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  • Algérie. Faillite du prêt-à-penser

    Algérie. Faillite du prêt-à-penser

    Algérie. Faillite du prêt-à-penser – Maroc, Israël, Sahara Occidental, Palestine,

    La grande anxiété des Algériens ne cesse de monter devant la montée inexorable d’une certaine fièvre interne et externe visant à secouer la déstabilisation du pays et le corps social. Ce que vient de révéler la rédaction de la revue El-Djeïch dans sa livraison du mois de décembre sous le titre  » Pas de rédemption des traîtres  » et ce, suite à des mesures prises par l’Etat français en faveur des harkis et de leurs familles et qui ont été libellées au nom de ces bénéficiaires par le biais d’un montant de 1 milliard 545 millions d’euros qui apparaissent comme une décision pour étendre la proie à ceux qui se sont mis en marge de leur propre patrie et qui n’ont d’autre mobile que de trahir leur pays. Dans son esprit colonial, la France officielle part en continu en campagne pour étendre ou préserver ses  » supplétifs  » antérieurs et présents sous sa coupe et ses vaticinations contre l’Algérie et son peuple.

    Celui qui dit que les complots contre le climat socio-politique du pays n’existent pas, est soit un ignorant de cette évidence, un naïf ou tout simplement un idiot politique. Quoi, ils diront que les alliances et les coteries n’existent pas aussi ? Qu’on les efface donc si elles n’existent pas, mais en vain on fait dans leur floraison pour porter atteinte à l’Algérie. Il y a cet axe Rabat-Tel-Aviv-Paris à qui se sont joints les pays du Golfe qui s’aventurent à cibler directement ou indirectement l’Algérie sous le prétexte de son soutien frontal à la cause du peuple palestinien et à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    La rancune contre notre pays est commune. Mais une rancune autour de laquelle l’Etat et le peuple algérien ont pris acte des visées dangereuses qu’elles comportent. Pêle-mêle d’agressivité, de magouille en ratatouille, la malhonnêteté politique de certaines parties internes et externes et le double langage de certaines capitales étrangères masquent systématiquement leurs grands échec à faire abdiquer la nation algérienne.
    Lassé par ces schémas manichéens, le pouvoir algérien rejette et dénonce ce vieux clivage qui, non vraiment n’est plus de circonstance !

    Ceux qui manifestent leur grande hostilité à l’Algérie, notamment ses engagements pour les causes justes à travers le monde, la Palestine et le Sahara occidental devraient au moins avoir l’obligeance de se convaincre que la politique extérieure de l’Algérie tire sa source de la structure républicaine du pays. Elle reflète les préoccupations du peuple algérien de son Etat novembriste, de contribuer à la réalisation d’un climat international de paix et de coopération qui permette à toutes les nations de consacrer toutes leurs forces et leurs capacités créatrices à la cause du progrès et du bien-être. Une politique extérieure d’un Etat indépendant, souverain, qui exprime les aspirations vitales de la nation algérienne, aspirations en plein accord avec les intérêts vitaux du progrès et de la paix, de l’entente et de la coopération entre tous les peuples du monde.

    Engagé avec toutes ses ressources et ses capacités dans l’accomplissement du programme d’édification d’une société développée dans les domaines, le peuple algérien est profondément intéressé à voir s’instaurer des conditions internationales et régionales surtout qui lui permettent de réaliser avec succès ses plans d’avenir. Toute la politique extérieure de l’Algérie contemporaine est justement consacrée à servir l’intérêt vital du peuple, qui est de vivre dans une entière sécurité régionale, qui reflète son désir sincère de collaborer fructueusement avec la communauté internationale, sa ferme détermination à l’établissement d’un climat de confiance durable, d’entente , de sécurité et de paix singulièrement au Maghreb sur la base des principes de l’égalité en droit, du respect de l’indépendance et de la souveraineté nationales des peuples , de la non-ingérence dans les affaires intérieures.

    L’application conséquente de ces principes constitue, la constance et la conviction profonde de l’Algérie. Un facteur décisif pour l’affirmation de ses soutiens irrévocables à la cause du peuple palestinien et du peuple sahraoui et avec tous les peuples qui luttent contre l’impérialisme, le colonialisme, le sionisme et le terrorisme, pour l’affirmation de leur droit à une existence libre
    Aujourd’hui, l’Algérie subit une conspiration. Les mêmes parties qui ont tant travaillé à la destruction du pays sont maintenant connues et pèsent de tout leur complot et autres surenchères pour nier à ce pays et à son peuple le chemin de son épanouissement.
    B. C.

    Lemaghreb.dz, 19/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Palestine

  • Maroc-Israël: Genèse et retombées d’une alliance troublante

    Maroc-Israël: Genèse et retombées d’une alliance troublante

    Maroc-Israël: Genèse et retombées d’une alliance troublante – Palestine, Ligue Arabe, Algérie, Sahara Occidental,

    Comment se faire une idée claire du rapprochement validé le 24 novembre 2021 à Rabat entre, d’une part, le Maroc, pays frère et voisin, et, d’autre part, Israël que l’Algérie ne reconnaît pas comme état, mais que nous aborderons ici en tant que tel pour la commodité de l’analyse, et aussi en raison de son statut de membre à part entière de l’ONU? Quelle leçon pourrait-on tirer de ce rapprochement? Et que faire? Pour répondre à ces questions, il est essentiel de rompre avec l’habitude d’évoquer le Makhzen ou bien Israël en termes prioritairement passionnels. Car, ce qui se trame à notre frontière ouest ne peut se comprendre et s’analyser que par le recours à la froide raison et elle seule. Elle nous indiquera alors le fil conducteur que nous semblons avoir égaré depuis que les récriminations et les sentiments ont eu tendance à devancer la réflexion et les arguments.

    Tout a commencé voici un siècle, à la fin de la Première Guerre mondiale (1914 -1918), avec trois faits majeurs ayant concouru à la création d’Israël: 1- les accords secrets franco-britanniques, dits Sykes-Picot, du 16 mai 1916; 2- la politique des «royaumes arabes» mise en oeuvre pour le compte des Français et des Anglais par des officiers triés sur le volet, en l’occurrence le lieutenant-colonel Brémond et le Britannique Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie, chargés l’un et l’autre de soutenir la révolte arabe contre les Ottomans (1916-1918); 3- le projet d’établissement en Palestine d’un «Foyer juif» initié le 2 novembre 1917 par le ministre britannique des Affaires étrangères Arthur J. Balfour.

