Étiquette : ONU

  • Belani: Marruecos sabotea los esfuerzos de Staffan de Mistura

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Staffan de Mistura,

    Amar Belani habló el domingo sobre la gira del enviado personal del Secretario General, Staffan de Mistura, con las siguientes aclaraciones.

    Según él, « no se trata de una gira regional como la del pasado mes de enero, sino de una visita a Marruecos, como parte del conflicto que ocupa ilegalmente un territorio no autónomo, y de una visita a los territorios saharauis ocupados, concretamente a El Aaiún y Dajla para interactuar, principalmente, con los auténticos representantes del pueblo saharaui que vive bajo la ocupación ».

    « Desgraciadamente, acabamos de saber que el obstruccionismo caracterizado de las autoridades marroquíes ha echado por tierra la visita que el Sr. Staffan de Mistura se disponía a realizar a El Aaiún y Dajla », añadió.

    Belani dijo que « esto acaba de ser anunciado por el portavoz del Secretario General de la ONU. Las autoridades marroquíes querían imponerle condiciones inaceptables para impedirle interactuar libremente con la sociedad civil saharaui. Esta clara obstrucción de los esfuerzos del enviado personal será sin duda puesta en conocimiento de los miembros del Consejo de Seguridad a su debido tiempo.

    #Marruecos #SaharaOccidental #FrentePolisario #ONU #StaffanDeMistura

  • Sahara occidental : Nouvelle tournée de l’émissaire de l’ONU

    Sahara occidental : Nouvelle tournée de l’émissaire de l’ONU

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Algérie, ONU, Staffan de Mistura,

    L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a entamé, hier samedi, une nouvelle tournée dans la région à partir du Maroc, l’une des deux parties au conflit, a annoncé vendredi durant son point de presse quotidien le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

    Au cours de sa tournée, la deuxième depuis celle de janvier dernier et depuis sa nomination en octobre 2021, Staffan de Mistura compte rencontrer «tous les acteurs concernés dans la région». «Il a également l’intention de visiter le Sahara Occidental», a indiqué Stéphane Dujarric, soulignant que l’émissaire avait «l’intention de rester guidé par les précédents clairs établis par ses prédécesseurs». «A la suite de la tournée régionale de l’envoyé personnel en janvier, il se réjouit à la perspective d’approfondir les consultations qu’il a entamées à l’époque avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental», a ajouté M. Dujarric.

    Interrogé pour savoir si dans ce cadre, il comptait relancer des tables rondes du type de celle qu’avait organisée, en 2019, l’ex-émissaire allemand Horst Köhler avant de démissionner, le porte-parole de l’ONU a répondu que ce que M. De Mistura cherche, «c’est comment (…) faire avancer le dialogue dans le contexte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité». Rabat est en faveur d’une reprise de ces tables rondes, mais l’Algérie souhaite des négociations bilatérales directes entre le Polisario et le Maroc.

    La mission de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental intervient dans un contexte marqué par la décision de l’Espagne de s’aligner sur la thèse marocaine de l’autonomie du territoire sahraoui sous la souveraineté de Rabat. Un choix décidé par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez et dénoncé par le Polisario comme étant «un soutien à l’occupation marocaine illégale du Sahara occidental» et «un encouragement à la politique expansionniste de l’occupant marocain et une soumission honteuse au chantage du régime expansionniste et agressif marocain».

    Pour le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario, «la partialité de la puissance administrante du Sahara Occidental et son soutien à la politique expansionniste et agressive du Maroc constituent un encouragement à l’accaparement des territoires par la force et une violation de l’intangibilité des frontières internationales reconnues». Le choix du Premier ministre espagnol de soutenir la position marocaine a «fait perdre à l’Espagne sa position et son rôle d’acteur respecté et fiable et entrave les efforts des Nations unies pour la décolonisation du Sahara occidental».

    La tournée régionale de l’émissaire onusien pour le Sahara occidental intervient également dans une conjoncture marquée par un retour à la guerre, après la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, dans la zone tampon de Guerguerat, le 13 novembre 2020. Jeudi 30 juin, des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont annoncé avoir mené de nouvelles attaques des positions des forces marocaines dans les régions de Laaked et Akouira Ould Blal relevant du secteur de Mahbes.

