Étiquette : ouverture des frontières

  • Washington presse l’Algérie de rouvrir ses frontières avec le Maroc

    Pour conforter le roi Mohammed VI, Washington presse Alger de rouvrir ses frontières avec le Maroc

    Les États-Unis pressent l’Algérie de rouvrir ses frontières avec le Maroc. C’est ce que révèle à «Algérie-Focus.com» une source diplomatique sous couvert de l’anonymat. Washington a toujours plaidé pour l’intégration maghrébine, mais cette fois, les pressions exercées sur Alger ne vont pas dans le sens de l’unification du Grand Maghreb.

    Selon notre source, la Maison-Blanche et, à un degré moindre, la France, exigent de l’Algérie de rouvrir ses frontières avec le voisin marocain afin d’apporter une bouffée d’oxygène au régime du roi Mohammed VI. «Après leur ratage égyptien et tunisien surtout, les pays occidentaux ne peuvent plus se permettre de soutenir publiquement leur allié marocain, même s’ils le font dans les coulisses. Une telle aide ne passerait pas devant leur opinion publique d’autant plus qu’il y a un mouvement de révolte structuré au Maroc. C’est pour ces raisons que l’aide des Algériens est plus que souhaitée pour maintenir la monarchie au Maroc», déclare notre source.

    Avant d’ajouter : « Il est très probable que des signes de normalisation des relations algéro-marocaines puissent apparaître clairement dans les semaines à venir. Il est aussi probable de voir les frontières rouvertes entre les deux pays voisins ».

    Khalil Mehdi

    Algérie Focus, 13 mai 2021

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  • Programme des vols d’Air Algérie: Une fakenews

    La compagnie aérienne publique Air Algérie a démenti ce mardi le programme des vols qui circule sur les réseaux sociaux.

    Dans une déclaration à Echorouk News, un représentant d’Air Algérie indique que le programme des vols diffusé sur les réseaux sociaux, est une Fakenews.

    “Seule la Commission nationale médicale est habilitée à établir un programme des destinations et des provenances en fonction de la situation épidémiologique du pays” indique-t-il.

    Algérie54, 18 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, voyages, réservations, fake news, programme de vols, ouverture des frontières,

  • Les cinq aéroports qui desserviront l’Algérie

    LES AUTORITÉS AVAIENT OPTÉ POUR 3 VILLES FRANÇAISES, MADRID Ou BARCELONE EN PLUS D’ISTANBUL

    par A. Maktour

    C’est le branle-bas de combat ! L’annonce de la réouverture des frontières, comme on pouvait s’y attendre, a donné le signal pour la mise en branle de toute une machine qui doit s’astreindre à mettre au point, au plus tôt, une stratégie et un plan devant permettre le retour au pays de milliers de compatriotes qui, après tant et tant de tourments, vont enfin refouler le sol du pays.

    Ce n’est sans doute pas une sinécure. À l’annonce de la réouverture des frontières, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres de dimanche dernier, a succédé la mise sur pied d’une espèce de délégation composée de l’Agence nationale de l’aviation civile, du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, et de la compagnie nationale Air Algérie pour arrêter la stratégie à mettre en œuvre. Selon nos sources, la composante de ladite délégation planche depuis l’officialisation sur l’épineux dossier et, selon les derniers échos, il est à s’attendre que les cinq vols quotidiens à destination des trois aéroports algériens retenus partiront en principe de trois villes françaises, Paris, Lyon et Marseille, et de deux autres métropoles parmi les plus fréquentées par les Algériens, Istanbul et une des deux villes espagnoles Madrid ou Barcelone.

    Parmi les questions les plus «incommodantes» qui se posent est celle de trancher sur le ou les critères qui seront retenus pour déterminer l’ordre de priorité afin de «départager» les milliers de candidats qui vont se bousculer pour le retour au pays. Les malades ? Les étudiants ? Les personnes du troisième âge ? Sur le sujet, il semble que la compagnie nationale a un avis tranché, et il se comprend aisément. Pour Air Algérie, il va sans dire qu’il s’agira de convaincre que, dans pareille situation, les critères se valent tous et, en conséquence, le plus indiqué serait d’aller vers des vols purement commerciaux. Ceci d’autant plus que la compagnie a sur les bras pas moins d’un demi-million de billets non consommés.

