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  • Aéroport Charles de Gaulle: les employés bloquent le terminal

    Les travailleurs de l’aéroport de Paris bloquent le terminal pour protester contre une baisse de salaire

    PARIS (AP) – Les employés de l’aéroport de Paris qui protestent contre des réductions de salaire ont bloqué vendredi un terminal très fréquenté de l’aéroport Charles de Gaulle et ont affronté la police, provoquant des retards de vols et semant la confusion parmi les passagers.

    La police a tiré du gaz poivré pour tenter de disperser les manifestants au terminal 2E, principalement utilisé pour les voyages internationaux. Un journaliste de l’Associated Press présent sur les lieux a vu des passagers essuyer leurs yeux brûlants et des enfants effrayés.

    En tapant sur des tambours et en actionnant des klaxons, quelques centaines de militants syndicaux ont bloqué la zone de contrôle des passeports du terminal, ce qui a conduit des centaines de passagers à manquer leur vol. La police anti-émeute, équipée de casques et de boucliers, s’est déployée et les passagers ont été redirigés vers un terminal voisin.

    Les syndicats ont négocié avec la direction de l’aéroport de Paris des réductions de salaire liées à l’effondrement du trafic aérien dans le contexte de la pandémie. La direction du réseau des aéroports parisiens a déclaré que les recettes avaient chuté de 80 % en 2020 et qu’elle tentait d’éviter les licenciements en réduisant les salaires.

    Les syndicats ont annoncé des grèves et des manifestations jusqu’à lundi, au moment où de nombreuses familles françaises partent en vacances d’été. L’aéroport a averti les passagers de possibles retards et perturbations du trafic routier et des procédures d’enregistrement pendant toute la durée de l’action syndicale.

    Associated Press, 02/07/2021

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  • Vente de billets Air ALgérie : Scènes de pagailles à Paris et Marseille

    Au lendemain de l’annonce d’Air Algérie sur les vols au programme et les prix des vols qui débuteront le mardi 1er juin, les agences de la compagnie aérienne nationale en Algérie comme en France ont connu une grande affluence. Hier, à la veille de l’entrée en vigueur de la réouverture des frontières, Air Algérie a annoncé, à travers sa page officielle sur Facebook, la fermeture de deux de ses agences en France. “Pour des raisons sécuritaires et sanitaires, Air Algérie a été contrainte de fermer les agences Paris Opéra et Marseille Saint Charles”, peut-on lire dans un communiqué publié sur la page officielle de la compagnie sur Facebook.

    De nombreuses personnes s’étaient pressées hier matin devant ces agences pour acheter, confirmer un billet ou juste demander un renseignement. Sur des vidéos qui font le tour de la toile, on voit des scènes de pagailles devant l’agence Paris Opéra et celle de Marseille. À Paris, la tension est vite montée des dérapages ont été évités de peu. La police française a dû intervenir pour contenir une foule très nombreuse et en colère. Les deux agences Air Algérie à Paris et Marseille ont été fermées hier, la veille de l’ouverture partielle des frontières et la reprise des vols de « rapatriement », annoncées par le gouvernement et prévues pour aujourd’hui.

    « Pour des raisons sécuritaires et sanitaires Air Algérie a été contrainte de fermer les agences Paris Opéra et Marseille Saint-Charles et vous invite à contacter le Contact Center pour tout achat ou confirmation de votre billet », a indiqué la compagnie aérienne nationale, dans un communiqué laconique, qui n’explique nullement d’où est venue la décision. Le motif sanitaire pourrait passer, pour les Algériens, qui sont encore capables de faire preuve de compréhension et de sagesse ; mais en ce qui concerne les « raisons sécuritaires » en France, la pilule est trop grosse, pour que la forte communauté algérienne établie dans la 3ème ville française, économiquement et démographiquement s’entend, puissent l’ingurgiter sans trop de mal. Il y’a des non-dits qui interpellent et beaucoup d’interrogations sans réponses. Air Algérie a bien reconnu qu’elle a été « contrainte », mais ses responsables à Marseille se sont retranchés dans leur bunker, abandonnant des milliers de leurs compatriotes dans le désarroi le plus absolu.

