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  • Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Tags : Maroc, ONU, OIM, PNUD,CINU, UNOPS, UNDAF, PAC, Delivering As One,

    • La famille du Système des Nations Unies (SNU) au Maroc est composée de 16 Agences, Fonds et Programmes, disposant de Bureaux et assurant une présence continue. L’Organisation Internationale de la Migration (OIM), est une organisation partenaire du SNU, présente au Maroc depuis 2001 et disposant d’une Mission à Rabat depuis 2007.
    • A l’exception du FIDA, toutes ces agences fournissent principalement de l’assistance technique (innovations, bonnes pratiques…) qui contribue à développer les capacités nationales à mettre en œuvre les priorités nationales de développement.
    • Le Coordonnateur Résident du SNU est également accrédité en ses qualités de Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de Chargé de la sécurité de l’ONU, de Directeur du Centre d’information des Nations Unies (CINU) et de Représentant, au Maroc, du Bureau des Nations Unies d’Appui aux Projets (UNOPS) dont le Bureau régional pour l’Afrique du Nord, se trouve à Tunis ;
    • Le Coordonnateur Résident des Nations Unies qui représente le Secrétaire Général des Nations Unies dans le pays, assure la coordination des activités opérationnelles des Agences et Institutions des Nations Unies au Maroc et veille à ce qu’elles conjuguent leurs efforts et mettent en commun leurs compétences et leur expertise en faveur du développement du pays.

    Sous l’égide du Coordonnateur Résident, les Nations Unies fournissent une assistance technique, en appui aux efforts du Gouvernement pour le développement économique et social. Les Agences, à travers leurs efforts conjoints, contribuent davantage à l’accélération de l’atteinte des OMD, en tenant compte des priorités nationales. Ces priorités sont consignées dans un document intitulé le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) qui constitue le cadre stratégique de référence pour les interventions coordonnées des Nations Unies au niveau du pays.

    Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF)

    • L’UNDAF est le cadre stratégique commun des activités opérationnelles des Nations Unies au niveau des pays. A ce jour, trois Plans Cadres ont été réalisés ou en cours de réalisation pour le Maroc :

    1. le 1er UNDAF pour le cycle 2002-2006 : Ce cycle  de coopération s’est fondé essentiellement sur les priorités nationales, contenues dans le Plan de Développement Economique et Social 2000-2004, axé sur la bonne gouvernance, la valorisation des ressources humaines, le développement social et la lutte contre la pauvreté à travers la réduction des disparités sociales;

    2. le 2ème UNDAF pour le cycle 2007-2011 : Ce cycle  est Fondé sur le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et les OMD;

    3. le 3ème UNDAF pour le cycle 2012-2016 : L’UNDAFen cours actuellement propose des solutions adaptées aux priorités nationales selon une nouvelle méthode de travail, (Delivering As One ou Tous Unis dans l’Action), qui prévoit davantage de cohérence au niveau des activités opérationnelles.

    • L’UNDAF 2012-2016 a été élaboré en tenant compte aussi bien des priorités nationales que de celles des Nations Unies, dont les OMD que le Maroc s’est engagé de réaliser d’ici 2015, en privilégiant les domaines d’intervention où les Nations Unies disposent d’un avantage comparatif et en mettant l’accent sur la programmation conjointe entre les Agences.

    Cinq principaux domaines ont été identifiés conjointement comme étant prioritaires et répondant aux impératifs de développement. Il s’agit des axes suivants:

    • renforcement de la qualité de l’éducation et de la formation ;
    • amélioration de la santé et de l’état nutritionnel de la population, dont celle de la mère et de l’enfant ;
    • développement socio-économique et réduction de la vulnérabilité et des inégalités ;
    • consolidation de la gouvernance démocratique sensible au genre ;
    • protection de l’environnement et développement durable.

