Étiquette : pandémie

  • L’Afrique dépasse les 4,07 millions de cas de COVID-19

    ADDIS ABABA (XINHUA) – Le nombre de cas confirmés de COVID-19 en Afrique a atteint 4 074 222 à la date d’hier, a déclaré le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

    L’Africa CDC, l’agence de santé spécialisée de l’Union africaine (UA), a déclaré que le nombre de décès liés à la pandémie s’élevait à 108 928, tandis que 3 657 699 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

    L’Afrique du Sud a perdu 51 724 vies à cause du COVID-19, soit le plus grand nombre de pays africains, suivie de l’Égypte (11 472) et du Maroc (8 748), selon l’Africa CDC.

    Selon l’agence, neuf pays africains ont jusqu’à présent signalé plus de 100 000 cas confirmés de COVID-19, dont l’Afrique du Sud est le seul pays africain à avoir signalé plus de 500 000 cas confirmés, soit 1 532 497.

    Les huit autres pays africains sont le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Nigeria, la Libye, l’Algérie et le Kenya.

    Selon l’agence, 23 pays ont signalé entre 10 001 et 100 000 cas, tandis que 22 autres membres de l’UA ont signalé moins de 10 000 cas chacun.

    Borneo Bulletin, 20 mars 2021

    Tags : Afrique, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Algérie : Priorités et défis

    L’Algérie à travers son nouveau modèle économique basé sur la diversification de la croissance et l’économie de la connaissance s’efforce de maintenir sa croissance économique. Le plan national de relance économique et sociale tracé a mis en lumière l’efficacité des mesures prises pour débloquer une certaine stagnation dans ce domaine résultant des conséquences de la poursuite de la chute des cours pétroliers, de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et un monde en pleine récession.

    En dépit de ces contraintes, l’Algérie est l’un des rares pays à contenir l’épidémie. L’incroyable rapidité avec laquelle le gouvernement à réussi à contenir la pandémie et la relance de l’économie nationale a été un grand élan en ce quelle amorce une démarche répondant aux besoins de l’heure à savoir : évoluer vers la bonne gouvernance pour donner plus de place au citoyen et à l’économie nationale, la permanence continue de la veille sanitaire à travers une vigilance extrême pour limiter les risques d’infection au virus de coronavirus (Covid-19), l’amélioration de la stabilité macro-économique, la maîtrise de l’inflation et l’accélération du plan de relance économique et sociale à travers de nouvelles réformes structurelles visant à renouveler le modèle de croissance, l’amélioration de la productivité et la compétitivité.

    Dans ce contexte, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à plus de dynamisme économique et social en ce qui concerne la mobilisation des ressources et leur utilisation efficace au service du développement national, l’accélération de la mise en œuvre des projets d’infrastructures socio-économiques essentielles rentables. C’est aussi, l’encouragement à l’innovation et l’entreprenariat qui est visé, la promotion de la recherche et le développement technologique et numérique. Ces préalables pour qu’ils soient légitimes, donc acceptés par tous doivent se conformer aux critères suivants : la responsabilité, la transparence et la lisibilité de la décision publique pour les citoyens, la possibilité de prévoir l’avenir commun de la Nation, donc d’envisager le moyen et le long termes ensemble et, enfin la capacité de prévenir, sinon, de réguler les contraintes liées à toute évolution politique, économique et sociale.

    Si l’on prend en considération le discours économique officiel, le débat autour de ce concept est loin d’être épuisé. Ses contours varient selon les priorités, les besoins et la conjoncture.Pour l’essentiel donc, une bonne gouvernance socio-économique vise tout d’abord la croissance et le développement durable, ses caractéristiques sont : la démocratie économique, la transparence, la responsabilité, l’obligation de rendre compte, la participation et la prise en compte des besoins du pays et de la société.

    Cette philosophie recouvre aussi bien les capacités du gouvernement à gérer efficacement l’économie nationale en mettant en œuvre des réformes pertinentes sur le plan politique, économique et administratif. Ce concept est également à même de faire de la bonne gouvernance un outil majeur au service du développement notamment les particularités liées à chaque secteur économique. De la même façon, la valeur de participation vient impliquer la société et le monde économique dans la définition de la destinée du pays et l’appropriation de la vision nationale et ceci constitue une garantie indéniable de stabilité, escalier de marche donnant accès au développement durable au service de la cohésion sociale.

    Le Maghreb, 18 mars 2021

    Tags : Algérie, pandémie, coronavirus, covid 19, inflation, économie,

  • Le personnel hospitalier algérien proche de l’épuisement, un an après les premiers cas de virus

    AFP

    Dans un hôpital proche de la capitale algérienne, le personnel se dit « au bord de l’épuisement », plus d’un an après les premières admissions liées au coronavirus dans l’établissement.

