Étiquette : OPEP

  • Le pétrole face au nucléaire iranien !

    Le pétrole face au nucléaire iranien !

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    Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi, toujours poussés par la possibilité d’une réduction de la production des membres de l’Opep+, quand le gaz reste à des niveaux très élevés en raison des suspensions d’approvisionnement russe à venir. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, pour livraison en octobre, prenait 1,03% à 101,25 dollars, renouant avec des prix à trois chiffres. Les baisses de production de l’OPEP+, évoquées par l’Arabie saoudite, ne semblent pas imminentes et devraient coïncider avec un retour de l’Iran sur les marchés pétroliers en cas de relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, ont déclaré mardi 23 août, neuf sources de l’organisation à Reuters.

    Le ministre saoudien du pétrole, le prince Abdulaziz bin Salman, a déclaré lundi à l’agence Bloomberg, que l’extrême volatilité et le manque de liquidités sur le marché à terme ne reflètent pas les fondamentaux qui montrent encore des signes de tension physique, faisant planer la menace de réductions potentielles de la production de l’OPEP+ qui pourraient intervenir à tout moment. Mardi, les Etats-Unis ont indiqué que l’Iran avait fait des concessions sur des points clés, ravivant les espoirs d’un retour à l’accord sur le nucléaire de 2015, même s’ils n’ont toujours pas donné leur réponse formelle aux propositions iraniennes.

    Une issue positive entraînerait la levée des sanctions américaines contre l’Iran et permettrait son retour à pleine capacité d’exportation sur le marché du pétrole. PMV Energy estime que l’Iran pourrait ainsi ramener jusqu’à 1 million de barils par jour sur le marché. Néanmoins, avec un repli d’environ 25% depuis les plus hauts de juin, beaucoup de mauvaises nouvelles semblent déjà avoir été intégrées dans les prix.

    «Le prix du baril WTI rebondit depuis son sommet d’octobre 2018 et pourrait revenir tester son ancien support à environ 92$ qu’il a enfoncé au début du mois. Un rebond au-dessus de ce seuil serait de bon augure pour le prix du baril et invaliderait les perspectives baissières de fond. Une poursuite de la hausse jusqu’à 100$ serait alors à prévoir », rapporte le « Daily FX ».

    A long terme, le prix du baril a peu de chances de retrouver ses niveaux pré-covid en raison du manque d’investissements des pétrolières pour différentes raisons, dont ESG. Le WTI pourrait osciller la plupart du temps entre 100$ et 60$ selon les perspectives de l’offre et de la demande, selon le média.

    Source

    #Pétrole #Iran #Nucléaire_iranien



  • L’Iran et la chute du pétrole!

    L’Iran et la chute du pétrole!

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    Les cours du pétrole ont de nouveau brutalement reculé mardi, écrasés par le ralentissement économique en Chine mais surtout par la perspective de plus en plus palpable d’un accord sur le nucléaire iranien, qui libérerait presque instantanément des millions de barils, rapporte l’AFP. Le baril de brut se facture 93 dollars, son plus bas niveau depuis le début des hostilités. Un accord sur le nucléaire iranien pourrait conduire à la fin des sanctions selon le chef de la diplomatie iranienne, membre clef de l’OPEP. «Si nos propositions sont acceptées, nous sommes prêts à conclure (les discussions) et annoncer l’accord lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères », a indiqué le ministre iranien Hossein Amir-Abdollahian.

    En cas de succès, «c’est la possibilité de voir un million de barils de plus par jour sur le marché», souligne l’analyste Robert Yawger, de Mizuho, et davantage à moyen terme. Au moment du retrait des Etats-Unis de l’accord originel, en 2018, l’Iran exportait environ 2,45 millions de barils par jour, selon le service de recherche du Congrès américain. Faute d’avoir pu exporter librement depuis quatre ans, le neuvième producteur mondial pourrait, en outre, libérer rapidement quelque 100 millions de barils déjà pompés.

    «Si l’accord sur le nucléaire iranien est ressuscité, cela pourrait pousser les prix (du WTI) tout près de 80 dollars», avance, dans une note, Edward Moya, d’Oanda, relaye l’AFP. Haitham Al-Ghais, nouveau secrétaire général de l’OPEP, estime en tous cas que les marchés mondiaux du pétrole sont confrontés à un risque élevé de déficit d’offre cette année alors que la demande reste résiliente et que les capacités de production inutilisées diminuent.

