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  • Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël – Makhzen, Palestine, juifs marocains, accord sécuritaire, accord de défense, sionisme,

    L’ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a déclaré que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste constituait une nouvelle forme de colonialisme pour le Royaume, appelant les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une occupation usurpatrice des terres » appartenant aux Palestiniens.

    S’exprimant lors d’un colloque sous le thème : « Où va le Maroc? », organisé à Rabat par la Fondation Abed Al-Jabri non-gouvernementale, M. Himmich, professeur de philosophie, a soutenu que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste équivaut à une nouvelle forme de colonisation du Royaume.

    Fin décembre 2020, un rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste avait été annoncé, suite à quoi le rythme de normalisation s’est accéléré. En effet, après la normalisation diplomatique, les deux parties ont conclu des accords militaires pour enfin arriver à la signature d’un accord sécuritaire lors de la visite d’un ministre israélien à Rabat le 24 novembre dernier.

    L’intervenant, également auteur d’œuvres littéraires et philosophiques, a appelé à l’occasion, les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une entité usurpatrice des terres palestiniennes.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Makhzen #MohammedVI #Accords_militaires #Accords_sécuritaires

  • La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens – Israël, Algérie, Mahmoud Abbas, Maroc, Sahara Occidental, normalisation,

    La visite de Mahmoud Abbas, président de la Palestine en Algérie pour trois jours, ne peut être qu’une réponse sanglante au roi du Makhzen Mohamed VI qui met son trône en danger et penser à l’émergence d’une nouvelle dynamique de renversement contre son régime déshonorable de tous points de vue. Le peuple Marocain n’a pas tardé à rejeter et dénoncer la politique de l’autruche et la trahison des principes par sa Majesté le roi.

    D’autre part, le président Abdelmadjid Tebboune qui donne une réponse inattendue au Makhzen qui normalise ses relations avec le sioniste vomi par tous les peuples et pays du monde convaincus par la justesse de la cause palestinienne, ne peut que faire avancer les choses en faveur du peuple palestinien. Les plus grands perdants qui sont d’ores et déjà le Maroc et le sioniste, vont encore subir d’avantage lors de la prochaine conférence qui sera tenue en Algérie.

    La facture sera plus lourde contre le Maroc et le sioniste qui ne cherchent en fait que faire perdurer leurs hégémonies au dépend du peuple palestiniens et le Makhzen contre le peuple Sahraoui, les deux peuples luttent depuis des lustres pour leurs indépendances, dignité humaine et citoyenne à la fois reconnue par les Nations Unis et qui n’arrive toujours pas à faire valoir le droit international pour des raisons biens connus à savoir le travail de coulisse des lobbys politiques et financiers injustes et criminels, dont leurs vies éphémères ne peut jamais aller à l’encontre des peuples opprimés qui luttent pour leurs causes justes et noble à travers le monde.

    Le soutient des causes des peuples opprimés, ne peut venir que des peuples libres, indépendants respectant les valeurs humaines, morales à travers le monde et par de la, les états forts convaincus attachés aux valeurs politiques et économiques au service de la vie et développement humain sans distinctions aucunes. L’Algérie, anciennement Icosium, montre l’exemple à suivre depuis des millénaires.

    Par Amar Chekar

    Algérie62, 06/12/202

    #Algérie #Palestine #Maroc #Sahara_Occidental #Makhzen #Mahmoud_Abbas #Abdelmadjid_Tebboune

  • Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe – Mahmoud Abbas, Palestine, Israël, Maroc,

    La visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie revêt une importance capitale. Nombre de politologues soulignent que celle-ci s’inscrit dans le sillage des préparatifs du sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en terre algérienne.

    Omar Mahouz, professeur en sciences politiques et relations internationales, soutient que la visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie s’inscrit de plain-pied dans le cadre de la consolidation des liens diplomatiques entre les deux Etats. C’est une «confirmation du soutien algérien à la cause palestinienne, un principe inaliénable que l’Algérie a adopté depuis des lustres et auquel elle ne compte nullement renoncer», affirme-t-il, précisant que l’Algérie fait partie des rares pays qui crient encore haut et fort leur soutien à la question palestinienne. Une position qui se traduit par des gestes politiques de haute portée et des aides humanitaires qui sont périodiquement acheminées vers la Palestine, rappelle Mahouz. Le même professeur explique, dans le même sillage, que cette visite constitue également «une phase préparatoire au prochain sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en Algérie».

