Étiquette : Nouvelle Calédonie

  • En Nouvelle-Calédonie, discorde chez les indépendantistes avant un troisième référendum

    Alors que le Front de libération national kanak a obtenu la majorité au sein du gouvernement de l’île, ses leaders se déchirent sur des questions de gouvernance.

    Les indépendantistes kanaks sont divisés sur des questions de personnes et leurs visions de la souveraineté, alors qu’un troisième référendum sur l’indépendance se tiendra avant octobre 2022 en Nouvelle-Calédonie. À l’invitation du Premier ministre Jean Castex, plusieurs dirigeants calédoniens indépendantistes et non indépendantistes doivent se rendre à Paris du 25 mai au 3 juin « pour parler de l’avenir » et tenter d’éclairer les conséquences du oui ou du non à l’indépendance.

    Pour la première fois depuis l’accord de Nouméa (1998), le FLNKS (Front de libération national kanak socialiste) a obtenu la majorité au sein du gouvernement collégial, lors de l’élection du 17 février. Le scrutin avait lieu après la chute du gouvernement présidé par le loyaliste Thierry Santa, en raison de la démission en bloc des « ministres » indépendantistes.

    Mais depuis, l’exécutif élu ne peut entrer en fonction car les deux branches majoritaires du FLNKS se disputent sa présidence. L’Union calédonienne (UC) soutient la candidature de Samuel Hnepeune, 60 ans, ancien président du Medef hors du sérail politique, tandis que l’Union nationale pour l’indépendance (UNI) pousse Louis Mapou, 62 ans, figure de la lutte kanak et actuel président de groupe au Congrès. Les discussions voient se heurter la ligne « pragmatique » et plus libérale de l’UC à celle collectiviste et marquée à gauche de l’UNI, dans un contexte économique déprimé qui nécessite des réformes structurelles.

    À cause de retards pris par l’équipe sortante puis d’absence de gouvernement de plein exercice, l’État a pris la main sur le budget 2021 le 1er avril, pour la première fois depuis des décennies. Il sera soumis pour avis à l’exécutif dans les semaines à venir.

    Deux visions opposées

    Mais le véritable enjeu pour le FLNKS est celui de l’après-accord de Nouméa. Signé en 1998, il organise la décolonisation de la Nouvelle-Calédonie, au travers d’un transfert progressif de compétences de l’État aux pouvoirs locaux, et prend fin avec trois scrutins d’autodétermination. Les 4 novembre 1998 et 4 octobre 2020, les électeurs inscrits sur une « liste électorale spéciale » ont rejeté l’indépendance à 56,7 % puis à 53,3 %. Début avril, les deux groupes indépendantistes au Congrès ont officiellement demandé à l’État d’organiser le troisième et dernier référendum de cette décolonisation inédite dans l’histoire de France.

    L’enjeu est d’autant plus crucial que les deux courants ne partagent pas la même vision. La date même du référendum provoque un débat. « On veut se donner assez de temps pour faire une bonne campagne. Le mieux est le plus tard possible, en septembre-octobre 2022 », préconise Daniel Goa, président de l’Union Calédonienne. Au contraire, l’UNI, qui craint une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle, souhaite que le scrutin se tienne dès octobre 2021.

    L’UC mise sur une victoire du oui pour ensuite négocier avec la France « d’égal à égal » « des interdépendances », tandis que l’UNI a déjà opté pour « l’indépendance avec partenariat ».

    Sud Ouest, 20 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, indépendance, référendum, FLNKS, kanaks,

  • Nouvelle-Calédonie : vers un troisième référendum sur l’indépendance

    La consultation citoyenne organisée par l’État sur les enjeux de l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie a pris fin vendredi 16 avril alors qu’un troisième référendum sur l’indépendance se tiendra avant octobre 2022 dans l’archipel.

    D’ici à la mi-mai, une synthèse de toutes les données recueillies sera remise aux responsables politiques calédoniens. Cette restitution interviendra juste avant le déplacement à Paris de plusieurs d’entre eux, du 25 mai au 3 juin à l’invitation du Premier ministre Jean Castex, « pour parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». La consultation avait été souhaitée par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, à l’occasion de sa visite à Nouméa en octobre dernier, afin que la société civile apporte sa contribution à la préparation de l’après-accord de Nouméa (1998). Selon cet accord, deux référendums d’autodétermination ont déjà eu lieu les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, remportés avec 56,7 % des suffrages puis 53,3 % par les partisans du maintien dans la France. Un troisième et dernier scrutin aura lieu avant d’ici à octobre 2022. Indépendance et souveraineté Entamée mi-janvier, cette consultation a invité population et corps intermédiaires à exprimer leur vision de…