    La province de Blida a été l’un des épicentres de la nouvelle épidémie de coronavirus en Algérie, et a été le site du premier groupe d’infections du pays.

    « Nous avons reçu notre premier patient, une femme, le 29 février 2020 », a déclaré à l’AFP Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Boufarik de la province.

    L’établissement a depuis traité « avec des moyens limités » plus de 4.000 personnes souffrant de Covid-19, a-t-il précisé, déplorant que les équipes chargées de prendre en charge les malades du virus aient été renforcées dans d’autres établissements mais pas la sienne.

    « Il n’y a jamais eu de pause », a-t-il dit, et le personnel est « au bord de l’épuisement ».

    Au-delà de l’épuisement physique et mental, il a cité un lourd tribut social pour les travailleurs médicaux.

    « Beaucoup n’ont pas vu leurs proches depuis des mois parce que nous avons peur pour eux », a-t-il dit.

    L’Algérie a officiellement enregistré plus de 115 400 cas de coronavirus et plus de 3 000 décès.

    Quelque 12 000 agents de santé ont été infectés et 160 sont décédés, a précisé M. Yousfi.

    Le personnel médical du pays a également été la cible d’agressions, ce qui a conduit le gouvernement à introduire l’été dernier une législation visant à le protéger.

    M. Yousfi, qui est responsable des maladies infectieuses pour la région centrale du pays, a salué le courage des équipes médicales et a fait remarquer que les femmes, dont de nombreuses mères, représentaient plus de 90 % du personnel.

    Il a mis en garde contre les éventuels dommages collatéraux de la pandémie qui se révèlent à mesure que la situation se stabilise, citant les « conséquences psychologiques » ainsi que la détérioration des patients atteints de certaines maladies qui n’ont pas été traitées en raison de la crise sanitaire.

    L’Algérie a lancé sa campagne de vaccination fin janvier, mais elle n’en est encore qu’à ses débuts, selon M. Yousfi.

    Macau Business, 17 mars 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie,


  • ONU-Maroc : Campagne contre les fake news à propos du covid19

    la famille ONU Maroc lance un vibrant appel conjoint pour faire face-ensemble- aux fausses informations et rumeurs qui circulent sur la pandémie de la Covid-19 notamment sur les réseaux sociaux.

    Dans cette vidéo, la famille @ONUMaroc lance un vibrant appel conjoint pour faire face-ensemble- aux fausses informations et rumeurs qui circulent sur la pandémie de la Covid-19 notamment sur les réseaux sociaux.

    La #Covid​-19 est la première pandémie de l’histoire qui est davantage aggravée par une infodémie (une pandémie de fausses informations et de rumeurs de toute sorte).

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=c1YxNiePkmQ&w=560&h=315]

    Pour contenir le virus et limiter ses conséquences sanitaires et socio-économiques, il est indispensable que chacun ait accès à des informations précises sures et fiables qui peuvent sauver des vies !

    Partager n’importe quoi sans réfléchir- notamment sur les médias sociaux- peut faire du mal et causer des dommages irréparables.

    Lancée par l’Organisation des Nations Unies, Verified http://shareverified.com​ est une initiative qui vise à fournir des contenus fiables : des informations qui peuvent sauver des vies, des conseils basés sur des faits et des exemples de ce que l’humanité peut faire de mieux.

    Nations Unies au Maroc, 17 mars 2021

    Tags : Maroc, ONU, coronavirus, covid 19, pandémie, fausses informations, fake news,

  • Mobilisation sans précédent de la BEI au Maroc en 2020 pour lutter contre la pandémie de COVID-19 FRANÇAIS

    Un total de 617 millions d’euros de financements (près de 6,7 milliards de dirhams) en 2020, soit un doublement de l’activité par rapport à 2019, avec des décaissements accélérés
    Une mobilisation exceptionnelle dans le cadre de l’initiative « Team Europe » pour renforcer le système de santé et permettre la continuité pédagogique pendant la pandémie.
    Un soutien accru au secteur privé, aux PMEs et aux entreprises du secteur agricole
    2020 a été une année de mobilisation exceptionnelle pour la Banque européenne d’investissement (BEI) au Maroc avec 617 millions d’euros (près de 6,7 milliards de dirhams) de financements signés, soit un doublement par rapport à l’année 2019. La Banque s’est fortement mobilisée dans le cadre de l’initiative Team Europe, afin de fournir un soutien urgent et rapide au Royaume du Maroc pour sa lutte contre la pandémie de COVID-19. La BEI a ainsi apporté des aides de trésorerie immédiate et accéléré à titre exceptionnel le déboursement de prêts déjà signés pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Le total des décaissements de la Banque en 2020 a atteint un volume de 516 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2018. Cette accélération a permis d’apporter un appui déterminant aux porteurs de projet confrontés à des contraintes de liquidités.

