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  • Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc – pandémie, covid19, crise sociale, pauvreté, FMI, PIB, tourisme,

    Les sommes colossales que le Maroc dépense pour soigner son image et se vendre auprès de l’opinion internationale comme destination de rêve ne pouvaient pas occulter indéfiniment la réalité socio-économique et politique de ce pays. Force est de souligner que le Maroc va mal sur tous les plans.

    C’est l’un des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui a le plus souffert des conséquences de la pandémie. Et ce n’est pas l’Algérie qui le dit. Ce constat est celui des experts en la matière. Ainsi, selon le FMI, «en 2020, le PIB s’est contracté de 7% en raison du confinement sanitaire qui s’est superposé à la mauvaise campagne céréalière due à une sècheresse récurrente». Mais l’agriculture n’est pas le seul secteur touché. L’économie a été affectée par l’effondrement de l’activité du secteur touristique et la baisse de la demande européenne (environ 70% des exportations). Preuve aussi que ce n’est pas de la propagande anti-marocaine, le Haut-Commissariat marocain au plan a indiqué, dans une étude sur l’impact immédiat de la crise sanitaire, que près de 142.000 entreprises, soit 57 % du tissu économique, ont arrêté définitivement ou temporairement leurs activités. Résultat des courses, le Maroc a connu sa plus importante récession en 25 ans. Les agences S&P et Fitch ont enfoncé le clou en reléguant le pays en catégorie «spéculative ». Le pays fait face aussi à une fronde sociale qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’incapacité du Royaume à répondre aux besoins de sa population, en termes d’emploi notamment, exacerbe la fracture sociale. La photo d’Achref, un jeune migrant tentant de traverser à la nage et à l’aide de bouteilles en plastique, la distance qui sépare les côtes marocaines de Sebta est révélatrice du marasme.

    Sélectionnée par l’agence Reuters comme photo de l’année 2021, elle illustre la situation des Marocains dans un pays qui produit 80% de la résine de cannabis consommée à travers le monde.

    Le taux de chômage est estimé à près de 12%. Au plan politique, la normalisation par le Makhzen de sa relation avec l’entité sioniste et les visites officielles qui s‘en sont suivies, dont celle du ministre de la Défense israélien, conclue par la signature d’accords militaires et de renseignement, n’ont pas manqué de susciter auprès de la population un sentiment de rejet de la politique considérée comme une haute trahison à l’égard de la cause palestinienne.

    Les manifestations organisées à l’appel de partis politiques et de la société civile, dont celles de demain 22 décembre à travers l’ensemble du pays, prouvent si besoin est que le Makhzen est sur une rive et que la majorité du peuple marocain est sur une autre, le Royaume ne peut plus dicter sa loi. Les nombreux camouflets diplomatiques s’agissant, entre autres, de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, le démontrent.

    Le soutien international à la lutte du peuple sahraoui est un revers incontestable pour le Maroc en dépit de son large activisme, de son lobbying et de l’appui inconditionnel de son allié français au Conseil de sécurité.

    L’annulation d’accords commerciaux avec l’UE par le Tribunal de l’Union européenne, la nomination de l’émissaire onusien Stafan de Mistura, sont autant de défaites que le Maroc a encore du mal à digérer et qui sonnent le glas d’une puissance occupante.

    El MOUDJAHID, 21/12/2021

    #Maroc #Pandémie #Covid19 #Tourisme #crise_sociale #Sahara_Occidental #UE

  • Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment

    Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment

    Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment – contaminations, pandémie, coronavirus,

    La courbe ascendante des cas de contamination au covid-19 ne faiblit pas. Elle flirte avec les 200 cas depuis un certain moment et risque de basculer de l’autre côté très prochainement. Enfin pour tout dire, nous y sommes bien dedans, si on se débarrasse des mesures de précaution.

    Les professeurs en médecine et les spécialistes ont tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité de la situation depuis plusieurs semaines déjà. Tous ont relevé que la 4éme vague s’est enclenchée depuis le début du mois d’octobre et avaient prédit que la deuxième ou la troisième semaine de décembre seront des semaines où le virus connaîtra son apogée et mettra à rude épreuve les capacités de notre système sanitaire.
    L’imminence d’une situation compliquée ne faisait donc plus aucun doute parmi les professionnels qui se sont insurgés et exprimé leur grand désappointement face à la faiblesse de la vaccination parmi la population. Un fait qui multiplie les risques d’une vague plus, ou tout au moins, aussi dure à vivre que celle connue durant les mois de juillet et août derniers.

    Face à cette réticence pour le vaccin, un appel pressant a été lancé envers les pouvoirs publics. Car si l’obligation n’est pas à l’ ordre du jour, comme l’a clairement signifié le président de la République, il reste néanmoins d’autres moyens pour booster cette vaccination. Et parmi eux, le pass sanitaire, comme cela s’est fait un peu partout dans le monde. Et cette idée semble faire son chemin. Le secteur des transports a déjà fait le premier pas pour le transport maritime, en attendant sa généralisation dans les autres moyens de transport. C’est aussi la tendance dans le secteur des sports où la chose est prise très au sérieux. Et il en sera, nous l’espérons, de même dans le commerce, l’administration, l’éducation, l’université et dans tous les secteurs.