    À ce titre, selon les toutes dernières informations, des milliers de détenteurs de billets d’avion qu’ils n’ont pas pu utiliser, notamment ceux localisés en France, ont saisi une des principales associations de consommateurs de l’Hexagone qui a pris en charge les requêtes des voyageurs ayant accepté les avoirs proposés par les compagnies aériennes avec une limitation dans le temps, c’est-à-dire valables de douze ou dix-huit mois. De quoi faire frissonner Air Algérie, d’autant qu’une enquête a été ouverte par la Commission européenne sur une vingtaine de compagnies qui desservent le Vieux Continent, la France notamment. L’on comprend, dès lors, que la compagnie algérienne a de quoi espérer que les 500 000 billets en attente de consommation soient utilisés à partir du 1er juin, et dès lors plaider pour que la commission ouvre les cinq vols quotidiens aux détenteurs de billets sans le moindre critère de priorité.

    D’autres grandes interrogations se posent. Sur la question sanitaire, entre autres. L’obligation de produire un test PCR datant de moins de 36 heures avant le voyage à destination de l’Algérie risque de donner lieu à quelques «filouteries» sur l’authenticité de ces tests. Idem pour l’astreinte au confinement pour les voyageurs qui tricheraient sur leur aptitude à se prendre en charge dans un hôtel en cas de dépistage positif. En effet, se déclarer en capacité de se prendre en charge pour un confinement dans un hôtel pendant dix jours et en être réellement capable c’est une tout autre histoire. Et puis, il y a la question de la réciprocité. Effectivement, il ne faudrait pas s’étonner si les pays d’où décolleront les avions d’Air Algérie à destination d’Alger exigent l’autorisation que leurs compagnies aient, elles également, le droit de desservir les aéroports algériens. La réouverture partielle des frontières se révèle, ainsi, telle une équation à plusieurs inconnues, pas très simple à résoudre.
    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 19 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, vols, voyages, rapatriement,

  • Algérie/ Une situation encore sous contrôle

    Souvent nous avons cette désagréable sensation d’être des oiseaux de mauvais augures et des empêcheurs de tourner en rond. Comment ne pas avoir cette sensation quand nous répétons, à longueur de temps, que la pandémie est toujours menaçante et bien présente, alors qu’une grande partie des Algériens est bien convaincue que le plus dur est passé. Elle en est tellement convaincue que beaucoup ne voient plus aucun intérêt à observer un quelconque geste barrière et se comportent comme si le virus avait complètement disparu.

    Leur conviction est tellement forte, qu’ils en veulent presque au peu de personnes qui respectent encore le port de masque et la distanciation physique. C’est un peu le monde à l’envers, mais c’est malheureusement bien ce qui se passe sur le terrain. Les tendances s’inversent et le logique cède le pas face à l’absurde et à l’insouciance.

    Maintenant qu’en est-il vraiment sur le terrain ? Force est de reconnaître qu’après une légère hausse, la situation semble se stabiliser ces tout derniers jours. Elle se stabilise, mais est loin de la courbe baissière qu’on entend ici et là. Car quoi qu’il en soit et face aux comportements de plus en plus désinvoltes de beaucoup de nos concitoyens, tout reste précaire, et tout peut changer du tout au tout, car on ne maintient pas et de manière soutenu, ce qui aurait pu nous mettre définitivement à l’abri des mauvaises surprises.

    La chose est d’autant plus précaire quand on sait que la campagne de vaccination est quasiment inexistante, puisque à ce jour moins de 1% de la population algérienne est vacciné. Et on parle de plus en plus d’une vaccination d’élite qui ne peut en aucun cas garantir cette immunité générale salvatrice.

    Reste par ailleurs, les autres explications avancées pour expliquer la relative faiblesse des cas de contamination au virus dans notre pays. La saisonnalité supposée du virus qui devient beaucoup moins virulent avec des températures élevées et l’humidité, mais aussi cette supposée immunité collective développée par les Algériens, touchés à des degrés différents par le virus sans le savoir. Deux explications qui sont loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique et médicale nationale, dont une partie explique les chiffres communiqués par le peu de tests réalisés, comparativement aux autres pays.

    Mais il faut reconnaître, que tests ou pas, il n’en demeure pas moins que dans les hôpitaux les services covid sont loin de connaître une quelconque pression et la situation est largement sous contrôle. Du moins pour le moment.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 19 mai 2021

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  • Algérie/ Les modalités de l’ouverture des frontières attendues cette semaine

    Aussitôt annoncée, l’information sur l’ouverture partielle des frontières de l’Algérie a été largement partagée et commentée. La diaspora algérienne, qui a tout de suite exprimé son soulagement, s’interroge sur les modalités précises de cette réouverture, lesquelles n’ont pas encore été communiquées.

