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  • Le statut juridique des partis marocains en Europe

    Le statut juridique des partis marocains en Europe

    Maroc, partis politiques, France, Belgique, USFP, RNI, RIME, PAM,

    Dans un email envoyé le 11 juin 2013, Omar El Mourabet, responsable du Comité Central des marocains à l’étranger, demande des information sur la forme juridique choisie pour la création de la section du parti USFP en France. « S’agit-il d’une section (فرع) avec les statuts du parti au Maroc ou sous forme d’une association loi 1901, surtout que l’Usfp est pionnier dans ce domaine?, s’interroge-t-il. « Dans le cas où vous avez juste une association, peux-tu me dire aussi si le contenu de vos statuts mentionne bien que vous êtes une section du parti ou pas », demande-t-il à Youssef Lahlali, chargé de communication dans l’USFP de Paris.

    Voici le texte intégral de son courrier ainsi que les réponses reçues de la part des responsables partisans en France

    السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته الإخوة والأخوات الكرام

    حياكم الله وعساكم بكل خير.
    نظرا لبعض التساؤلات التي يطرحها بعض الإخوة ومزاعم يروجها البعض الآخر حول الشكل القانوني للأحزاب المغربية في الخارج، تجدون أسفله جواب مسؤولي 3 احزاب مغربية بالخارج وهم الأصالة والمعاصرة، والأحرار والاتحاد الاشتراكي علما بأن حزب الاستقلال يتخذ نفس الإطار.

    المسؤولون الثلاثة يؤكدون ما سبقت وأخبرت به جميع الإخوة مسؤولين وأعضاء ، ;وما قمت بهذا التوضيح إلا درءا للتشويش الذي قد يقوم به البعض، وجوابا على أسئلة بعض الإخوة والأخوات حفظهم الله.
    أسأل الله عز وجل أن يجمع كلمتنا من أجل خدمة مشروع حزبنا العتيد والسير قدما في ما بدأناه طالبين منه تعالى أن يرزقنا السداد والتوفيق.

    لكم مني أطيب التحيات في هذا الشهر الكريم آملا أن تكونوا على كل خير وطالبا منكم الدعاء والسلام

    عمر المرابط
    مسؤول اللجنة المركزية لمغاربة الخارج

    Réponse PAM:

    Salam Ssi Omar je vous confirme que le seule cadre juridique pour créer une représentation politique d’un parti étranger est une association loi 1901.Cest ce que nous avons fait et dont l’objet est promouvoir la culture démocratique et l’esprit de citoyenneté au sein de la communauté marocaine en France .
    Cordialement
    M.Zitouni

    Envoyé de mon iPhone

    Le 10 juin 2013 à 18:11, Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com a écrit :

    Salam ssi Mohammed,
    J’espère que tu vas bien.
    En tant que responsable du PAM en Europe et suite à notre discussion téléphonique de toute à l’heure, et pendant laquelle nous avions parlé du statut juridique du PAM entre section (فرع) ou sous forme d’une association loi 1901, j’aimerai que tu me confirmes stp par écrit ce que tu m’as mentionné .
    Si tu peux dire aussi sur l’objet du conteu de vos statuts et si vous mentionnez que vous êtes une section du PAM ou pas.
    Ta réponse, est pour nous éclairer en interne sur ce sujet, et notamment pour certains de nos adhérents qui prétendent que c’est possible de créer directement une section.
    Dans l’attente de ta réponse, je tiens à te remercier d’avance pour ta réponse.
    Amicalement


    لكم مني أطيب التحيات والسلام
    Omar ElMourabet
    Envoyé de mon iPad

    Début du message transféré :
    ​Réponse RNI​

    Expéditeur: Mohammed Amrabt
    Date: 10 juin 2013 21:38:04 UTC+02:00
    Destinataire: Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com
    Objet: Rép : RIME