    La situation ne tolère plus toutes ces lenteurs et ces hésitations qui mettent en danger la santé de milliers d’Algériens, surtout que nous sommes à la veille de l’installation d’un autre variant baptisé Omicron, que l’on dit plus contagieux que le Delta, et qui pourrait être encore plus virulent que ce que nous avons connus depuis l’apparition de ce maudit virus du covid-19.

    A voir le problème sous tous les angles, il en ressort que le salut ne peut venir que de la vaccination à grande échelle. Et il est plus que temps de s’y mettre sérieusement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 05/12/2021

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie #Contaminations

  • Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite

    Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite – covid19, Omicron, pandémie, festivals,

    Le gouvernement interdit tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.
    RABAT- Le gouvernement marocain a interdit vendredi tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.

    « Sur la base des dispositions légales relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et au renforcement des mesures préventives nécessaires pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement a décidé d’interdire tous les festivals et toutes les manifestations culturelles et artistiques », a indiqué le gouvernement. dit dans un communiqué.

    Le gouvernement a réitéré son appel aux citoyens à adhérer fermement à la campagne nationale de vaccination et à poursuivre l’engagement responsable en prenant toutes les mesures de précaution, afin de préserver les acquis et de contribuer au retour progressif à une vie normale dans le Royaume, a-t-il ajouté.

    Le Maroc a interdit à partir du 29 novembre tous les vols internationaux de passagers entrants pendant deux semaines en raison de préoccupations concernant la variante Omicron COVID-19, a déclaré dimanche le gouvernement marocain dans un communiqué.

    Le ministère des Affaires étrangères a tweeté que la décision avait été prise pour « préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens ». Il a noté la propagation d’Omicron en Afrique et en Europe.

    Le royaume d’Afrique du Nord a enregistré l’un des taux d’infections confirmées les plus élevés d’Afrique, mais est également à la pointe de l’effort de vaccination du continent, avec 66% de sa population ayant reçu au moins une dose.

    Middle East Online, 03/12/2021

    #Maroc #covid19 #Pandémie #Art #Culture #Festivals

  • FMI : L’Algérie à la croisée des chemins

    FMI : L’Algérie à la croisée des chemins – Economie, croissance, développement, hydrocarbures, pandémie,

    L’économie algérienne se remet progressivement de l’impact initial de la pandémie et du choc pétrolier de l’année dernière. La crise sanitaire s’est atténuée, la plupart des mesures de confinement ont été levées et la production nationale de vaccins soutient les efforts de vaccination. Avec le rebond de la production et des prix des hydrocarbures, la croissance a repris, mais les perspectives sont très incertaines.

    La réponse politique du gouvernement a contribué à amortir l’économie. Cependant, les chocs de 2020 ont exacerbé les déséquilibres de longue date de l’économie, accélérant la hausse de la dette publique et la baisse des réserves internationales. Par conséquent, un recalibrage des politiques est nécessaire pour préserver la stabilité macroéconomique. Le plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé en septembre intègre des réformes de grande envergure pour soutenir la reprise, libérer de nouveaux moteurs de croissance et renforcer la gouvernance et la cohésion sociale. La progression de ces réformes est également cruciale pour la transition vers un modèle de croissance plus stable, diversifié et inclusif.

    L’Algérie possède de nombreuses sources de croissance et d’emplois inexploitées. Leur développement nécessite une transformation profonde de l’économie et une diversification loin des hydrocarbures. La reprise après la pandémie offre une occasion unique à l’Algérie de reconstruire sa résilience et d’exploiter le potentiel de sa jeunesse dynamique.

    Par Mahmoud Harb
    FMI Département Moyen-Orient et Asie centrale

    FMI, 02/12/2021

    #Algérie #FMI #Economie #Croissance #Développement

  • USA: Un panel soutient la première pilule COVID-19 de Merck

    USA: Un panel soutient la première pilule COVID-19 de Merck – coronavirus, pandémie, médicament

    WASHINGTON (AP) – Un panel de conseillers en santé américains a soutenu de peu mardi une pilule COVID-19 étroitement surveillée de Merck, ouvrant la voie à une autorisation probable du premier médicament que les Américains pourraient prendre à la maison pour traiter le coronavirus.

    Le panel de la Food and Drug Administration a voté 13 à 10 que les avantages du médicament antiviral l’emportent sur ses risques, y compris les malformations congénitales potentielles s’il est utilisé pendant la grossesse.

    « Je considère cela comme une décision incroyablement difficile avec beaucoup plus de questions que de réponses », a déclaré le président du panel, le Dr Lindsey Baden de la Harvard Medical School, qui a voté en faveur du médicament. Il a déclaré que la FDA devrait soigneusement adapter l’utilisation du médicament aux patients qui en bénéficieraient le plus.