    Suis-je concerné ? Puis-je acheter un billet d’avion tout simplement et remplir les conditions pour pouvoir rentrer en Algérie ? Dois-je réserver mon billet chez Air Algérie ou peu importe la compagnie ? Telles sont, entre autres, les questions que se posent les Algériens installés dans plusieurs pays du monde.

    Si certains se montrent prudents et attendent plus de détails sur la gestion de cette réouverture des frontières, qui devraient être communiqués ces jours-ci, d’autres s’organisent déjà pour pouvoir rentrer en Algérie. «J’ai déposé mon congé qui m’a été accordé et j’ai réservé mon billet d’avion auprès d’une compagnie étrangère pour la mi-juin», a indiqué au Jeune Indépendant un ressortissant algérien établi en France qui n’a pas pu assister aux funérailles de son père, décédé l’été passé. «Mais je ne sais pas si cette compagnie va être autorisée à effectuer des vols vers l’Algérie où est-ce qu’il faudra exclusivement réserver auprès de la compagnie nationale ?», s’est-il interrogé.

    Concernant son choix pour cette compagnie, il a affirmé avoir voulu réserver chez Air Algérie mais l’agence était encore fermée au lendemain de l’annonce des autorités algériennes. D’autres, par contre, préfèrent patienter. «J’ai effectué une réservation mais je n’ai pas validé mon billet.

    Je crains que la compagnie pour laquelle j’ai opté ne soit pas autorisée à effectuer des vols vers l’Algérie», a confié au Jeune Indépendant une Algérienne qui n’arrive pas à démêler le vrai du faux quant au déroulement de cette reprise des vols, et ce en l’absence d’informations officielles. «Sur les réseaux sociaux, notamment sur des groupes créés depuis la fermeture des frontières et dédiés au partage d’avis et d’informations, on parle beaucoup sur ce sujet. Je suis vraiment dans le flou», a-t-elle révélé, préférant attendre les jours à venir pour être fixée.

    Elle n’a cependant pas caché son appréhension de voir à nouveau instaurer des autorisations d’entrée en Algérie. Un dossier qui a, rappelons-le, créé la polémique. D’autres interrogations sont également soulevées par les ressortissants algériens concernant les cinq vols prévus par jour, à partir du 1er juin, à destination et en provenance des trois villes : Alger, Constantine et Oran. Est-ce cinq vols pour toutes les destinations ou cinq pour chaque pays ? Les personnes vaccinées contre le coronavirus sont-elles concernées par le double dépistage ?

    Du côté des compagnies de transports des voyageurs, on attend aussi les détails sur le déroulement de cette reprise. La direction de la communication de la compagnie a tenu à démentir, hier, le programme des vols qui circule sur les réseaux sociaux, le qualifiant de Fake news, dégageant sa responsabilité dans cette diffusion.

    Les détails sur l’entrée via les frontières terrestres et maritimes ne sont pas encore connus. La seule chose qui est certaine, c’est l’accompagnement de cette reprise de la circulation des personnes par des conditions sanitaires très strictes, comme énoncées par le comité scientifique, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus mais surtout les nouveaux variants.

    Le Jeune Indépendant, 18 mai 2021

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  • Algérie/ La valse-hésitation – Espoirs et frustrations de la réouverture partielle des frontières

    La compagnie nationale Air Algérie a officiellement demandé à sept pays d’ouvrir leur espace aérien à ses avions et de programmer des vols vers leurs aéroports.

    Attendue depuis des mois, la réouverture des frontières a été grandement saluée par les Algériens. Certes, la réouverture se fera de manière progressive à partir du 1er juin avec «un plan de cinq vols quotidiens de et vers les aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran». Une décision lourde de conséquences aussi bien pour la compagnie nationale Air Algérie que pour l’économie en général. Selon le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres, cette réouverture est conditionnée par «l’obligation de présenter un test PCR de moins de 36 heures pour chaque voyageur». Une réouverture à même de soulager des millions d’Algériens, notamment ceux bloqués à l’étranger depuis plus d’une année d’attente, suite à la décision de la fermeture des frontières prise en mars 2020.

    Toutefois, le rapatriement des Algériens à l’étranger et l’entrée des voyageurs sur le sol du pays seront encadrés par la présentation d’un test PCR négatif de moins de 36 heures. Un test antigénique sera également pratiqué à l’arrivée en Algérie. Les personnes testées positives seront soumises à une quarantaine de 10 jours dans un hôtel aux frais des voyageurs. ce sujet, le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé de la lutte et du suivi de la pandémie de Covid-19 en Algérie, a assuré, hier, sur la chaîne privée, Ennahar TV, que la priorité sera donnée aux Algériens encore bloqués à l’étranger. «Il y a des cas prioritaires. Les premiers vols seront, en principe, destinés pour ceux qui sont bloqués depuis mars 2020», a-t-il soutenu. Concernant les personnes en provenance de pays connus pour leur forte propagation du virus «celles-ci seront soumises à des mesures plus strictes: après le confinement de 10 jours, elles devront subir des examens médicaux approfondis», a précisé le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid. Une aubaine pour la compagnie nationale Air Algérie contrainte de clouer ses avions au sol depuis la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux, décidées le 17 mars 2020, et dont le manque à gagner avoisine les 450 millions de dollars, soit l’équivalent de 60 milliards de dinars durant toute la période de confinement.

    Dans ce contexte, la direction d’Air Algérie a demandé, officiellement, à sept pays d’ouvrir leur espace aérien aux avions algériens et de programmer des vols vers leurs aéroports. Selon des sources, ces pays sont la France, le Canada, l’Espagne, les Émirats arabes unis, la Belgique, la Turquie et l’Angleterre. Un choix dicté par le nombre d’Algériens y résidant, en plus d’être les destinations les plus recherchées. Outre les répercussions socio-économiques positives, cette réouverture accélérera la campagne de vaccination contre la pandémie de coronavirus. Avec la réouverture des frontières, à coup sûr que la demande surpassera l’offre en raison du flux de voyageurs aspirant à changer d’air. D’où l’impératif d’accélérer la vaccination.

    À ce sujet, Abderrahmane Benbouzid s’est voulu rassurant en affirmant que «nous allons accélérer la vaccination en mai. Nous espérerons aussi recevoir des doses en juin».

    Actuellement, seules quelques milliers de personnes ont été vaccinées depuis janvier, en attendant la production du Spoutnik V en Algérie. Sur un autre plan, cette réouverture aura certainement un impact sur la relance économique compromise dans son volet partenariat.

    Une réouverture à même de booster l’attraction des IDE et le transfert des technologies. Dans ce sillage, il y a lieu de signaler l’impact de cette réouverture sur le marché noir de la devise et ses conséquences sur le taux de change qui risque de s’enflammer davantage. En fait, la réouverture des frontières est une invite à la reprise de certaines activités de l’informel.

    L’Expression, 18 mai 2021

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  • Fin de calvaire ?

    Le Conseil des ministres réuni hier a entériné la décision de procéder, prochainement, à la réouverture des frontières aériennes et terrestres et maritimes pour permettre le retour en Algérie à des milliers de nos compatriotes bloqués depuis des mois voire une année pour certains, dans différents pays étrangers. Ces malheureuses personnes qui vivent un véritable calvaire vont sans doute pousser un ouf de soulagement de pouvoir rentrer enfin chez elles. Et comment ! Il y a des histoires personnelles à vous glacer le sang tellement elles sont insoutenables. Songez donc à ces Algériennes et Algériens qui n’ont même pas eu la chance de rendre un ultime hommage à leurs parents ou proches faute de pouvoir rentrer au pays…

    Pas facile en effet de supporter un tel chagrin vécu par des centaines de personnes qui ont dû prendre leur terrible mal en patience et se résoudre à accepter, la mort dans l’âme, cette douloureuse épreuve de perdre un proche sans même assister à son enterrement. C’est assurément une double peine pour ces compatriotes forcés à se débrouiller seuls et trouver des moyens de subsistance pour de longs mois. Il faut vivre ces péripéties pour comprendre l’insoutenable attente de nos concitoyens bloqués dans des ailleurs pas du tout meilleurs en ces temps de montée en flèche des courbes du Covid-19.

    L’Etat qui a fait un effort colossal au début de la pandémie en ouvrant quasiment un pont aérien vers des pays où réside une communauté algérienne a manqué à son devoir de « secourir » les contingents partis à l’étranger après la fameuse réouverture des frontières en juillet dernier dans le sillage de la décrue de la pandémie, au prétexte qu’il y avait menace sur la sécurité sanitaire du pays.

    L’Etat a certes raison de se soucier de notre santé mais il a aussi le devoir de ramener chez eux les Algériens bloqués et sans ressources à l’étranger. Il y va de la citoyenneté mais aussi de la réputation du pays. Il lui suffira de leur exiger des tests PCR avant d’être embarqués. Faut-il souligner que des ouvriers chinois et indiens arrivent presque chaque semaine à bord d’autres compagnies aériennes à l’instar de Qatar Airways et d’Emirats pour les besoins des chantiers des travaux publics et du logement ? Pourquoi donc ce qui est valable pour les étrangers ne le serait pas pour les Algériens ?

    L’apparition du variant indien du Covid-19 chez nous n’aurait d’ailleurs jamais eu lieu si ces travailleurs n’avaient pas été ramenés par groupes depuis leur pays infesté par le terrible virus. Souhaitons donc que le calvaire des algériens bloqués prenne fin le plus tôt possible.

    Imane B.

    L’Est Républicain, 17 mai 2021

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  • Enfin libre de s’embrasser et de faire la fête : Le Royaume-Uni rouvre ses portes aux entreprises

    Les amis vont s’embrasser, les pintes vont être tirées et des pans entiers de l’économie britannique vont rouvrir lundi, donnant à 65 millions de personnes une certaine liberté après la morosité d’un blocage de quatre mois dû au COVID-19.

    La plupart des Britanniques seront à nouveau libres de s’embrasser, bien que prudemment, de boire dans leur pub, de s’asseoir à un repas en salle ou de se rendre au cinéma après une série de lockdowns qui ont imposé les restrictions les plus strictes de l’histoire en temps de paix.

    La plus grande crise de santé publique depuis un siècle s’est accompagnée d’une extension drastique du pouvoir de l’État ; pendant les lockdowns anglais, la police a dispersé les fêtes et les manifestations, interrompu les services religieux et infligé des amendes allant jusqu’à 10 000 livres (14 000 dollars) aux jeunes qui faisaient la fête.

    La liberté retrouvée, c’est l’effervescence.

    « J’embrasserai littéralement tous ceux que je pourrai toucher », a déclaré l’actrice britannique Joanna Lumley au journal The Telegraph. « J’arracherai des bébés à leur mère et me pencherai sur des cadres de zimmer.

    « J’embrasserai les filles à la caisse, l’encadreur et les garçons qui jouent au foot dans le parc. Bien plus tard, évidemment, j’étreindrai le personnel de la police alors que je serai accusé au poste. Câlineur-câlineur, c’est moi. »

    Mais à côté de l’euphorie, il y a aussi l’anxiété.

    CÂLINS PRUDENTS

    Le Premier ministre Boris Johnson, qui avant d’imposer trois lockdowns nationaux s’était insurgé contre les tendances « nounou » de l’État britannique, a conseillé aux gens de se câliner prudemment et a fait savoir que la propagation de la variante du coronavirus identifiée pour la première fois en Inde signifiait que la réouverture finale du Royaume-Uni en juin pourrait être retardée.

    On s’inquiète de plus en plus du B.1.617.2 qui, selon les conseillers scientifiques britanniques, deviendra la variante dominante au Royaume-Uni et qui est plus transmissible que le B.1.1.7, la variante identifiée pour la première fois dans le Kent, en Angleterre.

    D’une manière générale, à partir de lundi en Angleterre, les rassemblements de 30 personnes maximum seront autorisés à l’extérieur, deux familles pourront se réunir à l’intérieur ; les cafés, bars et restaurants rouvriront pour un service à l’intérieur ; les résidents des maisons de soins seront autorisés à recevoir cinq visiteurs ; et le port du voile ne sera plus obligatoire dans les écoles.

    L’interdiction des voyages internationaux a également été levée.

    « Je suis américaine, mes enfants sont américains, mon mari est britannique, nous vivons au Royaume-Uni, alors c’est vraiment bien que nous puissions à nouveau voyager aujourd’hui », a déclaré Julie, 42 ans, qui se rendait à Austin, au Texas, depuis Heathrow.

    « Ma famille n’a pas rencontré mon plus jeune enfant, alors nous sommes heureux d’être autorisés à voyager », a-t-elle déclaré à Reuters.