    Les financements de la Banque en 2020 ont été consacrés en priorité au renforcement du système de santé (200 millions d’euros), au soutien aux PMEs agricoles (200 millions d’euros), au renforcement de la Caisse Central de Garantie (CCG) de l’Etat pour fournir des liquidités au secteur privé dans son ensemble (150 millions d’euros) ainsi qu’au secteur automobile (54 millions d’euros). La Banque a également apporté son soutien aux micro-entrepreneurs à travers deux opérations dans le secteur de la microfinance (13 millions d’euros). Ces appuis illustrent l’approche globale et diversifiée de la Banque, tant en termes de secteurs, que de bénéficiaires, avec la mobilisation d’un ensemble d’instruments adaptés aux besoins de financement (prêts et garanties, assistances techniques, dons).

    « Le volume record de l’activité de la BEI au Maroc en 2020 a permis de financer des projets cruciaux pour l’économie du pays dans un contexte d’urgence inédit. Grâce à sa réactivité et forte mobilisation, la Banque a pu soutenir et accompagner partenaires et porteurs de projets, et ainsi atténuer les conséquences de la pandémie tant dans le secteur public que privé. » a déclaré Ricardo Mourinho Félix, Vice-Président de la BEI responsable des financements au Maroc, à l’occasion de la présentation des résultats annuels de la BEI au Maroc. Et d’ajouter : « Notre action au Maroc répond aux priorités de l’Union européenne tout en étant parfaitement en phase avec les objectifs stratégiques du Royaume du Maroc et ceux du plan de relance nationale. En tant que Banque européenne du climat, nous soutiendrons également dans le cadre du Pacte vert européen les initiatives du Royaume en matière d’action climatique et d’investissement durable, que ce soit dans le domaine de l’énergie, de l’efficacité énergétique ou encore de la mobilité urbaine. Notre objectif est de financer des projets innovants et porteurs de croissance, d’emploi et d’inclusion sociale. En agissant ainsi, nous préparons l’avenir pour les jeunes générations. »

    Une mobilisation exceptionnelle de la BEI dans le secteur de la santé et de la formation pour lutter contre la pandémie de COVID-19

    Au début de la crise sanitaire en 2020, la BEI a fourni au Maroc le premier financement dans le voisinage méditerranéen pour soutenir les autorités dans la lutte face à la pandémie de COVID 19. Le prêt souverain de 200 millions d’euros (2,1 milliards de dirhams) a permis de financer rapidement des fournitures et équipements médicaux d’urgence aux établissements de santé.

    En 2020, la santé des marocains et la modernisation des services hospitaliers du Maroc ont été au cœur de l’action de la Banque de l’Union européenne. L’hôpital Moulay Youssef de Salé illustre cette action concrète et tangible pour offrir d’excellentes conditions de travail au personnel médical, puisqu’il a été sélectionné comme centre de référence régionale pour prendre en charge les malades de la COVID-19. Ce projet fait partie d’un ambitieux programme de reconstruction, de réhabilitation et de modernisation des hôpitaux (16 en tout) dans le cadre de l’initiative de réforme hospitalière du ministère de la Santé au Maroc.


    Déjà partenaires de l’Université EuroMed de Fès (UEMF), l’Union européenne (UE) et la BEI ont fait don de 500 000 euros (5,4 millions de dirhams) pour permettre l’achat de matériels informatiques afin d’assurer la continuité pédagogique durant la pandémie. Ce montant a permis à 422 étudiant(e)s boursiers de recevoir un ordinateur portable et un modem 4G avec un an d’abonnement pour suivre l’enseignement à distance délivré par l’UEMF. Ce don a aussi permis l’acquisition d’imprimantes 3D pour produire 1000 masques médicaux de protection réutilisables destinés aux centres hospitaliers.

    Un soutien accru à l’ensemble du secteur privé et notamment aux entreprises agricoles, aux femmes et aux micro-entrepreneurs

    La BEI a apporté de nouvelles garanties de financement pour soutenir les PME et la relance du secteur privé à travers le système public de la Caisse centrale de garantie (CCG) qui joue un rôle déterminant pour faciliter l’accès au crédit aux TPMEs. Une première tranche de 150 millions d’euros (1,6 milliards de dirhams) a été signée en 2020 et une seconde du même montant est prévue en 2021. Les financements de la BEI permettent d’élargir l’offre de garanties de crédits à travers des produits tels que « Damane oxygène » et d’accroître ainsi l’accès au financement des entreprises pour faire face au manque de liquidités lié à la crise et soutenir leurs projets d’investissements.