    Salam si Omar,
    Ce que je peux te confirmer est que dans l’état actuel Rime est une association loi 1901 dont l’objet est de renforcer les liens et défendre les intérêts des MDM dans les 2 pays (origine et d’accueil). Il n’y a pas de lien juridique avec le RNI.
    Des amis m’ont dit que l’USFP et l’ISTIKLAL ont des sections en France sous formes d’associations loi 1901. Mot « section » utilisé est purement communicationel.
    Amitiés
    M. AMRABT

    Envoyé de mon iPad

    Le 10 juin 2013 à 18:14, Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com a écrit :

    Salam ssi Mohammed,
    J’espère que tu vas bien.
    En tant que responsable du RNI en France et suite à notre discussion téléphonique de toute à l’heure, et pendant laquelle nous avions parlé du statut juridique du RNI entre section (فرع) ou sous forme d’une association loi 1901, j’aimerai que tu me confirmes stp par écrit ce que tu m’as mentionné à propos de RIME (si je ne me trompe pas)
    Si tu peux dire aussi sur l’objet du contenu de vos statuts et si vous mentionnez que vous êtes une section du RNI ou pas.
    Ta réponse, est pour nous éclairer en interne sur ce sujet, et notamment pour certains de nos adhérents qui prétendent que c’est possible de créer directement une section.
    Dans l’attente de ta réponse, je tiens à te remercier d’avance pour ta réponse.
    Amicalement

    -​Réponse USFP
    Salam Si Omar,
    Autant que parti politique on a pas le droit d’exercer,
    اي ان الفروع والكتابة الاقليمية ليس لهما وجود قانوني ونحن منظمون في اطار جمعية وطنية تسمى الوصل تخضع للقانون الفرنسي
    اي ان التنظيم الحزبي معترف به في المغرب لكن التنظيم القانوني هو على شكل جمعية
    وفي القانون المنظم للجمعية ليس هناك اشارة اننا تنظيم سياسي،رغم وجود علاقة مع
    الحزب الاشتراكي الفرنسي
    بالتوفيق سي عمر
    تحياتي
    يوسف

    #Maroc #Partis_politiques #France #Belgique

  • Tunisie: « La nouvelle Constitution est contre les lois »

    Tunisie: « La nouvelle Constitution est contre les lois »

    Tunisie, Constitution, lois, partis politiques,

    Tunisie : La version amendée du projet de Constitution ne tient pas compte des lois, disent les partis politiques

    Selon un communiqué conjoint du « Courant démocratique », du « Forum démocratique pour le travail et les libertés » (Ettakatol), du « Parti républicain » (Al Jomhouri), du « Parti des travailleurs » et du « Pôle démocratique moderniste ».
    Cinq partis politiques tunisiens ont déclaré mercredi que la version amendée du projet de nouvelle Constitution, qui sera soumise à un vote référendaire le 25 juillet 2022, méconnaît les lois.

    C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint du « Courant démocratique », du « Forum démocratique pour le travail et les libertés » (Ettakatol), du « Parti républicain » (Al Jomhouri), du « Parti des travailleurs » et du « Pôle démocratique moderniste », consulté par le correspondant de l’Agence Anadolu.

    Une version amendée de la nouvelle Constitution a été publiée le 9 juillet 2022 au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), au lieu de la première version publiée le 30 juin.

    Le président tunisien, Kaïs Saïed, avait justifié la publication de la nouvelle version de la loi fondamentale dans le JORT par le fait que « Certaines erreurs se sont glissées dans le projet de Constitution et elles doivent être corrigées ».

    « Le décret-loi amendant et rectifiant le projet de Constitution de Kaïs Saïed, publié dans le JORT, méconnaît les lois et viole les décrets-lois pris par le locataire du Palais de Carthage dans le cadre de son processus putschiste contre la légalité constitutionnelle », lit-on dans la déclaration commune.

    Les cinq partis affirment « que les 46 amendements et rectifications introduits sur la version de la nouvelle loi fondamentale sont une autre preuve de l’empreinte personnelle et improvisée qui a marqué l’élaboration de ce projet ».

