Étiquette : ONU

  • Christopher Ross: Marruecos saboteó los esfuerzos de la ONU en la región

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Christopher Ross, Frente Polisario,

    El ex enviado personal de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, ha revelado que Marruecos ha fracasado en el proceso de la ONU en el Sáhara Occidental.

    El Señor Ross confirmó que las negociaciones directas lideradas por Naciones Unidas entre las partes en conflicto, el Frente Polisario y el Reino de Marruecos, no han conducido hasta ahora a ningún progreso tangible.

    Ross subrayó que el fracaso de las Naciones Unidas a la hora de encontrar una solución justa y duradera que garantice el derecho del pueblo del Sáhara Occidental a la autodeterminación se debe a varias razones, entre ellas la falta de voluntad de Marruecos para entablar negociaciones serias y su insistencia en que la propuesta de autonomía sea la única base para la negociación, limitándose el papel del enviado personal a ser un mediador en lugar de un actor activo en el proceso pacífico.

    Cabe recordar que el diplomático americano hizo esta declaración en una Conferencia Nórdica sobre el conflicto del Sáhara Occidental bajo el título “¿Cómo puede resolverse el conflicto antes de que se intensifique? » organizada por La Asociación Danesa-Naciones Unidas organizó ayer en la sede del Parlamento danés en la capital, Copenhague.

    La Conferencia Nórdica reunió a representantes de Dinamarca, Suecia, Noruega y Finlandia y contó con las intervenciones de parlamentarios, representantes de partidos y profesores, además del ex enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, el embajador Christopher Ross, y el ex Comandante de la Fuerza de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), General de División Kurt Mosgaard.

    Por invitación de la Asociación Danesa-Naciones Unidas, una delegación saharaui participó en la Conferencia Nórdica encabezada por el Dr. Sidi Mohamed Omar, miembro del Secretariado Nacional, Representante del Frente Polisario ante las Naciones Unidas y coordinador con la MINURSO, junto con Sra. Abida Mohamed Bouzid, Representante del Frente Polisario en Dinamarca, y Sra. Senya Bashir Abderrahmane, Representante del Frente Polisario en Suecia y Noruega.

    #SaharaOccidental #Marruecos #Christopher #Ross #ONU

  • Livre sur le rôle de la MINURSO dans le conflit du Sahara Occidental

    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, maintient de la paix,

    Conflit et paix au Sahara occidental : le rôle de la mission de maintien de la paix de l’ONU (MINURSO)
    Edité par János Besenyő, R. Joseph Huddleston et Yahia H. Zoubir
    Routledge, 2023

    « La MINURSO est un exemple de ce qui peut mal tourner dans une opération de maintien de la paix lorsque les conditions de base du succès font défaut ». Citée dans l’introduction, cette première évaluation pessimiste du spécialiste du maintien de la paix William J. Durch (1993 : 169), faite seulement deux ans après le déploiement de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), donne le ton à ce livre édité. . Les trois décennies qui se sont écoulées depuis cette évaluation correspondent en grande partie à une longue période de conflit gelé au Sahara occidental qui a récemment pris fin. Au lendemain de la crise de Guerguerat et de la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario en novembre 2020, l’ouvrage conclut en suggérant que la MINURSO « inutile » connaît peut-être le début d’une fin peu glorieuse car elle a perdu le seul rôle qu’elle jouait. joué de 1991 à 2020… le maintien du cessez-le-feu » (p.324). Que pouvons-nous apprendre d’une affaire aussi apparemment vouée à l’échec ?

    Les preuves de l’idiosyncrasie et du caractère exceptionnel de la MINURSO par rapport aux autres opérations de maintien de la paix de l’ONU ne manquent pas. Les contributeurs du livre commencent par souligner la « complexité » unique (p. 2) des coordonnées politiques et géographiques internationales au sein desquelles la MINURSO opère. La faible intensité du conflit du Sahara occidental et sa « relative trivialité… sur la scène mondiale » (p. 233) l’ont condamné à rester « une faible priorité pour les grandes puissances avant, pendant et après le cessez-le-feu » (p. 319). Le travail de la MINURSO sur le terrain a toujours été confronté au « trait unique » posé par le fait que la souveraineté du territoire fragmenté non autonome qu’elle couvre – en partie occupé et annexé par le Maroc, en partie aux mains du Front Polisario – est la seule condition possible. source d’affrontement entre les parties en conflit (p.163). À cela s’ajoutent les vides juridiques « frappants » entourant la responsabilité internationale dans l’administration de ce territoire et la protection des droits humains des personnes qui l’habitent (p. 78). Cette dernière lacune en matière de droits humains est particulièrement flagrante dans le mandat même de la MINURSO, ce qui la distingue négativement comme la seule opération de maintien de la paix des Nations Unies de l’après-guerre froide dépourvue de dimension droits humains (Naili, 2023).

    En 1991, la MINURSO était considérée comme « l’une des opérations de maintien de la paix les plus ambitieuses jamais tentées par l’ONU » (Durch 1993 : 151). Cependant, en raison du timing, la MINURSO s’est retrouvée « bloquée lorsque les plaques tectoniques se sont déplacées » (p. 107) par rapport aux missions d’interposition typiques de la guerre froide, conçues pour servir de tampon entre les parties belligérantes et assurer le respect d’un cessez-le-feu. accord – aux missions multidimensionnelles devenues la norme dans les années 1990, chargées de fonctions interventionnistes plus larges telles que le renforcement des institutions, la surveillance des élections et la réforme du secteur de la sécurité dans le contexte des approches libérales de consolidation de la paix alors florissantes. Un tel positionnement interstitiel entre deux générations de maintien de la paix de l’ONU signifiait que la MINURSO était « conceptuellement plus proche des opérations de maintien de la paix traditionnelles que du nouveau paradigme » (Koops, MacQueen, Tardy et Williams 2017 : 264). Par la suite, les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (P5), à savoir la France, se sont montrés peu disposés à réparer « l’anomalie historique » (p. 287) de son impuissance en matière de droits de l’homme. Alors, que retenir d’une affaire aussi trouble ?

    Apprendre d’un cas de niche

    Les auteurs de cet ouvrage estiment, paradoxalement, que les multiples déviations et échecs de la MINURSO en font en fait un point de référence précieux, dans la mesure où « des leçons… peuvent être tirées de cette mission pour l’implication de l’ONU… au (Sahara occidental) ainsi que pour les opérations de maintien de la paix de manière plus générale » (p. 2). Réuni dans le but de proposer une étude complète et multiforme d’une opération de maintien de la paix de l’ONU qui a jusqu’à présent reçu peu d’attention universitaire approfondie (voir Solà-Martín 2007 à titre d’exception), les contributeurs de cet ouvrage comprennent des universitaires des domaines de relations internationales, études de sécurité et de conflits, droit international et études régionales, ainsi que des (anciens) praticiens et un journaliste. La collection couvre le contexte historique, juridique et politique de la MINURSO, certains aspects spécifiques de son mandat et de ses activités (concernant les droits de l’homme, la protection du patrimoine historique et la participation des femmes), les dimensions micro de ses opérations militaires et policières, ainsi que les dimensions macro. politiques qui ont déterminé son sort, manifestement entre les mains du P5 du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le premier thème qui ressort du livre qui parle du maintien de la paix concerne le carcan imposé par la nécessité du consentement des parties en conflit. Dans le cas de la MINURSO, ce problème remonte aux subtilités des « accords de principe » respectifs du Front Polisario et du Maroc sur le plan de règlement de l’ONU de 1991, qui leur a été présenté séparément – ​​au point qu’un haut représentant de l’ONU s’est même demandé « si les deux les deux parties avaient reçu le même document » (Goulding 2002 : 201, cité à la p. 82). Par la suite, Rabat démontrera à plusieurs reprises la vulnérabilité de la MINURSO face à sa bonne volonté. Les manifestations de consentement hésitant comprenaient notamment le fait d’entraver l’entrée de ressources essentielles au moment de la création de la mission (p. 312) ; arborant le drapeau national marocain à son siège à Laayoune (p.164) ; retarder la visite du Représentant spécial pour le Sahara occidental (RSSG) et chef de la MINURSO (1990-1991) (p. 312) ; empêcher Kim Bolduc de prendre possession de son poste pendant plusieurs mois (2014-2017) (p.301) ; et l’expulsion de 84 membres du personnel civil de la MINURSO à la suite d’une dispute diplomatique avec le secrétaire général Ban Ki-moon en 2016 (pp. 49-54, 66-67).

    Plus important encore, l’absence de consentement a affecté des tâches essentielles telles que le processus d’identification des électeurs pour le référendum d’autodétermination du Sahara occidental dans les années 1990 (pp. 25-28, 33, 45-46) et les tentatives d’ajouter une composante relative aux droits de l’homme au Le mandat de la MINURSO dans les années 2000 (pp.54-58, 104-105). Le problème du consentement a été explicitement soulevé par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, dans ses rapports sur le conflit à partir de 2002 , où il a suggéré que le Conseil de sécurité « mette fin à la MINURSO, reconnaissant ainsi qu’après plus de 11 ans et le Avec des dépenses de plus d’un demi-milliard de dollars, l’ONU n’allait pas résoudre le problème du Sahara occidental sans exiger que l’une ou les deux parties fassent quelque chose qu’elles n’accepteraient pas volontairement de faire » (pp. 316-317). Cela rejoint le deuxième thème transversal du livre : l’ambiguïté persistante du Conseil de sécurité de l’ONU et son manque de détermination à soutenir pleinement la MINURSO ou à s’en débarrasser. Ce qui apparaît en fin de compte, c’est que la raison d’être persistante de la mission, tant pour les grandes puissances que pour les parties en conflit, surtout depuis que les préparatifs du référendum ont été abandonnés, a été d’adopter un rôle minimal, de moindre mal, en tant qu’outil permettant de maintenir le statu quo. p.324).

