Étiquette : pandémie

  • Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc – Annahj democrati, Voie démocratique, économie, prix, produits de première nécessité, carburants,

    Le Parti Annahj democrati (Voie démocratique) au Maroc a tiré la sonnette d’alarme quant à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens dans le royaume après la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants, « conséquence première du sabotage programmé » de certains secteurs.

    « La hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants est la conséquence directe de la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique libérale sauvage, dictée par les milieux financiers impérialistes (…) », a affirmé la formation politique dans un communiqué rendu public mardi.

    Il souligne, à ce propos, que « les luttes que mènent en ce moment les ouvriers au sein des usines, les agriculteurs et les enseignants contractuels traduisent l’exaspération et le désespoir qui ont gagné ces franges face à l’érosion du pouvoir d’achat qui se dégradera davantage dans les mois prochains, compte tenu de la sécheresse qui frappe le pays cette année », déplorant « l’indifférence, voire le soutien du gouvernement au patronat, plus que jamais arrogant ».

    Dans le même sillage, le parti Annahj democrati affirme que « l’option des jeunes Marocains pour l’émigration clandestine vers le continent européen, souvent au péril de leur vie, est également la conséquence de la cherté de la vie et l’absence d’espoir au royaume ».

    Il fustige, dans ce sens, le recours des patrons à la généralisation de l’emploi précaire « sous prétexte de la crise économique mondiale », appelant « le gouvernement à protéger les ouvriers et à revoir les salaires minimums dans le secteur agricole, en les alignant avec ceux du secteur industriel ».

    La formation politique a appelé, par ailleurs, les autorités à mettre fin « au harcèlement qu’elles exercent contre les militants du parti et à libérer immédiatement tous les détenus politiques ».

    #Maroc #Annahj_addimoqrati #Voie_démocratique #Pouvoir_dachat

  • Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022 – ONU, territoires non autonomes, pandémie,

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022 saluant les territoires non autonomes pour leurs efforts visant à surmonter les défis de la pandémie et à adopter des plans de relance

    Les membres élisent le bureau et approuvent le plan de travail alors que le président rassemble les délégués pour « obtenir des résultats concrets »
    À l’aube de la deuxième année de la quatrième Décennie pour l’élimination du colonialisme, le processus de décolonisation reste vital, a déclaré aujourd’hui le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, au Comité spécial sur la décolonisation, soulignant l’importance de la coopération mondiale pour faire face aux impacts de la la crise du COVID-19.

    « Nous devons nous engager à faire de 2022 une année de reprise pour tous », a-t-il souligné. Dans un message prononcé par Courtney Rattray, Chef de cabinet, le Secrétaire général a ouvert la session 2022 de l’organe de 24 membres, officiellement connu sous le nom de Comité spécial sur la situation en ce qui concerne la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance à Pays et peuples coloniaux.

    « Venant d’un ancien pays colonial, je suis parfaitement conscient de l’impact dévastateur du colonialisme sur les sociétés », a-t-il poursuivi. « Ces conséquences se font sentir à ce jour. » Il a ensuite mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les territoires non autonomes, soulignant qu’ils ont déployé d’énormes efforts pour faire face à la pandémie, même si certains d’entre eux ont des économies fragiles. À cet égard, l’appui fourni par les puissances administrantes, l’ONU et d’autres organisations a été et continuera d’être d’une grande importance. Il a également noté que, l’année dernière, le Comité a pu mettre en œuvre sa nouvelle méthode de travail, lui permettant d’entendre d’abord les territoires avant d’examiner les résolutions connexes.

    Le Comité a ensuite réélu par acclamation Keisha McGuire (Grenade) à la présidence du Comité spécial pour 2022.

    À la suite de sa réélection, Mme McGuire a fait un bref résumé de la session de 2021, notant que, malgré la pandémie de COVID-19, le Comité spécial a tenu la première réunion en personne en février 2021 et a mené la session de fond en juin 2021, comme programmé. Lors de la session de juin 2021, les délégués ont adopté une nouvelle méthode de travail leur permettant d’entendre d’abord les Territoires, puis d’examiner les résolutions connexes. En août 2021, le séminaire régional des Caraïbes s’est tenu avec succès et en toute sécurité à la Dominique. Il y a eu beaucoup de monde malgré les défis liés à la pandémie.