    «Ce sommet que l’Algérie a déjà intitulé le sommet de Palestine devra regrouper l’ensemble des leaders arabes autour des enjeux de l’heure qui guettent la région. Il est presque certain que la cause palestinienne sera au centre de ce sommet», indique Mahouz qui préconise le traitement de toutes les facettes du dossier palestinien dans le cadre des discussions prévues entre le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et le président palestinien en visite à Alger. Il sera question aussi, dit-il, d’étudier les répercussions de la question palestinienne à l’échelle arabe à la lumière des accords d’Abraham et des processus de normalisation avec l’entité sioniste engagés par quatre Etats arabes, dont le Maroc.

    Des choix politiques opérés sous la tutelle américaine et qui auront sans nul doute, précise-t-il, des retombées directes sur la cause palestinienne.

    Mahouz évoque, dans la foulée, l’accord conclu entre le Makhzen et les sionistes et l’importance d’en cerner ses éventuelles séquelles sur la sécurité territoriale de l’Algérie. Il confirme que cet accord n’intervient pas uniquement pour «marginaliser la question palestinienne, mais pour fragiliser le pays tant il est question de consolider les relations militaires entre le Maroc et l’entité sioniste et de faire propager davantage la menace terroriste dans la région».

    Le professeur en sciences politiques et relations internationales Mohamed- Hassene Daouadji estime, lui aussi, que la visite du président palestinien est «importante à plus d’un titre». Pour cause, «elle intervient dans le cadre d’un timing propice en prévision du haut sommet de la Ligue arabe devant aborder plusieurs sujets, notamment la question palestinienne».

    «L’accord militaire établi entre Israël et le Maroc a suscité cette visite. C’est en quelque sorte une réponse à cette alliance contre-nature dont les visées sont malsaines. Cette rencontre confirme aussi le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne», explique-t-il, en faisant remarquer que ce sujet doit occuper l’attention de l’ensemble des pays arabes qui, malheureusement, semblent ne pas prioriser la situation palestinienne en constante dégradation.

    Karima Alloun

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Palestine #Maroc #Israël #Sommet_Arabe #Mahmoud_Abbas

  • Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël » – Algérie, Palestine, Moyen Orient, Al Qods,

    L’ancien diplomate et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine (actuellement Union africaine), Noureddine Djoudi, a mis en avant, dans cet entretien, le danger que représente la présence des sionistes chez notre voisin du Maroc. Fin analyste, Djoudi a recommandé de faire une nette distinction entre le Makhzen belliciste et pro-sioniste et le peuple marocain qui partage tout avec le peuple algérien.

    L’Expression: Le président de l’Autorité palestinienne est depuis avant-hier à Alger. Le contexte de cette visite est hautement symbolique, en ce sens qu’il intervient au moment où le Maroc fait parader les sionistes sur son territoire. Un mot là-dessus?
    Noureddine Djoudi: Oui bien évidemment. Il faut se référer à l’évolution de ce problème depuis le temps où le sionisme faisait la démonstration de son expansionnisme, puisqu’il parlait du grand Israël qui allait de l’Euphrate jusqu’au Nil et qui pensait en termes d’expansion, prendre jusqu’à la péninsule Arabique. Par la suite, le régime sioniste a continué à étendre son influence et il ne faut pas oublier que plusieurs responsables israéliens ont toujours déclaré publiquement que leur problème, leur priorité c’était l’Algérie. Il s’est trouvé malheureusement un complice à nos frontières, le Makhzen. Si ce dernier s’était limité à établir des relations diplomatiques comme l’ont fait d’autres pays arabes, à l’extrême limite, ça pourrait être compris. Mais qu’il soit en tant qu’Etat arabe, musulman en plus de tous les titres que s’est accordés le roi, président de la Fondation El Qods, prince des Croyants etc…. et qui se permet de signer des accords de défense, c’est très grave, parce que c’est amener le sionisme avec armes et bagages à notre frontières. À ce moment-là c’est tout l’équilibre du Maghreb qui est en cause, pas seulement l’Algérie.

