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  • Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

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    Mohamed VI malade, luttes d’influence au palais, chocs pétroliers: Le Maroc au plus mal

    Le Maroc vit sa pire crise depuis l’accession de Mohamed VI au trône. Les nuages s’amoncèlent, prélude à un avis de tempête qui risque à moyen terme, d’emporter la monarchie alaouite.

    Tous les signaux, économiques et sociaux, virent au rouge. Le Makhzen vit sous des charbons ardents en l’absence d’un timonier au gouvernail. Le roi Mohammed VI est gravement malade. Le 16 juin dernier, le souverain a été testé positif au Covid-19, nécessitant son déplacement à Paris.

    Selon certaines source, ce voyage à Paris serait dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19. Mohammed VI, âgé de 58 ans, qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, a subi deux interventions à cœur ouvert en l’espace de deux ans. La maladie de Mohammed VI intervient à un moment crucial de la vie du Makhzen.

    La crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen s’est exacerbée ces derniers temps par une lutte d’influence féroce, faisant régner une ambiance électrique en son sein.

    Selon des indiscrétions, le conseiller du roi, André Azoulay, juif-marocain, multiplie les tractation pour éviter que le pays ne sombre dans l’incertitude.

    Les faucons du Makhzen, les services de renseignements et les membres de la famille royale se déchirent pour une succession au trône annoncée.

    Entre temps, au royaume de Mohamed VI, la vie socio-politique connait des moments tourmentés.

    Vendredi 24 juin, des centaines de migrants venant d’Afrique subsharienne ont tenté de passer la frontière entre le Maroc et l’Espagne à Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont morts dans des heurts avec les forces de l’ordre marocain. L’Union Africaine et l’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête. Les associations locales accusent des politiques migratoires mortifères.

    A court d’argument, les autorités marocaines ont évoqué la responsabilité de l’Algérie ans la tragédie de Melilla, critiquant son laxisme délibéré dans le contrôle de ses frontières avec le royaume, selon des médias espagnols citant un communiqué de l’ambassade marocaine en Espagne.

    Amar Belani, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, a qualifié ces allégations de fuite en et a accusé Rabat de chercher des boucs émissaires pour se délester de ses responsabilités.

    Pour sa part, l’ONU a appelé les deux pays à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante et dénoncé un usage excessif de la force contre des migrants. Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, « c’est inacceptable et ce drame doit faire l’objet d’une enquête, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l’ONU des deux côtés de la frontière.

    « Nous avons été choqués par les images de la violence à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, en Afrique du Nord, cette fin de semaine, qui a entraîné la mort de dizaines d’êtres humains, demandeurs d’asile, migrants.

    Les personnes qui migrent ont des droits, ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués », a insisté Stéphane Dujarric.

    Le Maroc vit sa pire sécheresse depuis 30 ans. Les précipitations ne représentent que 13% de la moyenne enregistrée en cette période. Même le nord, généralement plus vert et plus humide, n’est pas épargné. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Les prix des carburants flambent, la grogne sociale aussi. Une augmentation de 36 centimes par litre est attendue pour le diesel le mercredi 29 juin 2022, selon des données de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

    Des propos de citoyens marocains rapportés par les médias reflètent à quel point les sujets ne décolère pas.

    Les prix à la pompe sont en hausse depuis plusieurs mois, mais jamais, assure-t-ils, ils n’avaient atteint un tel niveau. « Depuis le corona, le plein est passé du simple au double, et mon salaire a diminué d’autant, s’indigne-t-il. C’est 150 dirhams [14 euros] que je perds chaque jour. Et chaque jour, je me demande : où va cet argent, dans les poches de qui ? », s’insurge-t-il.

    Enfin, le Maroc s’attend à une récolte de blé et d’orge de 3,2 millions de tonnes en 2022/2023, soit 69 % de moins que la campagne précédente. Autant dire que des jours sombres attendent le Maroc et les sujets de Sa Majesté.

    Fil d’Algérie, 03/07/2021-2

    #Maroc #MohammedVI #Palais #Covid #Prix

  • Le Maroc s’attend à un pic de corona cette semaine

    Le Maroc s’attend à un pic de corona cette semaine

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    La deuxième vague corona de la variante Omicron devrait culminer cette semaine.