    Ainsi, dès cette époque, la machine occidentale s’emballe pour le contrôle du Proche et Moyen-Orient, motivé aussi bien par la position géostratégique de cette région, que par la découverte du pétrole en Iran d’abord (1908), puis le Bahreïn (1925), l’Irak (1927), l’Arabie saoudite (1936) et le Koweït (1938). À partir de 1928, sept grandes compagnies pétrolières occidentales (les 7 soeurs) y mettent la main sur l’ensemble des concessions. La nécessité s’était alors posée d’instaurer un ordre capable de contenir l’hostilité des Arabes. C’est dans ce contexte que l’idée de création de l’Etat d’Israël lancée par Balfour en 1917 fera son chemin. Sa concrétisation interviendra au regard des conséquences de la politique antisémite menée par les nazis entre mai 1940 et août 1944 dans les circonstances de la Seconde Guerre mondiale. À la libération de la ville polonaise d’Auschwitz (27 janvier 1945), le monde entier découvre l’horreur des camps de concentration où des millions de personnes périrent dans les chambres à gaz. Il n’en fallait pas davantage pour amener les pays vainqueurs à se donner bonne conscience en consentant au partage de la Palestine entre ses habitants arabes et les juifs qui y affluèrent de partout depuis l’apparition du mouvement sioniste au congrès de Bâle (1897), et surtout depuis la déclaration de Balfour (1917).

    Ce partage est décrété par l’ONU trois années à peine après sa création (26 juin 1945) qui coïncide avec la mort d’Hitler (30 avril 1945) et la capitulation du 3e Reich (7 mai 1945). À partir de là, une stratégie inscrite dans le temps long, soit un demi – siècle (1948-2000), allait être élaborée par les Israéliens et mise en oeuvre en plusieurs étapes.

    La Jordanie annexe la Cisjordanie en 1950

    Aussitôt après le vote du plan de partage (29 novembre 1947), et avant même la création de l’Etat d’Israël (14 mai 1948), les juifs nouvellement arrivés et bien organisés passent à l’offensive contre les Etats arabes opposés à ce plan. Victorieux sur tous les fronts grâce à la mobilisation du mouvement sioniste et au soutien de l’Occident, ils s’emparent des deux tiers de la Palestine dès 1949 (20 700 km2 au lieu de 14 000 km2 initialement prévus). Alors qu’aucun Etat palestinien ne voit encore le jour, la Jordanie annexe la Cisjordanie en 1950.Par la suite, deux autres guerres (1956 et 1967) ont permis aux Israéliens de s’affirmer davantage. En 1973, la quatrième guerre israélo-arabe, dite du Kippour, s’est soldée par une semi-victoire de l’Egypte qui avait été freinée dans son élan. Elle a pu néanmoins récupérer le Sinaï qu’elle avait perdu en 1967, mais démilitarisé. Israël n’a pas tout à fait perdu au change puisqu’il s’était déjà emparé du plateau stratégique du Golan syrien qu’il annexera carrément en 1981.

    À cette date, l’Etat hébreu était âgé d’à peine une trentaine d’années. Il se sentait suffisamment aguerri et fort de ses alliances, ainsi que de ses acquis, pour passer à une nouvelle étape de sa stratégie, laquelle s’inscrivait en fait dans le cadre plus vaste de la politique moyen-orientale de ses alliés occidentaux. Le 22 août 1982, l’OLP et ses 15 000 combattants sont chassés du Liban à l’issue de l’invasion de ce pays par les troupes israéliennes commandées par Ariel Sharon. Les accords de Camp David (1978), le traité de paix israélo-égyptien (1979) et les accords israélo-palestiniens d’Oslo (1993-1995) ont consacré la reconnaissance effective d’Israël par l’Egypte et l’OLP, suivies par la Jordanie en 1994. La voie était ainsi grande ouverte à la normalisation.

    C’est dans ce contexte favorable aux Israéliens que se tint à Beyrouth les 27 et 28 mars 2002 le 14e Sommet de la Ligue arabe où leur fut proposée la paix contre le retrait des territoires occupés en 1967. En fait, c’était bien une concession de taille révélatrice de l’état de fragilité extrême dans lequel se débattaient les Arabes dont le bloc se fissurait de partout. Présent à ce sommet en tant que membre de la délégation algérienne, l’auteur de ces lignes a pu constater le bras de fer haineux qui opposa par exemple le prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite au dirigeant libyen Kadhafi. Ne pouvant plus présenter un front uni pour mener une autre guerre, la Ligue arabe se résout ainsi à composer en s’engageant ipso facto dans une démarche de régularisation. Mais Israël, que plus rien ne pouvait intimider, fera la sourde oreille en n’accordant aucun crédit aux palabres de ses rivaux. Il décide alors de privilégier des contacts séparés et d’intensifier clandestinement des relations qui avaient été esquissées dans le passé. C’est en tout cas ce que vient de révéler Louis Cornu, analyste à l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée (Iega) dans un Rapport publié en octobre 2021. Cet analyste y évoque des liens entre les Hachémites et les sionistes, Israël et la Jordanie, puis le Maroc, Oman, l’Egypte, le Qatar, ainsi que les Maronites du Liban.

    Voilà où en étaient les choses un demi-siècle à peine après la création d’Israël. Au nom de la morale et du droit, on doit évidemment condamner sans réserve tous les abus, injustices et crimes ayant émaillé cette période et commis par les sionistes, contre le peuple palestinien. C’est aussi une obligation pour les consciences libres de se montrer solidaires avec ce peuple martyr. C’est également un devoir pour les Etats arabes de ne pas l’abandonner à son sort. Il n’en demeure pas moins que les manifestations sentimentales ou les déclarations à portée symbolique ne suffisent plus désormais à matérialiser une telle solidarité, ni à freiner les appétits du parti sioniste dont l’idéologie fut portée par le Hérout (créé en 1948) auquel succèda le Likoud en 1973. Aussi, les Arabes n’ont-ils aujourd’hui d’autre option que d’examiner scrupuleusement la redoutable efficacité de la stratégie concoctée dès sa création en 1948 par l’Etat hébreu et dont la phase finale apparaît au grand jour à travers une normalisation pure et simple de ses relations avec l’Autorité palestinienne et sept Etats arabes. Les derniers en date étant la Mauritanie (1999- 2009, puis 2021), les Emirats arabes unis (2020), le Bahreïn (2020) et, à présent, le Maroc (2021), en attendant sans doute le Soudan, Qatar, Oman…

    Somme toute, Israël a visé d’une manière constante à amoindrir le bloc arabe, non seulement en sapant l’union des Etats qui le composent, mais en oeuvrant avec ses alliés à la fracturation de certains d’entre eux à travers des agressions extérieures ou des conflits intérieurs: Irak (1990 et 2003), Soudan (2011), Syrie (2011), Libye (2011), Yémen (2014), ainsi que l’Autorité palestinienne (dissensions entre le Fatah et le Hamas à partir de 2007). Il est fort probable que cela fasse partie de ce que le journaliste israélien Oled Yinon qualifie de Plan sioniste du Grand Israël (1982).

