Étiquette : pandémie

  • Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades

    Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades. Il intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19.

    ALGER, 27 octobre (Xinhua) — La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé mercredi le retour conditionnel des spectateurs dans les stades, selon l’agence de presse officielle APS.

    Ce retour, qui intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19, sera soumis aux conditions de respect du protocole sanitaire et de présentation du pass sanitaire, a indiqué mercredi la FAF dans un communiqué.

    La FAF a précisé que seuls ceux qui ont reçu deux doses des vaccins COVID-19 seront autorisés à entrer dans les stades de football.

    La FAF a fixé la date de réouverture des stades au 30 octobre.

    La réouverture des stades aux spectateurs est intervenue dans un contexte de forte baisse des infections au COVID-19 en Algérie. Le gouvernement algérien a annoncé le 18 octobre la levée complète du confinement à l’échelle nationale.

  • Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque

    Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres.

    Depuis jeudi 21 octobre, le passe sanitaire est obligatoire au Maroc. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres, qui sont aussi les moins vaccinés.

    Le passe sanitaire n’est fourni que si l’on est vacciné, et pas sur simple présentation d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement après Covid. Il est provisoire après la première et la deuxième dose, et peut être invalidé si l’on ne fait pas la troisième injection dans les six mois suivant la deuxième. La campagne pour la deuxième dose ayant commencé en mars 2021, la plupart des Marocains déjà vaccinés doivent se faire injecter la troisième dose en urgence pour garder leur passe sanitaire.

    Tous les espaces publics, hammams, restaurants, cafés, commerces, établissements hôteliers et touristiques sont interdits à ceux qui n’ont pas de passe sanitaire. Il concerne les clients de ces établissements, mais aussi leurs salariés, à qui on interdit l’accès à leur lieu de travail et le moyen de gagner leur vie. Cette mesure n’a été annoncée que trois jours avant son entrée en vigueur

    L’entrée dans les administrations publiques est aussi soumise au passe sanitaire, de même que les déplacements entre préfectures et provinces du pays. Il devient très difficile de se procurer un document administratif ou de se déplacer entre deux villes sans le passe, les contrôles de police se multiplient dans les cafés, les rues, les transports. L’amende est de 300 dirhams (environ 10 % du smic marocain) en cas d’infraction.

    Cette nouvelle attaque contre les classes populaires intervient dans un contexte de crise dramatique. L’économie ne s’est pas remise de son arrêt pendant plusieurs mois de confinement, le secteur touristique est toujours exsangue. L’inflation s’accélère : les prix des produits de base, l’huile, les lentilles, la semoule et bien d’autres, ont augmenté de 25 à 50 % depuis septembre.

    Dimanche 24 octobre, des manifestations spontanées, sans appel de partis ou de syndicats, ont éclaté dans plusieurs villes du Maroc contre le passe sanitaire : à Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi, Agadir, Tetouan… Les forces de répression n’ont eu qu’une réponse, les coups de matraques et les arrestations. Le nouveau Premier ministre, le milliardaire Aziz Akhannouch, avait déclaré, après sa nomination le 7 octobre, qu’il allait mettre de l’ordre dans la maison et rééduquer les Marocains. Cette volonté de mettre au pas la population laborieuse commence par l’instauration du passe sanitaire.

    Lutte ouvrière, 27/10/2021

  • L’Algérie, cible du « big reset »

    L’Algérie, cible du « big reset ». Le rapprochement Maroc-Israël est une des parties visibles du puzzle big reset; beaucoup d’acteurs ont joué à fond le jeu pour qu’il aboutisse

    La reconfiguration du système monétaire international n’est plus qu’une question de temps. La Chine, bientôt, n’acceptera de commercer qu’avec sa propre monnaie, bousculant les Etats Unis et les dollars dans une guerre commerciale qui impactera le système politique planétaire sans aucun doute.