    Mouad Lamrabet, coordinateur du centre d’urgence du ministère de la Santé, le rapporte dans une interview à la chaîne de télévision 2M mercredi.

    La variante Omicron du coronavirus est actuellement dominante au Maroc. Le sous-mutant BA.5 est le plus courant et le sous-mutant BA.2 est en voie de disparition. « Nous sommes au sommet, ou nous nous en approchons », a déclaré Lamrabet.

    Le taux de positivité d’environ 25% est comparable à la première vague Omicron qui a eu lieu en janvier, avec des valeurs aberrantes régionales allant jusqu’à 40% cette fois. Pourtant, le chiffre ne donne pas une image complète car il y a tout simplement moins de tests maintenant qu’avec les précédentes vagues de corona. Reste que le taux de positivité reste « le meilleur indicateur », a déclaré Lamrabet.

    Dans les grandes villes, la part des tests positifs commence à stagner, ce qui, selon Lamrabet, est « rassurant ». En revanche, les cas d’infections graves à Covid sont en augmentation, a-t-il noté.

    Pour le moment, le nombre de décès et de cas critiques est « gérable », mais compte tenu de la fête du sacrifice de l’Aïd al-Adha et des vacances d’été, il est sage de reprendre la réglementation corona au sérieux, conseille Lamrabet.

    Nieuws Marokko, 30 juin 2022

    #Maroc #Covid19 #Coronavirus #Omicron #Pandémie #Contaminations

  • La Chine dans le collimateur?

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    Avec la guerre en Ukraine, plusieurs puissances voudraient «impliquer» la Chine dans le conflit et la «rallier» au clan de l’Occident contre la Russie. C’est ainsi que la Chine se retrouve de nouveau dans le collimateur en l’accusant d’avoir «provoqué» la fuite du virus Covid 19 sans avancer la moindre preuve. Après plus de deux ans de pandémie, l’enquête autour de l’origine du Covid-19 n’a toujours pas été résolue. L’Organisation mondiale de la Santé a toutefois demandé à un groupe de vingt-sept experts, d’approfondir la thèse d’une fuite de laboratoire.

    La Chine dit que la théorie des fuites de laboratoire est un mensonge. D’abord attribué au pangolin, le scénario de l’animal intermédiaire et d’un départ sur un marché de Wuhan en Chine semblait être privilégié. Pourtant, pour l’heure, aucune preuve définitive ne justifierait l’origine de la pandémie, selon les vingt-sept experts du Groupe consultatif scientifique sur l’origine des nouveaux pathogènes (SAGO).

    Alors que des progrès ont été réalisés notamment sur l’identification des animaux intermédiaires, le SAGO a dénoncé un manque de « données clés pour comprendre comment la pandémie de Covid-19 a commencé », relayées par «cnews». Par ailleurs, le groupe a reconnu qu’il n’a eu accès à aucune donnée brute, mais seulement «à des informations mises à sa disposition dans des documents publiés ou des présentations» de scientifiques invités, pour la plupart chinois. Les experts ont ainsi dressé une liste de vœux détaillant les études essentielles pour tenter d’avancer dans l’enquête. Pour un bon nombre de ces requêtes, la collaboration des autorités chinoises sera nécessaire, y compris sur le volet laboratoire, un sujet ultra-sensible.

    L’année dernière encore, l’OMS a déclaré qu’il était “extrêmement improbable” que le COVID provienne d’un laboratoire, et plus probablement qu’il soit passé aux humains par un animal comme une chauve-souris. En mars 2021, l’OMS a publié un rapport sur les origines du COVID-19 à la suite d’une visite hautement chorégraphiée de scientifiques internationaux en Chine. Jean-Claude Manuguerra, coprésident du groupe consultatif international des 27 membres, a reconnu que certains scientifiques pourraient être «allergiques» à l’idée d’enquêter sur la théorie des fuites de laboratoire, mais a déclaré qu’ils devaient être suffisamment «ouverts d’esprit» pour l’examiner.

    Les enquêtes de l’Associated Press ont révélé que certains hauts responsables de l’OMS étaient frustrés par la Chine lors de l’épidémie initiale, alors même que l’OMS faisait l’éloge du président chinois Xi Jinping. Ils étaient également contrariés par la façon dont la Chine a cherché à réprimer la recherche sur les origines du COVID-I9.

