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Grosse désillusion pour le Maroc : l’OTAN retire une carte géographique controversée, désarçonne les tenants de la marocanité du Sahara occidental
En effet, L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a retiré, hier mardi, de son article sur le Programme de renforcement de la formation défense (DEEP) de l’Alliance, une carte géographique, largement relayée, par la presse marocaine pour tenter de bâtir l’idée d’une pseudo «reconnaissance» par l’OTAN de «la marocanité» du Sahara occidental et l’a remplacé par une carte rectifiée, en indiquant clairement les frontières, internationalement reconnues, entre le Sahara occidental et le Maroc.Pour rappel, la presse marocaine a largement relayé, ces derniers jours, une information selon laquelle l’OTAN «a reconnu la marocanité du Sahara occidental» et «a adopté la carte complète du Maroc».De fait, le journal électronique, 360.ma, a souligné, dans son édition du 1er janvier, que «L’Organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) vient d’adopter la carte complète du Maroc, incluant son Sahara», alors que hespress.com a souligné qu’«Après les Etats Unis d’Amérique, c’est au tour de l’Organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) d’adopter une carte qui consacre la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara».Il faut savoir que la presse marocaine a utilisé comme argument, dans sa machine de fake news, une carte publiée, le 15 décembre passé, dans le cadre d’une mise à jour d’un article intitulé ‘’Programme de renforcement de la formation défense (DEEP)’’, en la décontextualisant du contenu de l’article qui vise à donner un aperçu sur le programme DEEP et qui ne vise en aucun cas une quelconque reconnaissance de «la marocanité du territoire du Sahara occidental», comme le prétend la machine propagandiste du Makhzen, ceci sachant que l’OTAN n’a jamais publié de communiqué sur «la marocanité du Sahara» ou sur «l’adoption de la carte du Maroc », ni sur son site-web, ni par le biais de sa porte-parole ou à travers son Conseil de l’Atlantique Nord.D’ évidence, cette action de désinformation marocaine a sciemment ignoré la cartographie de l’OTAN, publiée sur son site-web officiel et la carte publiée dans le rapport annuel du Secrétaire général de l’Organisation en 2019, page 20, dans lesquelles le Sahara occidental est bien distinct du territoire marocain.Algérie1, 6 jan 2021 -
L'OTAN attise les tensions sur le Sahara Occidental occupé
L’OTAN a enflammé les tensions en Afrique du Nord après que son site Web ait montré une carte avec la frontière marocaine s’étendant profondément dans le territoire occupé du Sahara occidental, a-t-on rapporté aujourd’hui.
Le changement de frontière inattendu est apparu dans un article décrivant le programme de dotation pour l’amélioration de l’éducation en matière de défense de l’OTAN (Deep), paru pour la première fois le 14 décembre.Cela représente un changement par rapport aux cartes précédentes qui montrent le Maroc à l’intérieur des frontières reconnues par l’ONU, le Sahara occidental étant séparé de lui par une ligne.Il n’y a pas eu de déclaration officielle de l’OTAN annonçant un écart par rapport au consensus international écrasant sur le territoire, dont 80% est illégalement occupé par le Maroc.Mais la publication de la nouvelle carte est intervenue peu de temps après que les États-Unis aient reconnu les revendications du Maroc sur le Sahara occidental en échange de l’établissement de relations diplomatiques par Rabat avec Israël.Le Sahara occidental a été annexé par le Maroc et la Mauritanie en 1975 après la défaite des colonisateurs espagnols.Les deux nations ont signé les accords de Madrid avec le dictateur Francisco Franco en 1975 – une semaine avant sa mort.Le Front Polisario a proclamé la création de la République arabe sahraouie démocratique avec un gouvernement en exil situé en Algérie.La Mauritanie a retiré ses forces en 1979, mais le Maroc a refusé de renoncer à sa revendication sur la terre, insistant sur le fait que le Sahara occidental faisait partie intégrante du pays.Mais une commission d’enquête des Nations Unies a constaté que «la majorité de la population du Sahara espagnol était manifestement en faveur de l’indépendance».Et la Cour internationale de justice a rendu un verdict accablant rejetant la revendication du Maroc de souveraineté historique précoloniale.En 1991, l’ONU a négocié un cessez-le-feu sur la base que le Maroc organiserait un référendum sur l’indépendance.Mais le Maroc a renié l’accord et les promesses ultérieures, offrant à la place une autonomie régionale à la dernière colonie africaine.L’OTAN a été contactée pour commentaires.Morning Star, 3 jan 2021#Maroc #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #OTAN #NATO -
OTAN derrocó a Gadafi para seguir robando las riquezas de África
La OTAN “destruyó Libia por la codicia del Occidente, que quería seguir explotando las riquezas de África, según un portavoz del fallecido Gadafi.
