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Le tweet de Trump aux oubliettes
Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden, Staffan de Mistura, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Staffan_de_Mistura, #Donald_TrumpLa nomination de Stefan de Mistura pour le Sahara occidental relance le processus de décolonisation entamé par l’ONU et contredit le tweet de l’ex-président américain. Joe Biden, certes, n’a pas annulé le tweet de l’ex-président américain mais n’a pas cautionné non plus la décision de Trump. Washington qui a applaudi la nomination de Stefan de Mistura approuve, donc, le dialogue pour l’indépendance du Sahara occidental.Le Maroc et Israël ont accepté de normaliser leurs relations. Un accord négocié avec l’aide des États-Unis, qui, en contrepartie, offrent un soutien à Rabat sur le Sahara occidental. Cet accord a été condamné par le Polisario, et de nombreux pays, dont de l’Europe. La Cour de Justice de l’Europe a méme qualifié d’illégale la coopération engageant le Maroc et les pays de l’Europe concernant les richesses naturelles du Sahara occidental.Le tweet de l’ex-président américain qui ne respecte pas la légalité mondiale est aux oubliettes. La Russie, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré que la décision «unilatérale» de Trump sort complètement du cadre du droit international.«La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord», a ajouté le responsable russe.De son côté, le sénateur, Patrick Leahy, a affirmé que Donald Trump «ne pouvait ignorer le droit international et celui des Sahraouis à l’autodétermination».Pour l’ancien président du sénat, les Sahraouis «ont droit à ce qu’on leur a promis depuis longtemps, un vote libre et juste sur l’autodétermination». Toujours aux Etats-Unis, l’élue démocrate du Minnesota, Betty McCollum, pense que les actions de Trump, qui a quitté la Maison Blanche le 20 janvier, rendent «dangereusement légitime l’annexion illégale du territoire sahraoui».«Je condamne la reconnaissance unilatérale par Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la reconnaissance diplomatique d’Israël par le Maroc», a déclaré Mme Mc Collum dans un tweet.Le tweet de l’ex-président américain dénoncé par la communauté mondiale, est, aujourd’hui, «illégalisé» par la nomination de l’envoyé de l’ONU pour le Sahara occidental occupé par le Maroc. -
Tenez-vous bien! Le Maroc élu au Comité de l'ONU contre la Torture
Sahara Occidental, Maroc, ONU, torture, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Torture, droits de l’homme,Le candidat du Royaume du Maroc, Abderrazak Rouwane, a été élu à l’un des cinq sièges vacants du Comité des Nations Unies contre la torture (CAT), pour la période 2022-2025, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Une élection qui risque d’étonner l’opinion publique marocaine qui a subi en plien fouet les méthodes violentes du régime puisque les autorités marocaines ont encore largement recours à des méthodes d’interrogatoire violentes pour briser les dissidents et arracher des aveux aux détenus. Les forces de police et de sécurité infligent régulièrement des passages à tabac, des asphyxies, des positions de stress, des simulations de noyade et des violences psychologiques et sexuelles. Les personnes placées en garde à vue se voyaient aussi régulièrement refuser l’accès à un avocat.Le royaume d’Afrique du Nord a une longue histoire avec la torture, qui remonte au roi Hassan II. Lorsque le roi Mohammed VI, son fils, est monté sur le trône après la mort du roi Hassan en 1999, l’une de ses principales réalisations a été la création d’une Commission d’équité et de réconciliation qui a dénoncé les horreurs commises sous le règne de son père, bien que personne n’ait été poursuivi.Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, le gouvernement a commencé à recourir à la torture après une série d’attentats meurtriers à Casablanca en 2003. Le Maroc a également servi de site noir à la Central Intelligence Agency, où les suspects de terrorisme étaient brutalement interrogés.Le Maroc est un pays dont les pratiques sont régulièrement pointées du doigt par la plus hautes instances internationales. La torture est au Maroc ce que la corrida est à l’Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique qu’apprécient particulièrement les pays occidentaux qui n’osent plus trop la pratiquer chez eux. Tous ceux qui osent la dénoncer finissent en prison.Le Comite des Nations Unies contre la Torture, qu’est-ce qu’il a à dire sur les horreurs pratiquées par le Maroc au Sahara Occidental où tout un peuple est livré à la barbarie et aux pires atrocités au vu et au su de la communauté internationale qui utilise le silence pour récompenser la prétendue efficacité d’une monarchie médiévale ?Qu’est-ce qu’il a à dire au sujet d’une pratique inventée et utilisée par les seuls bourreaux marocains : la bouteille enfoncée dans le derrière des sahraouis qui osent lever la voix contre l’occupation d’un pays classé « territoire non autonome » par les Nations Unies ? -
Président Tebboune: "L'ONU, appelée à s'acquitter de son rôle dans la décolonisation du Sahara occidental"
Sahara Occidental, Algérie, Maroc, ONU, Front Polisario, #SaharaOccidental, #Maroc, #Algérie, #ONU,Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche, que l’ONU était appelée à s’acquitter de son rôle dans la décolonisation du Sahara occidental.« L’Algérie a été le premier pays à avoir salué la proposition de désignation de Monsieur De Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG des Nations-Unies au Sahara occidental », a fait savoir le Président Tebboune lors de sa rencontre périodique avec des représentants de médias nationaux, exprimant à M. De Mistura ses vœux de succès.Après avoir précisé que « les Nations-Unies sont appelées à s’acquitter de leur rôle dans la décolonisation du Sahara occidental, étant une question inscrite dans l’agenda de la 4e Commission de l’ONU en charge de la décolonisation », le Président Tebboune a rappelé que la Minurso avait été dépêchée au Sahara occidental, à cet effet.« Les Etats-Unis ont salué la désignation de De Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental », a indiqué le Chef de l’Etat précisant que « le Maroc se cache derrière un autre pays avec lequel l’Algérie a des comptes à solder, c’est un pays connu de tous ».« La majorité des pays africains sont pour la décolonisation du Sahara occidental, mais il est des enjeux et des défis », a poursuivi le Président Tebboune. -
Guerre des mots sans précédent entre Guterres et l’Ethiopie
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NATIONS UNIES – Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, mène une bataille diplomatique sans précédent avec l’un des États membres de l’organisation mondiale : l’Éthiopie, un pays politiquement troublé qui a désespérément besoin d’une aide humanitaire internationale.
La guerre des mots, dans une institution dans laquelle le secrétaire général est traditionnellement considéré comme subordonné aux 193 États membres, est si rare selon les normes onusiennes, obligeant Guterres à exercer son « droit de réponse » le 6. » Au Conseil de sécurité, le corps le plus puissant du corps.
L’affrontement a éclaté lorsque le gouvernement éthiopien a décidé le 30 septembre de déclarer « personas non gratas (PNG) » sept responsables de l’ONU (Nations Unies), dont la plupart fournissaient une aide humanitaire, à qui il a donné 72 heures pour quitter le pays de la corne de l’Afrique.
Dans un briefing sur l’exercice de son droit de réponse « que nous n’avons jamais vu au Conseil de sécurité », il lui a été posé la question suivante : « Est-ce une expression du niveau de votre mécontentement, en ce moment, envers l’ambassadeur ? d’Ethiopie ? «
« Il est de mon devoir de défendre l’honneur des Nations Unies », a répondu Guterres.
Auparavant, lors de la session du Conseil de sécurité, il avait estimé que le gouvernement d’Addis-Abeba « n’a pas le droit d’expulser ces membres de l’ONU », parmi lesquels figurent les chefs de mission dans ce pays du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef ) et le Bureau des Nations unies pour la coordination de l’aide humanitaire (Ocha).
Le secrétaire général a souligné que l’expulsion du personnel de l’ONU est « particulièrement préoccupante » car il existe « une immense crise humanitaire » dans le pays, que les agences de l’agence ont contribué à atténuer.
Dans la diplomatie internationale, l’utilisation de la PNG repose sur le principe de réciprocité : « vous expulsez nos diplomates et nous expulsons les vôtres », comme cela était évident à l’époque de la guerre froide entre l’ONU et l’Union soviétique de l’époque.