    «Nous marchons sur de la glace mince, si je peux utiliser ce terme, car la capacité de réserve se raréfie», a déclaré le dirigeant à ‘Bloomberg Television’. «La probabilité d’un squeeze est là».

    Les craintes concernant le ralentissement de la consommation en Chine, où la consommation de carburant a chuté à son plus bas niveau en deux ans en juillet, et dans le reste du monde – qui ont fait baisser les prix du brut de 16% ce mois-ci – sont exagérées, selon le dirigeant.

    Au sujet d’un éventuel accord avec l’Iran, il estime que la demande mondiale reste suffisamment saine pour absorber tout flux supplémentaire en provenance de la République islamique, à condition qu’il soit libéré de manière responsable et progressive».

    Téhéran pourrait ajouter environ 1,3 million de barils par jour dans les six mois suivant un accord, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Le Carrefour d’Algérie, 17/08/2022

    #Pétrole #Iran #OPEP

  • Pétrole: Prévisions contradictoires entre l’OPEP et l’AIE

    Pétrole: Prévisions contradictoires entre l’OPEP et l’AIE

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    Contrairement aux prévisions de l’AIE, L’OPEP abaisse sa prévision sur la demande du pétrole.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rendu public Ce jeudi 11 août son rapport mensuel sur l’état du marché pétrolier dans le monde.

    Dans son rapport, l’Organisation a revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022.

    L’OPEP Justifie cette baisse par l’impact économique du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine ainsi que l’inflation de la Covid-19 et les mesures pour contrer sa propagation, rapporte l’agence Reuters.

    l’Organisation estime que les marchés pétroliers mondiaux vont devenir excédentaires en 2022 avec une demande de pétrole appelée à augmenter de 3,1 millions de barils par jour (mbpj), soit 260 000 bpj de moins que la précédente prévision.

    Par ailleurs, l’OPEP abaissé sa prévision de croissance économique de 3,5% à 3,1% pour cette année et à 3,1% également pour 2023.

    «Il s’agit toutefois d’une croissance encore solide, si on la compare aux niveaux de croissance d’avant la pandémie, qui n’étaient que légèrement supérieurs à la moyenne et qui n’étaient pas grevés par les problèmes actuels potentiellement impactant», a indiqué l’OPEP.

    L’OPEP réduit également ses prévisions liées à la quantité de brut qu’elle devra pomper au troisième trimestre de 1,24 million de barils par jour, pour atteindre 28,27 millions de barils par jour (soit 570 000 barils par jour de moins que ce que les 13 membres du groupe ont pompé en juillet).

    Dans ce même contexte, Notons que les prévisions de l’OPEP contredisent celles de l’Agence internationale de l’énergie l’AIE qui a annoncé plus tôt dans la journée un relèvement de sa prévision de demande pour cette année de 380 000 barils par jour pour atteindre 2,1 millions de barils .

    Un Baril qui a frôlé les 100 dollars ce 11 août, 2022( Le prix du panier de treize bruts de l’OPEP s’est établi à 101,29 dollars le baril mercredi, contre 100,92 dollars la veille, selon les calculs du Secrétariat de l’OPEP).

    Synthèse : Nadi K.

    ABNews, 13/08/2022

  • « L’Algérie a un rôle effectif au sein de l’Opep »

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    Le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al-Ghais a affirmé, mardi, que l’Algérie n’a cessé de soutenir la politique du dialogue parmi les pays membres de cette organisation, et ce durant les crises les plus aigües.

    Dans une interview diffusée, ce mardi soir, sur la Télévision publique, M. Al-Ghais a mis en exergue le rôle effectif de l’Algérie au sein de l’Opep. « Depuis son adhésion en 1969, et son accueil du premier sommet des dirigeants de l’Opep en 1975, l’Algérie a toujours soutenu le dialogue constructif à la convergence des points de vue entre les États membres dans tous les défis et crises que l’organisation a affrontés », a-t-il déclaré, ajoutant que la pierre angulaire de l’accord Opep+ vient de la part de l’Algérie.

    Le SG de l’Opep a également soutenu « l’accord d’Alger de 2016 avait des conséquences importantes pour les pays industriels et pétroliers, de par l’équilibre qu’il a garanti dans l’économie mondiale, en termes de stabilité des prix du pétrole. »

    Al-Ghais n’a pas manqué de remercier le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune et le gouvernement algérien qui ont soutenu sa candidature à la tête de l’Opep.

