Étiquette : paix

  • L’Algérie a retrouvé un rôle de premier plan sur la scène internationale

    L’Algérie a retrouvé un rôle de premier plan sur la scène internationale – puissances occidentales, Etats-Unis, Sahara Occidental, Palestine, diplomatie, paix, géopolitique,

    Un rôle qui coïncide avec une géopolitique complexe, le monde est, de toute évidence dépecé sans vergogne par des conflits, par les puissances occidentales et américaines qui de surcroît dans leur trajectoire, humilient les peuples et les Etats dans l’objectif de les avilir et promis à la domination et à l’exploitation sans terme par ceux qui se croient investis du droit permanent de décider du destin du monde. Dans un monde qui oscille entre bipolarisation et multipolarisation, mais où les ambitions hégémoniques demeurent une constante, le concept d’indépendance dans les relations internationales s’est révélé, ouvrant pour l’Algérie l’occasion de donner un contenu dynamique à sa politique étrangère de non-alignement, dans la finalité de sauvegarder son indépendance d’options et d’actions, pour user de son influence régionale et internationale pour faire admettre ses exigences de dignité, de paix, de sécurité et de coopération internationale saine ; l’Algérie dans ce contexte, dispose d’une longue expérience et d’incontestables atouts pour se donner les moyens diplomatiques de réaliser un grand dessein de paix et de sécurité.

    D’autre part, la politique étrangère du pays est motivée, c’est-à-dire qu’elle a des objectifs puissamment mobilisateurs visant une coexistence pacifique.
    Prenant conscience de son Histoire dominée par une colonisation de 132 années, l’exploitation, l’aliénation, la dépersonnalisation, l’Algérie est aujourd’hui toute tendue, et irrésistiblement, vers des fins suprêmes que sont la libération politique, le progrès économique et social, l’épanouissement culturel des peuples.

    De fait, l’Algérie malgré l’emprise encore plus ou moins marquée de l’impérialisme, du sionisme au Moyen-Orient, Proche-Orient et du néocolonialisme en Afrique, est animée du feu sacré de la nécessaire libération du peuple palestinien, du peuple sahraoui, de leur légitime ambition à se doter de leur souveraineté nationale et de leur positivité dans le monde contemporain.
    Enfin, motivée, la politique étrangère de l’Algérie est aussi proactive, c’est-à-dire dynamisme et impétuosité, prédisposée à des élans de paix et de sécurité.

    Tous ces atouts au service d’une grande cause ne peuvent développer leur efficacité qu’à la seule condition que le monde « civilisé » s’organise pour défendre la paix mondiale qui pour l’Algérie représente tout un ensemble qui se caractérise par la foi dans les destinées du monde, la force agissante qui permet de restituer à ce même Monde sa globalité, c’est-à-dire de libérer les territoires palestiniens et sahraouis encore colonisés et les peuples humiliés par l’impérialisme. C’est dans cet esprit que s’inscrit l’action de l’Algérie sur le plan international en tant que force qui permet de peser d’un grand poids dans les affrontements politique, sécuritaire et même économique du monde d’aujourd’hui. C’est enfin le champ où croît la profonde solidarité de l’Etat algérien et de son peuple.

    Si la plupart des approches valables proposées par l’Algérie pour la réalisation de la paix régionale et internationale sont valables et que les cercles concentriques de solidarité internationale, les regroupements régionaux et sous-régionaux, les Nations unies, rejoignent dans leur finalité le souffle mystique de paix et de sécurité proposé par l’Algérie, il faut résolument écarter ceux qui prennent pour base des éléments diviseurs imposés par l’impérialisme et le colonialisme.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 14/04/2022

    #Algérie

  • « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain »

    « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain » – Union Africaine, Bankole Adeoye, Afrique, paix,

    Le commissaire aux affaires politiques, de la paix et de la sécurité et de la gestion des conflits en Afrique, ambassadeur auprès de l’Union Africaine (UA), Bankole Adeoye a affirmé, vendredi à Oran, que l’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure.

    « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure, pacifique et sûre. Une Afrique des droits de l’homme, qui garantit le développement durable et les aspirations dont nous avons vraiment besoin », a-t-il déclaré à la presse en marge des travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

    « La voix africaine est prépondérante au niveau international et nous avons besoin d’un Etat membre de l’UA de premier plan comme l’Algérie pour jouer ce rôle très spécifique », a estimé Bnakole Adeoye, soulignant « nous aimerions voir l’Algérie continuer à être représentée dans ces mécanismes, que ce soit au niveau de l’Union africaine ou au niveau international ».

    Concernant les thèmes abordés par la conférence d’Oran, l’ambassadeur auprès de l’UA a indiqué que les participants ont traité de la gouvernance en Afrique, de la manière de combattre le terrorisme et l’extrémisme et de la coordination entre les Etats membres de l’organisation africaine, déclarant « nous devons nous attaquer au terrorisme, à l’extrémisme, au radicalisme et aux défis de lutte contre le sous-développement et la pauvreté ».

    « En tant que membres de l’Union africaine nous voulons que ce processus d’Oran assume le leadership en raison de sa richesse », a-t-il enchaîné, rappelant que le processus de paix et de sécurité en Afrique a été initié à Oran en 2013-2014 par le gouvernement algérien pour promouvoir la coordination, l’écoute, la communication et la concertation entre les différents Etats membres de l’Union africaine au sein du Conseil de la paix et de la sécurité et les trois membres non permanents (A3) au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Par ailleurs, abordant la question du Sahara occidental, l’ambassadeur auprès de l’UA a affirmé que ce dossier est sur la table de l’Union africaine, déclarant « il est important d’envisager et d’encourager nos Etats membres à poursuivre leurs engagements pour la paix, la sécurité et la stabilité ».

    MH

    Le Réveil d’Algérie, 04/12/2021

    #Algérie #UA #Union_Africaine #Afrique #Panafricanisme #Paix #Diplomatie

  • Algérie: Une diplomatie au service de la paix et de la sécurité

    Algérie, diplomatie, paix, Sahara Occidental, Palestine, Afrique, #Algérie

    Partie centrale du Maghreb, aux confins de la Méditerranée, l’Algérie, par sa double appartenance africaine et arabe, occupe de plus en plus une position de choix au carrefour des trois continents d’Europe, d’Afrique et d’Asie. La conduite de sa diplomatie étrangère obéit à la faveur des contacts et concertation avec plusieurs pays a réaffirmé son attachement à jouer pleinement son rôle sur le plan régional et international.
    Une politique étrangère qui trouve son expression dans une adhésion sans réserve aux principes de non-alignement. Dans un contexte particulier marqué par d’importants développements régionaux et internationaux, l’Algérie s’attèle à déployer de grands efforts pour l’assainissement du climat régional et la prise de positions conséquentes à l’égard des grands problèmes qui touchent à la paix et à la sécurité tant régionales que mondiales. 
    Dans ce contexte, la politique étrangère adoptée a réussi à inscrire à l’actif et au palmarès de l’Algérie de nombreuses réalisations en matière notamment de lutte en faveur des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, du règlement des conflits par les voies pacifiques, le dialogue et la négociation, de la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et de rapports de coopération plus justes et plus équitables, et de lutte contre les nouveaux fléaux qui sont l’extrémisme violent et le terrorisme. Mais aussi ce soutien permanent et actif dans la défense de la cause des peuples en lutte pour l’exercice de leurs droits légitimes et indéniables à l’autodétermination en particulier le soutien ferme et déterminé que l’Algérie continue à apporter aux peuples du Sahara occidental et de Palestine.
    A ce propos, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra en tournée à travers divers pays de la région, a indiqué que sa tournée dans nombre d’Etats africains et arabes visait à mener des concertations sur les questions et préoccupations arabes et africaines et la préparation d’importantes échéances, notamment le prochain sommet arabe prévu à Alger.
    M. Lamamra en redonnant de la voix à la diplomatie algérienne vise à redynamiser et redéployer une politique étrangère plus proactive et permettre à l’Algérie de jouer les premiers rôles au Maghreb, au Sahel et dans le Monde arabe, qu’il s’agisse de la médiation dans le règlement des conflits par voie pacifique ou de faire face aux plans hostiles à l’Algérie pour préserver les intérêts suprêmes de la nation. Comme toujours, la politique étrangère de l’Algérie consiste en quatre principes cardinaux : la préservation de l’indépendance nationale, le refus de toute forme d’intervention étrangère, l’absence de toute base militaire étrangère sur le sol algérien et le refus de toute alliance régionale ou militaire.
    Une philosophie internationale qu’adopte l’Algérie afin de travailler au plus près de la réalité, adhérer aux priorités nationales et à la politique étrangère.
    B. C.
    Le Maghreb, 04/08/2021
  • Lamamra: La diplomatie active pour la paix et la stabilité politique