    En outre, elle a déclaré que le Comité spécial continuait de fonctionner par consensus, comme il l’avait toujours fait. Le 12 décembre 2021, la Nouvelle-Calédonie a organisé le troisième référendum sur son accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance, avec un taux de participation de 43 % et une majorité votant « non » à l’indépendance. La Nouvelle-Calédonie est entrée dans une période de transition telle que définie par la France, Puissance administrante, après avoir connu trois référendums dans le cadre de l’Accord de Nouméa de 1998. Le Comité spécial continuera d’accompagner le processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie conformément à son mandat. Le cycle annuel de dialogue informel entre le Bureau et toutes les puissances administrantes et parties prenantes a eu lieu en janvier et février, y compris une réunion avec la France.

    Au début de 2022, deuxième année de la quatrième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme, elle a déclaré que le monde continue de ressentir l’impact de la pandémie. Pourtant, l’objectif du Comité spécial reste le même : la décolonisation des 17 territoires non autonomes restants. Elle a exprimé l’espoir qu’une mission de visite dans les territoires non autonomes reprenne cette année, la dernière mission de ce type ayant eu lieu à Montserrat en décembre 2019. « Le temps est venu de renouveler notre engagement […] Collectivement, nous obtiendrons des résultats concrets,  » dit-elle.

    Au départ, le Comité spécial a élu son Bureau par acclamation, réélisant Mme McGuire à la présidence, ainsi que Pedro Luis Pedroso Cuesta (Cuba), Arrmanatha Christiawan Nasir (Indonésie) et Alhaji Fanday Turay (Sierra Leone) à la vice-présidence. Chaises. Bassam Sabbagh (Syrie) a été élu rapporteur.

    Les membres ont également approuvé le document « Organisation des travaux : résolutions et décisions pertinentes de l’Assemblée générale » (document A/AC.109/2022/L.1), ainsi que le programme de travail et le calendrier provisoires du Comité spécial (document A/AC.109 /2022/L.2), étant entendu qu’il pourra être révisé si nécessaire à l’approche ou pendant la reprise de la session de fond en juin.

    Parmi les autres questions de procédure abordées aujourd’hui figuraient les coûts et les préparatifs du séminaire régional du Pacifique, qui doit encore trouver un hôte parmi ses membres de la région du Pacifique, et doit le faire d’urgence le 4 mars au plus tard ; et l’allocation budgétaire réduite du Comité, qui réduit sa capacité à mettre pleinement en œuvre deux importants mandats annuels : envoyer des missions de visite dans les territoires non autonomes ; et l’organisation de ses séminaires régionaux, nécessitant ainsi des ajustements aux plans de voyage du Comité spécial.

    Après leur réélection au Bureau, les représentants de Cuba, de l’Indonésie, de la Sierra Leone et de la Syrie ont pris la parole pour exprimer leur engagement à mettre fin au colonialisme. Les représentants de l’Iran et de l’Irak ont ​​également pris la parole.

    Le Comité spécial se réunira de nouveau en mars pour commencer ses travaux de fond.

    UN Press, 18/02/2022

    #ONU #Décolonisation #Comité_spécial #Territoires_non_autonomes

  • Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février – coronavirus, covid 19, pandémie, fermeture des frontières,

    Le Maroc va rouvrir son espace aérien aux vols internationaux à partir du 7 février, a annoncé jeudi l’agence de presse nationale, MAP.

    Le Maroc a interdit tous les vols internationaux de passagers en novembre en raison des inquiétudes suscitées par la variante Omicron COVID-19.

    La décision fait suite à « l’évolution de la situation épidémiologique dans le royaume », indique le communiqué, ajoutant que les conditions d’entrée pour les visiteurs seraient annoncées à une date ultérieure.

    Rabat a imposé des restrictions qui devaient initialement s’appliquer de la fin novembre au 31 décembre, bien qu’un mécanisme ait été mis en place pour permettre aux citoyens marocains bloqués à l’étranger de rentrer chez eux.

    Mais en décembre, Rabat a mis fin à ce mécanisme, entraînant la fermeture de facto des frontières du pays.

    Les seuls mouvements de passagers autorisés dans le cadre des règles actuelles ont été des vols ponctuels de rapatriement de citoyens étrangers dans le royaume, autorisés au cas par cas par Rabat.

