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  • Pour contrer la Russie, Biden doit agir en Algérie (Think tank)

    Le président Joe Biden a été clair sur une chose dans son approche de la politique étrangère : cela commence par la Russie. Depuis son entrée en fonction, M. Biden a adopté une ligne dure contre Moscou, dénonçant le régime en public et en privé lors de son entretien téléphonique de janvier avec le président russe Vladimir Poutine. Au cours de son premier mois bien rempli, l’Amérique a rejoint des accords internationaux, affirmé des partenariats stratégiques et repoussé les influences de toutes sortes liées au Kremlin.

    Et l’Algérie ?

    Enterré dans ce fracas, Biden a oublié une autre crise qui couve : l’Algérie. En proie à des soulèvements populaires, à la chute des prix du pétrole, à une absence de leadership et à un effondrement économique, le plus grand pays d’Afrique est aujourd’hui menacé d’effondrement total. Son président, Abdelmadjid Tebboune, a dissous le parlement le 18 février dernier, reconnaissant apparemment ce fait. La situation est synonyme de chaos à de multiples niveaux, et il n’existe aucune voie claire permettant à Alger de corriger sa trajectoire.

    À moins que les États-Unis ne lui viennent en aide. Les difficultés de l’Algérie offrent à Biden une occasion audacieuse de remettre à zéro le pivot africain malheureux de l’administration Trump et de lui prêter main forte. Néanmoins, Washington semble indifférent. Biden a effectivement mis la politique nord-africaine en veilleuse, se concentrant plutôt sur la lutte contre le Kremlin.

    Il y a juste un problème : battre le Kremlin et aider l’Algérie sont la même chose. En fait, l’un ne peut guère se faire sans l’autre. En ignorant l’Algérie, Biden tombe dans un piège mortel, qui pourrait mettre en péril la région et amener les troupes russes directement aux portes de l’OTAN. Si les États-Unis n’agissent pas, Moscou consolidera son influence et déclenchera une course aux armements périlleuse en Afrique du Nord.

    La stratégie de la Russie

    Cette course est déjà en cours, et la Russie a pris de l’avance. L’Algérie achète 85 % de son matériel à des entrepreneurs russes, ce qui en fait le plus gros acheteur d’armes de Moscou en Afrique. Depuis le 30 janvier, les Algériens ont commencé à recevoir le vaccin Sputnik-V de fabrication russe dans le cadre de leur campagne contre le COVID-19.

    Malgré cela, la Russie s’est montrée remarquablement inerte dans le contexte des problèmes intérieurs de l’Algérie. Elle n’a pas aidé l’industrie algérienne des hydrocarbures en pleine implosion, qui représente plus de 96 % de ses exportations totales. Elle n’a pas engagé le Hirak, un mouvement de protestation national qui s’oppose à l’élite politique algérienne. Enfin, elle n’a pas contribué à soutenir l’infrastructure de santé publique algérienne, extrêmement vulnérable et frappée par une pandémie.

    En d’autres termes, la Russie a bradé l’Algérie. Alors que les dirigeants algériens tentent désespérément de récupérer les acquis d’avant la pandémie et de stabiliser les institutions nationales, Moscou laisse l’Algérie se diriger vers un abîme politique dévastateur. Selon Al Monitor, « il reste à l’Algérie environ un an avant qu’elle ne frappe le mur ».

    Ce n’est pas un hasard. Au contraire, l’effondrement de l’Algérie produirait précisément le résultat souhaité par Poutine : l’amener dans l’orbite militaire de la Russie. Moscou a déjà montré sa volonté d’interférer à l’étranger dans la poursuite de ses objectifs. Grâce à des incursions militaires impitoyables en Libye, le Kremlin a englouti les réserves pétrolières locales et a poursuivi son lent empiètement sur l’Europe occidentale depuis l’autre côté de la Méditerranée. Si l’Algérie tombe, cet encerclement se poursuivra. Poutine pourrait à nouveau saisir l’occasion de déployer des soldats, de sécuriser les puits de pétrole et de s’emparer de l’énorme cache d’armes, projetant ainsi sa puissance au cœur des opérations de l’OTAN.

    Perspectives d’avenir

    Les enjeux sont clairs : sans action préventive, la nouvelle route de Moscou vers l’Europe occidentale pourrait passer par Alger. Pour empêcher cela, les États-Unis doivent trouver un moyen d’aider l’Algérie tout en exploitant l’influence stratégique de leurs alliés. En d’autres termes, ils doivent travailler aux côtés de l’Italie et de l’Espagne, deux des plus grands importateurs de pétrole de l’Algérie. L’Italie et l’Espagne peuvent exercer une pression commerciale et forcer Tebboune à revenir à la table des négociations.

    Là, Biden doit mettre un frein à l’ingérence de l’Algérie dans les affaires russes. Il doit surmonter la réticence de l’Algérie à négocier avec Washington. Enfin, il doit exiger la participation permanente de l’Algérie à la communauté mondiale par le biais d’organismes soutenus par les États-Unis, comme l’Organisation mondiale du commerce.

    Les Algériens risquent de rechigner devant les mesures d’austérité draconiennes qui pourraient être imposées comme condition d’adhésion. Cependant, elles ne sont pas à la hauteur de l’aide solide que l’Amérique pourrait fournir en échange de la coopération de Tebboune. Avec le choix récent de Biden d’élever l’Agence américaine pour le développement international au rang de Conseil national de sécurité, l’Amérique est prête à faire précisément cet investissement, comme elle le doit.

    Les États-Unis ont besoin d’une politique ferme, coordonnée et efficace pour stabiliser l’Algérie et freiner l’avancée furieuse de la Russie en Afrique du Nord. Sans cela, l’objectif de Biden de contenir Poutine ressemble aux profits pétroliers de l’Algérie : les deux sont irrémédiablement perdus.

    Global Risks Insights, 25 mai 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Algérie, Russie, proie à des soulèvements populaires, chute des prix du pétrole, vide de leadership, effondrement économique, crise économique, crise politique, pandémie, Hirak, manifestations, grogne sociale,

  • Vaccination Covid-19 en Algérie : du déni de la réalité

    Par ZERROUK Ahmed*

    Il est indéniable que la politique relève de l’art de la parole, de la communication et de la propension à donner de l’espoir à la population.

    Mais, la parole politique, au-delà des mots et de l’espoir suscité, devrait être ancrée dans la réalité, dans les faits, dans le vécu quotidien des citoyennes et des citoyens. L’art de la politique n’est pas d’utiliser à profusion de mots pour donner de l’espoir, sans une réelle et effective emprise sur la réalité des faits.

    L’exemple de la dernière instruction du Premier ministre en est un parfait exemple. De quoi s’agit-il ? Le Premier ministre a instruit le 23 mai 2021 le ministre en charge de la santé, à l’effet d’intensifier, dès le lundi 24 mai 2021, la campagne de vaccination anti Covid-19 à travers le territoire national.

    Cette instruction n’est pas venue du néant. Il est inconcevable qu’elle soit née du jour au lendemain ou au détour d’une conversation anodine, d’autant plus qu’elle tend à montrer la rigueur et le suivi au quotidien de la campagne de vaccination anti Covid-19 par les services du Premier ministre qui ont du constater un retard dans la vaccination. Ce qui s’est concrétisé, immédiatement, par cette instruction qui a été médiatisée, à large échelle.

