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  • Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

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    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie : Il a mis en relief son rôle central et positif en Afrique du Nord et au Sahel et salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives, a indiqué dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Lors de l’audience accordée, samedi à New York, par le secrétaire général des Nations Unies au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, « les deux parties ont passé en revue les développements de la situation dans la région, notamment les efforts de l’Algérie pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne », a précisé la même source.

    La rencontre a également porté sur « les défis qui se posent au processus de décolonisation au Sahara occidental et les voies et moyens de relancer les efforts de l’ONU pour la reprise des négociations entre les deux parties au conflit, Royaume du Maroc et Front Polisario, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance conformément aux résolutions onusiennes pertinentes », a ajouté le communiqué.

    Dans ce cadre, « le secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives », a conclu la même source.

  • Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est exprimé ce lundi devant l’assemblée générale de l’ONU où il a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance.

    Concernant le conflit au Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », dénonçant l’« intransigeance » du Maroc. Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-t-il dit.

    Le chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappelé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel.

    « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra.

    Par ailleurs, le MAE algérien a exprimé sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamné la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.

    «L’Algérie exprime sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamne la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et son déni total du processus de paix et des résolutions pertinentes des Nations Unies et de la légalité internationale», a déclaré Ramtane Lamamra.

    Le ministre a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de l’initiative arabe de paix visant à consacrer la solution à deux Etats et à libérer tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien, soulignant que l’Algérie continuera à défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux, y compris leur droit inaliénable à l’autodétermination, notamment en Palestine et au Sahara occidental.

    Le ministre a renouvelé l’appel de l’Algérie à la Communauté internationale et plus particulièrement au Conseil de sécurité afin d’assumer ses responsabilités historiques et légales et contraindre la puissance occupante à mettre fin à son occupation des territoires palestiniens et permettre au peuple palestinien d’établir un Etat indépendant avec Al Qods Echarif comme capitale.

    Nassim Mecheri

    Le Jeune Indépendant, 28/09/2021

  • Sahara occidental : A l’ONU, l’Algérie réclame un référendum et dénonce «l’intransigeance» du Maroc

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    Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a réclamé, hier (lundi), à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU d’accorder au peuple sahraoui son «droit à l’autodétermination», en dénonçant «l’intransigeance» du Maroc, pour régler le conflit au Sahara occidental.
    Synthèse rédaction nationale
    «L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce peuple vaillant de déterminer son destin et de décider de son avenir politique ne peut rester à jamais l’otage de l’intransigeance d’un Etat occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales», a-t-il dit. 
    Citant les résolutions de l’ONU et la participation de l’Union africaine à un plan de règlement, il a estimé que cette «question de décolonisation (…) ne peut trouver de solution qu’à travers l’application du principe d’autodétermination». 
    «Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible», a insisté le chef de la diplomatie, en assurant que l’Algérie, «pays pivot», ne cherchait qu’à œuvrer «pour la paix et la coopération» dans la région. 
    Fin août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison «d’actions hostiles» du royaume, une décision «complètement injustifiée» et regrettée par Rabat. 
    Le 22 septembre, l’Algérie a enfoncé le clou en décrétant la fermeture «immédiate» de son espace aérien à tous les avions marocains. Les négociations sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Polisario, auxquelles participent l’Algérie et la Mauritanie, sont interrompues depuis le printemps 2019 et la démission de l’émissaire de l’ONU chargé du dossier, l’ex-président allemand Horst Kohler. 
    Après une douzaine de personnalités approchées pour prendre le relais, le Maroc a fini par accepter à la mi-septembre, sous pression américaine, selon plusieurs diplomates, la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire de l’ONU. Sa désignation n’est cependant toujours pas intervenue officiellement.
    Reporters, 28/09/2021
  • Marocleaks: Scandale au Conseil des droits de l’homme