Des spécialistes ont rappelé que l’expulsion massive de diplomates est devenue une caractéristique de la guerre froide, lorsque les diplomates de l’Union soviétique et de ses alliés étaient souvent soupçonnés d’être des agents de renseignement et sommés de partir, généralement après un scandale d’espionnage.
Inévitablement, les Russes et leurs alliés ont riposté et expulsé les diplomates occidentaux. La plus grande expulsion a eu lieu en 1971, lorsque le gouvernement conservateur britannique de l’époque a expulsé 90 des 550 membres de l’ambassade de l’Union soviétique à Londres et a empêché le retour de 15 autres diplomates.
Mais l’ONU n’a pas de réciprocité diplomatique, et Guterres n’a pas non plus le pouvoir ou l’autorité d’expulser les diplomates éthiopiens de l’ONU ou de New York.
Le gouvernement d’Addis-Abeba fait valoir que les sept responsables de l’ONU ont été expulsés du pays parce qu’ils « s’étaient ingérés dans les affaires intérieures de l’Éthiopie ».
Mais à la date du vendredi 8, l’Éthiopie n’avait pas répondu à la demande du secrétaire général d’obtenir des preuves concrètes de l’expulsion.
Guterres soutient également que le concept de persona non grata s’applique aux relations entre nations souveraines, et non aux relations entre l’ONU et ses États membres.
Le représentant de l’Éthiopie auprès de l’organe, Taye Atske Selassie Amde, a déclaré que son pays n’avait aucune obligation légale de justifier ou d’expliquer ses décisions, et a énuméré les allégations de « faute » de la part de responsables de l’ONU.
Le différend a apparemment été déclenché par le fait que l’ONU fournissait également une assistance humanitaire aux forces rebelles dans un pays où près de sept millions de personnes ont besoin d’une telle assistance.
Le gouvernement d’Addis-Abeba fait face aux rebelles du Front populaire de libération du Tigré, dans cette région du nord du pays, qui a considérablement dévasté la région.
Lorsqu’il fournit de la nourriture et des médicaments d’urgence, l’ONU affirme que sa distribution n’est pas guidée par la politique, mais par des facteurs humains, ils insistent sur l’organisme.
Kul Gautam, ancien sous-secrétaire général de l’ONU et ancien directeur exécutif adjoint de l’UNICEF, a déclaré à IPS que « plusieurs représentants de l’UNICEF et de l’ONU ont été attaqués comme la PNG, mais jamais l’ONU n’a adopté une position publique aussi forte et catégorique que dans ce cas ».
Dans le passé, a-t-il dit, les secrétaires généraux de l’organisme et les chefs d’agence ont protesté et condamné de telles expulsions, « mais je ne me souviens pas que l’ONU ait jamais remis en question le droit du gouvernement incriminé de déclarer le personnel international de l’ONU persona non grata ».
Par conséquent, a-t-il analysé, ce fut une (agréable) surprise que dans le cas du personnel de l’ONU expulsé par le gouvernement éthiopien, le secrétaire général ait fait une déclaration publique audacieuse remettant en cause les actions et les déclarations du gouvernement éthiopien, à la fois dans les médias et dans le Conseil de sécurité.
« J’espère et j’espère que le nouveau poste du secrétaire général a été soigneusement examiné et corroboré par le Bureau juridique de l’ONU et qu’il sera maintenu, si l’affaire est contestée devant la Cour internationale de justice », a déclaré Gautam.
Dans le passé, a noté Gautam, le fait que le personnel des Nations Unies était accusé par des gouvernements autoritaires d’adopter une position de principe dans l’intérêt des Nations Unies ou des causes qu’ils servent (par exemple, l’intérêt supérieur de la population enfantine, dans le cas de l’Unicef), était souvent considéré comme « un insigne d’honneur » pour le ou les fonctionnaires impliqués.
Après tout, a-t-il fait remarquer, le personnel de l’ONU prête allégeance à la Charte des Nations Unies qui parle de « Nous, les peuples des Nations Unies », et non « Nous, les gouvernements des Nations Unies ».