    Pour rappel, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, prendra part, mercredi, aux travaux de la 31e réunion ministérielle Opep-Non Opep (Opep+) qui se tiendra par visioconférence.

    Regroupant les 23 pays (13 pays de l’Opep et 10 pays non-OPEP) signataires de la Déclaration de Coopération, cette réunion sera précédée, le même jour, par les travaux de la 43e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), a précisé la même source.

    Selon le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, «ces deux réunions seront consacrées à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme.»

    La réunion du JMMC aura également à évaluer, sur la base du rapport établi la veille, par le Comité technique conjoint de suivi (JTC), « le niveau de respect des engagements de production des pays participants à la Déclaration de Coopération pour le mois de juin 2022 », conclut le même document.

    Le chiffre d’affaires, 03/08/2022

    #Algérie #OPEP #Haitham_Al_Ghais


  • L’ère du pétrole cher est partie pour durer (très) longtemps

    Etats-Unis, Arabie Saoudite, MBZ, MBS, EAU, Russie, Ukraine, pétrole, gaz, prix, OPEP,

    Emmanuel Macron déroulant le tapis rouge à Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis (EAU), pour discuter énergie; Joe Biden offrant les honneurs à l’autrefois honni prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) lors d’un voyage en Arabie saoudite, dont l’objectif était lui aussi clairement pétrolier…

    Alors que le prix de l’énergie flambe partout dans le monde, notamment aux États-Unis, où l’inflation que le phénomène engendre pour partie pourrait coûter cher aux Démocrates lors des élections de mi-mandat, ou au Sri Lanka, où la pénurie d’essence plonge le pays dans le chaos et la pauvreté, un vent de panique s’installe chez les décideurs et les économistes.

    Le temps de la pandémie, quand une chute de la demande et une production qui n’arrivait plus à trouver ses débouchés avaient fini par faire passer (brièvement) le prix du baril sous la drôle de barre des zéro dollar, semble loin: ainsi que l’explique Bloomberg, l’ère actuelle du pétrole cher est partie pour durer et, le cas échéant, vos pleins d’essence risquent de plomber de plus en plus lourdement votre budget.

    «Le monde n’a jamais connu une telle crise majeure de l’énergie en termes de profondeur et de complexité, a ainsi déclaré Fatih Birol, de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), lors d’un forum le 12 juillet. Nous n’avons peut-être pas encore vu le pire de cette crise, et cela affecte le monde entier.»

    Car à la guerre menée par la Russie en Ukraine et les vastes conséquences énergétiques qu’elle a sur le reste du monde s’ajoute un problème plus fondamental encore.

    Le monde tel qu’il se dessine ces jours-ci n’arrive ainsi plus à produire suffisamment de pétrole pour satisfaire une demande revenue à ses niveaux d’avant la pandémie, et qui devrait croître de 2% en 2023 selon l’AIE.

    Et alors que l’or noir génère à nouveau des «montagnes de cash», ses producteurs n’ont pas grand intérêt à inonder le marché et à faire baisser les prix, notamment les extracteurs américains de shale, ravis de mettre la main sur une telle manne après être passés si près de la banqueroute.

    À fond (dans le mur)
    Pour la plupart, ils ne le peuvent de toute façon pas réellement. Comme le note Bloomberg, des infrastructures vieillissantes et des investissements trop faibles, entre autres, font que les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC), responsables de la fourniture de 40% du brut mondial, n’arrivent pas à atteindre leurs propres objectifs.

    Le média américain rappelle également qu’il y a quelques semaines, JP Morgan peignait un tableau apocalyptique, qui a certes peu de risques de se réaliser, dans lequel une coupure totale de la production russe d’or noir –actuellement acheté en masse et au rabais par la Chine et l’Inde– mènerait le baril vers un intenable sommet de 380 dollars, contre 106 à l’heure où ces lignes sont écrites.

    Qu’ont donc à offrir les géants du secteur, cette Arabie saoudite et ces Émirats arabes unis, que les leaders occidentaux draguent sans fard ni retenue? Peut-être pas grand-chose pour l’Arabie saoudite, dont le mastodonte d’État Aramco semble déjà proche de sa capacité maximale de production, à en croire Bloomberg.