    Les observateurs les plus attentifs à la scène politico-militaire de ces derniers jours semblent perplexes devant l’énormité des événements survenus, condensés dans l’espace et le temps, déroulés à une vitesse qui ne laisse que peu de temps pour l’appréciation et l’analyse froide.

    Le big reset est né lors du Forum économique mondial (WEF), organisé vers avril-mai 2020 pour reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie. Le COVID-19 avait fait des ravages dans l’économie des pays puissants, et ces pays voulaient « remettre les compteurs à zéro », tout « réinitialiser » en quelque sorte.

    Les événements ont immédiatement pris un tour rapide et inattendu. Jugez-en : normalisation des Emirats arabes unis avec Israël, remise en liberté curieuse au Mali de 203 terroristes dans un ébouriffant échange initié sur proposition de la France, ambassade émiratie à Dakhla dans les territoires sahraouies occupées, visite du chef de la diplomatie française Yves Le Driant au Maroc à la veille de l’attaque surprise marocaine, événements de Guergarat, déclaration de guerre du Front Polisario contre le Maroc, rencontre mi-secrète entre Natanyahu et BMB en Arabie Saoudite ( du jamais vu dans les annales historiques arabes depuis 14 siècles !), condamnation de l’Algérie par le Parlement européen à Bruxelles, normalisation annoncée du Maroc, reconnaissance de Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidentale, en guise de cadeau d’adieu, contre-ordre à l’Africom pour rester sur place au Sahel, nomination du « faucon va-t’en guerre », Llyod Austin à la tête de la Défense sur proposition de Joe Biden.

    Le rapprochement Maroc-Israël est une des parties visibles du puzzle big reset; beaucoup d’acteurs ont joué à fond le jeu pour qu’il aboutisse : le Mossad, Trump, depuis quatre ans, le B’nai B’rith, et Serge Berdugo, chef de la communauté juive au Maroc et ministre itinérant de Sa Majesté Mohamed VI.

    Les méthodes « soft » n’ayant pas réussi jusque-là, il y a fort à parier que les méthodes plus violentes sont déjà engagées. A l’Algérie, plus grand pays africain, arabe et du pourtour méditerranéen d’être vigilante et de faire pièce à un sournois jeu des stratégies de puissance (et de nuisance) qui se déroule sous nos yeux.

  • Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience

    Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience. À l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose : la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de vingt ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne. « 2021 est mieux que 2020. Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1 000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout français, allemands et italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ». Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    Avec un hôtel rempli à 30 %, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout. La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 (année catastrophique avec une régression de 80 %), on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11 % cette année », confirme Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Également dépendant du secteur, le Maroc a connu, après la réouverture des frontières mi-juin, une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

    Lire la suite depuis la source (L’Union)

  • Covid : Le Maroc adopte le pass sanitaire

    Le Maroc a décidé d’adopter un laissez-passer obligatoire pour le vaccin COVID-19 à partir du 21 octobre, a rapporté mardi la radio officielle RIM.

    Les fonctionnaires, employés et usagers sont tenus de présenter leur carte vaccinale pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, selon un communiqué du gouvernement.

    Le pass vaccin, qui peut être obtenu après la deuxième dose, sera également nécessaire pour les déplacements entre les villes et les provinces en transports publics et privés, ajoute le rapport.

    Le laissez-passer sera également requis pour entrer dans les hôtels et les établissements touristiques, les restaurants, les cafés, les magasins, les gymnases et les bains publics, a-t-il précisé.

    La déclaration du gouvernement a également déclaré que le laissez-passer de vaccin sera un document nécessaire pour voyager à l’étranger.

    Le Maroc a lancé avec succès une campagne de vaccination le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm.

    Mardi, le nombre total de personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 au Maroc a atteint 21 088 437, soit plus de 67% de la population cible, a indiqué le ministère marocain de la Santé.

    Dans le même temps, le nombre d’infections au COVID-19 au Maroc est passé à 942 779, 499 nouveaux cas ayant été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre total de récupérations a augmenté de 476 à 922 456, a indiqué le ministère.