Et il est spécifiquement interdit au personnel de l’ONU de recevoir des instructions de leurs gouvernements nationaux ou des gouvernements des pays hôtes, a-t-il soutenu.
« Certains gouvernements préféreraient que l’ONU et ses agences leur envoient simplement un chèque dans le cadre de leur coopération. Mais l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que les conseils d’administration des agences, fonds et programmes des Nations Unies, attendent du personnel des Nations Unies sur le terrain qu’il surveille attentivement l’utilisation et l’efficacité de l’aide qu’ils fournissent », a-t-il déclaré.Gautam a conclu : « Espérons que la réponse réfléchie du Secrétaire général de l’ONU à l’action unilatérale du gouvernement éthiopien conduira à l’habilitation des responsables internationaux de l’ONU à mener leurs activités humanitaires et de développement sans crainte ni faveur au mieux. personnes à qui cette aide est destinée ».
Thomas G. Weiss, professeur de sciences politiques et directeur émérite du Ralph Bunche Institute for International Studies au Graduate Center de la City University de New York, a déclaré à IPS que « de nombreux responsables de l’ONU ont été déclarés PNG par le pays dans lequel ils étaient destiné. Les secrétaires généraux se plaignent parfois et parfois ils se taisent ».
Stephen Zunes, chroniqueur et analyste pour Foreign Policy in Focus, qui a beaucoup écrit sur la politique du Conseil de sécurité, a déclaré à IPS que « je ne me souviens d’aucune occasion précédente où un secrétaire général a exercé son droit de réponse ».
Mais ce n’est en aucun cas la première fois que des responsables de l’ONU sont expulsés ou déclarés persona non grata, a-t-il déclaré.
Récemment, le Maroc a expulsé la plupart des casques bleus de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), considérée comme un territoire occupé. Le gouvernement de Rabat a invoqué le statut de PNG pour l’envoyé personnel du secrétaire général, Christopher Ross.
La différence, a souligné Zunes, est que dans le cas du Maroc et dans d’autres cas précédents, le gouvernement impliqué avait au moins un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en tant qu’allié inconditionnel, ce qui limitait la capacité du secrétaire général à faire face aux eux de manière si décisive.
« Cette action sans précédent à l’égard de l’Éthiopie peut être à la fois le reflet de l’isolement diplomatique relatif de l’Éthiopie et de la gravité de son action contre l’ONU », a déclaré Zunes, professeur de politique à l’Université de San Francisco et président de votre Middle Département d’études orientales.
Gautam a assuré que l’actuel Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a profondément déçu la communauté internationale en commettant ou en consentant à de graves violations des droits humains contre la population d’une communauté ethnique minoritaire dans son propre pays. Un cas, a-t-il rappelé, similaire à celui d’Aung San Suu Kyi au Myanmar.
Le fait que certains militants de la communauté ethnique aient également commis des atrocités ne justifie pas des actions dures et disproportionnées contre des civils innocents par le gouvernement d’un État démocratique qui devrait avoir un niveau d’exigence plus élevé, a-t-il soutenu.
« Bien qu’il y ait eu plusieurs cas d’expulsion de fonctionnaires de l’ONU de divers pays par des gouvernements autoritaires, le fait que l’Éthiopie ait déclaré persona non grata sept fonctionnaires de l’ONU fournissant une aide humanitaire, sur des accusations apparemment fabriquées, est sans précédent », a déclaré Gautam.
À son avis, la position prise par le Secrétaire général de l’ONU est également sans précédent, dont le porte-parole, Farhan Haq, a déclaré que « c’est la position juridique de longue date de l’Organisation de ne pas accepter l’application de la doctrine de persona non grata en ce qui concerne aux fonctionnaires des Nations Unies ».
«Il s’agit d’une doctrine qui affecte les agents diplomatiques accrédités par un État auprès d’un autre État. L’application de cette doctrine aux fonctionnaires de l’ONU est contraire aux obligations découlant de la Charte des Nations Unies et aux privilèges et immunités accordés aux Nations Unies et à ses fonctionnaires », a-t-il déclaré.
