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  • Cavusoglu réaffirme le soutien de la Turquie à la Palestine

    Cavusoglu réaffirme le soutien de la Turquie à la Palestine

    Turquie, Palestine, Israël – Cavusoglu réaffirme le soutien de la Turquie à la Palestine

    – Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a réaffirmé le soutien de la Turquie à laCcause palestinienne en cette « Journée Internationale de solidarité avec le peuple palestinien »
    Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a assuré que la Turquie continuera à se positionner aux côtés de la Palestine.

    Cavusoglu a diffusé, lundi, un message sur son compte officiel Twitter en l’honneur de la « Journée Internationale de solidarité avec le peuple palestinien ».

    « La Palestine ne sera jamais abandonnée ! Nous serons toujours aux côtés de nos frères palestiniens qui luttent pour sa cause juste », a indiqué Cavusoglu.

    AA

    #Turquie #Palestine #Israël

  • Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Israël, Maroc, Sahara Occidental, lobbies, France, Etats-Unis – Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Dans un entretien accordé au quotidien El-Qods El Arabi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté algérienne à l’étranger, Ramtane Lamamra, a rappelé les principes qui sont à la base du soutien de l’Algérie aux luttes des peuples palestinien et sahraoui.

    Ce soutien, a-t-il expliqué, découle d’une composante essentielle de la conscience du peuple algérien qui est son engagement réel envers les peuples qui luttent pour se débarrasser du colonialisme et de l’occupation étrangère. Il faut revenir, a-t-il dit, au rôle joué par l’Algérie après son indépendance, dans la victoire des mouvements de libération en Afrique et en Asie. Le ministre fait observer que la série de conspirations contre l’Algérie pour la dévier de ce rôle historique en lui créant des problèmes de l’extérieur de la frontière ou de l’intérieur n’a jamais cessé.

    L’entité sioniste aux frontières
    Lamamra a fait remarquer que l’Algérie s’est éloignée de la scène arabe et internationale en particulier durant la décennie noire. Mais après le hirak populaire et l’émergence de dirigeants issus d’élections propres, a-t-il expliqué, le pays a renoué avec son efficacité et son influence aux plans régional et international. Les conspirations ne se sont pas arrêtées. L’Algérie estime qu’elle est maintenant en état de confrontation avec l’entité sioniste, déclare Lamamra. Il rappelle que notre pays avait envoyé ses forces pour se battre aux côtés des frères arabes contre l’entité sioniste. Et voilà qu’elle se trouve à nos frontières et signe des accords militaires, de sécurité et de renseignement avec un «voisin, frère et ami».

    L’objectif du Sommet arabe
    Le chef de la diplomatie nationale expose l’objectif de l’Algérie au prochain Sommet arabe: réunir les pays arabes pour arriver à une position commune sur le soutien des droits du peuple palestinien et ré-adhérer à l’Initiative de paix arabe lancée en 2002. Il tient à souligner qu’il ne s’agit pas de se mêler des affaires intérieures des pays qui ont choisi que la «normalisation» précède l’établissement de l’État palestinien indépendant avec El-Qods comme capitale. Lamamra annonce que l’Algérie recevra le président palestinien Mahmoud Abbas avant la fin de l’année.

    Avant et après 1975
    Concernant le Sahara occidental, Ramtane Lamamra revient au contexte du milieu des années 1970, époque où l’Algérie avait d’excellentes relations avec ses voisins, jusqu’en 1975. Il rappelle que le défunt président Houari Boumediène avait présenté sa vision du nouveau système économique au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974. C’était une reformulation des relations entre les pays du Nord et les pays du Sud. L’Algérie a pris ainsi le leadership incontesté du tiers monde, fait observer Lamamra.