    Donc, en écartant l’éventualité d’un coup d’éclat médiatique équivalent à un coup d’épée dans l’eau, les services du Premier ministre qui assurent , bien entendu, un suivi régulier et rigoureux de la campagne de vaccination ont constaté , à leur grand effarement et avec une grave inquiétude, somme toutes légitimes et forts louables, que ladite campagne bat de l’aile, se ralentit, avance à petits pas et s’essouffle. En conséquence, il fallait agir, avec célérité et fermeté, vis-à-vis du ministère en charge de la santé et des personnels médicaux dédiées à la vaccination anti Covid-19.

    La question cruciale et importante que les services du Premier ministre auraient du se poser avant de rédiger le projet de cette instruction et de le soumettre à la signature du Premier ministre, est celle de l’acquisition ou non de quantités suffisantes du vaccin anti Covid-19, et de sa mise à disposition du ministère de la santé pour permettre à ses services compétents, notamment les personnels médicaux en charge de la vaccination de procéder à la vaccination, d’une part et d’autre part, que ces derniers n’ont pas pu ou n’ont pas voulu faire face à leur devoir de vacciner les personnes concernées ou ont fait preuve de laisser-aller dans l’opération de vaccination.

    L’Algérie pour atteindre l’immunité collective et, ainsi, lutter efficacement contre la pandémie du Covid-19, devrait vacciner 70 % de sa population, soit trente (30) millions de citoyens sans compter les étrangers résidents réguliers et irréguliers sur le territoire national. La population en Algérie a été estimée, au 1er janvier 2020, à 49,3 millions d’habitants résidents, par l’Office National des Statistiques.

    Or, quel est le nombre de doses du vaccin anti Covid-19 acquis par notre pays à la date de l’instruction du Premier ministre, soit le 23 mai 2021 :

    29 janvier 2021 : réception de 50 000 doses du vaccin russe Sputnik V.
    1er février 2021 : réception de 50 000 doses du vaccin du laboratoire Suédo-britannique AstraZeneca.
    24 février 2021 : réception de 200 000 doses du vaccin Sinopharm (don de la Chine).
    3 avril 2021 : réception de 364 800 doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre de la coalition internationale du vaccin contre le Covid-19, dite initiative COVAX.
    19 mai 2021 : réception de 170 000 doses du vaccin AstraZeneca-COVAX.
    21 mai 2021 : réception de 758 400 doses du vaccin AstraZeneca-COVAX.
    Il est à souligner que notre pays, à l’instar de 142 Etats et territoires, va bénéficier, au cours de la période Avril-mai 2021, d’un premier lot de 1. 881. 600 doses du vaccin AstraZeneca, dont font partie les 1.343. 200 doses déjà reçues (50 000 + 364 800 + 170 000 + 758 400 doses du vaccin AstraZeneca).

    Ainsi, l’Algérie a reçu effectivement depuis fin janvier 2021, 1.643.200 doses du vaccin anti Covid-19 (1.343.200 doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre du mécanisme COVAX de l’Organisation Mondiale de la Santé, 200.000 doses du vaccin Sinopharm –don de la Chine – et 50.000 doses du vaccin russe Sputnik V sur une commande initiale de 500.000 doses).

    Ce nombre de doses du vaccin anti Covid-19, et à raison de deux (2) doses par personne, représente la vaccination de seulement 821.600 personnes sur les trente (30) millions de citoyennes et citoyens à vacciner, sans oublier les étrangers résidents réguliers et irréguliers sur le territoire national, soit un taux de vaccination de seulement 2,74%.

    On est loin, très loin, du compte. Comment va-t-on intensifier la « campagne » de vaccination, si les personnels de la santé ne disposent pas des quantités suffisantes du vaccin anti Covid-19.

    Aussi, la thèse véhiculée par cette instruction d’un retard accusé dans la vaccination anti Covid-19 par les personnels médicaux en charge de la vaccination est complètement fausse et erronée. Elle est fallacieuse, pour la simple raison que le vaccin n’est pas disponible, en quantités suffisantes, et l’Algérie peine à procéder à son acquisition.

    Sans le mécanisme COVAX de l’Organisation Mondiale de la Santé, notre pays serait classé parmi les pays où la vaccination anti Covid-19 est presque nulle face à cette pandémie du Coronavirus.

    Avant d’incriminer, de stigmatiser et de jeter, à tort, la responsabilité sur le ministère de la sante et en conséquence sur les personnels médicaux en charge de la vaccination, quant au retard prétendument accusé dans la vaccination de la population ; il aurait été plus équitable, judicieux et responsable de se poser la question de l’acquisition du vaccin anti Covid-19.

    Sans le tweet énergique et déterminant du Président de la République, depuis son lit d’hôpital en Allemagne, du 20 décembre 2020, par lequel il a instruit le Premier ministre à l’effet de présider, sans délai, une réunion du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus en vue de choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de lancer la campagne de vaccination dès janvier 2021 ; le gouvernement n’aurait aucunement agi, croyant peut être que le vaccin anti Covid-19 est un vaccin à la portée de tous, qu’on peut acquérir sur simple commande et dans les plus brefs délais, comme si on allait faire ses emplettes dans un supermarché.

    Sur cette question de l’acquisition du vaccin anti Covid-19, le gouvernement a fait preuve d’une léthargie complète. Aucune initiative, aucune posture pro-active. Heureusement, le Président de la République qui suivait les affaires du pays, depuis son lieu d’hospitalisation, a été ferme et a enjoint en date du 20 décembre 2020 au Premier ministre de s’activer et de lancer la campagne de vaccination dés janvier 2021.

    Gouverner, c’est prévoir. Gouverner, c’est être responsable, Gouverner exige de la cohérence, de l’objectivité et de la rationalité dans toute démarche ou action entreprise. Gouverner, impose une solidarité gouvernementale qui est fondée sur le dire-vrai, un état des lieux conforme à la réalité qui sous-tend les actions à entreprendre, et non sur un déni de la réalité et sur une valorisation infondée et complètement absurde d’une instruction, erronée, qui aurait un objectif purement politique pour ne pas dire politicien, pour faire accréditer la stature d’homme d’Etat et affirmer l’autorité et la personnalité de tel ou tel responsable.

    Pour clore cette question, infondée, d’intensification de la campagne de vaccination anti Covid-19, il aurait été plus judicieux et plus pertinent d‘examiner et de mettre en œuvre les voies et moyens permettant de concrétiser l’instruction du Président de la République relative à l’impératif d’augmenter le stock national des vaccins anti Covid-19, donnée lors du Conseil des ministres tenu le 4 avril 2021.

    Enfin et pour donner de l’attrait à la « campagne » de vaccination, il serait nécessaire de :

    -faire appel aux opérateurs téléphoniques et de recourir à des spots publicitaires pour inciter les personnes à se faire vacciner d’une part et d’autre part, à s’inscrire sur la plateforme numérique dédiée à la vaccination anti Covid-19 ou sur le fichier nominatif d’un centre de vaccination.

    -mettre en place un calendrier de vaccination, par tranche d’âge.

    -préciser la réservation exclusive du vaccin AstraZeneca aux seules personnes âgées de plus de 55 ans.