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L’ONU demande au Maroc de se retirer du Guerguerat
Sahara Occidental, Maroc, Guerguerat, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #ONU, #Guerguerat,Dans un message subliminal, le Secrétaire Général des Nations Unies a demandé au Maroc de se retirer de la zone du Guerguerat. « Le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clé de voûte de toute solution pacifique dans la région », a-t-il dans un rapport adressé au Conseil de Sécurité.Exprimant sa préoccupation par « l’évolution de la situation au Sahara occidental » depuis le reprise de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, Antonio Guterres a indiqué que « la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front POLISARIO représente un recul considérable pour la recherche d’une solution politique à ce différend de longue date ».« Depuis lors, les incursions quotidiennes dans cette zone et les hostilités entre les parties ont gravement compromis les arrangements qui garantissaient le cessez -le-feu depuis trois décennies. Le risque d’escalade reste évident tant que persistent les hostilités. J’appelle donc les parties à désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités », a-t-il ajouté.L’armée marocaine a envahi la zone tampon du Guerguerat le 13 novembre 2020 en vue de mettre fin à un sit-in pacifique de la société civile sahraouie en vue de fermer cette brèche considérée par le Front Polisario comme une violation de l’Accord Militaire nº1.Dans un communiqué publié par le Ministère des affaires étrangères, l’Algérie a indiqué que « la démilitarisation de cette zone, consacrée par les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ». -
La RASD demande à De Mistura de fixer une date pour le référendum
Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Staffan de Mistura, référendum, #Sahara_Occidental, #ONULes autorités sahraouies ont demandé à Staffal De Mistura, fraîchement nommé émissaire onusien pour le Sahara occidental, d’arrêter une date pour la tenue du référendum d’autodétermination.Dans un communiqué diffusé ce samedi, le ministère sahraoui des affaires étrangères a demandé à De Mistura de fixer la date du référendum d’autodétermination ou un plan effectif à même de mettre fin aux manœuvres et aux lenteurs ayant sabordé les efforts des Nations unies en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, et ce en garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.Le communiqué affirme également que l’histoire retiendra que De Mistura et le secrétaire général de l’ONU ont mis le train de la légalité internationale au Sahara occidental sur les rails.Il faut dire que ce référendum, prévu dans les accords de cessez-le-feu entre les Sahraouis et le Makhzen, tarde à être concrétisé depuis déjà trente ans. La création de la Minurso, la mise en place de son dispositif et de ses effectifs pour le recensement de la population élective ainsi que le vote d’un budget pour cet organe sont étroitement liés à l’organisation de ce référendum d’autodétermination. Même sur les questions des droits de l’homme, la Minurso a été empêchée d’intervenir pour protéger les populations sahraouies de la répression marocaine.Ce sont les louvoiements et les mensonges ainsi que les manœuvres dilatoires et les complots diplomatiques du Makhzen qui ont paralysé ce processus et ont fait échouer toute tentative de réaliser la paix dans la région et garantir la liberté du peuple sahraoui et son droit à l’indépendance. Le retard dans le règlement de la question sahraouie, selon les propres résolutions onusiennes, risquent encore de provoquer de nouvelles tensions et d’exacerber le conflit.Si De Mistura avait des difficultés à fixer un calendrier clair et ordonné dans son plan qu’il va adopter, en raison des pressions françaises, certains diplomates africains penchent pour que l’Assemblée générale de l’ONU fixe une date pour la tenue de ce référendum, conformément à la Charte des Nations unies relative à la décolonisation.Depuis son invasion du Sahara occidental en 1975, le Maroc y agit au mépris de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’UA et des principes fondamentaux du droit international, mais aussi de l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ), qui avait statué, la même année, que Rabat n’avait pas de titre souverain sur le territoire du Sahara occidental.Aujourd’hui, le Maroc, puissance occupante, s’est ouvertement engagé dans une série d’actions déstabilisatrices et provocatrices, dont l’ouverture illégale de