    Plan américano-israélien

    Bien d’autres théories visant à «balkaniser» le monde arabo-musulman ont vu le jour au cours des 40 dernières années dans le sillage de celles des Américains Brezinski et Kissinger, dévoilées par la presse américaine en 1992. «Sur les ruines des états démantelés, arabes (Irak, Syrie, Arabie, Soudan, Libye, Algérie…) (…), on installera des micro-Etats islamistes sous protection américaine, à l’instar des émirats du Golfe (…) ou des taïfas andalouses (…),» écrit en substance Mostafa Melsa en référence au plan américano-israélien sur le Moyen-Orient (http://mostafa.fills.wordpress.com). C’est également ce que laisse penser l’ancien officier du Mossad, Yossi Alpher, dans un ouvrage récent intitulé Périphérie: Israël à la recherche d’alliés au Moyen-Orient (2015). Dans cet ouvrage, il évoque notamment des relations entre les services secrets israéliens et des berbéristes algériens et marocains.

    C’est aussi ce que révèle dans ses Mémoires Hillary Clinton à propos du Nouveau Moyen-Orient qui repose sur l’idée de morcellement des états arabes du Machrek et du Maghreb. Quoi qu’il en soit, avec l’aide et la protection de ses alliés, Israël a réussi le tour de force de réduire la Ligue arabe à une coquille vide. Pendant plus de 50 ans, ses stratèges ont réfléchi, travaillé et planifié sans relâche dans le cadre d’une politique fondée sur le déni. De Ben Gourion (1948 à 1954 et 1959 à 1963) à Netanyahou (2009 à 2021), en passant par Sharett, Eshkol, Allon, Meir, Rabin, Begin, Shamir, Pérès, Barak, Sharon, Olmert, les 35 gouvernements qui se sont succédé entre le 10 mai 1948 et le 13 juin 2021, ont exproprié, expulsé, massacré, torturé, emprisonné … un nombre incalculable de Palestiniens tout en entravant l’union des pays arabes.

    Remodeler tout le monde musulman

    Toute leur démarche a consisté à agir par le mépris envers les Arabes en vue d’atteindre un but stratégique fixé de concert avec leurs principaux alliés occidentaux. Ce but consiste à remodeler par tous les moyens le monde arabe, voire tout le monde musulman. C’est ainsi qu’ils ont avancé envers et contre tout sans se soucier ni des récriminations ou condamnations ni des règles de la morale ou du droit. Voilà comment ils ont réduit la Ligue arabe à l’impuissance et contraint certains de ses membres à réviser intégralement leur politique. À l’exception de l’Algérie et de la Syrie qui ont maintenu leurs positions traditionnelles sur la question palestinienne ainsi que leurs anciens principes en matière de politique étrangère, les autres membres de cette Ligue ont pris franchement fait et cause pour une conception dite réaliste des relations internationales. Selon celle-ci, les Etats se soucient avant tout de la façon de garantir leur sécurité et d’étendre leur puissance en considération de la compétition qui les oppose.
    Désormais, c’est en vertu de ce schéma que de nouveaux rapports tendront à se nouer entre la plupart des pays arabes et les Israéliens, sous la pression avérée des Américains. Les premiers, notamment ceux du Golfe arabo-persique, vont tendre à s’affirmer économiquement et militairement, non pas face à Israël, mais face à l’Iran. Quant aux seconds qui se sentent confortés par ce revirement, ils gardent le cap en poursuivant une politique fondée sur la spoliation, et un appétit immodéré de puissance. Celle-ci a été établie selon trois critères : 1- une armée constamment sur le pied de guerre et dotée de l’arme nucléaire ; 2- une industrie de l’armement basée sur les nouvelles technologies ; 3- une politique visant à faire accéder l’entité sioniste au statut de Cyber-état, c’est-à-dire « une puissance économique remarquable avec un concept original, la (E. Brasi, 2019).

    C’est dans ce cadre que tous les 2 ans, une exposition internationale est organisée qui rassembla en 2015 par exemple « 12 000 professionnels venant de près de 90 pays ». Lors de ces expositions sont effectuées des « démonstrations de drones et de dispositifs de surveillance technologiquement avancés, simulation de vol, présentation de matériel de combat ou d’équipements antiémeute (…). Exportées dans le monde entier, ces technologies sont utilisées par l’armée, la police et les forces spéciales … » (F. Blanche, 2014). Il n’est donc pas surprenant que, à l’instar d’autres pays, le Maroc ait décidé en décembre 2021 de coopérer avec les Israéliens dans ce domaine après la normalisation de leurs relations intervenue en août de la même année. Par cet acte, notre voisin de l’Ouest affiche clairement ses intentions : 1- tirer avantage de l’expérience et du savoir-faire de l’Etat hébreu, 2- poser les bases d’une politique de puissance lui permettant d’atteindre au Sahara occidental des résultats similaires à ceux obtenus en Palestine par son nouvel allié en une période d’à peine 50 ans ; 3- prendre un raccourci vers le statut de Cyber- Etat au Maghreb analogue à celui acquis par Israël au Machrek.

    Telle est la signification que l’on peut donner au rapprochement israélo-marocain de 2021. Et voilà où en sont les choses aujourd’hui. Que nous incombe-t-il alors de faire face à ce projet visant à coup sûr l’Algérie et dont l’échéance serait fixée, semble-t-il, à l’horizon 2025 ? Que faire dans nos partis, nos assemblées, nos administrations et nos entreprises ? Comment s’adresser à la raison, à la conscience et à l’intelligence des Algériens ? De quel outillage linguistique devrions-nous nous servir ? Que mettre en relief ? Quelles leçons prodiguer à notre jeunesse ? Comment l’instruire de nos atouts et de nos handicaps ? Et comment la mettre en condition d’œuvrer à surmonter ces handicaps et de former un front uni devant les menaces ? Autant de questions qui mettent à rude épreuve notre capacité à dissiper ces menaces et à concevoir des approches centrées sur la notion d’efficacité dans la gestion des retombées à moyen et long terme de l’alliance israélo-marocaine. Disons d’abord que pour ce qui la concerne, l’armée algérienne n’a pas attendu décembre 2021 pour se mettre en état de faire face à toutes les éventualités. Force est de reconnaître en effet qu’elle a atteint un niveau hautement opérationnel en matière de savoir, savoir-faire et moyens, et qu’elle a pleine conscience des enjeux ainsi que des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. Mais il est évident qu’en l’absence d’un front intérieur solide, qu’à elle seule, l’armée ne peut pas tout assumer.

    Aussi, les questions ci-dessus concernent-elles à vrai dire les autres composantes de l’Etat et de la société. Et toute réponse doit tenir compte d’une évidence simple : l’ardeur sentimentale et les principes moraux ne sont pas à eux seuls d’un grand secours pour déjouer les plans perfides qui se trament désormais au grand jour contre l’Algérie. Il en est de même des affrontements stériles des appareils qui font perdre à la société un temps précieux et qui se traduisent ici ou là par des comportements incompatibles avec la dignité et la noblesse du vrai métier politique. Car ce dont le pays a un besoin pressant face aux menaces multiformes qui planent sur lui, c’est que les acteurs du monde de la politique et de l’administration s’inspirent des expériences réussies dans le monde et cessent de vivre leurs conflits en rivaux insouciants, mais les traitent en partenaires libérés des préjugés idéologiques, des attitudes étriquées, ou encore des pesanteurs de la routine et des futilités de la langue de bois qui tourne le dos à la vie réelle. Par voie de conséquence, ce qui semble d’ores et déjà urgent, c’est de lever un préalable et de pointer cinq objectifs.

