Étiquette : Omicron

  • Le Maroc s’attend à un pic de corona cette semaine

    Le Maroc s’attend à un pic de corona cette semaine

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    La deuxième vague corona de la variante Omicron devrait culminer cette semaine.

    Mouad Lamrabet, coordinateur du centre d’urgence du ministère de la Santé, le rapporte dans une interview à la chaîne de télévision 2M mercredi.

    La variante Omicron du coronavirus est actuellement dominante au Maroc. Le sous-mutant BA.5 est le plus courant et le sous-mutant BA.2 est en voie de disparition. « Nous sommes au sommet, ou nous nous en approchons », a déclaré Lamrabet.

    Le taux de positivité d’environ 25% est comparable à la première vague Omicron qui a eu lieu en janvier, avec des valeurs aberrantes régionales allant jusqu’à 40% cette fois. Pourtant, le chiffre ne donne pas une image complète car il y a tout simplement moins de tests maintenant qu’avec les précédentes vagues de corona. Reste que le taux de positivité reste « le meilleur indicateur », a déclaré Lamrabet.

    Dans les grandes villes, la part des tests positifs commence à stagner, ce qui, selon Lamrabet, est « rassurant ». En revanche, les cas d’infections graves à Covid sont en augmentation, a-t-il noté.

    Pour le moment, le nombre de décès et de cas critiques est « gérable », mais compte tenu de la fête du sacrifice de l’Aïd al-Adha et des vacances d’été, il est sage de reprendre la réglementation corona au sérieux, conseille Lamrabet.

    Nieuws Marokko, 30 juin 2022

    #Maroc #Covid19 #Coronavirus #Omicron #Pandémie #Contaminations

  • Pétrole: Pourquoi les prix montent plus vite que prévu

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    Le constat est clairement établi : la consommation de pétrole augmente au moment où l’offre a du mal à suivre. Les raisons ? Le variant Omicron n’a pas eu le don de ralentir l’activité économique, comme c’était craint il y a un peu plus d’un mois, la tension dans certains pays producteurs, et l’offre en deçà des quotas attribués pour la production dans le cadre de l’entente entre pays de l’Opep et leurs alliés menés par la Russie.

    Le «cocktail» est suffisamment détonant pour que les prix prennent de la hauteur. Le marché pétrolier, toujours aussi sensible, a enregistré, hier mercredi, à Londres, bien avant que la première moitié de la séance soit bouclée, un niveau de prix que beaucoup parmi les analystes les plus optimistes n’attendaient pas au moins avant trois ou quatre mois. Avant midi, heure d’Alger, le prix du baril de Brent de la mer du Nord affichait en effet 89,05 dollars, porté par l’élan de la séance de mardi qui a vu le même baril de Brent marquer 88,13 dollars, égalant son cours de la mi-octobre 2014, avant de finir l’euphorique journée à 87,51 dollars, tandis que sur le marché de New York, la séance a été bouclée à 85,43 dollars le baril de WTI, alors qu’il a été pointé à 85,74 dollars, un autre haut depuis également la mi-octobre 2014.

    Hier donc, vers midi, le prix de cession du baril de Brent était à un très «respectable» 88,60 dollars confirmant si besoin était que la conjoncture est toute faite pour le maintien de la courbe des prix à la hausse. L’offre restreinte, du moins au goût des plus grands consommateurs mondiaux, et la demande grandissante du fait que Omicron n’a pas eu d’incidence sur la reprise économique, d’une part, et les tensions géopolitiques dans certains pays, en premier lieu le risque que dérape le conflit russo-ukrainien et l’attaque contre le pays producteur que sont les Emirats arabes unis, d’autre part, ont boosté la demande de la part des consommateurs.

    Ceci ajouté au risque avéré que le marché soit amputé de larges parts de production de certains pays membres d’Opep+.

    Plus il y a moins de pétrole sur le marché, plus son prix monte. Et il y a tout lieu de croire que la tendance n’est pas près de changer. Le Brent et le WTI, qui avaient terminé l’année 2021 sur des gains d’environ 40%, affichent d’ores et déjà une hausse de plus de 10% depuis le 1er janvier.

    Et puis, il y a cette donne vieille de plusieurs mois maintenant qui fait que les problèmes d’approvisionnement de plusieurs pays développés en gaz impactent directement le prix du pétrole : les prix élevés du gaz naturel entraînent en effet une augmentation de la demande de diesel et de fioul utilisés en substitution surtout pour le chauffage.