    « L’omnipotent (en allusion à Saïed) n’a même pas tenu compte des propositions de la Commission nationale consultative pour la nouvelle République, qu’il a chargée de rédiger une nouvelle Constitution et dont le président Sadok Belaïd, a vivement désavoué le texte publié par la présidence de la République », ajoute le communiqué.

    « Le tout-puissant a tenté par ces amendements d’embellir une Constitution qui consacre la dérive autocratique de son pouvoir et ouvre la voie à un régime dictatorial qui sape les principes et les fondements de l’Etat civil démocratique », estiment les cinq partis politiques.

    Le « Courant démocratique », le « Forum démocratique pour le travail et les libertés », le « Parti républicain », le « Parti des travailleurs » et le « Pôle démocratique moderniste », dénoncent « la complicité de la nouvelle Haute autorité indépendante pour les élections, qui selon eux, a couvert ses dérives, ainsi que son silence sur la non-publication par l’auteur de l’initiative d’une note explicative au public, comme le prévoit la loi ».

    Les cinq partis accusent l’Isie d’avoir passé sous silence « les importantes sommes d’argent dépensées dans le cadre de la campagne de publicité pour le référendum sur les réseaux sociaux et dans les médias ».

    Pour l’instant, les autorités tunisiennes n’ont pas réagi à ces accusations, qu’elles rejettent généralement, mettant en avant le respect de la démocratie.

    Le projet de la nouvelle loi fondamentale compte 142 articles et accorde de larges pouvoirs au président de la République. Cette nouvelle version marque une rupture avec le régime parlementaire inscrit dans la Constitution de 2014.

    La campagne référendaire a débuté en Tunisie le 3 juillet et se poursuivra jusqu’au 21 du même mois, tandis qu’elle a débuté à l’étranger le 1er juillet et se terminera le 22 du même mois.

    Le chef de l’État a dévoilé en décembre dernier une feuille de route censée sortir le pays de la crise politique, dans laquelle il annonçait un référendum sur les amendements constitutionnels le 25 juillet 2022, avant des élections législatives anticipées le 17 décembre, après la révision de la loi électorale.

    La Tunisie souffre, depuis le 25 juillet, d’une crise politique aiguë, lorsque le président Saïed a imposé des « mesures exceptionnelles », destituant le chef du gouvernement, suspendant les activités du Parlement avant de le dissoudre le 30 mars 2022, et légiférant par voie de décrets.

    The Maghreb Times, 14/07/2022

    #Tunisie #Constitution

  • Algérie. Le grand ménage au FLN

    Algérie, FLN, partis politiques, Abou El Fadl Baadji,

    Apparemment, les grandes manoeuvres ont commencé au parti du FLN. En perspective de la tenue du prochain congrès, les luttes intestines ont en effet repris de plus belle. Abou El Fadl Baadji, le secrétaire général du parti, veut sans aucun doute d’ores et déjà baliser le terrain dans l’espoir de conforter sa mainmise et de prendre de l’avance sur ses concurrents dans la course qui se dessine.

    Pour ce faire, Baadji veut sévir contre tous ses détracteurs, soit en les réduisant au silence ou carrément en les éliminant des structures du parti. Il a ainsi actionné la commission de discipline. Cette derrière, très discrète et effacé en général, a été en effet destinataire de nombreux dossiers de cadres et de militants réfractaires à la ligne politique qu’impose le secrétaire général et ses alliés au parti. Des députés et sénateurs font partie de ceux qui sont dans la ligne de mire de Baadji, par la commission de discipline interposée. Il est ainsi question d’une vingtaine de cadres à qui ont été adressées des convocations à l’effet de comparaître devant cette commission statutaire du parti. La plupart, pour ne pas dire tous, font partie notamment du comité central, la plus haute instance entre deux congrès. Ces derniers accusent d’ailleurs le secrétaire général d’instrumentaliser la commission de discipline juste pour les écarter de la préparation des travaux du prochain congrès. D’ailleurs ils lui reprochent aussi de les avoir totalement écartés de la commission de préparation de ce conclave. Une commission de préparation qui a été, pour rappel, instituée il y a une quinzaine de jours.

    Lors de cet événement Abou El Fadl Baadji a d’ailleurs récusé toutes les accusations de ses adversaires selon lesquelles il les avait écartés de cette commission alors qu’ils jouissaient du statut de membre du comité central. Selon lui en effet tous les membres du comité central sont de fait membres de la commission de préparation du congrès et ce, conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti. Il a tenu à préciser qu’ils ont justement enfreint les règles du parti. Il s’agit, selon lui, de tous ceux qui se sont présentés sur des listes rivales et indépendantes lors des élections législatives, locales et sénatoriales qui se sont déroulées ces derniers temps. Baadji a aussi fait savoir que ladite commission « aura une grande responsabilité en termes de bonne préparation du prochain congrès qui sera fédérateur et décisif ».

    Ce congrès « est à même de tracer la feuille de route du parti pour la période à venir », a-t-il ajouté. Il est resté évasif sur la date de la tenue de ce 11e congrès en soutenant que cela « relevait des prérogatives du comité central ». En somme, c’est au comité central de fixer la date du congrès qui pourrait avoir lieu, selon certains observateurs, avant la fin de l’année en cours. En tout cas d’ici là Baadji, si tout fonctionne comme prévu, aura déjà fait le vide en écartant tous les opposants. Mais même avec cela il n’est pas sûr, estiment des analystes, de se maintenir à son poste le choix du secrétaire général du FLN obéit à d’autres considérations.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 06/06/2022

  • Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie, FFS, dialogue, partis politiques, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Front des forces socialistes a pris part, ce jeudi, aux consultations engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la classe politique dans le cadre de son initiative de « rassemblement » consistant en une main tendue aux forces patriotiques de la Nation.

    En effet, à l’issue de leur rencontre avec le président Tebboune, les membres de l’instance présidentielle du FFS ont rendu publique une déclaration lue par le Premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, à la Présidence. « En répondant favorablement à l’invitation du président de la République, le FFS démontre qu’il reste fidèle à ses principes fondamentaux liés au dialogue constructif et l’opposition responsable » a-t-il précisé. Il a indiqué, ensuite, que lors de l’audience, trois préoccupations ont été exposées. « Nous avons requis du président de la République plus de détails sur sa volonté politique inhérente au dialogue qu’il préconise pour consolider le front interne. Nous sommes convaincus que toute démarche de cet ordre doit être accompagnée d’une ouverture démocratique réelle permettant à toutes les forces actives (partis politiques, syndicats, associations, et médias) d’activer en toute liberté ».

    Youcef Aouchiche a dit que la délégation a rappelé au Président les initiatives et les propositions du parti en rapport avec un dialogue inclusif, ayant pour objectif de trouver des solutions consensuelles à la crise multidimensionnelle. « Nous avons réitéré notre attachement au caractère social de l’Etat, exprimant notre inquiétude sur la réforme des dispositifs de subventions au moment où le peuple est confronté à l’inflation et l’érosion de son pouvoir d’achat sans précédent. Nous avons demandé la mise en place de mesures sociales et économiques urgentes, à même de préserver la dignité du citoyen » a-t-il affirmé, avant d’enchaîner sur le troisième point abordé. Il s’agit des « préalables » au dialogue, dont le parti témoigne avoir demandé « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion », « l’abrogation des lois répressives et ne plus recourir abusivement à la détention préventive » ainsi que « la levée des entraves sur les partis politiques, les syndicats, les Associations et les médias ».

    Sur la politique internationale, les points de vue avec le chef de l’Etat convergent, ont assuré les membres de l’instance présidentielle du FFS, qui ont insisté sur la nécessité de réhabiliter la confiance avec le citoyen pour mieux l’impliquer dans la défense des intérêts du pays et sa préservation contre les dangers qui guettent ses frontières.

    Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déjà reçu les premiers responsables de Jil Jadid, du mouvement El-Bina, du MSP, du Front El-Moustakbal, du FLN et du RND, ainsi qu’une personnalité indépendante, l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi. À partir de la Turquie où il était en visite du 15 au 17 mai, le chef de l’État a évoqué pour la première fois son initiative qu’il a qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé », et a annoncé la tenue prochaine d’une « rencontre inclusive des partis politiques ».

    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04 juin 2022

    #Algérie #Dialogue #Tebboune #FFS

  • Algérie. Tebboune évoque son initiative politique

    Algérie. Tebboune évoque son initiative politique

    #Algérie #Tebboune #inititave_politique #Turquie #Air_Algérie #Prix #Billets #Tarifs

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, dimanche, l’initiative de rassemblement qu’il a lancé, qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé ».

    Le président Tebboune s’exprimait lors d’une rencontre à Ankara en Turquie avec des représentants de la communauté nationale établie en Turquie, et ce, en marge de la visite d’état qu’il effectue dans ce pays. A cette occasion, il a annoncé la tenue, dans les semaines à venir, d’une « rencontre inclusive des partis politiques », et ce, suite aux rencontres individuelles tenues récemment avec les chefs de partis, relevant que ces rencontres avaient permis de débattre et d’évaluer plusieurs questions. par ailleurs, la rencontre avec les membres de la diaspora a permis au chef de l’état d’écouter les préoccupations de l’ensemble des intervenants et de répondre à leurs questions qui ont porté notamment sur la situation du transport aérien, le prix des billets, et les conditions d’obtention des documents administratifs auprès des services consulaires algériens.

    Le président Tebboune a affirmé, dans ce cadre, que l’état consentait des efforts colossaux et mobilisait tous les moyens matériels pour aider la communauté nationale à l’étranger, notamment durant la crise sanitaire induite par la pandémie Covid-19, rappelant le rapatriement de tous les Algériens bloqués à l’étranger. Pour ce qui est du transport, le président de la République a rappelé ses instructions pour l’acquisition de 15 nouveaux avions pour renforcer la flotte d’Air Algérie et permettre l’amélioration des conditions de transport de la diaspora. Réitérant son soutien aux jeunes et sa disposition à investir davantage dans la formation et l’enseignement, le président Tebboune a fait remarquer que l’Algérie était parmi les rares pays de la région à assurer les conditions et les moyens nécessaires pour la scolarisation de plus de 14 millions d’élèves et d’étudiants universitaires. La rencontre a vu la présence de la délégation ministérielle accompagnant le président Tebboune durant sa visite d’état en Turquie, de l’ambassadeur de l’Algérie à Ankara et de nombreux cadres.

    Amélioration de la situation financière du pays

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rencontré dimanche soir à Ankara des représentants de la communauté nationale établie en Turquie, et ce, en marge de la visite d’état qu’il effectue dans ce pays à l’invitation de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

    Lors de cette rencontre, le président Tebboune a écouté les préoccupations et propositions des représentants de la diaspora algérienne en Turquie et répondu à leurs interrogations concernant la situation en Algérie et l’état des relations algéro-turques, rapporte l’agence APS. S’agissant de la situation économiqu de l’Algérie, le président Tebboune a tenu à rassurer les membres de la communauté nationale établie en Turquie quant à « l’amélioration de la situation financière du pays », ce qui a permis de s’éloigner de l’endettement extérieur auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). « Grâce à la conscience des Algériennes et des Algériens, le pays s’éloigne jour après jour des scénarios imaginés par certaines parties qui semaient le désespoir et tablaient sur un recours à l’endettement en 2020 », a affirmé le président Tebboune.

    Les réserves de change dépassent 42 milliards de dollars

    Dans ce cadre, le chef de l’état a fait état d’une amélioration du niveau des réserves de change qui dépassent 42 milliards USD cette année, et de l’enregistrement d’un excédent de la balance commerciale atteignant 1,5 milliard USD en 2021. Affirmant, dans ce sens, que la politique de relance de l’économie nationale se poursuivra sur des bases solides pour augmenter la production nationale et les exportations et réduire les importations, le président Tebboune a affirmé que l’Algérie avait réussi en 2021 à augmenter la valeur des exportations hors hydrocarbures à plus de 5 milliards USD, une première depuis 25 ans.