    *ZERROUK Ahmed, ex-magistrat militaire

    Algérie1, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, confinement, contaminations, frontières,

  • En temps d’été, l’Europe connaît une chute spectaculaire des cas de virus

    ROME (AP) – Lorsque l’Italie a remporté le concours de l’Eurovision de la chanson avec une performance glam-rock exagérée, cette victoire a été plus qu’un simple coup de pouce psychologique pour l’un des pays les plus durement touchés par le COVID-19 : Organisée devant un public de 3 500 personnes, la fête annuelle du kitsch a confirmé que l’Europe retrouvait un semblant de normalité qui était impensable il y a quelques semaines encore.

    Les infections, les hospitalisations et les décès dus au coronavirus sont en chute libre sur tout le continent, après que l’Europe a été la première région du monde à enregistrer de nouveaux cas à l’automne et à l’hiver derniers, lors de vagues qui ont coûté la vie à des centaines de milliers de personnes, forcé un plus grand nombre de fermetures temporaires et submergé les unités de soins intensifs.

    Aujourd’hui, les taux de vaccination s’accélèrent dans toute l’Europe, et avec eux, la promesse de vacances d’été à Ibiza, en Crète ou en Corse. On espère la renaissance d’une industrie touristique qui, en Espagne et en Italie, représente à elle seule 13 % du produit intérieur brut, mais qui a été anéantie par la pandémie.

    « Nous ne parlons pas de 2020. Nous parlons d’aujourd’hui à partir d’aujourd’hui », a déclaré Guglielmo Miani, président du quartier des boutiques de luxe de Milan, Montenapoleone, où les touristes européens et américains ont commencé à revenir au compte-gouttes, séduits en partie par des rencontres en personne avec des équipes de designers et des petits-déjeuners gratuits dans des cafés emblématiques. L’espoir est que les touristes asiatiques suivent l’année prochaine.

    Cette semaine, l’Europe a enregistré la plus forte baisse des nouvelles infections et des décès dus au COVID-19 par rapport à toute autre région, tout en signalant qu’environ 44 % des adultes avaient reçu au moins une dose de vaccin, selon l’Organisation mondiale de la santé et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

    La moyenne mobile sur sept jours des nouveaux cas pour 100 000 personnes en Europe a été supérieure à celle de toutes les autres régions de la mi-octobre au début du mois de décembre, avant de céder la première place aux Amériques au cours de la nouvelle année, puis de la reprendre de début février à avril, selon une analyse par l’Associated Press des données de l’Université Johns Hopkins.

    Aujourd’hui, aucun pays européen ne figure parmi les dix premiers pays pour le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants. Et seules la Géorgie, la Lituanie et la Suède figurent parmi les 20 premiers.

    Mais le virus connaît un pic en Asie du Sud-Est et dans une grande partie de l’Amérique latine, et a frappé particulièrement fort cette semaine aux Maldives et aux Seychelles. Le Dr Michael Ryan, chef des urgences à l’OMS, a prévenu que la situation mondiale étant toujours « fragile et volatile », l’Europe est loin d’être sortie d’affaire.

    « L’assouplissement prématuré des mesures a contribué à la flambée que nous avons observée tout au long de 2020 et au cours du premier trimestre de 2021 », a-t-il prévenu. « Nous devons maintenir le cap tout en nous efforçant d’augmenter la couverture vaccinale. »

    La plus grande préoccupation pour l’Europe est la variante hautement contagieuse détectée pour la première fois en Inde, qui a mis ce pays à genoux et a trouvé un pied croissant en Grande-Bretagne. Le gouvernement britannique a prévenu jeudi que la variante indienne représente 50 à 75 % de toutes les nouvelles infections et pourrait retarder son projet de lever les dernières restrictions sociales le 21 juin.

    « Si nous avons appris quelque chose sur ce virus, c’est qu’une fois qu’il commence à se propager au-delà de quelques cas, il devient très difficile à contenir », a déclaré Lawrence Young, virologue à l’Université de Warwick. « Seuls des confinements locaux extrêmement stricts peu après la détection de quelques cas empêcheront le virus de se propager. »

    La multiplication des cas britanniques liés à la variante a incité l’Allemagne et la France à demander cette semaine aux passagers britanniques de se mettre en quarantaine.

    Les vaccins semblent encore très efficaces contre la variante détectée en Inde, mais il est important que les personnes reçoivent les deux doses pour garantir une immunité complète, a déclaré Ravindra Gupta, professeur de microbiologie clinique à l’Université de Cambridge.

    « Dans les populations où l’immunité est partielle, que ce soit en raison d’une infection antérieure ou d’un faible taux d’anticorps (suite à une seule injection), le virus aura l’avantage d’une évasion immunitaire et d’une plus grande transmission », a-t-il déclaré.

    Mais cela n’a pas empêché les pays de tenter de faire revenir les touristes, même britanniques.

    Au moins 12 000 Britanniques ont commencé à se rendre vendredi à Porto, au Portugal, pour assister à la finale de la Ligue des champions entre Manchester City et Chelsea. Les visiteurs doivent présenter un test COVID-19 négatif pour entrer dans le stade pour le match de samedi, mais aucune quarantaine n’est requise à chaque extrémité du voyage.

    « Heureusement, j’ai eu deux vaccins », a déclaré Casper Glyn, un avocat londonien de 51 ans venu à Porto pour encourager Chelsea avec ses deux jeunes fils. « Ils sont jeunes et en bonne santé, donc je me sens bien ».

    Lundi, l’Espagne a levé les conditions d’entrée – y compris la nécessité d’un test de dépistage du virus négatif – pour les visiteurs de 10 pays, dont le Royaume-Uni. Les voyageurs britanniques sont très recherchés dans les stations balnéaires espagnoles car ils ont tendance à dépenser le plus.

    L’Espagne a levé ces mesures après que son taux de contagion sur deux semaines soit passé sous la barre des 130 nouvelles infections pour 100 000 personnes, contre un record de 900 à la fin du mois de janvier.

    Fernando Simón, chef du centre de coordination des urgences sanitaires d’Espagne, a déclaré qu’il préférerait que les autorités « crient que l’Espagne est ouverte au tourisme dans 20 jours, et non maintenant, alors que nous devons encore être prudents ».

    « Je pense que nous devrions baisser un peu le ton de l’euphorie », a-t-il dit.

    La Grèce a également fait part de sa prudence, même après avoir récemment autorisé les voyages intérieurs et rouvert la plupart des activités économiques. Environ un tiers de la population grecque a reçu au moins une dose de vaccin, mais les nouvelles infections et les décès restent élevés.

    Couverture complète : Pandémie de coronavirus

    « Oui, les hospitalisations sont en baisse, oui, les décès et les intubations sont en baisse, (mais) il y a encore des personnes qui entrent à l’hôpital qui auraient pu être vaccinées et ne l’ont pas été », a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, encourageant les Grecs à se faire vacciner.

    « Et certains, malheureusement, perdent la vie. C’est une tragédie », a-t-il ajouté.

    Mais ailleurs, l’euphorie est réelle. Un sentiment de soulagement et d’espoir est palpable à l’approche de l’été en Pologne, où le nombre de nouvelles infections quotidiennes a chuté de plus de 35 000 fin mars et début avril à quelques centaines. Plus de 19 millions de doses de vaccin ont été administrées dans ce pays de 38 millions d’habitants.