    On a l’impression qu’il y a un transfert du conflit du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord. N’est-ce pas?

    Ce n’est pas un transfert, mais c’est plutôt une extension. Le but du sionisme est d’avoir une domination sur l’ensemble de la planète. L’influence commençait d’abord par l’Afrique, avant de l’étendre partout ailleurs à travers le monde. Ils sont déjà influents au niveau des médias dans des pays européens et aux Etats-Unis. Par ailleurs, il ne faut pas oublier aussi, qu’il y a une conjoncture d’intérêts entre certaines sectes américaines très influentes qui parlent du retour du Christ et qu’au préalable de ce retour, il faut qu’il y ait l’extension de l’anti-Christ. Ainsi ces sectes soutiennent que pour que le Christ revienne, il faut d’abord qu’Israël domine le monde. Il y a une incroyable identité de vues dans cette histoire. En tout cas, la certitude est qu’Israël n’a jamais cessé d’étendre son influence sur le continent africain et l’Algérie constitue pour lui un obstacle majeur.

    Du coup, l’Algérie devient la cible privilégiée, une sorte de verrou à sauter pour entrer de plain-pied dans le continent africain…

    Absolument, absolument! J’ai donné une conférence au ministère des Affaires étrangères sur la guerre de 4e génération, j’ai attiré l’attention sur le fait qu’Israël ne lésinera sur aucun moyen et elle usera de mille et une manières pour déstabiliser l’Algérie qui est l’objectif prioritaire. Il se trouve que les Israéliens ont un plein appui dans la région de la part de notre voisin de l’Ouest. Je vais jusqu’à ajouter, qu’actuellement, le Maroc n’est plus qu’un protectorat d’Israël.

    Le peuple marocain a eu un sursaut de dignité en manifestant dans plusieurs villes du royaume pour dénoncer la normalisation avec Israël. Quelle lecture en faites-vous?

    Il faut absolument dissocier le peuple marocain du Makhzen. Ce sont deux entités totalement séparées. En fait, le peuple marocain est la première victime du Makhzen. La situation économique et sociale est terrible. Actuellement, un Marocain ne peut plus s’acheter un bout de terrain, parce que les prix ont été flambés par les Français et les Britanniques qui accaparent ces terrains. Il y a cet appauvrissement du peuple marocain, face à une caste du Makhzen qui s’enrichit de plus en plus. Ceci étant, n’oublions pas que la politique du Makhzen a été répressive à l’égard du peuple. Je connais bien le peuple marocain pour avoir vécu au Maroc. Il est profondément musulman, il a tout en commun avec le peuple algérien, mais il est férocement brimé par le régime de Rabat. Durant notre guerre de libération, le peuple marocain appuyait notre lutte de manière systématique, mais nous avions beaucoup de difficultés avec l’autorité du Makhzen. Je citerai un fait connu: celui de la visite du président du Gpra à Rabat, le défunt Ferhat Abbas. Lors de son séjour au Maroc, il a subi d’énormes pressions pour lui faire signer un document à l’effet que Tindouf est un territoire marocain. Il y a d’autres faits beaucoup plus graves que je ne peux citer par obligation de réserve.

    Le Sommet de la Ligue arabe est prévu en mars prochain à Alger. Pensez-vous, Excellence, qu’il est encore possible de recoller les morceaux entre les pays arabes profondément divisés?

    Je crois que l’approche de notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, est très intelligente. Lamamra est en train de veiller à ce que ce sommet soit une réussite, au moment où le Maroc active ses relais pour contrer la tenue de ce sommet. Mais je pense, qu’avec la manière avec laquelle Lamamra traite les choses, le sommet se tiendra et on pourra en faire quelque chose de positif. Même les pays arabes qui ont reconnu Israël, n’iront pas à mon avis jusqu’à boycotter ce rendez-vous. Alger est un pays important, et ils ne peuvent pas négliger cet aspect.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 07/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #AlQods #Jérusalem #Makhzen

  • Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie

    Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie – Israël, Palestine, Mahmoud Abbas, Sahara Occidental, normalisation, Benny Gantz,

    Le Président palestinien est arrivé hier à Alger dans le cadre d’une visite d’État chargée d’une grande symbolique dans un contexte marqué par un rapprochement dangereux d’Israël avec le Maroc que l’OLP vient de dénoncer haut et fort.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Alger ne s’en cache pas, cette «visite vient confirmer les positions historiques du pays en faveur de la cause palestinienne», déclarait, il y a une semaine de cela, Ramtane Lamamra lors d’une interview accordée au quotidien Al Qods Al Arabi.
    Son discours s’inscrit en droite ligne avec l’allocution prononcée le 29 novembre dernier par Abdelmadjid Tebboune qui avait réitéré le «soutien de l’Algérie au combat du peuple palestinien, jusqu’au recouvrement de ses droits bafoués» lors de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    «La question palestinienne reste pour l’Algérie et son peuple une cause sacrée et centrale», avait-il ajouté. Depuis l’annonce de la visite de Mahmoud Abbas (à l’invitation du chef d’État algérien), des déclarations fraternelles ont été échangées au niveau des deux pays pour démontrer l’importance que revêt ce déplacement, à ce moment précis de l’histoire. Il s’agit «de se concerter avec le Président Tebboune, le tenir informé des derniers développements de la cause palestinienne et coordonner les positions en prévision du Sommet arabe en Algérie en mars prochain et qui fera de la cause palestinienne le sujet central de cette réunion. L’Algérie veut aussi connaître les attentes de la Palestine lors de ces préparatifs», annonçait, il y a quelques jours, de son côté, Ryad Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Avant lui, la visite de Mahmoud Abbas avait été confirmée par le nouvel ambassadeur de la Palestine en Algérie, lors de la remise de sa lettre de créance à Abdelmadjid Tebboune.

    Pas besoin de lectures affinées pour cerner toute la symbolique de cet événement. Alger envoie ainsi un message clair à Rabat qui signait, le 24 novembre dernier, des accords militaires importants avec le chef de l’armée israélienne.
    La visite de Benny Gantz au Maroc a signé un tournant dangereux pour la région, qui risque de se voir dotée d’une base israélienne aux frontières algériennes mais aussi espagnoles. Ce tournant a aussi éloigné de manière évidente toute possibilité de réconciliation entre l’Algérie et le Maroc, résolument engagé dans une politique d’hostilité qu’a dénoncée avec force l’OLP ce vendredi.

    Dans un communiqué virulent, l’Organisation pour la libération de la Palestine fustige le royaume marocain et condamne les accords de défense signés avec Tel-Aviv. «Nous espérions que le Maroc qui préside la commission d’El Qods ne franchisse pas ce pas dangereux», dénonce l’OLP, en rappelant la politique de terreur, les exactions et le refus d’Israël de s’insérer dans un processus de paix. «Ces accords de paix entre Israël et le Maroc sortent nettement du cadre des recommandations des sommets arabes, du consensus arabe et portent gravement atteinte à la sécurité et aux intérêts du monde arabe. E

    n franchissant ce pas, le Maroc rompt avec tous les engagements pris dans le cadre de l’initiative de paix arabe qui stipule que la normalisation avec Israël ne peut intervenir qu’après le retrait de l’occupant des terres palestiniennes et arabes». L’OLP qualifie enfin les accords entre Israël et Rabat de «fait inacceptable et de récompense à l’occupant». Il s’agit de la première réaction du genre à être enregistrée dans le monde arabe, depuis la normalisation de Rabat avec Tel-Aviv. Jusqu’ici, seules deux organisations palestiniennes (le Hamas et le FPLP) avaient dénoncé les accords militaires signés avec Israël à Rabat. La réaction de l’OLP donne, elle, inévitablement un tout autre poids à la question.

    Le 25 novembre dernier, le président du Sénat algérien lançait une interrogation lourde de sens au lendemain de la signature des accords militaires entre le Maroc et Israël : «Où sont les frères arabes, où est la Palestine ?» Mahmoud Abbas répond sur le terrain…

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 06/12/2021

    Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation #Benny_Gantz #Sahara_Occidental

  • L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël – Palestine, Mahmoud Abbas, Abdelmadjid Tebboune,

    Elle déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas quand Israël parade à Rabat
    Alger contre-attaque
    L’Algérie compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe prévu au mois de mars prochain à Alger.

    Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est arrivé, hier, à Alger, pour une visite de 3 jours. Mahmoud Abbas a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’APN, Brahim Boughali, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, du général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP et de membres du gouvernement.

    Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Au salon d’honneur, l’accueil a été effectué en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Intervenant dans un contexte particulier, cette visite revêt plusieurs sens. En déroulant le tapis rouge au président de l’Autorité palestinienne, l’Algérie a tenu à rappeler au monde son soutien indéfectible à la cause palestinienne. «Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas (…) pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne», affirmait Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien, basé à Londres. Un message envoyé à certains pays arabes qui ont trahi la cause palestinienne, préférant s’arc-bouter devant l’entité sioniste.

    En effet cette visite, ô combien symbolique, intervient dans la foulée de la normalisation des relations de pays arabes avec celles de l’entité sioniste, à l’instar de Bahreïn, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et, notamment du voisin de l’Ouest. Des pays, pourtant signataires du plan de paix du prince héritier saoudien Abdallah, qui proposait l’établissement de «relations normales» avec l’Etat hébreu, en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967.

    Une initiative de paix arabe à laquelle le chef de l’Etat a renouvelé l’attachement de l’Algérie. Une initiative basée sur «le principe du retrait total de l’ensemble des territoires arabes occupés en contrepartie d’une paix, dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338». Un plan de paix approuvé, alors, par la Ligue arabe lors du sommet de Beyrouth (Liban). Mais que d’eau, et surtout de sang, a coulé, depuis, sous les ponts.

    Le Maroc, loin de se contenter de tourner le dos à la cause palestinienne, a même signé un «pacte de défense» avec Tel-Aviv. Une fenêtre pour l’entité sioniste, dont l’ambition est de transposer le conflit du Moyen-Orient, en Afrique du Nord. Une normalisation à sens unique. Aucune plus-value pour ces pays. Il est évident que pour ces monarchies, la question palestinienne n’est plus au centre de leurs préoccupations, ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe, prévu au mois de mars prochain à Alger.

    « Les autorités algériennes veulent faire de la cause palestinienne le point central de l’ordre du jour. Ils veulent aussi connaître les attentes de la Palestine, lors de ces préparatifs», a révélé le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki. Autre point important de la visite: la mise en place d’une stratégie, la coordination et la répartition des rôles entre l’Algérie et la Palestine, afin de réussir à empêcher Israël d’adhérer à l’Union africaine, en tant qu’observateur lors du sommet africain prévu au mois de février 2022. D’autres questions d’intérêt commun et le renforcement des relations bilatérales seront abordés par les deux présidents.

    Après sa visite en Algérie, le président Abbas, qui a exclu le Maroc de sa mini-tournée maghrébine, se rendra en Tunisie où il s’entretiendra avec le président Kaïs Saïed.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 06/12/2021

    L’estocade

    Au moment où Rabat accueille en fanfare le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, l’Algérie déroule le tapis rouge au président palestinien Mahmoud Abbas pour confirmer ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne. Une belle manière pour l’Algérie de porter l’estocade au royaume marocain qui fait parader sur son territoire le fossoyeur de la Palestine. Une occasion aussi de réaffirmer cette solidarité manifeste avec le peuple palestinien et souligner que cette cause est toujours élevée au rang de priorité nationale.
    Au moment où les tensions culminent avec l’Algérie, que les faucons du Makhzen prennent option et signent un traité de coopération militaire avec Israël. Par cette nouvelle escalade, le Maroc ne cache plus ses intentions bellicistes et devient, de fait, une véritable menace pour la sécurité et la stabilité de toute l’Afrique du Nord et de la région sahélienne. Car l’arrivée de l’entité sioniste au Maghreb est perçue par les observateurs de la sécurité régionale non pas comme une transposition, mais une extension de la crise du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord.