    Ces restrictions ont porté un coup dur au secteur vital du tourisme dans ce pays d’Afrique du Nord, déjà à genoux après deux saisons perdues à cause de la pandémie.

    #Maroc #Coronavirus #Omicron #covid19 #Pandémie #Fermeture_frontières

  • Maroc: Les hôteliers dénoncent la fermeture des frontières

    Maroc: Les hôteliers dénoncent la fermeture des frontières – covid19, coronavirus, pandémie, tourisme, secteur touristique,

    Le secteur du tourisme au Maroc est lourdement affecté par les restrictions strictes du coronavirus qui s’appliquent dans le pays, telles qu’une interdiction totale de vol. Selon les plaignants, les mesures nuisent à la position concurrentielle du pays. Les vacanciers optent pour des destinations alternatives telles que l’Égypte et la Turquie, du moins c’est ce qu’il semble.
    Le Maroc a fermé ses frontières fin novembre et ne les rouvrira pas avant fin janvier. Le pays a également interdit les célébrations du Nouvel An et a des réglementations strictes en ce qui concerne les certificats de vaccination en réponse à la variante omikron du coronavirus.

    Lahcen Zelmat, qui dirige la fédération hôtelière du Maroc, qualifie les restrictions d’ »injustes », également parce que le pays perd des touristes au profit d’autres concurrents méditerranéens. Les hôtels de Marrakech, l’une des principales attractions touristiques, n’ont qu’un taux d’occupation de 14% pendant la haute saison, a déclaré Zelmat. Il n’est pas seul dans sa plainte. Les voyagistes et restaurateurs critiquent également la politique marocaine.

    Fermetures soudaines des frontières

    En 2019, dernière année avant la crise du coronavirus, le Maroc a généré environ 7 milliards d’euros de tourisme. Cela représente environ 7 pour cent de l’économie marocaine. La banque centrale du pays s’attend à ce que le secteur représente un peu moins de 3,2 milliards d’euros cette année.

    Au moment où les frontières rouvriront, le Maroc aura du mal à réchauffer les touristes en raison de la fermeture soudaine des frontières, craint l’industrie du tourisme. De plus, le tourisme domestique est loin d’être suffisant pour compenser le manque de touristes étrangers.

    Paiement

    Le gouvernement verse une subvention de 2000 dirhams (190 euros) aux travailleurs du tourisme touchés par la crise. Cette aide ne s’applique pas aux entreprises et aux travailleurs qui gagnent indirectement leur vie grâce au tourisme, selon les plaignants.

    Le Maroc est le pays le plus vacciné d’Afrique. 23 millions de personnes sur une population totale de 36 millions ont déjà reçu deux injections. Près de trois millions de personnes ont également eu des injections de rappel.

    Nederlands dagblad, 31/12/2021

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #coronavirus #Pandémie #Hôtels # Lahcen_Zelmat

  • Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid

    Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid – coronavirus, pandémie, thèses complotistes,

    Comment expliquer la grande méfiance des Algériens vis-à-vis des vaccins anti-Covid, pourtant disponibles actuellement en nombre dans notre pays ? À la date du 12 décembre dernier, seulement 5,55 millions d’Algériens se sont fait vacciner complètement – c’est-à-dire avec deux doses- soit 12,7% de la population, afin de se protéger contre la terrible pandémie. Ce sont des chiffres très bas comparés aux nombres et aux pourcentages des personnes vaccinées dans les pays développés et même dans des nations voisines ou comparables à la nôtre.

    Une chose est néanmoins sûre : nos grand-mères n’ont rien à voir avec cette désaffection flagrante pour la vaccination et ce ne n’est pas elles qui auraient décidé un soir, entre deux cuillerées de soupe chaude, de convaincre leur progéniture de se méfier de ces vaccins anti-Covid ! Alors qui ? Selon toute probabilité, cette défiance tenace anti-vax serait transmise (si on fait abstraction des personnes d’un certain âge naturellement suspicieuses pour tout ce qui est nouveau) par les tranches assez jeunes de la population connectée qui seraient influencées par ce qu’elles lisent ou entendent sur les réseaux sociaux où fleurissent les thèses complotistes les plus farfelues, notamment la croyance déraisonnable que les vaccins anti-Covid seraient à la base de maladies plus ou moins graves.