    La recommandation est intervenue après des heures de débat sur les avantages modestes du médicament et les problèmes de sécurité potentiels. La plupart des experts soutenant le traitement ont souligné qu’il ne devrait pas être utilisé par toute personne enceinte et ont demandé à la FDA de recommander des précautions supplémentaires avant que le médicament ne soit prescrit, comme des tests de grossesse pour les femmes en âge de procréer.

    Le vote a spécifiquement soutenu le médicament pour les adultes atteints de COVID-19 léger à modéré qui sont confrontés aux plus grands risques, y compris les personnes âgées et celles souffrant d’affections telles que l’obésité et l’asthme. La plupart des experts ont également déclaré que le médicament ne devrait pas être utilisé chez les personnes vaccinées, qui ne faisaient pas partie des recherches de Merck et dont il n’a pas été démontré qu’il en bénéficiait.

    La FDA n’est pas liée par la recommandation du panel et devrait prendre sa propre décision avant la fin de l’année. L’antiviral est déjà autorisé au Royaume-Uni

    Le médicament, le molnupiravir, pourrait fournir une arme indispensable contre le virus alors que le temps plus froid augmente le nombre de cas et que les responsables américains se préparent à l’arrivée de la nouvelle variante omicron.

    Merck n’a pas spécifiquement testé son médicament contre la nouvelle variante, mais a déclaré qu’il devrait avoir une certaine puissance en fonction de son efficacité contre d’autres souches de coronavirus.

    Cette incertitude a frustré de nombreux panélistes alors qu’ils se demandaient s’il fallait soutenir le traitement pour des millions d’Américains.

    « En l’absence de données indiquant que cela fonctionne avec de nouvelles variantes, je pense vraiment que nous devons faire attention à ne pas dire que c’est la voie à suivre », a déclaré le Dr David Hardy de la Charles Drew University School of Medicine and Science, qui a finalement voté pour la drogue.

    Vendredi, Merck a publié des données mises à jour qui brossent un tableau moins convaincant de l’efficacité du médicament que quelques semaines plus tôt.

    Merck a déclaré que les résultats finaux de l’étude ont montré que le molnupiravir réduisait les hospitalisations et les décès de 30% chez les adultes infectés par le coronavirus, par rapport aux adultes prenant un placebo. Cet effet était nettement inférieur à la réduction de 50 % annoncée initialement sur la base de résultats incomplets.

    Pour de nombreux panélistes, l’effet modeste n’était pas suffisant pour contrebalancer la toxicité potentielle du médicament pour les fœtus humains.

    « Compte tenu de l’importante population potentielle touchée, le risque d’effets généralisés sur les malformations congénitales potentielles n’a pas été suffisamment étudié », a déclaré le Dr Sankar Swaminathan de la faculté de médecine de l’Université de l’Utah, qui a voté contre le médicament.

    Des scientifiques de la FDA ont déclaré mardi aux panélistes que des études de l’entreprise sur des rats avaient montré que le médicament provoquait des malformations congénitales lorsqu’il était administré à des doses très élevées. Les membres du personnel de la FDA ont conclu que les données « suggèrent que le molnupiravir peut causer des dommages au fœtus lorsqu’il est administré à des personnes enceintes ».

    L’agence pèse une restriction générale contre toute utilisation chez les femmes enceintes ou autorise les médecins à utiliser le médicament dans de rares cas. Certains panélistes ont déclaré que cette option devrait être laissée ouverte aux femmes enceintes qui ont un COVID-19 à haut risque et peuvent avoir peu d’autres options de traitement.

    Le Dr Janet Cragan, qui a soutenu le médicament, a déclaré que même avec des restrictions strictes, certaines femmes enceintes prendraient inévitablement l’antiviral.

    « Je ne pense pas que vous puissiez moralement dire à une femme atteinte de COVID-19 qu’elle ne peut pas avoir le médicament si elle décide que c’est ce dont elle a besoin », a déclaré Cragan, membre du panel et membre du personnel des Centers for Disease Control and Prevention. « Je pense que la décision finale doit revenir à la femme et à son prestataire. »

    Le médicament de Merck utilise une nouvelle approche pour lutter contre le COVID-19 : il insère de minuscules erreurs dans le code génétique du coronavirus pour l’empêcher de se reproduire. Cet effet génétique a fait craindre que le médicament ne stimule des souches plus virulentes du virus. Les régulateurs de la FDA ont déclaré mardi que le risque était théorique, mais de nombreux panélistes ont déclaré qu’il devrait être soigneusement suivi dans les études de suivi.

    Les pilules antivirales ont longtemps été considérées comme une avancée clé au-delà des médicaments à base d’anticorps actuellement utilisés, qui doivent être injectés ou perfusés par des professionnels de la santé. Mais étant donné les lacunes des données de Merck, plusieurs experts ont déclaré qu’ils donneraient la priorité aux patients pour recevoir les médicaments plus anciens.

    Alors que Merck et son partenaire Ridgeback Biotherapeutics ont été les premiers à soumettre leur pilule COVID-19 à la FDA, le fabricant de médicaments rival Pfizer est de près derrière avec sa propre pilule en cours d’examen.