    Le complot de Giscard d’Estaing et Kissinger
    Lamamra souligne que l’Algérie est restée attachée à ses principes, auxquels elle ne déroge pas, en soutenant les mouvements des peuples pour leur indépendance, même si le prix à payer est élevé. Il révèle qu’en 1975, le président français, Giscard d’Estaing -qui détestait l’Algérie, fait savoir Lamamra- et le secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, ont voulu punir Boumediène, surtout après la nationalisation du pétrole.
    C’est ainsi que le dossier du Sahara occidental a été ouvert, dans le but d’en faire un bourbier pour l’Algérie et ainsi l’affaiblir. En même temps, intervint le renforcement des relations de la France et des Etats –Unis avec le Maroc pour en faire un partenaire obéissant. Lamamra cite des faits: le Maroc a envoyé des soldats au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) pour protéger le régime de Mobutu, avec le soutien des États-Unis et de la France, a contribué aux négociations de Camp David, et il a reçu plusieurs fois des dirigeants sionistes.

    « Le Maroc se sait incapable d’imposer sa vision au Sahara »
    À propos du Sahara occidental, Lamamra estime que le plan de James Baker en 2003 était la plus grande opportunité pour tout le monde de parvenir à un règlement global et juste. Mais les États-Unis n’ont pas soutenu Baker, alors il a démissionné. Le Maroc sait qu’il est incapable d’imposer sa vision au Sahara, tant que l’Algérie soutient le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Et il n’est pas dans l’intention de l’Algérie, ni maintenant ni à l’avenir, d’abandonner ce principe, insiste Lamamra. D’où, explique-t-il, la normalisation avec l’entité sioniste qui en est la seule bénéficiaire.
    Le ministre algérien est convaincu que les Nations unies ont succombé aux diktats de la France et des Etats-Unis, en renonçant à la thèse de la décolonisation, pour celle du conflit localisé qui peut être résolu en accordant l’autonomie aux Sahraouis. C’est un recul dangereux par rapport au principe de l’autodétermination stipulé dans la résolution 1514 de 1960.

    Les lobbies anti-Algérie
    Lamamra a dénoncé les lobbies en France et aux États-Unis qui cherchent à déformer l’image de l’Algérie et blanchir l’image du Maroc, affirmant que l’Algérie n’accepte pas d’être utilisée pour d’autres intérêts. Il a rappelé les mesures prises par l’Algérie à l’égard du Maroc, qui ont le soutien du peuple algérien qui sait que l’Algérie est ciblée et qui est pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en particulier les Palestiniens et les Sahraouis.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 30/11/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Sahara_Occidental #France #Etats_Unis

  • Le Maroc, un royaume à vendre

    Algérie, Sahara Occidental, Israël, Palestine, Mossad – Le Maroc, un royaume à vendre

    Le battage médiatique et la gesticulation qui ont entouré la récente visite au Maroc de Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, renseigne sur la psychose dans laquelle baigne le Makhzen depuis novembre 2020.
    La couverture médiatique assurée par les médias israéliens et marocains ainsi que les débats que cette visite a suscités donne à penser que l’inquiétude du Makhzen a atteint son paroxysme suite à l’occupation d’El-Guerguerat par l’armée marocaine et la reprise des combats.

    Depuis la violation du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, le Maroc n’a ménagé aucun effort pour limiter l’impact médiatique de la reprise de la guerre et des coups que l’Armée de libération sahraouie assène régulièrement aux forces d’occupation marocaine.

    A Rabat, on estime que les accords militaires entre le Maroc et Israël permettront de faire face à la résistance des combattants du Polisario. Si le Makhzen a appelé Israël au secours, c’est qu’il est en grande difficulté au Sahara occidental. Selon les analystes, la coopération sécuritaire entre Rabat et Tel-Aviv n’a pas attendu cet accord pour exister. Depuis le défunt souverain Hassan II, les services de sécurité marocains travaillent pour le compte du Mossad. Ce qui était à l’époque un secret de polichinelle est aujourd’hui devenu officiel.

