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  • Vente de billets Air ALgérie : Scènes de pagailles à Paris et Marseille

    Au lendemain de l’annonce d’Air Algérie sur les vols au programme et les prix des vols qui débuteront le mardi 1er juin, les agences de la compagnie aérienne nationale en Algérie comme en France ont connu une grande affluence. Hier, à la veille de l’entrée en vigueur de la réouverture des frontières, Air Algérie a annoncé, à travers sa page officielle sur Facebook, la fermeture de deux de ses agences en France. “Pour des raisons sécuritaires et sanitaires, Air Algérie a été contrainte de fermer les agences Paris Opéra et Marseille Saint Charles”, peut-on lire dans un communiqué publié sur la page officielle de la compagnie sur Facebook.

    De nombreuses personnes s’étaient pressées hier matin devant ces agences pour acheter, confirmer un billet ou juste demander un renseignement. Sur des vidéos qui font le tour de la toile, on voit des scènes de pagailles devant l’agence Paris Opéra et celle de Marseille. À Paris, la tension est vite montée des dérapages ont été évités de peu. La police française a dû intervenir pour contenir une foule très nombreuse et en colère. Les deux agences Air Algérie à Paris et Marseille ont été fermées hier, la veille de l’ouverture partielle des frontières et la reprise des vols de « rapatriement », annoncées par le gouvernement et prévues pour aujourd’hui.

    « Pour des raisons sécuritaires et sanitaires Air Algérie a été contrainte de fermer les agences Paris Opéra et Marseille Saint-Charles et vous invite à contacter le Contact Center pour tout achat ou confirmation de votre billet », a indiqué la compagnie aérienne nationale, dans un communiqué laconique, qui n’explique nullement d’où est venue la décision. Le motif sanitaire pourrait passer, pour les Algériens, qui sont encore capables de faire preuve de compréhension et de sagesse ; mais en ce qui concerne les « raisons sécuritaires » en France, la pilule est trop grosse, pour que la forte communauté algérienne établie dans la 3ème ville française, économiquement et démographiquement s’entend, puissent l’ingurgiter sans trop de mal. Il y’a des non-dits qui interpellent et beaucoup d’interrogations sans réponses. Air Algérie a bien reconnu qu’elle a été « contrainte », mais ses responsables à Marseille se sont retranchés dans leur bunker, abandonnant des milliers de leurs compatriotes dans le désarroi le plus absolu.

    Agissant en toute impunité et protégés par ceux-là même, qui les ont placés là-bas, ils ont estimé ne devoir aucune explication à cette « masse » d’émigrés, traitée avec mépris et arrogance. Selon des sources concordantes, la compagnie aérienne nationale aurait déjà vendu tous les billets, et il n’y aurait aucune place disponible jusqu’au mois de juillet ! Depuis l’annonce de la vente des billets, il fallait forcément s’attendre à ce que les agences d’Air Algérie soient prises d’assaut. Il fallait donc se préparer à l’avance, en activant et en sécurisant la vente en ligne. Les mesures exceptionnelles prises avant-hier en Conseil des ministres, en faveur des étudiants, des retraités et des personnes à faible revenu, ont certes poussé beaucoup d’Algériens appartenant à ces catégories de décider de rentrer au pays, mais c’est surtout la très mauvaise organisation d’une compagnie, qui demeure soumise aux interférences de tout genre, qui a fait apparaitre ces scènes d’anarchie. Une anarchie, qui dissimule mal les ingrédients habituels : la corruption et les passe-droits.

    Dans tous les cas de figure, il est à craindre des défaillances, voire une situation catastrophique au niveau des aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine, à l’accueil des voyageurs. Les images de ces centaines d’Algériens, manifestant leur colère devant le consulat d’Algérie à Marseille, donnent déjà un avant-goût d’une débâcle annoncée. Tant de rêves de pouvoir rentrer au pays après une longue absence vont se transformer en cauchemar pour les ressortissants algériens sans passe-droits, par la faute d’une compagnie, dont la gestion est à mille lieux de la transparence et de la logique purement commerciale. Une compagnie que des forces occultes tentent par tous les moyens de détruire, à l’ombre d’une crise sanitaire, que l’on agite aujourd’hui comme un prétexte à l’improvisation et à l’incompétence. Pauvre Algérie, pauvre Air Algérie !