    Les petits caractères de la politique internationale

    Parmi les points forts et les contributions de ce volume, l’aperçu factuel riche et étendu offert par les différents chapitres, chacun dans une perspective particulière, constitue l’une des principales forces et contributions de ce volume. Une telle richesse d’informations peu connues et peu systématisées sera sûrement utile pour les recherches futures, à la fois comme lecture de fond et comme source de données primaires pour de nouvelles analyses spécifiques et comparatives. Il comprend de nouvelles perspectives empiriques, par exemple sur les relations américano-marocaines et la politique américaine envers la MINURSO pendant les années de la présidence de Donald J. Trump (pp. 68-71), le vandalisme du patrimoine archéologique sahraoui par les officiers de la MINURSO (pp. 135-71). 154), et le bilan des votes sur le Sahara occidental des membres africains non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (pp. 296-298). Par ailleurs, malgré les difficultés que ce conflit pose aux recherches de terrain en phase avec les tendances actuelles de la recherche sur le maintien de la paix, plusieurs chapitres (9, 10, 12 et 15) fournissent des témoignages précieux sur les expériences et les pratiques quotidiennes des soldats de la paix en s’appuyant sur des entretiens, des enquêtes , et des témoignages, y compris celui de Besenyő, sur son passage en tant qu’observateur militaire à la MINURSO. L’analyse politique prospective de l’introduction et ses propositions visant à réformer ou à remplacer la MINURSO (pp.9-13) sont tout aussi intrigantes en tant que matière à réflexion.

    D’un autre côté, on aurait pu consacrer davantage de temps à analyser les points de vue et les pratiques des initiés. Les informations sur ces aspects fascinants sont souvent présentées dans un style descriptif semblable à celui d’un rapport qui, bien qu’efficace, laisse le lecteur assoiffé de plus de détails, par exemple sur les questions pratiques de communication et de langue parmi les soldats de la paix (pp. 265-267). La même chose pourrait être dite à propos de la socialisation internationale et de la dynamique interpersonnelle, à peine évoquée : « Bien qu’en uniforme, tous les militaires et policiers sont des humains avec leur propre socialisation et leurs propres antécédents culturels, historiques et religieux, qui les font tous travailler et réagir. à la situation à leur manière, malgré toutes leurs formations » (p. 303).

    Au niveau méso, il aurait été judicieux de consacrer deux chapitres spécifiques à retracer l’évolution des relations des parties en conflit avec la MINURSO. Même si le livre identifie à juste titre leurs attentes divergentes concernant la mission (p. 71) et les « interprétations divergentes » de son mandat (p. 104) – une grande partie du chapitre 3 porte sur les crises Maroc-MINURSO – un examen plus systématique des deux processus aurait été un plus. En particulier, du côté du Front Polisario et des nationalistes sahraouis, il aurait été intéressant d’explorer le changement progressif d’attitude, passant d’un accueil découragé à la MINURSO comme « le « surhomme » dont ils espéraient longtemps qu’il viendrait rééquilibrer la balance du pouvoir », à une acceptation découragée de sa continuité. comme « une déclaration internationale puissante selon laquelle le statut souverain du Sahara occidental restait (…) indéterminé » (p. 71), pour ensuite même délibérément limiter sa liberté de mouvement et sa « capacité à mettre en œuvre son mandat » à l’est de la berme après la reprise du conflit. hostilités en 2020 (p.198).

    Enfin, même si bon nombre des arguments de ce volume tournent à juste titre autour du caractère exceptionnel de la MINURSO, le programme de recherche sur la MINURSO bénéficierait d’une analyse plus comparative et d’un dialogue plus approfondi avec la littérature sur le maintien de la paix, que seuls l’ introduction et les chapitres 5 à 7 abordent ici. Le cas de la MINURSO devra peut-être également être réexaminé à la lumière des tendances et des événements récents, tels que le retrait de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), suggérant qu’« une ère de missions vastes et complexes de casques bleus de l’ONU en Afrique se dessine » . jusqu’à son terme’ . Quoi qu’il en soit, ce livre constitue une contribution importante qui montre pourquoi il vaut la peine de lire ce qui ressemble à de petits caractères sur la politique internationale, et qui ouvre généreusement la voie à des études plus approfondies.

    Les références

    Durch, William J. (1993) Bâtir sur le sable : Maintien de la paix des Nations Unies au Sahara occidental. Sécurité internationale , 17 (4), 151-171.

    Goulding, Marrack (2002) Peacemonger . Presse John Murray.

    Koops, Joachim A., Norrie MacQueen, Thierry Tardy et Paul D. Williams (2017) The Oxford Handbook of United Nations Peacekeeping Operations . Presse de l’Université d’Oxford.

    Naili, Meriem (2023) Maintien de la paix et droit international des droits de l’homme : interroger les mécanismes des Nations Unies à travers une étude de la mission de l’ONU pour le référendum au Sahara occidental , thèse de doctorat, Université d’Exeter.

    Solà-Martín, Andreu (2007) La Mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental . Edwin Mellen Press

    #Sahara #Occidental #Maroc #Polisario #MINURSO #ONU #maintien #paix

  • Un libro sobre el papel de la MINURSO en el conflicto del Sáhara

    Etiquetas : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, MINURSO, ONU, misión de paz,

    Editado por János Besenyő, R. Joseph Huddleston y Yahia H. Zoubir
    Routledge, 2023

    « La MINURSO es un ejemplo de lo que puede salir mal en una operación de mantenimiento de la paz cuando faltan los requisitos básicos para el éxito ». Citada en la introducción, esta primera evaluación pesimista del experto en mantenimiento de la paz William J. Durch (1993:169), realizada sólo dos años después de que se desplegara la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), marca la pauta para este libro editado. Las tres décadas que han transcurrido desde esa evaluación corresponden en gran medida a un largo período de conflicto congelado en el Sáhara Occidental que recientemente ha llegado a su fin. Tras la crisis de Guerguerat y la reanudación de las hostilidades entre Marruecos y el Frente Polisario en noviembre de 2020, el volumen concluye sugiriendo que la ‘inútil’ MINURSO ‘puede estar presenciando el comienzo de un final sin gloria porque ha perdido el único papel que jugó de 1991 a 2020… la preservación del alto el fuego’ (p.324). ¿Qué podemos aprender de un caso aparentemente condenado al fracaso?

    No faltan pruebas de la idiosincrasia y el excepcionalismo de la MINURSO en relación con otras operaciones de mantenimiento de la paz de la ONU. Los colaboradores del libro comienzan subrayando la « complejidad » única (p.2) de las coordenadas políticas y geográficas internacionales dentro de las cuales opera la MINURSO. La baja intensidad y la ‘relativa trivialidad… en el escenario mundial’ (p.233) del conflicto del Sáhara Occidental lo han condenado a seguir siendo una ‘baja prioridad para las grandes potencias antes, durante y después del alto el fuego’ (p.319). El trabajo de la MINURSO sobre el terreno siempre ha luchado contra el “rasgo único” que plantea el hecho de que la soberanía del fragmentado territorio no autónomo que cubre (en parte ocupado y anexado por Marruecos, en parte en manos del Frente Polisario) es la misma fuente de enfrentamiento entre las partes en conflicto (p.163). Esto se ve agravado por los ‘sorprendentes’ vacíos legales que rodean la responsabilidad internacional para la administración de dicho territorio y la protección de los derechos humanos de las personas que lo habitan (p.78). Esta última brecha en materia de derechos humanos es particularmente evidente en el propio mandato de la MINURSO, lo que la hace destacar negativamente como la única operación de mantenimiento de la paz de la ONU posterior a la Guerra Fría privada de una dimensión de derechos humanos (Naili, 2023).

    En 1991, la MINURSO era considerada « una de las operaciones de mantenimiento de la paz más ambiciosas jamás intentadas por la ONU » (Durch 1993: 151). Sin embargo, debido al momento oportuno, la MINURSO se encontró « varada cuando las placas tectónicas se desplazaron » (p.107) de las misiones interposicionales típicas de la Guerra Fría, diseñadas para funcionar como amortiguador entre las partes beligerantes y garantizar el cumplimiento de un acuerdo de alto el fuego acuerdo—a las misiones multidimensionales que se convirtieron en la norma en la década de 1990, encargadas de funciones intervencionistas más amplias, como la construcción de instituciones, el monitoreo electoral y la reforma del sector de seguridad en el contexto de los entonces prósperos enfoques liberales de consolidación de la paz. Tal posicionamiento intersticial entre dos generaciones de mantenimiento de la paz de la ONU significó que la MINURSO estaba « conceptualmente más cerca de las operaciones de mantenimiento de la paz tradicionales que del nuevo paradigma » (Koops, MacQueen, Tardy y Williams 2017: 264). A partir de entonces, los miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU (P5), concretamente Francia, no han estado dispuestos a reparar la « anomalía histórica » ​​(p.287) de su impotencia en materia de derechos humanos. Entonces, ¿qué podemos sacar de un caso tan conflictivo?