    Anis Remane

    Reporters, 03/07/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #FrontPolisario #ONU #DeMistura

  • Sáhara Occidental: Nueva gira del enviado de la ONU

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Argelia, ONU, Staffan de Mistura,

    El enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, inició ayer sábado una nueva gira por la región desde Marruecos, una de las dos partes del conflicto, según anunció el viernes durante su rueda de prensa diaria el portavoz de la ONU, Stéphane Dujarric.

    Durante su gira, la segunda desde la realizada en enero y desde su nombramiento en octubre de 2021, Staffan de Mistura pretende reunirse con « todos los actores relevantes de la región ». « También tiene la intención de visitar el Sáhara Occidental », dijo Dujarric, subrayando que el enviado « tiene la intención de seguir guiándose por los claros precedentes establecidos por sus predecesores ». « Tras la gira regional del enviado personal en enero, espera profundizar en las consultas que inició entonces con todas las partes implicadas sobre las perspectivas de hacer avanzar constructivamente el proceso político sobre el Sáhara Occidental », añadió Dujarric.

    Preguntado sobre si, en este marco, tiene la intención de relanzar mesas redondas del tipo que había organizado, en 2019, el ex enviado alemán Horst Köhler antes de dimitir, el portavoz de la ONU dijo que lo que busca De Mistura « es cómo (…) hacer avanzar el diálogo en el contexto de las resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad ». Rabat está a favor de la reanudación de estas mesas redondas, pero Argelia quiere negociaciones bilaterales directas entre el Polisario y Marruecos.

    La misión del enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental se produce en un contexto marcado por la decisión de España de alinearse con las tesis marroquíes de la autonomía del territorio saharaui bajo la soberanía de Rabat. Una elección decidida por el gobierno socialista de Pedro Sánchez y denunciada por el Polisario como « un apoyo a la ocupación ilegal marroquí del Sáhara Occidental » y « un estímulo a la política expansionista del ocupante marroquí y una sumisión vergonzosa al chantaje del régimen expansionista y agresivo marroquí ».

    Para el Gobierno saharaui y el Frente Polisario, « la parcialidad de la potencia administradora del Sáhara Occidental y su apoyo a la política expansionista y agresiva de Marruecos constituyen un estímulo a la toma de los territorios por la fuerza y una violación de la intangibilidad de las fronteras internacionales reconocidas ». La elección del presidente del gobierno español de apoyar la posición marroquí « ha hecho perder a España su posición y su papel de actor respetado y fiable y obstaculiza los esfuerzos de las Naciones Unidas para la descolonización del Sáhara Occidental ».

    La gira regional del enviado de la ONU para el Sáhara Occidental también se produce en un momento de reanudación de la guerra, tras la violación del acuerdo de alto el fuego por parte de Marruecos en la zona de amortiguación de Guerguerat el 13 de noviembre de 2020. El jueves 30 de junio, unidades del Ejército Popular de Liberación Saharaui (SPLA) anunciaron que habían llevado a cabo nuevos ataques contra las posiciones de las fuerzas marroquíes en las zonas de Laaked y Akouira Ould Blal, en el sector de Mahbes.

    Anis Remane

    Reporteros, 03/07/2022

    #Marruecos #Sáhara Occidental #Frente Polisario #ONU #DeMistura

  • Sahara occidental : Nouvelle tournée de De Mistura

    Sahara occidental : Nouvelle tournée de De Mistura

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Algérie, Mauritanie, Staffan de Mistura,

    L’affaire du Sahara occidental est de nouveau sous les feux de la rampe. En effet, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a entamé, hier samedi, une nouvelle tournée dans la région.

