Étiquette : pandémie

  • COVID 19 et démocratie : Quelle Europe pour le monde d’après ?

    Cette journée de l’Europe du 9 mai 2021 a pris une tournure particulière. Alors que le projet Européen sort affaibli par une gestion chaotique de la crise sanitaire de la COVID 19, un certain nombre de courants eurosceptiques semblent pouvoir se réjouir.

    Bien avant la Covid-19, l’Union Européenne ne parvenait déjà pas à contrecarrer l’émergence de forces politiques à l’agenda résolument réfractaire aux valeurs fondamentales du projet européen. Les peuples hongrois et polonais en ont déjà fait les frais, et leur modèle semble faire tâche d’huile. La dissidence est discréditée, l’action des défenseurs des droits humains est entravée, les médias libres sont réduits au silence : l’accès aux droits fondamentaux des peuples européens se trouve directement menacé.

    Partout, le doute prospère sur la capacité de l’Union Européenne à apporter une réponse commune aux problèmes collectifs qui la concernent. Avec l’article 7 du traité européen, les outils existent pourtant. Mais leur mise œuvre concrète se fait attendre. Il revient désormais aux gouvernements résolument engagés dans la construction européenne de mener à leur terme ces procédures avec détermination, pour endiguer cette vague repli ultra-conservatrice et nationaliste. Le respect des principes fondateurs de l’UE ne doit être une option pour aucun de ses membres, et chacun doit y veiller. Ce courage ne peut reposer sur les seuls pays à la présidence tournante du Conseil européen. Il appartient désormais à l’ensemble des leaders de l’Europe fragilisée de réagir et de montrer leur attachement aux valeurs-socle de l’Europe : dignité, liberté, égalité et solidarité.

    Retrouvez les propositions de la FIDH dans la tribune parue dimanche 9 mai 2021 sur Euractiv signée par Elena Crespi, responsable du bureau Europe de l’Ouest de la FIDH et Vitor Graça, président de son organisation membre au Portugal.

    FIDH, 10 mai 2021

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, Union Européenne, Europe, démocratie,

  • Algérie : Nouvelle cargaison d’oxygène pour la Tunisie

    Près de sept camions chargés de 140 mille litres d’oxygène importés de l’Algérie pour approvisionner les hôpitaux publics dans les différentes régions du pays ont été réceptionnés dimanche au passage frontalier à Bouchebka de la délégation de Feriana (gouvernorat de Kasserine), rapporte l’agence de presse tunisienne TAP.

    Le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, que la « situation épidémique actuelle dans le pays est encore grave et peut s’aggraver davantage et être suivie par une quatrième vague avec l’apparition du variant sud africain mais aussi à cause du non respect des précautions sanitaires préventives par les citoyens et des exigences du protocole sanitaire lors du confinement total ».

    Le ministre a évoqué qu’une commission a été créée par anticipation à une éventuelle quatrième vague, chargée d’analyser toutes les hypothèses possibles, appelant tous les citoyens à contribuer aux efforts nationaux pour lutter contre le virus au cours de cette période coïncidant avec l’Aïd en vue de limiter la propagation du virus.

    De son côté le directeur général des structures sanitaires publiques au ministère de la santé, Nawfel Somrani a fait savoir que le rythme de l’importation de l’oxygène médical depuis l’Algérie s’accélère du jour en jour afin d’éviter la pénurie enregistrée dans les établissements hospitaliers publics au cours des 10 derniers jours.

    Il a rappelé qu’au début de la semaine courante, entre 60 et 40 mille litres d’oxygène médical ont été importés alors qu’aujourd’hui la quantité s’élève à 140 mille litres en cette matière.

    Somrani a évoqué également le doublement de la capacité d’accueil des lits de réanimation destinés aux personnes contaminées par le virus de 90 lits en mars dernier à plus de 400 unités avec le doublement des lits d’oxygène, de 800 lits avant la pandémie jusqu’à 2300 lits actuellement.

    Il a fait observer que la pression s’accentue sur les hôpitaux (près de 90% pour les lits de réanimation et 72% pour les lits d’oxygène), à l’heure de l’augmentation continue des cas de contamination par le Covid-19.