    Aprendiendo de un caso específico

    Los autores de este volumen creen, paradójicamente, que las múltiples características desviadas y fallas de la MINURSO la convierten de hecho en un valioso punto de referencia, en la medida en que ‘se pueden extraer lecciones… de esta misión para la participación de las Naciones Unidas… en (el Sáhara Occidental), así como para operaciones de mantenimiento de la paz en un sentido más amplio » (p.2). Reunido con el objetivo de ofrecer un estudio integral y multifacético de una operación de mantenimiento de la paz de la ONU que hasta ahora ha recibido poca atención académica en profundidad (ver Solà-Martín 2007 como excepción), los contribuyentes a este libro incluyen académicos de los campos de relaciones internacionales, estudios de seguridad y conflictos, derecho internacional y estudios de área, así como (ex) profesionales y un periodista. La colección abarca los antecedentes históricos, jurídicos y políticos de la MINURSO, algunos aspectos específicos de su mandato y actividad -relativos a los derechos humanos, la protección del patrimonio histórico y la participación de la mujer-, las microdimensiones de sus operaciones militares y policiales, así como la macropolítica que ha determinado su destino, manifiestamente en manos del P5 del Consejo de Seguridad de la ONU.

    El primer tema que surge del libro que habla del mantenimiento de la paz se refiere a la camisa de fuerza impuesta por la necesidad de consentimiento de las partes en conflicto. En el caso de la MINURSO, este problema se remonta a las complejidades de los respectivos « acuerdos de principio » del Frente Polisario y Marruecos con respecto al Plan de Acuerdo de la ONU de 1991, que les fue presentado por separado, hasta el punto de que un alto representante de la ONU incluso se preguntó « si los dos A ambas partes se les había mostrado el mismo documento’ (Goulding 2002: 201, citado en p.82). Posteriormente, Rabat demostraría repetidamente la vulnerabilidad de la MINURSO a su buena voluntad. Las manifestaciones de consentimiento vacilante incluyeron obstaculizar la entrada de recursos esenciales en el momento del establecimiento de la misión (p.312); exhibir la bandera nacional marroquí en su sede de El Aaiún (p.164); retrasar la visita del Representante Especial para el Sáhara Occidental (RESG) y Jefe de la MINURSO (1990-1991) (p.312); impedir que Kim Bolduc tomara posesión de su cargo durante varios meses (2014-2017) (p.301); y expulsar a 84 miembros del personal civil de la MINURSO tras una disputa diplomática con el secretario general Ban Ki-moon en 2016 (págs. 49-54, 66-67).

    Más importante aún, la falta de consentimiento afectó tareas centrales como el proceso de identificación de votantes para el referéndum de autodeterminación del Sáhara Occidental en la década de 1990 (págs. 25-28, 33, 45-46) y los intentos de agregar un componente de derechos humanos a El mandato de la MINURSO en la década de 2000 (págs. 54-58, 104-105). El problema del consentimiento fue planteado explícitamente por el Secretario General de la ONU, Kofi Annan, en sus informes sobre el conflicto a partir de 2002 , donde sugirió que el Consejo de Seguridad « pusiera fin a la MINURSO, reconociendo así que después del paso de más de 11 años y la Con un gasto de más de 500 millones de dólares, la ONU no iba a resolver el problema del Sáhara Occidental sin exigir que una o ambas partes hicieran algo que no aceptarían voluntariamente hacer » (págs. 316-317). Esto se conecta con el segundo tema transversal del libro: la ambigüedad sostenida del Consejo de Seguridad de la ONU y su falta de decisión a la hora de apoyar a la MINURSO en toda su extensión o deshacerse de ella. Lo que finalmente resulta es que la persistente razón de ser de la misión tanto para las grandes potencias como para las partes en conflicto, especialmente desde que se abandonaron los preparativos del referéndum, ha sido adoptar un papel mínimo y de mal menor como herramienta para mantener el status quo ( p.324).

    La letra minúscula de la política internacional

    La principal de las fortalezas y contribuciones de este volumen es la rica y amplia descripción factual que ofrecen los distintos capítulos, cada uno desde una perspectiva particular. Esta riqueza de información poco conocida y poco sistematizada seguramente será útil para futuras investigaciones, tanto como lectura de antecedentes como fuente de datos primarios para nuevos análisis comparativos y específicos de casos. Incluye conocimientos empíricos novedosos, por ejemplo, sobre las relaciones entre Estados Unidos y Marruecos y la política estadounidense hacia la MINURSO durante los años de la presidencia de Donald J. Trump (págs. 68-71), el vandalismo del patrimonio arqueológico saharaui por parte de oficiales de la MINURSO (págs. 135- 154), y el historial de votaciones sobre el Sáhara Occidental de los miembros africanos no permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU (págs. 296-298). Además, a pesar de las dificultades que este conflicto plantea para la investigación de campo en consonancia con las tendencias actuales en los estudios sobre el mantenimiento de la paz, varios capítulos (9, 10, 12 y 15) proporcionan evidencia valiosa sobre las experiencias y prácticas cotidianas de las fuerzas de paz a partir de entrevistas, encuestas y testimonios, incluido el del propio Besenyő, sobre su etapa como observador militar en la MINURSO. El análisis de políticas prospectivas de la introducción y sus propuestas para reformar o reemplazar a la MINURSO (págs. 9-13) son igualmente intrigantes como materia de reflexión.

    Por otro lado, se podría haber dedicado más tiempo a analizar las opiniones y prácticas de los iniciados. La información sobre estos aspectos fascinantes se presenta a menudo en un estilo descriptivo similar al de un informe que, aunque eficaz, deja al lector sediento de más detalles, por ejemplo, sobre cuestiones prácticas de comunicación y lenguaje entre las fuerzas de paz (págs. 265-267). Lo mismo podría decirse de la socialización internacional y de la dinámica interpersonal, apenas insinuada: « Aunque estén uniformados, todo el personal militar y policial son seres humanos con su propia socialización y antecedentes culturales, históricos y religiosos, que les hacen trabajar y reaccionar ». a la situación de manera individual, a pesar de todo su entrenamiento’ (p.303).

    A nivel meso, habría sido una buena idea dedicar dos capítulos específicos a rastrear la evolución de las relaciones de las partes en conflicto con la MINURSO. Si bien el libro identifica correctamente sus diferentes expectativas sobre la misión (p.71) y las « interpretaciones divergentes » de su mandato (p.104) (gran parte del Capítulo 3 trata sobre las crisis entre Marruecos y la MINURSO), un examen más sistemático de los dos procesos Habría sido una ventaja. En particular, del lado del Frente Polisario y de los nacionalistas saharauis, habría valido la pena explorar el cambio gradual de actitud desde dar la bienvenida a la MINURSO como « el « superhombre » que durante mucho tiempo esperaron que reequilibrara la balanza del poder », hasta aceptar descorazonadamente su continuidad. como « una poderosa declaración internacional de que el estatus soberano del Sáhara Occidental seguía (…) indeterminado » (p.71), para luego incluso limitar intencionadamente su libertad de movimiento y su « capacidad de implementar su mandato » al este de la berma tras la reanudación de hostilidades en 2020 (p.198).

    Finalmente, si bien muchos de los argumentos de este volumen giran correctamente en torno al excepcionalismo de la MINURSO, la agenda de investigación sobre la MINURSO se beneficiaría de un mayor análisis comparativo y más diálogo con la literatura sobre mantenimiento de la paz , de la que aquí sólo se ocupan la introducción y los capítulos 5 a 7. Es posible que también sea necesario reconsiderar el caso de la MINURSO a la luz de tendencias y acontecimientos recientes, como la retirada de la Misión de Estabilización de las Naciones Unidas en Mali (MINUSMA), lo que sugiere que « una era de grandes y complejas misiones de cascos azules de las Naciones Unidas en África se está acercando ». hasta el final’ . En cualquier caso, este libro constituye una contribución importante que muestra por qué vale la pena leer lo que parece ser la letra pequeña de la política internacional, y que allana generosamente el camino para estudios posteriores.

    Referencias

    Durch, William J. (1993) Construyendo sobre arena: Mantenimiento de la paz de la ONU en el Sáhara Occidental. Seguridad Internacional , 17 (4), 151-171.

    Goulding, Marrack (2002) Pacificador . Prensa de John Murray.

    Koops, Joachim A., Norrie MacQueen, Thierry Tardy y Paul D. Williams (2017) El manual de Oxford de operaciones de mantenimiento de la paz de las Naciones Unidas . Prensa de la Universidad de Oxford.

    Naili, Meriem (2023) Mantenimiento de la paz y derecho internacional de los derechos humanos: interrogando los mecanismos de las Naciones Unidas a través de un estudio de la misión de las Naciones Unidas para el referéndum en el Sáhara Occidental , tesis doctoral, Universidad de Exeter.

    Solà-Martín, Andreu (2007) La Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental.Edwin Mellen Press.

    Fuente

    #Sahara #Occidental #Marruecos #Polisario #

  • Carta abierta a los nuestros.

    Etiquetas : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, proceso de paz, lucha,

    Estimados DIRIGENTE, POLÍTICA/O, COMPAÑERA/O, MADRE, PADRE, HERMANA/O…

    Me veo impulsado a escribirte hoy no como un acto de rebeldía, sino como un grito de frustración que ha estado resonando en mi durante demasiado tiempo. Como joven saharaui, mi corazón late al ritmo de la lucha y la resistencia que ha definido nuestra historia y nuestra identidad.