    Pour soutenir la résilience du secteur agricole et les agriculteurs en milieu rural, la BEI a signé son premier partenariat avec le Crédit Agricole du Maroc (CAM), leader historique du financement du secteur agricole au Maroc. Le financement de 200 millions d’euros (plus de 2,1 milliards de dirhams) appuiera et accompagnera les investissements productifs et générateurs d’emplois dans le cadre de la stratégie agricole marocaine « Génération Green 2020-2030 ».

    Dans la continuité de l’action menée par la BEI au Maroc pour soutenir la microfinance (MF), la Banque a financé en 2020 deux opérations pour soutenir les micro entrepreneurs. Le prêt de 10 millions d’euros (environ 108 millions de dirhams) à JAÏDA, deuxième bailleur de fonds du secteur de la MF au Maroc, financera des microcrédits d’un montant inférieur à 25 000 euros (environ 270 000 dirhams) pour les travailleurs indépendants, les entrepreneurs individuels et les micro-entrepreneurs afin de promouvoir des activités génératrices de revenus. Quant au prêt de 3 millions d’euros à Al Amana (soit 33 millions de dirhams), il bénéficiera directement à 11 560 micro-entrepreneurs, dont environ 45% de femmes et 48% en zones rurales. Ces deux opérations contribuent à maintenir l’emploi dans les microentreprises durement touchées par la crise tout en réduisant le risque d’exclusion sociale pour les personnes ne pouvant pas accéder facilement aux crédits conventionnels.

    Enfin, dans le secteur automobile, la BEI a soutenu à hauteur de 54 millions d’euros AGC Automotive Induver Morocco pour soutenir le développement des activités de l’usine de vitrages automobiles située à Kénitra offshore.

    La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. La BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables.

    Banque européenne d’investissement, 9 mars 2021

    Tags : Maroc, Banque européenne d’investissement, BEI, covid 19, pandémie,

  • Vaccination anti-covid : Comment cela se passe-t-il dans les autres pays ?

    L’Algérie a entamé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 samedi 30 décembre. Elle doit s’étaler sur toute l’année 2021. Plusieurs autres pays ont débuté, il y a plus d’un mois, leur campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus.

    de doses disponibles, les autorités mettent généralement en place des catégories prioritaires à la vaccination. France : un site internet dédié En France, les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se signaler via un processus d’inscription sur internet ou par téléphone, rapporte le magazine Marie Claire. Depuis le 15 janvier, un site internet dédié permet aux personnes éligibles de faire savoir leur volonté d’être vaccinées et de fixer un rendez-vous dans certains centres de vaccination. La vaccination est ainsi ouverte aux personnes âgées de plus de 75 ans, aux résidents volontaires en EHPAD et USLD, aux personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suite et de réadaptation et aux personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.

    La vaccination est également ouverte aux personnes en situation de handicap, vulnérables, hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisés aux professionnels de santé et aux aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans ou présentent une ou plusieurs des comorbidités. Enfin, la vaccination est ouverte en France aux personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque face au Covid-19 disposant d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement. Suisse : priorité aux personnes âgées de plus de 75 ans En Suisse, la vaccination incombe aux cantons et est ouverte prioritairement aux personnes de plus de 75 ans, aux personnes atteintes de maladies chroniques qui présentent le plus fort risque de développer une forme grave du Covid-19 et aux résidents d’établissements médicosociaux ou de homes pour personnes âgées. Le personnel en contact avec les résidents de ces établissements à la possibilité de se faire vacciner en même temps.

    L’objectif premier d’une vaccination contre le Covid-19 est de protéger les personnes vulnérables et de réduire ainsi les cas graves de la maladie et les décès. Le deuxième objectif est de réduire la charge pesant sur les hôpitaux et les EMS pour maintenir le fonctionnement du système de santé. Enfin, le troisième objectif est de lutter contre les répercussions négatives de la pandémie et d’endiguer la propagation virus. Les vaccinations se font à titre volontaire et qu’aucune obligation n’est prévue Plateforme numérique au Liban Au Liban, une plateforme numérique a été mise en place par les autorités afin d’indiquer les modalités d’inscription à la campagne de vaccination, rapporte l’Orient-Le-Jour, qui précise toutefois que les personnes qui « seront inscrites en premier n’auront pas la priorité, à moins qu’elles n’appartiennent à la catégorie qui sera la première à se faire vacciner ». La plateforme lancée par le ministère de la Santé libanais permet à tout individu de plus de 18 ans de s’inscrire. Cependant, seules les personnes prioritaires auront le droit initialement au vaccin. Les catégories concernées sont le corps soignant, le corps infirmier selon le risque auquel il est exposé et les personnes âgées de plus de 75 ans, suivies de celles âgées entre 65 et 74 ans, puis de celles âgées de 55 à 64 ans qui souffrent d’une ou de plusieurs maladies chroniques, ainsi que des équipes de surveillance épidémiologique et de celles relevant du ministère de la Santé. « Lorsque son tour viendra, la personne qui s’est inscrite recevra un texto avec un lien vers son fichier électronique sur la plateforme.