    La première étape de cette nouvelle tournée a été le Maroc ou il est arrivé à Rabat. C’est l’organisation onusienne qui a annoncé cette nouvelle avanthier vendredi. « L’envoyé personnel se rendra à Rabat demain (samedi) pour rencontrer des responsables marocains. Il a également l’intention de visiter le Sahara occidental au cours de ce voyage », a déclaré Dujarric durant son point de presse quotidien. Le porte-parole n’a pas, toutefois, précisé si ce diplomate va se rendre aussi en Algérie et en Mauritanie lors de ce périple. La tradition de toute tournée effectuée par le représentant de l’Onu dans la région dans le cadre du règlement de l’affaire de décolonisation du Sahara occidental voulait qu’il rende visite aussi tant à Alger qu’à Nouakchott. Certes, la Mauritanie et l’Algérie n’étant pas directement impliquées dans le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario, elles sont considérées comme des pays observateurs. Et à ce titre, ils ont un rôle à jouer. Mais selon le porte-parole de l’organisation onusienne, l’envoyé spécial « compte rencontrer tous les acteurs concernés dans la région dans les jours à venir », ce qui sous-entend clairement que l’Algérie et la Mauritanie sont concernées. « A la suite de la tournée régionale de l’envoyé personnel en janvier, il se réjouit à la perspective d’approfondir les consultations qu’il a entamées à l’époque avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental », a précisé le porteparole. Il s’agit ainsi de la deuxième visite de Stéphane Dujarric de Mistura depuis sa nomination en octobre 2021, après celle effectuée en janvier dernier au Maroc, aux Camps de réfugiés sahraouis, où il a rencontré plusieurs responsables du Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, en Mauritanie et en Algérie, pays voisins et observateurs.

    Qu’attendre de cette nouvelle tournée ? La majorité des observateurs reste sceptique quant aux chances de Mistura de faire avance les choses dans un dossier qui connaît un grand statu quo. Le Maroc n’a eu de cesse de mettre les bâtons dans les roues de tous ceux qui ont précédé de Mistura dans cette quête de trouver une solution à ce vieux conflit. Tergiversations en atermoiements, le Maroc a saboté tous les efforts déployés en faisant clairement capoté toutes les négociations entreprises avec le Front Polisario. Au point où ce dernier face aux manoeuvres marocaines a repris les armes, ce qui a fait voler en éclats l’accord de cessez-le-feu. Irrité aussi, le Polisario a refusé de prendre part au format des tables rondes dans les négociations. Un format qui n’a rien donné. Il en a été de même aussi pour l’Algérie qui, en tant qu’observateur, s’est retirée de ces tables rondes. Alger critique, désormais, ouvertement le rôle du Conseil de sécurité de l‘Onu qui est loin d’être impartial.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 3 jui 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #Algérie #Mauritanie #StaffanDeMistura

  • Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    ONU, Etats-Unis, Russie, Ukraine, Palestine, Sahara Occidental, Irak, Syrie, Mali, Niger, Congo,

    Dépassée sur le dossier palestinien, encore dépassée sur le dossier sahraoui, comme pour celui de la Libye, impliquant des puissances, ou un jeu de coulisses des puissances, l’Organisation des Nations Unis suivra-t-elle bientôt le rôle de son prédécesseur la Société des Nations ? On serait tentés de le croire, d’autant que, comme on peut l’observer depuis le début de la guerre en Ukraine, l’ONU a été carrément mise de côté dans cette guerre de sous-traitance. Dès lors qu’il s’agit de puissances en jeu, l’ONU n’a plus de voix. Ce sont les puissants qui s’expriment, qui bougent, qui ont le droit à la parole. Et aux actes. Pas l’ONU.

    L’ONU a été instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de 51 états en remplacement de la société des nations. Les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, avec comme point fort la protection des droits de l’homme, l’aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international. Sur les 197 états qu’elle reconnaît, 193 y sont membres. L’ONU compte désormais la quasi-totalité des états du monde.

    Toutefois, les espoirs suscités au début par la création de cette organisation, aujourd’hui, on peut dire, sans contredit, que la déception est grande dans le monde. Avec seulement 5 pays (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) qui sont des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU avec un droit de véto, c’est un mode de fonctionnement loin d’être démocratique, une minorité d’état bénéficiant de ce droit de véto au détriment des autres états membres.