Musa Ebrahim reveló que la intervención militar de la Organización del Tratado del Atlántico Norte (OTAN) en Libia, liderada por EE.UU., que, de hecho, posibilitó el derrocamiento de Muamar Gadafi en 2011, tenía como objetivo impedir que el mandatario libio pusiera fin a “la explotación extranjera” del continente africano.
Contrario a lo que se alega, la Alianza Atlántica no buscaba, en realidad, detener los supuestos crímenes del Gobierno de Gadafi, que aparecían en informes “completamente falsos” o “extremadamente exagerados” como se probó después, dice Ebrahim en una entrevista publicada el domingo a la cadena rusa RT.
Gadafi pretendía romper el control que el Occidente ejercía sobre África y para ello iba a aplicar una serie de iniciativas que “perjudicaban los objetivos del Occidente” en el continente, explicó el que fuera portavoz del mandatario libio.
Ebrahim precisó que, entre los planes de Gadafi que nunca llegaron a materializarse, figuraban la creación de nuevo sistema monetario basado en el patrón del oro, un Banco Centro africano y una fuerza militar panáfrica.
“Miren la Libia actual. Matanzas, guerra civil, guerras tribales, asesinatos, terrorismo, robo de las riquezas nacionales. ¿A qué les recuerda todo eso? a Irak, Siria, Afganistán, Yemen, es la misma historia repetida”, argumenta.
De hecho, en la era del colonialismo y poscolonialismo, se ha utilizado mucho la “táctica” consistente en dividir y debilitar a la nación elegida, en provocar una crisis en la misma y mantenerla viva, lamentó.
Miren la Libia actual. Matanzas, guerra civil, guerras tribales, asesinatos, terrorismo, robo de las riquezas nacionales. ¿A qué les recuerda todo eso? a Irak, Siria, Afganistán, Yemen, es la misma historia repetida”, explica Musa Ebrahim, el que fuera portavoz del derrocado mandatario libio Muamar Gadafi.
¿Cómo empezó el conflicto en Libia?
Las superpotencias han intentado controlar a países de África y del Oriente Medio debido a su riqueza y a su ubicación geoestratégica. La caída de Gadafi se entiende desde estas premisas.
En Libia, con el derrocamiento de Gadafi en octubre de 2011 por la intervención militar de la OTAN, surgieron dos facciones principales: una, liderada por el general Jalifa Belqasim Haftar, con sede en la ciudad de Tobruk (este), y la otra, el llamado Gobierno de Acuerdo Nacional (GAN), apoyado por la Organización de las Naciones Unidas (ONU) con sede en Trípoli (norte).
Además del caos político, la intervención militar del bloque occidental provocó la entrada en el país de varios grupos terroristas como el EIIL (Daesh, en árabe).
El periódico árabe Rai Al-Youm reveló en enero de 2018 un acuerdo secreto alcanzado por EE.UU. y varios países árabes para trasladar a miles de simpatizantes de Daesh, de Al-Qaeda y de otras células extremistas de Irak, Siria y El Líbano a Libia.
Tags: Libia, OTAN, Moamar Gadafi,
Fuente : HispanTV, 7 oct 2019