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  • Ouganda: Un projet de loi criminalisant l’identification en tant que LGBTQ

    Tags : Ouganda, LGBTQ, homosexualité, homophobie, gay,

    KAMPALA, 9 mars (Reuters) – Le parlement ougandais a adopté jeudi un projet de loi qui criminaliserait l’identification en tant que LGBTQ, les législateurs affirmant que l’interdiction actuelle des relations homosexuelles ne va pas assez loin.

    Le sentiment anti-LGBTQ est profondément ancré dans la nation est-africaine hautement conservatrice et religieuse, avec des relations homosexuelles passibles de la prison à vie.

    Plus de 30 pays africains interdisent les relations homosexuelles, mais la loi ougandaise, si elle est adoptée, semble être la première à criminaliser la simple identification en tant que lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et queer (LGBTQ), selon Human Rights Watch.

    Le projet de loi ougandais a été présenté en tant que projet de loi d’un législateur privé et vise à permettre au pays de lutter contre « les menaces contre la famille hétérosexuelle traditionnelle », selon une copie consultée par Reuters.

    Elle punit d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison toute personne qui « se présente comme lesbienne, gay, transgenre, queer ou toute autre identité sexuelle ou de genre contraire aux catégories binaires de l’homme et de la femme ».

    Elle criminalise également la « promotion » de l’homosexualité et la « complicité » et le « complot » en vue de s’engager dans des relations homosexuelles.

    La loi est similaire à certains égards à une loi adoptée en 2013 qui a renforcé certaines peines et criminalisé le lesbianisme. Il a suscité une large condamnation internationale avant d’être invalidé par un tribunal national pour des motifs de procédure.

    Après la lecture du nouveau projet de loi au parlement, la présidente Anita Among l’a envoyé à un comité pour examen et auditions publiques avant qu’il ne soit renvoyé à la Chambre pour débat et vote.

    Parmi les parlementaires exhortés à rejeter l’intimidation, citant des menaces signalées par certains pays occidentaux d’imposer des interdictions de voyager aux personnes impliquées dans l’adoption de la loi.

    « Cette affaire d’intimider que » vous n’irez pas en Amérique « , qu’est-ce que l’Amérique? » dit-elle.

    Une enquête d’une commission parlementaire ordonnée en janvier sur des allégations de promotion présumée de l’homosexualité dans les écoles a déjà déclenché une vague de discrimination et de violence contre les membres de la communauté LGBTQ, selon des militants.

  • Tourisme sexuel en Afrique

    Tags : Maroc, Sénégal, Gambie, Ouganda, Afrique du Sud, Cameroun, Madagascar, Tunisie, Ile Maurice, Kenya, tourisme sexuel, pédophilie, pédocriminalité,

    Madagascar – Nosy Be, la pudique

    L’accueil est chaleureux pour les touristes, le long du chemin qui va de l’aéroport à Ambatoloaka, la station balnéaire de Nosy Be, au nord-ouest de Madagascar. Chaleureux mais dissuasif, au vu des messages qui informent des lourdes peines prévues en cas d’«attentat à la pudeur» contre des mineurs.


    Traduisez: le tourisme sexuel est interdit sur la Grande Île et puni d’une amende de 2 à 10 millions d’ariarys (de 715 à 3.500 euros), assortie de 5 à 10 ans de prison.

    Mais la nuit tombée, la première destination touristique malgache se transforme en une véritable plaque tournante du commerce du sexe. Loin des plages de sable fin et des eaux luxuriantes de la mer, les pédotouristes, parmi les 400.000 visiteurs que Madagascar accueille chaque année, vont se fondre avec les habitants de Nosy Be. Une population de quelques 109.000 habitants, essentiellement constituée de jeunes et frappée par la pauvreté et le chômage. Acculés par la misère, ces jeunes ont entre 15 et 20 ans et affluent à Nosy Be pour «trouver» une Européenne ou un mari blanc.

    La prostitution s’est développée dans cette île située sur la côte mozambicaine depuis les premiers grands licenciements provoqués par les programmes d’ajustement structurel des années 90.

    Aujourd’hui, le chômage est massif et 76% de la population vit avec moins d’un dollar par jour, selon des chiffrés rapportés en avril 2011 par le journal Midi Madagascar. Les familles ont du mal à subvenir aux besoins des enfants, qui se retrouvent donc sur les plages à la merci des «prédateurs» occidentaux.

    Cameroun – Kribi, la libertine

    Dès la tombée de la nuit et loin du tumulte des plages, le cœur de Kribi bat au Carrefour Kinguè. A ce croisement de rues, se sont installés les principaux bars et cabarets ainsi que les plus grands restaurants qui rythment les soirées de cette petite ville de 50.000 habitants, située sur la côte atlantique, à quelques 200 km au sud de Douala, la capitale économique du Cameroun.

    Cette petite station balnéaire, avec ses plages de sable fin doré, ses cocotiers, ses bungalows et ses coins sauvages, est un peu pompeusement appelée la «Côte d’Azur du Cameroun».

    C’est ici que se déversent chaque année, surtout entre novembre et janvier, plusieurs centaines de milliers de touristes. Et pratiquement tous à la recherche de ce que Kribi offre de plus exotique en plus de son cadre paradisiaque: ses jolies filles et ses jeunes éphèbes.

    Cependant, malgré le pipeline entre le Tchad et le Cameroun qui traverse la ville, malgré les travaux d’agrandissement du vieil aéroport, malgré le projet de construction d’un port en eau profonde, le chômage est accablant et le tourisme sexuel a le vent en poupe.

    Ici, pour les touristes généralement en provenance de France ou des Etats-Unis, le bonheur ne coûte qu’une petite misère: 10.000 francs CFA (15 euros) pour un échange avec une jeune Kribienne — quand ils ne déboursent pas 60.000 CFA (90 euros) pour faire venir un mineur dans leur chambre, avec la complicité des vigiles des hôtels. Ces chiffres ont été rapportés par le journal camerounais “Le Messager”.

    Pour l’heure, les autorités ferment les yeux et préfèrent parler de simple prostitution. Même si elles ont fait adopter en 2007 une charte contre le tourisme sexuel, signée par tous les acteurs de la filière touristique.

    Et c’est l’écrivain Amély James Koh-Bela, grande militante pour les droits des femmes et la protection des mineurs, qui décrit bien le problème du tourisme sexuel au Cameroun, dans son ouvrage “Mon combat contre la prostitution”: «Des jeunes filles postées aux abords des grands hôtels et restaurants fréquentés par les Européens, des femmes quinquagénaires qui déferlent à Kribi pour trouver des petits jeunes ou des enfants livrés comme des colis dans la chambre d’étrangers avec la complicité du personnel hôtelier».

    Kenya – Mombasa, l’effrontée

    La police a l’habitude d’effectuer des descentes le long de la côte à Mombasa, une ville portuaire située à 440 km au sud-est de Nairobi, la capitale du Kenya. A chaque intervention, les personnes interpelées se révèlent être des mineurs. Ici, les travailleuses du sexe sont en majorité des adolescentes. Des jeunes filles qui se lancent dans le commerce de leur corps pour fuir la pauvreté.


    Leur cible privilégiée ce sont les touristes, qui viennent principalement des Etats-Unis, de Suisse, de Suède, de Norvège ou d’Allemagne. Sur la plage de Mombasa, ces jeunes filles défilent sous le nez des wazungu (hommes blancs), qui n’ont alors que l’embarras du choix.

    Une de ces jeunes filles a récemment déclaré au magazine du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires des Nations unies, Irin News:«Ma mère est veuve et a perdu les deux mains quand elle travaillait dans une aciérie de Mombasa, ce qui me force à faire ce que je fais.» Avant d’ajouter tout de même que la plupart de ses clients préfèrent des relations sexuelles non protégées.

    Les autorités, aidées par des ONG, traquent les touristes sexuels, même s’il est encore difficile d’estimer l’ampleur du phénomène. Cependant, une étude conjointe du gouvernement kényan et de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) faisait savoir que jusqu’à 30% des adolescentes des villes côtières du Kenya se livrent au commerce du sexe. Et le Code de conduite pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle dans l’industrie du voyage et du tourisme, adopté en 2004, semble toujours ne faire peur à personne. Ni aux pédotouristes, ni à leurs victimes.