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    Les machinations menées par la diplomatie marocaine continuent d’être dévoilées par le Hacker marocain, qui utilise le pseudonyme « Chris Coleman24 » sur son compte Twitter. A travers ce récit, en effet, des détails sur les stratégies et les complots des diplomates marocains à New York et à Genève ont été révélés. Mais ces informations dévoilées par le mystérieux hacker sur les actions marocaines au sein du bureau de Navanethem Pillay, l’ancien haut-commissaire aux droits de l’homme, ont révélé un scandale sans précédent.
    Des documents récemment mis en ligne sur le compte Twitter du hacker, montrent que la Mission marocaine à Genève, dirigée par son ambassadeur, M. Omar Hilale, en dit long sur les méthodes déshonorantes adoptées par le Maroc pour influencer certains hauts responsables du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. 
    On apprend ainsi, que l’ambassadrice du Maroc s’était infiltrée dans l’entourage de l’ancienne Haut-Commissaire, Navi Pillay, et pouvait manipuler toutes ses actions et positions concernant l’affaire des violations des droits humains au Sahara Occidental.
    Soutien financier
    L’ambassadrice du Maroc n’a pas hésité à soutenir financièrement Navanethem Pillay et les membres de son bureau, pour la dissuader d’adopter toute action pouvant aller à l’encontre de la volonté du Maroc. Dès lors, Mme Pillay semblait être « très sensible » aux souhaits ou ordres, de ses généreux amis marocains.
    « Je voudrais rappeler la nécessité impérative de virer la somme de 250.000$, au titre de la contribution du Maroc au budget du HCDH, pour 2011, que le Haut Commissaire avait exprimé à deux reprises le souhait de recevoir (mes fax). 
    Ce transfert contribuera à rendre Pillay plus attentive à nos inquiétudes quant au contenu de la contribution de son bureau dans le prochain rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara », écrit Omar Hilale dans l’un des câbles diplomatiques adressés à son ministre en janvier 2012 .
    L’ambassadeur du Maroc n’a pas hésité à utiliser des moyens financiers comme un moyen d’arrêter Navi Pillay de payer trop d’ attention aux demandes répétées de son représentant à New York, Evan Simonovic, et même par Christopher Ross. Les deux diplomates ayant tenté en vain de la convaincre de se rendre au Sahara occidental.
    Les Pions : Kompass et Ndiaye
    La mission marocaine n’a pas seulement utilisé de l’argent, versé sous forme de dons au Conseil. L’ambassadeur du Maroc révèle dans ses messages à ses supérieurs qu’il a réussi à recruter de « très bons amis » au sein du personnel de Mme Pillay. Les deux principaux « amis » du Maroc ne sont que le suédois Anders Kompass, directeur des opérations sur le terrain, et le sénégalais Bacre Waly Ndiaye, directeur des procédures spéciales. 
    Selon Omar Hilale, les deux hommes sont plus que de simples amis. Ils ont fait preuve d’un zèle sans limite pour servir les plans marocains et les manipulations au sein du Conseil des droits de l’homme contre toute tentative ou opportunité d’améliorer les droits de l’homme au Sahara occidental.
    « Grâce à la stratégie suivie par cette Mission (la Marocaine) pour enfermer l’entourage de Pillay, tous les hauts fonctionnaires du Haut-Commissariat à Genève se plient aux préoccupations marocaines. Cependant, la faiblesse de Mme Pillay face à Simonovic est la talon d’Achille de notre stratégie. »
    Pire, dans d’autres câbles de l’ambassadeur du Maroc, on découvre comment il a réussi à obtenir des informations cruciales de ses informateurs, Kompass et Ndiaye, deux pions qui n’hésitent pas à apporter à leur ami marocain des informations secrètes à sa propre ambassade. Par exemple, ils lui ont fourni des informations cruciales sur une rencontre entre Christophe Ross et Navanethem Pillay, l’Envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental ayant apparemment tenté de convaincre le Haut-Commissaire de visiter le territoire occupé. 