    Cette semaine, la Macédoine du Nord a fermé tous ses centres de traitement COVID-19 et ses hôpitaux de campagne, sauf un, à la suite d’une baisse spectaculaire de 90 % des cas confirmés. L’Italie et Chypre devraient permettre la réouverture des restaurants à l’intérieur mardi, et les discothèques, qui rapportent beaucoup aux stations balnéaires du sud de l’Europe en été, sont prévues peu après.

    La fête était déjà en cours dans la ville néerlandaise de Rotterdam le week-end dernier lorsque Maneskin – un groupe de rock italien qui a fait ses débuts en chantant dans la rue commerçante centrale de Rome – a remporté le concours Eurovision de la chanson.

    « Tout cet événement a été un soulagement », a déclaré le chanteur Damiano David. « Cette Eurovision signifie beaucoup, je pense, pour toute l’Europe. Ce sera un phare. »

    Jordans a fait un reportage à Berlin et Barry à Milan. Les journalistes de l’Associated Press Aritz Parra à Madrid, Helena Alves à Porto, Portugal, Nicky Forster à New York et des reporters de toute l’Europe y ont contribué.

    Associated Press, 29 mai 2021

    Etiquettes : Europe, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations, chute,

  • Les défis économiques de l’Algérie : Opportunités pour l’engagement des États-Unis

    La pandémie a exacerbé les problèmes structurels persistants dans l’approche du gouvernement en matière d’investissements étrangers, de réforme bancaire, de politique monétaire et d’autres secteurs, mais Alger pourrait être plus ouverte aux conseils des États-Unis sur ces questions.

    Les élections algériennes prévues le 12 juin donneront lieu à l’élection d’un nouveau premier ministre et d’un cabinet rempli de nouveaux ministres, mais quel que soit le vainqueur, sa priorité la plus urgente sera une économie ébranlée par la pandémie de coronavirus et les problèmes structurels préexistants. Heureusement, ces circonstances offrent aux États-Unis une occasion unique de nouer des liens économiques plus larges avec ce pays farouchement indépendant, ce qui permettra peut-être de créer des canaux de coopération supplémentaires dans d’autres domaines.

    Des défis structurels exacerbés par la pandémie

    Au cœur des défis économiques de l’Algérie se trouve sa dépendance vis-à-vis des exportations d’hydrocarbures, qui représentent 30 % de son PIB. La baisse des prix du gaz naturel et du pétrole induite par la pandémie a fait chuter les recettes d’hydrocarbures du pays de 33 %, passant de 33 milliards de dollars en 2019 à 22 milliards de dollars l’année dernière. Bien que ses ventes de gaz aient quelque peu rebondi en 2021, ses exportations de gaz sont généralement saisonnières, de sorte que l’amélioration des chiffres du premier trimestre ne sera probablement pas durable pendant le reste de l’année.

    De même, les envois de fonds étrangers, qui représentent environ 1 % du PIB, se sont taris en 2020 en raison de la mise en place de lockdowns en Europe. En Algérie, les lockouts ont imposé de lourds couvre-feux et réduit la vie publique, gelant ainsi la très importante économie informelle (environ 33 % du PIB). Le gouvernement a également adopté le lock-out : après une période initiale de vols de rapatriement limités, il a fermé les frontières terrestres, maritimes et aériennes de manière si stricte que presque personne ne pouvait entrer ou sortir (les vols limités avec la France devraient rouvrir le 1er juin).

    Bien que ces restrictions aient apparemment empêché le COVID-19 d’échapper à tout contrôle, elles ont également eu une foule d’effets néfastes involontaires sur la population. Des pénuries sont désormais signalées pour des produits de base tels que l’huile de cuisson et les pâtes ; les médias sociaux regorgent de vidéos d’Algériens faisant la queue pour obtenir de la nourriture, un phénomène qui n’avait pas été observé depuis cinquante ans. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont également entraîné une hausse considérable des prix d’autres aliments ; des produits comme le poulet, les crevettes, les pommes de terre, les tomates et les sardines sont désormais hors de prix pour le citoyen moyen. Les prix des voitures montent également en flèche – l’Algérie a suspendu son secteur problématique de l’assemblage automobile à peu près au même moment où les importations de véhicules ont été arrêtées afin de réduire le déficit de la balance courante, ce qui a obligé de nombreuses personnes à acheter des voitures d’occasion hors de prix.

    La réponse du gouvernement

    Jusqu’à présent, les responsables ont cherché à dévaluer progressivement le dinar algérien afin de stimuler les exportations et d’encourager la demande de produits fabriqués localement, puisque les industries d’État fabriquent encore tout, de la mayonnaise à la peinture en passant par les climatiseurs. Pourtant, cette politique n’a fait qu’encourager les citoyens à échanger leurs dinars contre d’autres devises sur le marché noir.

    En partie à cause de cette pratique, jusqu’à 35 % des dinars ne passent jamais par le système bancaire, laissant l’État face à une profonde crise de liquidités. Les retraités font souvent la queue tôt le matin et se bousculent pour percevoir leurs allocations mensuelles avant que l’argent ne vienne à manquer. Les entreprises d’État ont cessé de verser les salaires afin de conserver leurs liquidités, tandis que les banques publiques ont imposé un moratoire sur les prêts supplémentaires. Pour résoudre le problème de liquidités, le président Abdelmadjid Tebboune a suggéré de recommencer à imprimer de la monnaie, mais cela ne ferait qu’aggraver les pressions inflationnistes résultant de la dévaluation du dinar.

    L’insatisfaction politique persiste

    Bien que de nombreux Algériens soient de plus en plus frustrés par la menace qui pèse sur leur bien-être économique, le mouvement de protestation Hirak n’a pas de revendications spécifiquement liées aux conditions économiques. Après deux ans et 119 marches du vendredi (qui ont repris après une brève interruption due au COVID), le mouvement continue de réclamer le remplacement de l’ensemble de la classe politique, la fin de l’ingérence des militaires dans la politique et l’instauration d’un État entièrement civil.

    Les critiques ont toujours affirmé que ce message est trop absolutiste et dépourvu de positions politiques concrètes, et on peut en dire autant de l’approche du Hirak sur les questions économiques. Le mouvement semble croire que si le système politique était entièrement remanié, l’économie se corrigerait progressivement. Quoi qu’il en soit, la participation aux marches du Hirak a considérablement diminué depuis 2019, tout comme la patience du gouvernement à l’égard du mouvement. Les services de sécurité arrêtent chaque semaine davantage de manifestants, les accusant souvent de « porter atteinte à l’unité nationale. »

    Quel que soit le sort réservé au mouvement, il n’en reste pas moins que même si la pandémie prenait fin demain et que les prix du pétrole et du gaz augmentaient immédiatement, l’économie algérienne serait toujours paralysée par des problèmes structurels et des déficits en infrastructures de base. L’État offre des logements aux citoyens, mais la disponibilité est limitée et de nombreuses familles languissent sur des listes d’attente pendant des années. L’accès à l’eau potable revient également sur le devant de la scène, les coupures d’eau ayant été réimposées début mai à Alger et dans d’autres localités. Tous ces déficits sont accentués dans le sud, où les logements, l’eau, les soins de santé et les denrées alimentaires de base sont moins disponibles que dans le nord.