    Sans doute pas beaucoup plus pour les EAU: on se souvient du «faux off» d’Emmanuel Macron fin juin, lorsqu’il interrompait Joe Biden en marge du G7 pour lui parler d’un appel infructueux à Mohammed ben Zayed Al Nahyane.

    À tout ceci, note Bloomberg, s’ajoute un ultime problème et non des moindres. La capacité mondiale à raffiner le pétrole a largement baissé ces dernières années, notamment du fait de la fermeture de vieilles installations lors de la pandémie.

    Cette pénurie déconnecte de plus en plus le prix du produit fini (essence pour les automobilistes ou kérosène pour un trafic aérien en plein rebond) de celui du baril de brut et risque de coûter très cher un peu partout sur la planète, sur le plan économique comme sur le plan social. Donc, in fine, sur le plan environnemental.

    Par Thomas Burgel

    L’Express, 26/07/2022

    #Pétrole #Gaz #Hydrocarbures #Prix

  • Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

    Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

    Pétrole, OPEP+, production, prix, récession,

    -L’OPEP+ s’en tient à la politique de production de pétrole et évite le débat en septembre
    -Les craintes de récession pèsent sur les prix du pétrole, Wall Street
    -Des travailleurs norvégiens du pétrole vont faire grève à partir du 5 juillet

    NEW YORK, 30 juin (Reuters) – Les prix du pétrole ont chuté d’environ 3% jeudi, l’OPEP+ ayant confirmé qu’il n’augmenterait la production en août qu’autant qu’annoncé précédemment malgré des approvisionnements mondiaux serrés, mais a laissé le marché s’interroger sur la production future.

    Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en septembre ont chuté de 3,42 $, ou 3 %, pour s’établir à 109,03 $ le baril. Le contrat d’août, qui expire jeudi, a chuté de 1,45 $, ou 1,3 %, pour s’établir à 114,81 $ le baril.

    Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté de 4,02 $, ou 3,7 %, pour s’établir à 105,76 $ le baril.

    Le groupe de producteurs OPEP+, dont la Russie, a convenu jeudi de s’en tenir à sa stratégie de production après deux jours de réunions. Le club des producteurs a évité de discuter de politique à partir de septembre.

    Auparavant, l’OPEP+ avait décidé d’augmenter la production chaque mois de 648 000 barils par jour (bpj) en juillet et août.

    Les sanctions contre le pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont contribué à faire grimper les prix de l’énergie, attisant les craintes d’inflation et de récession.

    Les prix du pétrole ont chuté aux côtés de Wall Street jeudi. Le S&P 500 a été créé pour son pire premier semestre depuis 1970, craignant que les banques centrales déterminées à maîtriser l’inflation n’entravent la croissance économique mondiale.

    Les baisses de prix sur le marché du pétrole ont été exacerbées alors que les commerçants américains ont ajusté leurs positions avant le week-end de vacances de trois jours du 4 juillet.

    « Les gens prennent de l’argent sur la table », a déclaré Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group à Chicago.

    Mais de nouvelles perturbations de l’approvisionnement pourraient limiter la baisse des prix dans le contexte d’une suspension des expéditions libyennes depuis deux ports de l’Est, tandis que la production équatorienne a chuté en raison des protestations en cours.

    En Norvège, 74 travailleurs pétroliers offshore des plates-formes Gudrun, Oseberg South et Oseberg East d’Equinor (EQNR.OL) se mettront en grève à partir du 5 juillet, a annoncé jeudi le syndicat Lederne, fermant probablement environ 4% de la production pétrolière norvégienne.

    Pendant ce temps, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a déclaré jeudi qu’un éventuel plafond des prix à l’importation imposé au pétrole russe pourrait faire grimper les prix.

    #Pétrole #OPEP #OPEC #Prix #Récession #Production

  • Le prix du pétrole se rapproche des sommets

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    Les prix du pétrole sont repartis en hausse mardi au cours d’une séance hautement volatile où les cours du pétrole ont été tiraillés entre prises de profits et inquiétudes pour l’inflation dans un marché toujours tendu.

    Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a avancé de 0,88% à 120,57 dollars.

    Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet a gagné 0,76% à 119,41 dollars.

    Les cours qui ont évolué en dents de scie « se rapprochent à nouveau de leurs sommets, ce qui a suscité des prises de profits dans un marché volatile, plein d’incertitudes », a résumé Matt Smith de Kpler.

    Alors qu’en milieu de séance, les cours ont fait une incursion en territoire négatif, la Banque mondiale a réduit sa prévision de croissance mondiale. « Tout repli d’activité est baissier pour la demande de pétrole », a commenté Andrew Lebow de Commodities research Group.

    Dans le même temps, un rapport de Goldman Sachs a relevé la prévision du prix du baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à 135 dollars à la fin de l’année, ce qui a soutenu les cours.

    Enfin, alors que le prix du gallon d’essence paraît sur la voie d’atteindre le seuil historique de 5 dollars dans les prochains jours aux États-Unis, « il y a des craintes de destruction de la demande », a ajouté Matt Smith.

    « Cela va avoir un impact sur la demande d’essence, les gens vont y réfléchir à deux fois avant de faire de grands déplacements en voiture », affirmait également Andrew Lebow de Commodities Research Group. Ce niveau de prix des carburants « va commencer à être un facteur baissier », assurait l’analyste.

    Mais l’offre reste tendue et l’annonce par la ville de Pékin dimanche de lever de nombreuses restrictions anti-Covid n’est pas une bonne nouvelle pour la baisse des prix. « La reprise de la demande avec la réouverture de Pékin et de Shanghai contribue à soutenir les cours », a indiqué Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+) a décidé jeudi d’une légère augmentation des quotas de production, pour revenir plus rapidement à ses niveaux de production d’octobre 2018, avant les coupes effectuées pour faire face à la pandémie de Covid-19.

    Mais cette augmentation ne devrait cependant pas faire de « différence notable » sur les cours, pour Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

    « Les barils supplémentaires fournis par l’OPEP+ sont bien moins importants que la perte de pétrole brut et de produits russes », rappelle Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. « En d’autres termes, il est peu probable que l’équilibre pétrolier mondial s’améliore ».

    Rencontre, 08/06/2022

    #Pétrole #Brent #Prix

  • Le pétrole brut algérien franchit la barre des 123 dollars

    Le pétrole brut algérien franchit la barre des 123 dollars

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    Les prix du pétrole algérien ont connu une nouvelle hausse, portant le prix du baril de Sahara Bland, mardi, à 123 dollars, et il figure parmi les matières premières les plus chères au monde.

    Et le brut algérien a réalisé dans les échanges de mardi, une hausse de 1,63%, pour atteindre son cours de 123,51 dollars le baril, soit son plus haut niveau depuis mars dernier.

    Selon le site « Oilprice », Sahara Bland se classe au deuxième rang des bruts les plus chers de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole « OPEP » après le brut nigérian.

    L’Evénement, 02 juin 2022

    #Algérie #SaharaBlend #Pétrole #Prix

  • L’Occident peut-il survivre sans pétrole russe ?

    L’Occident peut-il survivre sans pétrole russe ?

    Russie, Occident, Etats-Unis, Europe, UE, pétrole, Ukraine, OPEP,

    Les pays qui demandent un embargo pourraient ne pas trouver d’autres fournisseurs de brut

    L’UE et le Royaume-Uni ont récemment annoncé leur intention d’interdire tous les achats de pétrole russe d’ici la fin de l’année en réponse à l’opération militaire russe en Ukraine. Washington a déjà déclaré une interdiction complète du pétrole russe. Moscou, quant à lui, a prévenu que couper son brut entraînerait « des conséquences catastrophiques pour le marché mondial », une notion approuvée par le chef de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo, qui a récemment averti les responsables de l’UE que il serait impossible de remplacer les volumes perdus si le pétrole russe était interdit. La Russie est le troisième producteur mondial de pétrole et le deuxième exportateur mondial. Au milieu des inquiétudes mondiales d’une crise énergétique imminente, les pays occidentaux recherchent des fournisseurs alternatifs.

    La Norvège
    Norvège est le deuxième fournisseur de pétrole de l’Europe après la Russie, fournissant 8 % des importations de pétrole de l’UE, contre 27 % pour la Russie en 2021. Elle pompe environ 4 millions de barils d’équivalent pétrole par jour et devrait augmenter sa production de 9 % d’ici 2024. Le pays a annoncé en mars qu’il offrirait de nouvelles licences pour forer du pétrole et du gaz, y compris dans des zones jusqu’alors inexplorées de l’Arctique. Cependant, à plus grande échelle, la production norvégienne ne représente que 2 % de la demande mondiale totale de pétrole brut, ce qui signifie qu’il s’agit d’un petit acteur. Pendant ce temps, les nouveaux sites de forage prennent du temps à explorer et à développer – un temps que l’Europe n’a pas.