    La Chine a répondu vendredi en qualifiant la théorie des fuites de laboratoire de mensonge à motivation politique, a rapporté l’AP. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Zhao Lijian, a également rejeté les accusations selon lesquelles la Chine n’avait pas pleinement coopéré avec les enquêteurs, affirmant qu’elle se félicitait d’une enquête scientifique mais rejetait toute manipulation politique.

    Zhao a également appelé à une enquête sur «des laboratoires hautement suspects tels que Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord» aux États-Unis où la Chine a suggéré, sans preuves, que les États-Unis développaient le coronavirus comme arme biologique.

    B. Nadir

    Le Carrefour d’Algérie, 11/06/2022

    #Pandémie #Coronavirus #Chine #OMS #Occidental #Ukraine #Russie



  • Contribution/ Quel tourisme pour l’Algérie ?

    Contribution/ Quel tourisme pour l’Algérie ?

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    Montagnes, littoraux, déserts, forêts, … et un riche patrimoine culturel, notre pays-continent offre une multitude de paysages aux décors variés, plus fascinants les uns que les autres.

    Tous les voyageurs, qui ont eu l’occasion (le privilège oserons-nous dire) de visiter le plus grand pays d’Afrique, ont été saisis par ses lieux d’une ineffable beauté, aux cadres irréels.

    Jusqu’aux diverses spécialités culinaires et traditions de nos 58 wilayas qui invitent à une odyssée gustative et culturelle. Un véritable dépaysement et un exquis voyage des sens attendent le touriste étranger mais également les nationaux tant l’étendue du territoire et ses distances sont démesurées et demeurent encore pour beaucoup inconnus.

    Tous s’accordent sur le potentiel touristique extraordinaire de l’Algérie (paysages, gastronomie, vêtements traditionnels, chants, danses, mariages, vestiges historiques, sources thermales, etc). Toutefois nous considérons que l’offre devrait être orientée principalement vers la diaspora, le tourisme intérieur et culturel. Car tout d’abord, il faut considérer que ce secteur est fortement tributaire de nombreux facteurs externes (pandémie, notation de pays tiers en fonction de considérations politiques ou stratégiques, aléas internationaux, climatiques, etc).

    Quant au tourisme de masse, ses effets sur l’environnement se soldent par un bilan plutôt négatif : dénaturation du paysage, pollution, voire risques de dévoyement des comportements des concitoyens, etc. En outre ses infrastructures (hôtelières notamment) exigent une exorbitante consommation d’eau et d’énergie (douches journalières des estivants souvent exagérées, etc).

    Nous connaissons un grand nombre de nos émigrés qui passent leurs vacances en Espagne ou au sud de la France ou en Loire-Atlantique, car ces destinations leur offrent des villas avec piscine (pour un minimum de 500 euros, parfois plus, la semaine), qui leur procurent la possibilité de profiter en famille des bienfaits de l’eau à l’abri de regards. Une source de devises à laquelle pourrait prétendre l’Algérie. Ainsi une baisse des prix du billet serait non seulement largement compensée par le nombre de voyageur, mais également perçue comme un geste positif des pouvoirs publics à l’endroit des ressortissants algériens à l’étranger, montrant qu’on tient compte de leurs préoccupations.

    Comme (on l’aura compris) il s’agit essentiellement de tourisme familial, une offre diversifiée de parcs de loisirs doit être proposée : parcs d’attractions, parcs aquatiques, accrobranches, parcs scientifiques, aquariums, parcs animaliers, zoos, etc. Ces moments de détente ne manqueront pas d’imprimer des souvenirs indélébiles tant aux enfants émerveillés qu’aux parents enchantés. Car la pérennité du succès passe tout d’abord par des chérubins conquis.

    Nous considérons par ailleurs que le tourisme saharien doit être un tourisme de luxe en raison de la fragilité de l’environnement. Des excursions par hélicoptères (issus de l’usine Augusta en cours de finalisation ?) pourraient être proposées afin de profiter d’une vue imprenable de notre désert pour les bourses pouvant se l’offrir, également parapente, escalade pour les plus sportifs, etc.

