Étiquette : Palestine

  • Algérie : Le président Tebboune évoque la Cinquième colonne

    Algérie : Le président Tebboune évoque la Cinquième colonne

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, cinquième colonne, ONG, Palestine,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé qu’ « une cinquième colonne existe ». Cette même cinquième colonne est composée de collaborateurs et de collaboratrices qui prêtent allégeances à des ambassades étrangères plus qu’à la patrie.

    L’expression « cinquième colonne » désigne généralement, un traître embusqué à l’intérieur d’un pays, prêt à se réveiller pour prendre à revers lors d’une attaque extérieure.

    Le président Tebboune a révélé que des tentatives de déstabiliser l’Algérie sont orchestrées chaque cinq années. « Et nous sommes toujours ciblés », a-t-il mis en garde.

    Le président de la République a accusé certaines parties de créer des ONG, gérées par des services de renseignement étrangers, qui tentent de créer des troubles en Algérie alors qu’en « Palestine des jeunes se font tuer de sang-froid », sans que ces mêmes Ong ne branchent le moins du monde.

    L’Express, 26/02/2023

    #Algérie #Tebboune #Cinquième_colonne

  • Qatar 2022 : Un référendum contre la normalisation avec Israël

    Qatar 2022 : Un référendum contre la normalisation avec Israël

    Tags : Qatar, Coupe du Monde, EAU, Maroc, normalisation, Accords d’Abraham, Bahreïn, Palestine,

    Lors de la Coupe du Monde qui s’est tenue à Qatar, de nombreuses vidéos sont apparues qui montrent la véritable opinion du peuple arabe sur la normalisation. Ici, d’aucuns refusent de rencontrer un journaliste israélien et ici d’autres qui hissent le drapeau palestinien. Malgré toutes les tentatives visant à dépeindre l’acceptation par le peuple arabe de la normalisation, celui-ci en général prouve à chaque fois qu’il est avec la juste cause du peuple palestinien.

    A Qatar, on a vu comment ce soutien s’est exprimé partout (impossible si la coupe du monde était aux Emirats Arabes Unis, au Bahreïn ou au Maroc). Même de la part de certains joueurs européens (l’équipe britannique).

    Le boycott des médias israélites lors des matchs de la Coupe du monde au Qatar par les Arabes et de nombreux Occidentaux est considéré comme un référendum populaire contre la normalisation avec l’entité sioniste et un camouflet aux gouvernements arabes qui ont signé les dénommés Accord d’Abraham. Ces derniers ont été sérieusement fragilisés par les événements de la Coupe du Monde au Qatar. Est-ce cela la raison qui a poussé le Cheikh Mohamed Bin Zayed à organiser une visite surprise au Qatar ? MBZ a constaté que son ex-ennemi a réussi son pari d’organiser un grand événement mondial malgré la campagne de diffamation organisée par les médias assujettis au sionisme international.

    Au Qatar, toute la planète a eu l’occasion de constater qu’Israël a normalisé les relations avec les régimes et non pas avec le peuple Arabe. Une victoire retentissante pour le peuple palestinien.

    #Qatar2022 #Coupe_du_monde #Mondial #Israël #Normalisation #Accords_dAbraham #Maroc #EAU #Bahreïn

  • La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Saadeddine El Othmani, PJD, Mohammed VI, Palestine,

    La question de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste continue de susciter moult interrogations tant au Maroc qu’ailleurs

    Dans ce dossier le parti pour la justice et le développement (PJD), dont le chef de file, Saadedine El Othmani était chef de gouvernement et qui a signé, à ce titre, cet accord de normalisation avec la partie israélienne, n’a eu de cesse d’être accusé d’avoir porté un coup de poignard à la cause palestinienne. El Othmani, dont le parti d’obédience islamiste a depuis perdu les élections et n’est plus à la tête du gouvernement, s’en défend toujours avec véhémence même s’il fait montre de ses regrets par rapport à cette normalisation dont il tente, vaille que vaille, à disculper son camp de la moindre responsabilité. Mais alors, qui en est à l’origine ?

    Une question qui s’impose même si c’est un secret de polichinelle de dire que l’essentiel du pouvoir au royaume alaouite est entre les mains du roi. Ce qui a été, une fois de plus, confirmé par l’ancien chef de gouvernement marocain. «Le moment était difficile et douloureux (…) mais c’était une décision de l’état et moi j’étais chef du gouvernement», a indiqué El Othmani à une question relative à la contradiction de la démarche avec ce que prônait son parti et lui personnellement par rapport à la question palestinienne et la normalisation avec l’entit sioniste.

    En somme, et c’est cette ligne de défense qu’il tient depuis, El Othmani renvoie la balle dans le camp du palais royal puisque même s’il ne l’a pas dit explicitement l’ancien leader du PJD semblant clairement dire que « c’était la volonté du roi.» Il n’a pas tort quelque peu, mais cela ne le disculpe nullement lui et son parti d’avoir servi d’instruments à cette démarche décriée par la majorité du peuple marocain. D’ailleurs, dans ce même entretien avec la chaine de télévision « El Arabi el Jadid », El Othmani a évoqué la question de la reconnaissance par l’ancien Président américain, Donald Trump, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Une reconnaissance qui a servi en quelque sorte de monnaie d’échange dans la question de normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    « L’essentiel c’est que le roi s’est entendu avec le Président américain sur la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara » a –t-il encore précisé en ajoutant que « c’est ce qui a été fait à travers un communiqué du Président américain.» Bien sûr, alors que ni lui ni son parti ne sont aux commandes du gouvernement, El Othmani a clamé son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Comme quoi il reste toujours fidèle à ses principes fondamentaux.

    En tout cas, cette normalisation des relations avec Israël, intervenue dans le cadre des « accord d’Abraham » qui a vu d’autres pays arabes en faire de même, continuera de faire couler beaucoup d’encre au Maroc. Un pays qui s’est mis contrairement à la volonté de son peuple mais avec la gran bénédiction de son roi, sous la domination sioniste.