    Le médicament de Pfizer fait partie d’une famille de pilules antivirales vieille de plusieurs décennies connues sous le nom d’inhibiteurs de la protéase, un traitement standard pour le VIH et l’hépatite C. Ils fonctionnent différemment de la pilule de Merck et n’ont pas été liés au type de problèmes de mutation soulevés avec le médicament de Merck.

    Pfizer a déclaré cette semaine que son médicament ne devrait pas être affecté par les mutations de la variante omicron.

    Les deux médicaments obligent les patients à prendre plusieurs comprimés, deux fois par jour pendant cinq jours.

    Le gouvernement américain a accepté d’acheter 10 millions de traitements du médicament de Pfizer, s’il est autorisé. C’est plus de trois fois l’accord d’achat du gouvernement avec Merck pour 3,1 millions de cours de molnupiravir.

    Associated Press, 01/12/2021

    #Covid19 #Merck #Médicament #Coronavirus #Pandémie #Traitement

  • Maroc: Coup dur pour le secteur touristique

    Maroc: Coup dur pour le secteur touristique

    Maroc: Coup dur pour le secteur touristique – fermeture des frontières, covid 19, pandémie

    L’état du secteur du tourisme au Maroc, sévèrement frappé par la crise de la Covid-19, risque de connaître une grave détérioration à la suite de la décision des autorités de fermer de nouveau les frontières aériennes et maritimes, pour des raisons sanitaires, ont déploré des professionnels. « Le tourisme national est aujourd’hui sous-perfusion et la dernière décision des autorités (fermeture frontières aériennes et maritimes) est venue lui porter un nouveau coup dur », a réagi la présidente du Conseil régional du tourisme (CRT) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rkia Alaoui. « La situation est encore plus sombre dans la région du Nord qui souffre déjà d’un handicap majeur, à savoir la saisonnalité.

    Avec ce contexte défavorable, la crise qui sévit et les décisions intempestives des autorités, les chances pour les opérateurs de se remettre à flot sont quasi inexistantes », s’est-elle insurgée. « On décrie plus souvent la fermeture de l’espace aérien, mais il ne faut pas oublier la suspension des liaisons maritimes qui pénalisent fortement le tourisme national, et encore plus dans notre région », a-t-elle relevé. Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi, en raison de « la propagation rapide du nouveau variant Omicron du Covid-19 ».

    Le Makhzen avait auparavant décidé de suspendre les liaisons maritimes en Europe, à partir de dimanche soir et « jusqu’à nouvel ordre ». Abondant dans le même sens, un autre membre du CRT de Marrakech-Safi, cité par le même média, sous couvert de l’anonymat, a tranché que « ce secteur (du tourisme) n’est plus agonisant, mais il est tout simplement mort ».

    Faisant état que les mesures prises par les pouvoirs publics, notamment le versement d’une indemnité aux employés, sont « insuffisantes », le syndicaliste a insisté sur « des actions plus importantes pour aider les opérateurs qui ont tenu bon et sauvegarder les emplois, mais aussi les métiers connexes ». Même son de cloche du côté de Jalil Madih, président de l’agence de voyages Alizés Travel, également membre du Morocco Travel DMC et de la Fédération nationale du transport touristique, qui a qualifié la décision de « véritable drame », alors que le secteur du tourisme est « déjà dans une situation très difficile ».

    « Nous assistons impuissants à des drames familiaux, nos salariés n’arrivent plus à payer les écoles de leurs enfants et leurs logements, plusieurs opérateurs ont mis les clés sous le paillasson, les transporteurs ont vu leurs véhicules saisis pour défaut de paiement. Cela fait pratiquement 22 mois que nous sommes à l’arrêt dans l’indifférence et le silence le plus total des autorités », a-t-il dénoncé.

    « Nous sommes en train de mourir à petit feu au vu et au su de tout le monde depuis plusieurs mois. Nous sommes livrés à nous-mêmes en l’absence de mesures urgentes et efficaces pour pouvoir maintenir le nez hors de l’eau. Le point de non-retour n’est plus loin. Et quand il y aura une reprise, personne ne sera là pour l’accompagner », a-t-il ajouté.

    La fermeture des frontières aériennes et maritimes du pays ont par ailleurs suscité de l’inquiétude sur le marché boursier marocain.

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #Pandémie #Coronavirus #Fermeture_frontières

  • Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Pandémie, covid 19, coronavirus – Le variant Omicron : l’humanité retient son souffle !

    Un nouveau variant du Covid-19, appelé officiellement «Omicron» par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et identifié ce jeudi 25 novembre en Afrique du Sud, est en train de donner des sueurs froides à l’humanité qui retient son souffle ! À ce jour, de nombreux cas ont déjà été signalés dans le monde, principalement en Afrique du Sud, au Botswana voisin, mais aussi en Belgique, Allemagne, Pays-bas, Italie… et à Hong Kong, l’autre bout de la planète. L’OMS s’est réuni ce vendredi pour tenter d’évaluer la dangerosité de ce nouveau variant, estimant toutefois qu’il faudra «plusieurs semaines» pour le comprendre et cerner sa faculté de nuisance.

