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  • Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, Etats-Unis, Congrès américain, Christopher Ross, James Baker,

    From: « L.A » onecasea@gmail.com
    Date: May 18, 2012 8:38:12 AM GMT
    To: elkhalfi2000@yahoo.fr, elotmani@maec.gov.ma
    Subject: Fwd: Manhasset VIII

    Salam Si Mustapha!

    I was thrilled to hear your words and those of Dr. Saad’s yesterday re C. Ross..Please read the forwraded email and you shall find that your govt. decision on this issue is entirely supported by fact, reason and
    reasoning.

    May Allah Bless You Always!!

    Ali,
    0662-888-266 .

    ———- Forwarded message ———-
    From: L.A onecasea@gmail.com
    Date: 2012/1/30
    Subject: Manhasset VIII
    To: Mehdi BERRADI mberradi@gmail.com

    Dear Si Berradi,
    Selon le journal pan-arabe, Al-Quds Al-Arabi, Christopher Ross demande au Maroc et au Polisario de s’inspirer du Printemps Arabe pour regler definitivement le conflit du Sahara. Amb. Ross fait cette declaration quelques semaines avant de presider Manhasset VIII dans la banlieu new yorkaise. Quel est le vrai message que l’ambassadeur Ross veut envoyer aux parties du conflit? Où est la relation entre le Printemps Arabe et le Conflit du Sahara? Est-ce l’Algérie la destinatiare non-mentionée de M. Ross? Declare-t-il la fin de Manhasset?

    A Washington les attentes sont très modestes quand a l’utilité, l’efficacité et le succès de ce processus Manhasset. Les Américains –et surtout le Congres Républicain- ont peu de respect pour les Nations Unies, ses structures et ses missions à travers le monde. Pour eux, l’ONU contribue à la prolongation de tous les conflits et rarement a leur résolution. Le conflit du Sahara n’en fait pas exception même si Ross est un diplomate Americain. Pour la majorite de Washington, Ross ne peut pas reussir ce que James Baker a echoué!!

    Le Maroc devrait exploiter cette attitude Américaine pour gagner un avantage tactico-stratégique au cours du Manhasset VIII et dans sa quête d’une resolution favorable et permanente. Pour ce faire , je
    propose la strategie suivante pour Washington 2012:

    1) Démontrer aux Américains que le changement que connait le Monde Arabe, le nouvel ordre régional, et la transition démocratique au Maroc rendent la résolution du conflit du Sahara une nécessite stratégique pour la stabilité et le future du Grand Maghreb. Le processus Manhasset, tel qu’il existe, est un processus anachronique qui ne satisfait pas cette nécessite stratégique et géopolitique.

    2) Convaincre les Américains que la résolution du conflit du Sahara doit émaner d’un processus compréhensif : un processus qui est a la fois exécutif, législatif, politique et diplomatique. Ce processus exige que : a) L’ administartion Obama(l’Exécutive) change d’attitude vis-à-vis le conflit du Sahara, et appelle les partis concernées a résoudre le conflit immédiatement, b) Le Congres(Le législatif) passe la législation nécessaire qui demande a l’Administration de travailler sérieusement pour la résolution du
    Conflit, et qui établit un lien conditionnel entre la résolution du Conflit du Sahara et le financement Américain des Nations Unies (MINURSO), c) Un nouveau processus pour la résolution politique du
    conflit commence entre le Maroc, le Polisario et l’Algérie, et d) Une fois les partis arrivent à une déclaration de principes pour la résolution du conflit, la diplomatie reprend la balle. Pour en finir
    avec le processus compréhensif, le Conseil de Sécurité passe la Résolution nécessaire et décaler la fin du Conflit du Sahara.

    3) Travailler avec nos amis ou convaincre pour assurer le passage d’une législation qui etablit une liaison conditionnelle entre la résolution du conflit du Sahara sur la base de la proposition Marocaine pour l’autonomie et le soutien financier Américain à la MINURSO. En Septembre 2011, le Polisario/Alger et leurs partenaires ont poussé le passage d’une législation qui a établi un lien conditionnel entre le financement de l’aide militaire Américaine au Maroc et la condition générale des droits de l’homme au Sahara. Nous avons assez de capital politique et diplomatique à Washington pour pousser une législation qui nous est favorable. Puisque quelques 230 membres du Congres sont pour le Plan de l’Autonomie, cette opération de lobbying me semble très faisable et très raisonnable.

    4) Avancer le dossier du Sahara vers une position Américaine plus affirmative, plus active et moins diplomatique. Nous voulons que les Américains prennent des décisions, passent des lois, et fassent des
    déclarations dans une seule direction: La NOTRE!! Le temps est venu pour que la question du Sahara soit réglée sur la base de la proposition Marocaine-Travailler pour la dissémination de la vision royale pour la reforme, la démocratie et le développement humain. L’exécution de la stratégie des Sénateurs Partants qui vise la création d’un centre de pression politique pro-Marocain au sein du Senat des Etats Unis.

    5) L’Organisation des rencontres et des visites du haut niveau à Washington et à New York pour présenter aux Américains cette nouvelle loi suprême et pour mettre en contexte toutes les initiatives diplomatiques Marocaines à savoir le plan de l’autonomie pou le Sahara.

    6) Présenter aux Américains toutes les décisions et les initiatives Marocaines qui reflètent la grande transition démocratique du pays : un nouveau gouvernement démocratique, un Chef du Gouvernemnt issu de la majorite parlementaire, un nouveau Parlement dont les pouvoirs sont renforcés, la création du CNDH, de l’Institution Al Wassit, le renfort du Conseil de la Concurrence, le renfort de l’Instance Supérieure pour la Prévention de la Corruption.

    7) Les publications des articles op-ed (opinion) par des personnalités associées à ces initiatives/institutions restent le meilleur moyen pour l’exécution de cette stratégie.

    A SUIVRE!!

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Algérie #MINURSO

  • Maintenir la MINURSO : un défi logistique

    Maintenir la MINURSO : un défi logistique

    Sahara occidental, Maroc, ONU, MINURSO,

    Maintenir des observateurs militaires au milieu du désert du Sahara occidental : un défi logistique
    Julio Cesar do Amaral Junior1 ; Raphaël de Almeida Leitão2 ; Dr. Murillo de Oliveira Dias3
    École de commandement et d’état-major général de l’armée de l’air – UNIF1 ; Université de l’Armée de l’Air, PPGCA-UNIFA, Brésil2 ; Fundação Getulio Vargas, Brésil3
    Correspondance : Murillo de Oliveira Dias3, e-mail : agenda.murillo@gmail.

    Résumé : La logistique joue un rôle décisif dans toute campagne militaire, y compris les missions de maintien de la paix. Dans cet article, nous avons étudié comment le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a surmonté les défis environnementaux pour soutenir ses observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur les sites d’équipe (ST) en 2017. Combiner l’expérience de terrain avec une analyse à grande échelle des sources pertinentes, les principales conclusions ont souligné trois facteurs critiques : (a) l’intégration unique entre civils et militaires pour fournir un soutien logistique malgré le nombre réduit de logisticiens militaires au quartier général (QG) ; (b) l’emploi de l’aviation tactique pour fournir le TS, et (c) l’utilisation du soutien contractuel opérationnel (OCS) pour couvrir un manque de capacités dans la zone de la mission. Ce travail donne un aperçu des leçons apprises sur les efforts logistiques expéditionnaires pour les troupes isolées. En outre, il élargira les connaissances sur le soutien des forces sur le terrain dans des environnements difficiles.

    INTRODUCTION
    Le désert du Sahara en Afrique du Nord est un endroit unique sur terre avec des conditions environnementales difficiles, le plus grand désert chaud du monde. L’ONU a dû faire face à de nombreux défis compliqués pour maintenir une mission d’observation militaire dans le territoire contesté du Sahara occidental sur la côte nord-ouest du continent africain. Le Sahara occidental est une région désertique bordée par l’océan Atlantique, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. Sa caractéristique géographique est un terrain plat avec quelques collines offrant des conditions pour la formation de rivières temporaires pendant la courte saison des pluies. L’eau est rare et le sol est rocheux et sablonneux avec des dunes. Le climat a des hivers froids et secs, mais les étés sont étouffants (au-dessus de 122oF même à l’ombre). La pluviométrie moyenne est de 45 mm, et l’autre problème important est les vents forts qui déplacent le sable et dans les tempêtes de sable (fig. 1). Certaines tribus vivent près de l’océan dans ces conditions inhospitalières, et certains Bédouins vivent dans le désert. Le terrain et le climat n’étaient pas les seuls défis auxquels la MINURSO était confrontée ; il y a aussi un manque d’infrastructures (villes et leurs installations) pour soutenir les UNMO au milieu du désert, comme illustré à la figure 1, comme suit :

    Figure 1- Tempête de sable approchant TS Smara

    II. MÉTHODOLOGIE
    Cet article a abordé le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) concernant les défis environnementaux liés au soutien des observateurs militaires des Nations Unies (UNMO), déployés sur des sites d’équipe (TS), en tant qu’unité d’analyse (Yin, 1988). Dans cette recherche, nous avons combiné la participation directe, une étude descriptive de cas unique et une recherche archivistique. Nous avons suivi une logique inductive et une démarche interprétative. Les données primaires ont été collectées de janvier à décembre 2017.