    Par : KAMAL HAMED
    Le Midi Libre, 25/11/2022

    #Maroc #Israël #PJD #El_Othmani #Normalisation #Palestine

  • Fiche multilatérale de la France

    Fiche multilatérale de la France

    Tags : Maroc, France, Sahara Occidental, Palestine, Iran, Sahel, Syrie, Conseil de Sécurité,

    Question nationale 

    • La France n’a jamais reconnu la pseudo « rasd » ;
    • Paris renouvelle le soutien de la France au processus de négociations entre les parties, mené sous l’égide de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross ;
    • La France a qualifié le plan d’autonomie proposé par le Maroc de « base sérieuse et crédible de négociations pour une résolution définitive du problème du Sahara »;
    • Paris a indiqué que le Maroc a fait des efforts considérables en s’ouvrant notamment sur les procédures des Nations Unies sur la question des droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    2. Réforme du Conseil de sécurité
    • La France estime que le Conseil de sécurité doit mieux refléter la réalité du monde d’aujourd’hui, et soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents ;
    • Paris est favorable à un élargissement du nombre de sièges permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité ;
    • La France soutient l’accession à un siège de membre permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon ainsi qu’une représentation permanente de l’Afrique et défend le principe d’une représentation arabe ;
    • La France, en partenariat avec le Royaume-Uni, avait proposé lors du Sommet franco-britannique du 27 mars 2008 l’option d’une réforme intérimaire qui pourrait inclure une nouvelle catégorie de sièges, pourvus d’un mandat plus long que celui des membres actuellement élus. A l’issue de cette phase intérimaire, il pourrait être décidé de transformer ces nouveaux sièges en sièges permanents. Cette proposition de réforme intérimaire a été renouvelée lors du Sommet franco-britannique du 6 juillet 2009.
    • Paris se dit préoccupée que les grandes décisions puissent se prendre à l’extérieur de l’ONU si celle-ci demeure non réformée.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies
    • En avril 2014, la France participe aux 8 opérations de maintien de la paix des Nations unies suivantes: FINUL, MINUL, MINURSO, MINUSTAH, MONUSCO, ONUCI, ONUST et MINUSMA ;
    • La France est membre des organisations intergouvernementales suivantes engagées dans la conduite d’opérations de maintien de la paix : l’ONU (1945), l’OTAN (1949), l’Union européenne (1951) et l’OSCE (1975) ;
    • La présence française est particulièrement notable au sein de la FINUL (Liban) avec un personnel total de 857. Elle est également forte au sein de la MINUSTAH (27). Le reste des effectifs français est réparti essentiellement sous forme d’observateurs militaires et d’officiers d’état-major ;
    • Pour 2013-2015, la France est le 5ème contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies avec une quote-part de 7.21% ;
    • A cette contribution directe, s’ajoute un engagement important de Paris au sein des forces de stabilisation autorisées par les Nations unies.
    1. Désarmement et non prolifération nucléaires
    • La France considère que le renforcement du régime de non prolifération est une priorité absolue, avec notamment le renforcement des garanties de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), la généralisation du Protocole Additionnel, l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires et l’ouverture de la négociation de la négociation d’un Traité  » cut-off  » ;
    • Paris estime que la plus grave des menaces qui pèse sur la stabilité du monde est la prolifération des armes nucléaires ;
    • La lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs est une des priorités de l’action de la France et passe par trois grands axes : une réponse résolue aux crises de prolifération, le renforcement du dispositif international de lutte contre la prolifération et des efforts concrets accrus de prévention et d’entrave de la prolifération ;
    • La France considère qu’il est indispensable de soutenir et renforcer le régime international de non-prolifération nucléaire et appuie les efforts de l’AIEA, qui continue de tenir une place centrale dans le régime international de non-prolifération nucléaire, pour faire en sorte que son système de garanties demeure pleinement efficace et crédible ;
    • Paris est engagée en faveur du renforcement du régime international de non-prolifération par l’assistance, en cas de besoin, à la non-prolifération, et en particulier par le soutien qu’elle apporte aux mécanismes multilatéraux pour le cycle du combustible nucléaire et aux zones exemptes d’armes nucléaires.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19), la France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 : Paris Climat 2015.
    • La France signale que la protection de l’environnement et les questions de développement économique et social sont reconnues par la communauté internationale comme les trois piliers fondamentaux du développement durable, un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs  » ;
    • La France estime qu’une des déceptions du sommet de Rio a été le fait de ne pas pouvoir aboutir à un accord pour la création d’une Organisation des Nations unies pour l’environnement ;
    • Concernant la mise en place d’une stratégie européenne d’adaptation, la France souligne qu’il est important que l’ensemble des effets indésirables du changement climatique soient pris en compte. Selon Paris, il faut éviter de se limiter à l’analyse des conséquences principales du changement climatique en poussant plus loin l’analyse et en développant une vision systémique ;
    • Au niveau global, afin de permettre cohérence et efficacité dans l’action, la France plaide pour la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME) qui aurait à la fois vocation à suivre la mise en œuvre des engagements pris à Copenhague en 2009, et à servir de clef de voûte pour fédérer des dispositions aujourd’hui dispersées. Elle contribuerait ainsi également à renforcer le pilier environnemental du droit international.
    1. Questions régionales :
    2. Conflit israélo-palestinien
    • La France, au sein des organes compétents des Nations Unies, favorise un accord sur la création d’un Etat palestinien viable, moderne, indépendant et démocratique, vivant en paix aux côtés d’Israël dans des frontières sûres et reconnues ;
    • Paris affirme que le monde a trop attendu pour rétablir la paix au Moyen-Orient en donnant au peuple palestinien cet Etat qui lui est dû, au nom du droit et de la justice ;
    • La France a de même affirmé que le monde s’est attardé à garantir au peuple d’Israël le droit de vivre en sécurité, que les tragédies de l’Histoire lui ont rendu si nécessaire ;
    • Paris estime que la paix doit être faite par les Israéliens et les Palestiniens et personne d’autre ;
    • Selon la France, les éléments d’une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai 2011, la feuille de route, l’initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l’Union européenne ;
    • Paris réaffirme son engagement à contribuer de toutes ses forces à restaurer les bases d’une négociation devant déboucher sur la coexistence de deux États qui est d’après elle la seule solution pour qu’il puisse y avoir une paix juste et durable dans la région.
    1. Syrie :
    • La France a accueilli avec prudence la proposition russe de mise sous contrôle international puis de destruction de l’arsenal chimique de la Syrie ;
    • Selon Paris, l’engagement du président syrien de mettre sous contrôle international et de détruire l’ensemble de son arsenal chimique doit se faire sur la base d’une « résolution contraignante » du Conseil de sécurité de l’ONU, avec un « calendrier court » et des « conséquences fermes » s’il ne respecte pas ses engagements. Aussi, les responsables du massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août à Damas, « ne doivent pas rester impunis » et la Cour pénale internationale (CPI) doit être saisie ;
    • La France avait auparavant déclaré sa volonté d’agir militairement en Syrie au côté des Américains en affirmant qu’elle disposait «d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité» du régime Assad dans l’attaque chimique du 21 août. Elle estime qu’un «coup d’arrêt» doit être porté «à un régime qui commet l’irréparable sur sa population» ;
    • Selon Paris, l’initiative russe est un « revirement » de sa diplomatie sur le dossier syrien qu’elle a attribué à la « fermeté » des Occidentaux et à la volonté de Moscou de prendre du recul vis-à-vis de le Syrie ;
    • La France a reconnu le 23 novembre 2011, le Conseil national syrien comme « l’interlocuteur légitime », puis le 24 février 2012 comme représentant légal du peuple syrien ;
    • Paris demande que les Nations unies accordent au peuple syrien toute l’aide et tout le soutien qu’il sollicite, notamment que soient protégées les zones libérées, et que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés ;
    • La France estime que le double veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité a conforté le régime syrien dans sa logique de « tueur », mais déclare que ce double veto n’empêchera pas la communauté internationale de rester mobilisée dans la défense du peuple syrien ;
    • La France affirme que les efforts de la communauté internationale doivent converger pour appuyer l’initiative arabe.
    1. Programme nucléaire iranien
    • Depuis le début de la crise nucléaire iranienne, la France se prévaut d’une politique consistant à rechercher une solution diplomatique de long terme ;
    • Paris défend, avec ses partenaires, un objectif clair, le caractère inacceptable de l’accès de l’Iran à des capacités nucléaires militaires, et une méthode, la double approche qui allie ouverture au dialogue et fermeté face aux agissements iraniens, soutenue par l’adoption de sanctions de plus en plus fortes à l’encontre de Téhéran ;
    • La France estime que le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-prolifération, constitue une crise de sécurité internationale majeure de nature à fragiliser gravement le régime de lutte contre la prolifération nucléaire ;
    • Paris a exprimé avec solennité aux dirigeants iraniens, qu’en misant sur la passivité de la communauté internationale pour poursuivre leur programme nucléaire militaire, ils commettraient une erreur tragique ;
    • Elle estime que l’Iran ignore depuis des années les exigences de la communauté internationale, et s’affranchit des contrôles de l’AIEA, et pas davantage des résolutions du Conseil de sécurité ;
    • La France se déclare prête à prendre de nouvelles sanctions, pour dire à ses dirigeants qu’il convient de reprendre la négociation avant qu’il ne soit trop tard.
    1. Sahel
    • L’intervention française au Mali a permis de réduire significativement le potentiel des djihadistes opérant au Sahel ;
    • L’opération Serval a toutefois révélé des carences, notamment capacitaires, et mis en avant la nécessité d’apporter un soutien durable à l’armée malienne qui ne pourra faire face, même appuyée par une force onusienne, à une possible reconstitution des groupes djihadistes ;
    • Paris qualifie la situation créée par l’occupation d’un territoire au Nord-Mali par des groupes terroristes d »’insupportable, inadmissible, inacceptable, pas seulement pour le Mali mais pour tous les pays de la région et, au-delà de la région » ;
    • La France annonce son soutien à toutes les initiatives permettant que les Africains eux-mêmes règlent cette question dans le cadre de la légalité internationale avec un mandat clair du Conseil de sécurité ;
    • La France déclare qu’il est obligatoire que le Mali préserve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel.