    7 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures en 202

    L’Algérie oeuvre, poursuit le président Tebboune, à « porter la valeur des exportations hors hydrocarbures à 7 milliards USD en 2022 », appelant, à cet effet, la « communauté nationale à contribuer au développement de l’économie nationale et à investir dans la création de la richesse ». Mettant en avant l’importance des relations entre les deux pays, le président de la République a affirmé que les relations entre l’Algérie et la Turquie sont « très solides à tous les niveaux, notamment sur les plans économique, politique et historique ». Le président Tebboune a affirmé que sa visite en Turquie était « nécessaire », notamment au regard du développement remarquable des relations bilatérales au cours des deux dernières années, mettant en avant la disposition de l’Algérie à « développer les relations avec la République de Turquie, pays frère, à des niveaux supérieurs ».

    La Turquie en 1re position en termes d’investissements en Algérie Le chef de l’état a rappelé, par la même occasion, que la Turquie arrivait en première position en termes d’investissements en Algérie atteignant plus de 4 milliards USD avec un volume des échanges commerciaux oscillant entre 4 et 5 milliards USD par an. Le président de la République a relevé, à cet égard, la volonté du président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que l’ensemble des responsables turcs à œuvrer de concert avec l’Algérie pour augmenter la valeur des investissements et à accéder au marché africain.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi libre, 17 mai 2022

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  • La classe politique algérienne quasi-inaudible

    La classe politique algérienne quasi-inaudible

    La classe politique algérienne quasi-inaudible – Algérie, partis politiques, youtube, Hirak,

    Les partis politiques perdent d’année en année du terrain et d’ancrage social en Algérie. Hormis quelques déclarations par-ci, par là, c’est  la régression, l’immobilisme et le silence radio parmi la classe politique. Tout le monde a constaté ces dernières années que des « youtubeurs » ont plus d’impact sur la société et sont plus suivis et écoutés que des partis politiques avec toutes leurs structures.

    Cette réalité montre combien les formations politiques en Algérie ont perdu de leur influence et ne jouent plus le rôle qui était le leur. Ayant déjà été réduit, en grande partie, en simples applaudisseurs par l’ancien régime, les partis politiques sont, actuellement, presque inaudibles. L’émergence du Hirak en 2019, les a presque anéantis en leur laissant comme seule marge de manœuvre, la défense de l’agenda des pouvoirs publics ou la répétition des slogans du Hirak. On est loin des années quatre-vingt-dix où malgré l’OPA imposée d’une part par le régime de l’époque et d’autre part par le FIS, il y avait des voix politiques de diverses tendances qui éclairaient la scène politique et offraient une kyrielle de choix politiques.

    Aujourd’hui, les partis traditionnels qui, jadis mobilisent les foules et organisent de grandes manifestations, sont complètement en déclin et leurs discours ne convainquent plus grand monde. Cibles privilégiées sur les réseaux sociaux, frappés de discrédit et tellement tétanisés par l’ampleur  des critiques dont ils font l’objet, les partis qui continuent encore d’activer ne jouent plus aux éclaireurs de la société mais au suivistes. Ils n’imposent plus leur tempo à la rue, c’est la rue qui leur impose la marche à  suivre. Une situation déshonorante qui ne doit pas perdurer.

    Un parti politique est là pour diriger et servir d’intermédiaire entre les citoyens et le gouvernement, et non pour être dirigé et répéter comme un perroquet les discours des autres. La scène politique algérienne est riche de plus d’une soixantaine de formations politiques. Rien qu’en 2012 plus d’une quarantaine de partis ont vu le jour. Mais force est de constater, qu’à quelques rares exceptions, toutes ces formations politiques n’ont aucune visibilité ni utilité publique. En cette époque de nouvelles technologies et des réseaux sociaux, les partis politiques sont appelés à revoir leur fonctionnement, à revivifier leur action et à jouer pleinement leur rôle de façonneurs de l’opinion publique.

