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  • Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine, Israël, Ghaza, Al Aqsa, Jérusalem,

    L’occupant sioniste se permet toutes les exactions contre le peuple palestinien. De l’agression caractérisée et systématique des lieux saints de l’islam à l’excecution des innocents civils, toute l’horreur possible et inimaginable est excercée contre les Palestiniens dans un silence inadmissible de la communauté internationale.

    D’un autre côté et de façon systématique et arbitraire des centaines de Palestiniens sont jetés dans les prisons sionistes sans aucune forme de justice. La loi du plus fort et l’injustice sont le lot quotidien d’un peuple qui fait face à un régime d’appartheid des plus sauvages qui soit. Ainsi et selon des chiffres officiels, ils sont plus de 5.300 Palestiniens qui ont été arrêtés par la police et l’armée sionistes depuis le début de l’année 2022.

    Et ce ne sont là que les chiffres de cette seule année 2022, parmi lesquels on dénombre 30 femmes et quelques 190 mineurs. Selon les mêmes sources , «la souffrance des prisonniers est aggravée par l’augmentation du nombre de détenus et la surpopulation dans les centres de détention et les points de passage». Et il faut savoir en plus de cela que «certains prisonniers restent 70 jours ou plus dans des centres d’interrogatoire, malgré la conclusion de leur interrogatoire en raison de la surpopulation dans les centres de détention».

    En plus de cette situation insoutenable, rapportée par le Club des prisonniers palestiniens, il faut ajouter la politique de colonisation qui a vu des milliers de Palestiniens spoliés de leurs terres sur lesquelles sont érigées des habitations des colons juifs qui viennent bouleverser la donne démographique, avec des intentions sionistes claires d’étendre leur présence sur les terres palestiniennes. La mosquée d’Al Aqsa fait aussi l’objet d’agressions ininterrompues de colons juifs protégés et encouragés par les forces armées sionistes.

    Les meurtres de jeunes et moins jeunes palestiniens sont aussi devenus des actes banals excercés par une force d’occupation sioniste qui ne se fixe aucune limite et se comporte de la manière la plus sauvage et la plus inhumaine de tout ce qu’a connu le monde de toute son histoire.

    Et face à ce martyre quasi quotidien du peuple palestinien, les grands de ce monde, s’ils ne soutiennent pas l’agresseur sioniste préfèrent regarder ailleurs, alors que certains pays arabes ont, eux, fait le choix de normaliser leurs relations avec les bourreaux des enfants palestiniens.

    Une situation des plus dramatiques pour un peuple laissé à son triste sort, mais qui garde l’espoir de voir le Sommet arabe d’Alger remettre les choses à l’endroit et engager un autre chemin vers le retour de la cause palestinienne au centre des préoccupations arabes pour arriver à l’instauration de l’État de Palestine sur les frontières de juin 1967 avec Al Qods comme capitale.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 24/10/2022

    #Palestine #Israël #Ghaza

  • L’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël

    L’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël

    Australie, Palestine, Jérusalem, Al Qods, Israël,

    Le statut de Jérusalem devrait être résolu « dans le cadre de toute négociation de paix entre Israël et le peuple palestinien », a déclaré le ministre australien des Affaires étrangères.

    La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a confirmé mardi que Canberra avait annulé sa reconnaissance de Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël.

    « Jérusalem est une question de statut final qui devrait être résolue dans le cadre de toute négociation de paix entre Israël et le peuple palestinien », a déclaré Wong dans un communiqué.

    Wong a tenu une conférence de presse peu de temps après la publication de la déclaration, affirmant que l’Australie était attachée à une solution à deux États dans laquelle « Israël et un futur État palestinien coexisteraient, dans la paix et la sécurité, et à l’intérieur de frontières internationalement reconnues ».

    Elle a déclaré que l’Australie ne soutiendrait pas une approche qui saperait la perspective, ajoutant: « L’ambassade d’Australie a toujours été et reste à Tel-Aviv ».

    Wong a également déclaré que Canberra serait toujours « un ami fidèle d’Israël », continuant en disant qu’ils étaient « les premiers pays à reconnaître officiellement Israël ».

    « Nous n’hésiterons pas dans notre soutien à Israël et à la communauté juive d’Australie. Nous sommes tout aussi inébranlables dans notre soutien au peuple palestinien, y compris l’aide humanitaire », a-t-elle ajouté.

    Israël critique vivement la décision, les Palestiniens louent la décision
    Mardi, le Premier ministre israélien Yair Lapid a dénoncé la décision de l’Australie de ne plus reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale de son pays.

    Lapid a qualifié cette décision de « réponse hâtive ».

    « Jérusalem est la capitale éternelle et unie d’Israël et rien ne changera jamais cela », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué publié par son bureau.

    « Nous ne pouvons qu’espérer que le gouvernement australien gère les autres affaires de manière plus sérieuse et professionnelle », a-t-il ajouté. Pendant ce temps, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait convoqué l’envoyé australien pour déposer une protestation officielle.

    Les autorités palestiniennes ont cependant salué cette décision.

    « Nous saluons la décision de l’Australie concernant Jérusalem et son appel à une solution à deux États conformément à la légitimité internationale », a écrit sur Twitter le ministre des Affaires civiles de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh.

    Il a salué « l’affirmation de l’Australie selon laquelle l’avenir de la souveraineté sur Jérusalem dépend de la solution permanente basée sur la légitimité internationale ».

    L’Australie a reconnu Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël en 2018
    En 2018, le gouvernement de coalition conservateur dirigé par [l’ancien Premier ministre] Scott Morrison a officiellement reconnu Jérusalem-Ouest comme la capitale d’Israël, inversant des décennies de politique.

    L’Australie est devenue le troisième pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, après les États-Unis et le Guatemala.

    Mais contrairement aux autres, l’Australie ne reconnaissait que la partie ouest de la ville contestée .

    L’ancien président américain Donald Trump n’a fait aucune distinction entre l’est et l’ouest de la ville lorsqu’il a annoncé sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017 et son projet de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.