    #Maroc #France #Sahara_Occidental #Palestine #Sahel #Iran

  • Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Tags : Palestine, Israël, Algérie, Yasser Arafat,

    À l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation de la création de l’Etat de Palestine, le parlement arabe a réaffirmé son soutien « total » et « continu » aux droits du peuple palestinien dans sa juste cause pour restaurer ses droits nationaux légitimes et lui permettre d’établir son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le Parlement arabe a souligné hier à travers un communiqué « son rejet total de tout projet ou tentative portant atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien », mettant en garde contre l’ « escalade continue des attaques par la puissance occupante contre les citoyens palestiniens ». Il a également renouvelé son soutien « ferme » et « permanent » à la cause palestinienne, étant la question centrale du peuple arabe, soulignant que le Parlement et poursuivra ses efforts à tous les niveaux et avec les Nations unies, les parlements régionaux et internationaux et les organisations de défense des droits humains afin que les Palestiniens puissent établir leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a tenu à rappeler que la proclamation il y a 34 ans, le 15 novembre 1988 par le défunt dirigeant Yasser Arafat à Alger, de la création de l’Etat de Palestine avec comme capitale El-Qods Al-Charif. A « constitué un tournant important dans l’histoire de la cause palestinienne » appelant à la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont le droit à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    A l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation du défunt président Yasser Arafat devant le Conseil national palestinien Abbas a tenu à mettre en valeur l’importance de cette dernière dans l’histoire de la cause, car elle a ouvert la voie au début d’une nouvelle phase de lutte basée sur l’acceptation de décisions de légitimité internationale. Ajoutant que « le peuple palestinien célèbre aujourd’hui le 34e anniversaire de la Déclaration d’indépendance, adhérant fermement à ses principes nationaux malgré tous les crimes commis par l’occupation sioniste ». Et « Grâce à ces sacrifices consentis pour protéger nos droits légitimes et préserver la décision nationale indépendante, nous avons obtenu la reconnaissance de plus de 140 pays et l’Etat de Palestine a rejoint les dizaines d’organisations et d’institutions internationales », a tenu à rappeler Abbas. Il a, en outre, souligné que « notre reconnaissance de la légitimité internationale et l’adoption de ses résolutions comme référence, pour parvenir à une paix juste et globale exige de la communauté internationale, de faire pression sur l’occupation pour la forcer à accepter les résolutions de l’ONU et à rejeter la politique des deux poids deux mesures ».

    Le président palestinien a conclu « Nous n’accepterons pas la poursuite éternelle de l’occupation, et nous adopterons des positions sérieuses et fermes pour protéger les droits de notre peuple ». Pour rappeler c’était au Palais des Nations, à Club des Pins à Alger que le défunt dirigeant Yasser Arafat a proclamé dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création de l’Etat palestinien avec comme capitale El-Qods Al-Charif. « Le Conseil national palestinien, au nom d’Allah et au nom du peuple arabe palestinien, proclame l’établissement de l’Etat de Palestine sur notre terre palestinienne, avec pour capitale El-Qods » dit-il. Le document de la déclaration, connu sous le nom de la « Déclaration d’indépendance », appelait à poursuivre la lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste et consolider la souveraineté et l’indépendance. La déclaration a également souligné que la Palestine « est un Etat épris de paix, attaché aux principes de coexistence pacifique. Il coopérera avec tous les Etats et les peuples du monde pour instaurer une paix durable et croit en la résolution pacifique des problèmes internationaux et régionaux ».

    M. Seghilani

    Le Courrier d’Algérie, 17/11/2022

    #Algérie #Palestine

  • Palestiniens et Sahraouis : victimes de l’indifférence de l’ONU

    Tags : Sahara Occidental, Palestine, Israël, Maroc, ONU,

    Ces derniers jours, l’opinion publique mondiale a fermement condamné l’opération punitive infligée aux attaques à la roquette par l’organisation Hamas. Les attaques ont mis fin à la vie de plus de 2 000 civils palestiniens dans la bande de Gaza souffrante, sans oublier les victimes israéliennes innocentes.