    L’affaire Pegasus est toute fraîche pour rappeler au Makhzen cette collusion de longue date. La visite du ministre de la Défense israélien, dit le boucher de Gaza, a donnée lieu à une prolifération d’informations dans les médias, évoquant, pêle-mêle, le montage de drones tueurs, l’achat du dôme de fer et même l’implantation d’une base militaire israélienne dans la région de Mellila, pas très loin de la frontière algérienne et aux portes de l’Espagne.

    Mais acquérir ce matériel militaire et autres infrastructures a un coût que le Makhzen doit payer. Avant tout autre considération, Israël fait des affaires et veut ajouter le Maroc sur la liste de ses clients acheteurs de son armement. Le cas du dôme de fer est révélateur du niveau d’ignorance des milieux marocains dans ce domaine. Israël a développé le dôme de fer avec l’appui des Etats-Unis. En dehors de la contribution versée par les Etats-Unis, estimée à 205 millions de dollars, son coût réel n’est pas connu. Mais un seul missile intercepteur de ce dôme coûte 50 000 dollars.

    Lors de la dernière agression sioniste de Ghaza, au début de mai 2021, un analyste militaire avait déclaré que lorsque le Hamas lançait 480 roquettes artisanales et qu’Israël en interceptait 200, “nous trouvons qu’au moment où la résistance palestinienne a investi 250 000 dollars dans leurs attaques, Israël a tiré plus de 10 millions de dollars de missiles intercepteurs”. A son coût élevé s’ajoute une efficacité qui laisse à désirer.

    Pis encore, la portée de ce dôme ne dépasse pas les 70 kilomètres. La superficie d’Israël, y compris les territoires occupés, est de 22 000 km2. La superficie du Maroc fait vingt fois celle d’Israël, tandis que les territoires occupés du Sahara occidental près de huit fois. Donc, combien de dômes doit acheter le Maroc, et à quel prix, pour protéger ses sites dits sensibles et importants ?

    Concernant les drones, nombreux sont les pays qui maîtrisent aujourd’hui cette technologie. Et l’Armée de libération sahraouie possède les moyens de s’adapter sur le terrain et améliorer son armement pour faire face à cette nouvelle donne. Mais la provocation la plus audacieuse a été l’annonce de l’implantation d’une base israélienne dans la région de Mellila, à 200 km des frontières de l’Algérie. En médiatisant ce projet, le Makhzen voulait faire peur à ses voisins, en exhibant le projet d’une base militaire avec l’aide sioniste, et ce à moins d’une centaine de kilomètres de ses frontières ouest.

    Mais pour Israël, ce projet d’implantation d’une base militaire dépasse, et de loin, le seul objectif de menacer l’Algérie. En effet, la région de Melilla n’est pas éloignée du détroit de Gibraltar. Un détroit stratégique contrôlé par les puissances membres de l’ONU, la Grande-Bretagne et l’Espagne. Dans le cas où le Maroc offre une base militaire à Israël, ceci permettrait à ce pays de se positionner comme une force qui participe au contrôle de ce détroit stratégique, point de passage d’un important trafic maritime et même militaire.
    Une ambition qui commence à s’affirmer dans cette nouvelle guerre froide qui s’installe entre les Etats-Unis et l’Europe occidental d’un côté et la Chine et la Russie de l’autre.

    Les services de sécurité et l’armée marocaine ne sont pas de taille pour tenir tête aux Israéliens et éviter d’être mis sous leur tutelle. Et, inévitablement, les sionistes deviendront les vrais décideurs au Maroc, dans le cas où le Makhzen persiste dans cette voie d’alignement aveugle en faveur de l’entité occupante la Palestine.

    Par Réda C.

    Le Jeune Indépendant, 30/11/2021

    #Maroc #Israël #Makhzen #Pegasus #Mossad #Sahara_Occidental #Palestine

  • Maroc : Un soulèvement populaire contre la normalisation

    Israël, Palestine – Maroc : Un soulèvement populaire contre la normalisation

    27 villes marocaines en manifestations contre la normalisation aujourd’hui, lundi, en réponse à l’appel du Front marocain à soutenir la Palestine et contre la normalisation, dont Rabat, Casablanca, El Jadida, Taroudant, Berkane, Tétouan et Agadir.