    Sin embargo, no puedo ignorar la creciente sensación de desencanto que se ha arraigado en mí. No es mi intención personalizar esta crítica ni atacar la figura de nadie, pero siento que es crucial expresar la profunda decepción que muchos de nosotros, la generación más joven, estamos experimentando ante las decisiones y acciones tomadas.

    Hemos crecido con historias de valentía y sacrificio, con la creencia de que la libertad de nuestro pueblo estaba al alcance de nuestras manos. No obstante, me duele ver cómo, en la realidad, parecemos contentarnos con migajas políticas y concesiones que no reflejan la verdadera esencia de la revolución que nos ha guiado, y traido hasta aquí.

    La lucha del pueblo saharaui no debería limitarse a las fronteras de las negociaciones diplomáticas y compromisos políticos sin valor, sin significado práctico, y lo que es peor, concesiones secundarias, que llevan todo esto a un segundo plano, decisiones tomadas sobre papel mojado y en la parte trasera de los despachos. No podemos conformarnos con ser complacientes y aceptar lo que nos dan como si fuera suficiente. La idea original de la revolución saharaui estaba impregnada de un espíritu indomable, de una búsqueda incansable de justicia y libertad.

    Mi generación anhela un liderazgo que encarne la verdadera esencia de la resistencia, que rechace las migajas y busque el plato completo de la libertad para nuestro pueblo. No podemos permitirnos ser conformistas, ni aceptar compromisos que diluyan la integridad de nuestra lucha, que hagan de ella un mercado de valores, en el que un dia esta al alza y el otro a la baja.

    Esta carta no busca crear divisiones, sino más bien abrir un diálogo honesto y franco sobre el rumbo que estamos tomando como movimiento. Nuestra causa merece líderes que reflejen la fuerza y la valentía que ha caracterizado la historia del pueblo saharaui. Espero que, al leer estas palabras, puedas comprender la urgencia de volver a nuestras raíces y reavivar la llama de la verdadera revolución saharaui.

    Con esperanza y respeto,

    FIRMADO:
    Cualquier joven Saharaui que ama su patria.

    Salmi Ghailanni

    #SaharaOccidental #Marruecos #Polisario #juventud

  • Cómo el mundo perdió la fe en la ONU

    Etiquetas : ONU, Consejo de Seguridad, Gaza, Palestina, Israel, Rusia, China, Estados Unidos,

    Recuperarla requerirá aceptar un papel disminuido en una era de competencia

    Desde 1947, cuando la Asamblea General de la ONU votó a favor de la partición de Palestina en estados judío y árabe, la organización ha lidiado con crisis en el Medio Oriente. En las últimas décadas, las discusiones sobre el conflicto palestino-israelí en la ONU han presentado la misma dinámica básica: Estados Unidos usa su veto para bloquear las críticas a Israel en el Consejo de Seguridad mientras los estados árabes movilizan a los países en desarrollo para defender a los palestinos. El debate en la ONU en las semanas posteriores al ataque de Hamás contra Israel el 7 de octubre ha seguido en gran medida este patrón familiar. Estados Unidos ha impedido que el Consejo de Seguridad pida un alto el fuego en la Franja de Gaza, pero no pudo impedir una resolución aprobada a finales de octubre por una gran mayoría en la Asamblea General que exigía una “tregua humanitaria”.

    Sin embargo, los diplomáticos de las oficinas de la ONU en Nueva York y Ginebra dicen que esta crisis se siente diferente y que sus efectos podrían extenderse más allá de Israel y la Franja de Gaza hasta la propia ONU. Sus advertencias son en parte una reacción a la brutalidad de Hamas, el creciente número de muertos en Gaza por los bombardeos de Israel y los riesgos de una escalada regional. Pero el pesimismo generalizado sobre el futuro de la ONU también refleja una pérdida de confianza en toda la organización. El escepticismo sobre la eficacia de una institución diseñada para reflejar las relaciones de poder del siglo XX y abordar los problemas de la posguerra no es nada nuevo. Sin embargo, durante el último año, la ONU ha parecido más imprecisa que nunca, incapaz de responder a crisis que van desde estallidos violentos en Sudán y Nagorno-Karabaj hasta el golpe de Estado en Níger. Los diplomáticos del Consejo de Seguridad dicen que las tensiones entre Rusia y Occidente en torno a Ucrania (tema de decenas de debates infructuosos en la ONU desde la invasión rusa de Ucrania en febrero de 2022) están socavando las discusiones sobre cuestiones no relacionadas en África y Medio Oriente. En septiembre, el Secretario General de la ONU, António Guterres, advirtió en la reunión anual de la Asamblea General que se avecinaba una “gran fractura” en el sistema de gobernanza global.

    La guerra entre Israel y Hamás amenaza con asestar el golpe de gracia a la credibilidad de la ONU en su respuesta a las crisis. Pronto, los gobiernos nacionales y los funcionarios de la ONU enfrentarán un ajuste de cuentas. Deben afrontar la cuestión de cómo la ONU puede contribuir a la paz y la seguridad en un momento en el que los puntos en común entre las grandes potencias se reducen día a día. Desde el final de la Guerra Fría, los Estados y las organizaciones de la sociedad civil han pedido a la ONU que aborde los conflictos grandes y pequeños como una cuestión de costumbre. Pero ahora la institución parece estar chocando con sus limitaciones geopolíticas.

    Una ONU apta para la época actual tendrá que reducir sus ambiciones. En materia de seguridad, la organización debería centrarse en un número limitado de prioridades y, cuando pueda, ceder las riendas de la gestión de crisis a otros. Ciertos problemas internacionales seguirán requiriendo el tipo de coordinación que sólo es posible en las Naciones Unidas. Incluso cuando los países competidores parecen abandonar la diplomacia, la institución sigue siendo un lugar donde los adversarios pueden resolver sus diferencias y encontrar oportunidades para cooperar. En lugar de permitir que los conflictos actuales destruyan la institución, tanto los gobiernos nacionales como los funcionarios de la ONU deben trabajar para preservar sus funciones más vitales.

    COMENZANDO EN ESPIRAL

    La crisis de confianza en la ONU se ha ido acumulando desde la invasión a gran escala de Ucrania por parte de Rusia. En las semanas siguientes, a los diplomáticos les preocupaba que las tensiones entre las grandes potencias paralizaran a la ONU. Al principio, parecía como si sus temores estuvieran fuera de lugar. Rusia, Estados Unidos y sus aliados europeos entablaron intensos debates sobre la guerra en Ucrania, pero a regañadientes continuaron coordinándose en otros asuntos. El Consejo de Seguridad, por ejemplo, logró imponer un nuevo régimen de sanciones a las bandas que aterrorizan a Haití y acordar un nuevo mandato para que la ONU trabaje con el gobierno talibán en Kabul para entregar ayuda a los afganos que sufren. Tanto Rusia como Occidente parecían dispuestos a utilizar el organismo más poderoso de la ONU como espacio para una cooperación residual.

    Mientras tanto, Estados Unidos y sus aliados reunieron un apoyo considerable para Ucrania en una serie de votaciones en la Asamblea General para condenar la agresión de Rusia. Hasta los primeros meses de este año, muchos diplomáticos esperaban que la ONU mantuviera su capacidad de acción conjunta incluso cuando muchos de sus miembros se enfrentaban por la guerra en Ucrania.

    En la primavera, este frágil equilibrio empezó a romperse. Rusia ha actuado cada vez con mayor frecuencia como saboteador en la ONU. En junio, Moscú conspiró con el gobierno de Mali (que había recurrido a la compañía militar privada Wagner, respaldada por el Kremlin, en busca de asistencia de seguridad) para obligar a las fuerzas de paz de la ONU a retirarse del territorio maliense, poniendo fin a una misión de una década. En julio, Rusia vetó la renovación de un mandato del Consejo de Seguridad, vigente desde 2014, para que las agencias de ayuda de la ONU entreguen ayuda a partes del noroeste de Siria controladas por los rebeldes. Moscú también se retiró de la Iniciativa de Granos del Mar Negro, un acuerdo negociado por la ONU y Turquía en julio de 2022 que había permitido a Ucrania exportar productos agrícolas sin la interferencia rusa.

    La guerra en el Medio Oriente ha puesto de relieve este enfoque cada vez más tajante de la diplomacia de la ONU. Durante anteriores estallidos del conflicto palestino-israelí, incluido el estallido de violencia en Gaza en mayo de 2021, Rusia y China se abstuvieron de criticar demasiado enérgicamente la participación de Estados Unidos en la ONU. Esta vez, China ha vuelto a evitar la polémica, limitando sus comentarios a llamamientos a un alto el fuego. Pero Rusia ha hecho todo lo posible para aprovechar la situación. Después de que Estados Unidos vetó una resolución del Consejo de Seguridad que pedía asistencia humanitaria a Gaza a mediados de octubre, el embajador de Rusia ante la ONU, Vassily Nebenzia, lamentó la “hipocresía y el doble rasero de nuestros colegas estadounidenses” e insinuó que Washington podría estar alimentando la guerra. para impulsar las ventas de armas estadounidenses. La postura de Rusia sobre el conflicto ha molestado a sus compañeros miembros del Consejo de Seguridad, que han buscado puntos en común en cuestiones humanitarias, e incluso a los Estados árabes, que sospechan que Moscú está explotando el sufrimiento palestino para sus propios fines.