    Possibilités d’engagement des États-Unis

    Un aspect positif des problèmes économiques de l’Algérie est qu’ils donnent aux responsables américains un moyen de s’engager dans le pays sans empiéter sur ses développements politiques internes ou sa souveraineté nationale. Depuis 2012, le principal forum pour favoriser les relations bilatérales a été le dialogue stratégique entre les États-Unis et l’Algérie. Ces discussions sont généralement dominées par des considérations sécuritaires, Washington louant les succès de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme tout en exhortant le pays à contribuer à la sauvegarde de la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel.

    En dépassant ce cadre, le dialogue pourrait commencer à jeter des ponts économiques. Au lieu de considérer l’Algérie principalement sous l’angle de la coopération en matière de sécurité et de l’exploitation du pétrole et du gaz, les États-Unis devraient promouvoir des programmes qui profitent à des couches plus larges de la population, soulagent certaines de leurs difficultés économiques et servent de tremplin à un engagement plus important dans d’autres domaines. L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique et abrite 45 millions de personnes, de sorte que toute instabilité dans ce pays aurait des répercussions au sud sur le Sahel et au nord sur la Méditerranée et l’Europe.

    Une fenêtre prometteuse pour l’engagement des États-Unis est l’investissement. L’année dernière, l’Algérie a mis fin à sa règle prohibitive de propriété 51/49 pour tous les secteurs stratégiques sauf cinq. Cette règle stipulait que les entreprises étrangères ne pouvaient détenir que des participations minoritaires dans les entreprises algériennes, ce qui décourageait les entreprises occidentales d’investir dans l’énergie et d’autres secteurs. Le gouvernement a examiné si les circonstances économiques actuelles méritent d’ouvrir même ces cinq secteurs restants à l’investissement direct étranger, ce qui pourrait ouvrir la voie à un afflux d’IDE en Algérie. Une poignée d’entreprises américaines y sont déjà actives – Citibank, Coca-Cola, Dow Chemical, GE, Honeywell, Merck, Occidental Petroleum, Pfizer – et la fin de la règle 51/49 crée de nombreuses opportunités pour augmenter les IDE américains. Cela pourrait à son tour créer davantage d’emplois pour les Algériens, stimuler les transferts de technologie et transmettre les meilleures pratiques à l’ensemble de la communauté des affaires algérienne. Les États-Unis seront l’ »invité d’honneur » de la Foire internationale d’Alger du mois prochain, offrant aux entreprises américaines un cadre de choix pour montrer comment leurs activités peuvent aider l’Algérie.

    Outre la stimulation des IDE, Alger pourrait bénéficier de conseils sur la réforme du secteur bancaire, l’amélioration de sa politique monétaire, la mise en place de plateformes de paiement électronique et l’exploitation du pouvoir de l’économie informelle pour augmenter les recettes fiscales. Toutes ces mesures sont tout à fait à la portée de Washington.

    Compte tenu de ses expériences passées avec le FMI, l’Algérie a été réticente à se tourner vers les institutions financières internationales pour obtenir une aide économique. La dernière fois qu’elle a été confrontée à une crise économique similaire dans les années 1980, elle a sollicité l’aide du FMI, mais a ensuite rendu les réformes structurelles obligatoires de l’organisation responsables de l’instabilité du pays qui s’en est suivie. Par conséquent, le pays pourrait être plus réceptif aux offres d’aide bilatérales discrètes de Washington plutôt qu’aux institutions financières internationales, plus toxiques sur le plan politique.

    En effet, Washington est mieux placé que la plupart des autres partenaires étrangers. L’Algérie est prudente quant à la promotion de nouveaux investissements de la France en raison de son histoire coloniale. Elle se méfie également des investissements chinois, qui ont tendance à s’appuyer sur des matériaux et une main-d’œuvre importés plutôt que de contribuer au « projet national » de l’Algérie. Et bien que la Russie reste la principale source d’équipement militaire algérien, les dirigeants politiques actuels n’ont pas le même niveau d’interaction avec Moscou que les dirigeants algériens précédents pendant la guerre froide.

    En cherchant à saisir ces opportunités, Washington doit veiller à formuler ses offres d’assistance d’une manière politiquement sensible. L’Algérie s’insurge à juste titre contre les suggestions selon lesquelles les responsables américains et européens la considèrent principalement sous l’angle de l’immigration et des menaces de radicalisation. Ainsi, l’administration Biden devrait offrir des conseils et des orientations à l’Algérie simplement pour le bien de l’Algérie, en précisant que les relations bilatérales seront renforcées comme un sous-produit naturel de cet effort. Il n’y a aucune garantie qu’Alger suivra les conseils de Washington, mais essayer est le seul moyen de le savoir.

    Geoff Porter est président de North Africa Risk Consulting, une société spécialisée dans les risques politiques et sécuritaires dans le secteur des hydrocarbures de la région.

    The Washington Institute, 28 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, défis économiques, opportunités, Etats-Unis, investissement, pandémie, problèmes structurels, économie, investissement étranger, économie sous le choc de la pandémie, coronavirus, covid 19,

  • Algérie : Mesures prises pour l’ouverture partielle des frontières. Il existe pire ailleurs!

    Vers des voyages seulement en cas de nécessité de et vers l’Algérie? Tout porte à le croire si on conçoit le fait que le pays décide de rouvrir partiellement ses frontières pour éviter l’entrée du Variant du Covid-19. Mieux, l’accès des voyageurs en territoire algérien est réglementé comme c’est le cas pour beaucoup d’autres pays. “Mieux que la France ou l’Italie dans le domaine des restrictions de voyage, cela n’existe pas!” avertit un émigré. Conjoncture sanitaire oblige, des mesures exceptionnelles sont prises par les services du Premier ministre. Ces mesures déjà qualifiées de “draconiennes”, dès leur annonce, n’ont pas échappé aux “critiques” des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, spécialement l’ex-député Samir Chaabna de l’émigration qui a appelé à un “assouplissement” de ces mesures.

    Des expatriés se préparant à entamer les “démarches” courantes pour pouvoir regagner leur pays d’origine, dès l’annonce de la réouverture des frontières et des mesures exceptionnelles de voyage prises, ont vite déchanté, sans se demander pourquoi ils n’étaient pas en mesure d’observer ces restrictions alors qu’ailleurs on trouverait les mêmes restrictions sinon les “pires”. Cet alarmisme de certains voyageurs par rapport aux mesures sanitaires rigides, instaurées par le gouvernement, ne tient pas la route.

    La capacité d’observer ces mesures en pleine conjoncture pandémique diffère d’un voyageur à un autre. “Ils veulent tous rentrer normalement comme auparavant au pays alors que la situation sanitaire mondiale n’est plus la même“, confie un responsable bien placé au fait du dossier. Encore qu’ils doivent s’estimer heureux que l’Algérie n’ait pas fermé totalement ses frontières“, reconnaît un homme d’affaire, établi à Marseille qui n’a pas revu sa famille depuis deux ans. Le monde entier s’enfonce dans la prudence devant la “menace” suscitée par les nouveaux variants. Il se démarque progressivement de l’époque faste d’accueil des communautés.

    L’Algérie est parmi les pays touchés par la pandémie qui ont instauré leur “ceinture” sanitaire. Le pays n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle «que sur les 221 territoires dans le monde, il y en a seulement 06 qui ont ouvert complètement leurs frontières, il y en a 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions».