    Kazakhstan

    L’ancienne république soviétique possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole de la région de la mer Caspienne. La plupart de ses exportations de pétrole brut sont destinées à l’Europe, représentant environ 6 % de ses importations de pétrole. Cependant, le Kazakhstan compte sur la Russie pour exporter la majeure partie de son pétrole brut via un oléoduc depuis ses champs pétrolifères occidentaux via le sud de la Russie jusqu’au terminal pétrolier russe de la mer Noire à Novorossiysk. Cela soulève la question de savoir si le pétrole kazakh serait autorisé à venir en Europe s’il était expédié via la Russie.

    Nigeria
    Le pays fait également partie des fournisseurs de pétrole de l’Europe, couvrant environ 6% des besoins pétroliers du continent. Il fournissait autrefois du pétrole aux États-Unis, mais a été remplacé par le Canada lorsque ce dernier a augmenté sa production de sables bitumineux. Le Nigéria a des réserves prouvées égales à 237,3 fois sa consommation annuelle. Cependant, le pays se débat en raison du manque de raffineries fonctionnelles, alors que le pétrole raffiné représente la plus grande partie de la facture d’importation du Nigeria (environ 17%). Cela peut signifier que le pays serait difficilement en mesure de se concentrer sur l’augmentation de ses exportations de brut alors que les réservoirs à la maison sont vides.

    Moyen-Orient
    Les nations du Moyen-Orient détiennent près de la moitié des réserves pétrolières prouvées du monde et une grande partie de sa capacité de production inutilisée. Cependant, le sous-investissement dans les infrastructures, les conflits politiques et, dans le cas de l’Iran, les sanctions, peuvent entraver la capacité de la région à venir à la rescousse lorsque l’Occident perd le pétrole russe. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, par exemple, constituent la majeure partie de la capacité de production de réserve de l’OPEP. Mais l’Arabie saoudite a rejeté à plusieurs reprises les appels des États-Unis à augmenter la production au-delà de l’augmentation convenue par l’OPEP après la conférence de Copenhague. Selon les analystes, il est également peu probable que les deux pays détournent des expéditions de pétrole de l’Asie vers l’Europe, de peur de perdre le principal acheteur de la région, la Chine. L’Irak et la Libye pourraient augmenter leur production, mais les troubles politiques intérieurs rendent cette éventualité peu probable. Reste l’Iran, qui, bien que parfaitement équipé pour augmenter sa production de brut, est toujours sous le coup de sanctions américaines et les efforts pour relancer l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales continuent de ne porter aucun fruit.

    Brésil
    Onzième exportateur mondial de pétrole, le Brésil a récemment été invité par les États-Unis à augmenter sa production de pétrole. Cela a été provoqué par la flambée des prix de l’essence aux États-Unis suite à son interdiction du pétrole russe. Même si le pétrole en provenance de Russie ne représentait que 8 % des importations américaines de brut, l’incertitude sur les approvisionnements avait fait grimper les prix intérieurs. Cependant, le Brésil a refusé la demande de Washington. La compagnie pétrolière publique du pays, Petrobras, a déclaré que les niveaux de production étaient déterminés par la stratégie commerciale plutôt que par des considérations diplomatiques et qu’une augmentation significative de la production à court terme ne serait pas possible sur le plan logistique.

    Venezuela
    Washington a également approché le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, s’engageant à assouplir certaines des sanctions imposées au pays en échange d’une augmentation des exportations de pétrole vers les États-Unis. Cependant, Washington aurait plus tard fait marche arrière sur l’offre, bien que Caracas ait déclaré qu’elle pourrait augmenter la production d’au moins 400 000 barils par jour.

    États-Unis
    Les États-Unis sont le premier producteur mondial de pétrole brut, avec une production d’environ 11,6 millions de barils par jour en décembre 2021. Cependant, le pays est également le plus grand consommateur de pétrole au monde, utilisant environ 20 % du total mondial, ce qui en fait un importateur net. Les États-Unis pourraient potentiellement augmenter leur production et vendre davantage de brut à l’Europe, mais le pétrole américain est très léger et inapte à produire le diesel et l’essence nécessaires aux marchés, tant américains qu’européens.