    III. CONTEXTE
    Pour répondre aux besoins opérationnels, l’ONU a établi la plupart des TS dans la région en conflit, les exposant à la présence de champs minés et les isolant car il n’y avait pas de villes suffisamment proches pour fournir tout type de soutien, un autre défi pour sa logistique. La région faisait partie de l’Espagne, mais en 1976, le Maroc l’a revendiquée comme faisant partie de son royaume. Les Sahraouis se sont battus pour leur indépendance du Maroc. Les hostilités ont duré jusqu’en 1991, date à laquelle ils ont accepté une mission de l’ONU pour négocier la paix. Cependant, les Marocains ont construit un mur de sable (une berme) divisant la région en conflit avec les zones minées à l’extérieur de la berme, l’un des dangers de la mission. Ils occupaient la partie ouest et isolaient les Sahraouis à l’est. L’ONU a dû déployer des observateurs militaires des deux côtés pour assurer le cessez-le-feu. Lors de la planification des postes TS, ils ont pris en compte les conditions opérationnelles telles que la position, la sécurité et la taille des unités militaires pour la zone de responsabilité. Enfin, ils ont établi le quartier général de la MINURSO (MHQ) dans la ville de Laayoune, quatre TS à l’ouest (Mahbas, Smara, Oum Driega et Awsard) et cinq TS à l’est (Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek et Agwanit) comme le montre la figure 2. Le plus grand défi pour la logistique était de déployer TS dans le désert sans villes/installations dans le voisinage, résultant en une absence totale d’infrastructure pour fournir un soutien (routes goudronnées, carburant, énergie électrique, eau, alimentation, hôpitaux, etc.). Smara, une petite ville de 57 035 habitants en 2014, était située à proximité de l’un des TS. La présence d’engins non explosés (UXO) en raison de la guerre aérienne et des champs minés qui changeaient de position en raison des inondations annuelles augmentait le défi de déployer des observateurs dans une zone de conflit. Ces conditions, combinées auxquelles l’ONU a été confrontée, étaient suffisantes pour caractériser le système logistique qu’elles ont mis en œuvre en tant que logistique expéditionnaire., Comme le montre la figure 2, comme suit :

    Figure 2 MINURSO map. Source: UN, 2017

    Notez sur la figure 2 que le système logistique de la MINURSO avait une caractéristique expéditionnaire car il offrait des conditions de vie et de travail à des observateurs militaires de différentes nationalités déployés dans une région aride de conflit. Depuis l’Antiquité, les résultats d’une force militaire reposent sur ses capacités logistiques. Certains chefs militaires exceptionnels de l’histoire étaient célèbres pour leurs compétences à soutenir correctement les troupes. Les érudits ont reconnu Alexandre le Grand comme le premier chef à développer un système logistique pour garder son armée. Sa logistique a si bien fonctionné qu’elle n’a pas affecté ses décisions stratégiques.

    MINURSO: Expeditionary Forces
    Le département américain de la Défense l’a utilisé de la même manière pour définir les forces expéditionnaires comme des troupes déployées pour accomplir des tâches à l’étranger. Les troupes de soutien dans ces conditions nécessitaient des compétences logistiques pour assurer certaines fonctions par ailleurs typiques face à un environnement dangereux. Les fonctions de positionnement des troupes au sol, d’ouverture des aérodromes et d’établissement et de maintien des opérations dans des environnements menacés nécessitaient certaines compétences en logistique expéditionnaire. Il est donc possible d’affirmer que la logistique de la MINURSO est expéditionnaire. L’affirmation est fondée parce que la MINURSO a déployé et soutenu l’opération d’un contingent militaire multinational dans une région de conflit dans des conditions de menace, y compris l’isolement, la présence d’UXO, d’éventuelles violations du cessez-le-feu et des conditions de vie désertiques inhospitalières.

    L’un des objectifs les plus importants de la logistique de la MINURSO était de maintenir tous les TS opérationnels malgré l’absence fréquente de spécialistes militaires sur le terrain (TS) et un nombre réduit d’entre eux au MHQ. Théoriquement, chaque TS devrait avoir dix-sept à vingt-quatre UNMO non armés à pleine puissance. La réalité en 2017 était qu’il y avait en moyenne quatre hommes de moins que nécessaire sur le terrain dans chaque TS. Les principales tâches de ces UNMO consistaient à effectuer des patrouilles quotidiennes pour assurer le respect des accords militaires et à effectuer simultanément des tâches complémentaires pour maintenir le TS opérationnel, comme la logistique (G4). Le G4 sur TS compte sept postes subordonnés pour gérer toutes les questions logistiques telles que le matériel en général, les véhicules, la nourriture, la prévention des incendies et les générateurs. En raison de restrictions personnelles telles que les observateurs en congé, certaines absences en service et d’autres raisons, il n’était pas facile de mener une gestion logistique sur TS. Ce défi est devenu plus grand parce que le G4 sur TS n’était souvent pas un expert en logistique. Cela s’est produit parce qu’il n’y avait pas d’exigences particulières en matière d’antécédents pour devenir UNMO. Sur MHQ, les choses n’étaient pas significativement différentes.

    Surmonter les défis
    De toutes les nominations dans la structure du MHQ, un poste a été nommé conseiller spécial en logistique militaire (SMLA – U4). Ce poste était le seul rendez-vous avec un expert en logistique, un lieutenant-colonel égyptien. Sous son commandement, il y avait trois postes de soutien : Projet et ingénierie (Proj/Eng), Approvisionnements et transport (Sup/Tpt) et Rations (nourriture et eau). Ces trois UNMO l’ont aidé à effectuer toutes les tâches logistiques militaires. Habituellement, pour les sélectionner, la SMLA interrogeait des UNMO volontaires travaillant sur des postes liés au G4 sur TS et en choisissait un. Il a pris en compte ses antécédents, son expérience sur TS et son profil qui correspondaient à la tâche pour sa décision. Pour améliorer l’efficacité du système, le MHQ a organisé une fois par semestre une formation G4 (nominations connexes en tant qu’agent de l’alimentation) pour les UNMO afin d’améliorer leurs compétences dans l’exécution de ces nominations sur TS. Cette formation de routine a aidé à remédier mais n’a pas complètement résolu la lacune. Pour combler ce manque de logisticiens militaires, la base de la structure logistique de la MINURSO au MHQ reposait sur une composante civile.

    L’intégration entre civils et militaires, travaillant pour soutenir le TS isolé dans des endroits inhospitaliers du désert, a rendu le système logistique de la MINURSO unique et a été un facteur critique pour son efficacité. Comme la structure de la mission ne prévoyait pas d’unité logistique militaire, la composante civile était responsable de la logistique de la mission. Ils ont traité directement tous les besoins logistiques de TS tels que les rations, l’approvisionnement général, le carburant, la gestion des contrats, l’infrastructure en général et le soutien logistique. Reconnaissant l’importance de l’intégration de l’effort, la MINURSO a uni la composante civile et militaire travaillant sur les tâches logistiques au MHQ, créant le Centre opérationnel logistique conjoint (JLOC). Le concept de travail opérationnel pour les interactions TS et MHQ avec JLOC devait être simple pour améliorer l’efficacité. La MINURSO a reconnu que la plupart des militaires n’étaient pas des experts en logistique et que la logistique était un sujet spécialisé jouant un rôle essentiel dans le succès de la mission. Conformément à ces idées, le chapitre huit des procédures opérationnelles standard (SOP) détaille les attributions logistiques de base pour tous les militaires du système (TS et MHQ). Le MHQ a surveillé les problèmes logistiques, les rapports et les niveaux d’approvisionnement des TS sur tous les TS. Ils recevaient également toutes les demandes, les compilaient, les envoyaient à la composante civile et surveillaient les livraisons. Les civils étaient responsables de tous les travaux complexes. Ils recevaient la demande consolidée des militaires et géraient les acquisitions, les contrats, la maintenance, le contrôle budgétaire, etc., et la liaison avec l’ONU pour traiter ces questions. Ils étaient également responsables des améliorations apportées au cours de trente années de mission, comme l’installation de conteneurs pour remplacer les anciennes tentes comme installations (bureaux, cuisine, logement). La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert.

    Soutenir les observateurs
    Le soutien aérien tactique était le principal système logistique utilisé par la MINURSO pour soutenir ses observateurs déployés sur TS. C’était tactique parce que la zone de la mission était une zone de conflit, désormais sous le coup d’un accord de cessez-le-feu. La situation était calme mais imprévisible. Les chercheurs ont de nombreuses définitions du concept de tactique, mais cette compréhension est alignée sur l’intention que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a utilisée dans ses documents. Le transport aérien tactique consiste à déplacer des personnes ou des marchandises par le biais d’un soutien logistique aérien ou d’opérations d’évacuation sanitaire aérienne. Encore plus difficile pour ces opérations était que les équipages devaient voler à vue au-dessus du désert du Sahara sans cartes aéronautiques détaillées. Ils ont également été confrontés à l’absence de contrôle du trafic aérien, atterrissant sur des pistes sablonneuses improvisées ou des héliports sans support au sol spécialisé. L’isolement de TS et le manque d’infrastructures étaient responsables de ces défis. Pour atténuer ces risques, la MINURSO a mis en place l’obligation pour un observateur de vérifier les conditions d’atterrissage avant l’arrivée de l’appui aérien. Cette tâche militaire consistait à dégager l’emballement et à envoyer des informations météorologiques (température, vitesse du vent, direction, etc.) au MHQ. La bonne exécution de cette tâche était essentielle pour la sécurité aérienne puisque l’équipage n’avait aucun moyen de connaître les conditions TS. Dans certains cas, des vols ont été annulés ou leur destination modifiée en raison de conditions météorologiques difficiles. Les vols de ravitaillement s’arrêtaient souvent en raison de conditions météorologiques extrêmes (tempêtes de sable ou températures supérieures à 50 degrés Celsius en permanence). Communication et intégration entre l’équipage civil, TS dans le désert, et la section aviation sur MHQ ont été cruciales pour le succès des vols. Tous les avions de soutien utilisés n’étaient pas militaires. L’ONU a engagé deux compagnies civiles pour fournir un soutien aérien à la mission. La MINURSO a engagé Air Urga pour déployer deux aéronefs à voilure fixe (Antonov-26), accompagnés de deux équipages complets et d’un ensemble de maintenance. Ils étaient établis à Laayoune et faisaient la liaison pour charger les hélicoptères à Smara (Nord) et Award (Sud). Le deuxième contrat était avec Abakan Air qui a affrété deux hélicoptères (Mi-8) avec trois équipages complets et un forfait de maintenance. Ils étaient établis à Smara (nord) et Awsard (sud) et volaient principalement pour atteindre les quatre TS où les AN-26 ne pouvaient pas atterrir.

    L’emploi de l’aviation tactique était crucial pour soutenir les sites d’équipe en raison de leur emplacement dans le désert et des risques d’y arriver par voie terrestre. Tous les TS, sauf un, étaient isolés au milieu du désert. Il n’y avait pas d’infrastructure pour fournir des fournitures complémentaires ou des articles manquants à proximité, donc TS devait travailler de manière autonome. Planifier un convoi par voie terrestre impliquait de parcourir de longues distances, principalement sur des routes non goudronnées, traversant certaines zones sablonneuses, où même des conducteurs expérimentés dans des véhicules 6 × 6 peuvent rester bloqués. En plus des défis de la route, il y avait des menaces climatiques et des risques d’UXO le long du chemin. Le transport des fournitures n’était pas facile car, dans le désert, seules quelques routes étaient goudronnées ou en bon état, aggravées par de longues distances; par conséquent, les vivres ont été principalement livrés aux bases d’opérations par voie aérienne. Les aéronefs à voilure fixe et les hélicoptères étaient la principale ligne d’approvisionnement modal pour TS car l’envoi de convois terrestres hebdomadaires serait trop dangereux. L’exception était le carburant, les marchandises dangereuses et les articles lourds qui ne pouvaient pas être acheminés par voie aérienne en raison de restrictions de taille / poids, ils sont donc allés, si nécessaire, par convois terrestres. Une autre justification principale de l’appui aérien était d’offrir des avions et des hélicoptères de secours pour fournir une aide médicale au personnel de la MINURSO car il n’y avait pas d’installation médicale à proximité de TS. Par conséquent, en cas d’accident évoluant des UNMO dans le désert, TS pourrait demander une évacuation des blessés (CASEVAC) pour transporter les blessés de leur position vers une installation médicale adéquate. Tous les observateurs apprennent et s’entraînent à demander un CASEVAC car c’est le moyen le plus rapide, et généralement le seul moyen, de sauver la vie d’autres observateurs. Effectuer des patrouilles de reconnaissance aérienne, au moins deux par mois pour tous les TS, était une troisième utilisation des moyens aériens. Finalement, TS a effectué des patrouilles de reconnaissance d’itinéraire aérien pour s’assurer que le chemin entre des points TS spécifiques était sûr pour qu’un convoi terrestre puisse traverser. Enfin, l’utilisation d’avions s’est avérée essentielle sur la mission dans le cadre des efforts logistiques. C’était un autre facteur critique pour maintenir efficacement le TS opérationnel dans le désert, tout comme les services contractuels.