    Le pétrole de schiste US pour baisser les prix ?
    La parade pour parer à la flambée, conseillée par certains analystes, est de miser sur le pétrole de schiste made in USA. Sauf que depuis que la pandémie frappait fort, durant la première et la deuxième vague, l’effondrement historique des prix du pétrole a mis à genoux de très nombreuses compagnies.

    Beaucoup de ces compagnies sont certes revenues dans le coup, mais elles peinent à retrouver un niveau de production tel qu’il puisse compenser les restrictions décidées par l’Opep et ses alliés, permettant ainsi à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés conjoncturels menés par la Russie de renouer avec son rôle de swing producer ; un régulateur de la production pour que les prix se retrouvent dans un certain sentier. Un état des lieux qui a fait dire, hier, à une rédactrice d’un site spécialisé américain que : «Depuis le début de l’année, les prix des cargaisons de brut qui se retrouveront dans deux ou trois mois dans la plus grande région importatrice du monde, l’Asie, se sont fortement redressés, les raffineurs étant de retour sur le marché après une certaine hésitation fin 2021 au milieu des effets inconnus d’Omicron sur demande. La consommation est résiliente, démentant les craintes d’une nouvelle baisse et résistant mieux que ne l’avaient prédit de nombreux analystes et prévisionnistes, dont l’Agence internationale de l’énergie.»

    Un prix du baril à trois chiffres pour bientôt
    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a d’ailleurs revu ses prévisions de la demande de pétrole en 2022 tout en prévenant contre une nouvelle volatilité des prix si l’offre s’avérait décevante. Pour cette année, la demande totale devrait ainsi atteindre 99,7 millions de barils par jour, des niveaux de type pré-Covid, note l’AIE. Ceci alors que les prévisionnistes tablent sur une période faste pour le baril qui devrait se poursuivre dans les prochains mois, comme c’est le cas pour JP Morgan qui voit les cours du brut atteindre les 125 dollars cette année et les 150 dollars en 2023, alors que les analystes de Goldman Sachs ont été forcés de revoir à la hausse leurs prévisions pour affirmer, dans une note publiée lundi, que le Brent atteindra 96 dollars cette année, puis 105 dollars en 2023.

    A suivre les prévisions de Vitol, le plus grand négociant indépendant en pétrole au monde, les prix du pétrole sont justifiés et doivent encore aller plus loin, alors que pour un responsable des matières premières mondiales à Bank of America, «le pétrole à trois chiffres est en préparation pour le deuxième trimestre».
    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 20/01/2022

  • Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique

    Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique – covid19, Omicron, contrôles sanitaires, coronavirus, pandémie,

    En décidant de contourner l’Espagne par l’organisation de vols spéciaux de ses ressortissants à partir du Portugal, le Maroc accuse, comme pour motiver cette mesure, les autorités ibériques de manquements dans le respect des protocoles sanitaires inhérents à la Covid-19.

    Ces accusations, tenues lundi par le ministre marocain de la santé, ont irrité Madrid qui a protesté officiellement auprès de l’ambassade du Maroc en Espagne. En effet, rapporte le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué, mardi soir, le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj. Et pour cause, Rabat a accusé les autorités espagnoles de « ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports ». La charge vient du ministre marocain de la santé, le dénommé Khalid Aït Taleb, qui, par ses propos abrupts, a déclenché un accroc diplomatique entre son pays et l’Espagne. « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », estiment les autorités marocaines qui, mal leur en a pris, ont fait réagir fermement Madrid.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », accuse Rabat sans prendre le soin de consulter l’autre partie à ce sujet.

    Devant de telles déclarations provocatrices, le propre du Makhzen qui excelle dans ce domaine, le chef de la diplomatie espagnole, qui a protesté officiellement auprès de l’auxiliaire diplomatique marocain à Madrid et auquel il a demandé des explications formelles, a dénoncé vigoureusement cette décision et les motifs fallacieux avancés avec. Auparavant, lors d’une conférence de presse à Madrid, José Manuel Albares a asséné que « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité ». À contrario, « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a-t-il riposté.