    Mais le facteur ultime et déterminant qui fait en définitive la différence, c’est la population locale, son accueil (il ne s’agit pas là des troupes folkloriques à la descente de l’aéroport dans certains pays de la région, nous parlons d’authenticité), son hospitalité, etc. Car ce qui a davantage marqué les touristes dans notre pays, c’est précisément son authenticité, l’attitude des Algériens, qui ne les considèrent pas comme des « porte-monnaie ambulants », ne les harcèlent pas pour leur arracher une pièce ou deux, et ne cherchent pas à marchander à tout bout de champs ou à les arnaquer. En d’autres termes, l’Algérien(ne) est honnête et digne, des qualités inestimables qu’on lui reconnaît et qu’on apprécie.

    Ainsi, le contact avec les locaux étant un atout décisif, des formules existent pour une immersion efficace dans les populations et doivent être multipliées : séjours chez l’habitant, location particuliers à particuliers, etc. Ceux-ci doivent être encadrés par des textes, enregistrés au niveau administratif local, les loueurs doivent être assurés, etc.

    Nul besoin de spots publicitaires pour promouvoir la destination Algérie. Son charme parlera de lui-même. Et chaque voyageur dont la bonne étoile l’amènera sous nos cieux aura le privilège de découvrir un joyau dans un écrin de beauté.

    Miloud Boumaza
    Né à Chlef
    Comptable
    Résidant en France, en région parisienne

    La patrie news, 30 mai 2022



  • Corée: Kim dénonce « l’immaturité » dans la réponse à la COVID

    Corée: Kim dénonce « l’immaturité » dans la réponse à la COVID

    Corée du Nord, Kim Jong Un, pandémie, covid 19, coronavirus,

    SEOUL, 18 mai (Reuters) – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a qualifié d’immature la réponse de son pays à sa première épidémie confirmée de COVID-19, accusant les responsables gouvernementaux d’insuffisances et d’inertie alors que des cas de fièvre balayaient le pays, ont rapporté mercredi les médias officiels.

    La Corée du Nord a signalé 232 880 personnes supplémentaires présentant des symptômes de fièvre et six décès supplémentaires après que le pays a révélé l’épidémie de COVID la semaine dernière. Il n’a pas précisé combien de personnes avaient été testées positives pour COVID-19.

    Présidant mardi une réunion du bureau politique du Parti des travailleurs au pouvoir, Kim a déclaré que « l’immaturité de la capacité de l’État à faire face à la crise » augmentait la « complexité et les difficultés » dans la lutte contre la pandémie, selon KCNA.

    Depuis sa première reconnaissance de l’épidémie de COVID-19, le Nord a signalé 1,72 million de patients présentant des symptômes de fièvre, dont 62 décès mardi soir.

    Pourtant, le Nord a également déclaré que la situation virale du pays prenait une « tournante favorable », ajoutant que la réunion du parti avait discuté du « maintien de bonnes chances sur le front global de la prévention de l’épidémie ».

    Le rapport n’a pas précisé sur quels motifs le Nord est parvenu à une évaluation aussi positive. Le pays n’a pas commencé les vaccinations de masse et dispose de capacités de test limitées, laissant de nombreux experts inquiets, il peut être difficile d’évaluer l’ampleur et la rapidité de propagation de la maladie. Lire la suite

    Selon KCNA, la Corée du Nord a fait pression pour mieux gérer « la collecte, le transport et le test des échantillons de ces personnes souffrant de fièvre, tout en installant des installations de quarantaine supplémentaires ».

    KCNA a également déclaré que les responsables de la santé ont élaboré un guide de traitement COVID-19 visant à prévenir les surdoses de drogue et d’autres problèmes.

    Les responsables et les chercheurs ont intensifié leurs efforts pour « développer et produire massivement des médicaments efficaces dans le traitement de l’infection virale maligne et établir des méthodes de diagnostic et de traitement plus rationnelles », mais KCNA n’a pas donné de détails sur les médicaments impliqués.

    Face à une épidémie « explosive » de COVID-19, la Corée du Nord a mobilisé ses forces armées, dont 3 000 membres du personnel médical militaire, pour un système de livraison de médicaments 24 heures sur 24, avec 500 groupes d’intervention pour confirmer et traiter les patients infectés, ont déclaré les médias d’État.

    La télévision d’État a montré un grand nombre de soldats rassemblés sur une place pour soutenir le travail anti-virus.

    Un porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU a déclaré mardi que les mesures prises par Pyongyang pour lutter contre le COVID-19 pourraient avoir des conséquences « dévastatrices » pour les droits de l’homme dans le pays, car les restrictions visant à lutter contre le virus pourraient empêcher les gens d’obtenir suffisamment de nourriture et de rencontrer d’autres besoins de base.

    La Corée du Sud a proposé d’envoyer des fournitures médicales, notamment des vaccins, des masques et des kits de test, ainsi qu’une coopération technique, au Nord, mais Pyongyang n’a pas encore répondu.

    Reuters, 18 mai 2022

    #Corée #KimJingUn #Covid

  • Tourisme : Le Maroc « respire à nouveau » après l’arrêt de Covid

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    Marrakech (Maroc) (AFP) – Le charmeur de serpents marocain Youssef a vu les touristes longtemps absents se presser à nouveau sur la célèbre place Jamaa El-Fna de Marrakech, mettant fin à une longue pause forcée par la pandémie de Covid.

    « Nous respirons à nouveau », a-t-il déclaré.

    L’ancienne ville du sud, célèbre pour ses vues sur les gracieux bâtiments rouges adossés aux palmiers et aux montagnes enneigées, attire depuis longtemps des visiteurs, notamment des célébrités de Madonna à Yves Saint Laurent.

    Mais il a été particulièrement touché par un effondrement du tourisme de deux ans qui a vu les arrivées dans le royaume nord-africain chuter à seulement un tiers l’année dernière à partir de 2019.

    Pour Youssef, prenant une pause pour jouer de sa pipe « ghaita » en forme de hautbois devant le serpent apparemment hypnotisé, « c’est un tel plaisir d’être de retour ici après ces mois lents et douloureux ».

    Le tourisme – qui représente environ 7% de l’économie marocaine et crée des centaines de milliers d’emplois formels et informels – a été mis à mal par les restrictions strictes imposées par le Maroc pendant la pandémie.

    Aujourd’hui, les habitants de Marrakech voient à nouveau des signes d’espoir alors que les touristes sont revenus dans les ruelles étroites de la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Les terrasses des cafés sont pleines et les étrangers parcourent les boutiques et les étals du marché à la recherche de vêtements traditionnels, de meubles et de souvenirs.

    « Nous ne sommes pas revenus aux niveaux d’avant la pandémie, mais la situation s’est améliorée au cours du mois dernier », a déclaré le vendeur Abdellah Bouazri, après avoir servi un client argentin dans un haut de football Boca Juniors.

    Bouazri, 35 ans, a déclaré que le coronavirus l’avait contraint à abandonner temporairement son magasin et à trouver un travail alternatif en tant qu’agent de sécurité.

    Le père de deux enfants était l’un des nombreux acteurs de l’industrie assiégée contraints de trouver un revenu alternatif, y compris de nombreux travailleurs informels sans contrat ni sécurité sociale.

    Mais il s’est dit optimiste quant à l’avenir : « Ça a été dur, mais aujourd’hui je suis ravi de retrouver mon vrai métier. »

    « Récupération incomplète »

    Le Maroc a rouvert cette semaine ses frontières terrestres avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, deux ans après leur fermeture en raison de Covid et d’une dispute diplomatique majeure.

    C’était la dernière étape d’une lente reprise du secteur du tourisme, soutenue par le gouvernement qui a lancé un fonds de soutien de deux milliards de dirhams (190 millions d’euros), en plus des 95 millions d’euros qu’il a débloqués pour soutenir les hôtels.

    « La reprise est peut-être en cours, mais elle est incomplète », a déclaré le chef de la fédération hôtelière nationale FNIH, Lahcen Zelmat.

    Selon le ministère du Tourisme, le Maroc a réalisé l’année dernière quelque 3,2 milliards d’euros de recettes touristiques, soit moins de la moitié du chiffre de l’année précédant la pandémie.

    Mais les revenus du premier trimestre ont augmenté de 80% par rapport à l’année dernière, selon les chiffres officiels, et le ministère des Finances prévoit des « perspectives plus favorables pour 2022 ».