    Scott Morrison a déclaré à l’époque que l’ambassade d’Australie resterait à Tel-Aviv, bien que les plans puissent changer.

    Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de tout futur État , tandis qu’Israël considère la ville entière comme sa capitale. Jérusalem-Est abrite les sites les plus religieux de la ville.

    Le ministère des Affaires étrangères abandonne le langage concernant Jérusalem-Ouest
    L’annonce est intervenue quelques heures seulement après que le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a publié deux lignes sur son site Internet concernant la reconnaissance par le gouvernement Morrison de Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël.

    Le ministère a laissé tomber la ligne disant que l’Australie avait hâte de déplacer son ambassade à Jérusalem-Ouest après la résolution du conflit entre Israël et la Palestine.

    Après presque une décennie de régime conservateur, Anthony Albanese du parti travailliste est devenu Premier ministre en mai 2022.

    rm/rt (AFP, Reuters)

    DW, 18/10/2022

    #Palestine #Israël #Jérusalem #AlQods #Australie

  • Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie, Walis, gouvernement, salaires, BRICS, Palestine, Libye,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé avant-hier la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, qui s’est tenu durant deux jours au niveau du Palais des Nations au Club des Pins à Alger.

    En effet, avant-hier a marqué le premier jour de la rencontre Gouvernement – walis. À cette occasion le Chef d’état a prononcé un discours, en donnant le coup d’envoi de cette rencontre périodique, en présence de nombreux hauts responsables, ministres et walis. Ce dernier est revenu sur de nombreux points qui touchent particulièrement le citoyen. Le président de la République, a abordé, plusieurs points dans son discours. En l’occurrence, l’allocation chômage, en affirmant que « son instauration s’est faite sous forme de demi-allocation jusqu’à ce que l jeune chômeur trouve un emploi stable, » une mesure que les jeunes ont approuvée, selon Tebboune. « Il a aussi parlé d’économie en disant, que la nôtre commence aujourd’hui à se redresser , en ajoutant que l’objectif est de développer notre revenu national d’une manière qui nous permette d’entrer dans le groupe des BRICS. » En rassurant aussi quel’Algérie avance vers la force économique. En outre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la poursuite du travail, en 2023 afin de lever l’injustice que connaît le citoyen, il a été « décidé d’aller vers une hausse des salaires faibles et moyens, la révision des allocations de retraite et la hausse de l’allocation chômage à partir de janvier prochain. »

    Prendre en charge les préoccupations du citoyen M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations du citoyen pour instaurer un Etat basé sur l’égalité, soulignant que le citoyen « est l’alpha et l’oméga de la République. » Présidant au Palais des Nations l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, le Président Tebboune a déclaré que les walis, « premier pilier de l’état », sont appelés à « réparer les injustices » faites aux citoyens et à prendre en charge leurs préoccupations, notamment les habitants des zones d’ombre, insistant sur l’impératif de clore le dossier des zones d’ombre « d’ici fin 2022 et début 2023 ». L’Algérie est un état basé sur l’égalité, un « état populaire avant tout », a-t-il soutenu. Il rappellera, à cet égard, que l’ »Algérie est un état démocratique et populaire » et que la démocratie implique la prise en charge de « tous les citoyens ». À ce propos, il a relevé que « 82% des problèmes soulevés au niveau des zones d’ombre ont été résolus, » appelant, dans ce sens, à la poursuite des efforts et à « prendre en charge les préoccupations du citoyen qui est l’alpha et l’oméga de la République ».

    Par ailleurs, le Président Tebboune a indiqué que « l’Algérie nouvelle, de par ses institutions = constitutionnelles, son peuple vaillant et sa jeunesse ambitieuse, est en droit, à l’occasion du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, de s’enorgueillir des capacités et de la bravoure de son armée, digne héritière de l’armée de libération. » L’Algérie est également « en droit de glorifier sa jeunesse qui prouve, jour après jour, à travers ses victoires éclatantes aux plans régional, continental et international, que c’est bien une jeunesse de succès, d’intelligence et d’innovation, » a-t-il encore soutenu.

    Dans ce contexte, le président de la République a relevé l’impératif de consulter le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) concernant toutes les questions inhérentes à cette catégorie sociale, invitant les walis et les membres du gouvernement à prendre attache avec les représentants des jeunes. La diplomatie algérienne a retrouvé sa place M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, en voulant pour preuves les déclarations du SG de l’ONU, de l’Union Européenne et de grands pays sur le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.

    Supervisant samedi au Palais des nations la rencontre gouvernement-walis, le Président Tebboune a indiqué que la « diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, » citant pour preuve les déclarations du « Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des états-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage. »

    Evoquant la situation en Libye, le Président Tebboune a réitéré la solidarité de l’Algérie avec « les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens », affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays. « En l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité, » a-t-il souligné, critiquant les tentatives de certaines parties de former un gouvernement parallèle au gouvernement d’Union nationale, reconnue par la communauté internationale.

    Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure « la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali. » « L’Algérie qui ne toléra aucune tentative de division du Mali (le nord du sud), ne renoncera pas aux états du Sahel, » a affirmé le Président Tebboune. Concernant le Niger, le Chef de l’état a rappelé les relations multiples qu’entretient l’Algérie avec ce pays voisin au même titre que le Mali. Il évoquera dans ce sens « les défunts cheikhs El Maghili et El Kounti et bien d’autres qui ont diffusé notre religion en Afrique, une religion de juste milieu. »

    Le Président Tebboune a également évoqué la cause sahraouie,soulignant qu’elle figurait parmi les dossiers de principe, en plus d’être une question de décolonisation dont le dossier est au niveau de la Commission de décolonisation de l’ONU. « Nous ne sommes plus au 19e siècle, les peuples se sont libérés, mais le peuple sahraoui lutte toujours, comme nous l’avons fait dans le passé, contre la colonisation, » a-t-il ajouté, soulignant qu’il « est tout à fait normal pour nous de ne pas cautionner la colonisation. Nous n’avons pas d’ambition dans les territoires des autres, nous défendon simplement les nôtres. » « Sur la question palestinienne, considérée par les Algériens, » a-t-il rappelé, de « question essentielle et nationale, » il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que « la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre. »