    Pour les faucons de Rabat, le conflit est une option pour contrer Alger, une des dernières forteresses qui refuse de céder devant l’entité sioniste. Rompant avec un boycott de plusieurs décennies, les pays de la Ligue arabe se bousculent au portillon de Tel-Aviv à la faveur des accords Abraham signés le 15 septembre 2020 sous la houlette des États-Unis. Le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan ont été les signataires de ces accords pour reconnaître officiellement Israël après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

    Dans tous ces pays, c’est le Maroc qui a été trop loin jusqu’à permettre à l’ennemi historique, Israël d’attaquer à partir du territoire marocain, le voisin algérien. Une première depuis 1948! Un comportement qui ne peut générer que davantage de tensions et d’instabilité dans la région. La normalisation n’est pas un simple acte qui tient à des accords folkloriques. C’est un rapprochement solide que sous-tendent de grands enjeux géostratégiques, d’immenses intérêts financiers et des objectifs militaires précis.

    L’Algérie qui alertait sur les dangers de cette normalisation a déjà anticipé sur ses conséquences. Pour certains, le dossier palestinien est toujours renvoyé au lendemain, pour d’autres il est érigé au rang du sacré. Pour certains, la seule préoccupation est d’abord et avant tout de contrer l’influence iranienne dans la région, fut-ce au prix d’une alliance avec l’entité sioniste. Pour d’autres c’est une question d’injustice commise à l’endroit de tout un peuple avec une complicité internationale flagrante et sans cesse recommencée. À chacun ses principes.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 06/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation

  • Mahmoud Abbas accueilli en grande pompe en Algérie

    Mahmoud Abbas accueilli en grande pompe en Algérie – Palestine, Israël, Maroc, EAU, normalisation, trahison,

    Le président de l’État palestinien, Mahmoud Abbas, est arrivé hier après-midi à Alger, dans le cadre d’une visite d’État de trois jours en Algérie. À son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger, Mahmoud Abbas a été accueilli par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Étaient également à l’accueil du Président palestinien le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmène Benabderrahmane, le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, et les membres du Gouvernement.

    Les deux Présidents ont écouté les traditionnels hymnes nationaux des deux pays, avant de passer en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Une fois au salon d’honneur de l’aéroport d’Alger, Mahmoud Abbas a été accueilli en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que par des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.

    Dans un premier temps, il y a lieu de souligner que la visite de Mahmoud Abbas en Algérie intervient dans le cadre des préparatifs du sommet de la Ligue arabe, prévue mars prochain à Alger. D’autre part, cette visite revêt un caractère particulier puisqu’elle intervient dans la foulée du feuilleton de la normalisation avec l’entité sioniste, dont le Maroc a atteint un stade avancé dans le processus. Notamment, lorsque l’on sait qu’il ne s’est pas contenté de tourner le dos aux Palestiniens, mais, bien pire, il a conclu un accord militaire avec Tel-Aviv.

    Aussi, la visite du chef de l’Autorité palestinienne en Algérie coïncide avec l’accentuation de la violence sioniste dans les territoires palestiniens occupés en violation flagrante des résolutions onusiennes.

    Ainsi, l’Algérie aura l’occasion, par la voix de son président de la République, de réitérer son soutien total et inconditionnel à la Palestine dans son droit d’établir un État avec Al-Qods pour capitale.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 06/12/2021

    #Algérie #Palestine #Mahmoud_Abbas #Maroc #Israël #Normalisation #Trahison

  • Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance

    Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance

    Algérie-Palestine: Face à la trahison, la résistance – Israël, Maroc, Emirats Arabes Unis, Jordanie, Soudan,

    Le processus de normalisation entamé par des pays arabes avec l’entité sioniste, sous l’impulsion de l’ancien président américain (2017-2020), Donald Trump, a été ressenti, par les Palestiniens, comme un coup de poignard dans le dos.
    Après la normalisation de l’ennemi séculaire du monde arabe de ses relations avec l’Egypte en 1979, la Jordanie en 1994 et la Mauritanie en 1999, est venu le tour d’autres Etats tels les Emirats Arabes Unies, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc dans le cadre de ce qui est dénommé «les accords d’Abraham», conduits en 2020 par Jared Kushner, conseiller et gendre de Trump, à la fin du mandat de ce dernier. «Un jour noir dans un triste calendrier, un coup de couteau de nos frères arabes», avait alors lancé le président palestinien Mahmoud Abbas. La cause palestinienne, qui a toujours bénéficié du soutien des pays arabes, a perçu ces gestes diplomatiques comme des trahisons.