    Mais là n’est pas l’essentiel. Son siège, situé au quartier de Manhattan, ainsi que son financement, dont Washington débourse la plus grosse part, font dire à beaucoup d’observateurs que cette Organisation est un appendice à la politique étrangère des Etats Unis. Et ce n’est pas tout à fait inexact. Depuis plusieurs années les Nations unies connaissent des problèmes financiers qui mettent les employés onusiens sous pression. Ces problèmes sont générés par les arriérés de paiement des États membres parmi lesquels le plus grand débiteur est les États-Unis avec plus de 60 % du total, selon les années. Ce qui emmène à dire que les salaires des hauts fonctionnaires onusiens dépendent en partie du financement américain. D’où la difficulté pour un subalterne de mettre en colère son employeur, serions-tentés de dire.

    Il y a moins de trois jours, Biden, qui réunit une coalition de plus de 50 pays membres de l’Otan, décidait de faire don de nouvelles armes à l’Ukraine. Les États-Unis contribueront à hauteur de 800 millions de dollars en aide militaire : 600 réservoirs, 500 systèmes d’artillerie, 600 000 obus et140 000 armes antichars. Une résolution pour une guerre mondiale contre la Russie en dehors de tout cadre juridique et au nez de l’ONU, dont les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, mais qui n’a pas proféré un seul mot.

    L’invasion de l’Irak, Africom, l’Afghanistan ou l’envoi de 4 000 camions d’armes envoyés en Syrie pour faire chuter Bachar, ont été quelques uns de ces opérations militaires américaines, directes ou de sous-traitance, qui ont abouti à une paralysie de l’instance politique internationale face aux Etats Unis.

    Récemment encore, la guerre en Ukraine, puisqu’elle a été décidée par le Kremlin, autre puissance planétaire, paralysera de même l’ONU. Et si la Chine s’avisait demain à reprendre Taiwan par la force, l’ONU serait tout autant paralysée.

    Par contre, s’il s’agit du Mali, du Niger ou du Congo, l’ONU imposera par la force un cessez-le-feu et déploiera des Casques bleus pour le maintien de la paix. Ce qui n’est pas mauvais en soi, mais qui fait poser des points d’interrogations à longueur de lignes…

    Fayçal Oukaci

    L’Express, 3 juillet 2022

    #ONU #EtatsUnis #Russie #Chine #Palestine #SaharaOccidental #Ukraine #Syrie #Irak #Mali #Niger #Congo

  • Sahara Occidental: De Mistura en Marruecos

    Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Staffan de Mistura,

    El enviado de la ONU también visitará también las zonas ocupadas del Sahara Occidental;

    El enviado especial de la ONU para la región del Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, visitará el sábado Marruecos y el territorio en disputa como parte de una gira regional.

    El portavoz de la ONU, Stéphane Dujarric, dijo que de Mistura mantendrá conversaciones con responsables marroquíes sobre el avance del proceso político en la región disputada. « tiene previsto realizar en los próximos días una nueva fase de visitas a todos los interlocutores interesados en la región », precisó.

    « También tiene la intención de visitar el Sáhara Occidental en el curso de este viaje », dijo el portavoz durante una rueda de prensa celebrada ayer.

    « Durante esta fase del compromiso, el Enviado Personal pretende seguir guiándose por los claros precedentes establecidos por sus predecesores », añadió.

    « Tras la gira regional del Enviado Personal en enero, espera profundizar en las consultas que inició en ese momento con todas las partes interesadas sobre las perspectivas para hacer avanzar constructivamente el proceso político sobre el Sáhara Occidental », concluyó el responsable onusino.

    #SaharaOccidental #Marruecos #ONU #DeMistura

  • ONU: De Mistura demain au Maroc

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Algérie, ONU, Staffan de Mistura,

    Selon le porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies, Stephane Dujarric, l’Envoyé personnel pour le Sahara Occidental se rendra demain à Rabat pour rencontrer des responsables marocains dans le cadre d’une « nouvelle phase de visites à tous les interlocuteurs concernés dans la région dans les prochains jours ».

    Dans son point de presse quotidien, Dujarric a ajouté que Staffan de Mistura « a également l’intention de se rendre au Sahara occidental au cours de ce voyage ».

    « Durant cette phase de l’engagement, l’Envoyé personnel entend rester guidé par les précédents pas établis par ses prédécesseurs ».a-t-il précisé.