    Tunisie – Hammamet, l’opulente

    Tous ceux qui ont eu l’occasion de visiter la ville s’accordent à le dire: avec sa médina, sa marina, sa plage, son parc animalier, et ses centaines d’hôtels, Hammamet est une vraie usine à touristes.


    Très fréquentée l’été par une clientèle venant majoritairement d’Europe de l’Est, la station attire forcément par le charme luxuriant de ses plages, son cosmopolitisme et l’exubérance des soirées qu’elle propose, le plus souvent animées par les meilleurs DJ. Située à une soixantaine de kilomètres au sud de Tunis, la capitale, c’est l’une des principales stations balnéaires de la Tunisie.

    Hammamet, c’est aussi ces cabarets surchauffés où les étrangers peuvent venir admirer les danseuses du ventre. Mais la ville est surtout une destination réputée pour être un véritable lieu de débauche. Partout, on peut croiser des prostituées qui semblent n’avoir aucun mal à offrir leurs charmes à des touristes. Et sur les plages, de très jeunes gens tiennent compagnie à des vieux messieurs souvent bedonnants ou à des femmes d’un âge assez avancé. On peut les voir aussi dans certains restaurants huppés de la ville, quand ils ne les accompagnent pas tout simplement sur les petites plages privées naturistes que compte Hammamet.

    En Afrique du Nord, la station balnéaire est devenue, depuis plusieurs années, une destination de choix pour les touristes sexuels. Le soleil, la douceur du climat et surtout l’assurance de mettre la main sur des proies faciles, les encourage à revenir parfois plusieurs fois par an.

    Pourtant, il continue de régner comme une sorte de silence sur la question. Tout le monde est au courant, mais presque personne n’en parle. Ni les autorités, ni les populations locales.

    Ouganda – Kampala, la délurée

    Un peu comme pour oublier les stigmates de la guerre qui l’a longtemps miné, l’Ouganda a mis en place une politique touristique pour le moins agressive. Kampala, la capitale, est ainsi progressivement devenue une destination populaire. La ville accueille nombre de touristes, des Occidentaux pour la plupart, qui, la nuit tombée, prennent d’assaut les bars, discothèques et hôtels qui pullulent dans la ville.

    Beaucoup parmi eux viennent en Ouganda non pas pour les charmes du pays — qui croupit dans une pauvreté endémique (35% des Ougandais vivent en-dessous du seuil de pauvreté) —, mais plutôt pour les charmes des jeunes Ougandaises, le plus souvent à peine sorties de l’adolescence. Des statistiques estiment à plusieurs centaines de milliers le nombre de victimes du tourisme sexuel, dont une part considérable sont des enfants.

    A l’exception de l’est du territoire, l’Ouganda est un pays relativement sûr pour les touristes sexuels, qui n’hésitent pas à vanter Kampala comme LA destination incontournable. Ceux-ci ont d’ailleurs ouvert un blog où ils décrivent leurs «souvenirs de voyage» et échangent des informations sur le physique des Ougandaises, les lieux où les trouver, le prix à payer, ainsi que sur la meilleure façon de les appâter.

    Les plus aventureux osent même publier quelques photos montrant leurs rapports sexuels avec ces jeunes femmes. Un blog ouvert depuis 2004, sans que les auteurs soient vraiment inquiétés par les autorités.

    En 2009, le Parlement ougandais a pourtant adopté une loi criminalisant le tourisme sexuel et la pédophilie.

    Sénégal – Saly, l’allumeuse

    Bienvenue à Saly, station balnéaire située à environ 90 km de Dakar, la capitale sénégalaise. Hôtels de luxe, clubs et restos chics, plages de sable fin, bungalows au toit de paille… La station passe pour être le lieu de villégiature le plus séduisant d’Afrique de l’Ouest. Mais Saly est aussi et surtout la capitale du tourisme sexuel au Sénégal.


    Le célèbre guide français du Routard, il y a quelques années, décrivait ainsi froidement ce petit village chaud de la commune de Mbour: «Saly est le point de ralliement des Occidentaux vieillissants qui souhaitent goûter aux charmes de jeunes Sénégalais(es), pas toujours majeur(e)s.»

    Ici, des jeunes filles à peine sorties de l’adolescence rivalisent d’ingéniosité pour approcher les touristes blancs, tandis que les jeunes hommes exhibent fièrement leur forte musculature sur la plage, histoire de pouvoir offrir leurs services à des dames âgées… ou à des messieurs.

    Cela conduit souvent à des situations bien dramatiques. Comme l’histoire de cette Française de 65 ans qui se suicide dans sa chambre d’hôtel en consommant une forte dose d’insecticide, après s’être fait dépouiller de tous ses biens par un jeune garçon. Ou comme celle de ces quatre Français condamnés de 2 à 10 ans de prison pour pédophilie.

    Selon le magazine L’Express, qui rapportait la nouvelle il y a quelques temps, l’un d’eux avait attiré une fillette de 10 ans, vendeuse de cacahuètes sur la plage de Saly, avec un billet de 1000 francs CFA (1,50 euro) et lui avait ensuite fait perdre sa virginité.

    Le phénomène a pris une telle ampleur qu’une ONG de lutte contre la pédophilie, Avenir de l’enfant, s’est créée en 2002 pour «briser l’omerta et faire se délier les langues».

    Gambie – Banjul, la pédophile

    Il y a encore une dizaine d’années, cela se murmurait seulement. Aujourd’hui, le phénomène a pris des proportions telles que, sur place, plus personne ne semble s’en offusquer. Banjul, la capitale de la Gambie, pays minuscule coincé entre le Sénégal et la Guinée Bissau, est devenue une destination de choix pour les amateurs de mineurs. Mais, plus spécifiquement encore, pour les amatrices occidentales de très jeunes éphèbes noirs.


    C’est le quotidien britannique “The Guardian” qui décrivait le phénomène dans un reportage marqué par des détails et des témoignages pour le moins étonnants. Des femmes, entre 45 et 60 ans, venues tout spécialement des Pays-Bas, de la Belgique, de Suisse, du Royaume-Uni, et parfois de la France, à la recherche de plaisirs interdits… avec de jeunes garçons.

    Sous la chaleur torride des plages gambiennes, on peut les voir se faire appliquer de la crème solaire par des adolescents. Là-bas, on les appelle les «Marie-Claire», un surnom qu’elles assument sans aucun état d’âme. D’autant plus que ceux pour qui elles viennent en nombre dans le pays ont l’air consentants.

    En effet, plus de 50% de la population gambienne a moins de 18 ans. Soit, à peu près 750.000 personnes. Et, tous ces jeunes sont frappés par un chômage massif et une grande pauvreté des familles. Alors, quand ils ne rôdent pas aux abords des hôtels à touristes, ils se précipitent, la nuit tombée, à Sénégambia, tout juste à l’entrée de Banjul.

    Ce quartier chaud, à la périphérie Est de la capitale, est le temple de la drague. Les quinquagénaires blanches viennent y faire leur marché du sexe. Et les jeunes pubères le savent, qui exhibent leur corps et rivalisent de déhanchements pour séduire des femmes souvent plus âgées qu’eux de 30 ans. Eux aussi ont un surnom, ce sont les «bumsters». Ces gigolos, rapporte une étude de l’Unicef, trouvent d’ailleurs très chic d’être vus avec des blanches.

    Pourtant, explique le journal suisse L’hebdo, les vraies affaires entre les «Marie-Claire» et les «Bumsters» se déroulent un peu loin, dans des appartements ou des maisons de location, afin de ne pas s’attirer les foudres des gérants d’hôtels, dont un grand nombre commence à s’organiser pour lutter contre le phénomène des «Marie-Claire». Mais cela n’a pas l’air de décourager celles-ci. Non seulement beaucoup d’entre elles bénéficient de la complicité de la police, indique encore L’hebdo, mais en plus, elles savent qu’elles peuvent compter sur des proies malheureusement faciles.