    Si Rusia está irritando a las Naciones Unidas, el apoyo incondicional de Estados Unidos a Israel ha causado un daño diplomático mayor. Los efectos son más claros en la Asamblea General, donde la coalición de Estados que anteriormente respaldaba a Ucrania se ha dividido en torno a Gaza. El 27 de octubre, la Asamblea General aprobó una resolución pidiendo una “tregua humanitaria” entre Israel y Hamás, con 120 votos a favor, 14 en contra y 44 abstenciones. Estados Unidos votó en contra de la resolución, citando que el texto no condena a Hamás por sus atrocidades. Los países europeos estaban divididos: algunos votaron a favor, otros en contra y algunos se abstuvieron. Las consecuencias eran predecibles. Diplomáticos de países en desarrollo indicaron en privado que podrían rechazar futuras resoluciones de la ONU en apoyo a Ucrania en respuesta a la falta de solidaridad occidental con los palestinos.

    Es probable que esta última división socave el reciente impulso de Estados Unidos para mejorar sus relaciones con el Sur global en la ONU. La administración Biden ha pedido reformas en el Consejo de Seguridad que podrían dar a potencias como Brasil e India una mayor voz en el organismo, y ha prometido trabajar con el Banco Mundial y el Fondo Monetario Internacional para brindar el financiamiento muy necesario para la deuda. países en desarrollo cargados. Antes del conflicto actual, Washington había avanzado tímidamente con estos últimos gestos: los países pobres pueden apreciar las amables palabras, pero todavía están esperando el dinero. Ahora, la posición de la administración Biden sobre Israel y Gaza puede deshacer el progreso irregular que había logrado.

    SENTADO EN EL BANQUILLO DE ACUSADOS

    Las guerras en Ucrania y Medio Oriente no sólo han agravado las fricciones diplomáticas entre los estados miembros de la ONU. También han ejercido una enorme presión sobre el líder de la ONU, Guterres, y sobre todo el sistema de gestión de conflictos de la institución. Sin el apoyo unificado del Consejo de Seguridad, Guterres y la Secretaría de la ONU, que supervisa día a día las operaciones de paz de la ONU, han luchado por mantener en marcha el trabajo de gestión de conflictos de la organización. En zonas conflictivas como Sudán, Malí y la República Democrática del Congo, los gobiernos y las partes en conflicto se han negado a trabajar con mediadores de la ONU o han exigido la retirada de las fuerzas de paz de la ONU, conscientes de que es poco probable que enfrenten sanciones reales por hacerlo. La organización ha logrado mantener su presencia humanitaria en lugares como Afganistán, pero enfrenta crecientes déficits de financiación para este trabajo, ya que muchos donantes occidentales recortan sus presupuestos de ayuda mientras gastan sumas considerables en asistencia militar y humanitaria a Ucrania.

    Guterres se ha visto atrapado en el fuego cruzado diplomático por los acontecimientos en Medio Oriente. Después de que dijera que el ataque de Hamas contra Israel “no ocurrió en el vacío” en un discurso ante el Consejo de Seguridad el 24 de octubre, Israel pidió a Guterres que renunciara y redujo su cooperación con los funcionarios humanitarios de la ONU. Guterres negó cualquier sugerencia de que sus palabras pudieran interpretarse como justificación de lo que llamó “actos de terror” de Hamas, y la respuesta israelí terminó dando a Guterres un impulso mientras otros países, incluido Estados Unidos, se unieron en su defensa. Pero la forma en que el comentario derivó en un incidente diplomático subrayó cuán vulnerables son las operaciones de ayuda de la ONU a la discordia política. Esa vulnerabilidad también ha sido trágicamente clara sobre el terreno: casi 100 empleados de la ONU han sido asesinados en Gaza desde que comenzó la guerra.

    Dependiendo de la duración y el alcance de la guerra entre Israel y Hamás, la presencia de la ONU en la región puede ampliarse o reducirse. Si las hostilidades terminan relativamente rápido, las agencias de ayuda de la ONU desempeñarán un papel importante en los esfuerzos de recuperación. En un escenario posconflicto que, según se informa, funcionarios estadounidenses e israelíes han planteado como una posibilidad, se podría pedir a la ONU que administre Gaza después de que el ejército israelí expulse a Hamás del territorio. Por el contrario, si la guerra dura lo suficiente como para extenderse por toda la región, podría poner en riesgo la presencia de larga data de mantenimiento de la paz de la ONU en el sur del Líbano y en los Altos del Golán. La última vez que Israel lanzó una operación en el sur del Líbano, en 2006, el Consejo de Seguridad estuvo a punto de cerrar la misión de la ONU allí, pero cambió de rumbo después de que el gobierno libanés se opusiera. Hoy en día, una guerra cada vez más amplia que atraiga a Hezbolá e Irán no sólo podría forzar la retirada de las fuerzas de paz de la ONU, sino que también amenazaría el trabajo humanitario y diplomático de la organización en otras partes del Medio Oriente, como Irak y Yemen.

    BAJAR AMBICIONES

    No importa cómo terminen las guerras en Medio Oriente y Ucrania, las tendencias en la ONU apuntan a problemas futuros. La desunión diplomática y las vulnerabilidades operativas que plagan ahora a la organización probablemente persistirán o empeorarán a medida que se amplíen las divisiones globales. La ONU no está dispuesta a volver a los días caninos de la Guerra Fría. En 1959, el Consejo de Seguridad aprobó sólo una resolución. Desde principios de 2023, a pesar del mal estado de las relaciones entre sus miembros permanentes, el consejo ha aprobado más de 30 resoluciones para actualizar los mandatos de varias operaciones de paz y regímenes de sanciones de la ONU. Pero la ONU también está lejos de su apogeo posterior a la Guerra Fría, cuando el organismo autorizaba periódicamente operaciones de paz, esfuerzos de mediación y paquetes de sanciones en respuesta a conflictos emergentes.

    Puede que no haya un camino claro para que la ONU recupere su papel anterior como plataforma polivalente para abordar las crisis internacionales del momento, pero la organización aún puede sacar lo mejor de un papel reducido. Los funcionarios de la ONU ya parecen reconocer que su mandato se está reduciendo. En julio, Guterres publicó la “Nueva Agenda para la Paz” de la ONU, que restaba importancia a las misiones de mantenimiento de la paz de la organización y, en cambio, instaba a los miembros de la ONU a centrarse en nuevas amenazas a la seguridad, como la inteligencia artificial. Incluso aquí, no está claro cuánta influencia puede tener la ONU: los grandes actores de la inteligencia artificial, en particular Estados Unidos y China, tal vez no quieran que la organización presida la regulación de las tecnologías de IA.

    Pero parece haber un deseo de que la ONU mantenga su papel de promover la seguridad global, incluso si asume una participación operativa más limitada en los conflictos que en el pasado. En lugar de desplegar sus propias fuerzas, la ONU podría apoyar a otros gestores de crisis, es decir, organizaciones regionales e incluso países individuales. Este modelo ya se está probando. En octubre, por ejemplo, el Consejo de Seguridad autorizó a Kenia a liderar una misión multinacional de asistencia a la seguridad en Haití. Estados Unidos también está trabajando con varios países africanos en propuestas para que la ONU financie misiones de estabilización encabezadas por africanos en el continente, con la esperanza de que estas fuerzas estén más motivadas que las fuerzas de paz de la ONU para luchar contra las milicias y los insurgentes.

    Aunque Estados Unidos, China y Rusia se encuentran ahora en desacuerdo en la ONU sobre muchas cuestiones, el Consejo de Seguridad aún podría lograr un nuevo equilibrio. Todavía puede servir como un lugar para desactivar conflictos entre grandes potencias y abordar un subconjunto pequeño pero significativo de crisis en las que esas potencias comparten un interés en la cooperación, un ámbito de acción que recuerda la función de la ONU durante la Guerra Fría. Es poco probable que las principales potencias se pongan de acuerdo en mucho, pero hay casos (incluido el acuerdo del Consejo de Seguridad de marzo de 2021 de que la Misión de Asistencia de la ONU en Afganistán debería permanecer en el país para tratar con los talibanes) en los que Washington, Beijing y Moscú todavía tienen razones para trabajar a través de la ONU.

    Incluso con el Consejo de Seguridad estancado, el sistema de la ONU en general aún puede desempeñar un papel sustancial en la gestión de conflictos internacionales. Las agencias de ayuda de la ONU tienen capacidades únicas para mitigar y contener los efectos de la violencia, y continúan operando a pesar de sus actuales dolores de cabeza presupuestarios. Los funcionarios de la ONU también están buscando formas de trabajar en la prevención de conflictos que no dependan de la supervisión del Consejo de Seguridad, como aprovechar fondos del Banco Mundial para apoyar los servicios básicos en los estados débiles. En un período de tensión geopolítica, la ONU puede no tomar la iniciativa en la resolución de crisis importantes, pero puede hacer mucho en los márgenes para proteger a los vulnerables.

    Las guerras en Medio Oriente y Ucrania, así como las tensiones entre China y Estados Unidos, están haciendo que la cooperación internacional sea más difícil y más vital. En las últimas semanas y meses, muchos funcionarios y diplomáticos de la ONU se han preocupado de que la organización esté en caída libre. Pero si actualiza sus funciones diplomáticas y de seguridad para adaptarse a las nuevas realidades globales, la ONU aún puede encontrar su equilibrio.