    Challenges Algérie.com, 10 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Tunisie, oxygène, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Algérie/Clusters sociaux (Edito de Reporters)

    S’il fallait chercher un exemple concret de la tension sociale actuelle qui secoue l’Algérie, il suffit juste de voir ce qui se passe à l’Eniem (Entreprise nationale des industries de l’électroménager). Alors que le problème de l’usine de Tizi-Ouzou semblait être en voie de résolution, voilà que tout tombe à l’eau. L’Eniem va devoir suspendre ses activités à partir du 6 juin prochain. La raison invoquée par la direction (qui a précisé avoir pris la décision en accord avec le syndicat) est celle qui est à l’origine de toutes les difficultés de l’entreprise, en l’occurrence la rupture de stocks de matières premières. L’ancien ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali (écarté lors du remaniement gouvernemental de février dernier), en avait fait son cheval de bataille, mais point de réussite sur ce dossier. Son successeur, presque trois mois après son installation, ne semble pas avoir trouvé de solutions. La projection est simple. Il n’est pas surprenant de voir, peut-être même avant le 6 juin, un mouvement de grève des salariés de l’Eniem. Une action qu’ils avaient déclenchée il y a quelques mois et qui avait fait couler beaucoup d’encre.

    Le fait d’évoquer cet épisode dans cet espace, c’est essentiellement pour donner une idée sur l’étendue de la grogne sur le front social. Constater que l’Eniem replonge dans la crise, c’est un mauvais signe pour tous les autres «points noirs» de la contestation des salariés touchant différents secteurs. La carte sociale algérienne clignote au niveau de plusieurs endroits.

    Le plus récent des mouvements de protestation est d’ailleurs annonciateur de remous dont les conséquences toucheront une grande partie des Algériens, puisque cela concerne l’Education. Hier, c’était le premier jour de la grève déclenchée par l’intersyndicale des employés du secteur, et la tension, en cette fin du mois de ramadan, reste ainsi au paroxysme.

    Aux deux situations citées plus haut (Eniem, Education), il faut également ajouter la grogne du personnel du secteur de la santé, de la SNVI, ou encore ceux de Numilog. La trêve imposée par la Covid-19 n’aura tenu qu’un peu plus d’une année. Les crises sanitaire et économique ne semblent plus être des «remparts» devant les revendications des travailleurs. Chaud devant.

    Reporters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Entreprise nationale des industries de l’électroménager, ENIEM, rupture de stocks de matières premières, pandémie, coronavirus, covid19,

  • Tunisie: les musulmans célébreront l’Aïd-el-Fitr confinés

    Depuis dimanche, la Tunisie est rentrée dans un confinement d’une semaine en raison de la situation sanitaire qui se détériore. Ce nouveau de confinement qui englobe la célébration de l’Aïd-El-Fitr, la fête de la fin du mois de Ramadan, suscite la colère des commerçants et artisans.

    La décision des autorités tunisiennes d’instaurer un nouveau confinement d’une semaine, du 9 au 16 mai, suscite de la colère et des manifestations au sein de la population, principalement pour son impact sur l’activité économique.

    Durant cette période, les mosquées doivent fermer et les prières du vendredi et de l’Aïd-el-Fitr sont annulées. Il est, en outre, interdit de circuler entre les villes, les rassemblements pour les événements sportifs ou familiaux et toutes les manifestations publiques ou privées sont interdites. Les parcs et centres commerciaux, les marchés hebdomadaires et supermarchés sont également fermés pendant cette période à l’exception des commerces de proximité et ceux liés aux secteurs vitaux.

    Plusieurs commerçants et propriétaires de café dans la ville de Gabès, dans le sud-est, ont organisé, dans la nuit du samedi 8 mai, un rassemblement de protestation devant le gouvernorat de la région pour exprimer leur refus du confinement général qui aura des incidences graves sur leurs activités, la période de l’Aïd étant une occasion pour se refaire une santé financière.

    Ces nouvelles mesures sanitaires de lutte contre le coronavirus coïncident, en effet, avec la fête marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan, attendue cette année le 13 mai. À l’occasion de cette fête, les musulmans qui se réunissent traditionnellement en famille ou entre amis, après la grande prière à la mosquée, sont enjoints de rester chez eux.

    « Nous ne pouvons pas accepter »

    Dimanche 9 mai, au premier jour de ce nouveau confinement, plusieurs dizaines de chauffeurs de taxi se sont rassemblés à Tunis, la capitale, pour manifester contre ces nouvelles mesures, selon un correspondant de l’AFP. « Nous n’avons pas assez d’argent pour vivre, nous ne pouvons pas accepter de rester chez nous, » a dit l’un d’entre eux.

    Dans le gouvernorat de Sousse, dans le centre-est, la branche de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la principale organisation patronale, a décidé de faire fi de ces restrictions supplémentaires : « Nous avons décidé de poursuivre les activités commerciales, étant donné les conditions économiques difficiles de la plupart des entreprises ».