    Afrique du Sud – Cape Town, l’homosexuelle

    Personne, dans la ville du Cap, ne s’en cache. Ni ceux qui débarquent d’avion avec leur bermuda au ras des cuisses, ni les autorités qui font tout pour faciliter l’entrée aux visiteurs. Ici, le touriste vient, bien sûr, découvrir les charmes de la nature et la beauté du paysage. Mais certains viennent, aussi, goûter aux plaisirs de la chair, masculine de préférence.


    La plupart des guides touristiques vous l’indiqueront, Le Cap est une destination privilégiée pour les homosexuels, dans un continent où l’affaire est encore considérablement taboue. Et il faut dire que les ingrédients sont réunis: une nature luxuriante, un climat méditerranéen, une forte population gay locale (et souvent très jeune), et une législation qui n’interdit plus l’homosexualité depuis la nouvelle Constitution de 1996 qui a suivi la fin de l’apartheid.

    De fait, aujourd’hui, n’importe quel gay un peu branché vivant en Occident, vous dira que San Francisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam ne font plus tellement rêver. L’exotisme se trouve au en Afrique du Sud. Bilan, sur les 1,5 million de touristes qui affluent chaque année dans la ville, 15% sont homosexuels, fait savoir le Cape Town Tourism.

    Ce qui les attire, ce sont les corps musculeux des «locaux», comme les appellent tous ceux qui débarquent. Lesquels locaux donnent d’ailleurs toutes ses couleurs au quartier gai du Cap. Mais en réalité, les gays sont partout dans la ville, et l’inévitable prostitution qui va avec. A tel point que, dans son Rapport mondial sur l’exploitation sexuelle, la Fondation Scelles (qui lutte depuis 1993 contre la prostitution et le proxénétisme) a placé Le Cap dans sa liste des endroits à surveiller de près.

    Mais ce sont les possibilités de faire du naturisme dans la ville, et donc en Afrique, qui font fantasmer les visiteurs. Beaucoup aussi, viennent tenter de voir, mais sans trop s’aventurer dans les profondeurs du continent «si l’homosexualité en Afrique noire est un mythe ou une réalité», comme le fait observer le sociologue Charles Gueboguo, spécialiste de la question homosexuelle en Afrique.

    Île Maurice – Grand Baie, la partouzeuse!

    Grand Baie, c’est un peu le Saint-Tropez de l’île Maurice. En près de 40 ans, ce qui n’était autre qu’un insignifiant village de pêcheurs est devenu le lieu de villégiature de la bourgeoisie locale. Mais aussi, le temple de la luxure et du libertinage.


    Sur les plus de 900.000 touristes qui séjournent dans l’île du sourire chaque année, un nombre considérable se dirige immédiatement vers Grand Baie. À la recherche du soleil, des cocotiers et du sable fin et doré des plages…

    Grand Baie, située à l’extrême-nord de Maurice, attire surtout, parce que, comme n’hésitera pas à vous le dire le premier chauffeur de taxi qui vous conduira à votre hôtel, on y trouve tout ce qu’on veut. Des plaisirs les plus simples, comme se la couler douce au soleil, aux extravagances les plus folles.

    En 2010, un producteur de films X a même fait sensation, en vendant l’île comme une vraie destination sexuelle. Il a monté un site Internet dans lequel il met en scène des femmes sexagénaires effectuant des partouzes avec de très jeunes Mauriciens. Pour des raisons évidentes, nous ne vous redirigerons pas vers le site en question.

    Toujours est-il que, à Maurice, presque tout le monde a toujours nié l’existence d’une quelconque forme de tourisme sexuel. Les autorités juraient même leurs grands dieux qu’elles ne savaient pas ce que cela voulait dire. Jusqu’à ce qu’un rapport du département d’Etat américain cite le pays comme étant un lieu d’exploitation de personnes, dont des enfants.

    Après ces révélations, le gouvernement mauricien a fait voter une série de lois pour endiguer le phénomène. Mais cela suppose de rendre plus coercitives les conditions d’entrée à Maurice. Or, le tourisme est, avec la canne à sucre, l’autre mamelle de l’économie nationale.

    Maroc – Marrakech, la perverse

    Même avant la fameuse sortie de l’ancien ministre français Luc Ferry à la télévision, la ville de Marrakech au Maroc avait la réputation d’être un haut lieu du libertinage. Une ville où tout semble permis; une ville dont l’image est, depuis longtemps, associée au tourisme sexuel et à la pédophilie.


    La ville ocre, comme on l’appelle, regorge en effet de tous les exotismes et de tous les plaisirs possibles. Les casinos du complexe hôtelier La Mamounia, les multiples boîtes de nuit branchées de Marrakech, ses riads et ses cabarets où l’on drague à tout-va.

    Chaque année, ils sont entre 600.000 et un million de touristes (dont une moitié de Français) à assiéger la ville, qui a opté pour un tourisme de luxe. Conséquence, elle accueille essentiellement une clientèle aisée. Le tourisme représente aujourd’hui 10% du PIB du Maroc.

    Les prostitués, hommes et femmes, ont bien vu la manne et ont eux aussi envahi Marrakech. Mais les touristes, en quête de chair plus fraîche, s’offrent les services de «rabatteurs» qui les accostent pour leur «livrer» des mineurs. Il y a quelques années, un reportage de la télévision française évoquait le cas de cette fillette de 8 ans qui avait été «livrée» pour environ 150 euros.

    Ce n’est plus un secret pour personne: à Marrakech, les enfants sont les doubles victimes du tourisme sexuel. Celles des fameux «rabatteurs» et celles des pédotouristes. Des associations se sont engagées dans la lutte contre ce fléau et ont forcé les autorités à agir. Même si, comme l’explique Najat Anwar de l’ONG Touche pas à mon enfant, les résultats sont encore peu satisfaisants: «Les procédures contre les étrangers restent très rares. Les autorités craignent de porter préjudice au tourisme en ternissant la réputation du pays».

    Le tourisme sexuel, version féminine, en Afrique

    Amour… coûte que coûte?

    Le phénomène de «chercher mon vieux blanc» est devenu omniprésent dans nos grandes villes, particulièrement chez beaucoup de ces jeunes filles et femmes qui espèrent une vie meilleure à travers le mariage avec un européen.


    Les seuls critères de choix étant la couleur de la peau et l´indicateur économique du pays du concerné. Obsédées par leur projet ambitieux, elles transcendent tout sens de la mesure, tout appel à la raison et font fi des préjugés, des illusions et des dangers qui ne manquent pas de joncher un tel parcours.

    Les cybercafés avec leurs Webcams V.I.P. se sont vite transformés en un espace où les affinités se trans-nationalisent et où les futurs relations, fiançailles et mariages avec un européen se négocient sur les sites de rencontre.

    Dans cette obsession de trouver «son blanc» coûte que coûte, les coups bas, les complots et les détournements du contact de l´autre côté de l´Atlantique sont désormais monnaie courante entre les copines.

    Dans un stand-up, la grand-mère représentée par l´humoriste Major ASSE, rentre bredouille de l´aéroport parce que son «vieux blanc» a été détourné, chemin faisant. C´est sans doute une représentation exagérée, cependant une parodie par excellence de l´obsession du rêve d´un mariage avec un européen et la tendance ascendante des âges des candidates.

    La version féminine de ce phénomène, mutatis mutandis, qui consiste à attendre sa «vieille blanche» n´a pas aussi tardé à faire école dans les zones touristiques africaines.

    A observer ces jeunes hommes alignés, tels les produits d´une foire commerciale, qui espèrent être choisis par les touristes blanches, on ne tarderait pas à penser à cette légendaire chanson du Jazz, «Love For Sale», de Cole PORTER. C´est à dire la dimension lucrative que ces rapports transnationaux ont prise.

    Le profil des femmes: outre un petit nombre de jeunes femmes, ce sont généralement les femmes européennes âgées de 50 à 75 ans, baptisées les «sugar mamas». Retraitées, célibataires ou divorcées, elles sont à la recherche d´un environnement social ensoleillé et «exotique» pour s´évader du stress, de la froideur des rapports interindividuels dans les sociétés occidentales et de la «jachère sexuelle».