    Conjointement avec la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, correspondant au 29 novembre de chaque année, « plus de 27 villes ont annoncé leur réponse à l’appel du Front », selon le communiqué du Front.

    Selon la déclaration, des veillées et des formes de protestation et de lutte seront organisées, sous le slogan d’une bataille continue pour faire face à la normalisation rampante et pour soutenir le peuple palestinien.

    Ces protestations sont venues en soutien à la lutte du peuple palestinien pour libérer la Palestine du sionisme et établir son État démocratique sur tout le sol palestinien, avec Jérusalem pour capitale.

    Le communiqué précise que le but de cette étape est « d’exprimer populairement le rejet de la normalisation avec l’entité sioniste usurpatrice, et la demande de son abolition et l’abolition de tous les accords qui en émanent».

    L-I

    Le Réveil d’Algérie, 29/11/2021

    #Maroc #Palestine #Israël #Normalisation

  • Normalisation avec Israël: Le peuple marocain ne décolère pas

    Maroc, Israël, normalisation – Normalisation avec Israël: Le peuple marocain ne décolère pas

    Au Maroc, l’indignation et la colère du peuple contre le Makhzen, suscitées par la normalisation des relations entre le Royaume chérifien et l’entité sioniste en décembre 2020 sont loin de s’apaiser.

    La récente visite du ministre de la Défense sioniste à Rabat a alimenté ces sentiments. Les manifestations organisées à travers le pays en sont la preuve. Il est vrai aussi qu’en septembre 2020, lorsque deux autres pays arabes avaient, sous la houlette de l’ancien président américain, normalisé leurs relations avec l’entité sioniste , des associations marocaines avaient mis en garde Rabat en affirmant que « le peuple marocain n’acceptera jamais d’être impliqué dans les plans sionistes et américains et qu’il se révolterait si cela venait à arriver ». Ces militants qui exigeaient aussi « la criminalisation de toute normalisation » ont tenu leur engagement dès lors que le Maroc a franchi le pas trois mois plus tard. Pour les associations de soutien à la Palestine et contre la normalisation , la cause palestinienne est celle des marocains. C’est pour cela qu’ils sont sortis par centaines, à l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation et qu’ils comptent manifester également aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Les marocains se refusent à cautionner cette nouvelle trahison du Royaume chérifien à l’égard de la Palestine et de son peuple. Et de rappeler ces propos tenus par un militant marocain des droits de l’homme après que le Maroc ait officialisé la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste. « Les marocains disent : » La cause palestinienne est pour nous une cause nationale. C’est de dire que c’est une cause propre à nous-mêmes. Nous la considérons comme notre propre cause. C’est une ancienne tradition ». Pour les Marocains, qui ont honte pour leur pays, cette trahison est d’autant plus difficile à accepter que le Maroc est à la tête du Comité Al Qods. Un Comité censé défendre la cause de la Palestine et les intérêts des Palestiniens. Pour le Front marocain, la normalisation avec l’entité a été imposée contre la volonté du peuple marocain et ses intérêts stratégiques. Et d’affirmer que la position du Front traduit celle « du peuple marocain qui refuse toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ». Le Maroc, embarrassé par cette montée de la colère, a recours à la répression pour empêcher toutes les formes de manifestation. Mais quoi qu’il en sera, ce qui est certain c’est que la rupture entre le Roi et son peuple est consommée.
    Nadia K.

    El Moudjahid, 29/11/2021

    Front marocain de soutien à la Palestine : Poursuivre le combat contre la normalisation

    Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation a annoncé l’organisation, à la veille de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, de plusieurs actions sur l’ensemble du territoire marocain à partir de dimanche jusqu’à lundi en vue de renouveler la solidarité avec le peuple palestinien et poursuivre le combat contre la normalisation avec les sionistes. « Nous célébrons une journée historique, instituée en 1977 grâce à la lutte du peuple palestinien vaillant et à la solidarité du mouvement de libération contre le sionisme au niveau mondial. Il s’agit de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée le 29 novembre de chaque année », a souligné le Front dans un communiqué publié sur Facebook.