    Agissant en toute impunité et protégés par ceux-là même, qui les ont placés là-bas, ils ont estimé ne devoir aucune explication à cette « masse » d’émigrés, traitée avec mépris et arrogance. Selon des sources concordantes, la compagnie aérienne nationale aurait déjà vendu tous les billets, et il n’y aurait aucune place disponible jusqu’au mois de juillet ! Depuis l’annonce de la vente des billets, il fallait forcément s’attendre à ce que les agences d’Air Algérie soient prises d’assaut. Il fallait donc se préparer à l’avance, en activant et en sécurisant la vente en ligne. Les mesures exceptionnelles prises avant-hier en Conseil des ministres, en faveur des étudiants, des retraités et des personnes à faible revenu, ont certes poussé beaucoup d’Algériens appartenant à ces catégories de décider de rentrer au pays, mais c’est surtout la très mauvaise organisation d’une compagnie, qui demeure soumise aux interférences de tout genre, qui a fait apparaitre ces scènes d’anarchie. Une anarchie, qui dissimule mal les ingrédients habituels : la corruption et les passe-droits.

    Dans tous les cas de figure, il est à craindre des défaillances, voire une situation catastrophique au niveau des aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine, à l’accueil des voyageurs. Les images de ces centaines d’Algériens, manifestant leur colère devant le consulat d’Algérie à Marseille, donnent déjà un avant-goût d’une débâcle annoncée. Tant de rêves de pouvoir rentrer au pays après une longue absence vont se transformer en cauchemar pour les ressortissants algériens sans passe-droits, par la faute d’une compagnie, dont la gestion est à mille lieux de la transparence et de la logique purement commerciale. Une compagnie que des forces occultes tentent par tous les moyens de détruire, à l’ombre d’une crise sanitaire, que l’on agite aujourd’hui comme un prétexte à l’improvisation et à l’incompétence. Pauvre Algérie, pauvre Air Algérie !

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 01 juin 2021

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  • Réouverture des frontières : les précisions de l’ambassadeur d’Algérie en France

    Mohamed Antar Daoud, ambassadeur d’Algérie en France, est revenu sur la réouverture partielle des frontières aériennes dans une déclaration faite, vendredi 21 mai, sur la télévision publique.

    Le diplomate a précisé que les cinq vols quotidiens, marquant cette réouverture, s’effectueront depuis des aéroports français. Il a cité, entre autres, les aéroports de trois grandes villes.

    Selon lui, les Algériens, notamment établis en France, sont satisfaits de la décision de rouvrir les frontières. Et d’ajouter, « il y a cinq vols quotidiens à partir de la France, de Paris, Lyon et Marseille, à destination d’Alger, Oran et Constantine, dans une première étape ».

    Antar Daoud n’a pas donné plus de détails. Il s’est contenté d’avancer la possibilité d’inclure les aéroports de Lille et de Toulouse comme ceux d’Annaba et de Tlemcen.

    Le 16 mais dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a autorisé une réouverture partielle de ses frontières aériennes lors d’un Conseil des ministres. Les modalités d’organisation de ces vols seront dévoilées prochainement.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 22 mai 2021

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  • Transport aérien : cinq vols quotidiens entre l’Algérie et la France, à partir du 1er juin

    Cinq vols quotidiens entre l’Algérie et la France sont au menu de la reprise du trafic aérien, fixée à partir du 1er juin par les autorités algériennes, a indiqué l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud.

    Dans une déclaration faite à la télévision publique, en marge d’une rencontre avec les représentants de la diaspora algérienne en l’Hexgaone, Antar Daoud a affirmé que, dans un premier temps, que les vols seront effectués à partir des aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran et, en France, les aéroports de Paris, Marseille et Lyon.

    Il n’a pas pour autant exclu la possibilité d’inclure, à terme, de nouvelles dessertes depuis Toulouse et de Tlemcen et Annaba.

    Algérie1, 22 mai 2021

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  • France-Algérie : Les petits pas de l’axe Alger-Paris

    Tebboune reçoit un appel téléphonique de Macron

    Les deux présidents expriment une réelle volonté de briser la digue qui empêche les deux sociétés de se rencontrer pour édifier un avenir serein.