    Rêvant expérimenter les prouesses de virilité propagées dans leurs sociétés sur l´homme noir, elles débarquent sur les plages, dans les hôtels des zones touristiques, en quête de l´aventure exotique chez ces jeunes qui se veulent virils.

    Cibles: ce sont ces jeunes des zones touristiques comme Mombassa au Kenya (une destination favorite), âgés de 20 à 35 ans, attractifs, avec un profil sportif, soit au chômage ou faisant de petits jobs dans le domaine du tourisme, l´hôtellerie, les plages, avec la réputation, le profil de «Rastaman» ou de «sand sand boy».

    Comme certains de ces beaux Massaïs à la merci du tourisme sexuel, ils sont prêts et pavoisent de procurer de la considération, la tendresse et de l´affection que ces femmes estiment ne plus trouver dans leur société d´origine.

    Emportées par la «ruée sexuelle» vers l´Afrique à l´ère de la mondialisation, ces femmes blanches d´un certain âge choisissent comme lieu de vacances une destination touristique africaine, convaincues d´y rencontrer des jeunes hommes frais, sportifs et virils dont l´amour s´achète avec les cadeaux et les billets d´euro.

    Toutefois, elles sont plus ou moins conscientes de la fragilité de leurs rapports, car ce qui fait la survie de telles relations s´avère être la dépendance financière des jeunes partenaires et la satisfaction de ces dernières.

    Dans un contexte marqué par le chômage, la pauvreté et le rêve européen à tout prix, on est en droit de s´inquiéter de la vulnérabilité d´une jeunesse de plus en plus exposée à de relations de dépendance, les yeux tournés vers le Nord comme la planche de salut, souvent au prix de leur dignité et de leur vie.

    Source

    #Tourisme_sexuel #Pédophilie #Pédocriminalité #Maroc #Sénégal #Madagascar #Cameroun #Ile_Maurice

    #Kenya #Tunisie #Gambie #Ouganda #Afrique_du_sud

  • CHAN 2022 : L’Ouganda se retirera du tournoi en Algérie

    Tags : Ouganda, Algérie, CHAN, CAF, Championnats d’Afrique des Nations,

    L’Ouganda se retirera des Championnats d’Afrique des Nations (CHAN) en raison d’une querelle sur le financement gouvernemental, a annoncé le président de la Fédération ougandaise des associations de football.

    Moses Hassim Magogo, qui est également membre du parlement ougandais, a déclaré que le retrait du tournoi – qui doit débuter en Algérie le 13 janvier – était « triste ».

    « Nous n’avons plus d’autre choix que de nous retirer de la finale du CHAN parce que le [ministère des Finances] n’a pas fourni les fonds alloués par le parlement », a-t- il écrit sur Twitter.

    « Les sanctions contre l’Ouganda affecteront l’avenir si nous ne prenons pas la décision difficile maintenant. Désolé pour les joueurs et les entraîneurs qui ont qualifié l’équipe, mais c’est le moment de faire face à la réalité. »

    Le CHAN de l’année prochaine devrait comporter 18 équipes, donc si l’Ouganda se retire, les organisateurs de la Confédération africaine de football (CAF) auront besoin d’un remplaçant à court terme – ou avec 17 équipes dans un format déjà inhabituel.

    Caf a été contacté pour un commentaire.

    Les finales, qui sont réservées aux joueurs locaux, devraient comporter cinq groupes ; trois d’entre eux auront quatre nations, tandis que les deux autres seront composés de seulement trois équipes.

    Cela signifie que les deux premiers des groupes de quatre équipes seront rejoints en quart de finale par les vainqueurs des deux autres poules.

    L’Ouganda a été tiré au sort dans un groupe de quatre équipes aux côtés des hôtes de la RD Congo, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

    Le Maroc, tenant du titre, visera à remporter le trophée CHAN pour la troisième fois consécutive, tandis que Madagascar fera une première apparition historique en finale.

    Tirage au sort des groupes du CHAN 2022

    Groupe A : Algérie (hôte), Libye, Éthiopie, Mozambique.

    Groupe B : RD Congo, Ouganda, Côte d’Ivoire, Sénégal.

    Groupe C : Maroc (titulaire), Soudan, Madagascar, Ghana.

    Groupe D : Mali, Angola, Mauritanie.

    Groupe E : Cameroun, Congo, Niger.

    Les deux premiers des groupes A, B et C et les vainqueurs des groupes D et E se qualifient pour les quarts de finale.

    BBC, 12/12/2022

    #Ouganda #CHAN #CAF #Algérie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.

    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.

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    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.
    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.


    Depuis le début de la guerre civile en 1991, la terreur continue de régner en Somalie. Elle a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens.
    La région connaît actuellement sa sécheresse la plus grave depuis 60 ans, causant ainsi une crise humanitaire touchant plusieurs pays de la région et la Somalie en particulier.

    Les incidences de l’indépendance du Sud soudan sur le plan sécuritaire et humanitaire : relations conflictuelles entre les deux Soudans, les réfugiés et les déplacés, la présence des groupes rebelles armés…

    Le Kenya connaît actuellement une situation sécuritaire assez difficile à cause des menaces terroristes qui pèsent sur le pays, notamment en raison de son intervention militaire contre les « Shebabs » en Somalie.

    3. Contexte économique :

    La croissance du PIB nominal régional entre 2000 et 2009 a atteint une moyenne annuelle de 6,6%. Cette croissance a été notamment motivée par les performances des 4 principales économies de la région : le développement des services en Ouganda et au Kenya et la croissance des exportations des minéraux en Ethiopie et en Tanzanie.

    Le taux d’inflation régional a dépassé 12.1% au titre du premier trimestre 2012. Cette hausse reste globalement mesurée par rapport aux taux enregistrées en 2011 à cause de la flambé des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ainsi que par les dépenses publiques ( En Ethiopie ce taux a atteint 40% en octobre 2011). Le taux de chômage reste très élevé, particulièrement auprès des jeunes (en Ethiopie il atteint plus de 40%).

    Sur le plan économique, les pays qui composent l’Afrique de l’Est font tous partie des PMA et dépendent majoritairement du secteur primaire. Les pays insulaires et les pays enclavés sont de facto défavorisés par leur géographie.

    4. Organisations régionales :

    Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) :
    Pays qui la composent : Erythrée ; Ethiopie ; Somalie ; Djibouti ; Soudan ; Kenya et Ouganda.

    Suite à un accord adopté par les chefs d’État et de gouvernement le 21 mars 1996, l’Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et la désertification (IGADD) a été transformée en Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), laquelle est considéré depuis comme le vecteur de sécurité et de dialogue politique dans la région.

    Elle reste peu efficace à cause des difficultés que connaissent certains de ses pays et des relations conflictuelles entre les Etats.

    Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) :

    Elle regroupe le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
    Cette communauté reste très active. Elle est au cœur du processus d’intégration en Afrique de l’Est en vue d’améliorer le commerce et la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

    Le commerce intra CAE culmine à 71.82% du commerce intra régional en Afrique de l’Est.

    COMESA :

    Huit des 12 pays de la région : Djibouti, Comores, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Seychelles. Le Sud soudan devrait également rejoindre l’organisation.

    Le COMESA a atteint un stade avancé d’intégration, une union douanière, et a enregistré d’importants succès, notamment la facilitation du commerce à travers l’élimination des barrières commerciales et non commerciales entre ses États membres et l’établissement du Fonds COMESA pour faciliter l’exécution de projets d’infrastructure.

    La Commission de l’océan Indien (COI) :

    Cette organisation régionale qui regroupe deux pays de l’Afrique de l’Est : Comores et Seychelles en plus de Madagascar, Maurice et la Réunion (département français d’outre-mer). Les Maldives ont le statut d’observateur à la Commission.

    Ses pays membres ont des caractéristiques singulières, notamment l’insularité, l’étroitesse de leur économie, l’isolement du continent et la vulnérabilité aux chocs climatiques et environnementaux.

    Les sujets de préoccupation de la COI comprennent le développement de corridors maritimes, le renforcement des liens commerciaux, la connectivité TIC grâce à l’initiative SEGAVET et à d’autres projets de liaison à fibre optique, et la sécurité alimentaire

    la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) :
    Seuls deux pays de l’Afrique de l’Est sont membres de la SADC : Tanzanie et Seychelles.