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 26/09/2022

    #Algérie #Tebboune #Walis #Libye #Palestine

  • Morocco could pay a heavy price for Israel’s latest assault on Gaza

    Morocco could pay a heavy price for Israel’s latest assault on Gaza

    Morocco, Mohammed VI, Israel, Palestine, jerusalem, Al Qord, Comité Al Qods,

    Aziz Chahir

    Rabat’s neutral response to the deadly strikes, coupled with public opposition to its normalisation with Israel, could weaken the credibility of the royal palace

    Amid the Israeli army’s latest assault on Gaza, Moroccan authorities finally shook off their usual diplomatic torpor. In a communique issued by the foreign ministry in early August, Morocco expressed its « deep concern over the serious deterioration of the situation in the Gaza Strip ».

    But the kingdom’s neutral response was more akin to the carefully worded statements of the European community than to the official declarations of numerous Arab countries, including Saudi Arabia, Kuwait and Algeria, which all condemned the Israeli attacks.

    The Moroccan regime could hardly condemn the military offensive on Gaza, for fear of offending its « new » old partner. Following the Israel-Morocco normalisation agreement signed in 2020, which was sponsored by then-US President Donald Trump, the kingdom has willingly cooperated with Israel, particularly in the field of security.

    The days of insisting that normalised relations would allow the kingdom to play « a more active part in the peace process aiming to establish a two-state solution » are long gone. The fact is, Morocco holds little political sway in the region with regards to the Israel-Palestine question – unlike Egypt, which, with the backing of Qatar, was able to broker a tenuous ceasefire.

    Thus, King Mohammed VI appears to be the victim of his own political stratagem. By playing both sides, his authority as chairman of al-Quds Committee, responsible for helping to safeguard the Muslim holy sites in Jerusalem, has all but crumbled away.

    Contrary to his response in 2021 to the Israeli raids at Al-Aqsa Mosque and the deadly 11-day offensive on the Gaza Strip, the Moroccan monarch did not dare condemn Israeli settlers’ recent incursions at Al-Aqsa. Rather, this opportunity was gladly seized by Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, who is hoping to restore his reputation in the Muslim world after his direct involvement in the 2018 murder of journalist Jamal Khashoggi.

    Mohammed bin Salman’s move could very well undermine the symbolic leadership of the Commander of the Faithful, Mohammed VI, particularly with regards to the Palestinian question and Muslim holy places in Jerusalem.

    Waves of popular dissent

    The Israeli bombing of Gaza was also a political test of the Moroccan regime’s ability to manage the waves of popular dissent that regularly swell in response to Israeli military strikes in Palestine and attempts by Israeli settlers to access Al-Aqsa.

    Pro-Palestinian protests are nothing new in the kingdom, but dissent seems to have hardened in the wake of Morocco’s normalised relations with Israel.

    At the time of the signing of the normalisation agreement, the government was headed by the Islamist Justice and Development Party (PJD). But today, the king can no longer count on the PJD’s backing, as the party is openly opposed to the normalisation process.

    The PJD condemned Israel’s latest aggression against Gaza and reiterated its rejection of Morocco-Israel normalisation – reaffirming the party’s traditional stance, which had been momentarily and perhaps reluctantly disregarded when the normalisation deal was signed.

    Now in opposition, the PJD appears to have thrown off its shackles to embrace once more the anti-normalisation position of the Unity and Reform Movement (MUR), widely recognised as the PJD’s ideological branch.

    At a recent solidarity march for the Palestinian people in Rabat, the head of the MUR, Abderrahim Chikhi, condemned « the brutal attacks perpetrated by Israel against the Palestinian people, and the muted response of the Moroccan regime ». The sentiment was echoed by the Islamist Al Adl Wal Ihsane movement, which also accused Arab leaders who have normalised relations with Israel of « condoning Zionist crimes ».

    Given the momentum of current protests, closer ties between the PJD-MUR and Al Adl Wal Ihsane are likely to emerge, which could ultimately lead to the further hardening of popular dissent in Morocco, particularly in relation to such mobilising issues as the Palestinian question.

    With each new Israeli military offensive, political parties across the country, including leftists such as the Unified Socialist Party, vow to rally their troops to defend the Palestinian people. Israeli military offensives, like the most recent strike on Gaza, have considerable long-term political consequences in Rabat.

    Tensions with Algeria

    Israel, meanwhile, has been pressuring Moroccan authorities to speed up normalisation, left, right and centre. In November 2021, despite mounting tensions between Rabat and Algiers over Morocco’s geopolitical and military rapprochement with Israel and the US, a major security agreement was signed in Rabat by Benny Gantz, the first Israeli defence minister to visit the North African kingdom.

    This past June, Israeli observers participated for the first time in the African Lion 2022 military exercise. In July, the chief of Israel’s armed forces, Aviv Kochavi, visited Morocco. This is not even to mention the Moroccan intelligence services’ large-scale cyber surveillance programme, which targeted, among others, Algerian officials using the Israeli Pegasus spyware.

    All of this has only served to fan the flames of discord between the enemy brothers of North Africa. Algeria is fiercely opposed to the normalisation accords and sees the Morocco-Israel rapprochement as nothing short of a destabilisation campaign.

    Thus, in a speech to the nation in late July, Mohammed VI, in all probability called to order by western powers, attempted to quell the anger of Algiers by urging Moroccans to preserve the spirit of « good neighbourliness towards our Algerian brothers ».

    Algeria is slated to host the Arab League summit in November, at which time the costs and benefits of normalisation with Israel will surely be addressed. Meanwhile, Algiers is perhaps counting on the intervention of French President Emmanuel Macron, who visited Algeria this month and was no doubt informed of the tangible « threats » that military cooperation between Morocco and Israel posed for the region.