    Cela s’est reflété dans le flux constant de touristes à l’extérieur de la Medersa Ben Youssef, une école coranique du XVIe siècle à Marrakech.

    « Cet endroit est magique – je suis impressionné par tous les détails », a déclaré Nick, un Londonien de 29 ans visitant pour la première fois. « Depuis Covid, il me manque d’explorer de nouvelles cultures. »

    A proximité, d’autres visiteurs faisaient la queue devant le musée Yves Saint Laurent, l’un des hauts lieux touristiques de la ville.

    « Le musée était incontournable », a déclaré Coco, une étudiante chinoise vivant en Allemagne. « Nous nous considérons comme très chanceux de pouvoir voyager à nouveau, et nous sommes vraiment charmés. »

    © 2022 AFP

    Source : France24, 18 mai 2022

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #Marrakech #JamaaElFna

  • Algérie : Le métro d’Alger prêt à circuler de nouveau

    Algérie : Le métro d’Alger prêt à circuler de nouveau – Métro El Djazaïr, coronavirus, pandémie, covid 19,

    Dans l’attente d’un feu vert qui pourrait intervenir dans les prochains jours, le métro d’Alger est prêt à recevoir ses usagers.

    La société d’exploitation de l’entreprise « Métro El Djazaïr », s’est adaptée au protocole sanitaire et au respect des mesures barrières pour une reprise malgré l’épidémie de coronavirus.

    Dans des photos postées par la même société, on y voit les premiers autocollants installés au niveau des stations, à l’intérieur des rames dans les ascenseurs. Sur le sol, des cercles colorés ont été placés devant les guichets et les distributeurs de tickets, de façon à ce que les voyageurs respectent au moins un mètre de distance dans la file d’attente.

    A l’intérieur des rames, des autocollants rappellent « le port obligatoire du masque ». Tandis que d’autres placés sur des sièges sur lesquels il est indiqué « Ne pas s’asseoir ».

    Les ascenseurs ne devraient être utilisés que par « deux personnes » en même temps.

    D’autres autocollants sont placés juste devant les quais de façon à séparer les voyageurs qui descendent de ceux qui montent.

    Les photos publiées par la société d’exploitation du métro reflètent « les préparatifs », « en attendant le feu vert des autorités pour la réouverture », a-t-elle précisé.

    Invité, lundi dernier, à s’exprimer sur la reprise du transport ferroviaire et du métro, le ministre des Transports, Lazhar Hani, a déclaré à la radio que la décision de la reprise des trains et du métro «dépend des hautes autorités du pays ».

    Aziz.T.

    AB News, 29/04/2022

    #Algérie #Métrol

  • Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie – Tourisme, Spirit of Discovery, La Goulette, covid 19, pandémie, coronavirus,

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols
    LA GOULETTE, Tunisie – Un navire de croisière a accosté mercredi dans un port tunisien pour la première fois depuis 2019, transportant plus de 700 passagers et une rare bonne nouvelle pour les opérateurs touristiques éprouvés par la pandémie de COVID.

    Le Spirit of Discovery, dirigé par l’opérateur britannique Saga, a atterri au port de La Goulette à la périphérie de Tunis où il a été accueilli par des chameaux et un groupe jouant de la musique tunisienne traditionnelle.

    « Nous n’avons pas échangé pendant environ 18 mois… mais nous avons repris nos activités depuis juillet dernier et c’est notre premier appel ici en Afrique du Nord », a déclaré le capitaine Kim Tanner.

    Le touriste britannique John Hilton, 75 ans, s’est dit « absolument ravi » d’être en Tunisie.

    « Nous sommes certainement ravis de sortir et de voir une partie du monde et de nous rendre dans des endroits que nous n’avons pas vus », a-t-il déclaré.

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols, selon le ministre du Tourisme Moez Belhassen.

    Il a déclaré que le paquebot de croisière était le premier d’au moins 40 qui devraient accoster à Tunis cette année.

    « C’est très important pour de nombreux secteurs… surtout compte tenu du pouvoir d’achat des touristes », a-t-il déclaré.

    Après deux saisons désastreuses, les autorités tunisiennes espèrent ramener le nombre de visiteurs et les dépenses à 60% des niveaux de 2019, la meilleure saison depuis la révolution de 2011 dans ce pays d’Afrique du Nord.