    Autre exemple, révélé par les câbles, celui de la réunion des conspirateurs consacrée à discuter de la visite que le président sahraoui Mohamed Abdelaziz s’apprêtait à effectuer au Conseil des droits de l’homme, en mai 2013, pour rencontrer Navanethem Pillay. Dans les deux cas, l’Ambassadeur et ses deux amis ont manœuvré ensemble pour limiter l’impact de ces deux visites et ont influencé Pillay pour qu’elle ne réagisse pas positivement aux demandes de ses deux invités. Les deux Pions suggéraient même à leur ami marocain des idées et des arguments à utiliser pour convaincre Pillay.
    Neutraliser et discréditer
    Les documents révèlent aussi comment les « amis » du Maroc au Conseil des droits de l’homme ont réussi à neutraliser tous les fonctionnaires honnêtes, qui tentent de faire honorablement leur devoir, comme le Tunisien Frej Fennish, chef du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Section au HCDH. Ce dernier était considéré par Omar Hilale comme un ennemi des intérêts du Maroc. Le Tunisien a apparemment souffert d’une campagne secrète menée par l’ambassade du Maroc et ses « amis » pour le discréditer devant Pillay et donc le neutraliser.
    Kompass et Ndiaye, ont également usé de leur autorité pour conseiller et agir au sein du Conseil pour discréditer le Polisario et entraver toute possibilité de soutien à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour contenir la protection des droits humains.
    Par conséquent, les deux pions – et d’autres fonctionnaires qui n’ont pas été cités par Hilale dans ses messages – ont influencé Navanethem Pillay dans toutes ses décisions suivant les instructions directes de l’ambassade du Maroc.
    Ils ont agi par exemple pour dissuader Pillay d’entreprendre une visite au Sahara occidental en 2014. Ils ont assuré que la contribution du HCDH au rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental, est pleinement en faveur du Maroc. Ils ont fait pression pour empêcher Pillay de faire des « concessions » au président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, lors de leur rencontre à Genève le 23 mai 2013. 
    Kompass a en outre insisté pour que Pillay envoie une mission technique au Sahara occidental en mai 2014, sous sa conduite afin de ne pas permettre au Représentant du Bureau de New York, Evan Simonovic, de mener cette mission qu’il a maintes fois convoquée, simplement parce qu’il est considéré par le Maroc comme antipathique.
    Méthodes criminelles
    Ces informations divulguées dangereuses et compromettantes qui portent atteinte à la réputation de l’ancien Haut Commissaire et des deux responsables mentionnés dans cet article, corroborent, une fois de plus, les méthodes déshonorantes et mafieuses utilisées par les représentants de « sa majesté » dans le monde entier. Méthodes établies sur la corruption de certains fonctionnaires des organismes internationaux.
    Le cas du Sénégalais Bacre Waly Ndiaye, directeur des procédures spéciales au HCDH, est révélateur. Il avoua à son ami Hilale son allégeance résolue au Maroc se considérant comme un fervent « croyant et adepte de la confrérie soufie Tijania ». En effet, il avoua à Hilale son « rêve » d’aller à Fès car : « il ne pouvait pas faire le pèlerinage depuis 20 ans. » Une simple formalité pour l’ambassadeur du Maroc, qui a aussitôt demandé à son ministère des Affaires étrangères d’adresser une invitation formelle à M. Bacre Waly Ndiaye, pour réaliser le rêve du fervent croyant.
    Malgré les scandales financiers et la corruption qui ont été révélés grâce à ces fuites de documents (le Maroc n’a pas nié leur authenticité) ; le peuple sahraoui continue de subir des violations systématiques de ses droits fondamentaux. Combien de victimes sahraouies continueront à subir les pires violations commises par le Maroc à cause de la corruption et du manque d’intégrité au sein des organes de l’ONU, censés assurer le respect des droits humains dans le monde ? Le pire est que les responsables de ces complots honteux resteront impunis comme d’habitude. Le Makhzen leur a certainement réservé de confortables années de retraite dans l’une de ses oasis réservés à cela.
    Par : Malainin Lakhal
  • ONU : Marathon diplomatique de Ramtane Lamamra