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    Réforme, 18 avr 2021

    Etiquettes : France, Nouvelle Calédonie, référendum, indépendance, colonialisme, colonisation,

  • Nouvelle-Calédonie : Les experts du Nickel donnent leurs premiers retours sur l’avenir de la ressource calédonienne

    Premiers retours du groupe de travail Nickel.NC, amorcé par le président du gouvernement Thierry Santa en 2020. 200 organisations, 20 pilotes pour 6 groupes de travail autour de différentes thématiques. État des lieux du secteur au niveau calédonien et au niveau mondial étaient à l’ordre du jour de deux tables rondes retransmis en direct sur les réseaux sociaux.
    Une démarche participative pour l’avenir du Nickel Calédonien. Sujet sensible à l’image des récentes tensions autour de l’Usine du Sud de Vale NC.

    De nombreux débats animent la sphère politique et publique depuis de nombreuses années, parmi lesquels le fonds pour les générations futures, la taxation de la ressource, la part revenant au territoire ou encore la participation des institutions locales dans la gestion de la précieuse ressource.
    Les groupes de travail qui composent le programme Nickel NC ont pour objectif d’éclairer et appuyer les décideurs locaux et les citoyens sur la gestion du nickel calédonien.

    Ce jeudi 8 avril, une dizaine d’intervenants participaient en visioconférence et en direct à la « Matinée Nickel.NC », en présence notamment de l’expert international Thierry Rodon. Ce dernier était interrogé par Caledonia.nc au sujet des débats et des pistes de réflexions abordées par le groupe de travail. Au sujet de fonds pour les générations futures, il cite des exemples à l’étranger : « On a l’exemple de la Norvège où ils ont pris cette décision-là, sachant que les puits de pétrole allaient forcément se tarir, et ils se sont taris d’ailleurs. L’Alberta a fait le même choix, mais sans fonds souverain, et se retrouve maintenant avec le même problème de baisse des puits de pétrole et se retrouve dans une situation économique difficile car ils ont dépensé l’argent tout le long ».

    Au niveau calédonien, il poursuit : « Il n’y a rien de compliqué dans un fonds pour les générations. C’est une décision politique qui doit être prise à un moment donné par les gens au pouvoir et qui doit être mis en place. Les Norvégiens ont été capables, les Albertains ne l’ont pas été. Au niveau Calédonien, vous avez un défi ».

    S’appuyant là aussi sur des exemples vus à l’étranger, l’expert cite une piste de travail : « Mon impression au niveau calédonien, c’est que ça se négocie sur un rapport de force (…) on pourrait penser par exemple à légiférer sur le fait que les compagnies devraient négocier des ententes avec les communautés locales. Au Canada, ça se fait dans certains cas de traité d’entente territoriale ».

    La prochaine édition aura lieu autour des perspectives et conclusions le jeudi 15 avril, une nouvelle fois en visioconférence et en direct sur les réseaux sociaux.

    Damien CHAILLOT

    Outremers360, 10 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, nickel, ressources naturelles, minérais,

  • Référendum, météo, nickel et déconfinement : l’actu à la 1 du vendredi 9 avril 2021

    L’essentiel de l’actualité ce vendredi avec les indépendantistes qui ont demandé hier la tenue du troisième référendum d’autodétermination, la dégradation du temps dès aujourd’hui, les discussions autour du nickel et l’annonce de l’évolution des mesures sanitaires en Calédonie.

    L’organisation du troisième référendum est lancée

    Les indépendantistes ont donc déposé hier une demande formelle d’organisation du scrutin sur le bureau du congrès. Un texte signé conjointement par l’UC et l’UNI soit 25 élus, sept de plus que les 18 signatures nécessaires selon la loi organique. Le scrutin devra se tenir avant octobre 2022.

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Sébastien Lecornu. Le ministre des Outre-mer a pris acte de cette demande dans un communiqué. « Les préparatifs débuteront prochainement » assure-t-il en précisant que les conséquences du « Oui » et du « Non » doivent être approfondies. C’est dans cette optique, dit-il, qu’une invitation a été lancée aux diverses sensibilités politiques calédoniennes pour une réunion de travail qui aura lieu du 25 mai au 3 juin prochain à Paris.

    Il faudra parler des conséquences du « oui » et du « non » mais aussi de la date du scrutin. Certes l’Etat a 18 mois pour organiser le référendum soit jusqu’en octobre 2022, mais la coalition Les Loyalistes a fait savoir dès hier soir tout comme le mouvement Générations NC, qu’elle souhaitait qu’il ait lieu avant la fin de l’année. Selon eux, les Calédoniens « n’en peuvent plus de vivre dans l’incertitude » pour Générations NC…parce qu’il ne faut pas que la campagne référendaire et la campagne pour la présidentielle 2022 ne se chevauchent pour Les Loyalistes. Ces derniers, très critiques avec les indépendantistes ,qui disent-ils ont « refusé les initiatives destinés à trouver une alternative pacifique » dans une « volonté irresponsable d’opposer les Calédoniens ». L’UNI et l’UC ne sont pas exprimées pour le moment.