    Elle pourra ainsi prendre rendezvous et choisir le centre de vaccination o= désirera se faire vacciner », précise la même source. États-Unis : les personnes à vacciner en priorité… Aux États-Unis, la stratégie de vaccination est du ressort de chacun des cinquante États de l’Union, tandis que l’État fédéral est chargé de rendre le vaccin disponible aux États et juridictions sous l’autorité des États-Unis. La première vague du vaccin devait aller aux travailleurs de la santé et aux résidents des maisons de retraite, deux groupes qui représentent environ 24 millions d’Américains, rapporte NBC News. La deuxième vague devait quant à elle concerner les personnes âgées, les personnes avec des conditions préexistantes et les travailleurs essentiels. Environ cinquante millions de doses ont été distribuées aux États-Unis, tandis que près de 30 millions de doses ont été administrées. En Floride par exemple, 4 catégories d personnes sont prioritaires. Il s’agit des travailleurs de la santé, le personnel et les résidents des établissements de soins de longue durée, les personnes âgées de 65 ans ou plus et enfin celles jugées à haut risque pour le virus.

    Le personnel de santé comprend les personnels d’urgence, tels que les pompiers et les ambulanciers paramédicaux ainsi que le personnel du département de la Santé. La Floride a également lancé sur internet une liste d’attente de rendez-vous pour les vaccins, où les résidents de l’État éligibles peuvent s’inscrire pour les vaccins et seront informés lorsque des doses seront disponibles

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Source : Le Midi Libre, 2 fév 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,

  • 2021, une deuxième année en entier vouée à la lutte contre l’épidémie

    Par Mohamed Habili

    Le premier mois de 2021 s’en va avec une épidémie non pas en recul, comme on pouvait s’y attendre à la fin de l’année dernière, mais sur une pente ascendante, pour l’essentiel dans la même partie du monde déjà fortement éprouvée par elle. La première bonne nouvelle, c’est que les campagnes de vaccination ont commencé, y compris chez nous et cela depuis hier, et qu’elles vont se poursuivre selon toute apparence pendant les 11 mois qui restent de l’année, et peut-être au-delà. La deuxième, c’est que la propagation du virus, si elle est planétaire, n’est cependant pas animée de la même vitesse, ni probablement porteuse de la même dangerosité dans toutes les régions du monde, bien qu’elle soit partout présente et qu’elle se traduise par des effets de même nature. L’Afrique et l’Asie restent relativement épargnées en comparaison de l’Europe et des Amériques, une différence qu’on est encore loin de pouvoir s’expliquer. La traditionnelle explication par les différences de climat laisse beaucoup à désirer dans ce cas précis. Le climat est l’une des caractéristiques d’un milieu géographique, elle n’est pas la seule. Comme le virus ne se propage pas dans le vide mais dans un milieu concret, il en subit les contraintes, les spécificités, l’inertie, l’impédance.

    Il n’y a de mouvement au sens physique du terme que s’il y a résistance au mouvement. Pas de résistance pas de mouvement. Il faut croire que l’Europe et les Amériques ne lui opposent pas la même résistance que l’Afrique et l’Asie. On saura peut-être un jour à quoi cela tient-il. Pour l’heure force est de constater que la prédiction suivant laquelle le premier trimestre serait déterminant pour la suite des événements sur le front de l’épidémie pèche par excès d’optimisme. Vraisemblablement, ce n’est pas pendant deux mois qu’il faut patienter pour pouvoir se projeter dans le futur, mais sensiblement plus. On ne peut même pas exclure qu’arrivé au bout du deuxième trimestre, on soit encore dans l’impossibilité de dire de quoi demain sera fait. Si l’épidémie sera en train de gagner en rapidité et en virulence ou si elle sera en train d’en perdre. Pour plusieurs encore, ce n’est pas sur la vaccination qu’il faudra compter dans la lutte contre l’épidémie mais sur la distanciation physique, les restrictions et les reconfinements.