    Middle East Eye, 04/09/2022

    #Morocco #Israel #Palestine #Mohammed_VI #Jérusalem

  • Algérie: Instrumentalisation des catastrophes naturelles

    Algérie: Instrumentalisation des catastrophes naturelles

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Palestine, incendies, terrorisme,

    Par Tarek Benaldjia

    « Nous sommes confrontés, dans notre pays, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre-arbitre”.

    Un jeu se joue avec les nerfs des algériens. Une guerre est menée contre l’influence de notre pays. Au moment où l’économie de l’Algérie a beaucoup progressé ces dernières temps et la capacité des autorités algériennes à financer les mesures de réforme s’est fortement développée à un moment où le pays enregistre un excédent budgétaire et rembourse ses dettes internationale. Et cherchait à jouer un rôle plus prononcé dans la gouvernance de l’économie de puissance régionale.
    Oubliez que ses « agents subversifs » viennent en aide à l’Algérie, ils ont saboté les efforts du pays depuis fort longtemps. Ils ont coopéré avec les mouvements terroristes internationaux. Ils ont coopéré avec le Makhzen marocain le capo de l’entité sioniste d’Israël. Alors qu’ils brûlaient des forêts, ils concluaient des accords avec eux. Même pendant cette période de catastrophe nationale, ils ont donné la priorité à leurs gains personnels et à leurs sentiments anti-algériens.

    Ceux qui sont toujours à l’affût des angles morts de l’Algérie, ont simultanément retroussé leurs manches pour passer à l’action et répandre la haine, au lieu « d’apporter une contribution », ou aider à découvrir pourquoi ou comment les incendies ont éclaté, comment ils pourraient être tous éteints au moment de l’impact, ce qu’il faudrait faire, ou de choisi de courir un risque pour tenter d’aider quelqu’un qui était en détresse, qui était désavantagé et qui se faisait meurtri par des éraflures et des brulures nécessitant des secours.

    Ils ont montré une fois de plus qu’ils n’avaient pas de sentiment national à l’égard de l’Algérie. Ils ont révélé que leur perception de la nation ne va pas au-delà des organisations terroristes, des groupes de pressions, des gains personnels et des camps idéologiques et des camps politiques au niveau mondial reconnus hostiles u pays. Ils ont révélé leur incapacité, à comprendre « la notion d’Etat», (ou de son équivalent), qui doit probablement être complétée au cas par cas. Une perception nationale positive commune et pluriethnique de la société algérienne. Ils ont révélé que la pérennité, paradigme des algériens n’est pas leur combat de tous les jours.

    En fait, ils ne se sont jamais impliqués dans aucune des luttes de l’Algérie. Au contraire, ils agissent comme les porte-parole légitimes des forces assaillantes et bloquantes contre l’axe national. Nous avons été témoins de cela à plusieurs reprises.

    En cas de catastrophe naturelle, une lutte nationale est indispensable. Cela va au-delà de la politique. Mais les agents ne possèdent pas cette maturité. Ils se sont tous avérés être des opportunistes se cachant derrière le Makhzen opèrent dans un milieu social qui les entoure et les soutient et qui est leur vivier. En outre quelques organisations terroristes internationales ont cherché à mettre en place des « cellules dormantes » attendant insidieusement de profiter de la situation composées d’agents clandestins dont le but est de mener une existence aussi anodine que possible pendant une longue période , jusqu’à ce qu’ils soient « activés ».

    Ceux ci, se développent en tandem et se rapprochent les uns des autres, dans un processus complexe d’adaptation mutuelle. Au lieu d’informer sur la réalité du système en place (réalité économique, bancaire, impérialiste et esclavagiste), auxquelles le peuple s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à une poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales. Ceux-là, préfèrent portés à l’ordre du jour les problèmes, des mouvements populaires d’opposition, des personnes arrêtées, jetées en prison et de tous ce qui peut participer aux attaques envers la présidence de la république et l’institution militaire.

    De quelle sorte de décalage d’axe s’agit-il ? De quelle sorte de déviation s’agit-il ? Être dans l’opposition bloquantes signifie-t-il se tenir contre l’Algérie? Cela signifie-t-il ignorer le pays simplement parce que quelqu’un nationaliste est au pouvoir ? Ce questionnement ne se réfère pas seulement aux parties concernées, il se réfère à tous ceux qui font des ravages et répandent la haine à ces moments propices auxquels le pays est actuellement confronté.

    Regardez les déclarations postées par les uns comme les autres. Il n’y a pas de grandes d’idées ou de consciences à de grands projets qui empêcheront toutes tentatives susceptibles de tirer le pouvoir en place de la catastrophe, de transformer la douleur collective en une opportunité et d’exploiter les faiblesses du pays. C’est dommage. Nous n’avons pas non plus vu d’autres partis politiques, organisation engagés ou leurs dirigeants venir en aide au pays. Pourtant, ce qui se passe est une catastrophe nationale. Il ne devrait y avoir aucune distinction entre les partis, les groupes ou les organisations. C’est une douleur collective que l’on n’a pas véritablement réussi à bien traiter jusqu’à maintenant.

    A ces agents subversifs, nous leur disons que nous ne sommes pas prêts à les appuyer et à travailler pour eux et leur espace de chaos politique, même s’ils croulent sous une masse de problèmes et de stress. Lâchez vos armes de propagande et rejoignez l’Algérie compatissante dans cette lutte!
    Ne pouvant vaincre l’Algérie sur tous les plans, ils s’orientent vers les feux de forets. Il est évident que cela avait été découvert par les stratèges gardiens de la bête et leurs alliés dans leurs recherches préparatoires sur l’Algérie, mais ils ont largement sous-estimé la nation vis-à-vis de ses forces vives du pays, en pensant qu’ils pourraient avec succès provoquer un retour aux années des coups d’Etats successifs et déstabilisateurs des le début des indépendances en Afrique.