    Après la crise diplomatique de mai dernier qui avait gravement empesté les relations entre Rabat et Madrid, à cause de l’hospitalisation du président de la RASD, Brahim Ghali, en Espagne, et de l’affaire de migrants poussés par le Makhzen à s’introduire dans l’enclave espagnole de Ceuta, voilà qu’un nouvel épisode « sanitaire » mais générateur de tensions diplomatiques risque de creuser davantage le fossé entre les deux pays.
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Brahim_Ghali

  • Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite

    Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite – covid19, Omicron, pandémie, festivals,

    Le gouvernement interdit tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.
    RABAT- Le gouvernement marocain a interdit vendredi tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.

    « Sur la base des dispositions légales relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et au renforcement des mesures préventives nécessaires pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement a décidé d’interdire tous les festivals et toutes les manifestations culturelles et artistiques », a indiqué le gouvernement. dit dans un communiqué.

    Le gouvernement a réitéré son appel aux citoyens à adhérer fermement à la campagne nationale de vaccination et à poursuivre l’engagement responsable en prenant toutes les mesures de précaution, afin de préserver les acquis et de contribuer au retour progressif à une vie normale dans le Royaume, a-t-il ajouté.

    Le Maroc a interdit à partir du 29 novembre tous les vols internationaux de passagers entrants pendant deux semaines en raison de préoccupations concernant la variante Omicron COVID-19, a déclaré dimanche le gouvernement marocain dans un communiqué.

    Le ministère des Affaires étrangères a tweeté que la décision avait été prise pour « préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens ». Il a noté la propagation d’Omicron en Afrique et en Europe.

    Le royaume d’Afrique du Nord a enregistré l’un des taux d’infections confirmées les plus élevés d’Afrique, mais est également à la pointe de l’effort de vaccination du continent, avec 66% de sa population ayant reçu au moins une dose.

    Middle East Online, 03/12/2021

    #Maroc #covid19 #Pandémie #Art #Culture #Festivals

  • L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique

    L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique – Covid 19, Omicron, fermeture des frontières, Maroc

    L’Espagne a annoncé une interdiction des vols en provenance des pays d’Afrique australe pour contenir l’arrivée de plus d’infections avec le nouveau mutant du virus Corona, « Omicron ».

    La porte-parole du gouvernement et ministre de la Politique régionale, Isabel Rodriguez, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil des ministres, que le gouvernement s’était engagé à imposer cette « mesure de précaution » du 2 au 15 décembre du même mois.

    Elle a expliqué que cela n’affectera pas les vols qui ramènent des citoyens espagnols dans leur pays, notant dans ce contexte que cela ne s’appliquera pas également aux passagers qui traversent le territoire espagnol vers d’autres pays en dehors de l’espace « Schengen », tout en confirmant qu’ils ne pourront pas quitter l’aéroport.

    Cela intervient après que le gouvernement espagnol a imposé, samedi dernier, une quarantaine de 10 jours aux passagers en provenance du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe, avec la nécessité de soumettre un résultat négatif au test PCR, et avoir reçu deux doses du vaccin contre le coronavirus.

    #Espagne #Maroc #Afrique #Vols #Omicron #Pandémie #Covid19 #Coronavirus

  • Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Pandémie, covid 19, coronavirus – Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Un nouveau variant du Covid-19, appelé officiellement «Omicron» par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et identifié ce jeudi 25 novembre en Afrique du Sud, est en train de donner des sueurs froides à l’humanité qui retient son souffle ! À ce jour, de nombreux cas ont déjà été signalés dans le monde, principalement en Afrique du Sud, au Botswana voisin, mais aussi en Belgique, Allemagne, Pays-bas, Italie… et à Hong Kong, l’autre bout de la planète. L’OMS s’est réuni ce vendredi pour tenter d’évaluer la dangerosité de ce nouveau variant, estimant toutefois qu’il faudra «plusieurs semaines» pour le comprendre et cerner sa faculté de nuisance.

    Mais une chose d’ores et déjà inquiète : présentant une trentaine de mutations (alors que le variant Delta, aujourd’hui majoritaire sur les cinq continents, n’en avait subi que deux), le variant Omicron pourrait être plus contagieux et surtout opposer une résistance aux vaccins élaborés depuis une année par les différentes firmes pharmaceutiques. Il pourrait donc remettre en cause (certes momentanément) toute la stratégie vaccinale mondiale mise en branle actuellement pour contrer la pandémie du Covid-19. Ce scénario-catastrophe (sur lequel nous déconseillons aux esprits inquiets de trop s’attarder) n’est néanmoins pas, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, donné pour acquis, car les nombreuses zones d’ombres qui  subsistent sur ce sujet plaident pour la prudence et le non-alarmisme. 