    Cela est valable pour tout le monde, ne serait-ce que parce que la vaccination est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. On voit les pays supposés les mieux équipés pour imprimer une grande allure à leur campagne de vaccination qui accumulent les retards. Ce ne serait pas si grave si on était assuré que le virus ne muterait jamais qu’à la marge. Ce que d’ailleurs il semble avoir fait jusque-là. Mais rien ne garantit qu’il en sera de même dans les mois qui viennent. Ces bêtes-là mutent comme elles respirent pour ainsi dire, mais pas leurs antidotes, quand bien même ils seraient adaptables. La partie engagée est d’autant plus difficile à mener vers le succès, c’est-à-dire vers l’éradication, qu’il s’agit de se battre contre un ennemi qui à tout moment dispose d’une longueur d’avance. Il est perdu si son avance se raccourcit.

    Pour ce qui nous concerne, nous aurons remporté sur lui une bonne victoire si nous parvenons à maintenir les chiffres actuels, entre 200 et 300 nouveaux cas, et autour de 5 le nombre des décès. La vaccination est une arme de plus, une fortification supplémentaire, mais ce n’est pas sur elle qu’il faut compter le plus. Il est possible de faire mieux sans elle. Faire passer le nombre des nouvelles contaminations sous la barre des 200, et tendre vers zéro celui des décès. Le seul fait que ces chiffres se maintiennent depuis plusieurs jours prouve que la gageure est tenable sur le moyen terme.

    Le Jour d’Algérie, 30 jan 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, vaccination, pandémie,

  • Contradictions occidentales

    Le continent européen est sens dessus dessous. Les Etats qui le compose ne savent plus par quel bout prendre la pandémie de la Covid-19. Après un épisode problématique avec les masques au tout début de la maladie, une gestion coûteuse et très problématique du testage, les voilà qui jouent d’amateurisme sur la question de la vaccination. Des pénuries un peu partout, une opinion publique en colère, une sphère médiatique très critique et des morts par milliers au quotidien. Le premier mois de l’année 2021 ne réussit franchement pas aux occidentaux qui ne savent plus où donner de la tête. La panique dans les lieux de pouvoir est telle que des Etats optent pour un troisième confinement, d’autres obligent le port des masques FFP2 dans les transports publics, alors que les plus faibles parmi ces « puissances » avouent leur impuissance à assumer un autre confinement et annoncent donc son échec pur et simple dans la gestion de la pandémie.

    Le tableau qu’offre l’occident, pourtant privilégié par les instances financières internationales qui leur permet de s’endetter en milliers de milliards de dollars et par l’industrie du médicament, qui le sert en priorité en vaccins développés par les champions du Big Pharma, est proprement lamentable. Les dirigeants du «monde libre» comme ils aiment à qualifier leur zone géographique et leur système politique, se comportent, depuis près d’une année, comme les derniers de classe en matière de gouvernance. La conséquence de leurs erreurs tient dans les centaines de milliers de vies perdues et l’arrêt quasi total de l’économie mondiale. Pourtant, si l’on demandait à n’importe quel Français Britannique ou Allemand ses impressions sur ce ratage historique de son Etat, il critiquerait la gestion, mais ne citerait pas la Russie, la Chine ou l’Algérie comme exemple de bonne gestion. Cependant, la réalité saute aux yeux. Les Etats qui ont préservé la vie des citoyens ce sont bien ceux-là.

    Que déduire de cette posture visiblement incongrue ? La réponse à cette question est selon ce que les citoyens sont «infestés» ou pas de l’idéologie impérialiste et arrogante. Les idiologues attitrés des occidentaux diraient que pour le citoyen occidental, la liberté que leur offre leur système excuse les erreurs historiques. Comprendre par là qu’il vaut mieux mourir de la Covid-19 en occident que d’y survivre ailleurs. Un concept défendable n’était-ce que ces mêmes idéologues mettent la vie au dessus de tout autre considération. Contradictions occidentales.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26 jan 2021

    Tags : Europe, Occident, coronavirus, covid 19, vaccin, pandémie,

  • Coronavirus : Le long tunnel noir

    par Abdou BENABBOU

    Des pays forts d’institutions solidement structurées et de savoir-faire avéré se débattaient déjà dans des difficultés économiques sans issue avant que la pandémie ne survienne. Des Etats supposés bien assis peinaient à redresser une barre de leurs économies et n’avaient comme ressorts échappatoires que la gonflée de leurs dettes publiques au détriment de leurs générations futures. Des crises décennales se succédant, les états-majors gouvernants tentaient sans conviction de trouver des parades si ce n’est de verser dans l’amplification de la dette, ce qui donnait un autre apparat subtilement invisible au déroulé permanent de la planche à billets.