    Selon une étude récente, l’Algérie compterait environ quelque 25 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux, dont une majorité de jeunes âgés entre 18 et 34 ans et à plus de 60 % des hommes, et ce serait donc cette partie précise de la population algérienne qui serait le principal vecteur de la propagation du refus des vaccins anti-Covid et qui influencerait ses proches et connaissances plus âgés et non connectés afin d’adopter la même attitude.

    En conclusion, on peut se demander si cette position de rejet des nouveaux vaccins ne révèle pas une forme d’état d’esprit perméable à une certaine dose d’irrationalité, une non-confiance dans les acquis de la science et également une grande porosité aux rumeurs les plus extravagantes ? Peut-être ! Nos gouvernants, en tout cas, ne font pas grand chose pour remédier à cette situation et ils seront, à l’avenir, probablement contraints d’imposer l’obligation vaccinale pour contrer les contrevérités et les dommages collatéraux induits par la fréquentation trop crédule des réseaux sociaux en ce qui concerne ce sujet délicat des vaccins anti-Covid.

    par Amine Bouali

    Le Quotidien d’Oran

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie #Vaccin #Fakenews

  • Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique

    Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique – covid19, Omicron, contrôles sanitaires, coronavirus, pandémie,

    En décidant de contourner l’Espagne par l’organisation de vols spéciaux de ses ressortissants à partir du Portugal, le Maroc accuse, comme pour motiver cette mesure, les autorités ibériques de manquements dans le respect des protocoles sanitaires inhérents à la Covid-19.

    Ces accusations, tenues lundi par le ministre marocain de la santé, ont irrité Madrid qui a protesté officiellement auprès de l’ambassade du Maroc en Espagne. En effet, rapporte le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué, mardi soir, le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj. Et pour cause, Rabat a accusé les autorités espagnoles de « ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports ». La charge vient du ministre marocain de la santé, le dénommé Khalid Aït Taleb, qui, par ses propos abrupts, a déclenché un accroc diplomatique entre son pays et l’Espagne. « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », estiment les autorités marocaines qui, mal leur en a pris, ont fait réagir fermement Madrid.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », accuse Rabat sans prendre le soin de consulter l’autre partie à ce sujet.

    Devant de telles déclarations provocatrices, le propre du Makhzen qui excelle dans ce domaine, le chef de la diplomatie espagnole, qui a protesté officiellement auprès de l’auxiliaire diplomatique marocain à Madrid et auquel il a demandé des explications formelles, a dénoncé vigoureusement cette décision et les motifs fallacieux avancés avec. Auparavant, lors d’une conférence de presse à Madrid, José Manuel Albares a asséné que « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité ». À contrario, « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a-t-il riposté.

    Après la crise diplomatique de mai dernier qui avait gravement empesté les relations entre Rabat et Madrid, à cause de l’hospitalisation du président de la RASD, Brahim Ghali, en Espagne, et de l’affaire de migrants poussés par le Makhzen à s’introduire dans l’enclave espagnole de Ceuta, voilà qu’un nouvel épisode « sanitaire » mais générateur de tensions diplomatiques risque de creuser davantage le fossé entre les deux pays.
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Brahim_Ghali

  • Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie – coronavirus, covid19, pandémie,

    Le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Rosthom Fadli, a présenté, mardi, au cours de la rencontre avec les banques et établissements financiers, un tableau plutôt prometteur de l’état de l’économie algérienne en cette fin 2021.

    Il confirme le diagnostic établi par les experts qui ont constaté que l’économie algérienne s’est progressivement remise de l’impact de la pandémie de Covid 19, qui avait fortement ralenti toutes les activités du pays, et aussi de la baisse des cours du pétrole enregistrée en 2020. Certes, la situation sanitaire reste encore préoccupante, avec un taux de vaccination faible, mais elle freine moins l’activité économique. Quant au prix du baril de brent, il s’est redressé et agit comme facteur avantageux, même si le discours officiel, en particulier celui du président Abdelmadjid Tebboune, appelle à ne plus regarder du côté des cours du pétrole et leur jeu de yo-yo. Rosthom Fadli a donné de bonnes nouvelles: «Après avoir enregistré une contraction au cours de l’année 2020, la reprise de l’activité économique nationale, entamée au premier trimestre 2021 (+2,3 %), s’est poursuivie au cours du deuxième trimestre 2021 atteignant ainsi une croissance appréciable de 6,4 %, contre une forte contraction de 10,3 % au deuxième trimestre 2020».