prétendus consulats dans les zones occupées du Sahara occidental ainsi que l’exploitation illégale des ressources et des richesses du territoire, notamment halieutiques et de phosphate. De plus, chaque jour, il est fait état de violations massives des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Les civils sahraouis sont constamment soumis à des arrestations arbitraires, des tortures, des détentions illégales, des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.Persuadé et encouragé par son allié français et par la paralysie de l’ONU, le régime marocain persiste dans son déni total des aspirations du peuple sahraoui. C’est encore en raison de cette situation de blocage, qui dure depuis trois décennies alors qu’il y avait des approches positives vers le règlement total, que De Mistura est interpellé pour éviter les échecs et inscrire ainsi son nom dans l’histoire diplomatique internationale. Il suffit juste de fixer une date pour le référendum et d’engager ainsi le processus tant refusé et interdit par la monarchie marocaine.Le Jeune Indépendant, 09/10/2021 -
Smaïl Chergui : le conseiller juridique de l'ONU doit se prononcer sur l'ouverture de consulats au Sahara occidental occupé
Sahara Occidental, Maroc, ONU, consulats, #Sahara_Occidental, #ONU, #Consulats, #Maroc,L’ancien commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a estimé impératif que le Conseiller juridique des Nations Unies se prononce sur l’ouverture, par certains Etats, de consulats dans des villes occupées du Sahara occidental à l’instigation de l’occupation marocaine.Dans un entretien accordé au quotidien « El-Khabar », paru dimanche, M. Chergui a affirmé que « le retard immoral pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance reste un affront pour la communauté internationale », ajoutant que « les Sahraouis ont été contraints de reprendre la lutte armée pour que le Conseil de sécurité puisse se rendre compte des fourberies et mensonges du Maroc qui tente d’imposer le fait accompli au mépris du droit international en poursuivant ses pratiques arbitraires en violation de l’accord de paix qu’il a signé et en incitant certains Etats, en contrepartie de pots-de-vin, à la transgression de l’intégrité de la République sahraouie ».Nous attendons toujours l’avis juridique du Conseiller des Nations Unies et mettre à nu les agissements de l’Etat d’occupation, d’autant que la responsabilité de l’ONU reste engagée au Sahara occidental jusqu’à l’organisation du référendum, a ajouté le diplomate.Evoquant la sortie mesquine de la mission du Maroc à New York visant à porter atteinte à la sacralité de l’unité nationale de l’Algérie et le financement de deux organisations terroriste à cette fin, M. Chergui a rappelé la condamnation par l’ensemble du peuple algérien à travers les quatre coins du pays de cette provocation « qualifiée d’acte grave et ignoble requérant rigueur et vigilance ».« C’est à partir de là que la Communauté internationale s’est réveillée et a pris la mesure de la gravité des agissements du Maroc pour la paix et la sécurité dans la région », a-t-il fait observer ajoutant que « c’est ainsi que le Maroc s’est vu contraint d’accepter un Envoyé onusien en remplacement de l’ancien président allemand ».A une question sur un éventuel retour des deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, à la table des négociations sans conditions préalables, M. Chergui a déclaré que « cette revendication est réalisable si le Conseil de sécurité venait à réagir avec des injonctions claires quant au calendrier de ces négociations et définir de cette manière les responsabilités à l’origine de leur entrave.De même que l’Union africaine (UA) est appelée à mettre en oeuvre les résolutions du Conseil de paix et de sécurité y afférentes, pour accompagner cette démarche et veiller à parvenir à un cessez-le-feu entre ses deux pays membres, a-t-il ajouté.APS -
Règlement de la question sahraouie : Les conditions du Front Polisario
Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, #Sahara_Occidental, #Maroc, #ONULe ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré que tout éventuel processus politique au Sahara Occidental devra garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément au plan de règlement adopté, à l’unanimité, par le Conseil de sécurité de l’ONU et accepté par les deux parties du conflit, à savoir le Front Polisario et le Maroc.« Si l’Envoyé spécial, De Mistura parviendrait à fixer une date pour le référendum ou élaborer un plan pratique pour mettre fin aux manouvres et tergiversations ayant entravé les efforts de l’ONU en matière de décolonisation du Sahara occidental, pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, l’histoire aura retenu qu’il avait réussi avec le SG de l’ONU à mettre le train de la légalité internationale au Sahara occidental sur les railles », a déclaré ce samedi le chef de la diplomatie sahraouie.« Cette démarche pourrait ouvrir de vastes perspectives pour la paix juste et définitive dans la région », a-t-il poursuivi. « Connue pour son engagement et sa coopération avec l’ONU et l’UA, garant du plan de règlement, la partie sahraouie recommande à M. Di Mistura de proposer à certains Etats membres du Conseil de sécurité ou du prétendu groupe d’amitié avec le Sahara occidental de bien relire l’article 5 du plan de règlement accepté par les deux parties et adopté à l’unanimité par le Conseil, lequel stipule que le référendum d’autodétermination constitue la solution consensuelle et la base pratique et logique », a indiqué M. Ould Salek.« Toute approche contraire aux accords conclus entre les deux parties sera vouée à l’échec », a précisé M. Ould Salek ajoutant qu’ »elle sera un scandale retentissant de ceux qui se cachent, depuis trois décennies, derrière les Secrétaires généraux et les représentants spéciaux successifs, dans l’objectif d’empêcher l’indépendance du peuple sahraoui ».Mettant en garde contre les tentatives visant à « spolier les droits du peuple sahraoui à la liberté, à l’indépendance et à la souveraineté, il a indiqué que ces dernières « ne seront pas couronnées de succès, comme le prouve clairement les trois décennies passées ». Le même responsable a rappelé que le peuple sahraoui « a été trahi par une puissance coloniale qui a abandonné sa mission en tant que puissance administrante du territoire ».Dans ce contexte, le ministre sahraoui ajoute qu’ »Il a y ceux qui deviennent très innovateurs, en inventant des qualités et attributs tout à fait nouveaux, en vue d’éviter l’évocation du droit à l’autodétermination, dans le but de le spolier et de l’éloigner pour changer le mandat de la Minurso, voire même changer la nature de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation ».Mais « cette approche ne réussira pas », assure le chef de la diplomatie sahraouie qui estime qu’elle est contraire à « la légalité internationale, comme fixé à l’unanimité par toutes les organisations et les tribunaux internationaux, entame en même temps la crédibilité des Nations unies et constitue une grande perte financière pour elles et par dessus-tout un crime contre le peuple sahraoui, un encouragement à l’agression et une déstabilisation de la région toute entière ». M. Ould Salek a appelé les Nations unies à ne pas céder à la provocation du Maroc qui emploie les stupéfiants, l’arme de la migration illégale, les réseaux terroristes et l’achat des consciences, comme moyens d’imposer ses politiques agressives et expansionnistes.« C’est la crédibilité de l’ONU qui est désormais remise en cause », a-t-il averti, ajoutant que « le manquement du Conseil de sécurité à ses responsabilités directes dans le parachèvement de la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso) et la conspiration flagrante avec l’occupant marocain, sont autant de facteurs ayant favorisé un retour à une guerre qui ne cessera qu’avec la cessation de l’occupation illégale de ce territoire par le Maroc et le respect des frontières internationalement reconnues ». Il a exhorté le Conseil de sécurité international à empêcher le Maroc de déposséder ses voisins de leurs terres, conformément aux dispositions de l’acte constitutif de l’Union africaine (UA), de la Charte de l’ONU et ses résolutions, ainsi qu’aux AVIS et décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour de justice européenne (CJUE).La déclaration du chef de la diplomatie sahraouie intervient suite à l’annonce faite, mercredi dernier, par le SG de l’ONU, Antonio Guterres concernant la désignation de Staffan de Mistura COMME envoyé spécial de l’ONU au Sahara Occidental, en remplacement de Horst Kohler qui avait démissionné de ce poste le 22 mai 2019.SPS -
L'Algérie demande le retrait du Maroc de Guerguerat et la reprise du dialogue