    Canada
    Le Canada est le cinquième producteur de pétrole au monde et possède les troisièmes réserves prouvées de pétrole les plus importantes au monde. Toutefois, la capacité des oléoducs et des infrastructures d’exportation du pays est limitée et la quasi-totalité de son pétrole est acheminée vers le marché nord-américain à bas prix. En mars, le ministre canadien des ressources naturelles s’est engagé à augmenter la production pour aider à résoudre la crise énergétique en Europe, mais on s’inquiète de la quantité de pétrole supplémentaire que le pays peut pomper, étant donné que la production dans l’Ouest canadien était déjà proche des niveaux records l’hiver dernier. Selon les estimations, le Canada ne peut augmenter sa production de pétrole que de 200 000 barils par jour. Cela n’aiderait les États-Unis qu’à compenser une partie du manque à gagner résultant de la perte des 500 000 barils de pétrole russe – et il n’y a pas de calendrier précis quant au moment où le Canada pourrait livrer ces barils.

    Big News Network, 15 mai 2022

    #Russie #Ukraine #Occident #UE #Europe #Pétrole #Gaz


  • Le Maroc, a-t-il piraté le smartphone de Mohammed Barkindo?

    Le Maroc, a-t-il piraté le smartphone de Mohammed Barkindo?

    Maroc, Nigeria, Gazoduc Nigeria-Europe, Algérie, OPEP, Mohammed Barkindo, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental,

    Espagne, volte-face du Nigéria,… : Quand le Makhzen excelle dans le chantage

    Appuyé par des lobbies et des relais médiatiques sionistes spécialisés dans la propagande, le Makhzen exerce un chantage horrible sur les dirigeants de certains pays et ne recule devant aucun procédé, fut-il mesquin et criminel, pour parvenir à ses fins et réaliser ses objectifs. C’est un fait indéniable que le régime marocain tente par tous les moyens de diaboliser l’Algérie, discréditer son image et mettre en échec tout ce qui lui est favorable, économiquement et politiquement en la présentant comme un pays non fiable, allié de la Russie, qui fait du chantage (sic) à l’Espagne et à d’autres pays européens même si tout le monde sait qu’à ce jeu, peu de nations peuvent rivaliser avec le Maroc. Et ce n’est certainement pas le scandale de Pegasus qui nous dira le contraire.

    Les exemples sont, à ce sujet, légion. Le dernier en date n’est autre que cette volte-face du Nigéria dans le dossier du gazoduc destiné à approvisionner le continent européen en gaz. Alors qu’il n’était nullement question que le pipeline passe par le Maroc, voilà qu’à la surprise générale, les nigérians changent subitement de cap, entre février et fin avril, de manière très suspecte et douteuse surtout, en optant pour un tracé de schéma qui traverse notre voisin de l’ouest. Les observateurs les plus avertis voient en ce revirement un énième coup tordu du Makhzen mais toujours avec le même mode opératoire et les mêmes techniques, à savoir le chantage et le diktat. Sinon comment expliquer cette sortie des nigérians d’autant qu’Alger et Abuja ont tout ficelé dans ce dossier.

    Les spécialistes avertis n’écartent pas à ce propos le recours du Maroc au piratage des smartphones de certains responsables Nigérians et surtout du SG de l’OPEP, Mohammed Barkindo, qui aurait pesé de toute son influence pour infléchir la position de son pays au profit du Royaume chérifien qui va, d’ailleurs, bénéficier d’un soutien financier de l’OPEP, tiens, tiens, afin de concrétiser sur le terrain ce projet du gazoduc.

    En tous les cas, de tels agissements du Makhzen sont loin de constituer un précédent. Souvenons-nous du triste épisode espagnol dans le dossier du Sahara Occidental et le changement de position du gouvernement ibérique. Il est clair que ce revirement du Premier ministre, Pedro Sanchez, cache mal la main du régime marocain qui a menacé l’Espagne via la question de l’immigration clandestine. Pis. Il se murmure que le Makhzen détient des choses compromettantes sur le PM espagnol pour que ce dernier amorce un virage de 360°, ce qui a poussé la justice espagnole à s’intéresser au sujet et d’ouvrir une enquête alors que le gouvernement de Sanchez essaye de gagner du temps pour ne pas embarrasser ses relations avec le Maroc et, surtout, éviter l’étalage sur la place publique d’autres scandales qui toucheraient des membres du gouvernement.

    Fil d’Algérie, 19 mai 2022

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