    Positionnement du Maroc dans la région :

    La seule ambassade du Royaume dans la région de la Corne de l’Afrique est à Addis-Abeba, siège de l’UA.

    Sur le plan commercial les échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Est restent très faibles, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Est ne représentent que 5,3% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.

    Entre 2003 et 2007, l’AMCI a mené à bien deux projets à Djibouti et trois aux Comores.

    II. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Maintenir une cadence soutenue dans l’organisation des commissions mixtes avec les pays de la région.

    Œuvrer pour établir de nouvelles relations de haut niveau avec ces pays, ou développer une diplomatie parallèle fort le cas échéant.
    Sur le plan humanitaire :

    Soutenir et participer activement aux initiatives de la communauté internationale en faveur des victimes de la corne de l’Afrique.

    Au niveau sécuritaire :

    Partager l’expérience et l’expertise marocaine dans le domaine sécuritaire, dont la lutte anti-terroriste, avec des pays comme le Kenya, de façon à développer davantage les relations bilatérales entre le Maroc et un des pays les plus importants de la région.

    Sur le pan économique :

    Nouer des liens économiques plus forts, à travers les pays amis (Djibouti, Kenya, Burundi), avec l’ensemble des pays de la région pour profiter des opportunités d’investissement.

    Œuvrer à la signature d’accords multilatéraux entre le Maroc et les organisations régionales d’Afrique de l’Est, de façon à influencer, indirectement, des pays dont le leadership soutient les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Accompagner les acteurs marocains dans leurs démarches auprès de ces pays et travailler en aval pour déterminer les secteurs clés d’intérêt communs : Gestion hydraulique, énergies renouvelables, …
    Mettre en avant les opportunités économiques qu’offre ces régions en terme d’investissement afin que les acteurs marocains puissent y investir (tourisme, infrastructures, agriculture…).

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Le Festival Gnaoua Tour de retour au Maroc

    Maroc, Festival Gnaoua Tour, Neila Tazi, culture, Ouganda, cannabis thérapeutique, Béni Fadi, Ménik, Saqqaras, Egypte,

    C’est un festival qui célèbre l’universalité de l’art Gnaoua. Une musique spirituelle, initialement portée pas des descendants d’esclaves au Maghreb, et inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO en 2019. Après 2 années d’absence dues au coronavirus, les traditionnels Mâalem Gnaoua accompagnés d’artistes venus du monde entier vont faire vibrer des milliers de festivaliers à travers le pays. Pour la première fois de son histoire, le Festival est itinérant. Après une première étape à Essaouira, il se rendra à Marrakech, Casablanca et Rabat. On en parle avec sa fondatrice, Neila Tazi. Femme engagée pour la Culture, elle nous explique aussi de quelles façons le secteur culturel peut constituer un outil du soft power pour les pays du continent.

    L’Ouganda paradis du cannabis thérapeutique

    La première ferme de cannabis d’Ouganda a ouvert ses portes en 2018. Cultiver cette plante et la consommer est pourtant illégal dans le pays. Actuellement, seule une entreprise israélienne a obtenu l’autorisation d’en produire, pour l’exportation. Une vingtaine d’autres sociétés ont postulé auprès des autorités, mais sans succès. Le climat et la localisation proche de l’équateur du pays favorisent la production de la plante. L’augmentation de la demande mondiale est une aubaine pour l’économie.

    Le combat en chansons de Béni Fadi pour sauver la langue Ménik

    La musique, c’est l’arme qu’emploie le chanteur Béni Fadi pour tenter de sauver sa langue maternelle au Sénégal. Le Ménik, parlé par l’ethnie Bédik dans le sud-est, fait partie des 25 langues reconnues du pays. Aujourd’hui parlée par moins de 4000 personnes, elle est menacée de disparition.

    Les nouveaux trésors de la nécropole de Saqqara dévoilés en Egypte

    250 sarcophages et 150 statues de bronze ont été mis à jour lors de fouilles récentes dans la nécropole de Saqqara, située au sud du Caire. Parmi les découvertes: une statue du célèbre architecte Imhotep, également vizir et médecin. C’est lui qui avait construit la pyramide à degrés du pharaon Djéser, un des plus anciens monuments à la surface du globe. Les archéologues ont aussi retrouver un papyrus intact.

    France24, 06/06/2022

    #Maroc #FestivalGnaouaTour #Culture #Musique


  • Grand show diplomatique de l’Algérie en Ethiopie

    Algérie, Ethiopie, Union Africaine, UA, Nigeria, Kenya, Sénégal, Ouganda, Djibouti, Somalie,

    La participation de l’Algérie à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien à Addis-Abeba, à laquelle a assisté, en qualité de représentant du président Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été marquante, caractérisée par une intense activité diplomatique, a indiqué hier, un communiqué du MAE.
    Une participation de qualité qui confirme le grand retour de l’Algérie sur la scène africaine. D’aucuns en effet parmi les décideurs du continent se réjouissent de l’apport considérable de l’Algérie dans le règlement des conflits en Afrique que son influence dans la défense des intérêts communs des États africains.
    « Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, l’Algérie a eu une présence remarquée traduisant la profondeur des relations liant les deux pays, qui aspirent à leur donner un caractère stratégique global », a précisé le communiqué.
    Outre sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, le chef de la diplomatie algérienne a eu, lors de la cérémonie qui s’est déroulée lundi, des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat africains auxquels il a transmis les salutations fraternelles du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et avec lesquels il a évoqué les relations bilatérales et les questions d’actualité sur la scène continentale.
    C’est ainsi que Lamamra s’est entretenu avec la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, le président du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.
    Le chef de la diplomatie nationale s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent. À cette occasion, Obasanjo a tenu à saluer « la contribution précieuse de l’Algérie pour l’instauration d’un climat de confiance à même de permettre aux parties concernées par la crise du barrage de la Renaissance de surmonter l’impasse actuelle et de faire prévaloir la logique du dialogue et de la coopération et l’intérêt commun », souligne le communiqué du MAE.
    Par ailleurs, Lamamra s’est entretenu avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. Les deux responsables ont évoqué les questions les plus importantes dans cette région, a conclu la source.
    F. B.

  • Pegasus secouent certains gouvernements africains

    Les révélations sur l’espionnage international de Pegasus ébranlent les gouvernements africains

    Des retombées diplomatiques sont attendues après qu’il est apparu que le Rwanda aurait espionné certains pays et individus africains dans le cadre d’un rapport d’espionnage international.

    Les révélations du rapport du projet Pegasus montrent que le Rwanda aurait répertorié, en vue d’une surveillance potentielle, les numéros de téléphone portable du président sud-africain Ramaphosa, du Premier ministre burundais Alain-Guillaume Bunyoni ainsi que de certaines personnalités politiques et militaires ougandaises de haut rang, dont le Premier ministre de l’époque, aujourd’hui conseiller présidentiel, Ruhakana Rugunda.

    D’éminents hommes politiques de la République démocratique du Congo, Jean Bamanisa Saidi, Albert Yuma et Lambert Mende, ont également été désignés comme cibles.

    Un porte-parole du gouvernement rwandais a nié avoir utilisé le logiciel malveillant Pegasus, déclarant à une publication britannique que le pays « n’utilise pas ce système logiciel et ne possède pas cette capacité technique sous quelque forme que ce soit. »

    Le projet Pegasus est une initiative d’enquête internationale menée par un consortium de plus de 80 journalistes de 17 organisations médiatiques, dont le Guardian. Les enquêtes identifient Kigali comme l’un des gouvernements, y compris certains régimes africains autoritaires, qui sont clients de la société israélienne de logiciels espions, le groupe NSO.

    Kigali aurait passé un contrat avec le NSO Group et sélectionné des milliers d’activistes politiques, de journalistes, de politiciens étrangers et de diplomates comme candidats pour infecter leurs téléphones portables avec un logiciel espion nommé Pegasus.

    Le chef des services de renseignement ougandais Joseph Ocwet, le Dr Ruhakana Rugunda et Sam Kutesa, qui étaient respectivement Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du pays jusqu’à récemment, auraient également été mis sur écoute par le Rwanda.