    Les gouvernements qui ont renoué avec l’entité sioniste ont mis en avant la volonté d’instaurer la paix et stabilité dans la région. Il n’en est pourtant rien quand, presque chaque jour, des enfants et des jeunes palestiniens tombent sous les balles assassines de l’occupant sans émouvoir la communauté internationale, dont le silence est assourdissant. Pour autant, la résistance ne baisse pas les bras et même si la répression se durcit, la colère à Gaza, en Cisjordanie, et depuis peu à l’intérieur même d’Israël gronde.

    Le conflit israélo-palestinien a refait surface à la faveur de l’escalade de violence entre Palestiniens et forces d’occupation durant le mois de Ramadan dernier mais la perspective d’une paix juste et durable n’est jamais apparue aussi lointaine. Encore une fois, les forces d’occupation ont expulsé des Palestiniens du quartier Cheikh Djarrah à Al Qods. La construction de colonies juives sur les territoires palestiniens occupés et l’expropriation des propriétaires demeurent un problème sans solution.

    L’Etat sioniste poursuit sa politique d’extension qualifiée même par l’ONU de crime de guerre et de non-respect du droit international. Les Etats-Unis et les autres puissances prônent la solution des deux Etats mais aucune démarche n’est entreprise pour sa réalisation. Ils ont appelé à des négociations entre les deux parties mais l’Autorité palestinienne s’y refuse. Trump défendait ouvertement les thèses israéliennes.

    A ce sujet, le président Abbas avait dénoncé la partialité des Américains. Les pays arabes, quant à eux, restent sur le plan de paix, «Initiative de paix arabe», présenté par le défunt roi Abdellah Ben Abdelaziz, alors prince héritier, et adopté par la Ligue arabe le 28 mars 2002. Dans ce plan, l’entité sioniste est invitée à revoir sa politique pour résoudre un conflit qui dure depuis plus de 70 ans.

    Outre son retrait de l’occupant des territoires occupés en 1967, l’occupant doit reconnaître un Etat palestinien indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est et s’étendant sur les territoires occupés de Gaza et de Cisjordanie. Selon le document, la question des réfugiés palestiniens doit enfin connaître une solution juste en conformité avec la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU de décembre 1948.

    Karima Dehiles

    Horizons, 06/12/2021

    #Algérie #Palestine #Mahmoud_Abbas #Maroc #Israël #Normalisation

  • Le peuple marocain plus que jamais décidé…

    Le peuple marocain plus que jamais décidé…- Maroc, Israël, normalisation, Mohammed VI, Palestine,

    Les manifestations populaires au Maroc contre la normalisation avec Israël se doublent sur le front social par des revendications socioprofessionnelles qui font désormais écho à une situation économique et sociale difficile dans un climat politique sombre, morose et incertaine pour le royaume marocain. Le peuple est bien écrasé par la monarchie qui l’empêche de se développer. Avec l’enlisement du Makhzen dans la guerre contre le peuple sahraoui avec ce qu’elle entraîne comme dépenses militaire prélevées sur le quotidien du citoyen marocain. C’est en fait plus terrible pour la société marocaine prise en otage par le Makhzen. Aussi il est impossible dans ces conditions que le citoyen marocain puisse prétendre à se développer tant il est exposé en continu à cette dictature royale. Et cela entraîne automatiquement la misère généralisée et le mécontentement populaire à l’égard de cette malvie et à la dégradation du tissu social prélude à une mort lente des citoyens marocains, ce qui à la longue, comme c’est le cas de ces manifestations populaires, peut conduire à l’implosion de la cohésion nationale suite à cette série de frustrations dont font l’objet les  » sujets  » du roi.