    « Au vu de la sensibilité de l’étape par laquelle passe la Cause palestinienne, aux niveaux arabe et mondial, marquée notamment par une alliance entre le sionisme, l’impérialisme et leurs alliés visant à enterrer la cause via des deals désormais connus pour tout un chacun, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation lance à partir de dimanche jusqu’à lundi des actions dans le cadre de la troisième journée de solidarité à travers tout le territoire marocain », ajoute la même source.

    Le Front célèbre cette journée au moment où le Makhzen insiste sur la normalisation avec l’entité sioniste et poursuit ses harcèlements contre ceux qui refusent la normalisation.
    Il a appelé le régime marocain à « ne pas être un agent au service de l’entité sioniste pour la réalisation de ses projets expansionnistes dans la région du Grand Maghreb ou une passerelle vers les pays africains au détriment du peuple palestinien ». A cette occasion, le Front marocain a réitéré « sa solidarité absolue » avec le peuple palestinien jusqu’à la réalisation de l’indépendance et de la liberté, soutenant son droit à l’édification d’un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale ».

    Après avoir dénoncé les crimes sionistes et ses pratiques racistes contre le peuple palestinien, l’instance marocaine a appelé toutes les organisations internationales de défense des droits de l’Homme dans le monde à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre les violations des droits de l’Homme perpétrées par l’entité sioniste contre le peuple palestinien.

    Par ailleurs, le Front a appelé le peuple marocain, avec toutes ses composantes, à « faire front uni face à la vague de normalisation qui menace l’indépendance et la stabilité du pays ».

    El Moudjahid, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine

  • Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    Maroc, Israël, normalisation – Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    De temps à autre, les scandales du régime du Makhzen, qu’il a toujours cachés à son peuple, sont révélés, notamment ceux liés à ses relations secrètes avec l’État de l’entité sioniste. Malheureusement, c’est l’Etat hébreu qui expose généralement ses pratiques, soit par des déclarations d’officiers du Mossad, soit par des fuites dans les médias.

    Cette fois-ci, la fuite est venue de la chaîne israélienne « I24″, qui a révélé que les relations maroco-israéliennes ne se sont pas arrêtées depuis l’annonce de leur gel au début du troisième millénaire (en l’an 2000), et a confirmé que la communication était continue mais sous la table, contrairement à ce qui a été montré par le régime du Makhzen depuis deux décennies.

    La célèbre chaîne israélienne a déclaré sur son site web : « Bien avant que le ministre de la Défense Benny Gantz ne signe cette semaine à Rabat un protocole d’accord pour renforcer les relations sécuritaires entre Israël et le Maroc, les deux pays ont déjà entretenu des relations sécuritaires à différents niveaux de secret, y compris des transactions d’armement ».

    Dans les détails, la même source a parlé de contrats d’armement conclus entre le régime du Makhzen et l’Etat de l’entité sioniste, dans lesquels l’armée marocaine du Makhzen a obtenu trois drones « Heron » fabriqués par IAI, achetés il y a huit ans pour mener des opérations dans les terres occupées du Sahara occidental.

    Bien que les relations entre le Maroc et l’entité sioniste existent de manière informelle depuis la création de l’Etat hébreu en 1948, de sorte que feu le roi Hassan II du Maroc a reçu le Premier ministre israélien Shimon Peres au Maroc en 1986, mais elles ont été annoncées à titre officiel en 1994, avant d’être gelées par Rabat, en l’an 2000, suite au déclenchement de la deuxième Intifada palestinienne.

    Lors de sa rencontre avec la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune s’en est pris à la précipitation du Maroc vers la normalisation ; « C’est une honte et un déshonneur que l’entité menace un pays arabe à partir des terres d’un autre pays arabe », il faisait référence à la déclaration du ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste depuis Rabat, à travers laquelle il a visé l’Algérie.