    L’ancien chef des forces de défense ougandaises, le général David Muhoozi, qui est aujourd’hui ministre d’État aux affaires intérieures, ainsi que Fred Nyanzi Ssentamu, figure de proue de l’opposition, ont également été touchés.

    « Si c’est vrai, alors c’est absolument mauvais et inacceptable ; un pays voisin qui espionne ses voisins dans la région et en Afrique », a déclaré Henry Okello-Oryem, ministre d’État ougandais aux relations internationales, au Daily Monitor.

    Le rapport indique que le Rwanda a placé M. Ramaphosa comme une personne d’intérêt pour une éventuelle surveillance en 2019 de la part de NSO Group, qui fournit des équipements d’espionnage de téléphones portables.

    Le gouvernement sud-africain a refusé de commenter s’ils ont effectué une analyse médico-légale pour établir la preuve de toute attaque. « Nous sommes conscients de la discussion publique, mais le président n’a aucun commentaire à faire », a déclaré le porte-parole présidentiel par intérim Tyrone Seale à Nation.

    Le ministre par intérim de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré : « Bien sûr, nous ne serons pas heureux d’avoir été ciblés parce que nous pensons que cela ne porte pas seulement atteinte à la vie privée du président, mais aussi à la souveraineté de ce pays de prendre ses propres décisions sans que d’autres pays essaient de préempter ces décisions et de les influencer et aussi d’essayer de saper ces décisions. »

    Daily Monitor, 24/07/2021

    Etiquettes : Rwanda, Ouganda, Afrique du Sud, Espionnage, Espionnage, NSO Group, Logiciels Espions, Pegasus, Israël,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 8 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Invités du point de presse aujourd’hui

    La Directrice exécutive de l’ONUSIDA (Programme commun des Nations Unies contre le VIH/sida), Winnie Byanyima, viendra peut-être à la fin du Point de presse pour vous parler de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, qui se tient actuellement. Elle viendra avec les cofacilitateurs de la Réunion -le Représentant permanent de l’Australie, Mitch Fifield, et le Représentant permanent de la Namibie, Neville Gertze- à moins que des négociations de dernière minute les en empêchent.

    Secrétaire général

    Comme vous l’aurez vu, António Guterres, Secrétaire général, a fait une déclaration un peu plus tôt dans la journée, dans laquelle il a déclaré que la décision prise aujourd’hui par le Conseil de sécurité de recommander à l’Assemblée générale de faire un deuxième mandat en tant que Secrétaire général de l’ONU est un grand honneur. Il est très reconnaissant aux membres du Conseil de la confiance qu’ils lui ont témoignée. Sa gratitude s’étend également au Portugal pour l’avoir à nouveau désigné.

    M. Guterres dit que ce fut un immense privilège d’être au service de « Nous, les peuples » et à la tête des femmes et des hommes extraordinaires de cette Organisation depuis quatre ans et demi, alors que nous sommes confrontés à tant de défis complexes.

    Poursuivre, en tant que Secrétaire général, les buts et principes de la Charte est un devoir des plus nobles, a-t-il dit. M. Guterres dit qu’il serait profondément touché que l’Assemblée générale lui confie les responsabilités d’un deuxième mandat.

    Canada

    Le Secrétaire général a réagi aujourd’hui à l’attaque qui a eu lieu hier au Canada.

    Dans un tweet, il s’est dit consterné par l’attaque ciblée et odieuse contre une famille musulmane qui a eu lieu en Ontario, au Canada.

    Mon cœur va aux victimes, à la famille survivante et aux proches, ainsi qu’à la communauté, a-t-il ajouté.

    M. Guterres a appelé tout le monde à s’unir contre l’islamophobie et toutes les formes de haine, aujourd’hui plus que jamais.

    Soudan du Sud

    Une triste nouvelle en provenance du Soudan du Sud où, hier, 2 travailleurs humanitaires ont été tués lorsque leur véhicule humanitaire clairement marqué comme tel a été pris en embuscade à Yirol West, dans l’État des Lacs, alors qu’ils revenaient d’un établissement de santé.

    Rien que cette année, 4 travailleurs humanitaires ont été tués au Soudan du Sud, tous au cours du mois dernier. En 2020, ce sont 9 travailleurs humanitaires qui ont été tués.

    Depuis le début du conflit en 2013, un total de 128 travailleurs humanitaires –pour la plupart sud-soudanais– ont été tués alors qu’ils fournissaient de l’aide humanitaire.

    Nos collègues humanitaires insistent pour que les attaques continues contre les travailleurs et les biens humanitaires cessent. Nous exhortons le Gouvernement à enquêter sur ces attaques, à prendre des mesures urgentes pour protéger les travailleurs et les biens humanitaires et à faciliter l’acheminement de l’aide à ceux qui en ont besoin.

    Le Coordonnateur humanitaire par intérim pour le Soudan du Sud, Matthew Hollingworth, a déclaré qu’il craignait que la poursuite des attaques contre les travailleurs humanitaires et la suspension des activités qui en découle aient un impact sérieux sur leur travail dans le pays.

    République démocratique du Congo

    Une mise à jour rapide sur la situation en République démocratique du Congo et sur celle qui concerne l’éruption du volcan Nyiragongo.

    Les autorités ont noté la fin de la coulée de lave ainsi que la diminution significative des tremblements de terre dans la région. Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a annoncé hier que les gens pourraient retourner à Goma et sur le territoire de Nyiragongo.

    Le Gouvernement facilitera le retour progressif de la population déplacée, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 20 juin. Les personnes qui ont perdu leur maison lors de l’éruption seront temporairement réinstallées et recevront une aide du Gouvernement pour reconstruire environ 4 000 maisons détruites et 1 000 qui ont besoin de réparations.

    Les écoles et les universités de Goma et du territoire de Nyiragongo devraient rouvrir lundi prochain, une fois que les bâtiments auront été inspectés.

    Nos collègues humanitaires sont prêts à appuyer le plan d’action du Gouvernement, qui est en cours d’élaboration. Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’emploie à rétablir à Goma l’approvisionnement en eau de 200 000 personnes – dont au moins 100 000 enfants.

    Libye

    Dans un message qu’elle a publié, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) condamne l’attaque terroriste revendiquée par l’EIIL ayant eu lieu le 6 juin à Sabha qui a tué un certain nombre d’officiers militaires et en a blessé d’autres, selon les informations rapportées par les autorités locales. L’Envoyé spécial pour la Libye, Ján Kubiš, a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

    Cela rappelle avec force que la grande mobilité des terroristes fait augmenter le risque d’instabilité et d’insécurité en Libye et dans la région, a-t-il déclaré. M. Kubiš a réitéré ses appels à entamer de toute urgence un processus d’unification des institutions militaires et de sécurité en Libye.

    Myanmar

    L’équipe de l’ONU au Myanmar s’est dite aujourd’hui préoccupée par la détérioration rapide de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’État de Kayah et dans d’autres parties du pays, dans la région du sud-est.

    Les attaques aveugles commises par les forces de sécurité dans les zones civiles et d’autres actes de violence à Kayah ont poussé plus de 100 000 personnes à fuir leurs foyers. Beaucoup d’entre elles cherchent la sécurité dans les communautés d’accueil et les forêts de Kayah et du sud de l’État shan voisin.

    Nos collègues ont dit que la crise pourrait pousser les gens à aller au-delà des frontières internationales, comme cela s’est déjà produit dans d’autres parties du Myanmar.

    L’équipe des Nations Unies réitère ses appels à toutes les parties pour qu’elles protègent les civils et les infrastructures civiles, en particulier les unités médicales et les agents de santé, et qu’elles adhèrent aux principes de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de protection.

    Les personnes touchées par les combats ont un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’abris, de carburant et d’accès aux soins de santé. Nos partenaires et nous-mêmes avons des fournitures prêtes à être déployées. Toutefois, l’insécurité, les restrictions imposées aux déplacements par les forces de sécurité et le mauvais état des routes retardent la livraison des fournitures.

    L’équipe de pays de l’ONU appelle les forces de sécurité à permettre le passage en toute sécurité des fournitures et du personnel humanitaires et à faciliter notre capacité à fournir directement de l’aide à tous ceux qui en ont besoin.