    El pueblo palestino, luego de la intempestiva retirada británica, por no decir abandono de sus obligaciones como potencia administradora (como España luego de los fatídicos acuerdos de Madrid) en 1948 comenzaría la Nakba (“Catástrofe”) obligando a millares de familias a huir de Guerre. Ceux qui sont restés ont dû subir et subissent encore le régime d’occupation militaire, privés de leurs droits et toujours soumis à l’arbitraire de la puissance occupante. Le régime d’autonomie après les accords d’Oslo, en tant qu’étape vers la création d’un État palestinien libre, a été abandonné en raison de l’intolérance, de l’indifférence de la communauté internationale. Les années d’occupation, l’absence d’ »Etat », l’usurpation de leurs terres avec l’arrivée des colons, les divisions dans le mouvement nationaliste et le sectarisme, soutenus par des agents extérieurs opportunistes, ils ont conduit de nombreux Palestiniens au pire de la violence. Les Nations Unies, la Ligue arabe, l’Union européenne et les États-Unis ont rempli les Palestiniens de promesses.

    Les accords d’Oslo et la « feuille de route » et bien d’autres plans de paix sont lettre morte dans un contexte sombre pour les Palestiniens. Des milliers de personnes restent dans des camps de réfugiés, continuant à être des citoyens de seconde classe (maintenant menacés par la guerre civile syrienne, les forçant à s’exiler davantage) et dépendant de l’aide internationale. La soi-disant « Autorité nationale palestinienne » – un titre pompeux, comme l’a dit un journaliste espagnol – pour une sorte de gouvernement municipal a en pratique obtenu des succès significatifs, en obtenant des dizaines de pays (par exemple, une grande partie de l’Amérique latine) reconnaître l’existence d’un État palestinien. Même cet État palestinien fait partie de l’UNESCO. Malgré cela, l’illégalité, l’oppression et la souffrance perdurent au quotidien. C’est une leçon claire pour les promesses du régime d’autonomie proposé par le roi du Maroc, pour le cas sahraoui. Le cas palestinien est un bon exemple, au cas où ils voudraient appliquer les « accords d’Oslo » dans une version pour le cas sahraoui.

    Le drame palestinien, victime des machinations des grands intérêts indicibles, ressemble largement au drame du peuple sahraoui qui, contrairement aux Palestiniens, est un peuple oublié. Ils ne font la une d’aucun média de masse, malgré leur longue souffrance. D’une part des milliers sont des citoyens de seconde classe dans les territoires occupés par le Maroc et d’autre part, des milliers vivent dans une situation précaire dans les territoires libérés et dans les camps de réfugiés de Tindouf, toujours dépendants d’une aide internationale en diminution.

    Les Sahraouis, ont vu comment les Palestiniens, la puissance administrante, lorsqu’elle a estimé que continuer à remplir ses obligations ne lui convenait plus, ont fait les malts et les ont laissés à eux-mêmes. Les Sahraouis n’ont pas eu la chance des Palestiniens qui sont venus cinq armées pour les aider. Ils ont dû mener seuls une guerre qui, dès le début, semblait perdue.

    En ces jours où les caméras de la presse internationale montraient les ruines de Gaza, les sans-abris par les attaques aériennes et l’exil de milliers de personnes, le drame de Tifariti, Um Dreiga et d’autres noms immortalisés par les bombardements 70 avec les colonnes me vint à l’esprit réfugiés, fuyant les crimes du roi Hassan II.

    Les Sahraouis, comme les Palestiniens, leur ont fait des promesses qui sont tombées dans l’oreille d’un sourd et constatent dans cette longue attente à quel point l’illégalité semble triompher devant des Nations Unies totalement indifférentes. Un comportement qui a coûté de nombreuses vies. Dans le cas sahraoui, l’ONU demandera-t-elle un jour pardon au peuple sahraoui comme dans le cas de la tragédie syrienne ? Non seulement le pardon doit être accordé à des milliers de personnes qui attendent depuis des décennies de rentrer chez eux, de retrouver leurs proches, leurs amis, mais ils doivent également mériter une réparation historique. Une responsabilité que l’ONU ne pourra pas se soustraire. Si vous le faites, vous ne serez rien de plus qu’un complice de crimes internationaux très graves.

    #Sahara_Occidental #Maroc #Palestine #Israël

  • Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Tags : Ligue Arabe, Algérie, sommet arabe, Palestine, Libye,

    Le 31e sommet de la Ligue arabe s’est achvé ce mercredi à Alger, capitale de l’Algérie, avec l’adoption par les dirigeants arabes de la « Déclaration d’Alger », qui appelle au renforcement de l’action arabe commune pour relever les défis régionaux et mondiaux.

    La déclaration a mis en garde contre les risques que l’évolution de la situation internationale fait peser sur la sécurité et la stabilité des pays arabes, soulignant l’importance d’unifier les efforts pour préserver leurs intérêts communs.

    Elle a également stipulé que toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays arabes était rejetée.

    La « Déclaration d’Alger » place la cause palestinienne au coeur de l’action commune arabe. Les dirigeants arabes ont réitéré leur soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, exhortant Israël à mettre fin à ses attaques contre les Palestiniens et à lever son blocus de la bande de Gaza.

    Ils ont appelé à adopter et à soutenir l’approche de l’Etat de Palestine pour obtenir le statut de membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies.

    En ce qui concerne la crise libyenne, les dirigeants arabes ont fait part de leur pleine solidarité avec le peuple libyen et de leur soutien aux efforts visant à mettre un terme à la crise à travers une solution inter-libyenne.

    La déclaration souligne la nécessité d’établir des relations saines et équilibrées entre la communauté arabe et la communauté internationale, insistant sur l’importance des forums de coopération et de partenariat existant entre la Ligue arabe et les différents partenaires internationaux et régionaux.

    Selon le texte, les dirigeants arabes ont également appelé à unifier les efforts pour lutter contre le terrorisme et toute forme d’extrémisme, tout en proposant de créer une zone dénucléarisée et exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient.

    China, 03/11/2022

    #Algérie #Chine #Sommet_arabe

  • Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Tags : Algérie, Ligue Arabe, sommet arabe, Palestine,

    En faisant tenir le 16e Sommet de la Ligue arabe un 1er Novembre, le président de la République lançait déjà un message symbolique fort pour signifier la reconstitution de l’union sacrée autour de la question palestinienne et de la poursuite de la lutte pour faire aboutir la revendication arabe de la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien et de la libération des territoires arabes spoliées.