    Le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a appelé, jeudi, à renforcer le rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant de manière effective à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Lors d’une rencontre d’orientation tenue au siège du ministère avec les cadres de son département ministériel, M. Lamamra a présenté les grandes lignes du plan d’action du Gouvernement pour la prochaine étape, et qui repose essentiellement sur la concrétisation de l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour le renforcement du rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Le ministre a rappelé dans son allocution le riche parcours de la diplomatie algérienne qui a contribué au combat libérateur et à l’édification du pays à travers des générations successives de diplomates qui ont accompli des réalisations glorieuses pour les générations d’aujourd’hui concernant notamment le rôle de l’Algérie et son soutien aux peuples en lutte pour la libération du colonialisme et de la dépendance économique.

    Il a en outre appelé à s’inspirer de ce capital historique précieux afin de consolider le rôle de la diplomatie algérienne qu’il s’agisse de la médiation pour le règlement des conflits par voie pacifique ou de faire face aux plans hostiles visant notre pays, et à faire preuve du même esprit d’engagement qui a caractérisé la première génération de diplomates pour préserver les intérêts suprêmes de notre nation et s’adapter aux exigences de la conjoncture.

    Rédaction

    Algérie62, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, diplomatie, Ramtane Lamamra, paix, stabilité,

  • Algérie : Inflation politique

    Par B. Chellali

    En dépit de certaines apparences, la dégradation du climat politique est un fait que personne ne parvient plus à dissimuler. Il faut voir là la principale conséquence d’une arène politique aux abois depuis des années et qui n’arrive pas à se calmer. Il s’agit d’un phénomène dramatique aujourd’hui mais sans doute tragique demain pour l’avenir de la démocratie.

    Cependant, une certaine politique démagogique et populiste pratiquée lors des récentes élections législatives a fait preuve de sa faillite : la cassure entre le politique-partisan et les citoyens a été plus profonde que jamais tant la société est agitée par des convulsions de plus en plus intenses et de plus en plus fréquentes. C’est que l’état d’esprit de l’Algérien face à l’aggravation de la pollution politique du moment touche les bornes du désespoir.

    En poursuivant une voie complètement politicienne, tant leurs rangs organiques que dans leur environnement, nombre de politiques n’ont pas seulement déçus ceux qui croyaient en leur « intelligence politique », mais ils ont raté, ou en train de rater, la seule occasion de se procurer un « sillon » pour s’ancrer dans la société alors que pour d’autres, les plus anciens, ils viennent de perdre la boussole. Une nouvelle bataille menace ces derniers. Peu importe quand elle éclatera. Ils doivent la craindre aujourd’hui. De craindre aussi cette conséquence connexe trop redoutable que la division elle-même : la tragédie qui vit certaines formations politiques et qui est en train de se banaliser. Si elle ne l’est pas. D’où le doute qui saisit sur la profession de foi des uns et des autres, d’autant plus qu’elle apparait sans fin.

    Le citoyen ne comprend pas le sens de ce drame pas plus que les véritables intérêts de ses auteurs-acteurs du moment. Il est réduit, au bout de compte, à ne plus dissimuler dans ses commentaires et prises de position publiques sa perplexité, voire son désarroi, devant de telles contradictions. La vérité, c’est que l’inflation politique actuelle est la conséquence de la politique absurde d’une certaine mouvance islamiste et ses complices dans le camp des faux démocrates, trainant ainsi derrière « personnalités nationales » et revanchards contre la stabilité du pays. Ce camp multiplie les actions à la recherche d’appuis… et ose s’infiltrer chaque jour dans la société et même les familles.