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 01 juin 2021

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  • Air Algérie : baisse de tarif sur le « pack confinement »

    La Compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé mardi dans un communiqué, que le montant « Pack confinement » prévu pour les Algériens de retour au pays, dès ce mardi, est réduit à 33.000 de DA par passager, tandis que les étudiants et les personnes âgées à faible revenu sont dispensés de ces frais.

    « En application des nouvelles directives des autorités algériennes, le montant du pack confinement est réduit à 33.000 da par passager » a indiqué Air Algérie dans une publication sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux.

    La Compagnie a également expliqué que « les demandes de dispense de paiement des frais de confinement en faveur des étudiants et des personnes âgées à faible revenu doivent être accompagnés des pièces justificatives et adressées aux représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger », précisant « qu’elle (Air Algérie) contactera toutes les personnes dont la dispense a été accordée par les services compétents ».

    A rappeler que les frais de confinement étaient initialement fixés à 41.000 DA (TTC) pour les Algériens de retour au pays à la faveur de la décision du Gouvernement relative à l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International à partir du 1er juin.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ensuite ordonné de baisser les frais d’hébergement relatif à l’isolement de 20% pour les Algériens de retour au pays, et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu de ces frais.

    Le « Pack confinement », payable au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement de 5 nuitées en pension complète, ainsi que le test COVID prévu à la fin du confinement, avait expliqué Air Algérie, notant que l’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille.

    La reprise des vols d’Air Algérie s’effectue à partir d’aujourd’hui avec un vol Constantine-Tunis-Constantine tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (ORLY)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les samedis) et Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    APS

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  • Algérie : Imbroglio

    Cela aurait pu se passer autrement. Une phrase qu’il faut écrire, dire et répéter à satiété pour essayer de relater ce qui se déroule actuellement concernant les modalités d’entrée en Algérie. Ce qui devait être un problème facile à résoudre est devenu un sujet d’Etat.

    Plusieurs manifestations signalées à l’étranger, des campagnes de boycott lancées sur les réseaux sociaux, Fake news et des critiques acerbes contre tout ce qui représente l’Etat algérien, tout cela peut très facilement être assimilé à une situation de guerre. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, c’est loin d’être le cas.

    L’imbroglio engendré par l’annonce officielle de l’ouverture des frontières aériennes ne cesse de s’étendre dans l’espace et dans le temps. Au fil des jours, et des semaines, il est facile d’évoquer une situation quasiment ubuesque, et qui donne une bien mauvaise image du pays.

    L’un des points importants à signaler dans tout ce qui se dit et s’écrit sur les conditions d’entrée en Algérie, imposées par le Premier ministère, c’est la très mauvaise communication. Il y a eu d’abord tout le temps perdu entre la décision d’ouverture et les détails du «Pack Voyage». Une période durant laquelle les Algériens à l’étranger ne savaient plus quoi faire pour avoir un minimum d’informations. Ce qui avait donné l’occasion à la propagation des Fake news, dont certaines étaient logiquement invraisemblables, mais malgré cela elles avaient été facilement «absorbées».

    Certes, ce problème de communication ne date pas d’aujourd’hui. La confiance entre les citoyens et l’Etat a été rompue durant une trop longue période pour espérer la gagner en peu de temps, et surtout dans une conjoncture très délicate avec la crise économique et la propagation de la pandémie. Toutefois, dans ce cas, cela aurait pu être une occasion de démontrer que les choses ont bien changé par rapport à ce qui se passait avant le 22 février 2019. Ainsi, même quand les décisions des «autorités» peuvent être «justifiables», il est presque impossible de pouvoir les défendre avec de arguments «valables».

    Il faut bien comprendre que l’époque des ordres «d’en haut» pour ceux d’«en bas», sans un minimum de concertation, est bien révolue. La verticalité d’avant, en ces temps «nouveaux», ne peut plus marcher…

    Reporters, 31 mai 2021

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  • Air Algérie : Les touristes algériens interdits d’entrée en France et en Espagne

    Selon Live News Algérie, « Les voyageurs algériens détenteurs de visa type « C » ne sont pas autorisés à entrer en France ou en Espagne ».

    « C’est ce qu’a indiqué la compagnie nationale aérienne Air Algérie dans un communiqué », a-t-il ajouté.

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  • (COVID-19) France : ouverture de la vaccination à toutes les personnes majeures sans conditions

    PARIS, 31 mai (Xinhua) — La vaccination est désormais ouverte à tous les Français majeurs, sans conditions, à partir de ce lundi, comme l’avait annoncé le ministère français de la Santé, soit 15 jours avant la date initialement annoncée par le gouvernement.

    La prise de rendez-vous, ouverte depuis jeudi dernier, s’effectue sur plusieurs plateformes en ligne (Doctolib, Keldoc, Maiia). Les vaccins Pfizer et Moderna sont administrés aux personnes de moins de 55 ans et le vaccin Moderna va pouvoir être administré directement en pharmacie.

    Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a prévenu que la mise en place des créneaux de vaccination se ferait de façon « progressive », lors d’un déplacement au centre de vaccination de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) aux côtés du Premier ministre français, Jean Castex, ce lundi.

    Le rythme de vaccination en France est actuellement en moyenne de 500.000 injections par jour. Il y a près de 25 millions de Français ayant reçu une première injection, soit 48% de la population. Le gouvernement maintient son objectif de 50% de la population primo-vaccinée au 15 juin. Le nombre de patients en réanimation continue par ailleurs de diminuer avec 2.993 personnes pour le moment, selon le dernier bilan de Santé Publique France.

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  • Détails des vols et tarifs proposés par Air Algérie

    La compagnie aérienne nationale Air Algérie a annoncé samedi dans un communiqué, son programme de vols et les tarifs des voyages, suite à la décision relative à l’ouverture partielle des frontières aériennes.

    – Vols :
    • Constantine – Tunis – Constantine : tous les vendredis,

    • Alger – Istanbul – Alger : tous les dimanches,

    • Alger – Paris (ORY) – Alger : tous les mardis et jeudis,

    • Alger – Marseille – Oran : tous les samedis,

    • Alger – Barcelone – Alger : tous les mercredis.

    – Tarifs (aller-retour TTC) :
    • Au départ de Tunis : 591 TND,

    • Au départ d’Istanbul : 686 USD,

    • Au départ de Paris : 518 EUR,

    • Au départ de Marseille : 391 EUR,

    • Au départ de Barcelone : 317 EUR.

    En supplément, ajoute le communiqué, les frais de confinement fixés à 41.000 DA (TTC) sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère (applicable uniquement pour destination étranger-Algérie).

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  • Les experts se défendent sur les conditions de rapatriement des algériens bloqués à l’étranger

    Les membres de la Communauté nationale à l’étranger en sont quittes pour une grosse déception, après avoir pris connaissance des conditions fixées par le Premier ministère pour le retour au pays, à partir du 1er juin, date de la réouverture partielle des frontières. Cette déception, très largement relayée sur les réseaux, où l’on parle de « mesures paranoïaques », est loin de trouver un écho positif chez les autorités médicales algériennes qui ont défendu résolument ces conditions, à l’instar des professeurs Mohamed Belhocine, conseiller international et Elyas Akhamokh, membre du Conseil scientifique, tous deux membres du Comité scientifique. « C’est juste impossible d’ouvrir totalement les frontières, après une fermeture de plus d’une année, sans prendre des mesures préventives », défend le Pr Belhocine qui rappelle que cette fermeture « est positive et a permis au pays d’échapper à une propagation à large échelle de la pandémie, comme certains pays voisins ».

    Défendant la position des autorités, qui ont la responsabilité politique de ces mesures, le Pr Belhocine estime que « les autorités politiques devaient prendre ces mesures, car elles ont la responsabilité de protéger les citoyens contre les risques potentiels véhiculés par ceux qui reviennent au pays, c’est un mal pour un bien ».

    Le membre du Comité scientifique, dans une tentative de tempérer la rigueur des conditions rappelle que « dans certains pays le confinement imposé est de huit jours en plus du test PCR et le tout à la charge exclusive du voyageur et pour autant nous n’avons pas entendu une telle levée de boucliers » On retrouve un peu la même tonalité dans les propos du Pr Elyas Akhamokh pour qui «le test PCR est nécessaire mais pas suffisant « dit-il en expliquant que les mesures prises par le gouvernement sont décidées par le Comité scientifique. «C’est la commission scientifique qui a exigé le confinement de cinq jours dans le cadre de la batterie de mesures préventives pour éviter à notre pays des situations vécues par des pays voisins», justifie-t-il sur le site Sabq Press.

    «Ce n’est pas possible, après plus d’une année de fermeture des frontières, de les ouvrir totalement et d’un coup ;il faut une phase probatoire, c’est dans l’intérêt de tout le monde, le confinement est une mesure prise par tous les pays qui ont ouvert leurs frontières», insiste encore le Pr Akhamokh qui en appelle à « la compréhension de nos frères émigrés ».

    C’est donc à prendre ou à laisser pour les membres de la communauté d’émigrés qui en plus de contester ces conditions, redoutent l’inévitable bureaucratie des autorités, notamment le ministère de l’Intérieur (pour les autorisations d’entrée) et Air Algérie pour l’insuffisance en termes d’offre de sièges. Car il faut bien convenir que cinq vols hebdomadaires, en début de haute saison, synonyme des grands rushes d’été, c’est infiniment insuffisant. Alors, bonjour la pagaille aux aéroports français ?

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27 mai 2021

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  • Algérie : Des scientifiques expliquent le pourquoi du confinement

    par Nawal Imès

    Le confinement obligatoire imposé aux passagers choisissant la destination Algérie suscite autant d’interrogations que d’incompréhensions. Pourquoi imposer une quarantaine à des personnes présentant un test PCR négatif ? Idem pour les personnes vaccinées. Explications du Pr Salim Nafti, ancien chef de service de pneumologie au CHU Mustapha, et du Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie. Sur un plan purement scientifique, ils jugent cette décision totalement justifiée.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Depuis l’annonce des conditions imposées aux voyageurs arrivant sur le sol algérien, la polémique enfle autour de la quarantaine obligatoire qu’ils devront observer. Pourquoi des personnes au test négatif sont-elles obligées de se confiner ? La mesure est-elle abusive ? Sur un plan purement médical, non, répondent nos interlocuteurs interrogés à ce sujet, justifiant ceci par des raisons purement scientifiques.

    Le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société d’infectiologie, estime que présenter un test PCR négatif ne peut être considéré comme un quitus. Pourquoi ? «Une personne présentant un test PCR négatif peut s’avérer plus tard positive. Tout le monde sait qu’il y a une marge de 10 à 20% de PCR, même lorsqu’elles sont bien faites, peuvent donner de faux négatifs. La personne peut être dans une phase d’incubation puis être positive deux jours plus tard, qu’elle développe des signes ou qu’elle soit asymptomatique», dira-t-il. Et d’ajouter : «Un test PCR négatif n’élimine le Covid que le jour où il a été fait, pas le lendemain ou deux jours plus tard. Beaucoup de pays ont choisi le même schéma. C’est le cas du Canada qui exige non seulement un test PCR à l’arrivée, mais aussi un confinement aux frais du passager, puis un autre test. C’est la seule manière de s’assurer que la personne n’est pas porteuse du virus. Ces cinq jours de confinement servent à donner le temps à la maladie de se développer si jamais la personne est porteuse du virus, puisque, au moment où elle l’avait effectué, elle n’était peut-être pas encore affectée.» Des mesures d’autant plus justifiées, ajoutera-t-il, par la prédominance des variants puisqu’il explique qu’«il ne faut pas oublier que le risque actuellement, c’est le variant. Dans toute l’Europe, c’est ce dernier qui circule le plus. On ne peut prendre le risque de voir les contaminations exploser. Ces conditions sont tributaires de l’amélioration de la situation épidémiologique. Les protocoles sanitaires n’ont jamais été figés, ils évoluent en fonction de la situation, notamment celle du pays d’où viennent les voyageurs». Pour le professeur Salim Nafti, ancien chef du service de pneumologie au CHU Mustapha-Pacha, le confinement obligatoire trouve ses raisons dans la nécessité de ne laisser aucune faille dans le dispositif, expliquant que «comme il y a une phase d’incubation, il peut y avoir de faux négatifs et de faux positifs, parce que parmi les sujets PCR négatifs, il est possible que dans les 24 heures ou 48 heures, ils deviennent positifs». Pourquoi ? Le Pr Nafti répond que «c’est parce qu’il y a un décalage entre le moment de la pénétration du virus et le moment du test. Il est possible que le virus entre, dans un premier temps, en petites quantités et que dans les jours qui suivent, il se multiplie et c’est à ce moment-là qu’on le retrouve.

    Le confinement obligatoire est une mesure supplémentaire pour ne pas laisser passer entre les mailles du filet des gens qu’on appelle de faux négatifs, et ça reste une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé». Qu’en est-il des personnes vaccinées ? «Même vacciné, on peut être porteur du Covid. La vaccination est une mesure préventive et non curative. Et même vacciné, vous pouvez faire une forme modérée, que vous pouvez toujours transmettre aux autres.»
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 27 mai 2021

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  • Conditions d’entrée en Algérie: Indignation de la diaspora

    Déception, colère et incompréhension. Tels sont, entre autres, les sentiments exprimés par les Algériens de l’étranger, lesquels ne trouvent pas d’explications aux conditions exigées par le gouvernement concernant la réouverture des frontières, notamment l’instauration d’un confinement obligatoire pour chaque passager à l’arrivée sur le territoire national.

    Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux après l’annonce du gouvernement, qui a fixé les conditions d’entrée des Algériens établis à l’étranger dans le cadre de la réouverture partielle des frontières, laquelle prendra effet à partir du 1er juin.

    C’est la condition du confinement obligatoire qui est la plus décriée compte tenu du fait que sa durée sera déduite du congé du voyager en provenance de l’étranger. “C’est une manière de nous exclure ou de punir pour la toute première vague du Coronavirus apparu en Algérie”, a affirmé au Jeune Indépendant, Mohamed, 47 ans, résidant la région lyonnaise en France, un habitué des voyages en Algérie qui n’a pas vu sa mère malade depuis trois ans. “Nous sommes désormais vaccinés, le document de vaccination fera foi pourquoi toutes mesures draconiennes est-ce une façon de nous dire que nous sommes indésirables pour d’autres considérations”, s’est-il interrogé.
    Les prix du billet d’avion, qui ne sont pas encore connus, et les tarifs de prise en charge dans les hôtels les jours de confinement font de ce voyage vers l’Algérie “une manière de nous exclure du bled”, dira Hassan, 63 ans, résidant à Nancy et porteur de la double nationalité.

    Plusieurs organisations de la communauté algérienne à l’étranger ont réagi via un communiqué commun pour réclamer, entre autres, “l’annulation de la mesure du confinement obligatoire de cinq jours pour les Algériens vaccinés ou dont le test PCR est négatif”. On s’interroge également sur “les raisons scientifiques de limiter le confinement obligatoire à cinq jours seulement”.