    Dans son allocution devant les participants au 31e Sommet, le président Abdelmadjid Tebboune n’a ainsi pas manqué de rappeler au monde, en ces temps où s’intensifient les tentatives de provoquer la dissolution totale de la revendication du peuple palestinien, de délégitimer sa lutte et surtout de criminaliser sa résistance, que «la question palestinienne demeure notre cause centrale, au cœur de nos préoccupations et en tête de nos priorités, au moment où elle fait l’objet de tentatives de liquidation, du fait de la poursuite de graves violations par les forces d’occupation qui étendent leurs colonies illégales, tuent des innocents, envahissent villes et villages palestiniens, confisquent des terres et des biens, démolissent des maisons et des bâtisses et forcent le peuple palestinien autochtone à l’exode, notamment à AlQods occupée».

    Cette description forte de la situation clarifie aussi la problématique que le sionisme et ses supports ont toujours tenté d’en brouiller le sens et de dénaturer l’objectif de la lutte du peuple palestinien, qui est fondamentalement un combat contre l’oppression d’un système colonial et d’apartheid et pour la libération de sa patrie injustement spoliée avec la complicité de puissances étrangères désireuses de maintenir leur mainmise sur une région stratégique et riche en ressources.

    Face au «mutisme assourdissant» de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de sécurité et des Nations unies, «qui peinent à imposer la solution à deux Etats, objet de consensus international», estime le président Abdelmadjid Tebboune, il ne reste aux Arabes comme alternative qu’un regain de soutien, politique et financier, au peuple palestinien à même de lui permettre «de résister aux crimes systémiques de grande envergure» et de renouveler «notre engagement collectif et notre attachement à l’Initiative arabe de paix, en tant que référence et fondement de la relance du processus de paix au Moyen-Orient, et unique moyen d’instaurer une paix juste et globale permettant au peuple palestinien de réaliser ses aspirations légitimes à un Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec Al Qods Est pour capitale, et la décolonisation de tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien». Voilà, la messe est dite, le ton est clair : les accords d’Abraham n’apporteront pas la paix et les négociations ne reprendront et n’aboutiront que sur la base de l’Initiative arabe de paix.

    C’est dans cette optique que le président de la République a émis le vœu que ce 31e Sommet aboutisse à la création d’un Comité arabe de liaison et de coordination en soutien à la cause palestinienne, en assurant que l’Algérie est prête à assumer l’initiative de «soumettre cette revendication vitale au Nations unies pour convoquer une assemblée générale extraordinaire aux fins d’accorder à l’État palestinien la qualité de membre à part entière aux Nations unies». Cette mission, pour autant qu’elle soit difficile à faire aboutir, peut aujourd’hui être prise en charge grâce à l’Accord d’Alger qui a réunifié les différentes factions palestiniennes préalablement à la tenue du 31e Sommet dont il est attendu des travaux qu’ils donnent jour à un nouveau consensus dans le camp arabe autour de la question palestinienne.

    Ouali Mouterfi

    Horizons, 02/11/2022

  • Edito d’El Djeïch: Notre pays triomphera de toute adversité

    Algérie, ANP, Palestine, Sahara Occidental, Maroc,

    Avec l’organisation des élections communales et de wilaya, le 27 novembre 2021, l’Etat s’est doté de traditions républicaines dignes d’un Etat moderne et a posé un autre jalon dans la série de réformes institutionnelles globales contenues dans le programme présidentiel, dans le cadre du renforcement de la confiance entre les citoyens et les institutions de l’Etat. Une démarche non moins importante que les précédentes représentées, entre autres, par le référendum sur la Constitution et les élections législatives.

    Les élections de novembre dernier constituent le point d’orgue de l’édifice institutionnel de l’Etat et la concrétisation des aspirations du citoyen à une vie meilleure car «mettant l’Algérie en sécurité et répondant aux changements attendus par les citoyens», comme l’a affirmé Monsieur le président de la République dans un message à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, avant d’ajouter que ces élections locales viennent «compléter le processus d’édification des institutions de l’Etat sur des bases saines, loin des soupçons et des insuffisances», dans le cadre d’un «processus vital de réformes», entamé afin d’adapter le nouvel édifice institutionnel aux dispositions de la Constitution.

    Comme à son accoutumée, dans le cadre de ses missions constitutionnelles, l’ANP était au rendez-vous dans la sécurisation de ces élections, à travers le territoire national, sans enregistrer aucun dépassement ou atteinte au bon déroulement de l’opération électorale.

    Il ne fait aucun doute que ces acquis réalisés au cours du processus d’édification nationale, dans un délai relativement court et conformément à un calendrier mûrement réfléchi, sont de nature à permettre à notre valeureux peuple de voir progressivement se concrétiser ses espoirs et ses aspirations. Ce qui ne manquera pas de se refléter positivement sur son quotidien et démasquera une fois de plus les intentions des semeurs de désespoir, leurs affidés ainsi que ceux qui se tiennent derrière eux, et mettra à nu leurs objectifs malveillants et leurs vaines et récurrentes tentatives visant à saper les constantes et les fondements de l’Etat.

    Des tentatives auxquelles font face les institutions de l’Etat avec force, fermeté et rigueur, réussissant à faire avorter certaines dans l’œuf et à démonter la trame d’autres, ce qui traduit ainsi leur détermination à suivre la voie tracée par le sang pur de nos valeureux Chouhada, une voie qui fera de notre pays, malgré tous les complots des ennemis, un Etat fort sur tous les plans, craint, attaché à ses principes, dont celui de la non-ingérence dans les affaires internes des pays et sa disposition à l’établissement de relations de coopération avec les autres. Cela a lieu à un moment où le Makhzen a choisi d’intensifier ses actes d’hostilité envers notre pays. En s’alliant avec une entité spoliatrice et en étendant sa «coopération» avec elle au volet militaire et sécuritaire, le Makhzen prouve cette fois-ci, et sans doute aucun, qu’il entame le dernier chapitre d’une longue série de trahisons et de conspirations contre la cause palestinienne, dans le but de la liquider au service du sionisme. Le voisin malveillant n’a pas seulement vendu la cause palestinienne, son larbinisme et sa soumission sont allés jusqu’à permettre à l’entité sioniste de faire de son territoire un pied à terre, dans une région jusque-là interdite pour elle. Il est on ne peut plus clair que le Makhzen tente de se présenter aux yeux de la communauté internationale dans l’habit d’un Etat pacifique ne nourrissant aucune hostilité envers l’entité sioniste, malgré la violation par celle-ci des droits légitimes du peuple palestinien et son occupation des territoires de pays arabes, bien plus, leur annexion.