    ONU : Marathon diplomatique de Ramtane Lamamra

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    Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, poursuit son marathon diplomatique à New York dans le cadre des travaux de la 76e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.

    Ainsi, il a pris part à deux réunions de haut niveau et tenu une série de rencontres bilatérales avec ses homologues des pays membres, présents à New York dans le cadre de l’AG de l’ONU. Les réunions et rencontres ont constitué « une occasion de réaffirmer les positions de principe de l’Algérie à l’égard des questions régionales internationales et ses approches pour le règlement des crises internes, et de passer en revue les efforts visant à renforcer la paix et la sécurité dans son environnement régional, notamment en Libye, au Mali, au Sahara occidental et dans la région sahélo-saharienne, outre les initiatives visant à renforcer la confiance entre les parties concernées par la crise liée au barrage de la renaissance », a indiqué le MAE. « Ces efforts ont été salués par les participants aux travaux de l’AG dans sa session actuelle portant sur la lutte contre la pandémie, l’interdiction des essais nucléaires et la réunion ministérielle tenue par visioconférence autour du renforcement de l’action internationale dans le cadre multilatéral » , ajoute-t-on.

    Le Chef de la diplomatie algérienne a souligné l’impératif de renforcer « la coopération internationale pour faire face aux défis actuels, notamment les répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus et les changements climatiques », préconisant « un redoublement des efforts pour assurer une distribution équitable des vaccins anti-Covid-19, seul moyen à même d’endiguer la pandémie », précise-t-on. Lamamra a également tenu » des concertations approfondies avec le président de l’AG des Nations unies, Abdulla Shahid, d’autant que la rencontre a constitué une occasion d’aborder les plus importantes clauses inscrites à l’ordre du jour de la session actuelle, notamment celles relatives à la paix, à la sécurité et au développement durable ».

    À ce propos, Lamamra a fait part du « soutien de l’Algérie aux priorités et aux objectifs qu’il a fixés cette année, y compris le renforcement de la coopération et de la solidarité entre les États en vue de lutter contre les retombées et les effets de la pandémie, particulièrement sur les États en voie de développement ».

    Rencontres bilatérales avec de hauts responsables de l’ONU et des MAE de nombreux pays

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a tenu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Finlande, du Nigéria, de Slovénie et du Portugal, en vue de se concerter, coordonner et réaffirmer la constance des positions algériennes.

    M. Lamamra a également rencontré le secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Robert Floyd, affirmant l’engagement de l’Algérie à soutenir ses efforts visant à atteindre les objectifs du Traité et à édifier un monde exempt d’armes nucléaires, comme affirmé par le communiqué des MAE. Les entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de la Finlande, Pekka Haavisto, au siège de la délégation algérienne à New York, ont permis d’ »examiner les voies et moyens de consolider les relations de la coopération bilatérale, en sus des questions régionales et internationales d’intérêt commun, y compris la situation prévalant au Proche-Orient, au Maghreb, dans la région sahélo-saharienne et dans la Corne de l’Afrique ».

    Lamamra a eu des concertations avec le ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Geoffrey Onyeama, autour des principales questions politiques posées au niveau de l’UA, ainsi que les derniers développements enregistrés dans la région Sahélo-saharienne et au Maghreb ». Les deux ministres ont évoqué « les principaux projets stratégiques liés à la coopération bilatérale ».

    Avec le ministre des Affaires étrangères de la Slovénie, Anze Logar, les entretiens ont porté sur « les relations bilatérales et les voies de renforcer la coopération économique entre les deux pays ». Les deux chefs de la diplomatie des deux pays ont également abordé « nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la promotion de la coopération entre l’Afrique et l’Europe au vu de la présidence par la Slovénie du Conseil de l’Union européenne ».

    Lamamra a rencontré le ministre des Affaires étrangères du Portugal, Augusto Santos Silva. Les deux parties ont mis en avant « le niveau privilégié des relations historiques et de la coopération entre les deux pays. Les deux parties ont également passé en revue les développements au Maghreb arabe, dans la région sahélo-saharienne, outre les perspectives de renforcer les efforts afin de relever les défis conjoints dans la région méditerranéenne ».

    M. Bendib

    Le Courrier d’Algérie, 27/09/2021

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

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    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Lundi 27 septembre, l’Irlande organisera une réunion d’information de haut niveau sur la non-prolifération des armes de destruction massive pour marquer le 25e anniversaire de l’ouverture à la signature du Traité d’interdiction complète des essais (TICE). Simon Coveney, ministre irlandais des Affaires étrangères et ministre de la Défense, présidera la réunion. Les rapporteurs attendus sont le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement Izumi Nakamitsu, le Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) Robert Floyd, et un représentant de la société civile.

    Mardi (28 septembre), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur les développements politiques en Syrie. L’Envoyé spécial pour la Syrie, Geir Pedersen, fera un exposé. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mardi également, il y aura un briefing sur la Somalie qui se concentrera sur les femmes, la paix et la sécurité. La vice-secrétaire générale Amina Mohammed, qui s’est rendue en Somalie le 12 septembre, fera un exposé. Un représentant de la société civile devrait également faire un briefing.

    Mercredi 29 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant les autorisations accordées par la résolution 2546 du 2 octobre 2020, permettant aux États membres agissant au titre de leur capacité nationale ou par l’intermédiaire d’organisations régionales d’intercepter des navires au large des côtes libyennes soupçonnés du trafic de migrants.

    Le Conseil se réunira mercredi pour sa réunion mensuelle sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing. Les représentants de la société civile peuvent également informer.