    Une dépression tropicale se rapproche de nos côtes

    Après Lucas, Niran, et le déluge du week-end dernier, la Calédonie doit de nouveau se préparer à accueillir ce nouveau phénomène météo. Le temps devrait se dégrader dès aujourd’hui. Une vigilance jaune fortes pluies / orages est d’ailleurs en cours sur l’ensemble de la Grande-Terre, Les Belep, Ouvéa et Lifou.Les cumuls de pluie peuvent atteindre ce soir 50 à 100mm en quelques heures. Attention aux débordements des cours d’eau. Prudence si vous devez vous déplacer, ou si vous êtes proches de points d’eau.

    Discussions autour du nickel

    La première restitution des travaux des différents groupes de travail sur le nickel, initiés par Thierry Santa au travers des « matinées nickel Nc » a eu lieu ce jeudi matin. Objectif : construite un socle de connaissances, partagées par les différents acteurs de la filière.

    Vaccination et enseignement : le point presse de jeudi

    2014 personnes… C’est le nombre de personnes vaccinées dans la journée de mercredi. Et c’est un record depuis le début de la campagne. La barre des 40 000 doses injectées devrait être franchie.Des chiffres annoncés hier matin, lors du point sanitaire du gouvernement, assuré par le porte-parole Christopher Gyges. De son côté, Isabelle Champmoreau membre en charge de l’enseignement a fait le point sur la rentrée scolaire prévue lundi.

    Annonce des nouvelles mesures sanitaires ce vendredi

    Nous saurons à 11h ce matin si la Nouvelle-Calédonie sera totalement déconfinée ou non. Thierry Santa, le président du gouvernement, et Laurent Prevost, le haut-commissaire s’exprimeront sur l’évolution des mesures sanitaires. Des déclarations à suivre donc à 11h, sur nos antennes radio, télé, et web.

    Décès d’un patient wallisien au Médipôle

    Nous l’avons appris hier matin lors du point sanitaire; le décès d’un patient Covid, placé en réanimation au Médipôle. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, évasané depuis Wallis le 1er avril dernier. Il souffrait de plusieurs pathologies, selon l’Agence de santé de Wallis. A ce jour, l’archipel compte 5 décès liés au Covid-19. Là-bas, le confinement est prolongé de deux semaines, soit jusqu’au 18 avril, à minuit, avec quelques adaptations. La décision a été prise hier par le COMIS, le Comité de suivi du Covid-19.

    La chasse est ouverte

    Avis aux chasseurs de roussettes et de notou. La Province Nord rappelle que la chasse n’est autorisée que pendant les weekends du mois d’avril. La quantité est limitée à 5 animaux par jour, et par chasseur. La collectivité rappelle aussi que la population de roussettes et de notou a été fragilisée par les derniers phénomènes météo et appelle donc à la responsabilité de chacun. Limitez vos prélèvements pour sauvegarder les espèces… C’est le message à retenir de la province Nord.

    NC ère, 9 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, France, référendum,

  • Nouvelle-Calédonie: les indépendantistes demandent l’organisation d’un troisième référendum

    Les indépendantistes du FLNKS ont demandé à l’État l’organisation du troisième et dernier référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie prévu par l’accord de Nouméa (1998), ont-ils annoncé ce jeudi 8 avril.

    Le Bureau politique (BP) de la coalition indépendantiste a acté jeudi «une démarche unitaire» consistant en l’envoi au haut-commissaire de la République d’un seul courrier, signé des deux groupes FLNKS au Congrès, l’UNI et l’UC (Union Calédonienne), a indiqué à l’AFP Victor Tutugoro, membre du BP.

    RFI, 8 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, référendum, FNKS, Nouméa,

  • Référendum, météo, nickel et déconfinement : l’actu à la 1 du vendredi 9 avril 2021

    L’essentiel de l’actualité ce vendredi avec les indépendantistes qui ont demandé hier la tenue du troisième référendum d’autodétermination, la dégradation du temps dès aujourd’hui, les discussions autour du nickel et l’annonce de l’évolution des mesures sanitaires en Calédonie.

    L’organisation du troisième référendum est lancée

    Les indépendantistes ont donc déposé hier une demande formelle d’organisation du scrutin sur le bureau du congrès. Un texte signé conjointement par l’UC et l’UNI soit 25 élus, sept de plus que les 18 signatures nécessaires selon la loi organique. Le scrutin devra se tenir avant octobre 2022.

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Sébastien Lecornu. Le ministre des Outre-mer a pris acte de cette demande dans un communiqué. « Les préparatifs débuteront prochainement » assure-t-il en précisant que les conséquences du « Oui » et du « Non » doivent être approfondies. C’est dans cette optique, dit-il, qu’une invitation a été lancée aux diverses sensibilités politiques calédoniennes pour une réunion de travail qui aura lieu du 25 mai au 3 juin prochain à Paris.

    Il faudra parler des conséquences du « oui » et du « non » mais aussi de la date du scrutin. Certes l’Etat a 18 mois pour organiser le référendum soit jusqu’en octobre 2022, mais la coalition Les Loyalistes a fait savoir dès hier soir tout comme le mouvement Générations NC, qu’elle souhaitait qu’il ait lieu avant la fin de l’année. Selon eux, les Calédoniens « n’en peuvent plus de vivre dans l’incertitude » pour Générations NC…parce qu’il ne faut pas que la campagne référendaire et la campagne pour la présidentielle 2022 ne se chevauchent pour Les Loyalistes. Ces derniers, très critiques avec les indépendantistes ,qui disent-ils ont « refusé les initiatives destinés à trouver une alternative pacifique » dans une « volonté irresponsable d’opposer les Calédoniens ». L’UNI et l’UC ne sont pas exprimées pour le moment.

    Une dépression tropicale se rapproche de nos côtes

    Après Lucas, Niran, et le déluge du week-end dernier, la Calédonie doit de nouveau se préparer à accueillir ce nouveau phénomène météo. Le temps devrait se dégrader dès aujourd’hui. Une vigilance jaune fortes pluies / orages est d’ailleurs en cours sur l’ensemble de la Grande-Terre, Les Belep, Ouvéa et Lifou.Les cumuls de pluie peuvent atteindre ce soir 50 à 100mm en quelques heures. Attention aux débordements des cours d’eau. Prudence si vous devez vous déplacer, ou si vous êtes proches de points d’eau.

    Discussions autour du nickel

    La première restitution des travaux des différents groupes de travail sur le nickel, initiés par Thierry Santa au travers des « matinées nickel Nc » a eu lieu ce jeudi matin. Objectif : construite un socle de connaissances, partagées par les différents acteurs de la filière.

    Vaccination et enseignement : le point presse de jeudi

    2014 personnes… C’est le nombre de personnes vaccinées dans la journée de mercredi. Et c’est un record depuis le début de la campagne. La barre des 40 000 doses injectées devrait être franchie.Des chiffres annoncés hier matin, lors du point sanitaire du gouvernement, assuré par le porte-parole Christopher Gyges. De son côté, Isabelle Champmoreau membre en charge de l’enseignement a fait le point sur la rentrée scolaire prévue lundi.

    Annonce des nouvelles mesures sanitaires ce vendredi

    Nous saurons à 11h ce matin si la Nouvelle-Calédonie sera totalement déconfinée ou non. Thierry Santa, le président du gouvernement, et Laurent Prevost, le haut-commissaire s’exprimeront sur l’évolution des mesures sanitaires. Des déclarations à suivre donc à 11h, sur nos antennes radio, télé, et web.

    Décès d’un patient wallisien au Médipôle

    Nous l’avons appris hier matin lors du point sanitaire; le décès d’un patient Covid, placé en réanimation au Médipôle. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, évasané depuis Wallis le 1er avril dernier. Il souffrait de plusieurs pathologies, selon l’Agence de santé de Wallis. A ce jour, l’archipel compte 5 décès liés au Covid-19. Là-bas, le confinement est prolongé de deux semaines, soit jusqu’au 18 avril, à minuit, avec quelques adaptations. La décision a été prise hier par le COMIS, le Comité de suivi du Covid-19.

    La chasse est ouverte

    Avis aux chasseurs de roussettes et de notou. La Province Nord rappelle que la chasse n’est autorisée que pendant les weekends du mois d’avril. La quantité est limitée à 5 animaux par jour, et par chasseur. La collectivité rappelle aussi que la population de roussettes et de notou a été fragilisée par les derniers phénomènes météo et appelle donc à la responsabilité de chacun. Limitez vos prélèvements pour sauvegarder les espèces… C’est le message à retenir de la province Nord.

    NC 1ère, 9 avr 2021

    Etiquette : Nouvelle Calédonie, référendum, indépendance, colonisation, nikel, déconfinement, covid19, Générations NC, loyalistes, Wallis, Futuna, front de libération nationale kanak et socialiste, FLNKS,

  • Nouvelle-Calédonie : vers un troisième référendum sur l’indépendance en septembre 2022

    Sans surprise, le parti indépendantiste FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) a demandé jeudi à l’État français d’organiser un troisième et dernier référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Prévue par l’accord de Nouméa, cette consultation devrait se tenir en septembre 2022.

    Les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont demandé à l’État, jeudi 8 avril, l’organisation du troisième et dernier référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie prévu par l’accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation progressive du « Caillou ».

    Le Bureau politique de la coalition indépendantiste a acté jeudi « une démarche unitaire » consistant en l’envoi au haut-commissaire de la République d’un seul courrier, signé des deux groupes FLNKS au Congrès, l’Union nationale pour l’indépendance (UNI) et l’Union calédonienne (UC), a indiqué à l’AFP Victor Tutugoro, membre de ce bureau.

    Ceux-ci, auxquels s’est jointe une élue d’un parti séparatiste minoritaire, représentent 26 élus sur 54.

    Depuis la date du 4 avril, soit six mois après le précédent scrutin du 4 octobre 2020, un minimum d’un tiers des élus du Congrès peut demander la tenue du troisième et dernier référendum inscrit dans l’accord de Nouméa.

    Consensus pour septembre 2022

    Alors que des divergences opposaient l’UNI et l’UC sur la date du troisième référendum, un consensus a par ailleurs été trouvé pour qu’il ait lieu en fin de période « en septembre 2022 », a-t-on indiqué de même source.

    Redoutant une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2022, l’UNI préconisait une organisation du scrutin dès 2021, mais les contextes politique et sanitaire ont remis en cause cette option.

    L’État dispose d’un délai de 18 mois pour organiser la consultation, qui interviendra après celle du 4 novembre 2018 remportée avec 56,7 % des voix par les partisans du maintien dans la France et celle du 4 octobre 2020, que ces derniers ont également gagnée mais avec un score plus étroit de 53,3 %.

    L’accord de Nouméa prévoit la même question que lors des deux précédents scrutins : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? », ce qui suscite des réticences côté loyaliste.

    « Nous ne souhaitons pas une troisième consultation qui divise, mais une solution d’avenir pour les Calédoniens », a déclaré à la télévision Caledonia Virginie Ruffenach, cheffe du groupe Avenir en confiance (AEC) au Congrès.

    L’élue a en outre souhaité que ce référendum « imposé » par les indépendantistes « se passe le plus rapidement possible ».

    Session de travail à Paris fin mai

    Le Premier ministre, Jean Castex, a invité les dirigeants calédoniens à Paris du 25 mai au 3 juin prochains « pour une session d’échanges et de travail » afin de préparer l’après-accord de Nouméa.

    « On se doit d’envisager le oui et le non. (…) Les Calédoniennes et les Calédoniens ont le droit de savoir pour quoi ils votent », a déclaré jeudi Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, dans une interview conjointe au Monde et au quotidien local, Les Nouvelles-Calédoniennes.

    « Nous avons fait travailler les services de l’État sur les implications en matière monétaire, bancaire, sur le nickel, sur le lien avec la République, les questions de citoyenneté, les questions régaliennes… Tous ces documents seront communiqués et pourront être consultés par les différents acteurs », a ajouté Sébastien Lecornu.

    Depuis le 17 février, les membres du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie tentent d’élire un président, sans succès en raison de dissensions entre les indépendantistes, qui disposent de la majorité au sein de l’exécutif pour la première fois depuis le début de l’accord de Nouméa.

    Le scrutin voit s’opposer les deux courants du FLNKS : l’Union calédonienne a présenté Samuel Hnépeune, jusqu’alors président du Medef, et l’Union nationale pour l’indépendance a proposé Louis Mapou, actuel chef du groupe UNI-FLNKS au Congrès.

    Avec AFP

    France24, 8 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, référendum, Indpéndance, autodétermination, Nouméa, Front de libération nationale kanak et socialiste, FLNKS, Union calédonienne, UC, Victor Tutugoro, 

  • Nouvelle Calédonie : Les HLM oubliés des DOM ?

    Le 31 Mars 2021, par Philippe Cuif

    Il est toujours étonnant de constater que ceux qui professent le respect de valeurs égalitaires qu’ils ont souvent trop tendance à ne percevoir que « de gauche », se prennent assez régulièrement les pieds dans le tapis de leurs ambitions et petits intérêts personnels pour aboutir à des situations cocasses. Enfin sauf pour ceux qui sont supposés en être les bénéficiaires à savoir les personnes éligibles à l’occupation d’appartements sociaux.

    La petite guéguerre qui s’est déclenchée au sein de l’USH et qui a abouti à une scission et au départ de ses adhérents ultra-marins représentés par l’USHOM est révélatrice de cette réalité qui mêle querelles de gros sous, de représentativité perçue comme un ornement de pouvoir, de rôle politique partisan.