    L’UNDAF 2012-2016 a été signé le 31 mars 2011 par le Ministre des Affaires Etrangères et de Coopération et le Coordonnateur Résident du SNU au Maroc. Un budget prévisionnel de 147 millions de dollars US a été établi (ressources propres et à mobilier). De même un Plan d’Action Commun (PAC) a été signé le 13 décembre 20111 au siège de ce Ministère. Un

    Un Fonds Commun, dont l’objectif est de mobiliser des ressources additionnelles, est également en cours de mise en œuvre.

    A signaler que seulement 47,9% du Budget prévisionnel de l’UNDAF sont disponibles, soit 70.752.500 dollars sur un total de 147.732.000 dollars des Etats-Unis.

    Fiche sur

    l’Initiative « Delivering As One »

    • L’initiative onusienne « Delivering As One »

    Suite au Programme de réformes lancé, en 1997, par le Secrétaire Général des Nations Unies en vue d’améliorer les résultats au niveau des initiatives de développement mises en œuvre par l’ensemble des Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies, ces derniers sont appelés à collaborer étroitement à travers des initiatives dûment harmonisées allant dans le sens d’une gestion plus rationnelle et efficiente du SNU.

    • Concernant le Maroc, la nouveauté pour le nouveau Cycle de Coopération 2012-2016, réside dans l’introduction d’un UNDAF allégé, flexible, qui, avec les Plan d’Action Commun (PAC) et la mise en place d’un Fonds Commun, devrait procurer davantage de cohérence entre les activités des différentes Agences, de simplifier les procédures d’exécution des programmes, de permettre une meilleure mobilisation des ressources et, surtout, de permettre aux activités opérationnelles d’accompagner et de consolider l’évolution rapide que connaît le Maroc au niveau du développement. Cette nouvelle approche, basé sur les trois piliers sus-mentionnés (UNDAF allégé, PAC, Fonds Commun) vise la consolidation et la mise en place progressive de l’approche « Delivering as One) ou « Tous Unis dans l’Action ».
      • Les Nations Unies avaient proposé que le Maroc fasse partie des pays pilotes (15 pays proposés initialement) disposés à mettre en place l’initiative « Delivering As One » dans sa globalité (« One UN »), basée sur les quatre principes suivants du processus de réforme des Nations Unies : un seul programme, une seule direction, un seul budget et un seul local. Le Maroc avait refusé cette approche qui n’avait pas encore fait ses preuves, préférant la mise en place
      • progressive des instruments pertinents décrits ci-dessus. 8 pays pilotes appliquent actuellement l’approche « Delivering As One » dans sa globalité.
      • « UN House »
      • Selon le coordonnateur Résident du SNU, la contribution aux frais locaux pourrait être substantiellement allégée à moyen et long terme, si le projet de « UN House », pour abriter l’ensemble des Agences opérant au Maroc, est mis en place. En plus de la quote-part du Gouvernement marocain qui serait réduite, des gains seront attendus au titre des frais de la sécurité et d’efficacité du travail en groupe. A rappeler que la question de « UN House » a été évoquée par le Secrétaire Général Ban Ki-moon, lors de ses entretiens, à Rabat en octobre 2010, avec Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.

      Les contributions

      • Les contributions envers les frais de fonctionnement bénéficient déjà d’une réduction de 50% conformément à l’Accord de siège signé en 1982 ; pour d’autres Agences, la contribution du Maroc se fait sous forme de fourniture des locaux et de personnel, de contributions obligatoires ou volontaires aux Agences (niveau global, dont une partie est déboursée au Maroc), et de contributions volontaires à la mise en œuvre de projets nationaux au Maroc, sous forme de coûts partagés («Government cost-sharing ») ;
      • Les contributions du Gouvernement envers les frais de fonctionnement des agences du SNU s’élèvent à près de 1 million de dollars par an, dont une bonne partie est destinée aux loyers et aux investissements dans l’infrastructure de sécurité.