    Les indices ne manquent pas

    Contrairement à la gouvernance de plusieurs pays arabes, l’Algérie a refusé de rejoindre la grande coalition saoudienne, soutenue par les occidentaux, dans son intervention armée au Yémen. En outre, depuis le début du conflit syrien l’Algérie a entretenu de bonnes relations avec celle de Bachar el Assad en Syrie et refusé de participer à la curée et au démembrement de ce pays programmé par les occidentaux et certains de leurs alliés arabes au profit de l’État hébreu. Ajouter à cela l’autodétermination du peuple Sahraoui, si longuement débattu, se trouve dans l’impasse.

    Enfin, l’Algérie des principes de novembre reste l’un des derniers bastions arabes dans la défense de la cause palestinienne. Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué la possibilité que l’Algérie adhère aux BRICS. Chacun peut comprendre que cette position indispose le Makhzen et son puissant allié l’État sioniste d’Israël qui peuvent y voir un obstacle sérieux au « deal du siècle » qui présente un énorme avantage pour l’économie et la croissance du pays.

    Tous ces énoncés sont le résultat de tentatives des agents subversifs en Algérie. C’est une des caractéristiques qui fonctionne le mieux à l’avantage de ces bandes criminelles organisées actives sur le territoire. Ils peuvent bien essayer de maquiller la réalité à leur avantage tant qu’ils veulent, mais cela ne change rien aux faits. Les algériens sont déterminés à ne pas abandonner les richesses et les ressources de leur pays à ceux qui s’alimentent des crises et du chaos.

    Aujourd’hui, il y a une Algérie qui est confiante, qui connaît son potentiel, consciente de son pouvoir réel et de sa capacité de manœuvre, et qui peut transformer le soutien reçu en résultats concrets. Comme ça, ils comprendront que le pays a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et les documents immoraux qui lui sont imposés.

    #Algérie

  • Qu’est-ce que le Maroc offre aux Palestiniens ?

    Qu’est-ce que le Maroc offre aux Palestiniens ?

    Maroc, Palestine, Ghaza, Al Qods, Jérusalem, israël, Algérie,

    Mohamed Moslem

    Les États qui ont normalisé les relations avec les sionistes, menés par le Royaume du Maroc, n’ont pas été en mesure de garantir aux Palestiniens qu’ils ne négligeront pas leur cause, après la position honteuse de Rabat sur la récente agression sioniste contre le mouvement du Jihad islamique en la bande de Gaza.

    Le plus que ces pays pourraient répondre à la récente agression de l’entité sioniste, c’est des excuses pour avoir participé au sommet que Tel-Aviv a parié sur l’organisation au Maroc à l’occasion du deuxième anniversaire des accords d’Abraham avant la fin de cette année , dans ce qui semblait être une réponse à l’accueil par l’Algérie du sommet de la Ligue arabe le 1er novembre.

    À cet égard, le journal hébreu Haaretz a rapporté que l’entité sioniste avait décidé d’annuler le sommet, qui devait se tenir au cours du dernier tiers de cette année, avec la participation du Maroc, des Émirats arabes unis et de Bahreïn, en plus des États-Unis. d’Amérique, en tant qu’État parrain des soi-disant «accords d’Abraham», une décision qui a également été confirmée par le ministre de la Coopération régionale à Tel-Aviv, Issawi Frej, plus tard.

    Haaretz a indiqué que l’entité occupante a été contrainte d’annuler la tenue de ce sommet, après les réserves du Royaume du Maroc, des Émirats arabes unis et de Bahreïn pour y participer, justifiant cette réserve par la date imminente des élections législatives en hébreu entité, et leur refus de considérer leur participation comme une ingérence dans les élections israéliennes, qui se tiendront à l’automne prochain.

    Parallèlement à cette position, qui vise à absorber la colère populaire au Royaume du Maroc, en raison de sa position honteuse sur la récente agression sioniste contre la bande de Gaza, les médias marocains fidèles au régime du Makhzen ont délibérément fait couler des rumeurs et analysé que Rabat menaçait Tel-Aviv de se retirer des accords de normalisation en raison de la dernière attaque.

    Ces fuites ont ensuite fourni une autre lecture de la déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères, niant que la position de Rabat soit pacifiante, assimilant la victime au bourreau, et plus encore, qu’ils ont commencé à parler de choses qui se sont passées sous la table, indiquant que les Marocains grognent contre le ciblage de civiles et l’usage excessif de la force contre un peuple sans défense et retour à la politique d’assassinats contre les Palestiniens, après la liquidation des chefs de terrain du mouvement Jihad lors du dernier attentat.

    Le régime du Makhzen a poursuivi en disant que sans les pressions exercées par Rabat sur Tel-Aviv, la récente agression contre Gaza ne se serait pas arrêtée aussi rapidement, ignorant le lourd coût de cette agression même au regard de sa courte durée, ainsi que ses répercussions à l’étape suivante, parce que l’entité sioniste a transformé l’agression contre les Palestiniens en un simple sport, car ils frappent quand ils veulent et ciblent qui ils veulent, et s’arrêtent quand ils veulent, sans responsabilité ni supervision, et même sans critique de la part du amis arabes qui ont normalisé leurs relations avec eux.

    Certains observateurs ont vu dans une telle analyse une tentative de la monarchie d’absorber la colère du peuple marocain grincheux face à l’attitude imprudente de son gouvernement sur une question cruciale dans les mondes arabe et islamique, une justification similaire à celle qui a été promue immédiatement après la normalisation, pour l’effet que construire des ponts avec l’entité sioniste aide les normalisateurs à jouer le rôle d’un médiateur réussi entre Tel-Aviv et les Palestiniens, mais ils n’ont pas présenté un seul exemple réussi à cet égard.

    De l’avis de nombreux observateurs, le régime qui n’a pas été en mesure de formuler une position claire condamnant l’agression brutale contre les Palestiniens sans défense dans la bande de Gaza, et a été impliqué dans l’égalité entre le bourreau et la victime, signifie que ce régime a devenu incapable de faire face à la vérité dans toutes ses manifestations, mais est devenu un otage à cause de la normalisation, une situation atteinte par le Royaume du Maroc, qui a accéléré le rythme de son étreinte de l’entité usurpatrice en matière de sécurité, militairement, politiquement, économiquement et commercialement aussi bien.