    Tout cela afin qu’elle ferme les yeux sur l’occupation par le Maroc du territoire du Sahara occidental, sur les déplacements de sa population, l’exploitation de ses richesses, en permettant aux entreprises étrangères de piller les potentialités du peuple sahraoui, ainsi que sur sa tentative d’imposer la politique du fait accompli en ignorant les résolutions de la légitimité internationale qui, dans leur totalité, sont en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et de son droit à l’établissement de son Etat indépendant sur son territoire.

    La conjoncture qui prévaut dans notre région exige, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, de «renforcer notre unité nationale et œuvrer à mettre en relief tout ce qui nous unit, en bannissant tout ce qui nous divise, à restaurer la confiance en nos capacités et aptitudes, car à chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacités, nous avons réalisé des miracles. Tout ceci afin de préserver le legs de nos valeureux Chouhada et contribuer efficacement à l’édification de l’Algérie nouvelle, sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale».

    Sur cette base, la guerre déclarée et celles plus en coulisses menées contre notre pays et les attaques féroces à travers le recours à ce qui est désormais connu sous l’appellation de guerres de nouvelle génération, seront inéluctablement vouées à l’échec devant le haut degré de conscience du peuple en le caractère sensible de l’étape et la capacité de notre pays et de notre armée à relever tous les défis et à faire échec à toute tentative visant à attenter à sa sécurité et à sa stabilité. Alors que nous nous apprêtons à accueillir une nouvelle année, au cours de laquelle nous serons plus forts et plus unis face à quiconque tenterait de nuire à notre peuple et porter atteinte à notre Etat, l’ANP, comme à son accoutumée, demeurera au service de l’Algérie et de son peuple, insensible aux rumeurs et aux mensonges, inexpugnable face aux ennemis et aux traîtres, fidèle aux principes de Novembre et loyale envers le legs des glorieux Chouhada.

    El Djeïch nº 701, décembre 2021

    #Algérie #ANP #Palestine #Sahara_Occidental #Maroc

  • Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue arabe, Palestine,

    Un tournant décisif – Ouest Tribune

    L’Algérie est entrée dans la phase cruciale du sommet arabe qui coïncide avec la célébration du premier novembre. Un double moment particulier pour le pays des un million et demi de martyrs. Ce 1er novembre verra donc les leaders arabes discuter, sur les terres algériennes, de ce qui doit dessiner l’avenir de toute la nation pour les prochaines années.

    Un avenir qui doit naître de ce présent tumultueux qui caractérise les relations politiques internationales dans une conjoncture géostratégique des plus compliquées, avec le conflit ukrainien qui semble déborder de ses seules frontières d’affrontement actuelles.

    Consciente de cette phase particulière par laquelle passe le monde aujourd’hui, l’Algérie a placé ce sommet sous la bannière de l’unité et de l’engagement commun de tous les pays arabes. Brossant ce tableau de tensions extrêmes dans le monde, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué que «ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe». Il a appelé pour cela les pays arabes à l’impératif de «multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en oeuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation», ajoutant «nous fondons beaucoup d’espoirs sur la contribution de tout un chacun lors du Sommet d’Alger pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent, et nous permettre, collectivement, d’esquisser les contours d’un avenir meilleur pour nos peuples et nos pays».

    Lors de son intervention, le Secrétaire général de la Ligue arabe, l’Egyptien Ahmed Aboul Gheit a abondé dans le même sens, déclarant «nous aspirons tous à ce que le 31e Sommet arabe puisse constituer un tournant décisif pour la relance de l’action arabe commune et le renforcement de ses performances».

    Ainsi, les défis sont grands et les décisions de ce sommet doivent être la hauteur des attentes et des espoirs des peuples arabes qui savent qu’une grande partie de l’avenir de toute la nation arabe se joue dès ce sommet qui se doit d’être unificateur pour pouvoir appréhender les grands bouleversements qui attendent le monde, dans la meilleure posture qui soit.

    Par Abdelmadjid Blidi

    L’ordre du jour du 31e Sommet arabe ficelé : La voie du consensus – La Sentinelle


    Tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises.L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe.

    Les travaux de la 31e réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoires au Conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet prévu les 1er et 2 novembre à Alger, se sont clôturés hier avec l’adoption par les participants de l’ordre du jour du Conseil de la Ligue au niveau du sommet, d’un projet de résolution sur la sécurité alimentaire arabe, ainsi qu’un projet de résolution sur les travaux émanant de la réunion du Conseil économique et social. La réunion s’est aussi caractérisée par un consensus sur la question palestinienne à la lumière de la conférence de réconciliation entre les factions palestinienne, mais aussi sur le règlement de la crise en Libye, tributaire de l’organisation d’élections libres.

    A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que la réunion avait permis de parvenir à des résultats « consensuels » à la faveur de « concertations riches et approfondies ». Le chef de la diplomatie algérienne a également remercié les participants pour « l’esprit positif et constructif » qui a caractérisé les concertations et « permis de parvenir à des résultats consensuels », ajoutant que ces résultats « faciliteront le travail de nos dirigeants ».

    Les participants aux travaux de la réunion ont appelé à cette occasion à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger, « un rendez-vous pour engager une action décisive vers l’unification des positions arabes et permettre au monde arabe de retrouver la stabilité ». «La réunion s’est déroulée dans une atmosphère de respect et de convivialité. L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe. Pour nous tout est clair, les conditions sont réunies pour que le sommet d’Alger de la Ligue arabe soit un événement réussi sur tous les plans », a soutenu pour sa part Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe dans une déclaration à la presse.

    Effectivement, tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises. Il faut dire que l’Algérie a déployé d’énormes efforts diplomatiques pour rapprocher les points de vue et faire prendre conscience aux Arabes des principaux enjeux auxquels est confronté le monde arabe et de l’urgence d’y faire face. Le mérite revient en grande partie au ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a su trouver les mots justes pour convaincre ses homologues arabes d’adopter «une approche qui puisse transcender les approches traditionnelles» pour faire de ce 31e sommet de la ligue un nouveau départ pour le monde arabe. Il les a persuadés par ailleurs de la nécessité de resserrer les rangs pour faire face collectivement aux menaces et aux incertitudes que font notamment peser sur la région les bouleversements géopolitiques provoqués par la rivalité entre les grandes puissances.