    IV. DISCUSSION
    Le manque d’infrastructures dans la zone de responsabilité de la mission et les lacunes de la force militaire déployée ont rendu l’appui aux contrats opérationnels (OCS) crucial pour la survie de la MINURSO. Les forces conjointes américaines ont défini l’OCS comme les procédures de planification et d’acquisition de fournitures, de services et de construction auprès de fournisseurs commerciaux. Pour remplir ces tâches, l’emploi d’OCS couvrant les lacunes logistiques militaires est considéré comme faisant partie de la capacité de combat d’une force armée. Son utilisation est devenue une réalité même pour les grandes puissances telles que les États-Unis (US). Ce type de soutien logistique a joué et continuera de jouer un rôle vital dans la capacité des États-Unis à se déployer, à combattre et à gagner des guerres. Compte tenu de cela, il devient évident que l’évolution de l’utilisation de l’OCS remodèle la façon dont les forces armées conduisent la logistique. Il a amélioré les capacités logistiques expéditionnaires et a gagné en importance au cours des dernières années. Les principaux avantages que l’OCS peut fournir sont un soutien adéquat, un impact économique et social positif sur la population locale, la minimisation de l’empreinte militaire, etc. Reconnaissant ces avantages que l’OCS pourrait apporter, le système logistique de la MINURSO a également utilisé l’OCS pour combler les lacunes existantes. La mission avait des sous-traitants externes travaillant dans la logistique et d’autres services. Deux devaient obtenir un soutien aérien, essentiel à des fins logistiques et opérationnelles. Le manque d’avions était dû au fait que le contingent militaire prévu n’avait pas envisagé le besoin d’avions. La solution retenue a été l’affrètement d’avions (voilures tournantes et fixes) auprès de compagnies civiles pour voler au service de la mission. La sous-traitance d’avions était un OCS réussi utilisé dans la tâche,

    La localisation et la neutralisation des restes explosifs de guerre (ERW) étaient une autre lacune de la mission que le système logistique a surmontée en utilisant l’OCS. La présence de mines terrestres et d’UXO constituait un danger important pour la sécurité dans la zone de mission de l’accord de la MINURSO. Ces risques d’explosion menaçaient la vie des UNMO surveillant le cessez-le-feu, des travailleurs humanitaires et des nomades locaux. Ces artefacts étaient présents des deux côtés de la berme. Un objectif secondaire de la mission de surveillance de l’ONU était de minimiser ce risque. Les parties belligérantes et la MINURSO ont signé les accords militaires numéros 2 et 3 pour régler cette question. Ils ont fait des compromis pour réduire le danger des engins explosifs dans la zone de responsabilité de la mission. Les parties belligérantes et la MINURSO devraient partager des informations sur les mines terrestres et la position et les incidents des UXO pour atteindre cet objectif, détruire toute mine terrestre ou UXO dans les endroits identifiés, et dégager ou marquer son voisinage. Pour mener ces activités en toute sécurité, il a fallu du personnel et de l’équipement spécialisés. Du côté ouest de la berme, l’armée royale marocaine était une force armée traditionnelle présente sur le terrain et était en mesure de le faire. Il y avait une lacune dans cette capacité du côté est de la berme parce que les forces armées du Front Polisario étaient des unités organisées par la guérilla. Par conséquent, ils n’avaient ni le personnel ni le matériel pour mener ces activités. La MINURSO disposait d’un petit contingent militaire axé sur les activités de surveillance du cessez-le-feu, et non sur les tâches de déminage. L’ONU a passé un contrat avec une société civile internationale et a envoyé le Service d’action contre les mines des Nations Unies (UNMAS) pour coordonner leurs efforts afin de combler cette lacune. Les entrepreneurs ont nettoyé des zones contaminées par des champs de mines, des munitions en grappe et d’autres UXO, vérifié les UNMO et les convois traversant les routes et détruit des milliers d’artefacts. Depuis 2008, ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique.

    En réfléchissant aux points fournis par cet essai, il devient clair que le système logistique de la MINURSO a surmonté les défis environnementaux du désert du Sahara pour soutenir son ST dans le désert en 2017. L’analyse des sources montre que la MINURSO a utilisé avec succès un système logistique expéditionnaire unique. Trois facteurs complémentaires l’ont rendu possible. Malgré le manque de logisticiens militaires, l’une de ces composantes a utilisé une intégration unique et efficace entre civils et militaires pour fournir une assistance complète et durable à TS. Un autre facteur était l’utilisation de l’aviation tactique pour envoyer des fournitures à TS en toute sécurité, efficacement et rapidement. Enfin, le contrat d’appui opérationnel a complété les lacunes logistiques de la mission. En termes simples, la logistique expéditionnaire unique de la MINURSO a efficacement soutenu TS. Cela s’est produit en raison de l’intégration entre les logisticiens civils et militaires, du soutien vital de l’aviation tactique et du rôle clé de l’OCS dans les lacunes de couverture. Les leçons abordées dans cette étude peuvent fournir une base précieuse aux plans et au soutien des logisticiens militaires pour les futures opérations militaires ou de maintien de la paix.

    V. IMPLICATIONS ET LIMITES DE LA RECHERCHE
    Dans les sections précédentes, nous avons présenté les résultats et l’analyse du contenu des données brutes, en soulignant les effets néfastes de la violation de la confiance et ses implications dans d’autres domaines de recherche, tels que (i) l’orientation des valeurs sociales (Dias, 2016 ; Balliet, D., & Van Lange, 2013) ; (ii) négociations contractuelles (Dias, M., Lopes, R., Cavalcanti, G., Golfetto, V., 2020 ; Dias, 2012 ; Dias, M. ; Silva, L., 2021 ; Dias, M. ; Pereira , L ; Vieira, 2022 ; Dias, M. et al. 2022 ; Dias, M., Lopes, R., 2020 ; Dias, M. Navarro, R., 2020 ; Dias, M., 2020a ; Dias, M., Lopes, R., Duzert, Y., 2020 ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021a) ; (iii) gestion de projet (Soares, C. ; Magalhães, M. ; Barroca, J. ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021) ; (iv) les activités périphériques, pour n’en citer que quelques-unes.
    Cet article se limite au système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surmonter les défis environnementaux afin de soutenir leurs observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur des sites d’équipe (ST) dans la région du Sahara. D’autres pays et lieux peuvent véhiculer des interprétations erronées et doivent faire l’objet d’études distinctes.

    VI. RECHERCHE FUTURE
    Les études futures sont encouragées à étudier les contributions du Maroc et du Sahara occidental (pays hôtes) au maintien de la TS ou le rôle de la composante civile pour le soutien de la mission ; les deux élargiront la compréhension de la logistique expéditionnaire de la MINURSO. De plus, les études universitaires sur les opérations militaires ont établi l’adjectif expéditionnaire pour qualifier les procédures, les forces, les forces aériennes et la logistique opérant à l’étranger.

    RÉFÉRENCES
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    Source : Research gate , août 2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #MINURSO #ONU

  • Déballer les jeux de pouvoir sur le Sahara Occidental

    Déballer les jeux de pouvoir sur le Sahara Occidental

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, droit à l’autodétermination,

    La région de la Méditerranée occidentale a récemment connu une intensification des affrontements diplomatiques et économiques entre les voisins du Maroc, de l’Algérie et de l’Espagne.

    En 2021, Alger a complètement rompu ses relations déjà fracturées avec Rabat, puis stoppé les exportations de gaz via le gazoduc Maghreb-Europe qui traverse le Maroc.

    Plus récemment, l’Algérie a lancé un certain nombre de protestations diplomatiques contre l’Espagne et a gelé certaines de ses relations commerciales. Il a également laissé entendre qu’il ne considérait plus Madrid comme un partenaire politique et économique fiable .

    Au centre de ces tensions se trouve le territoire contesté du Sahara occidental , un pays de 266 000 km² légèrement plus grand que l’ensemble du Royaume-Uni. Il est situé en face des îles Canaries espagnoles le long de la côte atlantique de l’Afrique, principalement entre la Mauritanie et le Maroc.

    Pendant longtemps, le conflit du Sahara occidental a été considéré comme un conflit gelé. Mais il a repris vie fin 2020 lorsque le mouvement nationaliste sahraoui soutenu par l’Algérie, le Frente Polisario (Front Polisario), a repris sa lutte armée. Le front, qui réclame un État indépendant, adhère à un cessez-le-feu des Nations Unies depuis 1991.

    Le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental avec la bénédiction tacite des Européens et des Américains depuis 1975. Il contrôle environ les trois quarts du territoire, y compris ses principales villes et ses ressources économiques. Les plus importants d’ entre eux sont la pêche et le phosphate naturel .

    Le Maroc a également encouragé la migration massive de ses propres citoyens, qui sont désormais probablement égaux au nombre de Sahraouis natifs sur le territoire.

    Rabat revendique un titre historique sur le Sahara occidental depuis les années 1950. Mais le droit du territoire à l’indépendance a été inscrit dans la loi de décolonisation de l’ONU .

    Un avis historique de 1975 de la Cour internationale de justice a conclu que les juges n’étaient pas convaincus que le territoire appartenait à qui que ce soit d’autre qu’au peuple sahraoui d’origine.

    L’ Espagne a d’abord pris le contrôle de la terre en 1885 .

    Les avis ultérieurs de l’ONU et les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne ont confirmé le droit du Sahara occidental à l’indépendance. Le Sahara occidental reste sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes. Mais c’est le seul à ne pas avoir de pouvoir administrant clairement désigné.