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, ONU, #Algérie, #Maroc, #Sahara_Occidental, #ONU,Alger, 7 oct (EFE) – Le gouvernement algérien a demandé aujourd’hui le retrait des troupes marocaines du col de Guerguerat, une zone démilitarisée qui sépare le nord de la Mauritanie des zones occupées par le Maroc dans l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental, et la reprise des négociations directes entre Rabat et le Front Polisario, interrompues depuis 2018.Dans une déclaration dans laquelle il a également exprimé son « intérêt pour la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental », le régime algérien a indiqué que la prochaine étape vers une solution au conflit « doit être la démilitarisation de Guerguerat », une bande de terre dans laquelle les troupes marocaines ont pénétré il y a un an pour démanteler une manifestation civile sahraouie.Suite à l’opération militaire marocaine, le Front Polisario a déclaré que l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 avait été rompu et a lancé une campagne de harcèlement militaire contre les positions marocaines le long du mur de séparation construit par Rabat dans le désert.Dans une note publiée jeudi par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie, principal soutien politique, économique et militaire du Front Polisario, a déploré « profondément » que la nomination de M. De Mistura en remplacement de l’Allemand Horst Kholer « ait été retardée de 28 mois, un retard imputable à la partie marocaine ».Et elle a averti que le remplacement intervient dans un contexte « fortement dégradé, à risque, marqué par la reprise des hostilités suite à la rupture brutale du cessez-le-feu par les forces d’occupation marocaines qui se maintiennent illégalement, depuis le 13 novembre 2020 (à Guerguerat) en violation flagrante des accords militaires, signés par les deux parties et entérinés par le Conseil de sécurité ».NÉGOCIATION DIRECTE« La démilitarisation » de la zone de Guerguerat, inscrite dans les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit », a assuré le ministère algérien des Affaires étrangères avant de saluer la figure de De Mistura et d’appeler à la reprise des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, interrompues depuis 2018.« L’Algérie soutiendra les efforts et exprimera l’espoir qu’ils puissent contribuer à une relance effective et sérieuse des négociations directes, de bonne foi et sans conditions. »Ces négociations doivent être « fidèles à la recommandation du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et leur objectif doit être de parvenir à « une solution qui garantisse au peuple du Sahara occidental l’exercice libre et véritable de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination », a-t-il ajouté.Le Maroc et le Front Polisario ont signé une trêve en 1991 sous les auspices de l’ONU, qui comprenait l’engagement d’organiser un référendum d’autodétermination, qui trente ans plus tard n’a pas eu lieu en raison des désaccords et des obstacles marocains concernant le recensement. -
Saïd Ayachi : « la France soutient le Maroc dans ses manœuvres pour assurer ses intérêts »
Sahara Occidental, Maroc, Staffan de Mistura, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc,Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui, est intervenu jeudi à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Radio algérienne pour commenter les dernières évolutions de la situation du peuple sahraoui, notamment avec la nomination de Staffan de Mistura envoyé personnel pour le Sahara occidental.
« L’Algérie a été parmi les pays qui ont le plus insisté sur la nomination de cet envoyé personnel de la part de l’ONU avec l’Afrique du Sud, l’Union africaine, et tout récemment l’administration Biden. Le Maroc n’avait pas le choix dans cette affaire pour pouvoir nommer un envoyé personnel marocophile », déclare Saïd Ayachi.Pour ce président du Comité national algérien de soutien au peuple Sahraoui, tous les dossiers internationaux du Sahara occidental subissent les pressions de la France, qui, en soutenant le Maroc « se tient contre le droit international au sein du Conseil de sécurité et s’oppose à l’application de sa résolution qui reconnait le droit au peuple sahraoui de bénéficier d’un référendum. »« La France s’oppose à protéger et à défendre les droits de l’homme au Sahara occidental. Elle soutient, également, le Maroc dans ses manœuvres au sein de l’Union européenne. Nous la retrouvons partout et nous sommes en droit de chercher une explication qui n’est valide qu’avec le fait d’avoir un esprit colonialiste dont même ses instances officielles n’arrivent pas à se détacher », souligne Saïd Ayachi.Dans le même contexte, il estime que la France, par l’intermédiaire du Maroc, « impose cette occupation puisqu’il s’agit du pont des intérêts français dans l’Afrique de l’Ouest principalement. »Radio Algérienne, 07/10/2021