    Lors de son discours prononcé samedi à l’ouverture de la réunion, Ramtane Lamamra, a d’ailleurs évoqué la crise en Ukraine et ses dimensions sécuritaires, politiques et économiques, soulignant que cette crise a « engendré une situation annonciatrice de répercussions majeures sur le système international, y compris dans la région arabe ». « Ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe », a-t-il fait observer. M. Lamamra a appelé, face à ces développements, à l’impératif de « multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en œuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation ».L’Algérie abrite, rappelle-t-on, mardi et mercredi la 31e session ordinaire du sommet arabe. Ce rendez-vous se veut une nouvelle étape pour la réunification des rangs arabes en vue de renforcer la coopération dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. En faisant de la question palestinienne un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, l’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Khider Larbi

    Sommet arabe: ce que l’on sait sur l’ordre du jour et sur la déclaration d’Alger – L’Algérie aujourd’hui

    Le Sommet arabe se penche désormais sur les dossiers liés aux pays membres en commençant par les réunion préparatoires. A ce titre, les ministres des AE sont parvenus à la réunion préparatoire clôturée ce dimanche « à des consensus autour des dossiers examinés ».

    En effet, le SG adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a estimé qu’il s’agit là d’indicateurs laissant augurer du succès du Sommet d’Alger.

    La crise libyenne au cœur du sommet arabe

    La question libyenne était au cœur des discussions lors des travaux de la réunion préparatoire. Un consensus autour de l’importance de la tenue des élections en Libye se dégage, selon la ministre des AE libyenne.

    « Plusieurs décisions relatives à la sécurité arabe ont fait l’objet de consultations samedi et dimanche et nous avons convenu de la nécessité d’organiser des élections qui soient à la hauteur des aspirations du peuple libyen, à même de mettre fin aux périodes de transition et consacrer la stabilité politique », a fait savoir Mme Al-Mangouche.

    Le sommet d’Alger traite les dossiers syrien et palestinien
    La diplomate libyenne a indiqué que des questions inhérentes à nombre de pays à l’image du Yémen, de la Syrie, du Djibouti, de la Somalie et de la Palestine, qui est la « cause centrale » de l’action arabe.

    Elle a souligné que des « décisions équilibrées en faveur des intérêts des peuples arabes ont été prises ». La cheffe de la diplomatie libyenne a mis en avant « la sagesse et la souplesse des dirigeants algériens qui ont toujours su résoudre les divergences et parvenir à un terrain d’entente », ajoutant que « l’Algérie est capable de rassembler les rangs arabes ».

    S’exprimant à l’issue de la séance consultative organisée dans le cadre de la réunion préparatoire des MAE, le SG adjoint de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki, a fait état de « consensus autour des dossiers et des crises dans certains pays arabes ».

    Les points inscrits à l’ordre du jour du Sommet
    Le SG adjoint de l’organisation panarabe a également révélé que « tous les points à l’ordre du jour ont été maintenus pour examen ».

    Concernant des prétendus « désaccords sur certaines clauses » de la Déclaration d’Alger évoqué par certains, le SG adjoint de la Ligue arabe a assuré que « toutes les tensions ont été contenues » et que « les réunions se sont déroulées dans un climat amical et dans le respect ».

    A une question sur la révision de la Charte de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki a répondu que le dossier ne figurait pas à l’ordre du jour du Sommet.

    Quant à l’Initiative soudanaise sur la Sécurité alimentaire, il a indiqué que le Sommet soutenait l’initiative du Soudan dans le cadre de la résolution présentée par le CESA relative à la stratégie intégrée de la sécurité alimentaire arabe.

    La réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes s’est achevée ce dimanche à Alger. A noter que le sommet des chefs d’Etat aura lieu le 1er et 2 novembre en cours.

    Interview accordé par Tebboune à un média Qatari : « La Palestine, une cause centrale pour l’Algérie…» – Algérie Breve News

    ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la question palestinienne a, de tout temps, été une « cause centrale » pour l’Algérie, souhaitant que le sommet arabe d’Alger prévu les 1er et 2 novembre puisse replacer cette cause au cœur des priorités aux niveaux arabe et international.

    Le Sommet d’Alger marquera « un nouveau départ pour dynamiser et conforter l’action arabe commune », a déclaré le Président Tebboune dans un entretien accordé à l’Agence de presse qatarie (QNA), ajoutant que la présence de l’Emir de l’Etat du Qatar à ce rendez-vous « consolidera la cohésion et apportera un plus à l’unification des rangs arabes ».

    A cet effet, le président Tebboune a salué les efforts déployés par l’Emir de l’Etat du Qatar pour « unifier les rangs arabes et renforcer la complémentarité et la solidarité arabes », soulignant que « la vision équilibrée, loin de la logique de l’intérêt, sont les principaux facteurs que la diplomatie qatarie a employés pour trouver des solutions aux conflits ».

    « Le choix de la date du 1er novembre pour la tenue du Sommet de la Ligue arabe n’était pas fortuite… il y va de la sacralité et de l’importance de ce jour qui marque l’anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale », a-t-il ajouté.

    Evoquant le Mondial 2022 qu’abritera le Qatar, le Président Tebboune a souligné qu’ »il restera gravé dans l’histoire du football », se disant convaincu que le Qatar « surprendra le monde en assurant une bonne organisation à tous les niveaux ».

    Il a exprimé le plein soutien de l’Algérie à l’Etat du Qatar concernant le Mondial 2022, soulignant que « l’Algérie dénonce les campagnes tendancieuses qui ciblent ce pays frère ».

    Sommet arabe d’Alger: des résultats importants attendus – Algérie 54

    L’ambassadeur d’Algérie en Egypte et son délégué permanent auprès à la Ligue arabe, Abdelhamid Chebira a souligné, dimanche à Alger, que la 31e session ordinaire du Sommet arabe, prévu les 1er et 2 novembre, sera sans doute couronnée par des résultats « importants » qui feront de ce rendez-vous « une station historique » pour le renforcement de l’action arabe commune.

    De nombreux indicateurs augurent de la réussite du sommet d’Alger, notamment après le consensus enregistré autour des questions principales et des dossiers inscrits à l’ordre du jour, avec en tête la question palestinienne, a déclaré M. Chebira à l’APS au terme des travaux de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a mis en avant les efforts de l’Algérie qui ont été sanctionnés par la signature de la « Déclaration d’Alger » pour la concrétisation de la réconciliation nationale palestinienne, qui, a-t-il dit, constitue un « apport essentiel au soutien de la cause palestinienne ».

    Pour l’Algérie, « la question palestinienne compte parmi les constantes de sa politique étrangère d’ou son soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien et au recouvrement de ses droits légitimes », a-t-il soutenu, ajoutant que l’Algérie honore tous ses engagements en faveur des Palestiniens.

    Concernant la formation du Comité arabe de suivi de la mise en œuvre de l’accord de réconciliation qui sera présidé par l’Algérie, le diplomate a fait savoir qu’un projet de résolution sera présenté aux dirigeants sous la présidence du Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour adoption, précisant qu’il concerne les pays devant assurer aux côtés de l’Algérie la gestion du comité.

    M. Chebira a évoqué également « les tentatives visant à semer la confusion concernant le sommet arabe, depuis l’annonce de la tenue à Alger de la réunion au sommet, certaines parties ayant relayer des informations inexactes et des allégations fallacieuses » .

    Ces tentatives d’entrave à l’organisation du sommet arabe ont échoué grâce à « la politique de l’Algérie, basée sur le principe de crédibilité et de non ingérence dans les affaires internes d’autrui ainsi que le respect de la souveraineté des Etats ».

    L’Algérie a contribué efficacement à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet

    M. Chebira a également affirmé que toutes les questions politiques inscrites à l’ordre du jour du sommet ont été débattues par les délégations, tant au niveau des délégués permanents qu’au niveau des hauts responsables ou des ministres des affaires étrangères, notamment celles relatives aux crises en Libye, en Syrie et au Yémen ou dans les pays en difficulté économique et politique, à l’instar du Soudan et du Liban.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a rappelé la position ferme de l’Algérie concernant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye, outre ses démarches pour amener les parties du conflit dans ce pays au dialogue, ajoutant que l’Algérie plaide en faveur de l’organisation d’élections présidentielles et parlementaires de manière à permettre au peuple libyen de sortir de la crise qui n’a que trop duré.

    Il a ajouté que les réunions préparatoires du sommet arabe ont abouti à un consensus sur le projet de résolution sur la crise libyenne, qui sera soumis aux dirigeants arabes pour adoption.

    Evoquant les points les plus importants inscrits à l’ordre du jour du sommet arabe lors de la 31e session ordinaire, M. Chebira a indiqué que le volet politique traitait de nombreuses questions à leur tête la question palestinienne.

    L’Algérie a contribué « efficacement et intensément » à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet, notamment concernant le volet économique, a précisé l’ambassadeur.

    Le 31ème Sommet d’Alger pour consacrer l’unification des rangs. Novembre pour inspirer les pays arabes – Le Carrefour d’Algérie

    Pourquoi le Sommet arabe d’Al-ger en 2022 est-il si décisif ? Qu’est-ce qui fait son importance ? Pour les observateurs, il doit redessiner la carte économique arabe et reconfigurer le rôle politique des pays arabes sur les plans régional et international. Une occasion en or à ne pas rater. Pour ce Novembre 2022, le ton est plus que jamais voué à l’unité arabe. Mois hautement symbolique de l’histoire de l’Algérie. Il marque le début de la Guerre d’indépendance mais doit inspirer les pays arabes. Le choix de la tenue du Sommet arabe d’Alger en ce mois n’est nullement fortuit. Une date phare qui doit désormais servir d’un socle de l’unification des rangs. Novembre 1954- Novembre 2022: entre le déclenchement la révolution avec son lot de martyrs et Novembre 2022, les leçons sont désormais à tirer. Le choix du 1er Novembre renferme aussi un message.

    Dans sa forme expressive la plus simple, l’Algérie exprime sa reconnaissance en ce 1er Novembre 2022 aux pays arabes. Il est vrai que l’Algérie abrite officiellement, mardi et mercredi, la 31e session ordinaire du Sommet arabe. Ce dernier sera dédié à l’unification des rangs et l’adoption d’une vision commune en vue de renforcer l’action commune arabe notamment politique et économique. L’Algérie tient son Sommet arabe par un 1er Novembre. Il ne faut pas être dupe pour deviner l’enjeu qui n’est autre que la fidélité au serment de Novembre en pareille circonstance de tenue du Sommet arabe. Ce n’est donc pas un hasard de calendrier. Le déclenchement de la Révolution pèse lourd sur le Sommet arabe de 2022.

    Le 1er Novembre 1954 a marqué la naissance de la lutte armée du peuple algérien sous le FLN. La tenue de ce Sommet se tient en ce mois et se veut, ce faisant, une référence pour les pays arabes afin de s’inspirer de l’esprit de Novembre et de la glorieuse Guerre de libération. Une lutte qui a unifié les rangs des Algériens pour combattre le colonialisme et recouvrer la souveraineté nationale. C’est cette symbolique que l’Algérie veut imprimer à cette 31ème session du Sommet arabe. A juste titre, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a relevé l’importance de ce Sommet exceptionnel à travers le choix du lieu et du temps de la tenue de ce rendez-vous. Ce dernier constitue de ce fait une nouvelle étape pour la réunification des rangs en vue de renforcer la coopération arabe dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. La question palestinienne, un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce Sommet, sera une référence.

    L’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. Le Président Tebboune avait déjà affirmé que le Sommet arabe « sera un succès, car l’Algérie n’a aucune autre intention derrière l’organisation de ce rendez-vous que d’œuvrer à l’unification des rangs arabes », faisant observer que « les dernières années ont été marquées par une détérioration des relations et l’apparition de désaccords et de divergences entre plusieurs pays arabes ».

    Malgré ces différends, « tous les pays vont se retrouver en Algérie qui respecte tous les Etats », a-t-il souligné, relevant « l’intérêt pour la Nation arabe de se rencontrer en Algérie qui est, de surcroît, la mieux placée pour unifier les rangs et mener des médiations pour régler certains différends ». A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce Sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Les efforts de l’Algérie ont été couronnés, le 13 octobre dernier, par la signature de la « Déclaration d’Alger » par les 14 factions palestiniennes ayant participé à la conférence d’unification des rangs palestiniens. Une Déclaration qui a mis fin à une division de 15 longues années et qui constitue en même temps une plateforme solide pour la réalisation de l’unité nationale palestinienne. La cérémonie de signature s’était déroulée au Palais des nations à Alger, sous la supervision du Président Tebboune qui avait affirmé que la signature de cette Déclaration constituait « une Journée mémorable » dans l’attente de « la concrétisation effective de l’édification de l’Etat palestinien indépendant avec El Qods pour capitale ».

    Fidèle à son engagement et ses principes en faveur de l’action arabe commune, l’Algérie a toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agissait d’initiatives favorables à la réconciliation et à l’entente entre les pays arabes de manière à concrétiser les aspirations des peuples pour la paix, la solidarité, la cohésion et l’intégration. A cet effet, le 31ème Sommet d’Alger aspire à unifier les positions, coordonner les efforts politiques et diplomatiques collectifs et élaborer une vision commune face à l’escalade des crises politiques et sécuritaires qui touchent la région. Le rôle influent de la diplomatie algérienne, sous l’impulsion du Président Tebboune, sera déterminant dans le renforcement des positions arabes concernant plusieurs questions et défis auxquels la région est confrontée.

    #Algérie #Ligue_arabe #Sommet_arabe #Palestine