    De ce qui a transpiré de cette querelle au travers de décisions de justice c’est que des bisbilles de préséance, des conventions de mise à disposition de bureaux ou de services non ou mal respectés ont amené le départ physique, mais aussi juridique de l’USHOM de l’USH faisant ainsi perdre à cette dernière une part non négligeable de sa représentativité. Et si Emmanuelle Cosse peut croire renforcer son pouvoir au sein du monde du logement social, en se demandant si elle n’est pas la marionnette de Marie-Noëlle Lienemann (encore elle !) elle a de facto rendu celui-ci plus faible, car divisé.

    Que l’USHOM en ait été réduite à aller déménager et mener de son côté ses propres actions ne trouvant plus au sein de l’organisme national représentatif le soutien attendu est une bonne illustration de la situation et du regard, mêlant condescendance et indifférence, porté sur les territoires ultra-marins.

    Il serait temps que cela change et que cet épiphénomène du traitement de l’USHOM serve aussi de révélateur et fasse comprendre que ces territoires ultramarins sont, pour la France, une chance unique et enviée de maintenir et renforcer son influence internationale.

    Ils offrent au pays la deuxième zone maritime exclusive mondiale permettant d’avoir accès aux ressources et richesses des sous-sols marins.
    Ils permettent de se positionner sur des territoires éloignés qui font de la France le voisin européen du Brésil, un pays géographiquement proche des États-Unis et de l’Afrique, de l’Australie et donc de la Chine, cette dernière s’intéressant à la Nouvelle-Calédonie avec une grande gourmandise.

    Ces territoires sont une chance et non un fardeau et si, dans certains cas comme Mayotte, il convient de réguler les arrivées de population étrangères, ils constituent des leviers de développements régionaux qui ne peuvent se limiter à quelques lois fiscales.
    La Guyane est indispensable à notre industrie spatiale et permet d’être présent sur un continent dont le devenir concernera l’ensemble du monde.

    Saint Pierre et Miquelon est une porte d’entrée en Amérique du Nord qui au lieu d’être délaissée pourrait se transformer en mini Delaware.

    La Nouvelle-Calédonie offre un point d’observation inégalé de la zone géo-écostratégique la plus importante du siècle à venir.

    Chacun de ces territoires pourrait devenir au sens propre des porte-avions de l’influence française préservant nos intérêts économiques et offrant à nos alliés un soutien conséquent face aux menées expansionnistes de la Chine qui, ne nous y trompons pas, semblent éloignées, mais qui sont, de fait, de plus en plus proches.

    Cette vision politique ne s’est pas encore imposée. Elle le devrait pourtant et maintenant, car, bientôt il sera trop tard. Rien ne dit que le troisième référendum calédonien n’amènera pas ce territoire à passer dans une sphère d’influence chinoise, Pékin soutenant les indépendantistes.

    Or si nous voulons l’adhésion de ces territoires et leur maintien dans l’espace national, on ne peut pas se contenter de demi-mesures qui prendraient la forme de subventions et de prébendes qui favorisent plus la corruption et l’enrichissement de quelques élites que le développement du territoire en lui-même.
    Éducation, santé, logement, sécurité forment avec le tissu économique un pentagone incontournable. Cela coûte d’autant plus cher qu’il n’y a pas de réelle politique de développement menée sur le long terme au-delà de l’exploitation de quelques richesses naturelles (nickel, banane, vanille) ou du tourisme.

    Pour toutes ces raisons, les guerres picrocholines entre USH et USHOM ne sont pas à regarder avec amusement, mais comme une des nombreuses manifestations d’un « hexagonalisme » mal placé.

    Il ne s’agit pas pour l’USH d’attendre que l’USHOM rentre dans le rang comme un enfant turbulent, mais plutôt que l’USH prenne conscience que si son rôle est d’être le représentant du monde HLM hexagonal et se contenter de cela elle se trompe d’époque et de vision. Le problème est que la rationalité et la logique économique ont cédé la place à des enjeux politiciens pour ne pas dire idéologiques.

    Or le logement est un élément essentiel du pentagone assurant un équilibre gérable de ces territoires et, compte tenu de leur situation économique, les logements sociaux ne doivent pas être les oubliés à peine d’accélérer des logiques de détachement de la France.

    Ces territoires de par leur position géographique dans un monde globalisé et l’actuelle pandémie ont montré que si l’Europe peut être une chance les balanciers du pouvoir sont plus à chercher à l’Orient et dans la zone Pacifique. Y être présent n’est pas donné à tous les pays et ces territoires méritent d’être considérés comme de vrais territoires nationaux qui constituent peut-être une des clefs de notre futur économique et géopolitique.