    Echouroukonline, 15/08/2022

    #Maroc #Palestine #Ghaza #Israël #Alqods #Jérusalem

  • Maroc : Le joint du Makhzen est grillé

    Maroc : Le joint du Makhzen est grillé

    Maroc, crise socio-économique, Israël, normalisation, Ghaza, Palestine,

    A bout de souffle, le Makhzen ne sait plus sur quel pied danser. Empêtrée jusqu’au cou dans une crise socioéconomique sans précédent, la monarchie multiplie les faux-fuyants et la fuite en avant dans l’espoir de trouver la parade pour calmer la rue, échaudée, celle dernière, notamment depuis la normalisation avec l’entité sioniste.

    La précipitation de l’Etat à Rabat à se mettre sous l’aile de ses protecteurs sionistes illustre parfaitement le délitement qui désagrège ses structures. Sinon que dire des responsables marocains paradant avec officiers de l’armée bourreau sioniste, au moment même où des centaines de civils palestiniens, dont plusieurs enfants, croulaient à Ghaza sous les bombes ? Que dire aussi de la réaction honteuse du ministre marocain des Affaires étrangères, mettant sur le même pied d’égalité les résistants palestiniens et les criminels sionistes, si ce n’est les signes d’une fin inéluctable d’un royaume rongé par tant de compromissions.

    Jamais, depuis des décennies, ce régime n’a été aussi vulnérable, au point que ses fondements menacent de vaciller à tout moment sous les coups de boutoir de la protestation populaire qui écume les grandes villes. Aujourd’hui plus qu’hier, le peuple marocain semble déterminé à poursuivre la contestation jusqu’à lui porter l’estocade. Le contexte s’y prête opportunément. Intra-muros, la misère se répand de façon inquiétante et gagne même certaines couches sociales qui s y étaient, jusque-là, prémunies. Les corolaires politico-économiques (gaz, blé…) de la crise ukrainienne ne finissent pas, à leur tour, d’enfoncer le système en place. Des médias locaux ont tiré, mercredi dernier, la sonnette d’alarme, en précisant que le Maroc sera confronté à une grave crise alimentaire dans les prochains mois, en raison d’une récolte céréalière jugée catastrophique et des difficultés d’approvisionnement sur le marché international, ont alerté mercredi des médias locaux. La FAO assure, de son côté, que les besoins d’importations du royaume devront encore augmenter pour 2022-2023. L’économie marocaine bat de l’aile et les clignotants sont au rouge. Des organismes locaux se sont inquiétés récemment des indicateurs relevant une hausse du déficit budgétaire et commercial du pays à plus d’un milliard de dollars et 4,75 milliards de dollars respectivement à fin juin dernier.

    La faillite économique n’est pas loin. La cour à Rabat semble désarmée, voire désorientée. A défaut d’un plan d’urgence ad hoc, celle-ci s’enfonce chaque jour davantage dans les abysses d’une fin fatale.

    Amine Goutali

    Horizons, 13 Août 2022

    #Maroc #Crise_économique #Crise_sociale #Inflation #Pénurie

  • Les peuples exigeront des comptes

    Les peuples exigeront des comptes

    Ghaza, Palestine, Israël, Maroc, normalisation, Cisjordanie,

    Deux jours après les raids meurtriers sur Ghaza qui ont fait 47 morts, dont 16 enfants,l’armée israélienne a mené une autre opération en Cisjordanie tuant trois Palestiniens et faisant plus de 60 blessés parmi les civils. Les sionistes se permettent ainsi tous les dépassements contre les Palestiniens, tuant sans distinction et spoliant les terres palestiniennes où sont édifiées de nouvelles colonies juives, alors que les prisons ne désemplissent pas et souvent sans aucun jugement.

    L’impunité dont jouit l’entité sioniste ne semble désormais avoir aucune limite. Toutes les lignes rouges ont été dépassées face au silence assourdissant de la fameuse communauté internationale. C’est même plus qu’un silence mais une complicité tacite qui ne dit pas son nom. Pour preuve la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché sur rien de tangible. Car comme à chaque fois qu’il s’agit des brutalité de l’entité sioniste, rien de concret ne sort de ces réunions qui sont plus faits pour la forme que pour un vrai travail permettant de changer les choses.

    La Palestine et les Palestiniens sont tout simplement livrés à eux-mêmes, et il est clair qu’Israël ne sera jamais inquiété de quelque manière que ce soit. Mais comment peut -il en être autrement quand les régimes arabes eux-mêmes jouent des coudes et font la course vers la normalisation avec Israël. Ils le font au moment où Israël n’a jamais été aussi agressif envers les Palestiniens. Au moment où les sionistes clament haut et fort qu’ils ne céderont rien aux Palestiniens et qu’ils n’accepteront jamais la solution à deux États, ni ne reconnaîtront les frontières d’avant juin 1967.

    Et en celà, ils sont grandement encouragés et appuyés par la capitulation de capitales arabes à l’image de Rabat où le régime du Makhzen a fait clairement son choix en appuyant sans contrepartie toutes les thèses sionistes et en livrant et la Palestine et le Maroc aux premiers ennemis de la nation arabe.

    La cause palestinienne connaît sans doute l’une de ses pires périodes. Mais cela n’est pas dû uniquement à la barbarie des sionistes, mais surtout à la lâcheté de ces régimes arabes qui ont monnayé la première cause arabe pour sauver leurs régimes pourris, traîtres et honnis. Ces capitales ont fait le choix de s’allier à Israël et décidé que la Palestine n’est plus leur cause, mais la cause des seuls Palestiniens. Une grave erreur stratégique, car un jour ils devront bien rendre compte à leurs peuples qui ne leur pardonneront jamais leur trahison et leur traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 13/08/2022

    Lire aussi : Le roi du Maroc évite d’évoquer la normalisation avec Israël

    Lire aussi : Maroc : La normalisation atteint sa vitesse maximale

    #Palestine #Ghaza #Cisjordanie #Israël #Maroc #Normalisation

  • Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien à Alger

    Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien à Alger

    Algérie, Palestine, Ghaza, Israël,

    Un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien a été organisé, jeudi au siège de l’ambassade de Palestine à Alger, pour dénoncer la récente agression sioniste contre la bande de Ghaza.