    Fuente : Foreign affairs

    #Oriente #Medio #Gaza #Israel #Palestina #Hamás #ONU #Ucrania

  • La gran soledad de Hegemón

    Etiquetas: Palestina, Gaza, Israel, Hamas, Estados Unidos, Occidente, Cuba, ONU, embargo,

    Pésimo resultado obtenido por la mayor potencia del mundo en la reciente votación en la ONU pidiendo el levantamiento del embargo estadounidense contra Cuba. Aunque poseamos el mayor ejército del mundo, cuando faltan los valores humanos fundamentales, sólo tenemos los «amigos» que merecemos. Tener al estado sionista, organización criminal y genocida, como acólito de cuello blanco en los pasillos de la sede de la ONU y como segundo cuchillo de celosía para el exterminio de los gazaouis, es una decadencia. Si a esto le añadimos la abstención de Ucrania, a pesar de los miles de millones de dólares que el Tío Sam vertió en los batallones de Azov & Co. para guerrear contra Rusia, se convierte simplemente en la decadencia…

    Incluso los microestados leales, como Palau, las Islas Marshall o Micronesia, cansados del ensañamiento enfermizo de los Estados Unidos contra el pueblo cubano, decidieron en 2015 no oponerse a la resolución de las Naciones Unidas.



    Entre 2015 y 2018, la pareja USA-Israel se encontró muy sola: la pequeña isla del Caribe había logrado excluirlo de las naciones.

    En 2019, los microestados fueron reemplazados por Brasil, Colombia y… Ucrania.

    Este cambio de posición de Brasil corresponde a la llegada del presidente de extrema derecha, Jair Bolsonaro (1 de enero de 2019 – 1 de enero de 2023), «ferviente admirador» del presidente estadounidense de la época, Donald Trump, La elección de Lula a la cabeza de Brasil ha cambiado la situación, como lo demuestra el voto de 2023.

    La posición de Colombia es también consecuencia de la elección del presidente Ivan Duque (2018 – 2022), un virulento adversario de Cuba. El actual presidente, Gustavo Petro, que ha vuelto a poner a su país en el concierto de las naciones en relación con el embargo estadounidense contra Cuba, incluso ha acusado a su predecesor de ser el autor de la inclusión de Cuba en la lista de países que apoyan el terrorismo.

    Nunca dos sin tres: el cambio de voto de Ucrania corresponde, como por casualidad, a la elección de Volodymyr Zelensky, presidente-saltimbanqui respaldado por la administración estadounidense.

    Así, en 2023, no quedan como «amigos» de los Estados Unidos contra Cuba más que dos países en plena tormenta, dos forúnculos geopolíticos cuyos gérmenes fueron inoculados y mantenidos por los propios americanos.

    Israel, entidad barricada detrás de altas murallas, está arrasando Gaza y su población con la bendición americana y, sobre todo, con el material militar «Made in USA».

    Ucrania, gangrenada por el neonazismo y la rusofobia, ha sido empujada a una guerra por poderes muy ampliamente patrocinada por Washington que sigue viviendo en los vestigios de la guerra fría. Para contrarrestar a Rusia, los Estados Unidos no dudarán en sacrificar hasta el último soldado ucraniano proporcionándoles, evidentemente, todas las armas necesarias.

    Irritado por los «malos» medios occidentales que prefieren, actualmente, mostrar la hemoglobina palestina chorreando a través de las pantallas en lugar de las «hazañas» del ejército ucraniano, el saltimbanqui de Kiev lamentó que «la guerra en Gaza distrae la atención de Ucrania».

    ¿Para cuándo una pequeña lágrima para los niños palestinos aplastados por la máquina de guerra sionista, Sr. Zelensky?

    Y, para conectar con la actualidad, no dudó en declarar que era cierto que Rusia prestaba su apoyo a las «operaciones dirigidas por Hamás».

    Decididamente, un payaso siempre será un payaso. Excepto que los payasos políticos no hacen reír, sino llorar con lágrimas calientes.

    La hegemonía, en su gran soledad, con las manos chorreando de sangre, no tiene más que dos miserables compinches con los que envenena la vida de todo el planeta.

    Mientras tanto, Cuba, la Isla de la Libertad, la Isla de los Revolucionarios, la Isla de los Valores Humanistas, saborea con orgullo el plebiscito del resto del mundo.

    Viendo cómo la hegemonía decae.

    Inexorablemente…

    Fuente: Ahmed Bensaada

    #Israel #Ghaza #Hamás #Palestina #EEUU #EstadosUnidos #Tío_Sam #Cuba #Embargo

  • CNASPS : La UA puede participar en la descolonización del Sáhara Occidental

    Etiquettes : Union Africaine, Sahara Occidental, Marruecos, CNASPS, ONU,

    El Comité Nacional Argelino de Solidaridad con el Pueblo Saharaui (CNASPS) se declaró el jueves « convencido » de la capacidad de la Unión Africana (UA) para participar en la descolonización del Sáhara Occidental, conforme a los principios de la ley fundamental del organismo continental, insistiendo en el derecho del pueblo saharaui a resistir por todos los medios legítimos para poner fin a su sufrimiento.

    El CNASPS declaró en un comunicado -tras la adopción el lunes por el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas de la resolución 2703 (2023) relativa al conflicto del Sáhara Occidental- que « el derecho del pueblo saharaui a la resistencia, por todos los medios legítimos, es indiscutible, y sigue siendo también la única vía seria para avanzar hacia el fin de la tragedia que viven a diario los saharauis, bajo la mirada indiferente (cuando no a veces con la complicidad de ciertas partes) de la comunidad internacional ».

    « La UA está llamada ahora a aplicar sin demora las disposiciones del Acta Constitutiva de la que son signatarios la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y el Reino de Marruecos, y que enuncia claramente los derechos del pueblo saharaui y condena el comportamiento del régimen marroquí. La UA puede y debe contribuir a la descolonización del Sáhara Occidental, la última colonia del continente africano », reza el comunicado.

    « La solidaridad internacional se mantiene constante, movilizada y vigorosamente activa para denunciar la inaplicación del derecho internacional y luchar contra la injusticia y la ocupación », añadió.

    El CNASPS constata también que el informe del Secretario General de la ONU sobre la situación en el Sáhara Occidental, presentado a los miembros del Consejo de Seguridad, contenía « observaciones y reflexiones objetivas, que permiten esperar aperturas positivas y serias en la evaluación de la situación por parte de los miembros del Consejo, susceptibles de hacer evolucionar el dossier en la legalidad del derecho internacional, y de permitir al pueblo saharaui ejercer, sin condiciones, su derecho inalienable a la autodeterminación ».

    « ¿Es incapaz hoy la ONU, a través de su Consejo de Seguridad, de hacer justicia al pueblo saharaui aplicando su propia doctrina sobre la descolonización y aplicando la resolución 1514 de diciembre de 1960? », se preguntó el CNASPS, recordando que Naciones Unidas se había comprometido por escrito, en 1990 y 1991, a organizar un referéndum de autodeterminación para el pueblo saharaui.

    #SaharaOccidental #CNASPS #UnionAfricaine #UA #ONU

  • Rusia fustiga el apoyo de Estados Unidos a Marruecos

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Rusia, Estados Unidos,

    El Consejo de Seguridad prorrogó ayer por un año más el mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), llamando a las partes a reanudar las negociaciones para lograr una solución justa, duradera y mutuamente aceptable para la región.

    Al adoptar la resolución 2703 (2023) (que se publicará como documento S/RES/2703 ), por 13 votos a favor y 2 abstenciones (Mozambique, Federación de Rusia), el Consejo expresó su pleno apoyo al Secretario General y a su personal. Enviado para facilitar las negociaciones para lograr una solución a la cuestión del Sáhara Occidental. Alentó encarecidamente a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania a colaborar con el Enviado para garantizar un resultado exitoso.

    A través del texto, el Consejo reafirmó la necesidad de respetar plenamente los acuerdos militares alcanzados con la MINURSO en materia de alto el fuego y llamó a las partes a cumplir dichos acuerdos, absteniéndose de cualquier acción que pueda socavar las negociaciones facilitadas por la ONU o desestabilizar aún más la situación. También instó a las partes y a los Estados vecinos a colaborar productivamente con la Misión para seguir examinando cómo se pueden utilizar las nuevas tecnologías para reducir el riesgo, mejorar la protección de la fuerza y ​​aplicar mejor el mandato.

    En un comentario después de la votación, Linda Thomas-Greenfield (Estados Unidos) dijo que estaba satisfecha con la adopción del texto y destacó que el Consejo presentó una resolución digna para el Sáhara Occidental. Sin embargo, lamentó que la decisión no fuera unánime y enfatizó que la unidad mejora los esfuerzos de la ONU para lograr la paz. En ese sentido, el plan de autonomía de Marruecos es un enfoque potencial para satisfacer esas aspiraciones, dijo, destacando el papel fundamental de la MINURSO a ese fin. Expresando preocupación por las condiciones humanitarias en Tinduf, recordó que Estados Unidos es el mayor donante y añadió: “Todos debemos dar un paso al frente. La gente de todo el Sáhara Occidental y de la región cuenta con nosotros”.

    Nicolas de Rivière (Francia) acogió con satisfacción la reanudación de las operaciones de vigilancia de reabastecimiento de la Misión en septiembre y subrayó la importancia de garantizar su libertad de circulación. Expresando preocupación por las violaciones del alto el fuego, instó a las partes a implementar el acuerdo para facilitar el proceso político. Reiteró su apoyo al plan de autonomía de Marruecos, sobre la mesa desde 2007, y añadió: « Ha llegado el momento de seguir adelante ». Instó a todas las partes a comprometerse a encontrar una solución duradera basada en el compromiso y expresó su apoyo a la reanudación de las conversaciones de mesa redonda.