    Le Journal de l’économie, 31 mars 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, HLM, colonisation, colonialisme, DOM-TOM,

  • Nouvelle Calédonie : Cette mystérieuse île en forme de pénis dans l’océan Pacifique

    Qu’est-ce que cette mystérieuse île en forme de pénis dans l’océan Pacifique ?

    Thom Dunn

    Selon des sites aussi réputés que The Sun et news.com.au, une femme de 50 ans du Michigan, Joleen Vultaggio, a récemment « découvert » une grosse bite en consultant Google Maps. Vultaggio s’est autoproclamée « Superfan de Google Earth » et fait apparemment partie d’une communauté Facebook de personnes qui ne font que… consulter Google Maps dans l’espoir de tomber sur une masse terrestre phallique quelconque, je suppose.

    Avec cet objectif en tête, cependant, Vultaggio est certainement une gagnante. Voici ce qu’elle avait à dire sur sa « découverte », selon The Sun :

    Je l’ai partagée pour que les gens puissent trouver les coordonnées et voir de leurs propres yeux que c’est physiquement là et que ça ressemble vraiment à un pénis.

    L’eau est bleue et magnifique et j’aimerais que cette zone soit plus proche de moi.

    J’adorerais y aller, voyager et m’asseoir sur la bite.

    Je n’ai pas mesuré sa taille, mais vu qu’il est au milieu de l’océan, c’est un assez gros pénis.

    Ses enfants, a-t-elle ajouté, pensent qu’elle est « folle », bien qu’il ne soit pas clair si ce jeu de mots était intentionnel.

    Le mystérieux pénis du Pacifique – que vous pouvez voir par vous-même à 20°37’37 « S 166°18’02 « E – n’a pas de nom officiel, bien que certains utilisateurs avisés l’aient officieusement surnommé « Phally Island » et l’aient marqé comme lieu de culte dans la base de données Google Maps. Ce dong de 500 mètres de long fait partie de la province des îles Loyauté, territoire du Pacifique occupé par les Français et appelé Nouvelle-Calédonie (dont la « découverte » est généralement attribuée au célèbre explorateur britannique James Cook, qui a été tué cinq ans plus tard après avoir « découvert » Hawaï). Les peuples indigènes de l’île sont des Mélanésiens, qui (je viens de l’apprendre) sont entièrement distincts des autres insulaires du Pacifique comme les Polynésiens. On les appelle le plus souvent les Kanak, bien que, comme l’a écrit en 1981 un membre du Front Uni de Libération Kanak, un parti de résistance français :

    Je suis un Kanak. C’est ainsi que les premiers colons français nous appelaient : les kanaks de vente. C’est un mot comme « nègre ». Mais le mot « kanak » nous définissait. Il disait que nous étions noirs et que nous étions les autochtones de la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui, nous avons fait de la malédiction du colon un insigne de fierté pour nous distinguer des autres qui revendiquent également le droit de s’appeler les vrais Calédoniens : Tahitiens, Vietnamiens, Indonésiens, Martiniquais, rebelles déportés du Vanuatu, pieds noirs d’Algérie, et les colons français eux-mêmes. Mais c’est nous, les Kanaks, qui sommes le vrai peuple de Nouvelle-Calédonie. Nous seuls, Kanaks, sommes les indigènes originels de ces îles. Nous seuls avons le droit de réclamer l’indépendance.

    Ce peuple autochtone reste le groupe ethnique le plus important de Nouvelle-Calédonie. Il représente 40 % des quelque 270 000 personnes qui vivent sur le territoire. Mais aucun d’entre eux ne vit sur l’île de Penis, personne n’y vit. Mais si vous souhaitez vivre dans le luxe des îles du Pacifique d’un beau phallique, il existe une autre île en forme de pénis près de Fidji avec quelques options immobilières abordables, bien que cette île ressemble un peu plus à un choad.

    Boingboing, 24 mars 2021

    Tags : Nouvelle Calédonie, kanaks, peuple kanak, aborígenes, colonisation,


  • 150ème anniversaire de la Commune : Louise Michel, une déportée pas comme les autres

    Initiée le 18 mars 1871, la Commune de Paris a été matée dans le sang. Près de 4 500 communards ont été déportés en Nouvelle-Calédonie. Parmi eux, Louise Michel, figure de proue de cette insurrection, qui a soutenu les Kanak contre l’Etat colonial et fait connaître la culture mélanésienne.

    Louise Michel débarque en Nouvelle-Calédonie en 1873, au bout de 4 mois et demi d’un voyage éprouvant. Sur le bateau, cette socialiste blanquiste, figure majeure de la Commune, a longuement discuté avec son amie Nathalie Lemel, qui l’a convertie aux thèses anarchistes.