    Mais les choses vont se décanter bientôt : le laboratoire américain Pfizer a annoncé, immédiatement après la découverte de ce variant Omicron, avoir besoin de deux semaines environ pour vérifier si son vaccin contre le Covid-19 aller continuer à être efficace pour le neutraliser, et tous les autres laboratoires qui ont mis au point un vaccin anti-Covid (comme les Chinois et les Russes) vont certainement effectuer le même contrôle. 

    Dans 15 jours  approximativement, on va donc pouvoir savoir et avoir des réponses. Et alors soit l’humanité poussera un grand ouf de soulagement, soit nous n’osons imaginer l’onde de choc qui s’abattra sur nos pauvres esprits fatigués et qui obligera par la même occasion les chercheurs à se regratter les méninges pour trouver une nouvelle parade à l’actuelle pandémie. (Les chercheurs des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et Moderna ont déjà prévenu qu’ils avaient besoin d’un délai de six mois maximum pour adapter leurs vaccins ARN messager à toute nouvelle mutation qui aurait rendu ces derniers inopérants. Seulement voilà, ce seront six mois d’angoisse, de doute et de deuils, malheureusement !)

    Il ne nous reste plus maintenant qu’à donner rendez-vous à nos amis lecteurs dans une petite quinzaine de jours pour faire le point sur ce fichu variant Omicron et connaître sur quoi, entre la poisse et un peu plus de chance, le pire et le moins mauvais, le destin choisira cette fois de jeter son dévolu ? 

    Amine Bouali

    Algérie1, 028/11/2021

    #Covid19 #Pandémie #Coronavirus #Omicron #Variant

  • Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Belgique, fermeture des frontières, Omicron, covid19 – Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi à 23h59 (22h59 GMT).

    «Cette décision intervient en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens», avait expliqué, dans un communiqué, le Comité interministériel de suivi de la pandémie.

    Pour les Belges qui se trouvent actuellement au Maroc, il ne sera donc plus possible de revenir à partir de ce soir 23h, heure à partir de laquelle s’appliquera la suspension du trafic aérien.

    « Pour le moment, il n’est pas possible de se rendre en Belgique en raison de la suspension des vols à destination et en provenance du Maroc à partir du 29 novembre à 23h pour au moins deux semaines. La situation sera revue en fonction de la situation sanitaire », peut-on lire sur le site du SPF Affaires étrangères, qui invite les Belges à contacter leur compagnie aérienne/agent de voyage pour un éventuel vol de retour.

    Si vous êtes bloqué au Maroc, indique le SPF Affaires étrangères, veuillez-vous inscrire sur travellers online.

    Sudinfo, 29/11/2021

    #Maroc #Belgique #Omicron #Fermeture_frontières

  • Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Covid 19, coronavirus, pandémie, Omicron – Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    L’inquiétude croissait samedi en Europe envers le nouveau variant du coronavirus, avec la découverte en Allemagne d’un cas suspect d’Omicron et aux Pays-Bas d’une soixantaine de cas de Covid-19 encore à l’analyse parmi des voyageurs venant d’Afrique du Sud, tandis que le monde continuait sa mise à l’isolement de l’Afrique australe.

    Un premier cas suspect a été détecté en Allemagne dans la Hesse (Ouest) après des tests vendredi soir sur un passager arrivé à l’aéroport de Francfort en provenance d’Afrique du Sud. « Le variant Omicron est, selon toute vraisemblance, déjà présent en Allemagne », a tweeté le ministre régional des Affaires sociales, Kai Klose. « L’analyse complète des résultats est encore en cours ». Aux Pays-Bas, selon l’autorité sanitaire néerlandaise (GGD) qui recherche la présence éventuelle d’Omicron, 61 passagers de deux vols arrivés vendredi à Amsterdam en provenance de Johannesburg ont été testés positifs au Covid-19 et placés en quarantaine. Les 531 autres passagers, testés négatifs, pourront s’isoler à domicile s’ils habitent aux Pays-Bas et sinon poursuivre leur voyage. Le variant Omicron, jugé « préoccupant » vendredi par l’Organisation mondiale de la santée (OMS), a déjà été détecté en Belgique – une jeune femme arrivée le 11 novembre et testé le 22, venue d’Egypte et ayant transité par la Turquie, selon les autorités. Un cas a également été signalé à Hong Kong, un en Israël sur une personne revenue du Malawi et un autre au Botswana. Le nouveau variant B.1.1.529 du virus du Covid-19, détecté à l’origine en Afrique australe et baptisé Omicron, représente un risque « élevé à très élevé » pour l’Europe, selon l’agence de santé de l’Union européenne. Depuis fin 2019, la pandémie a fait au moins 5,18 millions de morts dans le monde, selon un décompte de l’AFP. Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires sur ce variant, dont l’identification a été annoncée jeudi en Afrique du Sud, suggèrent qu’il présente « un risque accru de réinfection » par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. Jamais un variant n’avait provoqué autant d’inquiétude dans le monde depuis l’émergence de Delta.