    Vendredi 1er octobre, le Kenya assume la présidence du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil prévoient d’adopter le programme de travail provisoire pour septembre vendredi.

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL) avant son expiration le 30 septembre.

    Les membres devraient également continuer à négocier un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira mercredi 29 septembre pour la présentation du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Yémen par le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés .

    Vendredi 1er octobre, il y aura une réunion du 751 Comité des sanctions contre la Somalie. Le Groupe d’experts sur la Somalie présentera son rapport final au comité, qui doit être soumis au Conseil d’ici le 15 octobre. En outre, un représentant d’OCHA présentera le rapport annuel du Coordonnateur des secours d’urgence sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle à l’acheminement de l’aide, qui est également attendu avant le 15 octobre.

  • Sahara Occidental, Libye et Mali au menu des discussions de Lamamra avec le SG de l’ONU

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger s’est entretenu samedi avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, des discussions axées sur les questions régionales, notamment celles du Sahara Occidental, de la Libye et du Mali, indique un communiqué de l’ONU.
    « Le Secrétaire général a rencontré aujourd’hui M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères de l’Algérie. Le Secrétaire général et le ministre ont discuté des questions régionales, notamment le Sahara Occidental, la Libye et le Mali “, précise la même source.
    « Le Secrétaire général a exprimé sa satisfaction pour les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel », souligne le communiqué de l’organisation onusienne.
  • Réaction de l’ONU à la fermeture de l’espace aérien algérien au Maroc

    Réaction de l’ONU à la fermeture de l’espace aérien algérien au Maroc

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    La décision de l’Algérie de fermer son espace aérien au Maroc a suscité des réactions à l’ONU. La première est venue jeudi du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres appelant le Maroc et l’Algérie à engager un « dialogue positif » pour résoudre leurs problèmes en suspens.

    En effet, lors d’une conférence de presse tenue par son porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, au siège permanent des Nations Unies à New York, en réponse à une question sur la position de Guterres vis à vis de l’annonce faite par l’Algérie, mercredi, de fermer son espace aérien aux avions marocains, Guterres a exhorté les deux pays à engager un « dialogue positif » pour résoudre l’escalade de tensions entre les deux pays.

    Voici le texte intégral de la question et de la réponse telles que publiées sur le site de presse des Nations Unies:

    Question : Stéphane, il y a une crise qui couve entre deux voisins maghrébins, l’Algérie et le Maroc. Hier, l’Algérie a suspendu tous les vols d’origine marocaine ou marocains passant au-dessus de l’Algérie. Premièrement, est-ce que cela rendrait la mission de M. Staffan de Mistura un peu plus difficile? C’est d’un côté. Le SG ouvrirait-il aussi le sujet avec… s’il rencontre Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, qui est ici. Je ne sais pas s’il l’a rencontré ou s’il le rencontrera. Aurait-il ouvert le sujet pour essayer au moins d’explorer si l’ONU peut jouer un rôle dans cette crise ?

    Porte – parole : Je ne sais pas pourquoi vous mêlez M. de Mistura à cela. Nous n’avons fait aucune annonce sur quoi que ce soit de toute façon. M. de Mistura est heureux dans sa maison en ce moment en Europe. Nous pensons qu’il est important que les deux pays s’engagent dans un dialogue positif. Ce sont deux pays très importants dans la région, et nous voulons… nous voudrions voir les meilleures… deux… les meilleures relations possibles, des relations bilatérales, entre les deux. Quant aux discussions du Secrétaire général avec les différentes délégations, nous ferons un bilan bilatéral… une lecture. Une dernière question, et puis notre… nous devons passer à nos invités.

    Pour rappel, uUn mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’Algérie a franchi une nouvelle dans l’escalade avec Rabat. Mercredi, à l’issue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a décidé de « fermer immédiatement son espace aérien aux avions marocains civils et militaires, ainsi qu’aux appareils immatriculés au Maroc ».

    La présidence algérienne a indiqué avoir pris cette décision compte tenu de « la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part du Maroc ».

    Cette décision ne manquera pas d’impacter le programme de la RAM qui désservait, jusqu’à présent 15 vols hebdomadaires reliant le Maroc à la Tunisie, la Turquie et l’Égypte sont touchés.

    Une source de la compagnie aérienne marocaine, citée par Reuters, a qualifié l’impact sur la RAM d’insignifiant et a déclaré que les vols concernés pourraient se dérouter au-dessus de la Méditerranée.