    La célèbre déportée, qui a refusé tout traitement de faveur, est retenue sur la presqu’île de Ducos, à Nouméa. Curieuse de tout, elle va décrocher une mission pour la Société française de botanique afin d’étudier une nature encore peu répertoriée, qui la fascine.

    Bruno Sat revient sur les traces de cette icône de la Commune en Calédonie

    Cyclones et révolution

    L’insurgée est très intéressée par le phénomène des cyclones, qui entre dans son imaginaire global sur la révolution. Claude Rétat, directrice de recherche au CNRS, qui a publié plusieurs ouvrages sur Louise Michel, explique que pour cette révolutionnaire, « les cyclones, c’est le brassage des éléments et la promesse d’un Nouveau Monde. Donc c’est vraiment le cœur du rapport à la nature de Louise Michel en Nouvelle-Calédonie ».

    La nature et les Kanak

    La nature, dont elle tire de nombreux dessins, est justement au cœur de l’intérêt que Louise Michel va porter au monde kanak. Carolyn Eichner, professeure associée à l’Université du Wisconsin Milwaukee, aux Etats-Unis, a longuement étudié la vie et l’œuvre de la communarde. Elle en donne la raison : pour Louise Michel, « (la) compréhension (qu’ont les Kanak) de la nature était bien meilleure que la compréhension de la nature des Européens », « leur connexion avec la terre et la mer était très importante. »

    Faire connaître la culture kanak

    L’ancienne institutrice qui enseignera sur le Caillou aux enfants de colons, de déportés, comme aux Kanak, n’évitera pas cependant quelques clichés de l’époque sur les Mélanésiens. Mais avant tout, Louise Michel se plongera dans leur culture, qu’elle valorisera. Elle fera tout pour la faire connaître. Claude Rétat souligne l’importance, par exemple, de son ouvrage Légendes et chants de gestes canaques.

    « C’est vraiment extraordinaire pour l’époque, où l’on a(vait) essentiellement des ouvrages portant sur les mœurs des Kanak, avec toujours des détails un peu affriolants, (insinuant) qu’ils ne sont pas comme nous, qu’ils sont bizarres. Pas pour Louise Michel. Elle va au partage, à l’empathie, par sentiment esthétique, par sentiment du beau. »

    Le bichelamar, une langue universelle à ses yeux

    L’enseignante établira aussi un glossaire de langues locales. Celles-ci la passionnent. Elle s’intéresse aussi particulièrement au bichelamar (ou bislama), une langue véhiculaire utilisée dans le commerce, parlée à l’époque par les Kanak. Une sorte de créole toujours pratiqué au Vanuatu. On y trouve des mots anglais, français, portugais, chinois…

    Louise Michel y voit un prototype de la langue universelle dont elle rêve. « Une langue capable d’unifier le monde, précise Carolyn Eichner. A cette époque, les gens de gauche, les socialistes, cherchaient une langue universelle. Ils ont créé l’espéranto, par exemple. »

    Soutien à la lutte des Kanak

    A la différence de nombreux autres communards exilés, Louise Michel prendra fait et cause pour les Kanak contre les colons. Notamment lors de la révolte du grand chef Ataï, en 1878.

    Elle aura des contacts, en Nouvelle-Calédonie, avec des Kabyles, déportés eux aussi pour s’être dressés, en Algérie, contre l’Etat colonial. Des éléments conjugués qui lui inspirent une synthèse révolutionnaire entre communards, Kanak et Kabyles. Une synthèse qui va même plus loin rappelle Claude Rétat. « Elle amalgame tous les mouvements insurrectionnels, de Spartacus à son époque contemporaine. »

    Amorce de l’anti-impérialisme

    Et Louise Michel amorce aussi l’élaboration d’une nouvelle théorie politique que Carolyn Eichner qualifie de « théorie anti-impérialiste », même si l’anti-impérialisme de l’époque était très différent de sa version actuelle. L’universitaire américaine estime qu’« elle était l’une des premières socialistes à développer une théorie comme ça. L’antiracisme et le féminisme étaient au centre de cette théorie. »

    Séjour en Algérie

    Revenue profondément changée dans l’Hexagone, en 1880, la militante anarchiste poursuit son combat en Europe. En 1904, elle séjournera même en Algérie pour défendre notamment ses idées anti-impérialistes. Certains disent que l’ancienne déportée aurait ainsi tenu une promesse faite aux Kabyles, en Nouvelle-Calédonie.

    En revanche, Louise Michel n’aura pas le temps de revenir sur le Caillou comme elle l’avait souhaité. L’icône de la Commune meurt en 1905, à 75 ans, au terme d’une vie consacrée à son idéal d’émancipation humaine.

    France Info 1ère, 19 mars 2021

    Tags : Nouvelle Calédonie, Louise Michel, peuple kanak,