    Saïd BOUCETTA

    Abdelmadjid Tebboune a reçu, mardi dernier, en fin d’après-midi, un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron. Un communiqué de la présidence de la République rapporte que les deux hommes ont passé en revue «les relations bilatérales et convenu de mettre à jour la réunion de la Commission ministérielle conjointe de haut niveau». Laquelle rencontre programmée pour le début du mois d’avril dernier a été reportée sine die, jetant le doute sur la solidité des relations entre Alger et Paris. Cet épisode n’a pas entamé pour autant, la volonté des présidents des deux pays à travailler dans le sens d’une réconciliation mémorielle entre les deux pays, en dépit de l’action des lobbies des nostalgiques de l’Algérie française. On retiendra dans le cadre de l’effort réciproque, l’initiative d’Emmanuel Macron qui a personnellement dépêché à Sétif l’ambassadeur de France en Algérie à l’effet de déposer une gerbe de fleurs au nom du président de la République française au pied de la stèle en hommage au premier martyr des massacres du 8 Mai 1945.

    Ce coup de téléphone témoigne donc d’une détermination commune aux deux présidents de ne pas céder aux pressions des nostalgiques et de poursuivre le travail de mémoire entrepris entre Paris et Alger. Lequel devra se poursuivre «dans un esprit d’apaisement», souligne un communiqué de la présidence de la République française. Le président Macron, premier chef d’Etat français à être né après l’indépendance, espère voir cette réconciliation algéro-française se concrétiser «tout particulièrement, entre les jeunesses des deux pays». Cet échange téléphonique, avec en sus, une reprise annoncée des relations institutionnelles et la relance de la coopération entre les deux pays, démontre, si besoin, la foi en l’avenir qu’expriment régulièrement Abdelmadhid Tebboune et Emmanuel Macron. Il est entendu, en effet, que les crises les plus coriaces n’ont pas empêché les deux hommes de renouer les fils du dialogue que des forces occultes ont souvent tenté de rompre.

    Depuis novembre dernier, les communications téléphoniques se font régulières et s’imposent, de fait, comme un élément solide et constant dans le partenariat algéro-français et traduisent un «acte de résistance» contre l’occultation de la vérité historique. D’ailleurs, le chef de l’Etat qui a indiqué dans son message à l’occasion de la Journée de la mémoire, le 8 Mai dernier, que «l’excellence des relations avec la République française ne saurait exister en dehors de l’Histoire et du traitement des dossiers de la Mémoire, qui ne sauraient faire l’objet d’aucune renonciation», sait parfaitement que l’exigence algérienne ne contredit pas la démarche du président Macron sur le dossier de la mémoire.

    C’est dire la volonté d’Alger et de Paris de briser une bonne fois pour toutes la digue qui empêche les deux sociétés de se rencontrer pour édifier un avenir serein, débarrassé des fantômes du passé que les nostalgiques de la colonisation n’ont de cesse d’agiter pour brouiller les visions des uns et des autres et maintenir un statu quo nuisible à la France, à l’Algérie et à toute la région méditerranéenne. À une année du 60e anniversaire de son indépendance, l’Algérie gagnerait à voir en la France une puissance économique et scientifique et non pas un Etat colonial qui n’existe plus. De son côté, la France se portera bien mieux en considérant l’Algérie comme une puissance régionale qui dispose d’une influence certaine en Afrique du Nord et dans le Sahel. Les deux présidents sont déjà dans cette perspective. Et pour cause, lors de l’entretien téléphonique, ils ont procédé à un échange de «vues sur les questions régionales d’intérêt commun dans la région du Sahel, notamment au Tchad, au Niger et au Mali, et ce qui doit être fait pour aider les pays du Sahel à instaurer la stabilité», notent les communiqués émanant des Palais d’El Mouradia et de l’Elysée. On retiendra, notamment dans le communiqué de la Présidence algérienne l’accord des deux chefs d’Etat pour un soutien du processus de règlement en Libye, «notamment en apportant aide et assistance au nouveau gouvernement afin d’organiser des élections dans les meilleures circonstances». Tebboune et Macron sont sur la même longueur d’onde.