    Selon la chaîne israélienne, la transaction de l’avion s’est faite par le biais d’une société française, en échange de 48 millions de dollars, avec un objectif, celui de cacher au peuple marocain l’existence de relations avec l’État usurpateur sioniste. Selon la même source, le Maroc a également acquis des drones plus petits, qui ont été achetés à « Bluebird ».

    Les fuites de la chaîne israélienne ont révélé que le régime marocain mentait à son peuple sur ses relations avec l’État hébreu, et il semble que ses récentes décisions publiques concernant la normalisation pourraient lui causer beaucoup d’ennuis avec le peuple marocain, qui est sorti dans des rassemblements condamnant le récent rapprochement avec l’entité sioniste.

    Les ennuis du régime marocain ne se limitent pas au mécontentement interne, mais la déclaration de l’Union internationale des savants musulmans, qui a condamné la normalisation du régime marocain avec l’État hébreu, est venue dénoncer cette démarche et l’a qualifiée d’ »acte condamné et interdit ».

    La déclaration, signée par le secrétaire général de l’Union, Ali Al-Qaradaghi, dit : « L’Union affirme que ce que certains pays, comme les EAU et le Maroc, se sont engagés à faire des alliances et des démarches pratiques avec l’entité sioniste occupante est un acte condamné et interdit et une trahison de l’alliance de l’âge et de la justice, et des droits du peuple palestinien ».

    Ce qui est remarquable, c’est que le roi du Maroc, Mohammed VI, dirige le « Comité Al-Quds », un organe qui a été créé sur recommandation de l’Organisation de la Conférence Islamique, une présidence qui a dû faire face à de grandes interrogations après les trahisons répétées du royaume alaouite à la cause palestinienne, suite aux scandales de normalisation du régime du Makhzen ces dernières années.

    Mohamed Moslem

    Echourouk online, 27/11/2021

    #Maroc #Israël #Mossad #Normalisation

  • Palestine: Journée de solidarité dans un climat de trahison

    Maroc, Israël, normalisation, Benny Gantz – Palestine: Journée de solidarité dans un climat de trahison

    La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien sera célébrée, aujourd’hui, dans un contexte marqué par l’intensification de la colonisation israélienne en Palestine et le blocage persistant du processus de paix, exacerbés par la normalisation des relations entre l’entité sioniste et certains pays arabes, qualifiée de « trahison » à la cause palestinienne.

    L’Onu a retenu, en 1977, la date du 29 novembre pour la célébration de la « Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien ». Cette date choisie, en raison de sa signification et de son importance pour le peuple palestinien, est basée sur l’appel de l’Assemblée générale des Nations unies à la célébration annuelle de la résolution sur le plan de partage de la Palestine. Adoptée le 29 novembre 1947, cette résolution est destinée à créer un état arabe et un état juif, sur ce territoire disputé. Depuis, le peuple palestinien continue d’y perdre du territoire au profit d’Israël et les conditions de vie des Palestiniens se sont détériorées. Les Palestiniens sont également victimes d’agressions militaires à répétition, tuant plusieurs civils (hommes, femmes et enfants), notamment dans la bande de Ghaza, soumise à un strict blocus depuis 15 ans. La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien offre traditionnellement à la communauté internationale l’occasion de concentrer son attention sur le fait que la question de la Palestine n’est pas encore réglée et que le peuple palestinien n’a pas encore atteint ses droits inaliénables tel que définis par l’Assemblée générale, à savoir le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et récupérer leurs biens.

    Cette année, la Journée de solidarité avec le peuple palestinien intervient au moment où la question palestinienne a connu un développement dangereux, marqué par la signature, fin 2020, d’ »accords de normalisation » entre l’entité sioniste et quatre pays arabes. La cause palestinienne prise en otage Les émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont ainsi normalisé leurs relations avec l’entité sioniste, dans le cadre des « Accords d’Abraham », bafouant ainsi l’initiative de paix arabe.