    Le Sahara occidental est important en raison des principes juridiques en jeu. Il s’agit notamment de l’expansion du territoire marocain par la force. Un autre est le droit des territoires non autonomes comme le Sahara occidental de choisir leur statut souverain.

    Les experts avertissent depuis longtemps que la réticence des puissances de l’Atlantique Nord à faire pression sur le Maroc pour résoudre le conflit conduira inévitablement à une série de crises encore plus compliquées et enchevêtrées.

    Ceci est maintenant arrivé. L’incapacité à résoudre le problème a un effet négatif sur la sécurité et les relations commerciales à travers la Méditerranée occidentale.

    L’histoire
    En octobre 1975, sachant que l’Espagne avait l’intention d’accorder son indépendance au Sahara occidental, le Maroc a annoncé son intention de prendre le territoire par la force. À cette fin, il a lancé une invasion militaire secrète .

    Dans le chaos de la transition qui a suivi de la domination espagnole à la domination conjointe maroco-mauritanienne, près de 40% de la population sahraouie a fui vers l’Algérie voisine. Aujourd’hui, plus de 170 000 continuent de vivre dans ces camps de réfugiés.

    La guerre froide a fortement influencé la guerre de 1975-1991 entre le Maroc et le Polisario. Rabat a reçu un soutien substantiel des États-Unis, de la France et de l’Arabie saoudite. Pour sa part, le mouvement nationaliste du Sahara occidental a reçu un large soutien de l’Algérie et d’autres membres influents du Mouvement des non-alignés.

    Cette aide a permis au Polisario d’éjecter rapidement la Mauritanie du territoire. Néanmoins, les forces marocaines se sont installées avec succès derrière une barrière de 2 700 km fortement minée qui divise le territoire en deux à ce jour.

    Au moment où l’ONU a pu organiser un cessez-le-feu au début des années 1990, le Sahara occidental avait été reconnu comme son propre État par des dizaines de pays et l’Union africaine.

    Espoirs déçus
    La Mission de l’ONU pour le référendum au Sahara occidental (Minurso, son acronyme français) a également été créée en 1991. Elle visait à sonder la population sahraouie indigène sur la simple question de savoir s’il fallait rejoindre le Maroc ou former un État indépendant.

    Malgré l’élégance de cette solution, le Maroc et le Polisario ont maintenu des compréhensions très différentes de la manière dont l’ONU devrait procéder pour identifier l’électorat sahraoui pour le vote.

    Ces critères ont finalement été solidifiés dans une série d’ accords négociés par l’ ancien secrétaire d’ État américain James Baker dans les accords de Houston de 1997 .

    Juste au moment où la Minurso finalisait la liste électorale provisoire, deux développements critiques ont fait dérailler l’effort de référendum de l’ONU. Le monarque au long règne du Maroc, Hassan II , est décédé à l’été 1999, cédant son royaume à un jeune et inexpérimenté Mohammed VI.

    Puis, au Timor oriental, un référendum similaire de l’ONU a vu les forces de sécurité indonésiennes se déchaîner violemment lorsque les Timorais ont voté pour l’indépendance.

    Les alliés du Maroc au Conseil de sécurité, principalement la France et les États-Unis, ont réalisé que le référendum au Sahara occidental se dirigeait vers un résultat similaire. La crainte était que les gens votent pour l’indépendance mais que la puissance occupante refuse de la reconnaître.

    Depuis 2000, le Conseil de sécurité a pressé le Maroc et le Polisario de développer un accord politique plus global entre eux. Le Conseil de sécurité voulait un accord qui satisferait le droit légal du Sahara occidental à l’autodétermination. Cela s’est avéré être la course d’un imbécile.

    Sous Mohammed VI, la politique du Maroc s’est déplacée pour s’opposer avec véhémence à tout processus ou proposition qui pourrait conduire à un Sahara occidental indépendant. Le Maroc a plutôt avancé une proposition visant à offrir au Sahara occidental une autonomie limitée sous contrôle marocain ultime.

    De nouvelles tensions se sont ajoutées au mélange en 2022 lorsque le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a approuvé la proposition du Maroc. L’approbation reflétait un changement important dans la politique de Madrid envers le Sahara occidental, son ancienne colonie, qui avait été officiellement neutre sur la question du statut final.

    Cette déclaration a précipité la rupture récente des relations algéro-espagnoles.

    Une position encore plus extrême avait été prise par Donald Trump. Au cours de ses derniers jours de mandat fin 2020, l’ancien président américain a prolongé la reconnaissance officielle américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Aucune autre puissance de l’Atlantique Nord ne l’a fait.

    Et ensuite ?
    Le Polisario, citant le droit international, continue d’exiger un vote sur le statut final avec une option d’indépendance.

    Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU se concentre continuellement sur des crises plus urgentes, la question du Sahara occidental s’est estompée, maintenant à peine le processus de paix comateux sous assistance respiratoire.

    Le cinquième d’une série d’envoyés de l’ONU a tenté de se rendre au Sahara Occidental occupé par le Maroc pour la première fois en juillet 2022, mais s’est vu refuser l’accès par Rabat.

    Ainsi, les développements récents entre le Maroc, l’Espagne et l’Algérie doivent être compris comme une posture plus agressive de la part d’Alger pour défendre ses intérêts stratégiques vis-à-vis du Sahara Occidental.

    Ce qui rend le revirement politique de l’Algérie d’autant plus extraordinaire, c’est le refus traditionnel d’Alger de mélanger politique (Sahara occidental) et économique (pétrole).

    La crise énergétique mondiale issue de la guerre en Ukraine semble renforcer sa position, l’Algérie étant le premier exportateur de gaz d’Afrique.

    Reste à savoir si Madrid, Paris, Bruxelles et Washington ont encore compris le message.

    Jacob Mundy,

    Chercheur invité au Conseil européen des relations étrangères. Il a précédemment reçu des financements de l’American Institute for Maghreb Studies (AIMS), du Project on Middle East Political Science, du Social Science Research Council, de la Century Foundation, de Security in Context et du programme Fulbright. Il est membre du conseil d’administration d’AIMS et du comité éditorial de Middle East Report.

    The Conversation, 01/08/2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #Front_Polisario #ONU



  • Fiche sur la stratégie intégrée du Sahel

    Fiche sur la stratégie intégrée du Sahel

    Mali, Sahel, ONU, Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel, Maroc,

    I- Origine de la stratégie du Sahel :

    La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel est adoptée conformément aux dispositions de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU N° 2056 du 05 juillet 2012, par laquelle le Conseil de Sécurité a exhorté le Secrétaire Général de l’Onu à développer une stratégie intégrée pour la région du Sahel comprenant les volets sécuritaires, la gouvernance, les questions de développement, les droits de l’Homme et les questions humanitaires.

    La préparation de cette stratégie fut confiée à Monsieur Romano Prodi nommé, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahel, qui l’a présentée devant le Conseil de Sécurité le 26 juin 2013. La réunion de haut niveau sur le Sahel tenue le 26 septembre 2013 à New York, en marge de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, marque le début de la phase de mise en œuvre de cette stratégie.

    II- Objectifs de la stratégie du Sahel

    La stratégie du Sahel qui concerne la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, repose sur les trois objectifs suivants :

    1- Développement d’une gouvernance effective et inclusive à travers la région par le biais des actions ci après :
    Renforcement des institutions nationales pour promouvoir les pratiques démocratiques,
    Soutien à l’extension des services de l’Etat sur l’ensemble de leurs territoires,
    Renforcement de la gouvernance locale,
    Soutien au renforcement des mécanismes régionaux de la gouvernance,
    Renforcement des mécanismes nationaux et régionaux des droits de l’Homme afin de lutter contre l’impunité et la mise en place d’une justice nationale indépendante,
    Mise en place de mécanismes d’alertes précoces nationaux et régionaux,
    Promotion d’une gouvernance du secteur de sécurité à travers la mise en place d’institutions de justice et de sécurité responsable.

    2- Des mécanismes nationaux et régionaux capables de faire face aux menaces transnationales à travers :

    Renforcer les capacités onusiennes d’analyses et de monitoring des questions de sécurité régionale,
    Soutenir les Etats de la région à établir des mécanismes de coordination nationaux et régionaux dans la lutte contre le terrorisme et du crime organisé,
    Renforcer les capacités nationales pour une meilleure gestion de leurs frontières,
    Promouvoir la coopération régionale et inter-régionale entre les Etats du Sahel et du Maghreb à travers le développement d’une approche harmonisée visant à combattre les flux illicites et le mouvement des groupes armés, criminels et terroristes,
    Organiser sur la base de la réunion organisée à Rabat, sur la coopération entre les Etats du Sahel et du Maghreb dans le renforcement de la sécurisation des frontières, des rencontres annuelles (officiers de police de frontière, de renseignement et de douanes) en vue de renforcer l’échange d’information et une coopération dans la sécurisation des frontières,
    Soutenir les efforts visant à promouvoir les échanges de renseignements entre les aéroports d’Amérique latine, d’Afrique de l’Ouest, du Sahel, du Maghreb et de l’Europe afin de combattre les trafics illicites.

    3- L’intégration des plans humanitaires et de développements dans un processus de résilience à long terme des Etats, par :

    – Le soutien aux gouvernements de la région dans le renforcement de la résilience des Etats,
    – L’harmonisation de l’action humanitaire et de développement en faveur des pays du Sahel.

    III- Contribution du Maroc à l’élaboration de la stratégie du Sahel

    De part son mandat au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU pour la période 2012-2013, qui a coïncidé avec le déclenchement de la crise au Mali, le Maroc a activement contribué à l’élaboration et l’adoption de la stratégie du Sahel. A ce sujet, il convient de rappeler, entre autres, les actions suivantes :
    Soutien et appui à l’adoption des quatre résolutions du Conseil de Sécurité sur le Mali à savoir les résolutions 2056 (5 juillet 2012), 2071 (12 octobre 2012), 2085 (21 décembre 2012) , 2100 (25 avril 2013),
    Participation lors de la 68ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU (septembre octobre 2013) à la réunion de Haut niveau sur le Sahel,
    Lors de la présidence marocaine du Conseil de Sécurité en décembre 2012, le Maroc a organisé un débat de haut niveau du Conseil de Sécurité sur le Sahel avec la participation des Ministres des Affaires Etrangères de plusieurs pays,
    Organisation à Rabat en mars 2013, en collaboration avec le système des Nations Unies de la Conférence sur « la coopération en matière de contrôle des frontières dans le Sahel et le Maghreb ».