    La rupture de l’équilibre social entre les droits et les devoirs censé donner un sens à la démocratie n’a pas attendu que le coronavirus apporte sa malédiction pour contrarier le bien-fondé de la citoyenneté. Le contentement des nombreux vœux des populations n’avait pas pu aboutir et les recettes politiques des différents pouvoirs se sont manifestées en flops. Les sujets à guider vers le progrès n’avaient déjà depuis lors que les ressentiments et les émeutes pour protester contre le grand échec. Peu de pays dits nantis échappaient à ce chagrin. Les autres se sont focalisés sur des nations souffre-douleurs accusées d’être les causes de tous les malheurs.

    On en était encore là quand l’épidémie est arrivée avec fracas transformant les inquiétudes en torpeur pour que l’existence des hommes soit davantage et sérieusement contrariée.

    Le long tunnel noir s’est élargi pour le monde entier pour s’interroger sur un devenir impossible à partager entre l’espoir dérisoire et la certitude d’un futur compromis. La notion de démocratie s’est parée de différentes couleurs pour que chacun l’utilise selon ses intérêts. Face à cette marmelade planétaire, la question à poser est de se demander comment les peuples plus atrophiés que les autres et en mal de développement pourraient-ils présager de quoi demain sera né.

    Inutile de remuer le couteau dans la plaie et d’interroger le restaurateur ou le cafetier du coin. S’il est armé du seul jerricane d’essence, il prendra la demande pour la pire des insultes.

    Le Quotidien d’Oran, 5 déc 2020

    Tags : #Coronavirus #Covid19, #Pandémie

  • Algérie : J’ai la Covid, je n’avais pourtant jamais gagné au loto !

    par Sid Lakhdar Boumédiene*

    En quarante cinq ans à Paris, je n’ai jamais vraiment gagné au Loto, sinon à peine quelques euros. Et voilà que je gagne le gros lot. Et pour gros, c’est en fait la plus petite créature du monde vivant. Ce minuscule virus, insignifiant et lâche par son invisibilité m’a touché sans la moindre politesse de se présenter à moi.

    Tout d’abord, depuis des mois, ils vous montrent du doigt comme un potentiel vainqueur. Comme ces dizaines de publicités par jour qui vous assaillent en vous annonçant que votre numéro de téléphone a été tiré au sort pour gagner un Iphone, une voiture, une paquet de merguez. En effet, les respectables scientifiques en blouse blanche, toutes les minutes, sur les chaînes d’info en continu, vous assurent de la potentialité de votre tirage au sort avec un message qui glace le sang mais ne laisse aucun doute.

    Les personnes âgés de plus de 65 ans, affirment-ils, plutôt des hommes et atteints d’une affection médicale particulière ont un pourcentage de chance de décéder qui atteint 85 %. Je vous assure que ce mot « chance » était dans leur langage car c’est effectivement celui que nous utilisions en cours de probabilité.

    Bingo, je suis un homme, je viens d’atteindre 65 ans le 3 de ce même mois et je suis traité pour hypertension. Me voilà dans les médias, de plus en plus visé, cité et averti. Et comme tout le monde insistait, j’allais finalement et réellement gagner le gros lot. Il n’y avait plus aucune « chance » que je ne le gagne pas. L’incantation ne provoque jamais automatiquement la survenance d’un fait, et bien pour moi, cela fut démenti.

    Un beau matin, vous vous levez avec quelques courbatures. Pas graves, vous veniez de faire, la veille, une petite séance d’exercices à la maison. Puis le second matin, vous vous réveillez avec deux fois plus de courbatures alors que la veille vous vous êtes dispensés de continuer le sport.

    Au bout de trois jours, l’interrogation se transforme en suspicion. Le concert commence car la toux s’y met et une petite chaleur vous envahit, pas très importante mais suffisamment pour commencer à vous alerter.

    Réveil à 5 h du matin, avec mon algéroise, car tous les laboratoires de Paris sont assaillis et le temps d’attente dans la queue peut aller jusqu’à quatre heures. Nous en avons fait trois. Nous l’avons échappé belle, la pluie s’était mise à tomber lorsque notre tour est arrivé. Encore un signe d’élu de la chance.

    Voilà que je suis installé face à une jeune stagiaire biologiste appelée en renfort qui fait tout pour vous mettre à l’aise. Mais lorsqu’elle a sorti le long coton-tige de son étui stérile, j’ai failli tressaillir.

    Alors, elle a prononça cette phrase entendue à la télévision des centaines de fois, qui a pour objectif de vous rassurer et qui, en fait, multiplie l’angoisse : « Ne vous inquiétez pas, c’est désagréable mais cela ne fait pas mal».