    Comentario del delegado russo

    La Federación de Rusia se ha abstenido en relación con el proyecto de resolución propuesto por los Estados Unidos sobre la prórroga de la misión de la MINURSO. Nosotros hemos presentado al redactor estadounidense numerosas propuestas que no se han tenido en cuenta y no es la primera vez que esto sucede, de modo que creemos que el texto de la resolución no refleja la situación real sobre el terreno en lo relativo a la resolución de la situación en el Sahara occidental y no permitirá que el Enviado especial del Secretario General realice su cometido, es decir, permitir que se reanuden negociaciones directas. Subrayo el adjetivo « directas » entre todas las partes con una solución mutuamente aceptable.

    Desde 2018, a la resolución que prorroga el mandato de la MINURSO se observan textos a los que ahora se suman efectos, en nuestra opinión, negativos en relación con su contenido en lo tocante a la situación en el Sahara Occidental y esto nos lleva a cuestionarnos y es que aquí se definen formatos por parte de quienes no están directamente implicados en esta situación. Creemos que esto tiene poco que ver con las mesas redondas anteriores. El Enviado Personal del Secretario General realiza por lo tanto actividades que nada tienen que ver con aquello.

    No podemos apoyar este tipo de enfoque, no lo hemos hecho nunca ni lo haremos hoy. Es una cuestión de principio para nosotros en relación con la resolución de la situación en el Sahara Occidental. Estamos de acuerdo con una resolución equilibrada, imparcial, que permita apoyar al enviado personal para las negociaciones directas entre el Polisario y Marruecos y el propio Enviado personal, así lo señalan los miembros del Grupo de Amigos del Sahara Occidental y seguimos manteniendo contactos con todas las partes interesadas, con el Frente Polisario, Argelia, Mauritania y Marruecos y apelamos todas las partes para que se abstengan de cualquier acción unilateral que pueda impedir que se reanude el diálogo político directo sobre cuestiones de fondo. Al fin y al cabo, para resolver la situación deben hallarse soluciones mutuamente aceptables que permitan una solución política justa en lo relativo al Sahara occidental, que convengan a Marruecos, pero también al Frente Polisario. Es preciso que el pueblo del Sahara occidental se atenga a los principios de la Carta de las Naciones Unidas para disponer de su propio porvenir.

    En conclusión, creemos que el texto aprobado hoy no refleja más que la labor del propio redactor del proyecto que hoy se ha sometido al Consejo. Una vez más reiteramos nuestras dudas acerca de la labor realizada por los redactores que no han sido imparciales al trabajar sobre este tema. Sin embargo, esa es una obligación que les incumbe como redactores, la imparcialidad. No obstante, mantenemos nuestro apoyo a la MINURSO puesto que contribuye a estabilizar la situación para que en el terreno se den las condiciones necesarias para reanudar la negociación entre Marruecos y el Frente Polisario. También apoyamos al Jefe de la misión, el señor Ivanko.

    Muchas gracias

    Explicación de voto de la Embajadora Linda Thomas-Greenfield en la adopción por el Consejo de Seguridad de la ONU de la renovación del mandato de la MINURSO

    Embajadora Linda Thomas-Greenfield
    Representante de Estados Unidos ante las Naciones Unidas
    Nueva York, Nueva York
    30 de octubre de 2023

    COMO ENTREGADO

    Gracias, señor presidente. A los Estados Unidos les complace ver que el Consejo reafirma su apoyo al Enviado Personal de Mistura y a la MINURSO, encabezada por el RESG Ivanko, con la adopción de esta resolución.

    Hoy, este Consejo envió un mensaje claro: que debemos intensificar los esfuerzos para avanzar sin más demora hacia una resolución duradera y digna para el Sáhara Occidental. Aunque esta resolución recibió un amplio apoyo, lamentamos que este Consejo no haya sido unánime al renovar este mandato, ya que la unidad mejora en gran medida los esfuerzos de las Naciones Unidas para lograr la paz.

    Colegas, Estados Unidos apoya firmemente al Enviado Personal de Mistura y sus esfuerzos por hacer avanzar el proceso político. Al adoptar esta resolución, los miembros del Consejo subrayaron la necesidad urgente de un proceso político exitoso.

    Instamos nuevamente a todas las partes a colaborar con el Enviado Personal de buena fe y trabajar para lograr una solución política sostenible. Una solución política es fundamental para promover un futuro pacífico y próspero para el pueblo del Sáhara Occidental y la región, y Estados Unidos sigue considerando el plan de autonomía de Marruecos como un enfoque serio, creíble y realista y potencial para satisfacer estas aspiraciones.

    Al renovar este mandato, este Consejo también ha afirmado el papel fundamental de la MINURSO, que trabaja para reducir las tensiones, monitorear e informar sobre la situación sobre el terreno y fomentar las condiciones para que avance el proceso político. Acogemos con beneplácito los progresos realizados por la MINURSO en el reabastecimiento de sus bases de operaciones para sostener estas operaciones cruciales. La continuación de las operaciones de reabastecimiento regulares y seguras –y el respeto continuo de la libertad de movimiento de la MINURSO– son vitales.

    Colegas, seguimos profundamente preocupados por las condiciones humanitarias en Tinduf. Los bajos niveles de vida, las amenazas a la seguridad alimentaria y la falta de acceso a servicios básicos requieren una respuesta colectiva.

    Estados Unidos, como el mayor donante a esta respuesta humanitaria, está comprometido a hacer su parte. Pero todos debemos dar un paso al frente. La gente de todo el Sáhara Occidental y de la región cuenta con nosotros. Hoy fue un paso positivo. Pero debemos seguir impulsando el progreso.

    Gracias, señor presidente.

    #SaharaOccidental #Marruecos #Polisario #Polisario #MINURSO #Consejo #Seguridad

  • Briefing del Jefe de la MINURSO ante el Consejo de Seguridad

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, MINURSO, ONU, Consejo de Seguridad,

    Señor Presidente, distinguidos miembros del Consejo de Seguridad,

    Es un placer comparecer nuevamente ante ustedes hoy para informarles sobre la situación en el Sáhara Occidental y las actividades de la MINURSO desde mi última exposición informativa en abril de este año.

    La situación sigue siendo desafiante para la MINURSO, caracterizada por un conflicto de baja intensidad, crecientes impedimentos operativos y la falta de progreso político que ha caracterizado la situación desde la reanudación de las hostilidades en noviembre de 2020. En este contexto, la Misión continúa adaptándose a las nuevas circunstancias para permanecer operativos y mantener a nuestro personal en el campo.

    Si bien continúan las hostilidades, nuestras operaciones logísticas y de reabastecimiento también siguen sufriendo las restricciones a nuestra libertad de circulación al este de la berma que este Consejo conoce bien. Me complace informar que, tras una decidida estrategia de participación que incluyó un apoyo firme y persistente de los miembros de este Consejo y de la Secretaría, el Frente POLISARIO escribió al Secretario General el 29 de marzo y acordó proporcionar un paso seguro como “una medida extraordinaria y provisional”. “Medida para un convoy de reabastecimiento a nuestras bases de operaciones. Esto se produjo tras un intento de la Misión de desplegar un convoy terrestre a principios de marzo, que fue físicamente bloqueado por personal armado del Frente POLISARIO, como se describe en el informe del Secretario General. En abril, después de que se alcanzó el compromiso, pudimos desplegar nuestro primer convoy de reabastecimiento desde noviembre de 2020, y desde entonces hemos desplegado seis salidas de reabastecimiento adicionales. [El último está en marcha mientras hablamos/Desafortunadamente nuestra solicitud de un convoy más aún espera la aprobación del Frente POLISARIO].

    [Este es un avance positivo, aunque debido a la falta de permiso regularizado no trae la estabilidad logística/Las demoras en recibir permisos del Frente POLISARIO impiden que la Misión logre la estabilidad logística] que necesitamos para planificar y operar. Se necesitan convoyes terrestres para entregar combustible diésel para los generadores en las bases de operaciones al este de la berma, repuestos, artículos de soporte vital a granel, reemplazo de equipos y equipo de ingeniería para ayudar a reparar los activos de infraestructura de la base que se están degradando rápidamente en las duras condiciones del desierto del Sahara. Cada convoy requiere una cuidadosa coordinación y concurrencia de ambas partes. Si bien la RMA suele responder con rapidez, el Frente POLISARIO es impredecible y puede tardar varias semanas en responder.

    Por nuestra parte, estamos haciendo todo lo posible para compensar estos desafíos operativos cambiando cada vez más a fuentes de energía alternativas, imponiendo estrictas medidas de conservación e implementando otras estrategias de mitigación. También hemos empezado a utilizar nuestro único helicóptero de carga para entregar pequeñas cantidades de combustible. Estas entregas, de naturaleza compleja y peligrosa, estaban pensadas como una medida temporal e in extremis, pero continúan hasta la fecha debido a la incapacidad de negociar convoyes terrestres regulares con el Frente POLISARIO.