    En année normale, le tourisme représente environ 14 % du produit intérieur brut et fait vivre deux millions de Tunisiens, soit environ un sixième de la population.

    Mais le secteur a subi plusieurs crises depuis la révolte de 2011, qui a inspiré des révolutions à travers le monde arabe.

    En 2015, des militants liés au groupe Deash ont mené une série d’attaques meurtrières dans des lieux touristiques clés.

    Le secteur avait commencé à se redresser lorsque la pandémie de coronavirus et les fermetures qui ont suivi ont fait chuter le nombre de visiteurs et les revenus d’environ 80 %.

  • Plus besoin d’un test antigénique pour entrer en Algérie

    Plus besoin d’un test antigénique pour entrer en Algérie – covid19, coronavirus, pandémie,

    La décision de lever certaines mesures de prévention contre la pandémie du Covid-19 devra entrer en vigueur à partir de demain suite à la baisse considérable des cas de contaminations au virus. Les autorités ont annoncé à cet égard que le dispositif sanitaire applicable aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national sera allégé à compter de ce dimanche. Dans un communiqué rendu public par les services du Premier ministre il a été en effet signifié qu’« en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et l’autorité sanitaire, le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane a arrêté les mesures d’allégement du dispositif sanitaire relatif aux conditions sanitaires applicables aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national (aéroports, ports et frontières terrestres) ».

    Selon la même source, « ces mesures, qui prennent effet à compter du dimanche 20 mars 2022, se déclinent comme suit : l’exigence d’un pass vaccinal de moins de neuf mois, l’exigence d’un test RTPCR de moins de 72 heures pour les personnes non vaccinées, la suppression du test antigénique à l’arrivée. Ce dispositif demeure adaptable en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, souligne le communiqué.

    À noter, qu’outre ces décisions, d’autres mesures similaires devraient être adoptées en prévision du mois sacré de Ramadhan. Le professeur Ryad Mahyaoui avait évoqué, dans ce sens, une possibilité de la réouverture des coins d’ablution dans les mosquées tout en maintenant l’obligation du port du masque de protection. Il avait aussi fait état de la possibilité aux femmes de faire leurs prières à la mosquée prochainement.

    Toujours en ce qui concerne le mois sacré de Ramadhan, le même professeur avait souligné qu’il y a aussi possibilité de lever certaines restrictions sanitaires dans certains secteurs. Mahyaoui a d’autre part proposé de reprendre l’activité normale dans les hôpitaux et de s’occuper des malades (cancéreux, urgences médico-chirurgicales).

    Évoquant une bataille gagnée contre la quatrième vague, Mahyaoui est cependant rester perplexe sur le fait que la pandémie soit totalement terminée.

    Selon lui, la vigilance doit tout de même rester de mise d’autant plus que plusieurs pays font actuellement face à un léger rebond des cas de contaminations dont notamment la Chine.
    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 19/03/2022

    #Algérie #Covid19 #coronavirus #pandémie

  • Algérie: Allègement du dispositif sanitaire pour les voyageurs

    Algérie: Allègement du dispositif sanitaire pour les voyageurs – covid 19, coronqvirus, pandémie, test RT-PCR, test antigénique,

    Le dispositif sanitaire relatif aux conditions sanitaires applicables aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national sera allégé à compter de dimanche prochain, annoncent jeudi les services du Premier ministre dans un communiqué. « En application des instructions de Monsieur le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) et l’autorité sanitaire, le Premier ministre, Monsieur Aïmene Benabderrahmane a arrêté les mesures d’allégement du dispositif sanitaire relatif aux conditions sanitaires applicables aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national (aéroports, ports et frontières terrestres) », indique le communiqué.

    Selon la même source, « ces mesures, qui prennent effet à compter du dimanche 20 mars 2022, se déclinent comme suit : l’exigence d’un pass vaccinal de moins de neuf (09) mois, l’exigence d’un test RT-PCR de moins de 72 heures pour les personnes non vaccinées, la suppression du test antigénique à l’arrivée ».

    « Ce dispositif demeure adaptable en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique », souligne le communiqué.

    L’Est Républicain, 17/03/2022