    Quelle malédiction frappe donc le politique algérien ? Et que faut-il faire pour l’exorciser ? Tandis qu’on devrait faire face à ce phénomène, il faut que tout le monde garde au premier point la cohésion sociale du peuple, d’une nation qui ne peut ni ne doit stagner, ni de se laisser saigner de ses valeurs ou de sa mobilisation pour garantir son futur par une certaine idéologie vénéneuse.

    Pour cela, il faut sauvegarder l’unité nationale, et Dieu sait le souci que le peuple algérien a pour sa préservation et sa défense. Aucun renoncement, nul sacrifice ne seront assez lourds pour qu’enfin les Algériens harassés puissent vivre, tout simplement en paix. C’est pourquoi, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans le message adressé à la nation, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance et de la célébration de la fête de la Jeunesse a une fois de plus réitéré que « La voie de la loyauté aux Chouhada et à notre serment envers le valeureux peuple algérien demeure, elle, inébranlable, en dépit de ceux qui se sont laissés entrainer vers la propagande et la désinformation, notamment ceux dépourvus d’objectivité et de probité, et qui ne lésinent pas à porter atteinte à l’Etat et à ses institutions ».

    A présent, il s’agit de prendre la mesure des défis qui attendent les Algériens, aux plans politique, économique, social et sécuritaire afin d’arrêter les voies et moyens d’offrir un meilleure avenir qui concrétise la profonde aspiration du peuple algérien.

    Le Maghreb, 07/07/2021

    Etiquettes : Algérie, crise politique, partis politiques, citoyen, stabilité, paix,

  • Le conflit israélien apporte l’harmonie avec les pays arabes

    Agnes Zang 

    Lorsque les Émirats arabes unis ont choqué le monde arabe en normalisant leurs relations avec Israël, ils ont déclaré que cela contribuerait à apaiser le long conflit israélo-arabe. Mais neuf mois plus tard, le riche pays du Golfe s’est retrouvé dans une position difficile parce que son allié le plus récent a bombardé les pauvres territoires palestiniens de Ghaza.

    Les avions de guerre et l’artillerie israéliens se sont abattus sur Ghaza, et Hamas, l’organisation qui contrôle le territoire a tiré des roquettes sur Israël. Selon les responsables sanitaires de l’enclave, environ 174 Palestiniens ont été tués, dont 76 femmes et enfants. Le médecin local a déclaré que dix personnes avaient été tuées en Israël, dont deux enfants.

    Bien que près d’un tiers des pays arabes aient établi des relations avec Israël, le bain de sang de cette semaine montre que les relations diplomatiques établies par l’accord dit « d’Abraham » de l’année dernière ne les ont guère touchés et ne les ont pas aidés. Atténuer la cause profonde de cette crise prolongée – le conflit entre l’État juif et les Palestiniens.

    « Ils [les EAU] se trouvent manifestement dans une position très difficile. D’une part, les intérêts des EAU et d’Israël sont à long terme et stratégiques. Par conséquent, dans l’idéal, la relation entre les EAU devrait être capable de résister aux chocs ». Cinzia Bianco, chercheuse invitée à la Commission européenne des relations extérieures, a déclaré.  » Dans le même temps, les EAU ont clairement déclaré que l’accord d’Abraham leur fournira un levier pour soutenir les Palestiniens et freiner les actions des Israéliens à leur encontre. »

    Jusqu’à présent, Israël a rejeté tous les efforts internationaux visant à obtenir un cessez-le-feu. Mais Mme Bianco a déclaré qu’Abu Dhabi peut encore utiliser des moyens diplomatiques pour faire pression sur l’État juif afin qu’il limite l’ampleur de ses représailles. Elle a ajouté que, toutefois, une telle intervention pourrait nuire à l’avancement de projets communs présentant une valeur stratégique pour les EAU.

    Parmi les coopérations récentes figurent les projets des fabricants de défense émiratis et israéliens visant à développer des systèmes de lutte contre les drones.

    Aucune protestation [dans certains États arabes] Non pas par manque de désir de protester, mais par manque de permission de protester.

    Après la normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis dans le cadre de l’accord d’Abraham, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont également pris des mesures similaires, qui ont marqué un écart fondamental par rapport à la position arabe établie vis-à-vis de l’État juif.