    Dans le lot, le secteur de l’Industrie a réalisé une croissance appréciable de 9,3 % au deuxième trimestre 2021 contre un repli de 5,3 % au deuxième trimestre 2020. Durant 2021, seul le secteur de l’Agriculture a accusé un léger recul de 0,3 % au deuxième trimestre 2021- à cause, notamment, de conditions climatiques défavorables, a expliqué Rosthom Fadli- contre une croissance de 1,4 % à la même période de l’année précédente.

    Autre performance remarquable citée par le Gouverneur de la Banque d’Algérie: « L’évolution de la balance des paiements est caractérisée par un fort recul du déficit de la balance commerciale de 8,933 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021, et ce, comparativement à la même période de l’année 2020» passant de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021. Il explique ce recul important par, principalement, «la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021 (+62,3 %)». Durant la période concernée, le prix moyen du pétrole a enregistré une hausse importante et les quantités d’hydrocarbures exportées ont augmenté aussi, ce qui a fait passer leur valeur de 14,868 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 23,387 milliards de à fin septembre 2021. En même temps, ajoute Rosthom Fadli, «les exportations de biens hors hydrocarbures ont enregistré une hausse très appréciable, atteignant 3,015 milliards de dollars au cours de la période sous revue contre 1,372 milliard dollars à fin septembre 2020 (+120 %)».

    Il n’y a pas eu réduction de la valeur des importations de biens qui a légèrement augmenté de 4,6 % entre septembre 2020 et septembre 2021, passant ainsi de 26,744 milliards de dollars à 27,973 milliards de dollars. À titre de comparaison, les importations s’étaient élevées à plus de 46 milliards de dollars en 2018. En 2021, la rationalisation des importations (pas de véhicules, par exemple, mais aussi certains produits alimentaires frais) et la dévaluation du dinar, ont, sans doute, eu un effet non négligeable, en plus de l’élimination du phénomène désastreux de la surfacturation. Qu’en sera-t-il en 2022, consacrée année de l’économie par le président Tebboune? Pour ne prendre que les annonces les plus médiatisées, les importations vont reprendre pour les véhicules, vaches laitières, poudre de lait,…

    Autre indicateur de la santé financière du pays, les réserves de change sont à plus de 44 milliards de dollars du fait de la forte contraction du déficit du solde global de la balance des paiements qui est passé de 11,998 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 2,439 milliards de dollars à fin septembre 2021.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Algérie #Economie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie

  • L’Espagne fâchée contre le Maroc

    L’Espagne fâchée contre le Maroc – covid19, contrôles sanitaires, pandémie, coronavirus,

    – Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué mardi soir le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, après que Rabat ait accusé les autorités espagnoles de ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports, déclenchant une nouvelle brouille entre les deux pays, selon les médias espagnols.

    Les autorités marocaines ont indiqué avoir décidé d’organiser des vols spéciaux de rapatriement à partir du Portugal en raison de « l’absence de respect des protocoles sanitaires » par les autorités espagnoles, selon un communiqué du ministère marocain de la Santé publié lundi.

    « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », a précisé le ministère marocain.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », a-t-il accusé.

    Le chef de la diplomatie espagnole a vivement dénoncé la décision de Rabat, et ordonné la convocation du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, auprès duquel une protestation a été formulée contre cette déclaration, selon le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques.

    « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité », a réagi José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse mardi à Madrid.

    « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a assuré M. Albares.

    En mai dernier, une crise majeure avait envenimé les relations entre Rabat et Madrid après l’hospitalisation, à la suite d’une infection au Covid-19, du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, en Espagne.

    Le débarquement aussi en mai dernier de plus de 8.000 migrants marocains, dont de nombreux enfants, dans l’enclave espagnole de Ceuta, sous l’œil passif des autorités marocaines, avait provoqué une vive tension entre Madrid et Rabat.

    Le régime du Makhzen marocain mène une politique « hostile » contre les pays qui soutiennent l’application de la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et qui refusent de reconnaître sa prétendue « souveraineté » sur ce territoire non-autonome.