    En cuanto a la situación sobre el terreno, siguen teniendo lugar hostilidades de baja intensidad a lo largo de la berma, principalmente alrededor de la zona de Mahbas, en la parte nororiental del Territorio. En promedio, ambas partes informan diariamente entre uno y dos incidentes de disparo. Estas cifras habían disminuido durante el verano, pero en septiembre volvieron a aumentar, con más de sesenta incidentes denunciados por ambas partes. La MINURSO continúa vigilando estos acontecimientos. Desde noviembre de 2022, la MINURSO ha visitado periódicamente los lugares situados en la berma o cerca de ella donde supuestamente se produjeron bombardeos de artillería y mortero por parte del Frente POLISARIO. Sin embargo, debido a la distancia y a la necesidad de coordinar nuestros movimientos con el Real Ejército de Marruecos en estas zonas peligrosas, nuestras visitas se realizan algunos días después de los supuestos incidentes, lo que limita el alcance de nuestras conclusiones.

    Hemos visto algunos acontecimientos positivos en relación con los presuntos ataques aéreos de la RMA al este de la berma. El último incidente de este tipo que pudimos verificar tuvo lugar en enero de 2023. Se informó a la MINURSO de nuevos ataques a través de fuentes informales, incluido uno el 1 de septiembre, que supuestamente provocó cuatro bajas, incluido un comandante militar regional del Frente POLISARIO, aunque la MINURSO no pudo verificar El incidente se debió a las restricciones de movimiento impuestas por el Frente POLISARIO cada vez que supuestamente se atacan objetivos militares. El Real Ejército de Marruecos rara vez comparte detalles de los ataques que lleva a cabo, aunque admite que realiza tales operaciones en general, justificándolas como “autodefensa” contra los combatientes del Frente POLISARIO que atacan a sus unidades en la berma. Desde mi última exposición informativa, la MINURSO ha confirmado nueve víctimas civiles en los lugares que se le permitió visitar desde octubre del año pasado.

    Nuestras actividades de observación continúan sin obstáculos al oeste de la berma, limitadas principalmente por preocupaciones de seguridad relacionadas con el reconocimiento con helicópteros o las patrullas terrestres en la berma, donde continúan las hostilidades. Al este de la berma, las actividades de observación siguen confinadas a corredores específicos de 20 kilómetros y no se permite ningún reconocimiento con helicópteros.

    Me complace poder informar que nuestras operaciones de desminado al este de la berma finalmente se reiniciaron en mayo después de que fueron suspendidas en noviembre de 2020 debido a la reanudación de las hostilidades. La limpieza de rutas del UNMAS por parte de expertos en desminado también ha sido una parte crucial de nuestra capacidad para llevar a cabo actividades operacionales con total seguridad. Es gracias a ellos que todas nuestras actividades operativas están libres de accidentes relacionados con minas. Los expertos del UNMAS también aportan una experiencia inestimable en la investigación de presuntos ataques aéreos.

    En este contexto, la capacidad de reunirse periódicamente y cara a cara sería muy útil para ayudar a abordar cuestiones pendientes con el Frente POLISARIO. Si bien tengo contactos regulares y directos con funcionarios marroquíes en Rabat, todavía no puedo reunirme con funcionarios del Frente POLISARIO en Rabouni. El Coordinador del Frente POLISARIO con la MINURSO, que tiene su sede en Nueva York, sigue siendo mi único interlocutor.

    Señor Presidente, distinguidos miembros del Consejo de Seguridad,

    Lo que les he descrito es la realidad de funcionar en un entorno operativo fundamentalmente cambiado.

    En reconocimiento de esta nueva realidad, la MINURSO ha puesto en marcha una estrategia para adaptarse y reconfigurarse a la nueva situación. La misión ha girado hacia un modelo más integrado y operativo, aumentando nuestra capacidad de planificación estratégica, ampliando nuestro Centro de Operaciones Conjuntas, centrándose en el análisis basado en datos y fortaleciendo nuestra integración y cooperación civil-militar. El enfoque nos ha permitido aumentar nuestra eficacia y maximizar los recursos limitados que tenemos.

    La MINURSO continúa desempeñando su importante papel de vigilancia, observación, investigación y presentación de informes de manera imparcial, precisa y oportuna. Funcionamos como un « cable trampa político » y seguimos siendo los ojos y oídos de este Consejo en el Territorio del Sáhara Occidental. No hace falta decir que hasta que logremos obtener un cese de las hostilidades, el riesgo real de una escalada persistirá y, en este sentido, seguiré abogando por un cese de las hostilidades, formal o informal, con ambas partes y centrándome en el proceso de paz. hábilmente dirigido por el Enviado Personal de Mistura. Todos nuestros esfuerzos necesitan el apoyo incansable de este Consejo; sin ustedes no podemos tener éxito.

    Les agradezco su apoyo y compromiso continuo. Espero cualquier comentario o pregunta que puedas tener.

    Alexander Ivanko, RESG MINURSO

    16 de octubre de 2023

    #saharaoccidental #marruecos #ONU #MINURSO #Consejo #Seguridad #Alexander #Ivanko

  • Respuesta saharaui a la resolución del Consejo de Seguridad

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Consejo de Seguridad, ONU, MINURSO, Resolución 2703 (2023),

    COMUNICADO DE PRENSA

    [Bir Lehlou, RASD- 30 de octubre de 2023] El 30 de octubre de 2023, el Consejo de Seguridad adoptó la resolución 2703 (2023) por la que decidió prorrogar el mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) hasta el 31 de octubre de 2024.

    En su resolución, el Consejo de Seguridad recuerda y reafirma todas sus resoluciones anteriores sobre el Sahara Occidental y reafirma su compromiso de ayudar a las dos partes, el Frente POLISARIO y Marruecos, a lograr una solución justa y duradera que prevea la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental. El Consejo de Seguridad reconoce igualmente el importante papel que desempeña la MINURSO sobre el terreno y la necesidad de que cumpla plenamente su mandato.

    Además, el Consejo de Seguridad insta a brindar mayor cooperación con la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH), facilitando las visitas a la región, que es un mensaje claro al estado ocupante de Marruecos que ha estado impidiendo que la ACNUDH visite el Sahara Occidental ocupado por octavo año consecutivo.

    El Consejo de Seguridad también acoge con satisfacción las consultas informales convocadas por el Enviado Personal con las dos partes, los países vecinos y otros países, incluidos miembros permanentes del Consejo, lo que demuestra la importancia internacional otorgada a la cuestión del Sahara Occidental.

    Sin embargo, el Consejo de Seguridad ha perdido otra oportunidad de adoptar medidas concretas que permitan a la MINURSO cumplir plenamente su mandato establecido en la Resolución 690 (1991) del Consejo de Seguridad. El Consejo de Seguridad tampoco ha abordado de manera decisiva las prolongadas restricciones impuestas por el estado ocupante de Marruecos a la MINURSO que socavan gravemente el carácter internacional, así como la credibilidad y la imparcialidad de la Misión.

    El Frente POLISARIO no puede dejar de expresar una vez más su rechazo al continuo silencio del Consejo de Seguridad, en particular de algunos miembros influyentes, sobre las graves consecuencias de la violación y torpedeo del alto el fuego de 1991 por parte del estado ocupante de Marruecos, que ponen en peligro no sólo las perspectivas de relanzar el proceso de paz, sino también la paz, la seguridad y la estabilidad en toda la región.

    El Frente POLISARIO reitera su rechazo categórico a la política de hechos consumados que el estado ocupante de Marruecos intenta imponer por la fuerza en los Territorios Saharauis Ocupados y reafirma la firme e inquebrantable determinación del pueblo saharaui de continuar su lucha de liberación por todos los medios legítimos para lograr sus aspiraciones nacionales de libertad e independencia y el establecimiento de su soberanía sobre todo el Territorio de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).

    El Frente POLISARIO reitera también su compromiso con el logro de una solución pacífica, justa y duradera a la descolonización del Sahara Occidental, la última colonia de África, basada en el ejercicio libre y democrático por parte del pueblo saharaui de su derecho inalienable, innegociable e imprescriptible a la libre determinación y la independencia, de conformidad con la resolución 1514 (XV) de la Asamblea General y las resoluciones pertinentes de las Naciones Unidas y la Unión Africana y sobre la base del mandato para el cual se estableció la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO).

    En este sentido, el Frente POLISARIO reafirma que el Plan de Arreglo de las Naciones Unidas y la Organización de la Unidad Africana sigue siendo el único acuerdo mutuamente aceptado por las dos partes, el Frente POLISARIO y Marruecos, y aprobado por unanimidad por el Consejo de Seguridad en su resolución 658 ( 1990) y la resolución 690 (1991), por la que el Consejo estableció, bajo su autoridad, la MINURSO para celebrar un referéndum libre y justo, sin restricciones militares ni administrativas, para permitir al pueblo del Sahara Occidental ejercer su derecho inalienable a la libre determinación e independencia.

    El marco jurídico internacional para una solución pacífica y duradera a la descolonización del Sahara Occidental ha sido claramente definido por los órganos pertinentes de las Naciones Unidas y aceptado por las dos partes que se comprometieron formalmente a ello ante la comunidad internacional. Por lo tanto, de nada sirve intentar justificar la injustificable inacción y la complacencia mediante la búsqueda de nuevas “fórmulas” fuera de este marco, porque es mucho lo que está en juego, incluida la paz y la seguridad en toda la región.

    Lo que se necesita, urgentemente, en esta coyuntura crítica, es poner fin a la impunidad y exigir responsabilidades a la parte que ha estado obstruyendo el proceso de paz y adoptar medidas concretas que permitan a la MINURSO implementar plenamente su mandato. Este es el único camino viable que conduce al logro de la paz justa y duradera y al restablecimiento de la seguridad y la estabilidad en nuestra región.

    #SaharaOccidental #Marruecos #MINURSO