    31/10/2013

    Abdelkader TALEB
    Chef de la Division de l’Afrique Centrale et Australe

    Direction des Affaires Africaines

    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Rabat- Maroc

    Tel:+212 537 67 60 64

    taleb@maec.gov.ma
    abdelkadertaleb@gmail.com

    #Sahel #Mali #ONU #Maroc


  • L’Iran au carrefour de l’histoire

    L’Iran au carrefour de l’histoire

    Iran, ONU, OTAN, Etats-Unis, pétrole, Union Européenne,

    À première vue, le rapprochement entre les États-Unis et l’Iran connaît un départ cahoteux. L’utilisation du terme « rapprochement » est délibérée – et sera contestée – car, à court terme du moins, ce que l’on peut attendre si un accord est effectivement conclu à Vienne, ce qui reste une question ouverte, ne peut être qu’un état de relations cordiales entre les deux pays, qui ne sont plus hostiles mais pas encore amicales non plus.

    PAR M. K. BHADRAKUMAR

    Dans une interview perspicace accordée à la chaîne PBS il y a deux jours, le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Robert Malley, le négociateur en chef des pourparlers de Vienne, a évité toute forme de menace à l’encontre de l’Iran, tout en affirmant que l’administration Biden a mené une négociation serrée à Vienne.

    Le fait que Malley se soit montré optimiste avant même qu’un accord ait été conclu est surprenant. Peut-être Malley avait-il besoin de tenir bon, car l’image a une incidence sur l’humeur nationale aux États-Unis et en Israël.

    Malley a habilement fait savoir que l’administration Biden n’a fait aucun compromis et que l’accord, s’il y en a un, sera strictement conforme à la position de base des États-Unis, à savoir que « nous sommes prêts à nous remettre en conformité avec l’accord nucléaire si l’Iran fait de même ». Rien de plus, rien de moins.

    Toutefois, M. Malley a souligné que le dossier de l’AIEA sur l’Iran ne sera pas clos tant que Téhéran n’aura pas fourni des « réponses crédibles » à l’AIEA sur la question controversée de la présence injustifiée de particules d’uranium, à la pleine satisfaction de cette dernière. Il a insisté sur le fait qu’une « exploration préhistorique ou historique » par l’Iran ne suffira pas, car la question aujourd’hui est de savoir « où se trouve cet uranium aujourd’hui, et de s’assurer qu’il est comptabilisé et qu’il est soumis à ce qu’on appelle des garanties. »

    Cela semble être une question difficile. De même, on a demandé directement à Malley si les États-Unis allaient « permettre aux non-Américains (lire Européens) de faire des affaires avec le Corps des gardiens de la révolution islamique et de contourner les sanctions essentiellement américaines ». La réponse de Malley a été un coup de maître dans l’esquive. Il a dit :

    « Nous ne négocierions pas, n’avons pas négocié et ne négocierons pas un abaissement de nos normes sur ce que les entreprises européennes ou autres doivent faire si elles veulent faire des affaires avec l’Iran. Elles doivent respecter nos sanctions.

    « Les sanctions sont très bien définies. Le département du Trésor publie des normes très claires sur ce que les entreprises doivent faire, sur le type de diligence raisonnable qu’elles doivent exercer. Et tout rapport affirmant le contraire et prétendant que nous allons abaisser ces normes, que nous allons les négocier, est tout simplement faux. »

    À première vue, cela signifie que l’Iran peut s’attendre à un « allègement des sanctions » en termes d’accès à ses fonds bloqués dans des pays étrangers et, surtout, « qu’il serait en mesure de vendre du pétrole, ce qu’il ne peut pas faire actuellement, et d’obtenir le produit de la vente de pétrole. » Mais les sanctions contre l’IRGC peuvent être maintenues.

    En clair, l’Union européenne peut désormais acheter le pétrole iranien pour remplacer le pétrole russe. En effet, le pétrole supplémentaire qui entre sur le marché fera également baisser les prix (et réduira les revenus de la Russie.) Ces deux éléments servent les intérêts des États-Unis.

    Les États-Unis s’attendent à ce que les intérêts de l’Iran et de la Russie, en tant que pays exportateurs de pétrole, se heurtent inévitablement lorsqu’ils se disputeront les marchés. La Russie a déjà remplacé le pétrole de l’Iran sur le marché asiatique par des ventes à prix réduit. Les États-Unis espèrent que l’Iran leur rendra la pareille sur le principal marché de la Russie, à savoir l’Europe. Cela n’a rien à voir avec l’Iran. C’est la Russie, idiot !

    Et, bien sûr, les États-Unis estiment que le besoin désespéré d’argent de l’Iran finira par modérer son comportement global en tant qu’aberration. En prévision d’un comportement approprié du régime de Téhéran, le département d’État américain a menacé la semaine dernière de sanctions sévères si l’Iran vendait des drones à la Russie !

    Tant que les sanctions américaines resteront en place, il est peu probable que les entreprises européennes soient suffisamment confiantes pour faire des affaires avec l’Iran à plein régime. C’est du moins ce qui s’est passé, même après la signature de l’accord de 2015. Aujourd’hui, la solidarité transatlantique est beaucoup plus forte qu’il y a sept ans et il est hors de question que les Européens se débarrassent des garde-fous que les États-Unis mettent en place.

    Il est concevable qu’en cas d’accord, la voie s’ouvre pour que des pays non européens reviennent également dans l’économie iranienne. L’avantage va à la Chine, dont l’empressement à conclure rapidement un accord sur le JCPOA lors des négociations de Vienne est évident. La Chine a déjà mis en place une ambitieuse feuille de route de 400 milliards de dollars pour la collaboration économique avec l’Iran, y compris un mécanisme de paiement en monnaie locale.

    La grande question qui se pose est celle de la trajectoire future des relations Iran-Russie. Plus précisément, les liens avec l’Iran aideront-ils la Russie dans la sphère économique dans les conditions géopolitiques actuelles ? Il n’y a pas de réponse facile. Ne vous y trompez pas, les partenaires occidentaux vont travailler dur sur la classe moyenne iranienne.

    Une telle tactique a réussi dans le cas de l’Inde, comme en témoigne l’atrophie de ses relations avec la Russie au cours des trois dernières décennies. Curieusement, l’Iran et l’Inde présentent de fortes similitudes. Dans la sphère économique, en Inde comme en Iran, l’instinct bazari prévaut et le capitalisme de connivence est endémique. Au fil du temps, la trajectoire de l’Iran pourrait donc suivre celle de l’Inde.

    Beaucoup dépend de la résilience de la stratégie régionale américaine. Les choses ont commencé à s’améliorer pour les relations américano-indiennes après que Bill Clinton ait adopté une nouvelle attitude à l’égard de l’Inde au milieu des années 90, lorsque les perspectives économiques du pays ont commencé à s’améliorer et que les entreprises américaines ont senti des opportunités de marché.

    Il n’est pas exclu que les États-Unis adoptent une nouvelle attitude à l’égard de l’Iran, mais cela n’est pas facile à réaliser. Du côté iranien également, l’idéologie de la résistance est un héritage de la révolution iranienne et est ancrée dans la psyché chiite. Le nationalisme était une feuille d’ancrage de la révolution de 1979.

    En dernière analyse, Téhéran doit donc accepter le « texte final » proposé par l’UE au nom des États-Unis. Le fait est que les remarques de Malley suggèrent que Téhéran n’a pas reçu ce qu’il avait demandé en termes de retrait des IRGC de la liste des organisations terroristes américaines et que le dossier de l’AIEA reste ouvert. C’est une pilule amère à avaler pour Téhéran.

    L’influent Nour News a noté que « le processus d’expertise est toujours en cours et aucune décision négative ou positive n’a été prise. » En effet, le Guide suprême iranien Ali Khamenei devra donner l’approbation finale.

    PAR M. K. BHADRAKUMAR

    Source : Indian Punchline via Afrique-Asie

    #Iran #UE #Pétrole #Armes_nucléaires

  • Rapport du Barreau de New York sur le Sahara Occidental

    Rapport du Barreau de New York sur le Sahara Occidental

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, référendum, autodétermination,

    RAPPORT

    Introduction

    En 1963, le Sahara espagnol(1), aujourd’hui connu sous le nom de Sahara occidental, a été inclus dans la liste des territoires non autonomes de l’ONU dont le peuple avait droit à l’autodétermination en vertu de la politique des Nations Unies concernant la décolonisation des territoires détenus par les gouvernements occidentaux(2) .

    En 1974, l’Espagne a accepté d’accorder aux Sahraouis un référendum dans le cadre duquel ils pourraient choisir entre l’indépendance et un autre statut. Cependant, avant que ce référendum ne puisse avoir lieu, le Maroc et la Mauritanie ont interposé des revendications de souveraineté sur le territoire, basées sur des liens présumés entre le territoire et leurs dirigeants à l’époque précoloniale, et ont convaincu en 1974 les Nations Unies de demander à l’Espagne de reporter le référendum afin que leurs revendications soient jugées par la Cour internationale de justice (CIJ). Les Nations unies acceptent, mais envoient une mission pour s’assurer de la volonté du peuple. En 1975, cette mission a publié un rapport indiquant que l’écrasante majorité du peuple souhaitait l’indépendance et non l’intégration à un autre État. (3) Peu de temps après, la CIJ a émis un avis consultatif rejetant les revendications du Maroc et de la Mauritanie et confirmant le droit du peuple du territoire à l’autodétermination.(4) Malgré cette décision, le roi du Maroc a menacé d’envoyer des milliers de civils marocains dans le territoire pour le revendiquer, à moins que l’Espagne n’accepte de se retirer.(5)

    Face à cette menace, l’Espagne s’est retirée du territoire et, en 1975, le Maroc et la Mauritanie ont envoyé des troupes pour l’occuper.(6) Environ la moitié des habitants ont alors fui les villes.(7) Cependant, après avoir été bombardés par des avions marocains, ils se sont vu offrir l’asile en Algérie.8 Aujourd’hui encore, ces personnes et leurs descendants vivent dans des camps de réfugiés dans le désert, à un endroit appelé Tindouf. L’occupation a également déclenché une guerre avec le Polisario, un mouvement indépendantiste sahraoui.

    La Mauritanie s’est retirée du territoire en 1979, mais les combats entre le Polisario et le Maroc n’ont pris fin qu’en 1991, lorsque le Maroc a accepté de permettre aux Nations unies d’organiser un référendum par lequel les Sahraouis pourraient choisir si le Sahara occidental serait un État indépendant ou une partie du Maroc, et qu’un cessez-le-feu a été déclaré. Cet accord a été appelé le Plan de règlement.