    Demandant des explications sur le choix des destinations, les 23 organisations représentant la communauté algérienne à l’étranger ont demandé de permettre aux Algériens établis à l’étranger d’acquérir des billets d’avion avec des compagnies aériennes étrangères qui ont des vols vers l’Algérie. Par ailleurs, l’acquittement au préalable des frais inhérents au confinement sanitaire n’est également pas du goût des Algériens de l’étranger car, selon eux, “cela augmente les coûts du voyage, notamment pour les familles nombreuses”. En somme, c’est la déception pour la majorité de ces Algériens qui, pourtant, n’attendaient que l’ouverture des frontières pour pouvoir retrouver les leurs.

    Des appels à l’allégement de ces conditions sont également lancées ici et là. L’ex-député de l’émigration, Samir Chaâbna, a qualifié ces conditions de «rédhibitoires», signalant, lors de son intervention sur une chaîne de télévision privée, que “notre communauté est choquée par leur caractère excessif”. Il demande, de ce fait, à la commission scientifique “de faire preuve de souplesse, de revoir ces conditions et surtout de les alléger pour les ressortissants algériens vaccinés contre le coronavirus”.

    Du côté du gouvernement algérien, ces mesures sont motivées par la préservation de la santé des citoyens contre tout risque de propagation du coronavirus. Dans le communiqué du gouvernement fixant les modalités de réouverture des frontières, la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité a été souligné.

    Le Jeune Indépendant, 25 mai 2021

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  • Algérie : Pourtant la grogne était prévisible…

    Les conditions de réouverture des frontières annoncées avant-hier ont suscité un tollé général surtout au niveau de la diaspora algérienne. Personne n’était satisfait par les modalités imposées par le gouvernement. Fallait-il s’attendre à une autre réaction ? La réponse est non, et elle est à plusieurs niveaux. Il y a tout d’abord la longue attendre des Algériens installés à l’étranger qui n’ont plus foulé le sol national depuis au moins le début de la propagation du Covid-19. Une période qui a fait germé au sein de cette partie de la population algérienne une certaine rancune mélangée souvent avec un désespoir engendré par certaines situations familiales des plus difficiles à supporter. C’était très facile pour les membres de la diaspora de trouver des «atouts» pour critiquer acerbement les décisions du gouvernement.

    Les débats sur les réseaux sociaux étaient houleux, et les déceptions étaient énormes. C’était également l’occasion de discuter de plusieurs sujets en relation avec la pandémie, et ils étaient nombreux. A lire les modalités annoncées, plusieurs constats s’imposaient. Ainsi, toutes les personnes, mêmes celles qui ont été vaccinées, qui vont rentrer au pays, vont devoir passer le test PCR. Beaucoup semblaient désappointés par cette condition, qu’ils estiment «illogique». Un des autres constats est le coût du déplacement. Ce sera cher, très cher, surtout pour les familles. En plus du prix des billets, il y aura le coût de l’hébergement dans les hôtels, pour au moins 5 jours, que l’Etat ne prendra pas en charge contrairement à ce qui s’est passé l’été dernier.

    Toutefois, il est important d’essayer de prendre du recul pour essayer de voir la situation plus au moins clairement. Le gouvernement a-t-il pris ces décisions, comme l’ont affirmé certains dans leurs publications sur les réseaux, pour renflouer les caisses des hôtels qui ne travaillent quasiment plus depuis plus d’une année ? La réponse, évidente et logique, est bien sûr un «non». La déliquescence de l’Etat, que certains répètent à satiété, ne peut pas arriver à ce niveau de «légèreté».

    Une conclusion s’impose, les tenants du pouvoir n’arrivent plus à «vendre» ce qu’ils décident. Même lorsqu’ils ont raison, la réaction est quasiment pavlovienne, négative.

    Aussi invraisemblable que ça puisse être, il est important de mentionner que la quasi-majorité des pays européens, ainsi que les voisins marocains et tunisiens, ont établis quasiment les mêmes conditions d’entrée que l’Algérie. En exhibant juste cette «info», l’exécutif aurait pu désamorcer, au moins un peu, une grogne qui n’attendait que l’occasion pour «exploser». Cela ne demande aucun plan ingénieux ou couteux. Gagner la confiance des citoyens exige un minimum d’efforts…

    Reporters, 26 mai 2021

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