    Que nous incombe-t-il alors de faire ?

    Le préalable concerne cette sorte d’ubiquité du court terme qui, soumis à l’emprise des évènements, nous empêche de consacrer au travail prospectif l’intérêt qu’il mérite. Quant aux objectifs, ils se résument à ceci : 1- obtenir la motivation et l’engagement des élites ; 2- créer les conditions de la performance des institutions et des entreprises ; 3- se doter des capacités d’observation et d’anticipation des risques qui mettent le pays à l’abri des mauvaises surprises, comme celle révélée par l’épisode Pegasus et, à présent ,celle des menaces à peine voilées proférées à partir de Rabat par le ministre israélien de la Défense ; 4- moderniser le traitement de l’information dans tous les secteurs tout en réhabilitant le savoir et le savoir -faire dans la gestion des institutions de l’Etat et des collectivités locales ; 5- mettre le pays en capacité de prendre sa place dans le club des Cyber-Etats dont Israël par exemple est devenu un pionner auquel le Maroc s’apprête à emboiter le pas. Il ne fait pas de doute que nombreux sont ceux qui ont conscience de l’importance considérable de ces objectifs. Et également du fait que, au final, l’alliance israélo-marocaine vient sûrement à point nommé nous réveiller d’une sorte d’atonie par rapport à l’agitatiûon du monde qui nous entoure, tout en nous motivant et en nous incitant à manifester toujours plus de sérieux, de compétence et d’efficacité dans tout ce que nous entreprenons à tous les niveaux et dans tous les domaines.

    Hachemi Djiar

    L’Expression, 16/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Algérie #SaharaOccidental #Palestine

  • Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match

    Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match

    Algérie-Maroc: Bien plus qu’un simple match – FIFA, Coupe Arabe, CAN, Palestine, normalisation,

    L’acharnement des deux équipes algérienne et marocaine à gagner le match qui les a opposées l’une à l’autre, samedi soir au Qatar, avait certes un objectif sportif majeur mais il cachait mal un sentiment profond de cet appel de l’Algérie de remettre la question palestinienne au centre de l’action commune arabe.

    Ceci n’a rien d’une extrapolation insensée ou d’une élucubration passagère conséquence de 120 minutes d’affrontements intenses entre les ‘Combattants du désert’ et les ‘Lions de l’Atlas’. Un véritable derby maghrébin où les deux équipes ont mouillé leurs maillots jusqu’à la moelle. La conjoncture est devenue propice pour qu’Algériens et Marocains continuent et continueront pendant longtemps de se mesurer les uns aux autres en raison de dérives diplomatiques qui précipitent, désormais, l’Afrique du Nord dans un enchaînement de faits géopolitiques effrayants.

    Le match Algérie-Maroc a ressemblé de très près à un match Algérie-France qui a été enflammé par toute la charge historique qui oppose les deux pays. Match à propos duquel le grand Omar Betrouni a fait savoir que le Président Houari Boumediène a envoyé son chef du protocole, Abdelmadjid Allahoum, dans les vestiaires pour dire aux joueurs algériens «il n’est pas question que la Marseillaise (hymne national français ndlr) retentit dans le stade du 5 juillet».

    Comme pour convoquer l’histoire de «la Mecque des mouvements de libération», l’appel insistant de l’Algérie à remettre la question palestinienne au centre des préoccupations des Etats arabes a été traduit à la fin du match par l’explosion de la joie de milliers d’Algériens qui sont sortis dans les rues d’ici et d’ailleurs avec en main -grandeur nature- l’emblème national de la Palestine occupée. Parfois, on pouvait voir le drapeau palestinien flotter seul dans les airs sans le drapeau algérien, par la force de tous ceux qui ont voulu offrir cette victoire au peuple palestinien des territoires occupés, opprimé par l’entité sioniste. Justement, tout est dans cette forte symbolique qui départage profondément l’Algérie et le Maroc depuis que celui-ci a dévoilé officiellement son rapprochement de toujours avec les Israéliens.

    L’action magique de M’bolhi

    Sauf que pour cette fois, cet entrelacement des intérêts du royaume avec Israël fait peur tant il repose sur des visées d’un expansionnisme sioniste qui veut s’étaler du Moyen-Orient au Maghreb pour infiltrer et déstabiliser les Etats libres et souverains d’ici et atteindre les profondeurs de l’Afrique. Il est certes illusoire de croire que les services de renseignement du ‘Mossad’ n’ont pas encore franchi ce stade puisque le statut de membre observateur qu’il a réussi à décrocher au sein de l’Union africaine, le 22 juillet dernier ne peut être un fait du hasard.

    Les poulains de Madjid Bouguera ont arraché une victoire par un geste talentueux et une action magique de Mbolhi, l’homme qui a sauvé un match décisif sur tous les plans. A les voir courir dans tous les sens comme d’ailleurs tous les joueurs marocains, l’on ne peut s’empêcher de penser à tout cela, à ce maudit statut de l’entité sioniste dans l’institution panafricaine, au sommet de l’UA de février prochain et au sommet de la Ligue des Etats arabes qu’Alger va abriter en principe, au cours de la deuxième quinzaine de mars prochain, au nom d’un rôle tournant par ordre alphabétique des Etats membres.

    Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que Ramatane Lamamra a été le premier et le seul ministre du gouvernement d’Aymene Benabderrahmane à féliciter l’équipe algérienne pour son exploit sportif face à son homologue marocaine. «Félicitations à l’équipe nationale pour sa belle victoire et sa qualification méritée (…). Je suis très fier de nos jeunes, de leur remarquable prestation et leur esprit sportif de haut niveau. Je leur souhaite d’autres réussites durant ce qui reste de ce parcours (coupe arabe au Qatar ndlr)», a twitté le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, juste quelques minutes après la victoire algérienne.

    A travers ce message, le chef de la diplomatie algérienne laisse indéniablement penser qu’il a, lui aussi, des tests complexes à réussir pour toutes ces questions complexes et cruciales les unes tout autant que les autres. Les menaces qui pèsent sur le Maghreb et l’Afrique ont été largement évoquées lors de la rencontre de la diplomatie algérienne qui s’est tenue les 8, 9 et 10 novembre derniers au palais de Nations, à Club des pins. Menaces qui visent en particulier à «affaiblir l’Algérie de l’intérieur», avait souligné le président de la République. Les manœuvres pour atteindre ce but, sont multiples et variées.