    Ouganda/COVID-19

    Une mise à jour rapide sur le COVAX: comme indiqué la semaine dernière, le nombre de cas en Afrique augmente et notre équipe de pays en Ouganda travaille avec le Gouvernement pour enrayer la forte augmentation récente des cas.

    Le Gouvernement, l’équipe des Nations Unies, le secteur privé et les organisations non gouvernementales (ONG) ont organisé une table ronde virtuelle d’urgence.

    Le Plan de résurgence de la COVID-19 des Nations Unies a été lancé lors de cette réunion, avec un appel à lever 136 millions de dollars pour des interventions axées sur la santé et salvatrices au cours des trois à six prochains mois.

    Journée mondiale de l’océan

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale de l’océan. Dans son message, le Secrétaire général a souligné que la deuxième Évaluation mondiale des océans récemment publiée confirme que nombre des avantages que l’océan mondial procure à l’humanité sont compromis par nos propres actions.

    Le Secrétaire général a noté que nos mers s’étouffent avec les déchets plastiques et que la surpêche entraîne une perte annuelle de près de 90 milliards de dollars d’avantages nets. Il a également noté que les émissions de carbone sont à l’origine du réchauffement et de l’acidification des océans, détruisant la biodiversité et provoquant une élévation du niveau de la mer qui menace les côtes fortement habitées.

    Le Secrétaire général a déclaré que le thème de la célébration de cette année, « L’océan: vie et moyens de subsistance », souligne l’importance des océans pour la vie culturelle et la survie économique des communautés du monde entier. Alors que nous nous efforçons de nous remettre de la COVID-19, mettons fin à notre guerre contre la nature, a-t-il déclaré.

    Déclaration concernant Ratko Mladić

    Le Secrétaire général prend note du prononcé, aujourd’hui, par la Chambre d’appel du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (Mécanisme résiduel), de l’arrêt dans l’affaire contre M. Ratko Mladić, ancien commandant des forces armées des Serbes de Bosnie.

    Les pensées du Secrétaire général accompagnent les victimes, les survivants et leurs familles qui ont subi un génocide, des crimes contre l’humanité et des violations des lois ou coutumes de la guerre pour lesquels M. Ratko Mladić a été reconnu coupable. Il appelle tous ceux occupant une position de pouvoir à s’abstenir de nier la gravité des crimes qui ont été jugés et note que la responsabilité constitue une étape essentielle pour la réconciliation dans la région.

    Le jugement définitif dans l’affaire contre M. Ratko Mladić, qui est l’un des plus hauts responsables jugés par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et par le Mécanisme résiduel, témoigne de l’attachement de la communauté internationale à la justice pénale internationale et à la lutte contre l’impunité. Il s’agit d’une autre étape vitale vers la réconciliation avec le passé afin de construire un avenir plus résilient, plus sûr et porteur d’espoir pour tous les citoyens et résidents de Bosnie-Herzégovine et de la région.

    Le Secrétaire général exprime sa profonde gratitude pour le dévouement et le travail acharné des juges et du personnel impliqués dans cette affaire depuis 1995, date à laquelle le premier acte d’accusation a été déposé. L’ONU reste pleinement déterminée à soutenir les efforts visant à assurer l’obligation de rendre compte et la justice pour tous.

    Contribution financière

    Nous tenons à remercier nos bons amis de Kigali pour le paiement intégral de leur part au budget ordinaire de l’ONU. Le paiement du Rwanda nous amène à 105 États à jour de leurs contributions.

    Etiquettes : Légal commémoration, CÉLÉBRATION OFFICIELLE, AFFAIRES HUMANITAIRES, OCÉANS ET DROIT DE LA MER, QUESTIONS D’ORGANISATION, CANADA, SOUDAN DU SUD, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, LIBYE, MYANMAR, OUGANDA,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 4 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien
    n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    COVID-19/Afrique

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique qu’à mesure que le risque d’une hausse des cas de COVID-19 augmente en Afrique, les pays du continent doivent renforcer de toute urgence la capacité de soins intensifs pour éviter que les établissements de santé ne soient débordés.

    Le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Mme Matshidiso Moeti, a averti que la menace d’une troisième vague en Afrique est réelle et croissante. Elle a ajouté que la priorité de l’OMS est de rapidement « mettre des vaccins dans les bras des Africains » qui courent un risque élevé de tomber gravement malades et de mourir de la COVID-19.

    COVID-19/Ouganda

    En Ouganda, le nombre de cas hebdomadaires de COVID-19 est passé de près de 120 cas en mars à près de 3 700 à la fin de la semaine dernière, illustrant le risque auquel est confronté l’Afrique. L’émergence de plusieurs variantes vient compliquer une situation déjà délicate.

    Aujourd’hui, les autorités nationales, soutenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ont lancé un plan de relèvement face à la COVID-19. L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Rosa Malango, a assisté au lancement et intensifie ses efforts conjoints pour soutenir les plus vulnérables en Ouganda.

    Lundi, la Coordonnatrice résidente organisera une table ronde conjointe d’urgence avec les autorités ougandaises et le secteur privé. L’objectif est de mobiliser le soutien pour les besoins d’urgence ainsi que les efforts nationaux pour produire des kits de dépistage et des vaccins. Certains des besoins les plus urgents comprennent la fourniture et les installations d’oxygène; des centres de santé mobiles; des plateformes numériques pour la responsabilisation ; une meilleure communication communautaire sur les risques et un soutien pour la vaccination et le dépistage.

    COVAX/Amérique latine

    La nuit dernière, le Paraguay a reçu un troisième lot de plus de 130 000 doses de vaccins. Les autorités locales ont indiqué que le déploiement continu des vaccins garantit la continuité du plan national de vaccination.

    Hier également, la Colombie a reçu plus de 900 000 doses de vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, lesquels seront livrés aux groupes prioritaires recevant leur deuxième dose. Jusqu’à présent, la Colombie a reçu plus de 3,2 millions de vaccins via le Mécanisme COVAX, soit environ 20% de l’ensemble des vaccins garantis pour le pays.

    À ce jour, plus de 80 millions de vaccins provenant du Mécanisme COVAX ont été livrés dans 129 pays et territoires.

    Vaccination

    L’ONU se félicite de l’annonce faite hier par l’Administration Biden qu’elle partagera des millions de doses de vaccin à la fois avec le Mécanisme COVAX ainsi qu’en bilatéral avec les pays qui en ont particulièrement besoin.

    Par ailleurs, le Secrétaire général est extrêmement reconnaissant envers le Gouvernement des États-Unis pour l’inclusion du personnel de l’ONU et des délégués des États Membres en poste aux États-Unis dans son programme national de vaccination, et pour son offre généreuse de fournir des vaccins au personnel de première ligne de l’ONU en poste dans les endroits les plus difficiles et les plus dangereux du monde. Cette contribution permettra au personnel de l’ONU de demeurer sur place et de fournir des services essentiels aux personnes vulnérables dans le monde de manière sûre et efficace.

    Le Secrétaire général renouvelle son appel à la communauté internationale pour qu’elle se rassemble pour relever le défi sans précédent de cette pandémie, et pour que les pays partagent les vaccins, notamment avec ceux qui luttent pour faire face aux nouvelles poussées et variantes. Il est urgent de renforcer la solidarité mondiale pour garantir que les vaccins soient disponibles pour tous, partout.

    Un accès équitable aux vaccins est une condition préalable pour mettre fin à la pandémie et amorcer une forte reprise.

    République centrafricaine

    En République centrafricaine, la délégation conjointe composée des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union européenne est sur le point de conclure sa visite à travers le pays. Cette mission s’inscrit dans le cadre de leur dialogue régulier avec les autorités nationales sur le processus de paix.

    Au cours du déplacement, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, ainsi que des hauts responsables des trois autres organisations, ont été reçus par le Président Faustin Archange Touadera. Ce dernier a assuré la délégation de l’ambition qu’a son gouvernement de renforcer et redynamiser la coopération avec ses partenaires, dont la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

    La délégation conjointe a également rencontré des membres du Parlement, du parti au pouvoir et de l’opposition, et de la société civile, ainsi que des chefs religieux et des représentants des femmes et de la jeunesse. Les discussions ont notamment porté sur la situation sécuritaire, le processus de paix, y compris l’accord politique, la situation politique ainsi que sur une campagne négative visant certains partenaires centrafricains, dont la MINUSCA.