    Mais une chose d’ores et déjà inquiète : présentant une trentaine de mutations (alors que le variant Delta, aujourd’hui majoritaire sur les cinq continents, n’en avait subi que deux), le variant Omicron pourrait être plus contagieux et surtout opposer une résistance aux vaccins élaborés depuis une année par les différentes firmes pharmaceutiques. Il pourrait donc remettre en cause (certes momentanément) toute la stratégie vaccinale mondiale mise en branle actuellement pour contrer la pandémie du Covid-19. Ce scénario-catastrophe (sur lequel nous déconseillons aux esprits inquiets de trop s’attarder) n’est néanmoins pas, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, donné pour acquis, car les nombreuses zones d’ombres qui  subsistent sur ce sujet plaident pour la prudence et le non-alarmisme. 

    Mais les choses vont se décanter bientôt : le laboratoire américain Pfizer a annoncé, immédiatement après la découverte de ce variant Omicron, avoir besoin de deux semaines environ pour vérifier si son vaccin contre le Covid-19 aller continuer à être efficace pour le neutraliser, et tous les autres laboratoires qui ont mis au point un vaccin anti-Covid (comme les Chinois et les Russes) vont certainement effectuer le même contrôle. 

    Dans 15 jours  approximativement, on va donc pouvoir savoir et avoir des réponses. Et alors soit l’humanité poussera un grand ouf de soulagement, soit nous n’osons imaginer l’onde de choc qui s’abattra sur nos pauvres esprits fatigués et qui obligera par la même occasion les chercheurs à se regratter les méninges pour trouver une nouvelle parade à l’actuelle pandémie. (Les chercheurs des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et Moderna ont déjà prévenu qu’ils avaient besoin d’un délai de six mois maximum pour adapter leurs vaccins ARN messager à toute nouvelle mutation qui aurait rendu ces derniers inopérants. Seulement voilà, ce seront six mois d’angoisse, de doute et de deuils, malheureusement !)

    Il ne nous reste plus maintenant qu’à donner rendez-vous à nos amis lecteurs dans une petite quinzaine de jours pour faire le point sur ce fichu variant Omicron et connaître sur quoi, entre la poisse et un peu plus de chance, le pire et le moins mauvais, le destin choisira cette fois de jeter son dévolu ? 

    Amine Bouali

    Algérie1, 028/11/2021

    #Covid19 #Pandémie #Coronavirus #Omicron #Variant

  • Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    Coronavirus, pândémie – Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    JERUSALEM (AP) – Les organisateurs du concours de Miss Univers ont déclaré lundi qu’une candidate avait été testée positive au COVID-19 après son arrivée en Israël, qui va de l’avant avec son projet d’accueillir le concours malgré la fermeture de ses frontières face à une variante nouvellement détectée.

    Ils n’ont pas identifié la candidate et il n’était pas clair si elle avait la souche omicron, qui a sonné l’alarme dans le monde entier et a été détectée chez un voyageur de retour en Israël la semaine dernière.

    L’organisation Miss Univers a déclaré que la plupart des 80 candidates sont arrivées en Israël et que l’événement se tiendra comme prévu le 12 décembre dans la ville méridionale d’Eilat avec des protocoles stricts sur les coronavirus. Les candidats concourront en costumes nationaux, robes de soirée et maillots de bain, et répondront à une série de questions d’entrevue.

    Israël a fermé ses frontières à tous les voyageurs étrangers au cours du week-end, l’une des nombreuses mesures prises pour empêcher la propagation de la nouvelle variante après qu’au moins un cas a été détecté, chez un voyageur vacciné de retour du Malawi. La variante a été identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, mais des cas ont depuis été détectés dans plusieurs pays européens ainsi qu’à Hong Kong et en Australie.

    Les organisateurs ont déclaré que le candidat avait été testé positif à son arrivée en Israël et avait été emmené dans un hôtel d’isolement géré par le gouvernement. Elle était entièrement vaccinée et avait été testée avant le départ, ont-ils déclaré.

    Israël avait espéré que le concours aiderait à attirer des touristes et à projeter une image d’Israël comme une destination sûre pendant la pandémie.

    Le concours était déjà sous les projecteurs pour avoir eu lieu en Israël au milieu des appels au boycott contre le pays pour son traitement des Palestiniens. Citant COVID, la Malaisie avait annoncé qu’elle n’enverrait pas de candidat. Et le gouvernement sud-africain a déclaré qu’il retirait son soutien à la représentante du pays pour sa participation à l’événement.

    Les deux pays soutiennent la cause palestinienne.

    Andrea Meza, l’actuelle Miss Univers, a déclaré que le concours ne devrait pas être politisé dans une interview accordée à l’Associated Press à Jérusalem, l’épicentre du conflit, au début du mois.