    «Il n’y a pas de pays amis mais des intérêts à préserver»

    Des guerres par procuration jusqu’à la guerre de 4ème génération, du Sahel, de la bande sahélo sahélienne à toutes les frontières nationales, rien ne rassure à ce sujet. Les influences étrangères et la prolifération des groupes terroristes au Mali et à la frontière sud du pays, le conflit libyen à l’est dont la complexité et la gravité engendrées et entretenues par les ingérences étrangères et leurs bras armés qui risquent de renvoyer aux calendes grecques la tenue des élections du 24 décembre et même celles de février prochain ou du moins les reporter à des dates ultérieures difficiles à fixer, les frontières ouest qui, en plus du déversement de quantités énormes de drogues produites par le royaume marocain sur les territoires algériens, sont scrutées par les services de renseignement israélien pour répandre des actions hostiles contre l’Algérie et le Front Polisario. Et enfin en face, la mer Méditerranée où les harraga et l’émigration en général et en particulier celle algérienne, sont mis au-devant de la scène politique européenne pour régler des comptes claniques et idéologiques et aussi et en réalité pour mener la vie dure à des pays comme l’Algérie qui refusera toujours de monnayer ses intérêts en se constituant comme le veut l’Europe, en tant que zone tampon pour faire barrage aux flux migratoires africains. Si de la voix de ses responsables, «l’Algérie doit s’engager fermement pour répondre aux manœuvres qui la visent», elle appelle avec insistance les pays arabes à recentrer leurs efforts sur la question palestinienne dont la solution pourrait régler tous les problèmes du monde arabe. «Le Sommet arabe est une occasion importante pour faire preuve de cet engagement collectif à la Cause palestinienne», affirment les diplomates algériens. Alger appelle à cet effet à la convocation de l’initiative arabe de paix qui reconnaît certes Israël mais sous la stricte condition d’un règlement du conflit israélo-arabe (Palestine, Syrie, Liban…), sur la base du principe de «la terre contre la paix».

    En parallèle, elle interpelle régulièrement les Africains membres de l’UA pour s’engager à rétablir la paix et la sécurité dans les régions continentales en conflit et à se redresser face aux élans hégémonistes de la Cedeao. Elle œuvre tout autant pour siéger, durant une année, comme membre observateur au sein du Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle se prépare sincèrement à travailler dur pour «renforcer le rôle de l’ONU, à travers l’exercice de ses responsabilités envers les peuples palestinien et sahraoui.

    A ceux qui pensent, ici et ailleurs, que «l’ennemi des Arabes et des musulmans n’est plus l’entité sioniste mais l’Iran et le chiisme» doivent se rendre compte que la propagande israélienne a atteint un niveau de dangerosité sans pareil mettant ainsi en confrontation sanglante l’islam chiite et sunnite. Le cas de la guerre contre le Yémen en témoigne tragiquement. Avant toute chose, Lamamra devra recentrer tous ces débordements pour pouvoir agir efficacement dans un contexte miné par les retournements, la normalisation, la redéfinition des positions et des rôles, les trahisons et les fausses amitiés. «Il n’y a pas de pays amis mais il y a des intérêts à préserver», semble-t-il dire devant ces divisions intempestives des Etats arabes et musulmans et les ingérences étrangères.

    Au milieu de tout ce marasme, on se permet une note d’optimisme à travers le fair-play dont ont fait preuve entre eux les joueurs algériens et marocains. Dans les tribunes du stade quatari, on voyait même mis côte à côte les drapeaux algérien et marocain…

    Ceci même si en recevant le président de l’Autorité palestinienne, des responsables algériens sont convaincus que «chacun a choisi son camp».

    Le Quotidien d’Oran, 13/12/2021

    #Algérie #Maroc #Match #Coupe_Arabe #FIFA

  • Algérie-Maroc. Wakha Moulay !

    Algérie-Maroc. Wakha Moulay ! – Israël Mohammed VI, Palestine, Al Qods, Commandeur des Croyants, normalisation,

    Destins (terriblement) croisés pour les deux grands pays du Maghreb. Alors que la monarchie marocaine dont le souverain qui s’est auto-proclamé «président du comité Al Qods», a commis le forfait de Judas, en se prosternant devant le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, qu’il a reçu à Rabat, l’Algérie elle, a accueilli hier le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour une visite d’Etat de trois jours. Notre pays sait pertinemment qu’il n’a absolument aucun gain économique et même politique à tirer de l’arrivée du président de la Palestine. Mais, pour le principe, c’est un accueil hautement significatif à savoir que l’Algérie ne marchandera jamais le sang et la terre des Palestiniens spoliés écrasés, et massacrés par l’entité sioniste. Vue sous cet angle, la visite d’Etat du président Abbas en Algérie s’apparente à une vive réprobation à l’endroit du royaume de M6 qui a déroulé le tapis rouge voilà seulement une dizaine de jours au ministre de la guerre d’Israël au nez et à la barbe de ses sujets réduits à crier dans la rue leur courroux sous les bastonnades de la flicaille du makhzen. Et plus indigne encore, en snobant le peuple palestinien !

    Plutôt que de suivre la meute des «normalisateurs» à la queue leu leu, l’Algérie est restée fidèle à ses principes et sa à position historique de défendre le droit du peuple palestinien à disposer de son Etat selon les frontières de 1967 conformément aux résolutions des Nations Unis.

    L’arrivée à Alger de Mahmoud Abbas est donc à la fois un rappel utile que notre pays ne reniera jamais ce qui fait partie des fondamentaux de sa politique étrangère héritée de la guerre de libération nationale, et dans le même temps une grosse pierre jetée dans le jardin fleuri de compromissions, de lâchetés et de servilités de la monarchie marocaine.

    Symboliquement, l’Algérie a assené un violent coup au makhzen qui a perdu la tête au point de s’acoquiner avec l’ennemi sioniste pour sauver un trône chancelant près à toutes vilénies pour se maintenir y compris en se mettant sous le parapluie de Tel Aviv. Signe de ce grand égarement du «commandeur des croyants» qu’on ne croit plus au Maroc, les barbouzes de sa majesté ont sauvagement réprimé les manifestants qui criaient leur douleur face à la «vente de la cause palestinienne», dans plusieurs villes du royaume.

    Sans doute que la honte ne fait que commencer pour le makhzen. Le roi et sa Cour vont subir inexorablement les dommages collatéraux de cette liaison dangereuse qui a violé tous les interdits. Mohamed VI aura fait reculer les limites de l’indécence et de l’immoralité diplomatiques. «Wakha Moulay !», devrait lui lancer le président Mahmoud Abbas à partir d’Alger !

    Par Imane B

    L’Est Républicain, 06/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #Palestine #AlQods #Jérusalem #MohammedVI #Commandeursdescroyants

  • Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison – Maroc, Israël, PJD, normalisation, Palestine,

    Il y a quatre jours, au cours d’une réunion en interne du Parti de la justice et du développement (PJD), organisé à Rabat, le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a cherché à recoller les morceaux après la déconvenue sans pareille aux dernières élections, échec qui a mis le PJD à terre.