    En 2002, lors du sommet de la Ligue des états arabes à Beyrouth, l’Arabie saoudite avait proposé l’Initiative de paix arabe qui prévoyait la normalisation des relations avec Israël sous certaines conditions dont principalement la création d’un état palestinien « indépendant » et « souverain » sur les territoires palestiniens occupés. Il s’agit d’ »une erreur politique », d’ »une trahison d’al-Qods, d’al-Aqsa et de la cause palestinienne », et d’ »un coup de poignard dans le dos » des Palestiniens, selon les termes utilisés par les responsables palestiniens dans leurs réactions à cette normalisation.

    Pour les Palestiniens, une normalisation avec Israël « encourage les forces d’occupatio à commettre davantage de violations contre le peuple palestinien » et ouvrira la voie à « une guerre plus agressive et à l’expansion du sionisme, de la judaïsation et de la colonisation de la terre palestinienne ». C’est dans ce sillage qu’un vaste élan de solidarité internationale avec le peuple palestinien a été lancé notamment dans les pays ayant normalisé leurs relations avec l’entité sioniste à travers de manifestations de protestation contre cet accord, et de soutien à la cause palestinienne. Le Maroc, dont le souverain est président du Comité d’El-Qods, a normalisé ses relations avec Israël le 10 décembre 2020, en échange de la reconnaissance par l’ex- Président américain Donald Trump de la prétendue « souveraineté » du royaume sur le Sahara occidental.

    Ce « troc » a été vivement condamné à travers le monde et surtout par le peuple marocain qui est descendu, pendant plusieurs jours, dans la rue, pour exprimer son rejet de cet accord, des manifestations souvent réprimées par le régime en place. à noter que des manifestations contre la normalisation sont également prévues lundi au Maroc, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Donc, ce 29 novembre sera une nouvelle occasion pour beaucoup de pays et de peuples d’exprimer leur soutien au peuplepalestinien, d’interpeller la communauté internationale, les Nations unies en tête, sur la politique d’apartheid menée par l’entité sioniste et de l’appeler à agir et traduire ses paroles en actes face à l’escalade dangereuse dans les territoires palestiniens. Et le monde entier est appelé aussi à exercer de vraies pressions sur Israël pour l’amener à mettre fin à l’occupation et aux violations du droit international.

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi Libre, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Palestine #Normalisation #Journée_solidarité_Palestine #Benny_Gantz

  • Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

    Maroc, Israël, Benny Gantz, Palestine – Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

     Le ministre israélien de la Défense et le Maroc n’ont pas trouvé meilleure journée pour signer un protocole de coopération militaire que la veille de la célébration de la Journée de solidarité avec les Palestiniens, qui survient cette année dans un climat de trahison marocaine. Il n’en fallait pas plus pour allumer les feux de la discorde. Déjà le peuple marocain ruminait en lui-même le pacte de normalisation avec l’entité sioniste et grinçait des dents en silence; mais avec les deux événements qui se présentaient : la visite de Gantz et la Journée des Palestiniens, voilà que l’occasion se prêtait pour montrait toute l’amertume ressentie par le petit peuple, livrée au mépris et l’arrogance du Palais royal et de ces cercles makhzéniens. 

    Ainsi, des manifestations contre la visite du ministre sioniste de la Défense au Maroc, ont éclatées ça et là, avant d’être réprimées par les forces de sécurité, dont une devant le siège du Parlement à Rabat, alors que d’autres actions sont prévues aujourd’hui, lundi, dans le Royaume, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les forces de sécurité se sont massivement déployées aux abords du Parlement, après l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation à organiser une action contre la normalisation avec l’entité sioniste, coïncidant avec l’arrivée du ministre israélien Benny Gantz, selon des médias marocains.