    « Suite à la tournée régionale de l’Envoyé personnel en janvier, il se réjouit d’approfondir les consultations qu’il a initiées à ce moment-là avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara Occidental », conclue le responsable onusie.

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #Algérie #DeMistura

  • L’envoyé de l’ONU se rendra au Sahara occidental pour la première fois

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, Front Polisario, Algérie,


    L’envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura, se rendra dans les prochains jours au Maghreb et visitera pour la première fois le territoire du Sahara Occidental occupé par le Maroc, a déclaré le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric lors d’une conférence de presse vendredi.

    La tournée de M. De Mistura le conduira d’abord à Rabat, où il rencontrera « des responsables marocains », a précisé le porte-parole, avant de se rendre dans le territoire sahraoui, où aucun détail sur son programme de travail n’était disponible.

    Bien que le porte-parole ne l’ait pas dit, Efe a pu apprendre que la tournée de De Mistura ne le conduira pas, à cette occasion, à Tindouf (Algérie), le siège du mouvement indépendantiste du Front Polisario, qu’il avait visité en janvier dernier, bien que les raisons de cette visite ne soient pas connues.

    Il n’y aura pas non plus d’arrêt à Alger, point obligatoire des visites de tous les émissaires, ce qui laisse penser que le gouvernement algérien et ses alliés du Polisario n’approuvent pas les efforts déployés jusqu’à présent par M. De Mistura.

    Les visites des envoyés personnels sur le territoire sahraoui ont généralement l’ »approbation » de Rabat, qui, à certaines occasions, a même opposé son veto à ces visites ou imposé certaines conditions à l’agenda des envoyés.

    Ainsi, le dernier émissaire à avoir rencontré ouvertement des groupes sahraouis indépendantistes est Christopher Ross en 2012, et le gouvernement de Rabat lui a ensuite interdit de se rendre au Sahara, entrant ainsi en conflit direct avec Ross, qu’il a déclaré « persona non grata ».

    Le porte-parole de l’ONU a déclaré aujourd’hui que M. De Mistura effectue cette tournée « guidé par les principes énoncés par ses prédécesseurs », à savoir Christopher Ross et son successeur Horst Kohler, le tout dans le but de « faire avancer de manière constructive » le processus politique menant à une résolution du conflit.

    Le conflit est dans une impasse totale depuis un an, le Maroc ne proposant qu’un statut d’autonomie vaguement défini pour le territoire et le Polisario exigeant que toute solution soit décidée par un référendum avec option d’indépendance.

    Pour aggraver les choses, Alger et Rabat ont rompu leurs relations diplomatiques en août de l’année dernière, et depuis leurs relations, une rupture qui a ensuite entraîné l’Espagne, lorsque le gouvernement algérien a retiré son ambassadeur en Espagne pour protester contre la nouvelle position de l’Espagne qui soutient le plan d’autonomie du Maroc comme la meilleure issue au conflit. EFE

    Infobae, 01 jui 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #DeMistura #Algérie

  • ONU: Une marocaine, Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    ONU: Une marocaine, Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    ONU, Syrie, Envoyée Spéciale, Najat Rochdi, Maroc,

    Mme Najat Rochdi du Maroc – Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de Najat Rochdi du Maroc au poste d’envoyée spéciale adjointe pour la Syrie.

    Elle succède à Khawla Matar de Bahreïn à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour ses efforts et son dévouement dans la recherche de la paix en Syrie.

    Mme Rochdi apporte plus de 20 ans d’expérience dans les affaires politiques et la coordination internationale dans les zones de conflit et de post-conflit, notamment grâce à sa dernière affectation en tant que Coordonnatrice spéciale adjointe, Coordonnatrice résidente et humanitaire, au Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban ( UNSCOL).

    Auparavant, Mme Rochdi a été conseillère principale auprès de l’Envoyé spécial pour la Syrie et directrice de Peer to Peer au Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), à Genève. Auparavant, elle a été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et Coordonnatrice résidente et humanitaire auprès de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Coordonnatrice résidente et humanitaire au Cameroun et Directrice adjointe du Bureau de représentation des Nations Unies. Programme de développement à Genève.