    Cette réunion l’avait mis en confrontation directe avec les membres de la Commission nationale, du secrétariat général et de l’administration générale du PJD. A cette occasion, il a prononcé un long discours pour répondre aux interventions des participants et réinitier un nouveau cap de la relance du parti.

    L’Algérie a été longuement abordée par Benkirane qu’il a accusé de gaspiller l’argent du pétrole pour s’attaquer au Maroc. Mêlant le discours politique au prêche religieux, il a appelé à revenir à meilleurs sentiments avec les Marocains, mais en mettant en garde que son parti, « en cas de guerre, se mettrait résolument aux cotés de son roi ». Voilà, en fait, où Benkirane voulait en venir et s’y arrêter : « être avec son roi ».

    Pourtant, le roi l’avait rabaissé et Sali comme jamais ne l’avait été auparavant le parti ; lui tout autant que Saad Dine El Otmani, autre leader du PJD, devenu, comme Benkirane, chef du gouvernement du roi. Les deux chefs du part ont été trainé dans la boue, contraint à accepter la « normalisation avec Israël, qui allait pourtant à l’encontre des principes fondateurs du parti, pour finaliser s’en débarrasser comme d’un vieux chiffon et faire en sorte de plébisciter un homme d’affaires réputé proche du Palais et de la DGED, Aziz Akhennouch.

    Concernant la Palestine, il dira, toute honte bue, que « la Palestine n’est pas uniquement une constante du parti », mais qu’elle « fait partie des références religieuses et spirituelles fondamentales du PJD », et que le parti portait cette cause « dans son cœur ».

    Triste fin de cycle pour Benkirane, qui devrait se retirer de la scène publique. Les Marocains eux-mêmes l’ont sévèrement jugé comme un « vendu », un « félon » et un « opportuniste ». Le score réalisé par le parti lors des dernières législatives marocaines du 8 septembre 2021 qui ont sonné comme une « fin de cycle » et un désastre pour le PJD, qui passe du premier parti du Maroc au 8e, perdant 90 % de ses sièges de députés. Pour un parti « islamiste », la chute avait été brutale et la sanction sans appel.

    Le PJD avait notamment déçu une partie de ses sympathisants en signant, en décembre 2020, l’accord tripartite relatif à la normalisation des relations avec Israël, puis en validant le projet de loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis. Après les élections, plusieurs dirigeants du parti démissionnent de leurs responsabilités et des tensions internes conduisent à la suspension de trois députés. Si on garde en mémoire toute cette déconvenue, on comprend dès lors la « danse du ventre » initiée par Benkirane à l’attention de Sa Majesté…

    L’Express, 10/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #PJD #Benkirane #Palestine

  • Algérie. L’honneur des nations

    Algérie. L’honneur des nations – Palestine, Mahmoud Abbas, Israël, Sommet arabe, normalisation,

    Le mot est fort. L’engagement total. L’aide sincère. La position ferme. L’Algérie à travers le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois rappelé que la cause palestinienne est au coeur des préoccupations du peuple et de l’Etat algérien. Rien ne pourra changer dans cette position, quels que soient les temps et les vents inverses. La position algérienne en faveur de la Palestine puise ses origines de la philosophie du combat du peuple algérien pour son indépendance. Elle est une constante forte dans la politique extérieure du pays.

    Une conviction qu’a su rappeler le président Tebboune avec force, déclarant que «L’Algérie qui a embrassé, peuple et gouvernement, la cause palestinienne …constitue pour nous une question de loyauté à notre glorieuse histoire de libération et aux lourds sacrifices consentis par nos prédécesseurs qui ont justement cru à la justesse de la cause palestinienne». Une position qui n’a jamais changé et des convictions qui n’ont jamais dévié.
    L’Algérie qui s’apprête à accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe veut placer la cause palestinienne au coeur des priorités de ce Sommet arabe. Un sommet qui doit unifier les rangs des Arabes pour peser de manière conséquente sur les positions internationales et faire de l’initiative arabe de 2002 à Beyrouth le dénominateur commun de toutes les capitales arabes pour relancer le processus de paix au Moyen Orient.

    Les Palestiniens ont été trop longtemps laissé à leur triste sort, par la communauté internationale, mais surtout par les frères arabes, ce qui a permis à l’entité sioniste, qui a joué avec ruse sur la division arabe, de se permettre tous les dépassements et toutes les exactions, jusqu’à mener une politique de colonisation qui a dépouillé des milliers de Palestiniens de leur terre, et permis un peuplement sioniste au le cœur même des territoires palestiniens.

    Et au lieu d’isoler l’entité sioniste, certaines capitales arabes ont fait le choix d’engager des processus de normalisation avec le bourreau des frères palestiniens. Un état de fait qui a conforté les sionistes dans leur politique d’apartheid et d’agression contre le peuple palestinien. Une situation qu’il devient plus qu’urgent de changer en engageant une nouvelle trajectoire d’unifications de la position arabe et de défense de ce qui est notre cause sacrée à tous à savoir la cause palestinienne. Ce sera l’enjeu principal du sommet arabe qu’abritera Alger l’année prochaine.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 08/12/2021

    #Algérie #Palestine #Sommet_arabe #Israël #Normalisation

  • Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas

    Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas – Maroc, Palestine, Israël, normalisation,

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré son homologue algérien et plusieurs hauts fonctionnaires lors de sa visite en Algérie, ont rapporté les médias.
    M. Abbas est arrivé à Alger le 5 décembre pour une visite de trois jours dans ce pays d’Afrique du Nord, ont rapporté le même jour l’agence de presse publique algérienne (APS) et l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
    M. Abbas a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune à son arrivée à l’aéroport, ainsi que le premier ministre et le chef de l’armée du pays, a indiqué l’APS.

    La cause palestinienne est sacrée
    La visite a fait la une des journaux télévisés de la télévision publique algérienne les 5 et 6 décembre, et a été rapportée par plusieurs médias nationaux. La couverture médiatique a souligné ce que les médias ont présenté comme le contraste entre le soutien de l’Algérie à la cause palestinienne et le récent mouvement de « normalisation » mené par plusieurs pays arabes avec Israël. « Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé à plusieurs reprises que la cause palestinienne est ‘une cause sacrée pour le peuple algérien’ et que les positions de l’Algérie sont ‘inébranlables’ vis-à-vis de cette cause. Il a insisté sur le fait que l’Algérie ne l’abandonnera jamais, quelles que soient les circonstances », a déclaré la radio publique algérienne dans son rapport du 5 décembre sur la visite, qu’elle a qualifiée d’ »historique ». « La cause palestinienne est la cause clé et centrale parmi les crises du Moyen-Orient. Il n’y aura pas de solution aux crises de la région sans le règlement de la cause [palestinienne] par la création d’un État palestinien indépendant », a également déclaré la radio, citant Tebboune.