    « Tout le monde avec des croyances différentes, des origines différentes, des cultures différentes, ils se réunissent tous et quand vous êtes là-bas, vous oubliez la politique, votre religion », a-t-elle déclaré. « Il s’agit simplement d’embrasser d’autres femmes. »

    Meza, 27 ans, représente le Mexique et a été couronné en mai, lors d’une cérémonie retardée par COVID en Floride, où les concurrents ont accessoirisé leurs robes étincelantes avec des masques faciaux. Elle remet la couronne à Eilat le 12 décembre.

    Les partisans du mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions dirigé par les Palestiniens, connu sous le nom de BDS, le considèrent comme un moyen non violent de défendre les droits des Palestiniens. L’occupation par Israël des terres que les Palestiniens recherchent pour un futur État en est à sa sixième décennie, les pourparlers de paix s’étant arrêtés il y a plus de 10 ans. Deux groupes de défense des droits de l’homme éminents disent que la politique d’Israël équivaut à de l’apartheid .

    Israël rejette l’étiquette d’apartheid, accusant les groupes de défense des droits d’être biaisés contre elle. Il accuse le BDS d’antisémitisme – des allégations que les dirigeants du boycott nient catégoriquement – ​​et affirme que l’objectif final du mouvement est de délégitimer et de détruire Israël lui-même.

    PACBI, un groupe d’activistes palestiniens et membre fondateur du mouvement de boycott, avait appelé les candidats à « ne pas nuire à notre lutte pour la liberté, la justice et l’égalité en se retirant du concours ».

    Le mouvement de boycott a remporté un certain nombre de succès au fil des ans, avec des artistes majeurs comme Lorde et Lana Del Ray annulant des apparitions en raison de la politique d’Israël. Mais de grandes stars continuent d’affluer et des événements majeurs comme le concours Eurovision de la chanson – qui comprenait une performance de Madonna – ont eu lieu en Israël malgré les appels au boycott.

    #Israël #Miss_Univers #Covid19 #Eilat

  • Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Vaccin, Moderna, bourses, marchés – Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Marchés : L’avertissement concernant le vaccin Omicron déclenche un nouveau mouvement de repli mondial
    LONDRES, 30 novembre (Reuters) – Une chute des marchés boursiers mondiaux et une ruée vers les devises et les obligations plus sûres ont été observées mardi après que le PDG du fabricant de médicaments Moderna (MRNA.O) a averti que les vaccins COVID-19 ne seraient probablement pas aussi efficaces contre la nouvelle variante Omicron.

    Les principales bourses européennes ont reculé de 1,4 % en début de séance, le pétrole a perdu 3 %, la monnaie australienne, très sensible à la confiance économique mondiale, a touché son plus bas niveau annuel, tandis que le yen, valeur refuge du Japon, les obligations d’État allemandes et l’or ont tous augmenté. /FRX

    « Il n’y a pas de monde, je pense, où (l’efficacité) est au même niveau », a déclaré Stéphane Bancel, chef de Moderna, dans une interview au Financial Times.

    « Je pense qu’il va y avoir une baisse importante. Je ne sais simplement pas de combien car nous devons attendre les données. Mais tous les scientifiques à qui j’ai parlé … disent que cela ne va pas être bon », a déclaré Bancel. en savoir plus

    Les premières chutes ont permis aux marchés boursiers européens d’effacer le rebond de lundi et de se situer en dessous des niveaux atteints vendredi, lorsque les traders ont effacé environ 2 000 milliards de dollars des actions mondiales lors de la déroute initiale d’Omicron.

    M. Bancel avait auparavant déclaré sur CNBC que l’efficacité des vaccins COVID-19 contre Omicron devrait être plus claire dans environ deux semaines, mais qu’il faudrait peut-être des mois pour commencer à expédier un vaccin retravaillé conçu pour la nouvelle variante.

    « Ce ne sont pas de bonnes nouvelles, et elles viennent de quelqu’un qui devrait savoir », a déclaré Joe Capurso, stratège en devises de la Commonwealth Bank of Australia. « Les marchés ont réagi exactement de la manière dont on s’y attendrait ».

    Le plus large indice mondial d’actions MSCI qui suit 50 pays (.MIWD00000PUS) était en baisse de 0,2% et se dirigeait vers son troisième mois rouge de l’année seulement. Il a progressé de près de 14 % en 2021 alors que les actions des marchés émergents (.MSCIEF) ont perdu près de 6 %.

    L’aversion au risque a également touché les marchés des devises, le dollar américain s’affaiblissant de 0,3 % par rapport à ses principaux rivaux. La baisse de 0,65 % du dollar australien l’a laissé à son plus bas niveau sur 12 mois de 0,7093 $, tandis que le yen japonais – traditionnellement considéré comme une valeur refuge en raison de son rôle de monnaie de financement – approchait de son plus haut niveau du mois à 112,95 yens. /FRX

    L’activité dans le secteur des services en Chine a progressé à un rythme légèrement plus lent en novembre, selon des données officielles mardi, le secteur ayant subi le contrecoup de nouvelles mesures de verrouillage alors que les autorités s’empressent de contenir la dernière épidémie.