    La position arabe avant cet accord était qu’ils ne reconnaîtraient Israël que se elle parvenait à un règlement juste avec les Palestiniens, établissant ainsi un État palestinien viable. Le soutien public de l’administration Trump à la position pro-israélienne a facilité les transactions qui ont fait que les Palestiniens se sont sentis isolés et trahis. Les critiques disent que les pays arabes ont abandonné des outils de négociation, mais ont reçu très peu de retour, et ont averti que cette démarche sera utilisée par des factions palestiniennes plus militantes.

    Comme d’autres membres de la Ligue arabe, les Émirats arabes unis ont approuvé mardi l’appel de la Cour pénale internationale à « enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre les Palestiniens. »

    Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des EAU, a déclaré cette semaine : « Les EAU défendent les droits des Palestiniens à mettre fin à l’occupation israélienne et adoptent deux pays avec un État palestinien indépendant comme capitale et Jérusalem-Est comme solution. » . « Il s’agit d’une position de principe de longue date et elle ne faiblira pas ».

    Le ministère des Affaires étrangères des EAU a rapidement condamné le projet d’Israël d’expulser des maisons palestiniennes de terrains demandés par des colons israéliens le mois dernier. Lorsque des affrontements ont éclaté entre la police armée israélienne et des jeunes Palestiniens lançant des pierres, les EAU ont exhorté les autorités israéliennes à réduire les tensions.

    La position publique claire des EAU a dissimulé la condamnation des actions d’Israël par les Emiratis et les résidents des pays autoritaires et leur soutien aux Palestiniens. Toute colère locale concernant la décision de normaliser les relations à une date précoce a été étouffée. À l’exception de la frange d’activistes en ligne émiriens soutenant Israël, la plupart des réactions sur les médias sociaux – même celles de certains ministres – étaient pro-palestiniennes.

     » La normalisation [des relations] Elle est irréversible, mais dans ce cas, il est même difficile de la défendre ou d’en parler.  » a déclaré Abdulkhaleq Abdulla, un professeur de sciences politiques basé à Dubaï.

    Après la signature de l’accord par les Émirats arabes unis, on a spéculé sur le fait que le principal prix d’Israël, l’Arabie saoudite, allait suivre le mouvement. Comme Abou Dhabi, Riyad coopère secrètement avec Israël en matière de renseignement et de sécurité, car ils ont pour objectif commun de contrer l’Iran.

    News now, 16 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Ghaza, Emirats Arabes Unis, EAU, paix, normalisation, Maroc, Soudan,

  • Les élections pourraient ouvrir la voie à l’unité palestinienne et faire progresser la paix, estime l’envoyé de l’ONU

    Les attentes sont élevées pour les premières élections palestiniennes depuis 15 ans, a déclaré l’envoyé de l’ONU au Moyen-Orient, Tor Wennesland, lors d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité jeudi, en demandant instamment le soutien international pour le processus.


    « La réussite d’élections palestiniennes inclusives est une étape critique vers le renouvellement de la légitimité démocratique du gouvernement palestinien », a-t-il déclaré, s’exprimant depuis Jérusalem.

    « Ces élections devraient également ouvrir la voie à l’unification de Gaza et de la Cisjordanie sous une autorité nationale unique et légitime, ce qui constituerait un pas important vers la réconciliation et pourrait faire progresser la paix au Moyen-Orient », a-t-il ajouté.

    Les préparatifs se poursuivent en vue des élections du Conseil législatif palestinien prévues pour le 22 mai, a encore indiqué le Coordonnateur des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.

    L’enregistrement des candidats s’est achevé le 31 mars, et les listes définitives sont attendues le 30 avril, début de la période de campagne officielle.

    « Depuis mon dernier briefing, un nombre croissant de jeunes devraient participer à la définition de leur avenir politique et avoir la possibilité de voter pour la première fois », a-t-il déclaré.  

    L’ONU soutient le processus électoral, en s’engageant régulièrement auprès des partis et de la Commission électorale centrale (CEC). « Jusqu’à présent, la CEC a rempli ses fonctions avec professionnalisme et intégrité, renforçant ainsi la confiance dans le processus électoral », a dit Tor Wennesland.

    « Je souligne également le rôle essentiel des observateurs électoraux pour garantir le respect des résultats d’un processus crédible et transparent », a-t-il fait valoir.

