Étiquette : Nil

  • L’Égypte exhorte l’Éthiopie à ne pas se soustraire à ses obligations

    Etiquettes : Egypte, Ethiopie, Soudan, GERD, barrage, eau, Nil, Ligue Arabe,

    L’Egypte a exhorté mercredi l’Ethiopie à respecter les droits d’eau des pays en aval du Nil sur la gestion du Grand barrage éthiopien de la Renaissance (GERD).

    Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid, a déclaré dans un communiqué que le ministère éthiopien des Affaires étrangères avait fait une affirmation « trompeuse » en affirmant que les accords signés pendant la période coloniale étaient « caducs ». Il a exhorté la partie éthiopienne à cesser d’utiliser une telle revendication pour se soustraire à ses obligations internationales envers les pays en aval concernant son fonctionnement du GERD.

    Lundi, le ministère éthiopien a publié une déclaration protestant contre une nouvelle résolution adoptée par la Ligue arabe (AL) appelant l’Éthiopie à abandonner son « remplissage et son exploitation unilatéraux » du barrage, ce qui nuirait aux intérêts de l’Egypte et du Soudan.

    Le ministère a critiqué l’Egypte pour avoir exercé des pressions sur l’Ethiopie via le forum AL, appelant l’Egypte à cesser de citer les « accords coloniaux défunts » comme base de sa revendication, sans détail. En réponse, Abu Zeid a déclaré que les « accords coloniaux » avaient été signés en 1902 entre la Grande-Bretagne en tant que représentant de l’Égypte et le Soudan et l’Éthiopie alors que cette dernière était « un État pleinement souverain ».

    « La déclaration du ministre éthiopien des Affaires étrangères est une tentative désespérée de creuser un fossé entre les pays arabes et africains en dépeignant le soutien arabe à la position juste et responsable de l’Égypte comme un différend arabo-africain », a ajouté Abu Zeid.

    Lire aussi :

    L’Egypte s’en prend à l’Ethiopie après avoir affirmé que le barrage du GERD est devenu un différend afro-arabe

    L’Égypte et le Soudan demandent à l’ONU d’agir sur le barrage du Nil, l’Éthiopie dit « non ».

    #Egypte #Ethiopie #Barrage #GERD #Soudan #Nil #Eau

  • L’Egypte s’en prend à l’Ethiopie après avoir affirmé que le barrage du GERD est devenu un différend afro-arabe

    Etiquettes : Egypte, Ethiopie, barrage de GERD, Soudan, Nil, Ligue Arabe,

    LE CAIRE : L’Égypte a critiqué l’Éthiopie pour ce qu’elle a qualifié de « fausses allégations » suite au soutien de la Ligue arabe à l’Égypte et au Soudan concernant le projet contesté du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne. 

    Une résolution de la ligue a soutenu l’appel de l’Égypte et du Soudan à un accord juridiquement contraignant sur l’exploitation du barrage, qui, selon eux, permet injustement à l’Éthiopie de contrôler les ressources du Nil.

    Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré lundi que la décision de l’Égypte d’impliquer la Ligue arabe était « un affront à l’Union africaine et à ses États membres » et une « déformation délibérée » de sa position.

    Le Caire a riposté mercredi, affirmant que la déclaration était « une tentative désespérée de creuser un fossé » entre les pays arabes et africains et que l’Éthiopie n’avait pas le droit de parler au nom de l’ensemble du continent.

    Ahmed Abu Zeid, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré : « L’histoire de l’Égypte en matière de soutien aux mouvements de lutte nationale et de libération du colonialisme en Afrique, ainsi que ses efforts et les ressources qu’elle alloue pour soutenir le développement économique et social et les programmes de consolidation de la paix sur le continent, sont pas du tout compatible avec des allégations peu convaincantes selon lesquelles l’Égypte mobilise les pays arabes contre les intérêts africains.

    L’Égypte reçoit plus de 90% de son eau douce rare du Nil et craint que le barrage ne dévasta son économie, tandis que l’Éthiopie affirme que le GERD est la clé de son développement économique et de sa production d’électricité.

    Le Soudan est préoccupé par la sécurité du barrage et la régulation des débits d’eau à travers ses propres barrages et stations d’eau.

    En conséquence, un différend entre les trois pays sur le remplissage et l’exploitation du barrage reste non résolu.

    Les trois parties ont signé une déclaration de 10 principes en mars 2015 à Khartoum. Cependant, Addis-Abeba refuse de signer un accord complet sur l’exploitation du barrage.

    #Egypte #Ethiopie #Soudan #BarrageGERD #LigueArabe