    L’indice chinois CSI 300 (.CSI300) a clôturé en baisse de 0,4 % tandis que l’indice Hang Seng (.HSI) de Hong Kong a perdu plus de 1,5 %, exacerbé par la rupture d’un fort niveau de soutien technique de 24 000 points, selon les analystes.

    Sur les marchés des matières premières, les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont perdu 2,32 $, soit 3,2 %, à 71,12 $ le baril, après avoir atteint leur plus bas niveau depuis le 1er septembre.

    Le rebond de l’euro s’est poursuivi grâce à la vigueur des dépenses de consommation qui a stimulé les données du PIB italien, un jour après que le taux d’inflation allemand ait atteint son plus haut niveau depuis des décennies, à 6 % en glissement annuel.

    Les chiffres de la zone euro sont attendus prochainement. La monnaie unique s’est échangée à 1,1350 $, après avoir atteint un creux de près de 17 mois à 1,11864 $ la semaine dernière, lorsque les décideurs de la BCE ont indiqué qu’ils s’attendaient toujours à un ralentissement de l’inflation.

    En raison des inquiétudes de l’Omicron, le rendement des Bunds allemands à 10 ans, considérés comme l’un des actifs les plus sûrs au monde, a atteint son plus bas niveau en un peu plus d’une semaine, à -0,345 %, et a perdu environ 2 points de base sur la journée.

    La plupart des autres rendements de référence à 10 ans dans la zone euro ont baissé d’un montant similaire, tandis que les rendements du Trésor américain à 10 ans ont chuté de 7,5 points de base à environ 1,45 %.

    « Nous maintenons notre opinion selon laquelle le Conseil des gouverneurs de la BCE renforcera sa patience sur le taux directeur lors de la réunion de décembre afin d’examiner la poussée de l’inflation », ont indiqué les analystes de Goldman Sachs dans une note.

    « Des restrictions supplémentaires ciblées et régionales, plutôt que des mesures de blocage générales, entraîneront un impact économique cumulé sur le quatrième et le premier trimestre d’environ 0,4 % du PIB dans la zone euro et de 0,2 % du PIB au Royaume-Uni », ont-ils ajouté. En revanche, des mesures de blocage générales pourraient causer deux fois plus de dommages.

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    Le PDG de Moderna dit que les vaccins sont probablement moins efficaces contre Omicron – FT

    SYDNEY, 30 novembre (Reuters) – Le chef du fabricant de médicaments Moderna (MRNA.O) a déclaré que les vaccins COVID-19 ne seront probablement pas aussi efficaces contre la variante Omicron du coronavirus qu’ils l’ont été auparavant, suscitant de nouvelles inquiétudes sur les marchés financiers concernant le trajectoire de la pandémie.

    « Il n’y a pas de monde, je pense, où (l’efficacité) est du même niveau . . . que nous avons eu avec Delta », a déclaré le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, au Financial Times dans une interview.

    « Je pense que ça va être une baisse matérielle. Je ne sais pas combien parce que nous devons attendre les données. Mais tous les scientifiques à qui j’ai parlé » sont comme » ça ne va pas être bon .’ »

    La résistance aux vaccins pourrait entraîner davantage de maladies et d’hospitalisations et prolonger la pandémie, et ses commentaires ont déclenché la vente d’actifs exposés à la croissance comme le pétrole, les actions et le dollar australien.

    Bancel a ajouté que le nombre élevé de mutations sur le pic de protéines que le virus utilise pour infecter les cellules humaines signifiait qu’il était probable que la récolte actuelle de vaccins devrait être modifiée.

    Il avait précédemment déclaré sur CNBC que cela pourrait prendre des mois pour commencer à expédier un vaccin qui fonctionne contre Omicron. Lire la suite

    La peur de la nouvelle variante, malgré un manque d’informations sur sa gravité, a déjà déclenché des retards dans certains plans de réouverture économique et la réimposition de certaines restrictions de voyage et de mouvement.

    Reuters, 30/11/2021

    #Moderna #Covid19 #Omicron #Vaccin #Marchés #Bourses #UE


  • Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Covid 19, coronavirus, pandémie, Omicron – Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    L’inquiétude croissait samedi en Europe envers le nouveau variant du coronavirus, avec la découverte en Allemagne d’un cas suspect d’Omicron et aux Pays-Bas d’une soixantaine de cas de Covid-19 encore à l’analyse parmi des voyageurs venant d’Afrique du Sud, tandis que le monde continuait sa mise à l’isolement de l’Afrique australe.