  • Rencontre Lamamra-Nuland: Le Sahara Occidental au menu

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    Sahara Occidental au menu de la rencontre entre Lamamra et la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a reçu, lundi, à New York la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques, Mme Victoria Nuland avec laquelle il a évoqué le renforcement des relations bilatérales et la situation au Moyen-Orient, au Maghreb et en Afrique, rapporte l’APS.

    «J’ai reçu aujourd’hui au siège de la mission algérienne à l’ONU Mme Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques», a tweeté Lamamra à l’issue de cette audience.

    «Nous avons discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales et échangé nos vues sur la situation au Moyen-Orient ainsi qu’au niveau maghrébin et africain», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne qui participe à New York à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

    De son côté, Mme Nuland a, dans un tweet, qualifié ces discussions de «constructives», ajoutant qu’elles ont porté sur «le Sahara Occidental, la Libye et le Mali».

    Les deux responsables ont également évoqué les investissements américains dans le secteur des énergies renouvelables en Algérie, selon la sous-secrétaire d’Etat américaine, qui a déclaré que les Etats-Unis «appréciaient les efforts de l’Algérie en faveur de la paix et la sécurité régionales».

  • ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

    ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

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    «A l’occasion de l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, sur fond de défis croissants qui jettent de l’ombre sur différents niveaux de la vie de l’humanité, l’Algérie présentera sa vision et son approche afin de permettre à la communauté internationale de surmonter cette phase décisive de l’histoire de l’humanité», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger à la veille de sa participation à la 76è session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Placée sous le thème «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience face à la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’ONU», la session est une occasion pour Ramtane Lamamra de tenir une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaine.

    Il a, ainsi, convenu avec la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables.

    Outre la possibilité de relancer les négociations directes entre la République sahraouie et le royaume du Maroc, Lamamra a évoqué avec la responsable américaine la situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue récemment à Alger.

    Le ministre a également accordé un entretien à la chaîne «CNN International», où il est revenu sur les raisons ayant conduit à la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, les relations algéro-américaines et le rôle de l’Algérie dans la région et au niveau continental.

    Vision stratégique

    Pour Abdelkader Soufi, docteur et chercheur dans les questions stratégiques et sécuritaires, «cette intense activité entre dans le cadre de la participation régulière de l’Algérie à toutes les sessions des Nations unies». Le dynamisme que connaît sa diplomatie est construit, rappelle-t-il, «autour d’une vision stratégique préalable, car l’Algérie a décidé de jouer un rôle de premier rang dans la résolution des crises régionales». Et de poursuivre : «Notre diplomatie compte peser de tout son poids sur la scène internationale et influencer les décisions prises dans les questions, notamment régionales.»

    Selon l’expert, «celle-ci participe de manière très efficace et attractive à toutes les actions ayant pour but l’établissement du droit international et l’extinction des foyers de tension dans les pays du Sahel et de l’Afrique». Il cite, également, «le rôle déterminant que l’Algérie est en train de jouer dans la résolution de la question sahraouie et de la crise libyenne. Cette dernière suscite deux approches, celle qui fait parler les armes et celle basée sur la solution pacifique défendue par l’Algérie». «l’Algérie, comme l’a si bien expliqué Lamamra, est à équidistance des belligérants et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen. Alger est un intermédiaire crédible et honnête dans le processus de règlement de la crise, et son approche fait l’unanimité au niveau interne et externe», précise-t-il. Et d’ajouter : «Au vu de tous ces éléments, il n’est pas étonnant d’assister, depuis quelques mois, à des visites de plusieurs responsables libyens à Alger.»

    Pour lui, «notre diplomatie est devenue la locomotive des pays défendant le droit international, et nos frères libyens savent que l’Algérie n’est pas adepte du double discours». De l’avis de cet expert, «Lamamra aura l’occasion, en marge de la session, de discuter avec ses homologues de questions stratégiques, géopolitiques, de partenariat énergétique et d’environnement». Des rencontres avec des partenaires stratégiques, notamment les Russes et les Chinois, sont à prévoir pour coordonner les positions autour des questions internationales et régionales à l’heure où le retour en force de notre diplomatie inspire respect et confiance», souligne-t-il. t-il.

    Assia Boucetta

    Horizons, 23/09/2021