    Les membres de la délégation devaient tenir une conférence de presse un peu plus tard dans la journée à Bangui.

    Tchad

    L’ONU lance aujourd’hui son Plan de réponse humanitaire 2021 pour le Tchad. Quelque 5,5 millions de personnes, soit près d’un tiers de la population du pays, ont besoin d’une aide humanitaire cette année.

    Les organisations humanitaires cherchent à lever 617 millions de dollars pour venir en aide à quatre millions de ces personnes. Le Tchad continue de subir un sous-financement chronique alors que la population nécessitant une aide humanitaire a augmenté.

    Jusqu’à présent, seuls 8% des fonds nécessaires ont été obtenus. Les besoins ont augmenté en raison de trois crises simultanées: la malnutrition et l’insécurité alimentaire, l’urgence sanitaire et une crise de déplacement provoquée par un conflit armé et des catastrophes naturelles.

    L’accès humanitaire est limité dans certaines zones de la province du Lac, située à proximité du bassin du lac Tchad et à la frontière avec la République centrafricaine, en raison de l’insécurité liée au conflit.

    Avec plus de financement, l’ONU et ses partenaires humanitaires pourraient immédiatement aider à sauver la vie et la dignité des personnes touchées au Tchad, notamment en réduisant leur vulnérabilité et en renforçant leur résilience pour répondre aux chocs récurrents.

    L’année dernière, 2,2 millions de personnes ont été assistées par des organisations humanitaires au Tchad.

    République démocratique du Congo

    Suite à l’éruption du volcan Nyiragongo en République démocratique du Congo (RDC), le Coordonnateur de l’action humanitaire pour le pays, M. David McLachlan-Karr, s’est rendu dans la zone de santé de Sake, qui accueille plus de 62 800 personnes déplacées de la ville de Goma.

    Il a dirigé une délégation qui comprenait l’ambassadeur de l’Allemagne en RDC et qui représentait la communauté des donateurs, le Forum des ONG internationales et les agences de l’ONU.

    Ils ont rencontré les autorités locales et les partenaires humanitaires ainsi que des personnes déplacées dans trois sites de rassemblement.

    À ce jour, 3,5 millions de dollars du Fonds humanitaire pour la RDC ont été alloués pour répondre aux besoins urgents. Cela s’ajoute aux 1,2 million de dollars provenant du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) annoncés par le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, la semaine dernière.

    L’ONU et ses partenaires visent à soutenir la réponse du gouvernement pour les personnes touchées par l’éruption, ce qui nécessite 15,6 millions de dollars, dont 5,2 millions de dollars ont été reçus à ce jour. La stratégie vise à aider à la fois les personnes déplacées, celles qui retournent à Goma, ainsi que celles qui sont restées sur place et ont été touchées.

    Concernant les attaques signalées plus tôt cette semaine dans l’est du pays, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) indique qu’environ 5 800 hommes, femmes et enfants ont fui plusieurs sites pour déplacés en Ituri.

    Des équipes du HCR sont actuellement sur le terrain pour évaluer les besoins des personnes déplacées de force et de la communauté d’accueil.

    Mozambique

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué aujourd’hui qu’il continuait de recevoir des informations faisant état de retour forcé systématique de familles mozambicaines depuis la Tanzanie. Le HCR exhorte les pays voisins du Mozambique à respecter l’accès à l’asile pour ceux qui fuient la violence généralisée et le conflit armé dans le nord du Mozambique.

    Selon les autorités frontalières mozambicaines, en mai 2021, près de 3 800 Mozambicains ont été renvoyés de force de la Tanzanie via le poste frontière de Negomano. La plupart de ces familles se rendent spontanément dans d’autres districts de Cabo Delgado, Nampula et Niassa, car Mueda est considéré comme dangereux.

    Myanmar

    L’équipe de pays de l’ONU au Myanmar a réitéré aujourd’hui son appel à la protection des travailleurs et des établissements de santé. Elle a mis en garde contre les répercussions des attaques sur la santé publique, qui incluent la réponse à la COVID-19, au cours des quatre derniers mois depuis que l’armée a pris le contrôle du gouvernement.

    À ce jour, au moins 212 attaques contre des patients, des agents de santé, des ambulances et des établissements de santé ont été signalées, faisant au moins 14 morts et 51 blessés. Cela représente environ la moitié de l’ensemble des attaques contre le secteur de la santé signalées dans le monde entier cette année.

    Le personnel de l’ONU sur le terrain souligne que les hôpitaux sont, et doivent rester, un lieu de sanctuaire et de neutralité sans équivoque afin que les patients puissent se faire soigner et que les professionnels de santé puissent prodiguer des soins en toute sécurité et sans crainte.

    Yémen

    La Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Mme Inger Andersen, a averti les membres du Conseil de sécurité, lors d’un briefing, hier après-midi, des conséquences qu’aurait toute fuite du pétrolier Safer, qui est ancré au large des côtes du Yémen. Elle a indiqué que des millions de personnes pourraient être exposées à une pollution nocive si une explosion se produisait à bord, avec de graves répercussions sur la santé des populations vulnérables. De plus, une marée noire aurait un impact négatif sur la vie des personnes qui traversent déjà la pire crise humanitaire au monde, a-t-elle souligné.

    Pour sa part, Mme Reena Ghelani, s’exprimant au nom du Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), M. Mark Lowcock, a déclaré que le fait est que, jusqu’à présent, aucune mission de l’ONU n’a été autorisée à se déployer sur le navire. Elle a indiqué que cette situation est principalement due au fait que les autorités d’Ansar Allah, tout en étant toujours d’accord sur une mission de principe, ont été réticentes à fournir les assurances concrètes nécessaires pour procéder. Elle a ajouté que l’ONU n’ayant jamais été autorisée à visiter le site, on ne sait pas exactement quelles sont les conditions à bord. Cela signifie qu’il est impossible de déterminer à l’avance exactement quelles activités peuvent être effectuées.

    Journée mondiale de l’environnement

    La Journée mondiale de l’environnement sera célébrée demain et marquera cette année le lancement de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une campagne mondiale de 10 ans pour prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes.

    Dans son message, le Secrétaire général a souligné que nous atteignons rapidement un point de non-retour concernant la planète.  Il a indiqué que la dégradation du monde naturel compromet déjà le bien-être de 3,2 milliards de personnes, soit 40% de l’humanité. 

    Il a relevé que la Terre est fort heureusement résiliente, et que nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés.  Il a souligné que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un appel mondial à l’action.  Elle ralliera un appui politique, des recherches scientifiques et une aide financière, pour décupler les capacités de restauration. 

    Dans le cadre des célébrations, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont publié un rapport conjoint sur l’évaluation mondiale de la pollution des sols.

    Le rapport prévient que la dégradation généralisée de l’environnement causée par la pollution des sols, due aux exigences croissantes des systèmes agroalimentaires et industriels et à l’augmentation de la population mondiale, s’aggrave et constitue l’un des principaux défis mondiaux pour la restauration des écosystèmes.

    Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression

    La Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression est observée aujourd’hui.

    L’objectif de la Journée est de reconnaître la douleur subie par les enfants du monde entier qui sont victimes d’abus physiques, mentaux et émotionnels.

    Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

    La Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée sera célébrée demain.

    Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les activités de pêche illégales, non déclarées et non réglementées représentent jusqu’à 26 millions de tonnes de poissons pêchés chaque année.

    Enfin, dimanche sera l’occasion d’observer la Journée de la langue russe.

    Président de l’Assemblée générale

    Une rencontre avec la presse est prévue lundi à la sortie de la salle de l’Assemblée générale.

    Contribution financière

    La Turquie a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 104 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : SANTÉ, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLEA, FRIQUE, AMÉRIQUE CENTRALE, OUGANDA, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, TCHAD, MOZAMBIQUE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, YÉMEN,