    Désormais, n’est pas voyageur en Algérie qui veut. Le pays n’est pas dans une situation normale. Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. «Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit, en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation des variants de la covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays.

    Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur. «Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».

    Le Carreforu d’Algérie, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture partielle des frontières, coronavirus; covid 19, pandémie, restrictions, vols, voyages, fermeture des frontières, variand du covid,

  • Les experts se défendent sur les conditions de rapatriement des algériens bloqués à l’étranger

    Les membres de la Communauté nationale à l’étranger en sont quittes pour une grosse déception, après avoir pris connaissance des conditions fixées par le Premier ministère pour le retour au pays, à partir du 1er juin, date de la réouverture partielle des frontières. Cette déception, très largement relayée sur les réseaux, où l’on parle de « mesures paranoïaques », est loin de trouver un écho positif chez les autorités médicales algériennes qui ont défendu résolument ces conditions, à l’instar des professeurs Mohamed Belhocine, conseiller international et Elyas Akhamokh, membre du Conseil scientifique, tous deux membres du Comité scientifique. « C’est juste impossible d’ouvrir totalement les frontières, après une fermeture de plus d’une année, sans prendre des mesures préventives », défend le Pr Belhocine qui rappelle que cette fermeture « est positive et a permis au pays d’échapper à une propagation à large échelle de la pandémie, comme certains pays voisins ».

    Défendant la position des autorités, qui ont la responsabilité politique de ces mesures, le Pr Belhocine estime que « les autorités politiques devaient prendre ces mesures, car elles ont la responsabilité de protéger les citoyens contre les risques potentiels véhiculés par ceux qui reviennent au pays, c’est un mal pour un bien ».

    Le membre du Comité scientifique, dans une tentative de tempérer la rigueur des conditions rappelle que « dans certains pays le confinement imposé est de huit jours en plus du test PCR et le tout à la charge exclusive du voyageur et pour autant nous n’avons pas entendu une telle levée de boucliers » On retrouve un peu la même tonalité dans les propos du Pr Elyas Akhamokh pour qui «le test PCR est nécessaire mais pas suffisant « dit-il en expliquant que les mesures prises par le gouvernement sont décidées par le Comité scientifique. «C’est la commission scientifique qui a exigé le confinement de cinq jours dans le cadre de la batterie de mesures préventives pour éviter à notre pays des situations vécues par des pays voisins», justifie-t-il sur le site Sabq Press.

    «Ce n’est pas possible, après plus d’une année de fermeture des frontières, de les ouvrir totalement et d’un coup ;il faut une phase probatoire, c’est dans l’intérêt de tout le monde, le confinement est une mesure prise par tous les pays qui ont ouvert leurs frontières», insiste encore le Pr Akhamokh qui en appelle à « la compréhension de nos frères émigrés ».

    C’est donc à prendre ou à laisser pour les membres de la communauté d’émigrés qui en plus de contester ces conditions, redoutent l’inévitable bureaucratie des autorités, notamment le ministère de l’Intérieur (pour les autorisations d’entrée) et Air Algérie pour l’insuffisance en termes d’offre de sièges. Car il faut bien convenir que cinq vols hebdomadaires, en début de haute saison, synonyme des grands rushes d’été, c’est infiniment insuffisant. Alors, bonjour la pagaille aux aéroports français ?

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, rapatriement, algériens bloqués à l’étranger, confinement, ouverture des frontières, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Vacances d’été 2021 : passeport sanitaire pour voyager, destinations, quels pays ouvrent leurs frontières ?

    Quels pays ouvrent leurs frontières sans restrictions cet été 2021 ? Le passeport sanitaire sera-t-il obligatoire pour voyager en Europe et ailleurs ? On fait le point sur les dates et le déroulement des grandes vacances.

    [Mis à jour le 25 mai 2021 à 14h49] Les Français peuvent à nouveau reprendre leurs déplacements au-delà de la limite des 10 kilomètres autour du domicile et cela sans attestation. Les déplacements entre régions sont également autorisés, du moins en France métropolitaine et le couvre-feu a été repoussé à 21h le 19 mai dernier.

    Malgré la levée des restrictions au 30 juin en France, seulement 52% des Français comptent partir en vacances pendant la période estivale, selon un sondage Ifop (Institut français d’opinion publique) réalisé pour le site Voyageavecnous.fr. L’étude démontre ainsi que le Covid-19 entre toujours largement en ligne de compte dans la décision de partir ou non et de la destination retenue. Plus de 8 Français sur 10 ont ainsi prévu dans l’Hexagone cet été, avec une préférence pour le bord de mer.

    Invité sur le plateau de BFMTV, le secrétaire d’Etat en charge de tourisme avait affirmé que les Français pouvaient d’ores et déjà réserver leurs vacances d’été : « Nous allons vers un retour progressif à la normale… Nous avons eu un été bleu, blanc, rouge l’année dernière, ce sera la saison deux cette année ». Il poursuit : « Les Français peuvent réserver dès maintenant et ils sont très sensibles aux annonces. Il est possible de faire le tour du monde en faisant le tour de la France, un été bleu blanc rouge, peut être que certains voudront aller un peu plus loin, de la même façon la France accueillera des Européens et des Américains ».

    Alors que l’UE se déconfinement progressivement, certains pays ont annoncé qu’ils accueilleraient les touristes étrangers cet été, avec ou sans restrictions. Afin de relancer le tourisme, l’archipel de Madère a crée un « couloir vert » pour les touristes vaccinés ou guéris du Covid-19. Pas de quarantaine en vigueur en Italie cet été, il vous faudra présenter une preuve de votre vaccination ou un test PCR négatif de moins de 72h. De son côté, l’Espagne a annoncé que les touristes vaccinés. Pour la Grèce, seul un test PCR négatif de moins de 72h est exigé. A Malte, les voyageurs vaccinés seront les bienvenus dès le 1er juin prochain.

    Quelles sont les dates des vacances d’été 2021 ?
    Les vacances d’été 2021 débuteront le mardi 6 juillet 2021 après la classe pour tous les élèves de primaire, collège et lycée. La rentrée des classes de l’année scolaire 2021-2022 est prévue le jeudi 2 septembre.

    Où les Français réservent-ils pour les vacances d’été ?
    De nombreuses destinations détente sont facilement accessibles en voiture, en train ou en avion que vous souhaitiez partie en bord de mer ou à la montagne. Chez Lidl Voyages, la France représente ainsi 52% des ventes à date jusque fin août : la Vendée, la Bretagne, la Normandie ou encore le Languedoc. Chez TUI France, on observe une forte demande pour la Corse.

    Des destinations se démarquent déjà en Europe. Comme chaque année, l’Espagne et ses îles (Baléares et Canaries), la Grèce et ses îles (la Crète), l’Italie (Sicile et Sardaigne) sont des pays qui devraient attirer de nombreux touristes durant la période estivale. On observe une attractivité assez forte pour les îles, nous indiquent les agences de voyage.

    Aura-t-on besoin d’un passeport sanitaire pour voyager en Europe cet été ?
    Le passeport sanitaire européen entrera en vigueur le 1er juillet afin de voyager cet été dans les états membres. « C’est un vrai progrès de coordination » entre les eurodéputés, s’est félicité le secrétaire d’Etat en charge des Affaires européennes, Clément Beaune, avant d’ajouter : « L’idée du passeport sanitaire européen, c’est de faire ensemble cette harmonisation pour que ce soit vaccin ou test, pas les deux ». Toutefois, le passeport sanitaire n’interdira pas aux pays d’accueil d’imposer une quarantaine.