    L’Expression, 15 mai 2021

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  • Algérie, Maroc,Tunisie et Paris: Date de la nuit du doute du Ramadan 2021 fixée au Maghreb, et le Mardi sera le premier Ramadan en France.

    Alors que la rue arabe et islamique au Maghreb attend lundi soir pour connaître le début du Ramadan, la commission religieuse à Paris a confirmé que le début du ramadan sera mardi 13 avril

    Cependant, selon le Centre international d’astronomie (CIA), la date de la nuit du doute pour le Ramadan 2021 coïncide avec le lundi 12 avril, soit 29 Chaâbane 1442 Hégire, dans plusieurs pays musulmans, dont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.

    La date du ramadan est, pour rappel, définie sur la base du cycle lunaire régissant le calendrier musulman (calendrier hégirien). C’est la deuxième année où le jeûne musulman démarre en temps de confinement.

    Al Ain.fr, 11 avr 2021

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  • Commentaire : Bataille

    Par Fouzia Mahmoudi

    Alors que les sondages sur l’élection présidentielle de 2022 en France se multiplient ces dernières semaines, il apparaît de manière de plus en plus évidente qu’il manque à droite une personnalité capable d’enthousiasmer et de rassembler les électeurs de cette famille politique. Et si certains noms ont plus de succès que d’autres auprès des personnes sondées, aucun ne sort, pour le moment, du lot.

    C’est dans cette conjoncture que l’ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati a posé des jalons en vue de la présidentielle de 2022 en affirmant au quotidien britannique «The Times» sa détermination à «gagner» cette élection.

    Interrogée, dans le cadre d’un portrait, sur ses projets pour les deux années à venir, l’ex-candidate LR à la Mairie de Paris a répondu : «Gagner l’élection présidentielle de 2022», selon ses propos publiés en anglais par le journal. «Quand vous faites de la politique et que vous gagnez des batailles électorales et que vous faites en sorte que votre cause avance, que vous défendez vos valeurs et une communauté de destins, nécessairement, il arrive un moment où vous vous dites, surtout quand vous voyez l’état du pays, cette bataille, peut-être que je pourrais la mener», a ajouté l’ancienne ministre de la Justice.

    En juillet déjà, Rachida Dati avait estimé avoir «un rôle à jouer» pour la présidentielle. «Ce sera à ma famille politique de choisir un candidat pour 2022», mais «je participerai à cet engagement majeur», avait-elle alors affirmé au «Parisien» en se disant convaincue qu’il n’y a «pas d’homme ou de femme providentielle».

    Début septembre, elle avait cependant assuré que l’ancien ministre Xavier Bertrand, qui se positionne activement pour 2022 depuis l’été, était «celui qui a le plus faim» à droite. «J’ai envie, mais je veux que ce soit le meilleur et je ne sais pas si je peux être la meilleure», avait alors ajouté Dati sur BFM TV en se plaçant «dans une dynamique collective».

    Les Républicains, anticipant une possible défection de François Baroin pour la présidentielle, ont renvoyé le choix de leur candidat à avril 2021. L’ancienne garde des Sceaux est revenue sous les feux des projecteurs après une campagne combative pour la Mairie de Paris qui l’a placée en deuxième position (34 % des voix au second tour) derrière Anne Hidalgo (49 %), alors même que sa candidature au départ avait été largement moquée.

    Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête sur Carlos Ghosn, une information judiciaire a été ouverte par la justice sur des faits d’«abus de biens sociaux» et de «corruption passive» autour de contrats de conseil passés par l’alliance Renault-Nissan avec Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer, que l’ancienne eurodéputée a régulièrement dénoncée comme une «manœuvre» et une «instrumentalisation».

    Reste à voir si les électeurs de droite à l’échelle nationale, comme l’on fait les électeurs de droite de Paris, seraient prêts à se ranger derrière l’ex-garde des Sceaux, qui malgré les moqueries qu’elle a eues à subir tout au long de sa carrière, a toujours réussi à sortir du lot et à ne pas tomber dans l’oubli comme ce fut le cas pour tant d’autres personnalités politiques avant elle.

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