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Coronavirus #Contrôles_sanitaires

  • Algérie. Embellie

    Algérie. Embellie – pandémie, covid19, économie, croissance,

    En dépit des dommages causés par la pandémie et les chocs pétroliers à répétition, l’économie nationale, selon les chiffres dévoilés par le gouverneur de la Banque d’Algérie, a enregistré une amélioration satisfaisante de ses principaux indicateurs économiques et financiers à la fin 2021.
    L’on peut citer, à titre indicatif, des réserves de change, hors or, d’un montant de 44,724 milliards de dollars grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, des dépôts à terme avec une progression de 5,32 % et une croissance appréciable de 6,4 % par rapport à l’année 2020. A l’appui de ces résultats, le Président Tebboune a déclaré que la valeur des exportations hors hydrocarbures atteindra 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de 2021, une première depuis plus de deux décennies.

    «Nos stratégies continueront à être orientées par la traduction des engagements pour passer d’une économie rentière et de consommation à une économie de performance». Il a insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour mener l’économie à bon port, à travers la création d’emplois, le renforcement de la production, la transformation du produit local et la création de richesse, rappelant que l’économie était auparavant à la traîne et tournée vers l’importation. Le chef de l’Etat avait affirmé, à l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, que 2022 sera consacré exclusivement à la relance de l’économie, en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge.

    «En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues», a-t-il lancé à l’adresse des hauts responsables de l’Etat, des industriels, des responsables locaux de l’industrie, des walis et des experts.

    Cela signifie, notamment, que les injonctions qui tombent «d’en haut», que les obstacles bureaucratiques dressés devant les entrepreneurs, les investisseurs et les créateurs de richesses seront éliminés, déplorant la période de la fausse industrie, désignée de manière caricaturale comme du «gonflage de pneus». C’était un cas flagrant d’enfumage industriel qui s’est soldé par un gouffre financier. L’impératif de sortir de l’ornière de la rente pétrolière et gazière ne se fera donc pas au détriment du pouvoir d’achat des citoyens, étant entendu que sa dégradation, les difficultés des ménages à joindre les deux bouts, sont cause de malaise et de tensions sociales.

    L’Etat ne renoncera pas à son caractère social, en dépit des appels incessants de ceux qui plaident pour son retrait total au nom d’une orthodoxie économique ultra libérale qui a montré toute l’étendue de ses limites.
    Pour favoriser le dialogue social et la concertation, le Président a donné des instructions au gouvernement dans le but de préparer un projet de loi-cadre relatif à l’exercice de l’action syndicale dans différents secteurs, lequel régira les droits et obligations et défendra les intérêts des fonctionnaires et travailleurs, loin des tractations partisanes et politiciennes.

    Le monde du travail n’est jamais à l’abri de tentatives de récupération.

    EL MOUDJAHID, 22/12/2021

    #Algérie #Pandémie #Economie

  • Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc

    Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc

    Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc – covid19, Omicron, contrôles sanitaires,

    Madrid convoque le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc
    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué mardi soir le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, après que Rabat ait accusé les autorités espagnoles de ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports, déclenchant une nouvelle brouille entre les deux pays, selon les médias espagnols.
    Les autorités marocaines ont indiqué avoir décidé d’organiser des vols spéciaux de rapatriement à partir du Portugal en raison de «l’absence de respect des protocoles sanitaires» par les autorités espagnoles, selon un communiqué du ministère marocain de la Santé publié lundi dernier.

    «Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues», a précisé le ministère marocain. «Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports», a-t-il accusé.

    Le chef de la diplomatie espagnole a vivement dénoncé la décision de Rabat, et ordonné la convocation du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, auprès duquel une protestation a été formulée contre cette déclaration, selon le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques.
    «Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité», a réagi José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse mardi à Madrid. «L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche», a assuré M. Albares.
    En mai dernier, une crise majeure avait envenimé les relations entre Rabat et Madrid après l’hospitalisation, à la suite d’une infection au Covid-19, du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, en Espagne.

    Le débarquement aussi en mai dernier de plus de 8.000 migrants marocains, dont de nombreux enfants, dans l’enclave espagnole de Ceuta, sous l’œil passif des autorités marocaines, avait provoqué une vive tension entre Madrid et Rabat.
    Le régime du Makhzen marocain mène une politique «hostile» contre les pays qui soutiennent l’application de la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et qui refusent de reconnaître sa prétendue «souveraineté» sur ce territoire non-autonome.

    #Espagne #Maroc #covid19 #coronavirus #Omicron #c ontroles_sanitaires