    Lire la suite depuis la source (L’Internaute)

    Etiquettes : Voyages, vacances, coronavirus, covid 19, pandémie, tourisme, pass sanitaire, Europe,

  • Voyage et Covid-19 : France, Espagne, Algérie, pass sanitaire

    La saison estivale a débuté. Les vacances et voyages en Europe sont possibles sous conditions selon les pays (quarantaine, test…) et avec un pass sanitaire à partir du 1er juillet. Dès le 1er juin, Air Algérie reprend ses vols vers Paris et Marseille. Hors UE, seul un motif impérieux ou une vaccination complète autorise l’arrivée en France. Liste des restrictions à date par pays et conditions en avion ou en train.

    [Mis à jour le mardi 25 mai à 9h44] Les déplacements en France sont autorisés sans restrictions de distance. Il faut uniquement respecter le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. En Europe, les voyages sont possibles mais soumis aux restrictions en vigueur dans chaque pays notamment la présentation d’un test PCR négatif. A partir du 1er juillet, il faudra se munir du pass sanitaire. A partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à aller en Espagne, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Les règles changent notamment pour aller en Grèce, au Portugal ou en Italie. D’autres gardent leurs frontières complètement fermées comme la Norvège et la Hongrie. Hors Europe, les frontières restent fermées, hors motifs impérieux ou professionnels, et tout déplacement international est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » à partir du 1er juin par Air Algérie à raison de deux vols de/vers Paris et un vol de/vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis) », selon un communiqué des services du Premier ministre diffusé par l’agence APS. Les 27 membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour revenir en France, il faut obligatoirement présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. En parallèle, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français. La restriction prévaut déjà pour l’Inde, le Brésil, le Chili, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Actuellement, où peut-on voyager ? Dans quels pays peut-on aller ? Faut-il faire un test avant son voyage ? S’isoler à l’arrivée ? Quels sont les motifs impérieux ? Quand faut-il une attestation de voyage ? Voici les dernières annonces à date.

    Voyager en France : où peut-on partir et comment ?
    Les déplacements inter-régionaux sont à nouveau autorisés. Ils sont possibles sans restriction de distance mais le couvre-feu à 21 heures reste en vigueur. Malgré tout, il faut continuer à faire preuve de prudence : le gouvernement conseille fortement de limiter les déplacements inutiles en cette période de pandémie afin de freiner la circulation du virus.

    Pour les déplacements vers et depuis les territoires ultramarins, la production d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures est obligatoire. Les règles variant selon les territoires, il est impératif, là aussi, de se renseigner au moment de la préparation du voyage.
    Pour les voyageurs à destination de la Corse, une déclaration sur l’honneur doit être remplie par les passagers depuis le 19 décembre 2020. Cette déclaration sur l’honneur, imprimée et signée, sera exigée au moment de l’embarquement par la compagnie de transport. Les passagers devront avoir réalisé un test RT-PCR ou antigénique 72h avant le départ.
    Venir en France : comment ça se passe ?
    « La liste des motifs et des catégories de personnes autorisées à venir en France est restreinte », depuis le 24 avril, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 le 19 avril. Il s’agit pour l’essentiel des ressortissants nationaux, de leurs conjoints et enfants, et des ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. « La France n’est pas prête à ouvrir ses frontières à tous les pays. Alors que certains de nos voisins européens assouplissent les conditions d’entrée sur leur territoire », confirme le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune le 16 mai sur Europe 1. « Nous mettons en place des restrictions aux frontières. Je ne peux pas vous donner de date limite, mais cela durera le temps nécessaire, au moins jusqu’à la fin de l’été » pour les pays les plus touchés par l’épidémie. À partir du mois de juin, « la réouverture sera progressive, mesurée avec les pays qui ont une bonne situation sanitaire ».

    ► Depuis un pays d’Europe. Depuis le 24 janvier 2021, selon un décret publié au Journal Officiel, tout voyageur de 11 ans ou plus souhaitant venir en France en provenance d’un pays de l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) a l’obligation de présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. Cette mesure ne s’applique pas aux frontaliers. Par ailleurs, au retour d’un voyage dans un pays de l’espace européen, il vous faudra aussi remplir deux déclarations sur l’honneur. La première, attestant d’une absence de symptômes du Covid-19 et d’un contact avec une personne infectée. La seconde, vous engageant à vous isoler pendant sept jours à l’arrivée puis à passer de nouveau un test à l’issue de votre isolement.

    ► Depuis un pays hors Europe. Les 27 membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour les personnes non vaccinées : seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.. Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national,

    – qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).

    ►Depuis le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Inde : Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.

    Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 36 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ou, à défaut, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 et d’un test antigénique réalisé moins de 24 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    un justificatif permettant d’attester l’adresse du domicile ou d’un lieu d’hébergement adapté (hôtel ou assimilé), précisant le cas échéant les modalités d’accès permettant aux agents de contrôle de vérifier le respect de la mesure de quarantaine ou d’isolement, sauf en cas d’isolement dans un lieu d’hébergement mis à disposition par l’administration (des cellules territoriales d’appui à l’isolement ont été mises en place pour accompagner les personnes placées à l’isolement) ou de transit en zone internationale ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national.

    Les voyageurs feront systématiquement l’objet d’une mesure de quarantaine ou d’isolement qui sera prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine pour une durée de 10 jours, qui sera accompagnée de restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement (sauf en cas de transit en zone internationale).

    ► Depuis samedi minuit, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent observer une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français.

    Voyager en Europe : dans quels pays peut-on aller ?

    Partir dans les pays d’Europe est possible mais impose de se plier aux restrictions sanitaires mises en place dans les différents pays membre. Le gouvernement a mis en place un site pour suivre en temps réel l’ouverture des frontières des pays membres de l’Union européenne et leurs conditions d’accès. Pour revenir en France depuis le reste de l’Union européenne, il faut présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

    ►Les pays de l’espace européen sont les États membres de l’Union européenne, Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. Les voyageurs arrivant d’un État de l’espace européen mais ayant séjourné dans les 14 jours précédant leur arrivée dans un État extérieur à l’espace européen, doivent respecter la procédure applicable aux voyageurs arrivant d’un État extérieur à l’espace européen.

    Partir en Espagne
    A partir du 7 juin, « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à venir en Espagne, a annoncé ce vendredi 21 mai le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

    ► Tout passager devant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable. Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire.

    ► Un test PCR effectué moins de 72h avant l’arrivée et dont le résultat doit être négatif, est exigé à l’entrée du territoire espagnol par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). Cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route, depuis la France, à compter du 30 mars. Ne sont pas concernés par cette mesure : les enfants âgés de moins de six ans, les voyageurs en correspondance aérienne, et, s’agissant de l’arrivée par la route, les professionnels du transport routier entrant en Espagne dans le cadre de leur activité, les travailleurs transfrontaliers et les résidents de la zone frontalière pour des déplacements ne dépassant pas un rayon de 30 km de leur lieu de résidence.

    Aucune mise en quarantaine à l’entrée sur le territoire espagnol n’est en vigueur.