    Bien que les règles soient légèrement différentes dans les quatre parties constitutives du Royaume-Uni, les restrictions sont assouplies en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles à partir de lundi, tandis qu’elles le seront un peu plus tard en Irlande du Nord.

    Les cicatrices du COVID-19 demeurent.

    Le bilan officiel du Royaume-Uni s’élève à 127 679 morts – le chiffre le plus élevé d’Europe et le cinquième du monde, après les États-Unis, le Brésil, l’Inde et le Mexique, selon l’université Johns Hopkins.

    L’économie britannique a connu l’an dernier son pire déclin depuis trois siècles, tandis que le gouvernement a dépensé des centaines de milliards de livres pour sauver des emplois et des entreprises, et que la Banque d’Angleterre a doublé son programme d’achat d’obligations.

    Reuters, 17 mai 2021

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  • Algérie/Conseil des Ministres : Réouverture partielle des frontières terrestres, aériennes et maritimes

    Le Conseil des ministres a approuvé, dimanche, la réouverture partielle des frontières, maritimes, terrestres et aériennes de l’Algérie à compter du 1er juin prochain.

    La reprise se fera au rythme de cinq vols par jour au départ et en provenance de trois aéroports : Alger, Oran et Constantine, indique le communiqué du conseil des ministres.

    L’application d’un protocole sanitaire très strict sera exigée. Jeudi dernier, le ministre de la Santé en a révélé l’essentiel de ce protocole.

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  • Algérie/ Eclaircie à l’horizon

    par Abdelkrim Zerzouri

    On marche sur des œufs autour de cette éventuelle réouverture des frontières, fermées depuis 14 mois. Les dernières déclarations du ministre de la Santé laissent clairement entendre que l’Algérie va, enfin, autoriser l’entrée des Algériens et des étrangers sur le territoire national, dans le cadre de mesures très strictes, dont l’exigence d’un test PCR pour les passagers, au plus 36 heures avant le départ de leur vol et un autre antigénique à l’arrivée, ainsi que d’autres dispositions pour les cas positifs ou provenance de pays connus pour leur forte propagation du virus, mais point d’autres explications. Quand ? La question reste sans réponse précise.

    Le Comité scientifique a donné un avis pour permettre aux ressortissants algériens et aux étrangers d’entrer au pays dans le cadre de mesures très strictes pour protéger les citoyens contre la Covid19, notamment les nouveaux variants, mais la décision reste entre les mains des autorités politiques. Même le ministre de la Santé ne s’aventurera pas à avancer une quelconque date pour la réouverture des frontières, laissant vaguement entendre que cela se fera «prochainement». Idem pour la compagnie nationale, qui garde un mutisme total sur le programme de ses vols, en cas de réouverture des frontières. Quoique sur ce plan, des avis unanimes estiment que la vitesse de croisière ne serait pas atteinte de sitôt, et qu’il faudrait dans ce cadre prévoir qu’un redémarrage du trafic aérien se ferait progressivement, avec des vols forts limités dans les premières semaines. Certainement qu’il s’agit d’une décision de souveraineté nationale, entre les seules mains du président de la République, qui devrait trancher dans le vif de la question sur la base des conclusions des experts du Comité scientifique, des conclusions qui donnent le feu vert sous conditions. En fait, le suspense perdure encore.

    Cette annonce est-elle faite hâtivement, avant que la question ne soit traitée sous tous ses angles pour donner lieu à une vision claire, pour faire baisser la tension chez les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, qui ont exprimé leur colère face à cette interdiction d’entrée sur le territoire et ont multiplié dans ce sens, avec insistance, la demande de la réouverture des frontières du pays ?

    Effectivement, l’annonce du ministre de la Santé, concernant une prochaine réouverture des frontières, est accueillie comme une bonne nouvelle, aussi bien pour les Algériens et les étrangers, qui attendent depuis des mois pareille mesure, que pour les compagnies aériennes, nationale et étrangères. De toute évidence, l’Algérie ne peut pas garder ses frontières fermées dans un monde qui bouge et qui se dirige vers plus de souplesse sur le plan des voyages internationaux, mieux encore vers une ouverture, sans conditions, aux voyageurs vaccinés. Alors, serait-on fixé sur la date de la réouverture des frontières, ce dimanche, à l’issue de la tenue du Conseil des ministres ?

    Le Quotidien d’Oran, 16 mai 2021

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