    Le silence marocain
    La visite de M. Abbas représente un autre point de tension dans les relations entre l’Algérie et le Maroc voisin, qui s’est rapproché d’Israël. Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, s’est rendu au Maroc le 24 novembre, où il a signé un accord de coopération en matière de défense avec son homologue marocain. Les deux pays ont normalisé leurs relations à la fin de l’année dernière.

    Depuis le 6 décembre, les médias marocains n’ont pratiquement pas parlé de la visite d’Abbas dans leur couverture. Au lieu de cela, la tournée du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans les États du Golfe et la visite à Téhéran du conseiller à la sécurité des Émirats arabes unis ont dominé la couverture internationale du site d’information privé Hespress le 6 décembre, tandis que la couverture internationale de Le360 s’est concentrée sur les derniers développements du Covid-19 en Europe et les élections libyennes.

    BBC, 07/12/2021

    #Algérie #Maroc #Palestine #Israël #MahmoudAbbas #Normalisation

  • Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation

    Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation

    Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation – Maroc, Algérie, Israël, Palestine,

    Apparemment, les volutes du chanvre indien cultivé dans la région de Ketama, sont montées à la tête de Abdallah Benkirane, le président du Parti islamiste justice et développement (PLJ). Sinon comment expliquer sa sortie inattendue sur l’Algérie qu’il considère être la principale cause de la normalisation des relations diplomatiques de son pays avec l’entité sioniste. Décidément, les électeurs marocains n’ont pas eu tort en lui infligeant un cuisant revers lors des dernières législatives qui ont vu son parti perdre la chefferie du gouvernement.

    Ce pantin politique, agité à satiété par le Makhzen et M6, et utilisé pour avaliser les accords de normalisation avec Israël, est définitivement hors course. Car si la politique sociale de son gouvernement qui a creusé le fossé entre pauvres et riches au Maroc lui a valu de perdre le gouvernement, sa majorité au parlement et probablement son statut de parti majoritaire dans les assemblées locales, sa signature des accords scellant le rapprochement avec l’entité sioniste, lui vaudra, selon plusieurs observateurs, les remontrances de ses parrains moyen orientaux qui n’ont pas apprécié que le PJD dévoile sa véritable nature de parti entretenant la chose et son contraire.

    Lors d’une session de la commission nationale de son parti, tenue au lendemain de son échec électoral, Benkirane s’est permis de critiquer l’Algérie en affirmant que depuis 40 ans, elle a tout tenté pour déstabiliser son voisin en utilisant ses rentrées du pétrole. Une cécité politique et une surdité qui laisse supposer qu’il n’a pas encore compris que depuis le conflit de 1963, le Maroc a tout fait pour entraver le développement de son voisin de l’Est. Il a, durant la décennie noire servi de base arrière pour certains chefs terroristes, il a servi de voie de passage des armes qui ont alimenté les maquis terroristes, et il a toujours joué la carte de la guerre de la drogue en noyant notre pays de quantités industrielles de kif produit au Maroc.

    L’œuvre de déstabilisation c’est l’Algérie qui en a été la victime bien avant son indépendance et cela Benkirane ne devrait pas l’ignorer, lui dont le parti a été aux commandes des destinées du Maroc durant la période 2016-2021 avant qu’il ne soit sanctionné par les électeurs. Le PJD, parti islamiste qui se reconnait dans la doctrine des frères musulmans, un pur produit des labos anglais, a toujours cultivé de bons rapports avec les milieux des affaires israéliens et le fait d’avoir, négocié, signé et annoncé les accords de normalisation avec l’Etat hébreu ne pourra pas l’offusquer outre mesure.

    Au moment où le peuple marocain manifeste son rejet du processus de normalisation avec l’Etat hébreu, le président du PJD estime que par sa politique hostile, l’Algérie a poussé son pays dans les bras de Satan, rien que ça ! Au lieu de se ranger aux côtés de son peuple et de dénoncer les accords de normalisation les membres influents du PJD Benkirane et l’ancien chef du gouvernement El-Othmani, font du pied à Israël quémandant une petite rétribution qui pourrait prendre les formes d’une nationalité qui ferait d’eux des israéliens et non des sujets de sa majesté ou tout simplement de futurs hommes d’affaires faisant de la sous-traitance pour les grands groupes israéliens, de la finance.
    Benkirane reconnait que les relations entre son pays et Israël datent depuis des lustres et cela veut dire, en un mot comme en mille, que notre pays n’est pas à l’origine de la déculottée qu’il s’est infligée en se mettant sous la botte des assassins des enfants de Ghaza et des territoires occupés.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 08/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Normalisation #Benkirane

  • El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce

    El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce

    El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce – Algérie, Makhzen, Sahara Occidental, Palestine, Sahel,

    La visite du ministre de la Défense d’une entité coloniale et criminelle à une autre entité coloniale constitue un épisode d’une série de normalisations, qui a vu le Makhzen usurpateur accueillir un des plus grands criminels, dans une scène rendant licite l’effusion de sang de nos frères palestiniens et l’atteinte à leur honneur, de soutien au génocide et à la spoliation de leurs terres, à la violation de leur histoire, voire de leur existence. Ceci dans une démarche clairement similaire aux pratiques de l’occupant marocain dans les territoires du Sahara occidental, de violation et de crimes contre l’humanité, doublée d’une tentative d’effacer l’histoire d’un peuple et d’une nation tout entière.

    Une hypocrisie politique claire et flagrante dans la plus méprisante et avilissante des postures, à travers un prétendu soutien à la cause palestinienne dans le cadre de ce qui est appelé «présidence du Comité El Qods», alors qu’en parallèle, les deux régimes coloniaux entretenaient des relations secrètes puis déclarées au grand jour. Relations dont le Makhzen se vante de leur caractère historique et séculaire, les considérant comme une victoire de «l’émir des croyants» et de sa diplomatie. Cependant, le peuple marocain a clairement dénoncé ce rapprochement, particulièrement cette visite, comme le montrent les manifestations populaires continues de rejet de la normalisation politique et militaire ainsi que les campagnes de mécontentement et d’indignation menées par l’opinion publique marocaine via les réseaux sociaux. Ces derniers sont la seule voie pour elle d’exprimer ses positions et faire face à l’arrogance criminelle des organes de répression du Makhzen.

    De nombreux cercles de sages à l’intérieur du Maroc et en dehors ont averti des conséquences du mémorandum de défense signé par le régime du Makhzen avec son parrain, l’entité sioniste, lors de la visite de son ministre de la Défense à Rabat, le tueur en série qui ne montre ses crocs que face aux enfants et vieillards. Ces cercles ont mis particulièrement l’accent sur ce qui a trait à la coopération en matière de défense, d’industrie de guerre et autres accords similaires déclarés ou secrets dans une grave provocation des sentiments du peuple marocain qui rejette en bloc la normalisation.