    Le système de santé menace de s’écrouler

    Certains internautes ont par contre salué la décision des autorités et encouragé le respect des nouvelles mesures de lutte contre la pandémie. « Vu la pandémie dans le pays, le gouvernement avait-il d’autres choix ?, interroge Lilia Reno. D’ailleurs, de nombreux Tunisiens attendaient cette décision et espèrent ainsi la diminution du nombre de cas et de décès. »

    Selon le bilan de la pandémie dans le pays communiqué le 9 mai, la Tunisie a enregistré « 1 301 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 79 décès supplémentaires durant ces dernières 24 heures. 2 518 sont actuellement hospitalisés, dont 490 patients en réanimation et 138 sous assistance respiratoire ». La Tunisie compte donc, à cette date, 320 813 cas confirmés de covid-19 et 11 429 décès, depuis le début de la pandémie en mars 2020.

    En raison d’un système de santé qui menace de « s’écrouler » du fait de l’afflux grandissant de malades dans les hôpitaux, les autorités tunisiennes ont annoncé, vendredi 7 mai, l’instauration d’un nouveau confinement du 9 au 16 mai, et un durcissement du couvre-feu qui commence désormais à 19 heures jusqu’à 5 heures.

    Guy Aimé Eblotié (avec AFP)

    La Croix Africa, 10 mai 2021

    Etiquettes : Ramadan, Aïd El Fitr, jeûne, confinement, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Norvège, vaccin, vaccination, Astrazeneca, Johnson&Johnson, covid 19, cornavirus, pandémie, thrombose, caillots sanguins,

  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Norvège, vaccin, vaccination, Astrazeneca, Johnson&Johnson, covid 19, cornavirus, pandémie, thrombose, caillots sanguins,

  • L’Allemagne va rendre le vaccin Johnson&Johnson accessible à tous les adultes

    L’Allemagne va mettre le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson (JNJ.N) à la disposition de tous les adultes, a déclaré lundi le ministre de la Santé, Jens Spahn, ajoutant qu’ils pourront se faire vacciner sur les conseils d’un médecin.

    L’autorité européenne de réglementation des médicaments a soutenu le vaccin de J&J le mois dernier après avoir examiné les cas d’un problème rare de coagulation du sang chez des adultes américains ayant reçu une dose. Mais elle a laissé aux États membres de l’Union européenne le soin de décider de son utilisation. lire la suite

    La décision de l’Allemagne de proposer largement le vaccin unidose de J&J fait suite à la levée des restrictions la semaine dernière sur le vaccin d’AstraZeneca (AZN.L).

    Le vaccin d’AstraZeneca avait été réservé aux personnes âgées de plus de 60 ans à la suite de rapports similaires faisant état d’événements de coagulation très rares mais parfois mortels chez des personnes plus jeunes, les femmes étant touchées de manière disproportionnée. en savoir plus

    Ces décisions reflètent les progrès de l’Allemagne en matière de vaccination des personnes âgées, a déclaré M. Spahn, ajoutant qu’il s’attendait à ce que toutes les personnes âgées de 60 ans et plus qui souhaitaient être vaccinées se voient proposer une injection d’ici fin mai ou début juin.

    Des millions de doses de J&J devant arriver plus tard au cours du deuxième trimestre de cette année, il était logique de rendre le vaccin plus largement disponible, a-t-il ajouté.

    M. Spahn prévoit que 10 millions de doses du vaccin J&J devraient arriver en Allemagne d’ici la fin du deuxième trimestre.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, covid 19, coronavirus, pandémie, vaccin, vaccination, Johnson&Johnson,

  • L’Allemagne va rendre le vaccin Johnson&Johnson accessible à tous les adultes

    L’Allemagne va mettre le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson (JNJ.N) à la disposition de tous les adultes, a déclaré lundi le ministre de la Santé, Jens Spahn, ajoutant qu’ils pourront se faire vacciner sur les conseils d’un médecin.

    L’autorité européenne de réglementation des médicaments a soutenu le vaccin de J&J le mois dernier après avoir examiné les cas d’un problème rare de coagulation du sang chez des adultes américains ayant reçu une dose. Mais elle a laissé aux États membres de l’Union européenne le soin de décider de son utilisation. lire la suite

    La décision de l’Allemagne de proposer largement le vaccin unidose de J&J fait suite à la levée des restrictions la semaine dernière sur le vaccin d’AstraZeneca (AZN.L).

    Le vaccin d’AstraZeneca avait été réservé aux personnes âgées de plus de 60 ans à la suite de rapports similaires faisant état d’événements de coagulation très rares mais parfois mortels chez des personnes plus jeunes, les femmes étant touchées de manière disproportionnée. en savoir plus

    Ces décisions reflètent les progrès de l’Allemagne en matière de vaccination des personnes âgées, a déclaré M. Spahn, ajoutant qu’il s’attendait à ce que toutes les personnes âgées de 60 ans et plus qui souhaitaient être vaccinées se voient proposer une injection d’ici fin mai ou début juin.