      • Quant aux contributions aux Activités de programme, 12 millions de dollars ont été collectés par le PNUD en 2010 auprès de ses partenaires nationaux, alors que la contribution propre du PNUD core contribution ») a atteint 1 million de dollars par an en moyenne, ces dernières années. S’agissant des principales Agences des Nations Unies, la contribution du Gouvernement aux programmes, sous forme de coûts partagés (« cost-sharing »), a dépassé 17 millions de dollars en 2010, ce qui montre clairement que le Maroc, pays à revenu intermédiaire, assure en grande partie le financement de sa coopération multilatérale au développement.

      • Notre Ministère a décidé de réduire les contributions aux frais locaux de fonctionnement du PNUD et du FNUAP. Quant à l’UNICEF, il a été décidé de versé une contribution symbolique.

    • Crimen de Melilla: Comunicado lacónico de la OIM y ACNUR

      Marruecos, España, Melilla, emigrantes, represión, ACNUR, OIM,

      La OIM y el ACNUR lamentan la pérdida de vidas en el intento de cruce entre Nador y Melilla

      La Organización Internacional para las Migraciones (OIM) y la Agencia de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) expresan su tristeza y su más profunda preocupación por la pérdida de vidas y el número de heridos en el intento de cruzar la valla entre Nador, en Marruecos, y Melilla, en España, este viernes por la mañana.

      La OIM y el ACNUR recuerdan a los Estados la necesidad de dar prioridad a la seguridad de los migrantes y refugiados en todas las circunstancias, de evitar el uso excesivo de la fuerza y de respetar sus derechos fundamentales.

      Estos acontecimientos, de gran violencia, subrayan más que nunca la importancia de encontrar soluciones duraderas para las personas que se desplazan, en el espíritu del Pacto Mundial para una Migración Segura, Ordenada y Regular y del Pacto Mundial para los Refugiados.

      La OIM y el ACNUR reiteran su llamamiento a la comunidad internacional, basado en el principio de la responsabilidad compartida, para que aumente el acceso a rutas alternativas seguras con el fin de evitar intentos de travesía peligrosos y reducir el riesgo de que se repitan estas tragedias.

      UNHCR, 26 jun 2022

      #Marruecos #España #Melilla #Migracion #ACNUR #OIM

    • 2020, l’année la plus meurtrière sur la route des Canaries

      De janvier à décembre, un quart de tous les décès enregistrés sur cette route au cours des deux dernières décennies ont péri dans l’Atlantique.

      Le voyage en canot ou en cayuco vers les îles Canaries est le moyen le plus dangereux de rejoindre l’Europe. Pour 26 personnes qui ont réussi à débarquer dans l’archipel en 2020, une est morte ou a disparu lors de la tentative. Les données, calculées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), montrent que les risques de décès sont plus élevés lors de cette traversée que lors de la traversée de la Méditerranée reliant la Libye et l’Italie, traditionnellement la plus meurtrière. Le rapport de l’organisation, qui a été publié vendredi, révèle également que l’année dernière seulement a péri dans l’Atlantique, soit un quart de tous les décès enregistrés sur cette route depuis que le premier naufrage a été enregistré en 1999.


      Dans ce bateau, le premier naufrage, plus de 12 personnes voyageaient. Avant de couler, il naviguait à seulement 300 mètres de la côte de Fuerteventura. Le skipper du bateau a voulu éviter une portion de côte très fréquentée et a fait une embardée. C’est alors que le bateau a heurté un rocher et qu’un homme est tombé dans l’eau. Les autres occupants, tous marocains, se sont penchés par-dessus bord pour tenter de le sauver et la fragile embarcation a chaviré. Neuf personnes sont mortes. Cette tragédie n’a été que le début de deux décennies de décès, selon le rapport de l’OIM sur la migration maritime vers l’Europe. Cette tragédie n’est pas sans rappeler celle qui s’est produite en novembre 2020, lorsqu’un bateau transportant 36 personnes s’est écrasé contre les rochers du brise-lames du port d’Órzola, au nord de Lanzarote. Le bateau a chaviré à quelques mètres de la jetée et huit migrants sont morts. L’année 2021 a également connu un début tragique. Rien que la semaine dernière, trois personnes ont perdu la vie dans trois bateaux qui sont arrivés aux îles Canaries. Parmi eux, le petit Nabody, 24 mois, qui est arrivé au quai d’Arguineguín avec une hypothermie sévère et un arrêt cardio-respiratoire ; un homme qui voyageait dans un autre bateau avec sa femme enceinte ; et un homme dont le corps avait été jeté à la mer alors que le bateau naviguait encore. Le registre des données sur les migrants disparus de l’OIM fait état de 30 décès en Afrique de l’Ouest en mars de cette année.