    Le nombre de morts du coronavirus au Maroc a augmenté de cinq à 14 566, a-t-il ajouté.

  • Tunisie-Maroc: Le tourisme garde l’espoir pour 2022

    Tunisie, Maroc, toursime, covid19, pandémie, #Maroc, #Tunisie, #Tourisme,

    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ». La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ». A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle. Soleil, mer et sable chaud, tout est réuni ce matin d’octobre à Hammamet pour le plaisir des touristes. Mais à l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose: la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de 20 ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne.

    « 2021 est mieux que 2020 (…) Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il à l’AFP.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1.000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout Français, Allemands et Italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’extrême-orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ».

    Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    – « Survie » –

    Avec un hôtel rempli à 30%, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout.

    La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 – année catastrophique avec une régression de 80% -, on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11% cette année », confirme à l’AFP Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Les bonnes années comme 2019, avec 9 millions de nuitées, le tourisme a représenté jusqu’à 14% du PIB, faisant vivre 2 millions de Tunisiens.

    Egalement dépendant du secteur, le Maroc a connu après la réouverture des frontières mi-juin une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

    « La reprise a été particulièrement bonne dans les villes balnéaires. Mais elle a été ralentie par les restrictions imposées en août », explique à l’AFP Hamid Bentahar, président de la Confédération du tourisme au Maroc.

    Sous l’effet d’un pic épidémique, le Maroc a durci les restrictions sanitaires en limitant les déplacements vers les pôles touristiques de Marrakech et Agadir (ouest).

    En Algérie, où le tourisme intérieur fournit le plus gros contingent de visiteurs, l’activité des hôtels a « reculé à tout juste 25% (de la normale, ndlr) en raison de la pandémie », qui a connu un pic en juillet, selon le président de la Fédération hôtelière FNH, Ahmed Oulbachir.

    – « Repenser le tourisme » –

    Ces derniers jours, à la faveur d’une forte baisse des contaminations et décès, la Tunisie a été sortie des listes rouges du Royaume-Uni et de la France, qui a pris une mesure identique pour le Maroc et l’Algérie.

    Pour l’hiver 2021, il est « déjà trop tard », estime le directeur du Bel Azur. Mais « c’est comme un gros paquebot, cela va remettre la machine en route » et permettre de « sauver la saison 2022: on pourra signer des contrats avec les tours opérateurs ».

    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ».

    La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ».

    A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle.

    La Croix, 13/10/2021

  • Voyages : l’étau se desserre sur les Algériens

    Algérie, voyages, coronavirus, covid19, frontières, #Algérie, #Covid19, #Pandémie,

    Mercredi dernier, la BBC, l’agence de presse britannique, avait annoncé la levée des restrictions de voyage vers l’Algérie sur une liste où figurait une trentaine de pays. A peine quelques jours plus tard, deux autres pays lui emboitent le pas pour annoncer des mesures d’allégement concernant notre pays.

    Le Qatar, dans un premier temps, décide de placer l’Algérie dans sa liste verte. La mesure a été mise en place le mercredi 6 octobre et concerne également la Tunisie et le Maroc sur une longue liste de 188 pays. Cette nouvelle classification permettra aux voyageurs entièrement vaccinés d’être exemptés de quarantaine en ne fournissant qu’un résultat de test PCR négatif, effectué dans les 72 heures avant leur arrivée sur le sol qatari. Il faut dire que dans l’émirat, à l’instar de nombreux pays dans le monde, la diminution des cas positifs est nette, ce qui permet un retour aux voyages aux personnes entièrement vaccinées. Hier dans la journée, le journal officiel de la République française annonçait également un allégement sensible des conditions de voyage. Cinq pays, à savoir l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Colombie quittent la liste rouge pour être classés dans la zone orange. «Cette décision sera effective le lundi 11 octobre 2021, à 00h et aura une incidence sur les conseils aux voyageurs», a déclaré à l’agence tunisienne TAP un chargé de communication au niveau de l’ambassade de France à Tunis. Sur sa page officielle, l’ambassade à Alger, à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas encore mis en ligne l’information alors qu’elle avait été très réactive pour annoncer le classement de notre pays en zone rouge le 19 août dernier.