    Le monarque de Rabat se préoccupe de sauver son trône que de justice sociale et de morale de son peuple.
    Les tensions internes, à cause de l’incapacité du roi Mohamed Vi et de son gouvernement à répondre aux aspirations de larges pans de la société montent crescendo avec le temps à cause de l’absence de perspective d’une embellie économique et sociale dans la situation des engagements actuels du gouvernement. Rien d’étonnant à ce que le peuple marocain se soulève contre la politique interne et externe pratiquée par le roi Mohamed et qui est tout à fait  » satisfaisante  » pour Israël qui semble avoir obtenu ce qu’il voulait : agir les mains libres dans ce pays et à travers lui dans toute la région.

    Faisant le point sur les causes de ces mouvements populaires et leurs revendications, l’économiste marocain Fouad Abdelmoumni, également militant des Droits de l’homme et membre du conseil d’administration de l’ONG Transparency International au Maroc sollicité par Sputnik a expliqué qu’il y a deux types de manifestations populaires au Maroc :  » L’emploi, à cause de contrats léonins et illégitimes « .

    Selon lui :  » il y a d’abord celles initiés par les jeunes candidats à l’embauche dans le secteur de l’éducation nationale, qui contestaient auparavant le type de contrat sur la base duquel sont recrutés les enseignants actuellement », affirme-t-il soulignant qu’en  » ce moment, nous sommes à une moyenne de 15.000 enseignants recrutés par an avec des contrats que ces derniers considèrent comme léonins et illégitimes.

    Il en résulte, qu’actuellement, il y a environ 70.000 enseignants contractuels qui ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique et qui demandent leur intégration « .

    Quid de la normalisation avec Israël ? Par ailleurs, l’interlocuteur de Sputnik explique que  » le second type de manifestations est effectivement lié aux appels contre la normalisation des relations avec Israël, mais surtout contre la visite du 24 novembre au Maroc, du ministre israélien de la Défense Benny Gantz, lors de laquelle un accord-cadre de coopération sécuritaire et militaire a été signé entre les deux pays « .

    Pour cet économiste :  » En signant ces accords avec Israël, il est clair que le royaume perd une partie de son autonomie, à cause de l’implantation des services de renseignement israéliens dans le pays qui auront accès de plus en plus à des informations sensibles le concernant. Ceci en plus des tensions exacerbées dans la région où l’on entend de plus en plus d’appels à la confrontation ouverte avec le Maroc de la part des Sahraouis. Les risques de voir les conflits de basse intensité dans la région se transformer en confrontation de moyenne intensité voire de guerre ouverte sont réels et inquiétants. « 
    B. C.

    Lemaghreb.dz, 05/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Manifestations

  • L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas

    L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas

    L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas – Maroc, Israël, normalisation, Palestine,

    Annoncé de visite en Algérie il y a quelques jours, par voix du chef de la diplomatie nationale dans une interview récemment accordée au quotidien « Al Quds Al Arabi », le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas arrive, à partir d’aujourd’hui, à Alger, dans le cadre d’une visite d’État de trois jours. L’information venait à être confirmée avec détail de précision par la présidence de la République algérienne. « Le Président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas effectuera à partir de d’aujourd’hui, une visite d’État de trois jours en Algérie », pouvait-y on lire dans un communiqué.

    « Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas avant la fin de l’année pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne », a affirmé Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien basé à Londres.

    La visite de Mahmoud Abbas revêt un caractère particulier qu’elle intervient dans la foulée de la normalisation de pays arabes avec l’entité sioniste. Notamment le Maroc qui, ne se contentant pas de tourner le dos aux Palestiniens, a franchi une nouvelle étape, dangereuse que de conclure un accord militaire, avec Tel-Aviv. Aussi, la visite du chef de l’Autorité palestinienne en Algérie coïncide avec l’accentuation de la violence sioniste dans les territoires palestiniens occupés en violation flagrante des résolutions onusiennes. Un état de fait qui, malheureusement, se passe inaperçu chez le Conseil de sécurité qui assiste sans réaction devant l’escalade des forces israéliennes contre les Palestiniens. L’arrivée de Mahmoud Abbas en Algérie va dans le sens des préparatifs du sommet de la Ligue arabe, prévu mars prochain à Alger.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 05/12/2021

    #Algérie #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas