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  • Sahara Occidental: Droit sur la vérité

    Sahara Occidental: Droit sur la vérité. En refusant à la participation aux tables rondes l’Algérie revient à ses principes sur une question de décolonisation.  

    En affichant ouvertement son refus de se rassembler à la table ronde pour la reprise des négociations sur le Sahara occidental, comme le propose le projet de résolution sur la prorogation de la Minurso, l’Algérie revient à ses principes cartésiens sur cette vieille question de décolonisation.

    Il n’échappe à personne que la diplomatie algérienne est revenue à l’offensive sur toutes les questions qui engagent ses avis et ses positions et le dossier du Sahara occidental ne peut faire exception. Déjà, on imagine mal l’Algérie s’asseoir autour d’une même table avec le Maroc alors que les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues. On ne chercherait donc pas mieux à bloquer encore une solution politique au Sahara occidental en soumettant, voire en liant, le projet de résolution de la prorogation de la Minurso à un retour au format des négociations en ‘table ronde’ entre le Maroc et le Front Polisario, avec la participation en tant que pays observateurs de l’Algérie et la Mauritanie qui devrait également exprimer sa position sur la question.

    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ces trois dernières années et la situation n’est vraiment plus la même que celle qui a vu les quatre parties s’asseoir, à la fin de l’année 2018, autour d’une table à New York pour débattre autour des voies et moyens à mettre en pratique pour trouver une issue politique à ce conflit qui date de près d’un demi-siècle. Les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, doivent reprendre des négociations directes sous l’égide des Nations unies pour ne pas laisser croire que le Maroc négocie avec trois parties.

    Pour le moment, on n’a entendu que l’avis de l’Algérie sur ce format des tables rondes, jugé inefficace et contre-productif, servant plus le Maroc qui fait obstacle à toutes les tentatives de l’ONU pour organiser un référendum d’autodétermination depuis que le Sahara était sous occupation espagnole. Un droit inaliénable auquel n’ont jamais cessé d’appeler clairement, pourtant, toutes les résolutions de l’ONU. Le Maroc qui cherche toujours à dévier le débat de cet objectif, et qui a réussi jusque-là à faire perdurer le statu quo avec l’aide de puissances étrangères, ne peut plus continuer à cacher le soleil avec un tamis. Maintenant, c’est de deux choses l’une, soit la reprise des négociations entre les deux principales parties engagées dans le conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, telles qu’identifiées explicitement par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, soit le retour au langage des armes, qui a en fait déjà commencé depuis l’intervention militaire marocaine à Guerguerate au mois de novembre dernier.

    Droit sur la vérité

  • La crédibilité de l’Onu en question

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    Chaabane BENSACI
    Avec la nomination imposée de Staffan de Mistura, comme nouvel envoyé spécial au Sahara occidental, et celle d’Alexander Ivanko, comme émissaire et chef de la Minurso, on pensait que le processus politique au Sahara occidental allait être, enfin, remis sur rail. Or, voilà que «des tentatives injustes visant à confisquer le droit du peuple sahraoui», comme l’a déclaré le MAE Mohamed Salem Ould Salek, se dévoilent, en violation de la légalité internationale, au point que la crédibilité de l’ONU est gravement mise en péril. 
    Présentée de manière hypocrite, la dernière tentative trahit l’esprit et la lettre de l’accord de 1991 entre les deux parties au conflit que sont le Royaume marocain et le Front Polisario, sous l’égide des Nations-unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), accord adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité. 
    Pour ceux qui feignent de l’avoir oublié, rappelons que la disposition principale dudit «accord de cessez-le-feu», concerne la «création des conditions propices et nécessaires» pour l’organisation du référendum d’autodétermination, auquel a droit le peuple sahraoui. 
    Mettant à profit la nouvelle conjoncture et profitant du soutien de certaines puissances, parfaitement identifiées, à sa politique expansionniste et colonisatrice, le Royaume marocain s’est fourvoyé jusqu’à agresser militairement des manifestants sahraouis à El Guerguerat, en novembre 2020, rompant par-là même le statu quo en vigueur. 
    Depuis cette agression, la reprise de la guerre est intervenue et le Front Polisario affiche, en toute légitimité, sa détermination à mettre fin à l’occupation illégale du pays, «imposer le respect de ses frontières et les droits sacrés de son peuple». 
    Il n’ y a pas d’autre voie, puisque celle de la justice et du droit, en de telles circonstances, se heurte, sans cesse, à l’aventurisme du Makhzen et au soutien manifeste de certains pays, membres et non membres du Conseil de sécurité, qui perpétuent l’occupation illégale du Sahara occidental et font peser un réel danger sur l’ensemble de la région, maghrébine et méditerranéenne. 
    Les mentors de la fuite en avant du Royaume marocain devront assumer toutes les conséquences du dangereux dérapage et de leur soutien insensé à une politique injuste et contraire au droit international, tel que formulé par la Charte des Nations unies et l’Acte fondateur de l’Union africaine.
    L’Expression 24/10/2021
  • ONU : Une réputation à restaurer

    ONU : Une réputation à restaurer. A l’occasion de la Journée des Nations Unies, Guterres a appelé le monde à l’union derrière les idéaux sur la base desquels a été fondée l’Organisation en 1945.

    Ce dimanche 24 octobre, les Nations unies célèbrent leur Journée. Dans son message adressé à cette occasion, son Secrétaire général a appelé le monde à l’union derrière les idéaux sur la base desquels a été fondée l’Organisation en 1945. «Les valeurs qui ont alimenté la Charte des Nations unies au cours de ces 76 dernières années – la paix, le développement, les droits de l’homme et les opportunités pour tous – n’ont pas de date d’expiration», a indiqué Antonio Guterres. Conscient des mécontentements exprimés régulièrement par les Etats membres, mais aussi des attentes et aspirations que l’ONU continue de susciter, il ne manquera d’exhorter les Etats à mieux faire : «Soyons à la hauteur de la promesse du potentiel et de l’espoir des Nations unies», a-t-il déclaré. Il est vrai qu’en 1945, l’organisation était porteuse d’espoir pour un monde en ruine, à peine sorti des abîmes de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, au fil des ans, les Nations unies ont perdu de leur crédibilité. Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa fondation, l’Organisation est souvent critiquée pour son manque d’efficacité et son incapacité à prévenir les conflits et les crises. En effet, même si les Nations unies couvrent tous les aspects, droits de l’homme et développement humain notamment, par l’intermédiaire de ses nombreuses agences, il n’en reste pas moins que pour le commun des mortels, elles sont évaluées à l’aune de sa seule mission de maintien de paix et de sécurité internationales. «La pertinence des Nations unies en matière de sécurité internationale est de plus mesurée par leur efficacité à prévenir le génocide et les guerres civiles», avait souligné un ancien fonctionnaire de l’ONU. Or, à sa décharge, l’organisation onusienne est otage des membres permanents du Conseil de sécurité qui, parfois, ont constitué un obstacle empêchant l’ONU de respecter sa charte ou même d’agir efficacement sur un conflit pour éviter sa complexification, et partant, qu’il ne dure dans le temps. Les exemples ne manquent pas. Les crises en Syrie, en Libye, au Yémen soulignent les défaillances de l’ONU.
    Et même si pour ses défenseurs, «l’ONU a été une instance utile pour aider les superpuissances à éviter une confrontation directe dans des conflits régionaux dans lesquels elles avaient des intérêts concurrents», il y a lieu néanmoins de leur rappeler que désormais, ces puissances sous-traitent avec des acteurs locaux ou régionaux et que leurs intérêts sont préservés par les guerres par procuration. Plus encore, ce sont ces superpuissances qui refusent que les choses changent au sein de l’ONU. Pourtant, depuis 1945, le rapport des forces a considérablement changé, et de nouvelles puissances régionales ont émergé. Dès lors, il est tout à fait légitime qu’elles puissent aspirer à ce que la nouvelle réalité géostratégique et économique contemporaine se reflète au niveau des Nations unies. C’est dire que ceux qui sont pour le statu quo au sein de l’organisation ne pourront pas empêcher indéfiniment la mise en œuvre d’une réforme constitutionnelle seule à même de restaurer sa réputation entachée.

    Nadia Kerraz

    El Moudjahid, 24/10/2021

  • Sahara Occidental: L’Algérie siffle la fin de la récré

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    L’Algérie vient de secouer les délibérations qui se font dans les coulisses du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara Occidental où les Etats-Unis ont soumis aux autres membres du Conseil un projet de résolution proposant la poursuite des tables rondes sous les auspices du nouvel envoyé onusien, Staffan de Mistura. Alger a fait savoir officiellement son opposition à toute participation dans lesdites tables rondes qu’elle a qualifié de « inefficaces et contre-productives ».
    Voici les recommandations du projet de résolution présenté par la délégation américaine:
    1. – Il décide de proroger le mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental d’une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2022.
    2. – Souligne la nécessité de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et mutuellement acceptable de la question du Sahara occidental, fondée sur l’engagement et l’importance d’aligner l’approche stratégique de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et de consacrer les ressources des Nations unies à cette fin.
    3. – Exprime son plein appui au Secrétaire général et à son Envoyé personnel pour faciliter le processus de négociations en vue de parvenir à une solution de la question du Sahara occidental, prend note de l’intention de l’ancien Envoyé personnel d’inviter le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à se réunir à nouveau dans le même format et se félicite de l’engagement du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie à rester engagés tout au long du processus dans un esprit de réalisme et d’engagement pour assurer une issue positive.
    4. – Demande aux deux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts déployés depuis 2006 et des développements ultérieurs en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre de résolutions conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, en soulignant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard.
    5. – Invite les États membres à fournir une assistance appropriée à ces pourparlers.
    6. – Réaffirme la nécessité de respecter pleinement les accords militaires conclus par la MINURSO concernant le cessez-le-feu, et demande aux parties de se conformer pleinement à ces accords, d’honorer leurs engagements envers l’ancien envoyé personnel et de s’abstenir de toute action visant à saper les négociations facilitées par l’ONU afin de déstabiliser la situation au Sahara occidental.
    7. – Réitère son appel à toutes les parties pour qu’elles coopèrent pleinement avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, y compris leur libre interaction avec tous les interlocuteurs, et pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que la mobilité et l’accès sans entrave à leur mandat, conformément aux arrangements existants.
    8. – Souligne l’importance d’un engagement renouvelé des parties pour faire avancer le processus politique en vue de la poursuite des négociations et indique qu’il soutient la recommandation contenue dans le rapport du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle le réalisme et l’esprit de compromis des parties sont nécessaires pour faire avancer les négociations, et encourage les pays voisins à apporter des contributions importantes et efficaces à ce processus.
    9. – Appelle les parties à faire preuve de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue pour faire avancer les négociations, en assurant la mise en œuvre des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009). 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018) , 2468 (2019) et 2494 (2019) et 2548 (2020) et des négociations réussies.
    10. – Prie le Secrétaire général de soumettre au Conseil de sécurité, périodiquement et à tout moment qu’il jugera opportun pendant le mandat, y compris dans les six mois suivant le renouvellement de ce mandat et de nouveau avant son expiration, des informations sur l’état et les progrès de ces négociations sous ses auspices, sur l’application de la présente résolution, les défis auxquels la Mission est confrontée et les mesures prises pour y faire face, exprime son intention de se réunir pour recevoir et examiner leurs exposés et, à cet égard, prie en outre le Secrétaire général de présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin de la période couverte par le mandat.
    11. – Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général pour normaliser une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et réaffirme son soutien à l’élaboration d’un cadre d’action global et intégré qui établisse des critères de performance clairs pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et militaire des Nations Unies servant dans des opérations de maintien de la paix, les soutienne et facilite la mise en œuvre de mandats efficaces et complets, y compris des méthodologies complètes et objectives fondées sur des critères clairs et bien définis pour assurer la responsabilisation en cas de mauvaises performances, des incitations et la reconnaissance des performances exceptionnelles, et exige sa mise en œuvre le cadre de mission de la MINURSO tel que défini dans la résolution 2436 (2018) du Secrétaire général, qui vise à augmenter le nombre de femmes dans la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, ainsi qu’à assurer la pleine participation effective et significative des femmes dans tous les aspects opérationnels.
    12. – demande instamment aux parties et aux États voisins de s’engager de manière productive avec la MINURSO, qui examine comment utiliser les nouvelles technologies pour réduire les risques, améliorer la protection de ses forces et mieux remplir son mandat.
    13. – Encourage les parties à coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’identifier et de mettre en œuvre des mesures de confiance, y compris la participation des femmes et des jeunes, et encourage les États voisins à soutenir ces efforts.
    14. – Demande instamment aux États membres de verser des contributions volontaires nouvelles et supplémentaires pour financer les programmes alimentaires afin de garantir que les besoins humanitaires des réfugiés soient correctement satisfaits et d’éviter les réductions de rations.
    15. – Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que tout le personnel de la Mission respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, et de le tenir pleinement informé, par ses rapports au Conseil, des progrès de la Mission à cet égard ; et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de forces de continuer à prendre les mesures préventives appropriées, y compris la sélection de l’ensemble du personnel, la formation préalable au déploiement et la sensibilisation au sein de la mission, ainsi que de veiller à ce que la responsabilité soit pleinement engagée en cas de comportement impliquant leur personnel, en faisant en sorte que les pays fournisseurs de contingents et de forces enquêtent rapidement sur les allégations auprès de la MINURSO, le cas échéant.
    16. – Décide de rester saisi de l’affaire.
  • Reportaje de Associated Press sobre la guerra en el Sahara Occidental

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,

    Los jóvenes que anhelan la independencia animan los combates en el Sáhara Occidental
    REGIÓN DE MAHBAS, Sáhara Occidental (AP) – Mientras un sol resplandeciente se ocultaba tras la barrera de arena que atraviesa el territorio en disputa del Sáhara Occidental, el batallón de Sidati Ahmed lanzó dos misiles que chisporrotearon en el aire y luego siguió con un ataque de artillería.
    A los pocos minutos, una andanada de proyectiles de mortero voló en dirección contraria, desde las posiciones marroquíes, aterrizando con una espesa columna de humo en el árido desierto de lo que se conoce como la última colonia de África.
    Las « hostilidades de baja intensidad », tal y como las describe un reciente informe de las Naciones Unidas, han hecho estragos durante el último año a lo largo de la berma de 2.700 kilómetros, una barrera sólo superada por la Gran Muralla China que separa la parte del Sáhara Occidental que gobierna Marruecos de la franja en manos del Frente Polisario, que quiere que el territorio sea independiente. Ambas partes reclaman la zona en su totalidad.
    Durante casi 30 años, esta franja del desierto norteafricano del tamaño de Colorado -que se asienta sobre vastos yacimientos de fosfato, cuenta con ricos caladeros y se cree que tiene reservas de petróleo en alta mar- ha existido en el limbo, a la espera de un referéndum que debía permitir a los saharauis locales decidir su futuro. En lugar de ello, a medida que se prolongaban las negociaciones sobre quién podría votar, Marruecos reforzaba su control sobre el territorio, que fue una colonia española hasta 1975.
    El año pasado, el Frente Polisario anunció que dejaría de respetar el alto el fuego de 1991 que puso fin a su guerra de guerrillas de 16 años con Marruecos.
    La decisión se vio alimentada por la frustración de los jóvenes saharauis, muchos de los cuales nacieron en campamentos de refugiados en Argelia, nunca han vivido en su patria ancestral y están cansados de esperar el referéndum prometido por la ONU.
    « Todo el mundo está preparado para la guerra », dijo Ahmed, que pasó más de la mitad de sus 32 años en Cuba antes de volver a alistarse para la batalla cuando la tregua terminó el año pasado.
    « Estamos hartos. Lo único que nos va a devolver nuestra patria es esto », dijo Ahmed señalando su arma AK-47, mientras se encontraba en la línea del frente en Mahbas. La región, en la encrucijada de Marruecos, Mauritania y Argelia, es donde se producen la mayoría de los intercambios de disparos.
    Ahmed es típico de una generación de jóvenes saharauis, la mayoría de los cuales viajaron al extranjero para estudiar -desde España hasta Libia- pero regresaron a los campamentos para formar familias. Y han dicho a sus mayores que no quieren morir en el exilio, sin un futuro que ofrecer a sus propios hijos.
    « La vida en el extranjero puede ser tentadora », dijo Omar Deidih, un soldado con cara de niño y estudiante de ciberseguridad que en una reciente visita al frente organizada por el Polisario habló con periodistas extranjeros en un inglés fluido. « Pero lo más importante es que tengamos sangre fresca en esta nueva fase de la lucha ».
    La posibilidad, aunque remota, de que los enfrentamientos se conviertan en una guerra regional total puede ser la única esperanza del Polisario de llamar la atención sobre un conflicto con pocas bajas conocidas en un vasto pero olvidado rincón del desierto. Muchos en los campamentos consideran que los esfuerzos por resolver definitivamente el estatus del Sáhara Occidental han languidecido desde que Marruecos propuso una mayor autonomía para el territorio en 2004.
    Las esperanzas de independencia del frente sufrieron un duro golpe el año pasado cuando Estados Unidos, en los últimos días de la administración Trump, respaldó la reclamación de Marruecos sobre el territorio, como parte de los esfuerzos para que Marruecos reconozca a Israel. Otros países, incluido el principal aliado del Polisario, Argelia, reconocen la independencia del Sáhara Occidental, mientras que otros apoyan los esfuerzos de la ONU para una solución negociada.
    Las crecientes tensiones han llamado la atención de la ONU, cuya fuerza Minurso supervisó el alto el fuego y cuyo secretario general nombró recientemente a Staffan de Mistura, un experimentado diplomático italiano y antiguo enviado de la ONU para Siria, para que se encargue de las negociaciones.
    El líder del Polisario, Brahim Ghali, advirtió la semana pasada que de Mistura debe recibir un mandato claro del Consejo de Seguridad para llevar a cabo un referéndum. El Sáhara Occidental se presentará ante el Consejo el 28 de octubre, cuando los miembros voten sobre la prórroga de la misión de la Minurso.
    Lograr avances es también una cuestión de legitimidad para el Polisario. Tras años de división interna, las nuevas hostilidades han reunido a los independentistas en torno a su liderazgo, pero muchos temen que la falta de resultados pueda conducir a una mayor radicalización.

    En los campamentos, el fuego vivo del frente resuena con fuerza entre los refugiados, que se vieron obligados a enfrentarse a la precariedad de su existencia cuando la ayuda humanitaria de la que dependen se redujo a un goteo durante la pandemia.
    Las misiones médicas se detuvieron, las medicinas escaseaban y los precios de la carne de camello, cabra y pollo subieron, dijo Dahaba Chej Baha, de 29 años, refugiada en el campo de Bojador. Una mañana reciente, la madre de un niño de 3 años se refugiaba en la sombra mientras esperaba por tercera vez a que un camión argelino le entregara bombonas de gas.
    « Todo es muy difícil aquí », dijo Chej Baha, añadiendo que aquellos que normalmente encontrarían formas de trabajar en el extranjero y enviar dinero de vuelta se han quedado atrapados debido a las restricciones de viaje relacionadas con la pandemia. « No me gusta la guerra, pero siento que nada va a cambiar sin ella ».
    Meima Ali, otra madre con tres hijos, dijo que estaba en contra de la guerra, pero que su voz no era escuchada en una comunidad dominada por los hombres.
    « Mi marido tiene que decidir entre encontrar trabajo o quedar como un traidor por no ir al frente », dijo. « ¿Cómo voy a sobrevivir sin él? Aquí vivimos como si estuviéramos muertos ».
    Marruecos niega que exista un conflicto armado en lo que denomina sus « provincias del sur », donde se calcula que viven unos 90.000 saharauis junto a 350.000 marroquíes. Marruecos ha dicho a la misión de la ONU que sus tropas sólo devuelven el fuego « en casos de amenaza directa » y « siempre en proporción a las acciones » del Polisario.
    En una respuesta a las preguntas de The Associated Press, el gobierno marroquí dijo que ha habido « ataques unilaterales » por parte del Polisario, pero que no ha habido víctimas en el lado marroquí.
    Calificó de « elementos de propaganda destinados a los medios de comunicación » y de « gesticulaciones desesperadas para atraer la atención » cualquier esfuerzo por presentar el conflicto como algo mayor.
    Intissar Fakir, experto en la región del Instituto de Oriente Medio, con sede en Washington, dijo que un conflicto en toda regla -que podría enfrentar a Marruecos y Argelia- no beneficiaba a nadie. Pero dijo que negociar una solución duradera tampoco sería fácil.
    « Quizá en términos de derecho internacional, el Polisario tenga su posición, pero creo que Marruecos es aquí el más fuerte que ha tenido nunca con el reconocimiento de Estados Unidos y el control de facto sobre la mayor parte del territorio », dijo. Pero el Polisario, añadió, « está más afianzado en su propia posición porque realmente no tiene nada que perder en este momento ».
    Aunque muchos de los entrevistados por la AP en los campamentos o en el frente expresaron su frustración por los años de negociaciones que el Polisario defendió hasta el año pasado, las críticas abiertas son difíciles de hacer en una comunidad tan cerrada.
    Baali Hamudi Nayim, un veterano de la guerra de los años 70 y 80 contra Mauritania y Marruecos, dijo que había estado en contra del alto el fuego de 1991.
    « Si de mí dependiera, el tiempo de una solución política sin garantías, a través de la ONU u otros, se ha acabado », dijo Hamudi, que ha vuelto a ponerse el traje de guerrillero para supervisar batallones en el conflictivo Mahbas. « Para mí, la solución es militar ».
    Los periodistas de Associated Press Bernat Armangué en los campamentos de refugiados saharauis y Tarik El Barakah y Mosa’ab Elshamy en Rabat, Marruecos, contribuyeron a este informe.

    Associate Press, 21/10/2021
  • Une délégation de la RASD en Russie : entretiens sur les perspectives de règlement du conflit

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    Le représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaël Bogdanov, également vice-ministre russe des Affaires étrangères, a reçu, hier à Moscou, une délégation du Secrétariat général (SG) du Front Polisario, en vue d’examiner les perspectives de règlement du conflit au Sahara occidental.
    La délégation sahraouie a transmis au responsable russe, les salutations du Président Ghali et la disposition constante de la formation politique à mener des pourparlers et à parvenir à une solution pacifique au conflit.
    Un échange de vues sur les perspectives du règlement au Sahara occidental a eu lieu durant cette rencontre, tenue la veille des délibérations du Conseil de sécurité après réception du rapport soumis par le SG de l’ONU, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara occidental et à l’ombre des préparatifs entamés par le Conseil en vue d’adopter une nouvelle résolution sur le mandat de la Minurso.
    La délégation a fait part de la situation «inadmissible» qui prévaut dans les territoires occupés et qui, a-t-il expliqué, exige une intervention rapide du Conseil de sécurité, censé déterminer la partie responsable dans la violation du cessez-le-feu et la condamner.
    Le responsable russe a exprimé le soutien de son pays aux efforts onusiens pour résoudre le conflit entre les deux parties conformément à la légalité et au droit internationaux.
    APS
  • Sahara Occidental : Brahim Ghali fustige Guterres

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Antonio Guterres, Front Polisario,

    Le Président sahraoui, Secrétaire général (SG) du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que le règlement pacifique, équitable et durable du conflit du Sahara occidental permettrait au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux Chartes onusiennes et aux principes de la légalité internationale y afférents.
    Le président Ghali a appelé, dans un message diffusé par l’agence de presse sahraouie, le SG de l’ONU à parvenir à un règlement de la question sahraouie par les négociations, expliquant qu’il ne sera absolument pas possible de réaliser la paix si l’Etat d’occupation marocaine poursuit, en toute impunité, ses exactions et ses tentatives d’imposer par la force le fait accompli dans les régions occupées.
    «L’épicentre de la zone tampon, désarmée, constitue toujours la pierre angulaire des efforts visant à parvenir à une solution pacifique pour le Sahara occidental», a-t-il souligné, indiquant que «les infiltrations quotidiennes dans cette région et les hostilités entre les deux parties ont endigué les mesures et démarches qui formaient, depuis 30 ans, le fondement du cessez-le-feu».
    En réaction au rapport soumis par le SG onusien au Conseil de sécurité, le président Ghali a précisé que «le Front Polisario fustige le mutisme du Secrétariat général de l’ONU qui ne veut pas appeler les choses par leurs noms et pointer du doigt l’Etat d’occupation marocaine, considéré comme responsable direct et unique de la violation du cessez-le-feu qui a duré près de 30 ans».
    L’agression violente «perpétrée par les forces marocaines le 13 novembre 2020 contre un groupe de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l’occupation illégale, est connue de tous», a martelé le SG du Polisario, expliquant que «face à l’acte hostile marocain, les forces armées du Front Polisario ont été contraintes de s’accrocher militairement avec les forces marocaines, pour légitime défense, mais aussi pour sauver les citoyens qui ont été transférés vers des lieux plus sécurisés». Ghali a déploré le fait que le rapport n’ait pas mentionné clairement que «l’Etat d’occupation marocaine est le responsable direct et unique de la violation, le 13 novembre 2020, du cessez-le-feu de 1991 et des accords militaires y afférents».
    «Il est clair que la reconnaissance par le Secrétariat général des Nations unies de «la reprise des hostilités» au Sahara occidental, bat en brèche fortement la position de l’Etat marocain d’occupation affichée à maintes reprises et son affirmation continue qu’il n’y avait pas de conflit armé» et «porte un grand coup à sa propagande mensongère qui vise à désinformer son opinion publique concernant la réalité de la guerre qui a éclaté de nouveau dans le territoire».
    S’agissant des droits de l’homme, M. Ghali a ajouté que le rapport a relevé que le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a été empêché, pour la 6e année consécutive, de visiter le Sahara occidental, ce qui a entraîné l’existence de «grands vides au niveau du contrôle du respect des droits de l’homme dans le territoire».
    «Encore une fois, l’Etat d’occupation marocaine n’est pas tenu pour responsable des entraves de l’action des instances des Nations unies et de la poursuite des restrictions imposées «sur le droit à la liberté d’expression, au rassemblement pacifique, à la constitution des associations au Sahara occidental, notamment dans le sillage des développements survenus en novembre 2020», a poursuivi M. Ghali.
    Le rapport relève aussi l’usage de la force par les forces marocaines» en vue de disperser les protestataires, faire des descentes dans les maisons sans mandats de justice, arrêter et détenir arbitrairement, surveiller illégalement et arbitrairement, harceler, terroriser et détruire les biens», outre «la torture et le mauvais traitement auxquels sont exposés les manifestants, les journalistes, les bloggeurs, les avocats et les défenseurs des droits de l’homme» au Sahara occidental occupé.
    Compte tenu de la poursuite des violations systématiques des droits de l’homme, Ghali a insisté sur l’impérative prorogation du mandat de la Minurso pour englober les droits de l’homme à même de permettre «le suivi de la situation des droits de l’homme de manière indépendante, intègre, globale et régulière» au niveau du territoire de compétence de la Minurso. Le Polisario n’a eu de cesse de réaffirmer que «la raison principale de la poursuite des tensions dans la zone d’El Guerguerate est l’existence d’une brèche illégale dans le mur militaire marocain pour lequel les Nations unies n’ont rien fait malheureusement», a précisé l’intervenant, soulignant que «la passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El Guerguerate a abouti, entre autres, à la guerre en cours».
    Deux civils sahraouis blessés dans une attaque de drone marocain
    Deux civils sahraouis ont été blessés mardi et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental, a indiqué hier une source sahraouie. 
    «Hier, deux civils sahraouis ont été blessés et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental», a écrit cette source sur le réseau social «Twitter». 
    «C’est la quatrième fois que l’armée marocaine attaque des civils depuis la reprise de la guerre en novembre 2020», a-t-il rappelé.
  • Maroc : les escort-girls d’Omar Hilale

    Maroc : les escort-girls d’Omar Hilale. Du personnel féminin au sein de sa mission, chargé d’inviter des diplomates africains et des chefs de mission diplomatiques à des soirées intimes, dans le but évident de les compromettre ou d’exercer le chantage.

    On savait que le Maroc était prêt à tout pour faire du lobbying anti-sahraoui et même anti-algérien, mais de là, à transformer sa mission permanente à New York, auprès de l’ONU, en une succursale de débauche, c’est un nouveau pas que Rabat n’a pas hésité à franchir.

    Les spécialistes de la diplomatie et des arcanes des organisations internationales savent que les Marocains sont passés maitres dans la compromission des diplomates étrangers. Argent, sexe, pression, voyages touristiques, marchés douteux, les diplomates marocains et leurs services de Renseignements maitrisent l’arsenal du chantage politique. Leurs ambassades à travers le monde sont connues pour cela par toute la communauté internationale.

    Mais voilà que le phénomène se déplace au cœur des Nations-Unis, au sein de la représentation marocaine à l’ONU, au siège new-yorkais. Le sulfureux Omar Hilale, officiellement, Chef de mission permanente marocaine aux Nations Unis, et officieusement «avocat» du MAK dans les couloirs onusiens, fait encore des siennes.

    Les gros budgets sont de sortie par le Makhzen. L’objectif : enrôler et recruter le plus de voix possible des représentants des diplomates des pays africains en poste à New York, afin de contrecarrer les victoires diplomatiques du Polisario ou encore, tenter de ternir l’image de l’Algérie. Mais au lieu de faire preuve de persuasion politique ou d’arguments diplomatiques, Rabat rechute dans ses pratiques de corruption avec l’octroi de bourses d’études aux enfants des diplomates africains ou offre même des sommes allant jusqu’à 150.000 dollars aux nouvelles recrues.

    Et quand le cash ne fonctionne pas, le Maroc dispose de personnel féminin au sein de sa mission permanente, chargés d’inviter des diplomates africains et des chefs de mission diplomatiques à des soirées intimes, dans le but évident de les compromettre ou d’exercer le chantage. D’ailleurs, il se murmure à l’ONU, que les « Bimbos » d’Omar Hilale sont de plus en plus nombreuses à se faire recruter comme attachés diplomatiques, écumant les coulisses à la traque des diplomates africains. Un débarquement de diplomates escort-girls qui fait beaucoup parler.

    Le même assaut en termes de personnel a été constaté au sein de l’Agence marocaine de presse à New York, machine à propagande du Makhzen, qui recrute à tour de bras des pseudos correspondants de presse qui font tout sauf du journalisme.

    Les services extérieurs marocains mettent ainsi le paquet pour activer leur lobbying et leur pression sur les pays africains afin d’obtenir leur adhésion dans les campagnes anti-algériennes. Parfois avec des échecs retentissants, comme lorsque Omar Hilale, a tenté d’approcher des pays africains pro-sahraouis tel que l’Afrique du Sud, pour leur proposer des deals incongrus, et s’est fait rejeter par les enfants de Mandela. Tout n’est pas à acheter.

    H. C.

    L’Algérie Aujourd’hui, 18/10/2021

  • Point de presse quotidien du Bureau de l’ONU

    ONU, Ethiopie, santé, crimes, réfugiés, questions humanitaires, Eswatini, Haiti, Afghanistan, RDC, Congo, Syrie, Libye,

    Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

    ** Briefing hybride aujourd’hui

    Dans peu de temps, évidemment, nous aurons Monica [Grayley] pour vous informer au nom du [Président de l’Assemblée générale], puis, le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, c’est Irene Khan, et elle sera ici dans cette salle pour vous informer.

    ** Éthiopie

    Depuis l’Éthiopie, nous avons reçu des rapports alarmants d’attaques aériennes ce matin, et celles-ci ont apparemment eu lieu dans les zones résidentielles de la capitale du Tigré, Mekelle. Nous essayons toujours de vérifier les détails des frappes aériennes, mais nous sommes profondément préoccupés par l’impact potentiel sur les civils qui résident ou travaillent dans les zones touchées.

    Le Secrétaire général est profondément préoccupé par l’escalade du conflit dans le nord de l’Éthiopie, comme l’illustrent les frappes aériennes à Mekelle aujourd’hui. Il souligne que toutes les parties doivent éviter de cibler des civils ou des infrastructures civiles. Le Secrétaire général réitère son appel à l’arrêt de toutes les hostilités. Il exhorte les parties à donner la priorité au bien-être de la population et à fournir le soutien nécessaire à l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle, notamment en facilitant la circulation du carburant et des médicaments.

    Comme nous vous l’avons dit, le manque de fournitures essentielles, en particulier d’argent et de carburant, perturbe gravement les opérations d’aide au Tigré, où au moins 400 000 personnes sont confrontées à des conditions de famine.

    Et nous rappelons une fois de plus à toutes les parties au conflit leurs obligations en vertu du droit international humanitaire de protéger les civils et les infrastructures civiles. Cela comprend des centaines de travailleurs humanitaires sur le terrain qui travaillent sans relâche pour fournir une assistance à des millions de civils pris dans les combats.

    Et ce fait que les civils soient pris dans les combats et les combats eux-mêmes nous oblige à réduire les opérations de sauvetage lorsque les gens en ont le plus besoin, y compris les distributions de nourriture, la distribution d’eau et les services de santé.

    Dans les régions voisines d’Amhara et d’Afar, notre capacité à atteindre les personnes qui ont un besoin urgent d’assistance – y compris de nombreuses personnes qui ont été déplacées à plusieurs reprises – a été entravée par l’escalade des combats.

    Nous appelons instamment toutes les parties à autoriser et à faciliter le passage rapide et sans entrave des fournitures de secours et du personnel humanitaire vers toutes les zones ayant des besoins humanitaires, y compris celles touchées par les récents combats. Ces fournitures comprennent du carburant et de l’argent, sans lesquels les humanitaires ne peuvent pas faire leur travail, et des médicaments, afin que nos collègues puissent atteindre les personnes qui ont désespérément besoin d’aide.

    ** Eswatini

    J’ai une déclaration sur la situation à Eswatini :

    Le Secrétaire général suit avec préoccupation les événements en cours à Eswatini, notamment le récent déploiement de forces de sécurité armées dans diverses écoles, les informations faisant état d’un recours excessif à la force en réponse aux manifestations d’étudiants et la fermeture indéfinie d’écoles. Cela affecte négativement les enfants et les jeunes.

    Le Secrétaire général réitère l’importance de permettre au peuple d’Eswatini d’exercer pacifiquement ses droits civils et politiques. Il exhorte le gouvernement à veiller à ce que les forces de sécurité agissent conformément aux normes internationales pertinentes en matière de droits de l’homme, y compris la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.

    Il condamne tous les actes de violence et exhorte toutes les parties et les médias à s’abstenir de désinformation, de discours de haine et d’incitation.

    Nous restons déterminés à travailler avec le gouvernement et le peuple d’Eswatini, et tous les partenaires, pour parvenir à un règlement pacifique.

    ** Afghanistan

    Passons à l’Afghanistan : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont annoncé aujourd’hui la reprise des vaccinations contre la polio à domicile dans tout le pays, et c’est la première fois en trois ans.

    La campagne, qui reprendra le 8 novembre, cible plus de 3,3 millions d’enfants qui étaient auparavant restés inaccessibles à une campagne de vaccination. Une deuxième campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite sera synchronisée avec la campagne contre la poliomyélite au Pakistan en décembre.

    Pendant ce temps, avant l’hiver, la communauté humanitaire s’intensifie pour aider des milliers de familles avec une aide en espèces, des vêtements chauds, des couvertures, de l’argent pour le loyer et la réparation d’abris. Des évaluations des besoins sont en cours dans tout le pays.

    Nos collègues humanitaires nous disent que les distributions d’aide continuent. La semaine dernière, plus de 56 000 personnes dans l’est du pays ont reçu une aide humanitaire d’urgence. Il s’agit notamment de 54 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire qui ont reçu des rations alimentaires du Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que de 2 100 personnes déplacées à l’intérieur du pays et 259 rapatriés.

    Près de 39 000 personnes ont besoin d’une aide alimentaire dans les provinces de Nangarhar, Kunar et Laghman.

    L’appel éclair pour l’Afghanistan, qui recherche un peu plus de 606 millions de dollars pour aider 11 millions de personnes jusqu’à la fin de cette année, est financé à 45 %. Ce nombre augmente, mais nous avons encore besoin de plus de transformation des promesses de dons en espèces.

    ** Haïti

    Sur Haïti, nos collègues sur le terrain nous disent que la recrudescence récente de la violence des gangs, y compris les enlèvements, impacte les opérations de secours.

    Le représentant résident du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) – qui agit actuellement en tant que coordonnateur résident et humanitaire, Fernando Hiraldo – déclare que la violence, les pillages, les barrages routiers et la présence persistante de gangs armés constituent tous des obstacles à l’accès humanitaire. La situation est encore compliquée par de très graves pénuries de carburant et une offre réduite de marchandises.

    M. Hiraldo a ajouté que l’insécurité croissante non seulement entrave la réponse humanitaire, mais crée de nouveaux besoins humanitaires. Depuis juin, la violence des gangs à Port-au-Prince a déplacé au moins 19 000 personnes et touché plus de 1,5 [million] de femmes, d’hommes et d’enfants.

    Haïti, comme vous le savez, traverse de multiples crises, dont les séquelles du séisme du mois d’août. Dans tout le pays, 4,3 millions de personnes connaissent un niveau élevé d’insécurité alimentaire, contre 4 millions en août de l’année dernière.

    ** Colin Powell

    En réponse aux questions que j’ai reçues ce matin, je peux vous dire que le Secrétaire général est attristé par le décès de Colin Powell, l’ancien secrétaire d’État américain.

    M. Powell, qui a été le premier secrétaire d’État afro‑américain, a mené une brillante carrière, tant dans le domaine de la défense que de la politique étrangère.

    Le Secrétaire général présente ses sincères condoléances à la famille endeuillée, au Gouvernement et au peuple des États-Unis.

    ** République Démocratique du Congo

    Quelques annonces de voyage à faire : le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, se rendra demain en République démocratique du Congo. Il [sera là jusqu’au dimanche 24 octobre]. La visite sera l’occasion d’évaluer les développements récents liés à la situation politique et sécuritaire, ainsi que les principaux défis associés à la mise en œuvre du mandat de la Mission des Nations Unies.

    Au cours de sa visite, M. Lacroix rencontrera les autorités nationales et provinciales, des représentants clés de la politique et de la société civile, notamment des associations de femmes et de jeunes, ainsi que des chefs religieux. Dans la province du Tanganyika, M. Lacroix portera une attention particulière à la transition de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO). Au Nord-Kivu, il fera le point sur les efforts de la Mission pour relever les défis politiques et sécuritaires persistants et échangera sur les façons dont l’ONU peut au mieux relever ces défis.

    Il exprimera aussi, bien entendu, son soutien et sa reconnaissance pour le travail que nos collègues font là-bas sur le terrain.

    ** Libye

    La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, est arrivée en Libye pour le début d’une visite de cinq jours qui la verra discuter du soutien de l’ONU au processus politique et d’autres questions, notamment le retrait des forces étrangères et mercenaires et les prochaines élections. A Tripoli aujourd’hui, elle devait rencontrer le Premier ministre Abdul Hamid Debeibah, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Khaled Mazen, et les adjoints du président du Conseil de la présidence.

    Le vendredi 22 octobre, Mme DiCarlo doit se rendre en Tunisie avant de retourner à New York.

    ** République Centrafricaine

    En ce qui concerne la République centrafricaine, vous aurez vu au cours du week-end que le Secrétaire général s’est félicité de la déclaration unilatérale d’un cessez-le-feu annoncée par le Président Faustin Archange Touadéra.

    Le Secrétaire général a salué cette étape cruciale, conformément à la Feuille de route commune pour la paix en République centrafricaine, adoptée par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, et a appelé toutes les autres parties à respecter immédiatement ce cessez-le-feu et à renouveler leurs efforts pour mettre en œuvre l’accord de paix de 2019.

    Cette déclaration a été partagée avec vous.

    ** Conseil de sécurité

    Et ici au Conseil de sécurité, la République centrafricaine était aussi à l’ordre du jour.

    Le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Mankeur Ndiaye, a également félicité le Président et son gouvernement pour la déclaration de cessez-le-feu, la qualifiant de grande ouverture au dialogue. Il a également appelé tous les groupes armés et leurs dirigeants à souscrire sincèrement au processus de paix.

    La mission de l’ONU, a-t-il ajouté, entend faire un usage optimal de ses bons offices et de sa Force pour accroître la contribution des partenaires internationaux au processus de paix.

    M. Ndiaye a conclu son propos en appelant au soutien de tous les membres du Conseil pour s’engager, tant séparément que collectivement, avec tous les acteurs centrafricains et de la région pour faire de la cessation immédiate des hostilités et du cessez-le-feu une réalité.

    ** Syrie

    Vous aurez vu que la Sixième Session du Comité Constitutionnel Syrien Small Body a commencé ses travaux aujourd’hui à Genève. Cette convocation faisait suite à une série de réunions dimanche au cours desquelles l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, s’est réuni avec les coprésidents désignés par les parties.

    M. Pedersen a annoncé que les parties étaient parvenues à un consensus sur la manière d’aller de l’avant et que les deux coprésidents étaient convenus de lancer un processus de rédaction d’une réforme constitutionnelle en Syrie. L’Envoyé a également souligné que le processus constitutionnel est important mais ne peut à lui seul résoudre le conflit.

    ** COVAX

    Une mise à jour rapide de COVAX en provenance de Colombie : ils ont reçu 2,6 millions de doses via COVAX aujourd’hui. Cela porte le nombre total de doses qu’ils ont reçues via COVAX à plus de 10,8 millions, aidant les autorités à poursuivre le déploiement de la [campagne de vaccination].

    Au cours du week-end, le Guatemala a reçu plus de 155 000 doses données par l’Espagne via COVAX, et nous les remercions. Le Guatemala a maintenant reçu plus de 2,2 millions de doses [via COVAX].

    Comme vous le savez, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) fournit un soutien logistique sur les vaccins dans la région.

    ** Contribution financière

    Et, enfin, je tiens à remercier le Bélarus pour son versement intégral au budget ordinaire. Nous sommes maintenant à 131 [pays entièrement libérés].

    ** Questions et réponses

    Benno ?

    Question : Suivi de Colin Powell. Il y a eu son célèbre discours en 2003 au Conseil de sécurité. Cela a-t-il une influence sur la façon dont les Nations Unies se souviennent de lui ?

    Porte – parole : Je veux dire, un homme qui a occupé des postes de direction au fil des ans aux États-Unis et dans le pays hôte est décédé, et nous lui adressons nos pensées et nos condoléances ainsi qu’à sa famille.

    Edie puis James.

    Question : Merci, Steph. Un suivi d’abord sur l’Éthiopie. Quelle est la présence de l’ONU à Mekelle, où ont eu lieu ces attaques aériennes frappant des civils ?

    Porte – parole : Nous avons… Je ne vais pas entrer dans les chiffres exacts, mais nous en avons quelques centaines sur le terrain. Mais à la lumière des contraintes opérationnelles et de la situation sécuritaire fragile dans le nord de l’Éthiopie, nos partenaires humanitaires ont constamment revu leur présence pour s’assurer qu’ils sont en mesure de soutenir les opérations et de maintenir leur devoir de diligence envers leur personnel sur le terrain.

    La semaine dernière, plusieurs organisations humanitaires ont réduit leur présence au Tigré, notamment en raison de l’absence de fournitures essentielles, notamment de carburant. Au total, il y a environ 1 300 travailleurs humanitaires au Tigré.

    Question : Et cela inclut… uniquement l’ONU ou l’ONU et les partenaires humanitaires ?

    Porte – parole : Ce sont nous et nos partenaires humanitaires.

    Question : Et une autre question, sur la République centrafricaine, l’ONU a été critiquée par au moins un membre du Conseil de sécurité pour avoir fait un rapport qui faisait référence aux partenaires bilatéraux du Gouvernement sans les nommer. Pouvez-vous nous dire pourquoi ces partenaires n’ont pas été nommés ?

    Porte – parole : Non, je… le rapport a été publié, rendu public. Je n’ai rien à ajouter.

    James?

    Question : Donc, vous dites qu’il y a plusieurs centaines d’agents de l’ONU à Mekelle. Le gouvernement… le porte-parole du gouvernement éthiopien dit que… que « les frappes aériennes n’ont pas eu lieu ; c’est un mensonge absolu. Pourquoi le gouvernement éthiopien attaquerait-il sa propre ville ? Mekelle est une ville éthiopienne. Alors, pouvez-vous confirmer que ces frappes aériennes ont bel et bien eu lieu à partir de votre personnel au sol ?

    Porte – parole : D’accord. Tout d’abord, je voulais dire quelques centaines… de personnel de l’ONU au Tigré. D’accord.

    Question : Pas à Mekelle… ? [Discussion croisée]

    Porte – parole : Exactement. Nous avons un numéro à Mekelle. Je ne peux pas m’inquiéter que ces frappes aériennes aient eu lieu. Nous voyons ces rapports. Nous les examinons.

    Question : Pourriez-vous essayer de nous répondre plus tard dans la journée ? Parce que si vous avez du personnel là-bas, il est assez important que nous le découvrions. [Discussion croisée]

    Porte – parole : Ouais. Oui. Bien sûr.

    Question : Si ce sont des frappes aériennes qui ont eu lieu, est-ce que c’est quelque chose, étant donné qu’il s’agit d’une ville d’environ un demi-million d’habitants, cela pourrait constituer des crimes de guerre ?

    Porte – parole : Ce qui est clair, c’est que les civils ne doivent jamais être ciblés. Les infrastructures civiles ne devraient jamais être ciblées. Ce sont des principes humanitaires de base. Quant à ce qui s’est passé exactement, nous n’avons pas assez de détails à ce stade.

    Question : Et pourrais-je en avoir un sur le Myanmar, où des prisonniers sont en train d’être libérés… Je pense que 5 600 sont censés être libérés. Quelle est la réaction de l’ONU face à la libération de prisonniers politiques au Myanmar ?

    Porte – parole : Je veux dire, nous avons vu ces… nous sommes au courant de ces rapports. Nous essayons d’obtenir plus de détails à ce sujet depuis notre bureau de pays.

    Je veux dire, comme vous le savez, le Secrétaire général a appelé à plusieurs reprises à la libération des prisonniers, à la fin des violences, à la fin de la répression que nous avons connue, et à ce que tout le monde… tous les prisonniers politiques soient libérés , y compris, bien sûr, Aung San Suu Kyi et le président Win Myint.

    D’accord. Madame?

    Question : Steph, pour revenir à ce que Benno a dit tout à l’heure, voici un homme, Colin Powell, qui a menti aux membres du Conseil de sécurité et, grâce à lui, nous sommes allés à la guerre. Alors, devons-nous le traiter comme s’il était un héros ?

    Porte – parole : Je ne vais pas remettre en cause ce qui s’est passé au Conseil de sécurité ou ce qui s’est passé en Irak. Je pense que la position de l’ONU à l’époque était très claire. Un homme est décédé et nous lui adressons nos condoléances ainsi qu’à sa famille.

    Correspondant : Mais à l’époque, l’ONU était contre cette guerre, et Kofi Annan l’a clairement dit.

    Porte – parole : J’y étais. J’étais là. Merci.

    D’accord. Attendez. Rick, vous avez une question sur Haïti, puis nous retournerons dans la salle.

    Question : Oui, Steph. J’ai une question sur Haïti construite autour du kidnapping de masse des missionnaires et des enfants qui s’est produit au cours du week-end. Le Secrétaire général pense-t-il qu’il est temps pour… que les Nations Unies renforcent leur Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) pour… et notamment pour redéployer les forces de maintien de la paix en Haïti ? Quel est son point de vue sur ce sujet ?

    Porte – parole : Le Conseil de sécurité vient de prendre une décision sur ce que devrait être la présence de l’ONU en Haïti. Ils ont pris cette décision à un long débat vendredi. Nous continuerons, dans le cadre de ce mandat, à travailler avec les autorités haïtiennes pour renforcer les institutions démocratiques et l’ordre public d’Haïti.

    Je veux dire, pour le Secrétaire général, il est très préoccupé par ce que nous voyons, par la détérioration dramatique de la situation sécuritaire, qui inclut ces enlèvements endémiques. Je veux dire, certains font les gros titres et d’autres pas, mais nous savons que les enlèvements sont monnaie courante.

    Il incombe au gouvernement d’Haïti de se concentrer sur les défis sécuritaires, notamment de redoubler d’efforts pour réformer et renforcer la capacité de la police nationale à assurer la sécurité publique, et tous ces crimes doivent faire l’objet d’enquêtes.

    Iftikhar, et puis je reviendrai vers vous.

    Question : Merci, Steph. Dans une lettre aux talibans, Malala Yousafzai a lancé un appel puissant pour que les filles retournent à l’école secondaire. Le Secrétaire général a-t-il un commentaire à faire là-dessus ?

    Porte – parole : Nous avons toujours cru fermement que les filles devraient avoir les mêmes opportunités académiques que les garçons en Afghanistan. Je pense que nous avions ici jeudi ou vendredi le directeur adjoint de l’UNICEF qui l’a dit très clairement également, et c’est le message que nous avons transmis à nos interlocuteurs en Afghanistan.

    Benno ?

    Question : Merci. Il y a des rapports sur une nouvelle arme hypersonique en provenance de Chine. La Chine n’a pas vraiment précisé ce que c’était. Y a-t-il quelque chose que vous en savez ? Et aussi, y a-t-il de quoi s’inquiéter?

    Porte – parole : Personnellement, je… nous n’avons aucune information à part ce qui se passe dans la presse. Donc, je n’ai pas de commentaire sur un cas particulier, mais nous sommes très préoccupés par l’absence de progrès que nous avons constaté au niveau mondial sur les questions de désarmement.

    D’accord. Laissez-moi voir s’il y a des questions dans le chat. Sinon, nous allons maintenant passer la parole à Monica, et alors s’il vous plaît ne le faites pas pour… oh, James et ensuite l’invité après ça. Oui?

    Question : Ouais. Juste j’en ai eu un autre sur le Myanmar. L’envoyée spéciale de l’ONU, Christina Schraner Burgener, se retire très prochainement. Nous le savons depuis un certain temps. Avons-nous un nouveau…

    Porte – parole : Nous espérons avoir quelqu’un annoncé…

    Correspondant : Avant que son temps ne soit écoulé. Je veux dire, ça… [Discussion croisée]

    Porte – parole : Je ne veux pas dire… Non, c’est clairement… nous savons… comme vous l’avez dit, nous savons cela depuis un certain temps et un départ annoncé , comme nous le disons, donc nous espérons avoir quelqu’un annoncé bientôt.

    Question : D’accord. Et dernière chose, en ce qui concerne le COVID dans ce bâtiment et les journalistes qui doivent maintenant montrer leur statut vaccinal, je voulais vérifier parce que l’ONU a dit que le personnel de l’ONU orienté vers l’avant est censé être vacciné. Comment se passe la conformité ? Les gens y obéissent-ils ? Êtes-vous… [Discussion croisée]

    Porte – parole : Nous sommes… Je veux dire, nous n’avons aucun problème de conformité pour autant que je sache de ce côté-là.

    D’accord. Benno ?

    Question : je suis désolé. Juste un suivi. Donc, cette règle est déjà en place, n’est-ce pas, puisque… [Discussion croisée]

    Porte – parole : C’est exact, pour le Général… c’était en place… a commencé à être en place pour l’Assemblée Générale.

    Correspondant : Parce que je devais envoyer mon vaccin COVID…

    Porte – parole : Non, non, non. Je suis désolé. On parle du personnel.

    Concernant les journalistes, c’est quelque chose que nous avions demandé, je pense, un délai du 15 octobre ; nous l’avons prolongé de quelques jours. Mais nous sommes… Je suis personnellement très catégorique pour que les gens dans cette pièce soient complètement vaccinés.

    Question : Avez-vous un certain nombre de…

    Porte – parole : Pour les journalistes ?

    Question : Peut-être pour les journalistes et tous ensemble pour les gens qui ont juste refusé et dit non, alors je ne reviens pas ?

    Porte – parole : Non, je n’ai pas de chiffres pour le personnel là-dessus. Et les journalistes, je pense, la preuve sera dans le pudding de qui vous voyez dans cette pièce et qui vous ne voyez pas dans cette pièce. [Rire]

    Edie Lederer ?

    Question : Juste une dernière question à ce sujet. La sécurité de l’ONU va-t-elle obtenir une liste des personnes qui n’ont pas soumis d’informations sur la vaccination ? [Discussion croisée]

    Porte – parole : Je veux dire, le but est de faire en sorte que les personnes qui n’ont pas… les journalistes qui n’ont pas soumis les informations de vaccination n’aient pas accès à ce bâtiment dans un court laps de temps. Le taux de vaccination du personnel de l’ONU, m’a-t-on dit, par mon fidèle personnel est d’environ 87,08 % de personnes entièrement vaccinées, le personnel au total.

    Question : [Hors micro, inaudible]

    Porte – parole : Non, le personnel orienté vers l’avant, je pense que tous ceux qui étaient censés être vaccinés parce qu’ils sont orientés vers l’avant ont été vaccinés, mais c’est rapporté, autodéclaré.

    D’accord. Monica, et s’il te plaît, n’oublie pas le rapporteur spécial après. Merci.

    UN Press, 18/10/2021

  • Après l’Allemagne, le Maroc en crise avec la Russie

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    Selon le site Morocco World News, proche du pouvoir au Maroc, l’ambassade de la Fédération de Russie en Egypte a demandé le report du 6e Forum de coopération russo-arabe prévu au Maroc le 28 octobre. « Un communiqué de l’ambassade a transmis la demande de la Russie de reporter le forum à une date ultérieure en novembre ou décembre en raison d’un changement dans l’agenda du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le communiqué indique que les changements sont également dus aux mises à jour du programme de travail du président Vladimir Poutine ».

    Morocco World News indique que « la décision de reporter l’événement intervient quelques jours après une rencontre entre le vice-ministre russe des affaires étrangères Sergueï Verchinine et l’ambassadeur du Maroc en Russie Lotfi Bouchara . Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la réunion avait eu lieu le 7 octobre pour discuter de plusieurs sujets, dont le conflit du Sahara occidental ».

    La même source rappelle que la réunion est intervenue quelques jours avant la réunion du Conseil de sécurité prévue à la fin du mois pour renouveler le termes du mandat de la MINURSO, la mission de pais onusienne au Sahara occidental.

    D’après le site Proiqra.com, « les relations entre le Maroc et la Russie traversent une crise ». Il rapporte « le départ de l’ambassadeur russe de Rabat dans des circonstances peu claires ».

    Proiqra rappelle que cela arrive après la décision du Maroc de suspendre tous les vols vers et de Moscou «  sous une justification peu convaincante, qui est les cas élevés du virus Corona dans ce pays ». Décision qui a été suivie par la nouvelle de l’évacuation par la Russie de ses citoyens résidant au Maroc. « Certaines médias marocains ont parlé de son départ en vacances, mais la nouvelle de son départ et la justification de ses vacances restent ambiguës », dit-il.

    #Maroc #Allemagne #Russie