    Concrètement, à partir du 11 octobre, tout Algérien se déplaçant vers la France ne subira aucune restriction de voyage pour peu qu’il soit vacciné par un vaccin reconnu par l’Union européenne.

    D’autres pays d’Europe ou des émirats du Golfe pourraient aussi annoncer un allègement des conditions d’entrée sur leur sol. Il faut dire qu’avec la massification de la vaccination sur toutes les régions de la planète, les gouvernants ont tendance à desserrer l’étau des restrictions imposées par la crise sanitaire. Les destinations habituellement fréquentées par les touristes algériens ou étrangers comme la Thaïlande, l’Europe du Sud ou l’émirat de Dubaï retrouvent peu à peu l’animation habituelle. Les grands hubs aéroportuaires comme Frankfurt, Istanbul ou Paris connaissent un retour d’activité quasiment équivalent aux mois qui ont précédé la Covid. Bref, la planète commence à reprendre des couleurs.

    Pour les Algériens qui souhaitent retrouver le chemin de l’aventure et des voyages un seul obstacle reste à lever. «La faiblesse des fréquences des vols à l’international ne permet pas, à l’heure actuelle, un retour à une activité de voyages pour le touriste algérien souhaitant se déplacer à l’étranger», nous expliquera un responsable d’une agence de voyages. Les derniers allégements influeront-ils positivement sur le nombre de vols ? Rien n’est sûr pour le moment.

    A. N.

    L’Algérie Aujourd’hui, 10/10/2021

  • Pr John Bell : Le coronavirus pourrait finir en simple rhume

    Coronavirus, covid19, pandémie, #covid19,

    Des chercheurs étrangers ont établi un scénario probable d’évolution de la Covid-19…

    C’est le cas de John Bell, professeur de médecine à l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, qui a révélé que la pandémie du Covid-19 pourrait être semblable au rhume. Et ce, d’ici le printemps prochain.

    Il a expliqué que le système immunitaire s’adapte contre l’infection virale. Et ce à travers la campagne de vaccination renforcée et la lutte contre cette épidémie.

    S’exprimant sur la sitution sanitaire sur site Internet “Russia Today”, le même chercheur, a indiqué, que “ce qui est arrivé en Grande-Bretagne est pire”. Soulignant que les choses vont aller mieux. Plus exactement, ajoute t-il, à la fin de la saison hivernale”.

    Il prévient, à ce titre, que l’infection Covid-19 peut toucher même les personnes vaccinées”.

    L’expert a ajouté, dans ce sillage que : “le nombre de cas d’infection reste très élevé, mais ceux qui ont reçu les deux doses du vaccin ou qui ont été précédemment infectés par le virus auront une immunité.”

    Ennahar online, 26/09/2021

  • Maroc: Trophée Roses des sables repoussé d’un an

    Maroc: Trophée Roses des sables repoussé d’un an

    Maroc, Trophée Roses des sables, covid 19, pandémie, #Maroc,

    Forcées de reporter leur rêve dans le désert marocain

    Touchées à leur tour par les conséquences de la pandémie, Sophie Gosselin, de Saint-Philippe, et son amie Amélie Thériault sont obligées de repousser leur inscription au Trophée Roses des sables d’un an. Mais elles comptent redoubler de détermination pour atteindre leur objectif de participer à ce rallye automobile et d’orientation dans le désert marocain en octobre 2022.

    Parce que le gouvernement canadien a suspendu les vols en provenance du Maroc, l’équipage des As Roses a préféré remettre le tout à l’an prochain. Néanmoins, les meilleures amies depuis 22 ans sont dorénavant encore plus motivées à trouver du financement et des commanditaires, ainsi qu’à faire tous les préparatifs nécessaires à cette grande course.