    A cette occasion, l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita a souligné que le peuple palestinien est un seul peuple en Cisjordanie et à Ghaza, et poursuivra sa lutte pour l’établissement de son Etat avec pour capitale Al-Qods.

    Il a qualifié de « crime odieux » les actes commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, appelant la communauté internationale à prendre des positions fermes pour assurer la protection au peuple palestinien.

    Il a appelé également « la communauté internationale, particulièrement les Etats-Unis, à mettre un terme à la politique de deux poids deux mesures ». « Le crime est un crime, le meurtre est un meurtre et l’occupation est une occupation qu’il s’agisse de l’entité sioniste ou autres », a-t-il martelé.

    L’ambassadeur a remercié « l’Algérie, Présidence, gouvernement et peuple, pour ses positions courageuses et son soutien constant au peuple palestinien », saluant sa position indéfectible à l’égard de la question palestinienne, en tant que question centrale.

    Pour sa part, Fateh Sribli, président de l’organisation des étudiants algériens libres, organisatrice de ce rassemblement de solidarité, a réitéré le soutien des étudiants à la cause palestinienne, dénonçant la politique internationale de deux poids deux mesures et son inertie face au blocus imposé au peuple palestinien sans défense dans une guerre impitoyable contre l’humanité face à la machine de guerre sioniste.

    Il a tenu à saluer « les initiatives audacieuses prises par le président de la République, M. Abdelmajid Tebboune pour unir les factions palestiniennes ».

    Akhbar Elwatan, 12/08/2022

    #Algérie #Palestine #Ghaza #Israël

  • La nouvelle constitution tunisienne cimente l’autocratie

    La nouvelle constitution tunisienne cimente l’autocratie

    Tunisie, Kaïs Saïed, Israël, normalisation, autocratie, Palestine, Etat laïque, islamistes, Ennahdha,

    As`ad AbuKhalil dit qu’une véritable démocratie arabe limiterait l’influence américaine et criminaliserait la normalisation avec Israël.

    Par As`ad AbuKhalil

    Le président tunisien conçoit sa propre république selon ses propres intérêts et caprices.

    Kais Saied était à peine connu en dehors de la Tunisie avant son élection en 2019 et les Tunisiens ne le connaissaient que comme professeur de constitution qui commentait les questions politiques à la télévision. Il ne parlait pas comme un politicien moyen ; d’une part, il parlait l’arabe classique et d’une manière boisée (il est articulé en arabe mais pas éloquent).

    Il apparaissait comme un honnête homme sans aucun bagage politique et n’était redevable d’aucun intérêt local ou régional. Lorsqu’il s’est présenté aux élections en 2019, son élément de base était sa réponse sévère aux questions sur la normalisation avec Israël. Il était souvent interrogé à ce sujet et parlait de manière rafraîchissante dans un langage brutal peu connu dans une région où les dirigeants ont trop peur d’offenser les États-Unis et le lobby israélien.

    La réponse de Saied sur la normalisation a été un succès parmi les Tunisiens : il a promis qu’il criminaliserait la normalisation avec Israël et que l’entité sioniste ne devrait pas être reconnue. Il a parlé de l’expulsion des Palestiniens de leur patrie. Ce type de langage a été la norme pour une grande partie de l’histoire arabe contemporaine jusqu’au nouveau millénaire, lorsque l’Arabie saoudite – sous les auspices des États-Unis – a introduit en 2002 « l’initiative de paix arabe ».

    Cela promettait une normalisation arabe avec Israël en échange de la création d’un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. (Israël étudie toujours l’offre arabe et les États-Unis recommandent à Israël de prendre son temps pour l’étudier). Saied est allé jusqu’à appeler la normalisation avec Israël une trahison. Son engagement sur la Palestine a contribué à son ascension lors de l’élection présidentielle.

    Il s’est insurgé contre diverses menaces et a même condamné l’homosexualité, qu’il a liée à des conspirations étrangères. Il n’était pas progressiste sur les questions de genre et soutenait l’iniquité de l’héritage conformément à la loi religieuse. Il a proposé un nouveau système politique et a proposé sa candidature comme alternative aux partis politiques fatigués.

    Élites laïques

    Kaïs Saïed arrivant en tant que président au Palais de Carthage en octobre 2019. (Houcemmzoughi, CC BY-SA 4.0, Wikimedia Commons)

    Saied a attiré l’élite laïque de Tunisie : des gens qui se méfient des islamistes et qui – au lieu d’une compétition électorale – voulaient un homme fort (pas une femme forte) pour éliminer la menace islamiste. Les laïcs arabes sont déçus des masses arabes et de leurs choix électoraux et ont tendance à favoriser les dirigeants militaires et autocratiques qui peuvent réprimer les islamistes. Le dictateur égyptien Abdul-Fattah Al-Sissi ne peut gouverner sans le soutien de l’élite culturelle, politique et artistique qui se plaint de la culture que les islamistes apporteraient. Les laïcs arabes sont désormais le principal véhicule de la guerre autocratique contre les islamistes.

    Le tissu social de la Tunisie est différent de celui de la plupart des pays arabes : il a une classe moyenne importante et une société civile forte. (La société civile en Tunisie – contrairement à d’autres pays arabes, dont le Liban et la Palestine – ne se limite pas aux ONG financées par l’Occident, mais comprend des syndicats progressistes et des associations civiques comme l’Association tunisienne de droit constitutionnel, que Saied dirigeait avant d’assumer la présidence) .