    L’Afrique du Sud « punie »
    Sur tous les continents, de nombreux pays se ferment à l’Afrique australe. Les restrictions de voyage, outre l’Afrique du Sud, concernent le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi. L’Afrique du Sud est « punie » pour avoir détecté le variant Omnicron, a dénoncé samedi son gouvernement, l’ »excellence scientifique doit être applaudie et non punie ». Juste avant l’été austral, le secteur du tourisme sud-africain commençait à peine à espérer une saison normale. Alors que le monde ferme ses portes à l’Afrique du Sud, des passagers à l’aéroport de Johannesburg tentaient de rentrer en Europe avant qu’il ne soit trop tard. « Nous sommes fatigués de tout ça », peste parmi eux Ruth Brown, une Britannique de 25 ans installée en Afrique du Sud, qui n’est pas retournée au Royaume-Uni depuis 2019. Jeudi, le président américain Joe Biden a appelé à donner plus de vaccins aux pays pauvres et jugé que « les informations sur ce nouveau variant devraient rendre plus évident que jamais que cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial ». Les Etats-Unis ont interdit l’entrée aux voyageurs venant d’Afrique australe, hormis les ressortissants américains et les résidents permanents dans le pays. Le Canada, le Brésil et plusieurs pays arabes dont l’Arabie saoudite ont également adopté des interdictions. Le Japon va durcir ses restrictions d’entrée, avec 10 jours d’isolement pour les personnes en provenance de cette zone. La Thaïlande a annoncé samedi une interdiction d’entrée à partir de décembre et une quarantaine obligatoire immédiate pour les voyageurs de la zone déjà autorisés à entrer. En Europe l’UE a recommandé de suspendre tous les voyages en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays de la région. Plusieurs pays dont le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou la Suisse ont interdit les vols en provenance de ces pays. Cela s’appliquera à partir de dimanche en Russie, et mardi en Espagne.

    Flambée
    L’arrivée du variant intervient alors que l’Europe affronte déjà une flambée des cas depuis plusieurs semaines et renforce ses restrictions sanitaires. Les Pays-Bas ont ainsi annoncé vendredi la fermeture de 16H00 à 04H00 GMT des bars, restaurants et magasins non essentiels. Les craintes liées au nouveau variant ont conduit au report en dernière minute d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la première depuis quatre ans, qui était prévue du 30 novembre au 3 décembre. Elles ont aussi fait chuter les cours du pétrole, avec leur pire journée vendredi en 17 mois, et les indices boursiers: Francfort a perdu 4,15% à la clôture, Paris a connu sa pire séance depuis mars 2020 (-4,75%) et Londres depuis juin 2020 (-3,64%). New York a enregistré sa plus forte chute de l’année (-2,53%). L’efficacité des vaccins contre ce variant est encore à l’étude. Un nouveau sérum pourrait être développé « très rapidement » contre Omicron, pense le scientifique britannique qui a dirigé les recherches sur le vaccin d’Oxford/AstraZeneca, le professeur Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group. Il a estimé « extrêmement improbable » que ce variant se propage fortement au sein de la population vaccinée. AstraZeneca, comme les fabricants de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont déclarés confiants dans leur capacité à combattre la souche Omicron.

    « Il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant, a toutefois souligné vendredi le porte-parole de l’OMS. Pour l’Agence européenne des médicaments (EMA), il est « prématuré » de prévoir une adaptation des vaccins à Omicron. Près de 54% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, mais seulement 5,6% dans les pays à faible revenu, selon le site Our World in Data. En Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, seuls 23,8% des habitants sont complètement vaccinées.

    Le Courrier d’Algérie, 29/11/2021

    #Omicron #Coronavirus #Covid19 #Pandémie #Variant #Afrique_Australe