    Partir au Portugal
    Le Portugal a débuté un déconfinement le 1er mai. Le pays autorise à partir de ce 17 mai, les séjours touristiques pour les ressortissants de la plupart des pays de l’Union européenne ayant une incidence du coronavirus « inférieure à 500 cas pour 100 000 habitants ». Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent donc se rendre au Portugal peu importe le motif. Les passagers de plus de 2 ans doivent présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 72 heures. Les voyageurs en provenance de Chypre, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Suède mais aussi d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde doivent, en plus des tests, respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée.

    Partir en Italie
    Les conditions de voyage vers l’Italie s’assouplissent le 16 mai. L’Italie a annoncé la fin de la quarantaine de cinq jours imposée aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. « Le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé une ordonnance qui prévoit l’entrée en provenance des pays de l’Union européenne, de la zone Schengen, de Grande-Bretagne et d’Israël avec un test négatif, annulant ainsi le système actuellement en vigueur de mini-quarantaine », a indiqué son ministère dans un communiqué.

    Partir en Grèce
    Les citoyens de l’espace européen, Schengen et assimilés, ainsi que les résidents permanents des pays suivants : Australie, Macédoine du Nord, Emirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Israël, Canada, Biélorussie, Bahrein, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Quatar, Chine, Koweit, Ukraine, Rwanda, Russie, Arabie saoudite, Serbie, Singapour et Thaïlande L’arrivée en Grèce est autorisée par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, routière et ferroviaire. Pour voyager en Grèce, il est impératif de :

    Lire la suite depuis la source (Le Journal des Femmes-Santé)

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  • Bloomberg : La France va imposer des restrictions supplémentaires aux voyageurs britanniques.

    Le gouvernement français s’apprête à imposer des restrictions supplémentaires aux passagers en provenance du Royaume-Uni afin de lutter contre la variante du coronavirus identifiée pour la première fois en Inde.

    La France va demander l’isolement obligatoire de tous les passagers en provenance d’outre-Manche, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue d’un conseil des ministres.

    Actuellement, les personnes en provenance du Royaume-Uni qui arrivent en France n’ont pas besoin de justifier la raison de leur voyage, mais elles doivent présenter un test Covid négatif et s’engager à s’auto-isoler pendant une semaine, même si elles ont été vaccinées. En vertu des nouvelles mesures, ces voyageurs pourraient être tenus de s’auto-isoler pendant 10 jours et faire l’objet de contrôles à l’hôtel ou au domicile, ainsi que d’amendes.

    Les restrictions plus strictes pourraient affecter les opérations déjà en difficulté du service ferroviaire à grande vitesse Eurostar International Ltd., que des actionnaires, dont la France, ont sauvé, ainsi que les compagnies aériennes.

    Willie Walsh, directeur du groupe de pression de l’Association internationale du transport aérien, a déclaré que ces restrictions supplémentaires étaient une « réaction politique non pas à des données, mais à des anecdotes » qui risquent de dissuader les passagers de prendre l’avion.

    « L’heure est venue de réagir calmement en se fondant sur des données et une évaluation des risques, plutôt que de réagir de manière impulsive aux gros titres des journaux », a déclaré M. Walsh à Bloomberg.

    Le Royaume-Uni a tenté de convaincre la France que de nouvelles restrictions n’étaient pas nécessaires, en soulignant son taux de vaccination élevé. M. Walsh est d’accord avec cette affirmation : « Le niveau de risque que nous devons gérer est très très faible ».

    Bloomberg, 26 mai 2021

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  • Reprise des vols vers l’Algérie : Ce qu’il faut savoir sur le contrôle sanitaire

    par Nawal Imès

    La réouverture progressive et conditionnée de l’espace aérien s’accompagnera d’un protocole sanitaire qui sera imposé à tous les voyageurs. En plus des formalités habituelles à effectuer, les personnes entrant sur le territoire algérien vont devoir se soumettre à un test antigénique rapide effectué à l’intérieur même des aéroports. Des laboratoires y seront installés et seront chargés d’effectuer les prélèvements. Pas de souci à se faire au niveau de la disponibilité des kits mais des questions sont d’ores et déjà soulevées au sujet de l’organisation de l’opération et des délais d’attente supplémentaires au niveau des aéroports.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les personnes qui pourront bientôt à nouveau fouler le sol algérien seront soumises à un protocole sanitaire déjà établi. Elles savent d’ores et déjà que pour pouvoir être autorisées à y entrer, elles devront être munies d’un test PCR datant de moins de 36 heures avant le jour du départ. L’embarquement sera systématiquement refusé à toute personne ne respectant pas cette première condition.

    Une fois arrivés au niveau des aéroports algériens, les passagers devront se soumettre à un test antigénique effectué à l’intérieur même des aéroports. Concrètement, comment cela va se passer ? Des laboratoires seront installés à l’intérieur même des zones d’arrivées des passagers.

    Un personnel formé y officiera pour effectuer un prélèvement nasal auprès de chaque passager. On sait d’ores et déjà que plusieurs stations seront mises en place pour éviter un engorgement au moment des procédures puisqu’en plus des traditionnelles vérifications d’identité et des formalités douanières, il faudra également compter le temps que prendra l’attente des résultats du test puisque le prélèvement en lui-même ne prend que quelques secondes. Il faut un minimum de trente minutes pour obtenir les résultats mais cela peut évidemment s’allonger si le nombre de stations mises en place s’avère insuffisant.

    Si, traditionnellement, le temps d’attente à l’arrivée est relativement long, il risque en effet de s’allonger davantage avec le contrôle sanitaire imposé puisque une fois le contrôle de police et les formalités douanières effectués, le voyageur sera dirigé vers le laboratoire où il aura à remplir une fiche de renseignements, effectuer le prélèvement puis attendre le résultat. C’est ce dernier qui décidera de la suite des événements : si le test est négatif, le passager sera autorisé à quitter l’aéroport alors que si le test s’avère positif, il devra patienter pour connaître les conditions qui lui seront imposées pour pouvoir quitter l’aéroport.

    Une seule voie s’offre aux passagers dont les tests seront positifs : un confinement imposé de dix jours, voire plus pour ceux venant des pays où les nouveaux variants sont prédominants. Ce que le ministère de la Santé ne dit pas c’est quelles seront les modalités pratiques de ce confinement. On sait qu’il sera aux frais du voyageur, ce qui signifie qu’il devra s’effectuer dans un hôtel. On ignore pour le moment quelles infrastructures ont été choisies pour l’accueil des personnes devant se confiner.

    Interrogé sur cette organisation, le Dr Mizi Ouallaoua Yacine, président du Syndicat national des laboratoires médicaux, estime que la question de la disponibilité des kits de prélèvement ou des réactifs ne se posait plus, affirmant qu’«actuellement, les laboratoires privés ont toutes les plateformes nécessaires, les délais sont raccourcis. La logistique existe. Ce qui nous inquiète, c’est l’organisation : j’espère que cela sera confié à des biologistes. Ce que nous savons jusque-là, c’est que cela va être confié à un laboratoire».

    Le ministre de la Santé qui avait annoncé la décision de tester les passagers à leur arrivée n’a, jusque-là, pas livré plus de détails sur le choix des laboratoires appelés à effectuer les prélèvements.
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 24 mai 2021

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