    Au final, ce fut désagréable et cela fit mal. C’était interminable et je me demandais si le coton-tige n’allait pas aller jusqu’à l’estomac. Dans ces moments là, vos très maigres connaissances d’anatomie n’ont pas le temps de vous rassurer.

    Les gens de ma génération se souviennent certainement de l’énorme seringue du médecin des années 60′ qui disait au petit enfant, avec une hypocrisie qui se lisait sur son visage même par les plus grands des illettrés, « N’aie pas peur, mon petit, ce n’est rien, ça va passer ! ».

    Et bien, depuis ces temps-là, à Oran, je n’ai plus jamais eu confiance lorsqu’on vous assurait qu’il n’y aurait aucune douleur. Nous voilà donc sortis, avec une recommandation de vérifier nos messages sur SMS et mail dans 72 heures, au minimum. Comme l’histoire s’était engagée très sournoisement depuis le début, ce n’est pas en 72 heures que mes résultats parvinrent mais le soir même. C’était douteux !

    Eh bien, là aussi, j’avais raison de me méfier car lorsque le PDF s’ouvrit après une série de codes que même la réserve d’or américaine à Fort Knox ne prévoit pas, un mot vous saute aux yeux car il est écrit en majuscules, POSITIF.

    Mes chers lecteurs, à partir de cet instant vous n’avez même pas le temps de réagir que vous êtes cernés, encerclés, identifiés et surveillés par une multitude d’organismes officiels. On a l’impression qu’ils ont lu en même temps que moi le PDF, au-dessus de mon épaule.

    C’est d’abord vers minuit un mail de l’AP-HP (les hôpitaux de Paris) qui vous annonce la démarche à suivre. Puis, au petit matin, c’est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui vous appelle et qui, d’une voix douce de la dame, vous demande si vous allez bien. Elle n’a pas osé demander si j’étais mort.

    Elle insiste pour que je donne mes contacts, je lui réponds qu’il y aurait les noms d’au moins trois cent étudiants et une soixantaine de professeurs sans compter le personnel administratif. Puis, après une seconde insistance, je finis par choisir deux collègues qui ont semblé être ceux que j’ai côtoyé le plus en partageant trois ou quatre repas ensemble.

    Les pauvres, ils ont reçu l’appel de la dame leur demandant d’aller se faire tester sans qu’elle ait le droit de divulguer le nom de leur contact. J’imagine l’épouvante dessinée sur leur visage. Puis c’est au tour de votre chefe d’établissement qui vous dit qu’elle doit contacter les services du Rectorat et l’ARS (l’Agence régionale de santé).

    Enfin, il faut aller voir d’urgence le médecin traitant, comme tout ce beau monde à mon chevet m’en donne presque l’ordre. Dix jours d’isolation, c’est la seule bonne nouvelle et un conseil de prendre sa température. Je n’ai plus de thermomètre depuis mon enfance à Oran, il y a un demi-siècle.

    Et mon Algéroise ? Me diront ceux qui suivent depuis le début. C’est là, mes chers lecteurs, qu’il faut se persuader que le monde est injuste. Son premier test, celui fait ensemble, fut interprétable. Le second, fait trois jours après, car elle a attendu plus longtemps les résultats, annonce le fameux mot en majuscules sur le terrible PDF, mais pas le même : NÉGATIF.

    Soit c’est une erreur, soit c’est une plaisanterie, soit c’est un cas unique dans les annales de la science ? Comment pouvez-vous penser autrement car, jusqu’à preuve du contraire, nous vivons ensemble. C’est, je crois, une habitude universelle entre époux.

    Et, cela n’a pas raté, je l’attendais, c’est venu aussitôt, elle me dit avec un ton péremptoire « Une descendante du Dey d’Alger n’est jamais inquiétée par une minuscule bestiole ». Il faut avouer que c’est de bonne guerre car l’allusion au Dey d’Alger, c’est moi qui le lui répète depuis 35 ans. Mais, tout de même, l’effronterie se lavera au prochain match, au stade du 19 juin.

    Voilà toute l’histoire racontée, bien entendu, au second degré et avec humour. Une tonalité qui évite de rappeler qu’il y avait une chance sur deux de me retrouver en réanimation. Et que c’est tombé du bon côté alors que d’autres n’ont pas eu cette chance d’être aujourd’hui vaccinés, comme moi, car ils ne sont plus là pour en vivre le bienfait. Qu’ils soient assurés de mes pensées attristées et de mon affection.

    Aucun gros lot de la loterie ne vaut la bonne santé pour rester avec ceux qu’on aime. Surtout lorsqu’ils sont d’une descendance aussi prestigieuse que le Dey d’Alger.

    *Enseignant

    Le Quotidien d’Oran, 8 oct 2020

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