      L’augmentation des arrivées l’année dernière a entraîné une augmentation du nombre de décès de migrants dans leur tentative d’atteindre les îles Canaries : on en a compté 849 pour la seule année 2020, selon l’OIM. Entre la mi-septembre et le mois de novembre, on dénombre au moins 472 décès, selon le rapport, qui souligne la difficulté de récupérer les corps des personnes qui perdent la vie dans l’océan : seuls 185 ont pu être secourus, dont 69 femmes et six enfants. Quelque 660 personnes ont été perdues en mer. Un an plus tôt, on dénombrait 210 décès et entre 2014 et 2018, moins de 50 chaque année.

      L’année 2020 restera dans l’histoire comme l’année la plus meurtrière pour les migrants qui tentent cette route migratoire, et la deuxième avec le plus d’arrivées dans l’archipel après la crise dite de Cayuco en 2006. Depuis 2009, le nombre d’arrivées est resté relativement faible, notamment grâce aux accords conclus par l’Espagne avec les pays d’origine des migrants. Cependant, l’apparition de la pandémie, le renforcement des contrôles et la fermeture du poste frontière entre le Maroc et l’Espagne à Ceuta et Melilla ont augmenté les tentatives de passage, selon l’analyse de l’organisation. La côte ouest-africaine est devenue une soupape d’échappement qui, au mois de septembre, a enregistré plus de 2 000 arrivées dans l’archipel, pour dépasser les 8 000 en novembre.

      La route vers les îles Canaries est une longue et dangereuse traversée en pleine mer. La plupart des bateaux partent de Dakhla (Sahara occidental), à environ 450 kilomètres ; de Nouadhibou (Mauritanie), à 775 kilomètres ; ou de plus de 1 000, de Saint Louis et Mbour (Sénégal). Le rapport de l’OIM précise que les personnes qui se lancent dans cette odyssée de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines dans les bateaux, avec peu de nourriture et d’eau, sont pour la plupart des pêcheurs et des agriculteurs qui fuient la pauvreté causée par les effets de la pandémie dans leur pays d’origine.

      L’OIM dénonce que les décès sur cette route de l’Atlantique sont bien plus nombreux que les 3 163 qui ont été documentés depuis le premier naufrage en 1999. Le rapport donne comme exemple l’estimation faite par l’ONG Pro Human Rights Association of Andalusia, qui reflète qu’un bateau sur trois a disparu sur la route en 2006, lorsque plus de 30 000 migrants sont arrivés aux îles Canaries. Cette année-là, quelque 206 personnes sont mortes, selon le SER en 2014. En 2020, au moins cinq épaves ont été oubliées dans les données officielles. Étant donné que les opérations de sauvetage sont rarement effectuées dans la région, une grande partie des naufrages de petits bateaux ne figure pas dans le registre. Beaucoup d’entre eux ne sont connus que quelque temps plus tard grâce au contact que les ONG ont avec les personnes qui sont toujours à la recherche d’un parent qui a tenté de traverser la porte mortelle de l’Atlantique en Europe.

      El Pais, 26 mars 2021

      Tags : Espagne, Maroc, Iles Canaries, Migration, subsahariens, Organisation internationale pour les migrations, OIM,