    Dès que Saied a pris ses fonctions, il était clair qu’il y avait deux centres de pouvoir en concurrence en Tunisie : l’un résidait avec le parlement, qui était contrôlé par le parti politique EnNahda (la branche locale des Frères musulmans) dirigé par Rashid Ghannoushi ; et l’autre pouvoir était représenté par le président lui-même, qui a des inclinations laïques – en partie laïques pour être exact. Saied a été aidé dans son pouvoir en jouant avec les forces armées tunisiennes affiliées aux États-Unis. Les forces armées sont formées (par les États-Unis) pour combattre les islamistes et les rebelles, pas pour défendre la frontière contre les menaces étrangères.

    En juillet 2021, Saied avait suspendu le Parlement à la suite de manifestations anti-gouvernementales. Il en avait marre et voulait gouverner par décret. Il a été graduel dans son coup d’État extraconstitutionnel parce qu’il voulait examiner les réactions étrangères. Naturellement, les régimes du Golfe (qui n’avaient pas été satisfaits de sa position ferme contre la normalisation avec Israël) ont rapidement exprimé leur soutien et leur sympathie car il sapait le pouvoir des islamistes, qu’ils considèrent (en dehors du Qatar) comme leur ennemi mortel, juste derrière l’Iran.

    Tolérance de la répression

    Les puissances occidentales ont également eu des réactions similaires; bien sûr, il y avait des déclarations boiteuses sur la nécessité de respecter le processus démocratique et que la constitution tunisienne devait être respectée. Mais ce sont des déclarations qui reflètent généralement la tolérance politique américaine à l’égard de la répression dans les pays arabes. Chaque fois qu’il y a une élection au Liban, par exemple, les États-Unis et la France publient des déclarations qui insistent sur le vote rapide parce qu’ils espèrent généralement que leurs propres clients seront élus.

    Dans le cas de la Tunisie, il y a eu une indulgence significative pour le coup de Saied. Les gouvernements occidentaux et du Golfe trouvent plus facile – beaucoup plus facile – de faire affaire avec des autocrates qu’avec des dirigeants démocratiques élus qui doivent naviguer à travers des processus constitutionnels complexes et prêter attention aux souhaits du peuple. Une véritable démocratie arabe criminaliserait la paix et la normalisation avec Israël, et limiterait l’influence américaine.

    Dans son état d’urgence, Saied a renvoyé plusieurs politiciens devant les tribunaux pour « violations électorales » et s’est engagé à éliminer la corruption du système politique. Ce professeur de droit constitutionnel a même dissous le Conseil supérieur de la magistrature. C’est désormais lui seul qui peut déterminer l’interprétation exacte de la constitution. Saied n’était pas satisfait de la constitution actuelle, celle qui l’a ironiquement porté au pouvoir. Il a conçu sa propre constitution.

    Il a été approuvé lors d’un référendum le 25 juillet par 94,6 % des électeurs, bien que le taux de participation ait été faible. La nouvelle constitution reconnaît clairement le style très arabe du président lui-même, qui l’a écrite lui-même. Il fait passer la Tunisie d’un système parlementaire à un système présidentiel. La nouvelle constitution manque d’exactitude, permettant la prolongation du mandat du président en cas de « danger imminent ». Ce terme, ( khatar dahim en arabe) apparaît plus d’une fois dans le nouveau document. Mais qui déterminerait si un danger menace – ou non – autre que le président ? En d’autres termes, le président a conçu une nouvelle constitution qui lui permettrait de la violer pour ce qu’il considère comme un « danger imminent ».

    Sur la normalisation avec Israël, le président s’est inversé. Voici un président qui a en fait été élu sur la promesse de « criminalisation de la normalisation avec Israël » et qui l’a maintenant rétractée par peur de déplaire aux gouvernements occidentaux et du Golfe. La nouvelle constitution parle de la cause palestinienne dans le préambule et proclame le soutien de la Tunisie aux « droits légitimes du peuple qui a le droit, selon cette [légitimité internationale] de déterminer son propre destin et le premier d’entre eux est le droit du peuple palestinien à son terre volée et d’y établir son état après sa libération avec Jérusalem sainte comme capitale ».

    Cette référence peut sembler impressionnante selon les normes occidentales, mais elle ne correspond pas à la promesse même que Saied lui-même avait faite lorsqu’il s’est présenté à la présidence. Saied a fait la même concession que le parti islamiste EnNahda a faite lorsqu’il est arrivé au pouvoir. Il avait promis de criminaliser la normalisation, mais leur chef Ghannoushi l’a renié sous la pression des États-Unis après avoir visité DC et pris la parole lors d’une session à huis clos au Washington Institute for Near East Policy.

    Saied n’est plus qu’un des nombreux autocrates arabes, et son emprise sur le pouvoir est facilitée par l’ordre tyrannique régional contrôlé par les États-Unis et les régimes du Golfe. Il n’ose pas offenser les monarchies du Golfe et s’abstient de condamner l’alliance des Émirats arabes unis avec Israël. Sa priorité absolue est d’assurer un vernis de légitimité électorale dans un pays où la participation électorale est en baisse.

    Pourtant, il reste la figure la plus populaire en Tunisie, en grande partie en raison d’un manque d’alternatives. De plus, le règne d’ EnNahda n’était pas impressionnant du point de vue du peuple. Alors que la Tunisie progresse rapidement vers l’autocratie, le Liban reste le pays le plus ouvert où des élections ont encore lieu, malgré les protestations occidentales contre les résultats lorsque le Hezbollah et ses alliés remportent des sièges.

    Saied fête l’approbation de sa constitution. Les célébrations de Saied restent permises dans une république de plus en plus répressive.

    As`ad AbuKhalil est un professeur libano-américain de sciences politiques à la California State University, Stanislaus. Il est l’auteur du Dictionnaire historique du Liban (1998), Ben Laden, Islam and America’s New War on Terrorism (2002) et The Battle for Saudi Arabia (2004). Il tweete en tant que @asadabukhalil

    Consortium news, 10/08/2022

    #Tunisie #Kaïs_Saïed #Israël #Criminalisation