    Des millions de doses de J&J devant arriver plus tard au cours du deuxième trimestre de cette année, il était logique de rendre le vaccin plus largement disponible, a-t-il ajouté.

    M. Spahn prévoit que 10 millions de doses du vaccin J&J devraient arriver en Allemagne d’ici la fin du deuxième trimestre.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, covid 19, coronavirus, pandémie, vaccin, vaccination, Johnson&Johnson,

  • L’Afrique du Sud met en garde contre un « apartheid vaccinal » si les pays riches s’accaparent les vaccins

    Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que si les pays riches s’accaparaient les vaccins COVID-19 alors que des millions de personnes dans les pays pauvres mourraient en les attendant, cela équivaudrait à un « apartheid vaccinal ».

    L’Afrique du Sud et l’Inde ont fait pression pour obtenir une dérogation à certains droits de propriété intellectuelle (PI) pour les vaccins et les médicaments auprès de l’Organisation mondiale du commerce.

    Le président américain Joe Biden a soutenu la proposition la semaine dernière, mais il faudra peut-être encore des mois pour parvenir à un accord. en savoir plus

    Dans un bulletin d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a appelé les Sud-Africains à soutenir la dérogation, affirmant que les vaccins devraient être « un bien public mondial ».

    « Il s’agit d’affirmer notre engagement en faveur de l’avancement de l’égalité et des droits de l’homme, non seulement dans notre pays mais dans le monde entier », a-t-il écrit.

    « Une situation dans laquelle les populations des pays riches et avancés sont inoculées en toute sécurité alors que des millions de personnes dans les pays plus pauvres meurent dans la file d’attente équivaudrait à un apartheid vaccinal. »

    De toutes les régions, l’Afrique subsaharienne est celle qui a administré le moins de vaccins par rapport à sa population, avec environ 8 doses pour 1 000 personnes contre 150 doses pour 1 000 personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.

    M. Ramaphosa a rappelé qu’il y a vingt ans, l’Afrique du Sud s’est opposée aux « grandes entreprises pharmaceutiques » dans le but d’importer et de fabriquer des médicaments antirétroviraux génériques abordables pour traiter les personnes atteintes du VIH/sida.

    « Des années plus tard, le monde est en proie à une autre pandémie mortelle sous la forme du COVID-19. Et une fois encore, l’Afrique du Sud mène une lutte qui met à l’épreuve la solidarité mondiale », a-t-il déclaré.

    M. Ramaphosa a déclaré que l’Afrique du Sud était l’un des cinq seuls pays du continent africain capables de fabriquer des vaccins et qu’il était nécessaire de construire de nouvelles capacités.

    L’Afrique du Sud a commandé suffisamment de vaccins COVID-19 pour 46 millions de ses 60 millions d’habitants via des accords bilatéraux avec Johnson & Johnson (J&J) (JNJ.N) et Pfizer (PFE.N). Les vaccins de J&J seront fabriqués localement par Aspen Pharmacare (APNJ.J).

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Afrique du Sud, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations, vaccin, vaccination, pays riches, pays pauvres,

  • Les cas et les décès liés au COVID-19 diminuent encore au Royaume-Uni, les vaccinations augmentent

    Les cas de COVID-19 et les décès diminuent encore au Royaume-Uni, les vaccinations augmentent

    Un total de 1 770 nouveaux cas de COVID-19 a été enregistré au Royaume-Uni dimanche, le total de 14 659 cas sur sept jours étant en baisse de 4,3 % par rapport aux sept jours précédents.

    Le pays a enregistré deux nouveaux décès dans les 28 jours suivant un test positif au COVID-19. Le bilan de 67 décès sur sept jours est en baisse de 39,1 % par rapport aux sept jours précédents.

    Les données montrent que 35,37 millions de personnes, soit 67,2 % de la population adulte du Royaume-Uni, ont maintenant reçu une première dose de vaccin COVID-19. Parmi elles, 17,67 millions, soit 33,5 % des adultes, ont reçu les deux doses recommandées.

    Depuis le début de la pandémie, un total de 127 605 personnes sont décédées au Royaume-Uni dans les 28 jours suivant un test positif au COVID-19.

    Le pays a connu une deuxième vague dévastatrice qui a culminé fin janvier, mais le nombre de nouvelles infections, d’hospitalisations et de décès a chuté depuis lors.

    Cette évolution a été attribuée en partie à l’impact du programme de vaccination de masse et en partie aux mesures de confinement strictes qui étaient en place de janvier à mars et qui ne sont que progressivement assouplies.

    Reuters, 09 mai 2021

    Etiquettes : Royaume Uni, covid 19, vaccination, coronavirus, pandémie, contaminations,