    Lire aussi : Sahara Occidental : les piliers du conflit

    Les parties ont accepté le Plan en principe en 1988,(9) et le 18 juin 1990, le Secrétaire Général a publié un rapport (10) décrivant les détails supplémentaires. (11) Pendant toute cette période, le Sahara Occidental est resté sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes dont le peuple a droit à l’autodétermination, et reste sur cette liste aujourd’hui.(12)

    Après le cessez-le-feu, la conduite du référendum a été placée sous l’égide du Conseil de Sécurité de l’ONU et une mission de maintien de la paix de l’ONU appelée MINURSO a été créée pour le conduire. En 1999, les Nations unies ont publié une liste de personnes pouvant participer au référendum selon les critères et les procédures convenus par les parties. Cependant, le Maroc s’est ensuite retiré du processus de référendum lorsqu’il a constaté que la liste n’était pas en sa faveur et qu’il ne pouvait pas remettre en cause les déterminations d’éligibilité par le biais de la procédure d’appel.(13)

    Plutôt que de faire pression sur le Maroc pour qu’il aille de l’avant avec le Plan de Règlement, le Conseil de Sécurité a adopté en 2000 une résolution appelant à une « solution politique » mutuellement acceptable.(14) En 2001, le Maroc a suggéré qu’il pourrait accorder aux habitants du Sahara Occidental un certain type d’autonomie au sein de l’Etat du Maroc. James Baker III, qui était le représentant personnel du Secrétaire Général des Nations Unies à l’époque, a incorporé cette idée dans plusieurs propositions, la dernière étant le « Plan de Paix » selon lequel le Sahara Occidental bénéficierait d’une période d’autonomie après laquelle un référendum serait organisé par lequel les électeurs éligibles pourraient choisir d’être incorporés au Maroc ou d’établir un état indépendant. En mai 2003, le Secrétaire Général a publiquement annoncé son soutien au « Plan de Paix » de Baker(15), et le 31 juillet 2003, le Conseil de Sécurité a voté à l’unanimité pour « soutenir fermement » ce qu’il a décrit comme « une solution politique optimale sur la base d’un accord entre les deux parties « (16).

    Cependant, le Maroc a rejeté ce plan.(17) En avril 2004, le Secrétaire général a confirmé que « le Maroc n’accepte pas le Plan de règlement qu’il avait accepté pendant de nombreuses années… et il n’accepte pas non plus maintenant les éléments essentiels du Plan de paix (de Baker). Il n’accepte rien d’autre que des négociations sur l’autonomie du Sahara occidental « dans le cadre de la souveraineté marocaine ».(18)

    Depuis lors, le Conseil de Sécurité a exhorté les parties à négocier une solution politique qui, néanmoins, permettrait au peuple du territoire d’exercer son droit à l’autodétermination.(19) Cependant, le Maroc a insisté sur le fait que sa proposition d’autonomie est la seule option pour le Sahara Occidental,(20) et a décrit le territoire dans les documents officiels et la législation comme sa « Province du Sud ». (21)

    Lire aussi : Les dessous de la stratégie de « pression » du Maroc pour que Madrid reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara Occidental

    Le Maroc a également encouragé un grand nombre de Marocains à s’installer dans le territoire, de sorte qu’ils sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux que les Sahraouis autochtones. Cet effort s’est intensifié après le cessez-le-feu de 1991, et on estime aujourd’hui que sur les quelque 500 000 résidents du Sahara occidental, seuls 25% sont des Sahraouis de souche.(22)

    Les tensions se sont accrues parmi les Sahraouis, en particulier les jeunes sahraouis, qui sont de plus en plus en colère contre le déni de leurs droits par le Maroc et l’incapacité de la communauté internationale à soutenir leurs droits.

    Le 13 novembre 2020, le Maroc a expulsé des civils sahraouis qui avaient bloqué une route marocaine qui relie le Sahara occidental à la Mauritanie à travers une zone tampon. Le Polisario a considéré la route et l’expulsion comme une violation du cessez-le-feu de 1991 et a déclaré la fin de l’accord. (23)

    Si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour remédier à la situation, il est possible qu’elle dégénère en une guerre à grande échelle. Un nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies a récemment été nommé et a repris les pourparlers entre les parties, mais rien n’indique que ces pourparlers aient progressé.

    1 Le Sahara occidental, connu sous le nom de Sahara espagnol lorsqu’il était une colonie espagnole, est un territoire pas plus grand que l’État du Colorado, situé entre le Maroc au nord, la Mauritanie au sud et l’Algérie à l’est. Il est essentiellement désertique et constitue la terre ancestrale d’un peuple nomade appelé les Sahraouis.

    2 Résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale, 14 décembre 1960.

    3 Le rapport de cette mission est intitulé « Rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », UN Doc. ONU A/100023/Add.5, Annexe, à la page 26 (1975). (« Le rapport de la mission de l’ONU »)

    4 Avis consultatif sur le Sahara occidental (1975), CIJ Rep. 12 (« Affaire du Sahara occidental »). Selon les termes de la Cour :  » La conclusion de la Cour est que les éléments et renseignements qui lui ont été présentés n’établissent aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc (…). Ainsi, la Cour n’a pas constaté de liens de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara occidental, et, en particulier, du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire… « . (p. 162) La réponse de la Cour à la demande de la Mauritanie était essentiellement la même (p. 49).

    5 Deux jours après l’avis de la Cour, le Roi a annoncé qu’il y aurait une marche massive de 350.000 civils du Maroc vers le Sahara Occidental, appelée plus tard la « Marche Verte », pour obtenir la reconnaissance de la souveraineté du Maroc. Lettre du Représentant Permanent du Maroc auprès de l’ONU adressée au Président du Conseil de Sécurité, 18 octobre 1975. Doc. S/11852 (1975). Il était clair que le but ultime de la marche était de faire pression sur l’Espagne pour qu’elle négocie avec le Maroc et la Mauritanie avant que l’Assemblée générale puisse organiser le référendum. Voir, R. Vance, Jr, Recognition as an Affirmative Step in the Decolonization Process : The Case of Western Sahara, 7 Yale J. World Pub. Ord. 45, 50 (19 80) « Vance »).

    6 Le 14 novembre, les gouvernements du Maroc, de la Mauritanie et de l’Espagne ont publié un communiqué commun notifiant le monde de certains accords, plus tard surnommés les « Accords de Madrid », conclus à la suite de négociations sur la question du Sahara occidental. Déclaration de principes sur le Sahara Occidental par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, annexe II du document U.N. Doc. S/11880, 19 novembre 1987, dans Documents officiels du Conseil de sécurité, 30e année, Supplément pour octobre, novembre et décembre 1975, à 41.

    7 Un rapport de février 1976 de la Fédération internationale des droits de l’homme note que les soldats  » ont massacré des centaines, voire des milliers de Sahraouis, y compris des enfants et des personnes âgées qui refusaient de reconnaître publiquement le roi du Maroc  » et qu’à cette date, 80 % des habitants de Laayoune avaient quitté les lieux.

    8 T. Hodges, WESTERN SAHARA : THE ROOTS OF A DESERT WAR (Lawrence Hill & Co. 1983) (« Hodges »), p. 232. Lorsqu’ils ont ensuite été mitraillés par des avions marocains, tuant ou blessant un grand nombre d’entre eux, Boumedienne, le président de l’Algérie, leur a permis d’établir des camps à Tindouf, Hodges, p. 233. 8 Hodges, p. 233.

    9 Le 11 août 1988, le secrétaire général de l’ONU et un représentant du président de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui l’Union africaine (UA), ont présenté aux deux parties l’ébauche d’un plan, qui a été accepté par les deux parties le 30 août 1988.

    10 S/21360/1990 (18 juin 1990).

    11 Id, p. 5. Ce rapport confirmait leur accord sur le fait que l’avenir du territoire serait déterminé par un référendum organisé sous les auspices des Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui l’Union africaine), au cours duquel la population autochtone, définie comme « tous les Sahraouis figurant sur le recensement espagnol de 1974 âgés de dix-huit ans ou plus », serait autorisée à voter entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Les termes du plan ont été précisés dans le rapport suivant du Secrétaire Général, S/22464/1991 (19 avril 1991), confirmant à nouveau ces détails. Toutefois, après des pressions exercées par le Maroc, le Secrétaire général a proposé d’élargir les critères d’éligibilité des électeurs pour inclure certains Sahraouis qui ne figuraient pas dans le recensement espagnol de 1974, critères qui ont finalement été acceptés par les parties.

    12 Pour une reconnaissance récente que le Sahara Occidental reste un Territoire Non Autonome, voir Comité Spécial sur la Décolonisation 4ème réunion (AM), GA/COL/3159, 6 juin 2007, paras. 6 et 8.

    13 S. Zunes & J. Mundy, WESTERN SAHARA : WAR, NATIONALISM, AND CONFLICT IRRESOLUTION, (Syracuse U. Press, 2010) (« Zunes & Mundy ») pps. 211 et seq ; aussi UN Doc. S/1999/1219, par. 9.


    14 S/Res/2000/1309 (25 juillet 2000) ; S/RES/2000/1324 (30 octobre 2000). Néanmoins, le Conseil de sécurité a souligné que toute solution politique devait s’inscrire « dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies » et a indiqué qu’il était disposé à examiner « toute approche prévoyant l’autodétermination. » S/RES./1429 (30 juillet 2002).

    15 S/2003/565 (23 mai 2003).

    16 Communiqué de presse SC/7833, 31 juillet 2003.

    17 Comme l’a commenté le Secrétaire général à l’époque : « Il est difficile d’envisager une solution politique qui… prévoit l’autodétermination mais qui exclut néanmoins la possibilité de l’indépendance comme l’une des questions du scrutin. Ceci est particulièrement difficile à envisager étant donné… l’engagement déclaré du Maroc envers le plan de règlement… depuis tant d’années. . depuis tant d’années » ; S/2002/565, p. 10.

    18 Rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental, UN Doc. S/2004/325. A la mi-2007, le Maroc a soumis une proposition formelle d’autonomie à l’ONU.

    19 Le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1754, appelant les parties : « [à] entamer des négociations sans conditions préalables, de bonne foi, en tenant compte des développements des derniers mois, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du Sahara Occidental ». S/RES/1754, 30 avril 2007

    20 Dans un discours commémorant la fête du Trône, le Roi a proclamé : Le Maroc est… clair quant à ses convictions fondamentales : la voie pour parvenir au règlement souhaité ne peut être que celle de la pleine souveraineté marocaine et dans le cadre de l’initiative d’autonomie. » Voir, le discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône, le 29 juillet 2019.

    21 Dans tous les documents officiels et la législation, le Sahara occidental est répertorié comme la  » province Sud du Maroc.  » Voir, par exemple, l’article 21 de la  » loi sur les hydrocarbures  » marocaine. Dans un discours à la nation le 6 novembre 2014, le 39e anniversaire de la Marche verte, cité par moroccoworldnews.com, le roi du Maroc a clairement exprimé sa position : « Nous disons ‘Non’ à la tentative de changer la nature de ce conflit régional et de le présenter comme une question de décolonisation. Le Maroc est dans son Sahara [sic] et n’a jamais été une puissance occupante ou une puissance administrative. En fait, il exerce sa souveraineté sur son territoire. »

    22 Rapport du département d’État américain,  » Pratiques en matière de droits de l’homme au Sahara occidental « , 2015, p. 2.

    23 Rapport de Human Right Watch :  » Sahara occidental : Morocco Cracks Down on Activists « , 18 décembre 2020.

    Source

  • Resolución de los abogados de NY sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, autodeterminación,

    Sección de Derecho Internacional del Colegio de Abogados de Nueva York – Centro de Derechos Humanos
    Informe a la cámara de delegados
    Resolución
    Resuelve
    . La American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que apoye el derecho del pueblo del Sáhara Occidental a la autodeterminación en virtud de los principios de la Resolución de la Asamblea General de las Naciones Unidas A/RES/1514 8XV), la Carta de las Naciones Unidas y el derecho internacional mediante

    1. Rescindir la « Proclamación sobre el reconocimiento de la soberanía del Reino de Marruecos sobre el Sáhara Occidental » emitida por el presidente Donald Trump el 10 de diciembre de 2020, y retirar el reconocimiento del gobierno de los Estados Unidos a la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental.
    2. Instar a Marruecos, a través de todos los canales diplomáticos disponibles, a conceder al pueblo del Sahara Occidental la autodeterminación y a adherirse a los principios del derecho internacional mediante:

    (a) permitiendo al pueblo del Sáhara Occidental elegir libremente si quiere establecer un estado independiente o aceptar la incorporación dentro de Marruecos;

    (b) permitiendo al pueblo del Sahara Occidental expresar libremente su apoyo a la independencia o a un referéndum para determinar el estatus del territorio;

    (c) afirmando el derecho del pueblo del Sáhara Occidental al disfrute de sus recursos naturales y su derecho a disponer de esos recursos en su mejor interés, como se afirma en la Resolución A/RES/61/123 de la Asamblea General de la ONU; y
    (d) utilizar los recursos del territorio del Sáhara Occidental sólo con el permiso del pueblo del Sáhara Occidental y si dicho uso beneficia principalmente a dicho pueblo, como exigen los principios de derecho internacional aplicables.

    SE RESUELVE, además, que la American Bar Association insta a los miembros del Congreso a adoptar políticas y medidas que sean coherentes con los principios del derecho internacional

    (a) garantizando que cualquier ayuda humanitaria o militar a Marruecos incluida en los créditos u otros proyectos de ley aprobados por el Congreso esté condicionada a la eliminación por parte de Marruecos de 34 las restricciones a la libertad de expresión o de movimiento del pueblo del Sáhara Occidental, su disposición a permitir el libre acceso de los periodistas al Sáhara Occidental, y su disposición a 36 aceptar una solución que incluya la opción de la independencia del territorio; y

    (b) aprobar una legislación en el Congreso que garantice que todas las importaciones procedentes del Sáhara Occidental, así como los negocios entre entidades de Estados Unidos y el Sáhara Occidental, cumplan con los principios del derecho internacional relativos a la utilización de los recursos de los territorios no autónomos; y

    SE RESUELVE, que la American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que el Embajador de los Estados Unidos ante las Naciones Unidas apoye en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas la ampliación del mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental (MINURSO) para vigilar las violaciones de los derechos humanos tanto en el Sáhara Occidental como en los campamentos del Polisario y a que presente una resolución en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas a tal efecto.

  • La Asociación de Abogados de Nueva York sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, referéndum, autodeterminación,

    INFORME

    Introducción
    En 1963, el Sáhara Español1 , ahora conocido como Sáhara Occidental, fue incluido en la lista de la ONU de Territorios No Autónomos cuyo pueblo tenía derecho a la autodeterminación en virtud de la política de las Naciones Unidas relativa a la descolonización de los territorios en manos de los gobiernos occidentales.2 En 1974, España accedió a permitir a los saharauis un referéndum en el que podrían elegir la independencia u otro estatus.

    Sin embargo, antes de que el referéndum pudiera celebrarse, Marruecos y Mauritania interpusieron reclamaciones de soberanía sobre el territorio basadas en supuestos vínculos entre el territorio y sus gobernantes en la época precolonial y, en 1974, convencieron a las Naciones Unidas para que España pospusiera el referéndum a fin de que sus reclamaciones fueran resueltas por la Corte Internacional de Justicia (CIJ). La ONU aceptó, pero envió una Misión para conocer los deseos del pueblo. En 1975 esta Misión emitió un informe en el que se indicaba que la inmensa mayoría del pueblo deseaba la independencia y no la integración en otro Estado. 3 Poco después, la CIJ emitió una Opinión Consultiva en la que rechazaba las reclamaciones tanto de Marruecos como de Mauritania y confirmaba el derecho del pueblo del territorio a la autodeterminación.4 A pesar de esta sentencia, el rey de Marruecos amenazó con enviar a miles de civiles marroquíes al territorio para reclamarlo a menos que España accediera a retirarse.5

    Ante esta amenaza, España se retiró del territorio y, en 1975, tanto Marruecos como Mauritania enviaron tropas para ocuparlo.6 Aproximadamente la mitad de los habitantes huyeron entonces de las ciudades.7 Sin embargo, tras ser bombardeados por la aviación marroquí, se les ofreció asilo en Argelia.8 A día de hoy, ellos y sus descendientes permanecen en campos de refugiados en el desierto, en un lugar llamado Tinduf. La ocupación también desencadenó una guerra con el Polisario, un movimiento independentista saharaui.

    Mauritania se retiró del territorio en 1979, pero los combates entre el Polisario y Marruecos no terminaron hasta 1991, cuando Marruecos accedió a permitir a las Naciones Unidas la celebración de un referéndum en el que los saharauis pudieran elegir si el Sáhara Occidental sería un Estado independiente o parte de Marruecos, y se declaró un alto el fuego. Este acuerdo se denominó Plan de Arreglo.

    Las partes aceptaron el Plan en principio en 1988,9 y el 18 de junio de 1990, el Secretario General emitió un informe 10 en el que se esbozaban más detalles. 11 Durante todo este periodo, el Sáhara Occidental siguió figurando en la lista de Naciones Unidas de territorios no autónomos cuyo pueblo tiene derecho a la autodeterminación, y sigue figurando en esa lista en la actualidad.12

    Tras el alto el fuego, la realización del referéndum se puso bajo la égida del Consejo de Seguridad de la ONU y se creó una misión de mantenimiento de la paz de la ONU llamada MINURSO para llevarlo a cabo. En 1999, la ONU publicó una lista de personas que podían participar en el referéndum según los criterios y procedimientos acordados por las partes. Sin embargo, Marruecos se retiró posteriormente del proceso de referéndum cuando vio que la lista no le favorecía y que no podía volver a litigar las determinaciones de elegibilidad a través del proceso de apelación.13

    En lugar de presionar a Marruecos para que siguiera adelante con el Plan de Arreglo, el Consejo de Seguridad adoptó en 2000 una resolución en la que pedía una « solución política » mutuamente aceptable.14 En 2001, Marruecos sugirió que podría conceder a los habitantes del Sáhara Occidental algún tipo de autonomía dentro del Estado de Marruecos. James Baker III, que era el Representante Personal del Secretario General de la ONU en ese momento, incorporó esta idea en varias propuestas, la última de las cuales fue el « Plan de Paz », según el cual el Sáhara Occidental disfrutaría de un periodo de autonomía tras el cual se celebraría un referéndum en el que los votantes con derecho a voto podrían elegir entre incorporarse a Marruecos o establecer un Estado independiente. En mayo de 2003, el Secretario General anunció públicamente su apoyo al « Plan de Paz » de Baker15 , y el 31 de julio de 2003, el Consejo de Seguridad votó por unanimidad para « apoyar firmemente » lo que describió como « una solución política óptima sobre la base de un acuerdo entre las dos partes « 16 .

    Sin embargo, Marruecos rechazó ese plan.17 En abril de 2004, el Secretario General confirmó que « Marruecos no acepta el Plan de Arreglo al que había accedido durante muchos años… y ahora tampoco acepta elementos esenciales del Plan de Paz (de Baker). No acepta más que las negociaciones sobre la autonomía del Sáhara Occidental « en el marco de la soberanía marroquí » ».18

    Desde entonces, el Consejo de Seguridad ha instado a las partes a negociar una solución política que, no obstante, permita al pueblo del territorio ejercer su derecho a la autodeterminación.19 Sin embargo, Marruecos ha insistido en que su propuesta de autonomía es la única opción para el Sáhara Occidental,20 y ha descrito el territorio en documentos oficiales y en la legislación como su « Provincia del Sur ». 21

    Marruecos también ha animado a un gran número de marroquíes a establecerse en el territorio, de modo que hoy en día superan ampliamente en número a los saharauis nativos. Este esfuerzo se intensificó tras el alto el fuego de 1991, y hoy en día se estima que de los aproximadamente 500.000 residentes del Sáhara Occidental, sólo el 25% son saharauis nativos.22

    Las tensiones han aumentado entre los saharauis, especialmente entre los jóvenes saharauis, que se han enfadado cada vez más por la negación de sus derechos por parte de Marruecos y la incapacidad de la comunidad internacional para apoyar sus derechos.

    El 13 de noviembre de 2020, Marruecos desalojó a los civiles saharauis que habían bloqueado una carretera marroquí que conecta el Sáhara Occidental con Mauritania a través de una zona de seguridad. El Polisario consideró que la carretera y el desalojo eran una violación del alto el fuego de 1991 y declaró el fin del acuerdo. 23

    A menos que se tomen medidas de inmediato para abordar la situación, existe la posibilidad de que estalle una guerra a gran escala. Recientemente se ha nombrado un nuevo representante especial del Secretario General de la ONU, que ha vuelto a convocar las conversaciones entre las partes, pero no hay indicios de que se produzcan avances en las mismas.

    1 El Sáhara Occidental, conocido como Sáhara Español cuando era una colonia de España, es un territorio no más grande que el estado de Colorado, situado entre Marruecos al norte, Mauritania al sur y Argelia al este. Es mayoritariamente desértico y el hogar ancestral de un pueblo nómada llamado saharaui.