    La réalité est que le régime du Makhzen a révélé au grand jour la normalisation, après avoir humilié son peuple et l’avoir noyé dans les problèmes sociaux et économiques. il a également œuvré à détourner son attention en suscitant des tensions avec d’autres Etats, à l’instar de l’Algérie, de l’Espagne et de l’Allemagne, tout comme il n’a de cesse d’exploiter la cause du Sahara occidental afin contourner les crises internes asphyxiantes qu’endure le peuple marocain, dans une approche clairement similaire aux pratiques répressives sionistes, notamment à travers l’oppression et l’emprisonnement des militants et des opposants et bien d’autres viles pratiques. il en fut ainsi du crime odieux commis par les forces d’occupation marocaine à l’encontre de militantes et activistes des droits de l’homme, à leur tête Sultana Sid ibrahim Khaya qui, avec sa sœur, ont été victimes de viol, dans une scène rappelant les viles et lâches violations sionistes à l’encontre des palestiniens et palestiniennes.

    Tout observateur de cette grave évolution découlant de la coopération entre le régime du Makhzen et le régime de l’occupation sioniste parviendra sans peine à la conclusion que nous sommes en présence d’indicateurs et de signes clairs que le Maroc s’appuie sur l’entité sioniste, dans les domaines militaire et du renseignement, dans sa tentative de poursuivre son plan d’annexion des territoires de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et profiter de «l’expertise sioniste» pour spolier les terres et commettre toutes sortes de crimes contre l’humanité. Démarche qui traduit une tentative de faire de son occupation du Sahara occidental un fait accompli, défiant ainsi clairement les décisions des nations unies pour qui la question du Sahara occidental est une question de décolonisation.

    D’autre part, ce rapprochement militaire honteux entre le royaume de «l’émir des croyants» et l’entité sioniste n’est rien d’autre qu’une carte utilisée par cette dernière qui fait du Makhzen un outil de déstabilisation et d’atteinte à la sécurité de la région, à travers les différents complots, mis en échec par les services de sécurité algériens, visant à permettre à l’entité sioniste de mettre un pied dans la région de l’Afrique du nord, de la Méditerranée et du Sahel. De tels actes subversifs qui contribuent à attiser les tensions dans la région sont monnaie courante et la lâche attaque qui a débouché sur la mort en martyr de trois ressortissants algériens, commerçants se rendant en Mauritanie, est un exemple de ces actes de provocation et d’agression. Tout ceci, dans le but de nuire à l’Algérie et à son Armée nationale populaire, pour son attachement à ses principes et ses positions immuables de soutien à la cause palestinienne et à la cause du Sahara occidental. Attachement émanant de la profondeur de ses racines historiques faites de lutte et de défense des peuples sous occupation coloniale.

    Outre ce qui vient d’être mentionné, le citoyen arabe et algérien, en particulier, a constaté le mutisme des «pions» qui prétendent défendre la cause palestinienne et soutenir le peuple palestinien contre l’entité sioniste ainsi que certaines chaînes censées s’occuper de la question maghrébine ! Ces créatures qui nous ont habituées à critiquer l’Etat algérien, ses hommes politiques et ses militaires, guetter les moindres faits et gestes de citoyens et citoyennes, sans parler des rumeurs et mensonges proférés contre l’Algérie…, ont, cette fois-ci, fermé les yeux comme si une épée de Damoclès planait sur leur tête. Mais tout le monde sait que les quelques dirhams de «l’émir des croyants» et président du comité El Qods ont fini par les museler et les ont rendus «sourds, muets, aveugles, n’étant au courant de rien».

    El Djeïch n° 701, déécembre 2021

    #Algérie #Maroc #Makhzen #Palestine #Sahara_Occidental #Sahel #AfriqueduNord #Maghreb

  • Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas

    Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas

    Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas – Israël, Palestine, manifestations,

    Au moment où le peuple marocain manifeste contre la normalisation, le Makhzen opère une fuite en avant en actionnant ses relais pour faire diversion et créer un épais nuage de fumée derrière lequel pourraient se cacher les véritables motivations du processus de rapprochement engagé par Rabat et Tel Aviv. Et pour ce faire, il n’a pas versé dans la manipulation en mettant sur pied une association d’amitié maroco-israélienne dont le siège social est basé à Dar El-Beida. Présidée par l’ancien conseiller économique et international de Yasser Arafat, Gabriel Banon, elle s’inscrit dans le prolongement des accords Abraham signés le 20 décembre 2020 par les USA, le Maroc et Israël et certaines monarchies du Golfe, a révélé le site israélien I 24 news.tv.

    Pour ses concepteurs, cette association sera un cadre dialogue et d’échanges permettant de développer la coopération, dans les différents domaines entre les deux pays. « Elle vise à renforcer le cadre référentiel des valeurs existentielles pour le rendre conforme aux principes d’une paix durable entre palestiniens et israéliens », notent ses dirigeants qui ne manqueront pas de révéler qu’ils prévoient des rencontres périodiques entre israéliens et marocains pour consolider la dynamique de rapprochement mise en branle depuis le mois de juillet dernier.

    Cela intervient au moment où l’opinion publique marocaine continue de dénoncer la normalisation avec Israël considérée comme une voie vers la soumission à l’ordre de l’entité sioniste et comme une trahison pouvant conduire à la perte de la souveraineté du pays. Il y’a quelques jours, dans le sillage des manifestations quotidiennes dénonçant le rapprochement avec Israël, un front d’opposition est né. Ce dernier qui regroupe des associations de la société civile, des organisations syndicales et estudiantines, veut maintenir la mobilisation dans la société.

    Un de ses animateurs, a appelé la communauté juive du Maroc à se démarquer des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et à renouveler son allégeance au roi du Maroc pour réaffirmer sa marocanité et son appartenance à la société marocaine. Il faut rappeler dans ce cadre, que les manifestations contre le processus de normalisation ont connu un net regain depuis la visite de Benny Gantz à Rabat. Il ne se passe pas un jour sans qu’une ville ne soit secouée par une manifestation de protestation, appelant les autorités du pays à dénoncer l’accord de normalisation et à se désengager du processus engagé depuis la signature des accords Abraham le 20 décembre 2020.

    Des associations marocaines n’ont pas manqué d’exprimer leur courroux à cause du blackout exercé par certains médias occidentaux qui sont prompts à créer de toutes pièces et à occulter la réalité de la contestation des Marocains qui n’a jamais été évoquée par ces agences de presse, journaux et télévisions occidentales. « Cela intervient au moment où la guerre contre les fake news est devenue planétaire et au moment où la liberté d’expression est agitée par les capitales occidentales.

    Aucun média occidental n’a daigné se faire l’écho des manifestations des marocains contre la normalisation avec Israël. Cela confirme que les grands groupes de presse sont sous la tutelle des lobbies juifs. Nous allons poursuivre nos manifestations et nous n’allons pas cesser nos actions de rues.

    Israël est un corps étranger injecté dans la région du Moyen Orient pour spolier une terre, jeter dans la nature tout un peuple et assassiner ses enfants à coups de bombes larguées de jour comme de nuit sur des cibles civiles », affirment des animateurs du front marocain anti-normalisation.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 07/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Manifestations