    Les manifestants ont lancé des slogans condamnant la visite du responsable sioniste et rejetant la position du régime marocain concernant la normalisation. Ils considèrent que la « normalisation est une honte » pour le Maroc et « une trahison » pour la cause palestinienne.

    Les manifestants ont rejeté toute visite d’un responsable sioniste au Maroc, faisant remarquer que leur position « traduit celle du peuple marocain qui refuse depuis toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ». Des manifestations dans d’autres villes du Royaume contre la normalisation ont également été interdites mercredi par les forces de l’ordre.

    Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des manifestants jeter des pierres contre un portrait géant du roi Mohamed VI, en signe de protestation contre l’accueil au Maroc d’un membre du gouvernement responsable du malheur des Palestiniens. Condamnée et qualifiée de « crime majeur de normalisation » par les défenseurs de la cause palestinienne, la visite du ministre sioniste au Maroc constitue, soulignent-ils, « un pas extrêmement dangereux », rappelant la responsabilité de l’État marocain à la tête du Comité El-Qods mais aussi envers le peuple marocain qui rejette catégoriquement la normalisation.

    L’Express, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Palestine #Sahara_Occidental #Algérie #Polisario

  • Les tweets de Jamal Rayyan et la trahison du Maroc

    Les tweets de Jamal Rayyan et la trahison du Maroc

    Algérie, Maroc, Palestine, Aljazeera, Israël – Les tweets de Jamal Rayyan et la trahison du Maroc

    L’illustre journaliste palestinien de la chaîne qatarie Al Jazeera, en l’occurrence, Jamal Rayyan, se distingue ces derniers temps par des tweets, dénonçant la normalisation du royaume alaouite avec l’entité sioniste, et son alliance visant l’Algérie opposée à tout rapprochement avec cette entité au détriment de la cause palestinienne.

    Si le journaliste palestinien avait été lynché par les médias du Makhzen, il en demeure que ses franches positions, via ses tweets, ont été saluées par les Algériens et les forces vives de ce monde favorables au droit du peuple Palestinien à édifier son État indépendant sur ses terres spoliées par les sionistes. Commentant la dernière visite du sanguinaire ministre de la défense de l’entité sioniste, Benny Gantz, au Maroc, Jamal Rayyan a fustigé le régime marocain, qui vient de prêter allégeance au régime d’Apartheid qui continue l’extermination du peuple¨Palestinien. R&agissant à la dernière sortie médiatique du président Tebboune, Jamal Rayyan encensera le rôle de l’Algérie Etat et peuple, qui demeurent traditionnellement à côté du peuple Palestinien

    Algérie54, 28/11/2021

    #Algérie #Maroc #Aljazeera #Jamal_Rayan

  • Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Accord de défense, accord de sécurité, Palestine – Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné « l’accord de coopération en matière de sécurité, de renseignement et militaire » du Maroc avec le régime israélien.

    « L’annonce d’un compromis entre le Maroc et le régime d’occupation équivaut à une nouvelle défaite pour l’establishment arabe [régional] fragile », a déclaré Hamas dans un communiqué samedi.

    Rabat et Tel-Aviv ont signé l’accord mercredi lors d’une cérémonie en présence du ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz et du ministre marocain de la Défense Abdellatif Loudiyi à Rabat.

    Le Maroc a normalisé ses relations avec le régime israélien dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis l’année dernière, suivant les traces des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Soudan.

    « La démarche du régime qui dirige le Maroc vers la normalisation de ses relations avec le régime israélien équivaut à une trahison des principes islamiques et arabes et à un recul face à la question de la Palestine », a déclaré le communiqué du Hamas.

    Tel-Aviv, indique le mouvement, profiterait des exemples de compromis pour intensifier ses politiques accusatoires contre la nation palestinienne.

    Tous les autres groupes palestiniens ont également fustigé la frénésie de normalisation, la qualifiant de coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne de libération de l’occupation et de l’agression israéliennes.

    Alwaght, 28/11/2021

    #Maroc #Israël #Palestine #Hamas