    La Covid-19 « une menace redoutable »

    M. Wennesland a également salué les plans de la CEC visant à mettre en œuvre des mesures spéciales pour la sécurité du vote pendant la pandémie. Jeudi, il y avait plus de 316.000 cas confirmés de Covid-19 dans le territoire palestinien occupé, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Face à la crise, il a déclaré que la Covid-19 continue de représenter « une menace formidable » dans tout le territoire palestinien occupé et que la vaccination doit être intensifiée.

    « Je suis sérieusement préoccupé par l’augmentation significative des cas actifs à Gaza, où le taux d’infection quotidien atteint son plus haut niveau depuis le début de la pandémie. En Cisjordanie, de nombreux hôpitaux restent à pleine capacité ou presque », a-t-il déclaré.

    L’envoyé de l’ONU a informé les ambassadeurs de la campagne de vaccination que les autorités palestiniennes ont lancé le mois dernier.

    Plus de 300.000 doses ont été livrées jusqu’à présent, a-t-il indiqué, et Israël a également poursuivi ses efforts pour vacciner des segments de la population palestinienne en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. En outre, plus de 100.000 Palestiniens qui ont le droit d’entrer en Israël ont également été vaccinés.

    « Comme l’impact socio-économique de la pandémie a considérablement exacerbé une crise fiscale et économique apparemment sans fin en Cisjordanie et à Gaza, le soutien à la réponse du gouvernement palestinien doit rester une priorité », a insisté l’Envoyé.

    « Je salue tous les efforts réalisés jusqu’à présent pour vacciner la population palestinienne, mais le processus doit être accéléré et davantage de vaccins sont nécessaires », a-t-il conclu.

    ONU Info, 22 avr 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, paix, Moyen Orient,

  • Israël construit-il lentement une alliance militaire dans le golfe Persique ?

    Les mises à niveau des relations existantes ne sont que des mises à niveau et rien de plus. Le terme « accords de paix » est mal choisi lorsqu’il est appliqué à de telles améliorations.

    par Paul R. Pillar

    Israël poursuit l’expansion de sa présence diplomatique dans le Golfe Persique en promouvant, selon un rapport de la chaîne de télévision israélienne i24News, une « alliance de défense » qui inclurait Israël, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Les membres arabes potentiels de l’alliance semblent hésiter à s’engager aussi profondément dans le giron d’Israël, mais cette initiative met en perspective la récente amélioration des relations entre Israël et plusieurs États arabes.

    Peu de développements ont été aussi exagérément loués que cette amélioration, à laquelle quelqu’un a attribué l’auguste appellation « Accords d’Abraham », comme si l’harmonie avait soudainement éclaté entre les adhérents des religions monothéistes du monde. Certes, en général, il est préférable pour tous les pays d’une région d’avoir des relations complètes avec tous les autres pays de la région que de ne pas en avoir, ne serait-ce que pour avoir l’assurance que les gens se parlent. Mais le principal moteur des hosannas pour l’amélioration des relations israélo-arabes n’est pas un quelconque élan de bonne volonté et de paix. Il s’agit plutôt du fort désir du gouvernement israélien de démontrer que l’aggravation continue de son conflit avec les Palestiniens et la poursuite de l’annexion de facto du territoire habité par les Palestiniens ne condamneront pas Israël au pariahdom.

    Ce que souhaite le gouvernement israélien affecte de manière significative, bien sûr, la manière dont toute question est traitée dans le discours politique américain. Dans le cas qui nous occupe, ce lien était particulièrement visible sous l’administration Trump, qui a mis en avant les améliorations de la relation non seulement pour attirer les électeurs qui suivent le gouvernement israélien, mais aussi pour revendiquer les améliorations comme des « réalisations » de politique étrangère dans une présidence qui en compte peu.

    Il convient de rappeler que l’administration Trump a dû soudoyer les gouvernements arabes pour qu’ils établissent des relations diplomatiques complètes avec Israël. Pour les Émirats arabes unis, le pot-de-vin consistait en des avions de chasse furtifs F-35 et d’autres équipements militaires avancés. Pour le Soudan, c’était le retrait d’une liste de terroristes. Pour le Maroc, il s’agissait de la fourniture d’armes supplémentaires et de l’abandon de la neutralité américaine de longue date dans le conflit du Sahara occidental. Les pots-de-vin démontrent que l’amélioration des relations n’a pas été précipitée par de nouvelles intentions pacifiques de la part des parties concernées.