    2 Resolución 1514 (XV) de la Asamblea General, 14 de diciembre de 1960.

    3 El informe de esta Misión se titula « Informe del Comité Especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales », UN Doc. A/100023/Add.5, Anexo, en 26 (1975). (« Informe de la Misión de la ONU »)

    4 Opinión consultiva sobre el Sahara Occidental (1975), ICJ Rep. 12 (« Caso del Sahara Occidental »). En palabras del Tribunal « La conclusión del Tribunal es que el material y la información que se le han presentado no establecen ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el Reino de Marruecos… ». Por lo tanto, el Tribunal no ha encontrado vínculos de tal naturaleza que puedan afectar a la aplicación de la Resolución 1514 (XV) en la descolonización del Sáhara Occidental, y, en particular, del principio de autodeterminación a través de la expresión libre y genuina de la voluntad de los pueblos del Territorio… ». (en 162) La respuesta del Tribunal a la demanda de Mauritania fue esencialmente la misma (en 49).

    5 Dos días después del dictamen del Tribunal, el Rey anunció que habría una marcha masiva de 350.000 civiles de Marruecos hacia el Sáhara Occidental, más tarde llamada la « Marcha Verde », para conseguir el reconocimiento de la soberanía de Marruecos. Carta del Representante Permanente de Marruecos ante la ONU dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad, 18 de octubre de 1975. Doc. S/11852 (1975). Estaba claro que el objetivo final de la marcha era presionar a España para que negociara con Marruecos y Mauritania antes de que la Asamblea General pudiera celebrar el referéndum. Véase, R. Vance, Jr., Recognition as an Affirmative Step in the Decolonization Process: The Case of Western Sahara, 7 Yale J. World Pub. Ord. 45, 50 (19 80) « Vance »).

    6 El 14 de noviembre, los gobiernos de Marruecos, Mauritania y España emitieron un comunicado conjunto en el que notificaban al mundo ciertos acuerdos, posteriormente denominados « Acuerdos de Madrid », alcanzados como resultado de las negociaciones sobre la cuestión del Sáhara Occidental. Declaración de Principios sobre el Sáhara Occidental de España, Marruecos y Mauritania, Anexo II del Doc. S/11880, 19 de noviembre de 1987, en Documentos Oficiales del Consejo de Seguridad, 30º año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1975, en 41.

    7 Un informe de febrero de 1976 de la Federación Internacional de Derechos Humanos señalaba que los soldados « masacraron a cientos y tal vez miles de saharauis, incluidos niños y ancianos que se negaron a reconocer públicamente al rey de Marruecos » y que para esa fecha el 80% de los habitantes de El Aaiún se habían marchado.

    8 T. Hodges, WESTERN SAHARA: THE ROOTS OF A DESERT WAR (Lawrence Hill & Co. 1983)(« Hodges ») en 232. Cuando más tarde fueron ametrallados por la aviación marroquí, matando o hiriendo a muchos de ellos, Boumedienne, el presidente de Argelia, les permitió establecer campamentos en Tinduf, Hodges en 233. 8 Hodges en 233.

    9 El 11 de agosto de 1988, el Secretario General de la ONU y un representante del Presidente de la Organización de la Unidad Africana (OUA), ahora Unión Africana (UA), presentaron a ambas partes un esbozo de plan, que fue aceptado por ambas partes el 30 de agosto de 1988.

    10 S/21360/1990 (18 de junio de 1990).

    11 Id, en 5. Este informe confirmaba su acuerdo de que el futuro del territorio se determinaría mediante un referéndum realizado bajo los auspicios de las Naciones Unidas y la Organización de la Unidad Africana (ahora Unión Africana) en el que se permitiría a la población autóctona, definida como « todos los saharauis incluidos en el censo español de 1974 de dieciocho años de edad o más », votar entre la independencia y la integración con Marruecos. Los términos del Plan se perfilaron aún más en el siguiente informe del Secretario General, S/22464/1991 (19 de abril de 1991), confirmando de nuevo estos detalles. Sin embargo, tras la presión ejercida por Marruecos, el Secretario General propuso ampliar los criterios de elegibilidad de los votantes para incluir a ciertos saharauis que no figuraban en el censo español de 1974, criterios que finalmente fueron aceptados por las partes.

    12 Para un reconocimiento reciente de que el Sáhara Occidental sigue siendo un territorio no autónomo, véase la 4ª reunión del Comité Especial de Descolonización (AM), GA/COL/3159, 6 de junio de 2007, párrs. 6 y 8.

    13 S. Zunes & J. Mundy, WESTERN SAHARA: WAR, NATIONALISM, AND CONFLICT IRRESOLUTION, (Syracuse U. Press, 2010) (« Zunes & Mundy ») pps. 211 et seq; también UN Doc. S/1999/1219, par. 9.

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « 

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « cualquier enfoque que prevea la autodeterminación ». S/RES./1429 (30 de julio de 2002).

    15 S/2003/565 (23 de mayo de 2003).

    16 Comunicado de prensa SC/7833, 31 de julio de 2003.

    17 Como comentó el Secretario General en su momento « Es difícil prever una solución política que… prevea la autodeterminación pero que, sin embargo, excluya la posibilidad de la independencia como una de las diversas cuestiones de la votación. Esto es particularmente difícil de prever dado… el compromiso declarado de Marruecos con el plan de arreglo… durante tantos años ». . durante tantos años »; S/2002/565 en 10.

    18 Informe del Secretario General sobre la situación relativa al Sáhara Occidental, UN Doc. S/2004/325. A mediados de 2007, Marruecos presentó una propuesta formal de autonomía a la ONU.

    19 El Consejo de Seguridad adoptó la Resolución 1754, en la que pedía a las partes que: « [entablaran] negociaciones sin condiciones previas y de buena fe, teniendo en cuenta los acontecimientos de los últimos meses, con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la autodeterminación del Sáhara Occidental ». S/RES/1754, 30 de abril de 2007

    20 En un discurso de conmemoración del Día del Trono, el Rey proclamó: Marruecos tiene claras sus convicciones fundamentales: la vía para lograr el deseado arreglo no puede ser otra que la plena soberanía marroquí y en el marco de la iniciativa de autonomía ». Véase, Discurso del Rey Mohammed VI en el Día del Trono, 29 de julio de 2019.

    21 En todos los documentos oficiales y la legislación, el Sáhara Occidental aparece como la « Provincia del Sur » de Marruecos. Véase, por ejemplo, el artículo 21 de la « Ley de Hidrocarburos » marroquí. En un discurso a la nación el 6 de noviembre de 2014, el 39º aniversario de la Marcha Verde, citado en moroccoworldnews.com, el Rey de Marruecos expuso claramente su posición: « Decimos ‘No’ al intento de cambiar la naturaleza de este conflicto regional y presentarlo como una cuestión de descolonización. Marruecos está en su Sáhara [sic] y nunca fue una potencia ocupante o una potencia administrativa. De hecho, ejerce su soberanía sobre su territorio ».

    22 Informe del Departamento de Estado de los Estados Unidos, « Human Rights Practices in Western Sahara », 2015, en 2.

    23 Informe de Human Right Watch: « Sáhara Occidental: Morocco Cracks Down on Activists », 18 de diciembre de 2020.

    Fuente

    #Sahara_Occidental #FrentePolisario #Marruecos #ONU #MINURSO

  • Mali: Expert de l’ONU pour évaluer la situation des droits de l’homme

    Mali, ONU, droits de l’homme

    GENÈVE (29 juillet 2022) – L’Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine, effectuera une visite officielle dans le pays du 1er au 12 août 2022.

    « Cette visite me permettra de poursuivre l’évaluation globale de la situation des droits de l’homme dans le pays et de soutenir les autorités maliennes de transition dans leurs efforts de promotion et de protection des droits de l’homme, ainsi que d’assurer leur mise en œuvre. Au cours de cette visite, je rencontrerai les autorités publiques pour discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements pris sur mes précédentes recommandations, notamment dans la lutte contre l’impunité », a déclaré Tine.

    Au cours de sa visite à Bamako et dans le reste du pays, Tine rencontrera les autorités maliennes, la société civile et les associations de victimes, les organisations non gouvernementales, les diplomates et les agences des Nations Unies.

    Tine présentera son rapport annuel au Conseil des droits de l’homme en mars 2023.

    M. Alioune Tine (Sénégal) a pris ses fonctions d’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali le 1er mai 2018. Le mandat d’expert indépendant a été renouvelé par le Conseil des droits de l’homme le 1er avril 2022 pour une durée d’un an afin d’assister le Gouvernement. du Mali dans ses actions de promotion et de protection des droits de l’homme et dans la mise en œuvre des recommandations formulées dans les résolutions du Conseil. M. Tine a été membre fondateur et président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) et coordinateur du Forum des ONG africaines à la Conférence mondiale contre le racisme en 2000. Entre 2014 et 2018, M. Tine a été le représentant d’Amnesty International. Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a publié de nombreux articles et études sur la littérature et les droits de l’homme.

    Les experts indépendants font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales, le plus grand organe d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations Unies, est le nom général des mécanismes indépendants d’enquête et de surveillance du Conseil qui traitent soit des situations nationales spécifiques, soit des questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.

    Reliefweb , 29/07/2022

    #Mali #Sahel #ONU #Droits_de_lhomme

  • RDC: Manifestation anti-ONU à Goma

    RDC, Congo, Goma, ONU, MINUSCO,

    Au moins cinq morts lors d’une manifestation anti-ONU dans l’est du Congo, selon le gouvernement

    GOMA, 26 juillet (Reuters) – Au moins cinq personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées lors de manifestations anti-ONU mardi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

    Plus tôt, un témoin de Reuters a vu des casques bleus de l’ONU abattre deux manifestants.

    La violence a eu lieu le deuxième jour des manifestations contre la mission de maintien de la paix MONUSCO pour ne pas avoir protégé les civils dans une région marquée par des décennies de violence des milices.

    Des centaines de manifestants ont attaqué et pillé un entrepôt de la MONUSCO à Goma lundi, exigeant que la mission quitte le pays.

    Un témoin de Reuters a déclaré que des soldats de la paix avaient tiré mardi à balles réelles sur une foule en grande partie pacifique, tuant deux personnes et en blessant au moins deux autres.

    Les officiers de l’armée et de la police déployés sur les lieux n’ont pas tiré, a-t-il ajouté.

    Un porte-parole de la MONUSCO n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter.

    Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a déclaré que de plus amples informations seraient fournies plus tard dans la journée sur le bilan humain et logistique des manifestations.

    Les tensions sont vives dans l’est du Congo, où la résurgence des affrontements entre les troupes locales et le groupe rebelle M23 a déplacé des milliers de personnes. Les attaques de militants liés à l’État islamique se poursuivent également malgré un état d’urgence d’un an et des opérations conjointes menées contre eux par les armées congolaise et ougandaise.

    Reuters, 26/07/2022

    #RDC #Congo #ONU #MONUSCO