    Un premier cas suspect a été détecté en Allemagne dans la Hesse (Ouest) après des tests vendredi soir sur un passager arrivé à l’aéroport de Francfort en provenance d’Afrique du Sud. « Le variant Omicron est, selon toute vraisemblance, déjà présent en Allemagne », a tweeté le ministre régional des Affaires sociales, Kai Klose. « L’analyse complète des résultats est encore en cours ». Aux Pays-Bas, selon l’autorité sanitaire néerlandaise (GGD) qui recherche la présence éventuelle d’Omicron, 61 passagers de deux vols arrivés vendredi à Amsterdam en provenance de Johannesburg ont été testés positifs au Covid-19 et placés en quarantaine. Les 531 autres passagers, testés négatifs, pourront s’isoler à domicile s’ils habitent aux Pays-Bas et sinon poursuivre leur voyage. Le variant Omicron, jugé « préoccupant » vendredi par l’Organisation mondiale de la santée (OMS), a déjà été détecté en Belgique – une jeune femme arrivée le 11 novembre et testé le 22, venue d’Egypte et ayant transité par la Turquie, selon les autorités. Un cas a également été signalé à Hong Kong, un en Israël sur une personne revenue du Malawi et un autre au Botswana. Le nouveau variant B.1.1.529 du virus du Covid-19, détecté à l’origine en Afrique australe et baptisé Omicron, représente un risque « élevé à très élevé » pour l’Europe, selon l’agence de santé de l’Union européenne. Depuis fin 2019, la pandémie a fait au moins 5,18 millions de morts dans le monde, selon un décompte de l’AFP. Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires sur ce variant, dont l’identification a été annoncée jeudi en Afrique du Sud, suggèrent qu’il présente « un risque accru de réinfection » par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. Jamais un variant n’avait provoqué autant d’inquiétude dans le monde depuis l’émergence de Delta.

    L’Afrique du Sud « punie »
    Sur tous les continents, de nombreux pays se ferment à l’Afrique australe. Les restrictions de voyage, outre l’Afrique du Sud, concernent le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi. L’Afrique du Sud est « punie » pour avoir détecté le variant Omnicron, a dénoncé samedi son gouvernement, l’ »excellence scientifique doit être applaudie et non punie ». Juste avant l’été austral, le secteur du tourisme sud-africain commençait à peine à espérer une saison normale. Alors que le monde ferme ses portes à l’Afrique du Sud, des passagers à l’aéroport de Johannesburg tentaient de rentrer en Europe avant qu’il ne soit trop tard. « Nous sommes fatigués de tout ça », peste parmi eux Ruth Brown, une Britannique de 25 ans installée en Afrique du Sud, qui n’est pas retournée au Royaume-Uni depuis 2019. Jeudi, le président américain Joe Biden a appelé à donner plus de vaccins aux pays pauvres et jugé que « les informations sur ce nouveau variant devraient rendre plus évident que jamais que cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial ». Les Etats-Unis ont interdit l’entrée aux voyageurs venant d’Afrique australe, hormis les ressortissants américains et les résidents permanents dans le pays. Le Canada, le Brésil et plusieurs pays arabes dont l’Arabie saoudite ont également adopté des interdictions. Le Japon va durcir ses restrictions d’entrée, avec 10 jours d’isolement pour les personnes en provenance de cette zone. La Thaïlande a annoncé samedi une interdiction d’entrée à partir de décembre et une quarantaine obligatoire immédiate pour les voyageurs de la zone déjà autorisés à entrer. En Europe l’UE a recommandé de suspendre tous les voyages en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays de la région. Plusieurs pays dont le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou la Suisse ont interdit les vols en provenance de ces pays. Cela s’appliquera à partir de dimanche en Russie, et mardi en Espagne.

    Flambée
    L’arrivée du variant intervient alors que l’Europe affronte déjà une flambée des cas depuis plusieurs semaines et renforce ses restrictions sanitaires. Les Pays-Bas ont ainsi annoncé vendredi la fermeture de 16H00 à 04H00 GMT des bars, restaurants et magasins non essentiels. Les craintes liées au nouveau variant ont conduit au report en dernière minute d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la première depuis quatre ans, qui était prévue du 30 novembre au 3 décembre. Elles ont aussi fait chuter les cours du pétrole, avec leur pire journée vendredi en 17 mois, et les indices boursiers: Francfort a perdu 4,15% à la clôture, Paris a connu sa pire séance depuis mars 2020 (-4,75%) et Londres depuis juin 2020 (-3,64%). New York a enregistré sa plus forte chute de l’année (-2,53%). L’efficacité des vaccins contre ce variant est encore à l’étude. Un nouveau sérum pourrait être développé « très rapidement » contre Omicron, pense le scientifique britannique qui a dirigé les recherches sur le vaccin d’Oxford/AstraZeneca, le professeur Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group. Il a estimé « extrêmement improbable » que ce variant se propage fortement au sein de la population vaccinée. AstraZeneca, comme les fabricants de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont déclarés confiants dans leur capacité à combattre la souche Omicron.

    « Il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant, a toutefois souligné vendredi le porte-parole de l’OMS. Pour l’Agence européenne des médicaments (EMA), il est « prématuré » de prévoir une adaptation des vaccins à Omicron. Près de 54% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, mais seulement 5,6% dans les pays à faible revenu, selon le site Our World in Data. En Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, seuls 23,8% des habitants sont complètement vaccinées.

    Le Courrier d’Algérie, 29/11/2021

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