    Les améliorations des relations existantes sont exactement cela, et rien de plus. Aucun des États arabes concernés n’était en guerre contre Israël. Ils coopéraient déjà de manière significative avec Israël, y compris sur des questions de sécurité, même sans relations diplomatiques complètes. Le fait que l’Arabie saoudite aurait discuté avec Israël d’une « alliance de défense » en l’absence de relations diplomatiques complètes montre que ces relations ne sont guère le facteur déterminant de paix ou de guerre dans les relations avec Israël. Le terme « accords de paix » est mal choisi lorsqu’il est appliqué à de telles mises à niveau.

    Paul Pillar retired in 2005 from a twenty-eight-year career in the U.S. intelligence community, in which his last position was National Intelligence Officer for the Near East and South Asia. Earlier he served in a variety of analytical and managerial positions, including as chief of analytic units at the CIA covering portions of the Near East, the Persian Gulf, and South Asia. Professor Pillar also served in the National Intelligence Council as one of the original members of its Analytic Group. He is also a Contributing Editor for this publication.

    The National Interest, 14 mars 2021

    Tags : Israël, Émirats arabes unis, Paix, Accords Abraham, F-35, Militaire, Maroc, Sahara Occidental, Donald Trump, normalisation, Algérie,


  • Le Conseil de sécurité échoue à adopter une résolution « commémorative » sur les femmes, la paix et la sécurité

    Cet après-midi, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à s’entendre sur l’adoption d’une résolution destinée à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution du Conseil sur « Les femmes et la paix et la sécurité », à savoir la résolution 1325 (2000).

    Le projet de résolution présenté par la Fédération de Russie a recueilli 10  abstentions (Allemagne, Belgique, Estonie, États-Unis, France, Niger, République dominicaine, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tunisie) et seulement 5 voix en sa faveur (Afrique du Sud, Chine, Fédération de Russie, Indonésie, Viet Nam).

    En raison de la pandémie de COVID-19, le Conseil de sécurité s’était déjà réuni hier par visioconférence pour son débat public annuel sur la question. Il a procédé au vote par voie de correspondance électronique. Les votes ont été envoyés au Directeur de la Division des affaires du Conseil de sécurité qui les a transmis au Président du Conseil. Le représentant de la Fédération de Russie, Président pour le mois d’octobre, a donc convoqué les membres du Conseil par visioconférence pour annoncer le résultat du vote.

    Après des négociations difficiles, il semblerait que la majorité des délégations aient renoncé à appuyer un texte qui reprenait essentiellement les termes des résolutions précédentes, sans répondre à certaines de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne le rôle de la société civile, les violences sexuelles à l’égard des femmes en période de conflit ou encore leurs droits à la santé sexuelle et reproductive.

    Tant qu’à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution sur la question des femmes et de la paix et de la sécurité, ces délégations auraient en outre penché pour un format plus percutant, l’essentiel étant la mise en œuvre du programme y relatif.

    Par ce projet de résolution, le Conseil de sécurité aurait commémoré le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000), « occasion unique de faire le bilan des progrès accomplis à ce jour ainsi que de s’engager à faire appliquer plus avant le programme pour les femmes et la paix et la sécurité », sachant que l’année  2020 coïncide aussi avec le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing sur les femmes.

    Conscient qu’il doit accorder une attention plus systématique au respect des engagements pris à ce sujet dans son propre travail, le Conseil aurait exhorté les États Membres « à s’engager à appliquer le programme pour les femmes et la paix et la sécurité et les priorités qui y sont fixées en assurant et en facilitant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre ».

    À l’entame de ce projet, le Conseil aurait exprimé « sa profonde inquiétude » quant à l’impact négatif disproportionné de la pandémie de COVID-19, notamment du point de vue socioéconomique, sur les femmes dans le monde, en particulier celles qui vivent dans des pays ravagés par des conflits armés ou dans des situations postconflit, et celles qui sont touchées par des crises humanitaires.

    UN Press release, 30 oct 2020

    Tags : UN, ONU, Conseil de Sécurité, femmes, paix, sécurité,