    Mme Rochdi est titulaire d’un doctorat en systèmes d’information de l’Institut National de la Statistique et des Sciences Economiques Appliquées de Rabat et d’un Master en Mathématiques et Applications Fondamentales de l’Université Paris Sud 11. Elle parle couramment l’arabe, l’anglais et le français.

    Nations Unies, 29 juin 2022

    #ONU #Syrie #EnvoyéSpécial #Maroc #NajatRochdi

  • ONU-Libye: Les EAU bloquent la nomination de Boukadoum

    ONU-Libye: Les EAU bloquent la nomination de Boukadoum

    ONU, Libye, Sabri Boukadoum, Algérie, Émirats arabes unis, EAU, envoyé spécial, UNSMIL,

    Des sources diplomatiques ont rapporté que les Émirats arabes unis, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, ont bloqué une proposition du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de nommer l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum comme envoyé de l’ONU en Libye.

    L’une de ces sources a indiqué que plusieurs pays, dont la France et le Ghana, ont souligné, lors de la session consacrée lundi au Conseil de sécurité pour discuter de la situation en Libye, que ce poste vacant devait être pourvu « dans les meilleurs délais » pour ce poste vacant depuis novembre dernier.

    Depuis l’automne, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a prolongé le mandat de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) que pour de courtes périodes, de quelques mois chacune, dans un déficit causé notamment par l’incapacité du Conseil à s’entendre sur la nom du prochain envoyé dans ce pays.

    Le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye expire le 31 juillet.

    Après plusieurs tentatives infructueuses pour pourvoir le poste vacant, Guterres a proposé la semaine dernière aux 15 membres du Conseil de sécurité que Boukadoum soit nommé envoyé en Libye.

    Mais un diplomate a déclaré à l’AFP – sous couvert d’anonymat – que « seuls les Emirats ont refusé » lors de la séance de lundi la nomination de l’ancien ministre algérien.

    Les Émirats arabes unis, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, représentent actuellement le groupe arabe au sein du conseil.

    Selon plusieurs autres diplomates, les Émirats arabes unis ont précisé lors de la session que « les pays arabes et les parties libyennes ont exprimé leur opposition » à la nomination de Boukadoum comme envoyé en Libye.

    Ces diplomates n’ont pas précisé les pays ou partis qui, selon les Emirats, ont refusé de nommer l’ancien responsable algérien.

    L’un d’eux a seulement indiqué qu’il y a une « inquiétude régionale » autour de la nomination de Boukadoum, surtout que l’Algérie partage une frontière avec la Libye.

    Ce diplomate a souligné que si le Conseil de sécurité avait procédé à la nomination de Boukadoum, le diplomate algérien se serait retrouvé face à une « mission impossible ».

    Selon une source diplomatique libyenne, le prochain émissaire onusien sera le neuvième à occuper ce poste en 11 ans.

    La Russie accuse l’Occident

    Sans aborder directement la proposition de nommer l’ancien ministre algérien des affaires étrangères comme envoyé de l’ONU en Libye, l’ambassadeur adjoint de Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyansky, a critiqué les pays occidentaux qui, selon lui, cherchent à rester maîtres du dossier libyen.

    Le diplomate russe a appelé le secrétaire général des Nations unies à « suivre une approche réfléchie et équilibrée » dans sa recherche d’un nouvel envoyé en Libye, soulignant la nécessité de prendre en compte dans son choix les vues des parties libyennes et régionales. acteurs.

    Polyansky a souligné que « les diktats du camp occidental, qui considère la Libye comme son arrière-cour, doivent être rejetés ».

    À l’issue de la session du Conseil de sécurité, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont fermement rejeté les accusations portées par le représentant russe à l’Ouest.

    Et la Libye, qui a sombré dans le chaos à la suite de la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, se dispute le pouvoir depuis début mars, avec deux gouvernements concurrents, une situation à laquelle le pays avait auparavant assisté entre 2014 et 2021, sans aucune lueur d’espoir. à l’horizon jusqu’ici. Crise politique bientôt.

    TrendsWide, 28 juin 2022

    #Algérie #Libye #EAU #EmiratsArabesUnis #SabriBoukadoum