    Actuellement, elles font entre autres du porte-à-porte pour amasser des dons en argent et en cannettes. Ce moyen de financement leur a déjà rapporté plus de 10 000$. Elles ont également lancé une campagne de sociofinancement virtuelle sur GoFundMe pour recueillir des dons. Les deux complices chiffrent leur budget nécessaire à 30 000$.

    «Prendre part au Trophée Roses des sables, c’est vraiment un dépassement de soi, pas seulement une fois rendues au désert, mais également actuellement, avec tous les efforts et l’investissement qu’on y met.»

    Toutes les deux mères de famille, leur désir de participer à cet événement a tout d’abord longuement mijoté individuellement dans leur tête.

    «Pour ma part, c’est vraiment un rêve de longue date, mais je n’en avais jamais parlé à personne», mentionne Mme Thériault, de Saint-Michel.

    «C’est seulement au mois de décembre passé que le sujet est arrivé sur la table par hasard. On s’est rendu compte de notre intérêt commun à y participer et je pense qu’à peine trois minutes plus tard, on était inscrites!» s’exclame Mme Gosselin.

    C’est alors qu’elles sont devenues l’équipage 225 du Trophée Roses des sables. Elles devaient au départ y prendre part dans quelques semaines, du 12 au 24 octobre.

    Alors qu’elles en seront toutes les deux à leur première participation, elles souhaitent tout simplement avoir du plaisir entre amies.

    «Ce sera du pur bonheur de prendre part à cet événement qui nous procurera sans doute un énorme sentiment d’accomplissement personnel à la fin. Ce projet, ce n’est que du beau», exprime Sophie Gosselin.

    Pour soutenir l’équipage 225 dans ce projet, il suffit de visiter leur page Facebook Les As Roses.

    Le Trophée Roses des sables

    Ce rallye destiné spécialement aux femmes âgées de 18 ans et plus, provenant de plus de 10 pays, a lieu tous les ans dans le désert marocain. L’objectif de cette course d’orientation, laissant place à 5000 km d’aventure, est de rallier l’étape du jour exclusivement à l’aide d’un road-book (livre renfermant des directives) et d’une boussole.

    Les participantes doivent se rendre du point A au point B durant la journée. Le soir, elles sont accueillies dans un bivouac pour y passer la nuit, à l’exception de l’étape dite «marathon», soit deux jours et une nuit en autonomie totale en plein désert.

    Plusieurs formations sont offertes au Québec avant le grand départ, notamment, pour apprendre aux participantes à utiliser une boussole et à conduire dans le sable.

    Surnommé le «rallye solidaire», le Trophée Roses des sables soutient l’Association Enfants du désert, le Club des petits déjeuners, le Ruban rose, la Croix-Rouge française ainsi que la Fondation GoodPlanet.

    Reflet, 20/09/2021

  • Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Maroc, Canada, coronavirus, covid 19, pandémie, #Canada, #Maroc,

    La Montréalaise Nawal Benrouayene, qui a vécu cette situation considère, que le gouvernement canadien a laissé tomber ses ressortissants.

    L’avocate a donc décidé d’instiguer un recours collectif.

    Cette dernière était au Maroc à la fin du mois d’août avec ses trois enfants.

    Doublement vaccinée, la famille a appris le samedi soir que les vols directs de retour au pays seraient désormais interdits, dès le lendemain, et pour un mois.

    «Je fais encore des cauchemars que je suis dans un aéroport et que je vais manquer mon vol, et que là, je réveille mes enfants en catastrophe», clame Nawal Benrouayene.

    Dans son recours collectif contre Transports Canada, l’avocate montréalaise ne conteste pas la fermeture des frontières, mais bien le délai d’application de cette mesure.

    Jusqu’à présent, le gouvernement a accordé une période plus longue aux voyageurs pour revenir au pays, défend son avocat.

    La requérante réclame le remboursement des frais de 4000 dollars pour les billets d’avion de retour par les pays tiers et des dommages punitifs et exemplaires.

    Journal de Montréal, 19/09/2021