    L’Express, 13/04/2022

    #Algérie #classe_plitique

  • Algérie. Les partis à l’épreuve des alliances

    Algérie. Les partis à l’épreuve des alliances – partis politiques, élections locales, élections communales,

    Les résultats des élections locales anticipées sont désormais connus. Certes ce ne sont encore que des résultats préliminaires, puisqu’il faut attendre encore les résultats des recours déposés au niveau des tribunaux administratifs.

    Ces recours, s’ils vont changer quelques données, ne vont certainement pas bouleverser totalement les résultats préliminaires telles qu’annoncées avant-hier, mardi, par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, lors d’un point de presse. Des résultats qui sont, grosso modo, à quelques nuances près, il est vrai, sinon presque identiques à ceux des élections législatives anticipées du 12 juin dernier, du moins dans la même lignée. En effet le parti du FLN, comme ce fut le cas lors des législatives est arrivé en tête tant au niveau des assemblées populaires communales (APC) qu’au niveau des assemblées populaires de wilaya (APW). Le FLN, malgré les vicissitudes, arrive en effet à maintenir le cap en préservant haut la main sa première place sur l’échiquier politique national. Il a ainsi obtenu pas moins de 5.978 sièges aux APC suivi, en deuxième position par le RND qui, lui, a obtenu 4.584 sièges alors que les indépendants ont obtenu 4.430 sièges. Après ce trio gagnant l’on retrouve à la quatrième place par le Front El Moustakbal qui a pu obtenir 3.262 sièges. Le Mouvement El Bina a obtenu, de son côté, 1.884 sièges, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) 1.820 sièges et le Front des forces socialistes (FFS) a glané 898 sièges. C’est presque le même classement aux APW puisque le FLN est arrivé en tête avec 471 sièges suivi des indépendants avec 443 sièges et

    le RND se positionne à la troisième place avec 366 sièges. En quatrième position le Front El Moustakbel avec 304 sièges puis viennent le Mouvement de la société pour la paix (MSP) avec 239 sièges, le Mouvement El Bina avec 203 sièges et le FFS en 9e position avec 40 sièges. Des alliances inévitables L’annonce de ces résultats préliminaires n’a, du moins pour l’heure, suscité aucune réaction négative. Il semble que tous les partis, à l’exception des inévitables recours qu’ils vont introduire, ne contestent pas la régularité du scrutin. D’ailleurs un parti comme le MSP a annoncé qu’il n’a aucun recours à déposer. Cela dit, ces résultats posent avec acuité l’inévitable question des alliances qui va d’ailleurs s’imposer avec force à tous les partis et les indépendants sortis vainqueurs de cette épreuve électorale. En effet, tels qu’annoncés, les résultats ne laissent plus de doute, le passage par l’épreuve des alliances pour former tant les APC que les APW est un passage obligatoire. Ainsi dans la majorité des APC et APW aucun parti ou liste indépendante n’a obtenu la majorité absolue. Ainsi, sur un ensemble de 1.541 APC, le FLN a obtenu la majorité absolue dans seulement 124 APC réparties sur 42 wilayas suivi du RND qui a eu la majorité absolue dans 5

    communes à travers 27 wilayas et les indépendants qui, eux, ont obtenu la majorité absolue dans 91 APC. Le Front El Mostakbel a obtenu la majorité absolue dans 34 APC à travers 18 wilayas talonné par le Mouvement El Bina qui réalise la majorité absolue dans 17 APC, le Mouvement de la Société pour la paix (MSP) détient la majorité absolue dans dans 10 APC, et le Front des Forces socialistes (FFS) dans 47 communes. Si dans quelques centaines d’APC il y a la majorité absolue c’est loin d’être le cas pour les APW. En effet, aucune liste n’a obtenu la majorité absolue ce qui nécessite impérativement le recours au jeu des alliances. De longues tractations seront sans doute nécessaires pour arriver à former les nouvelles assemblées locales. Et cela risque d’être une tache très ardue pour les différents états-majors politiques dont certains, comme ce fut le cas par le passé, vont laisser cette lourde charg à leurs instances locales. Cela promet en tous cas des alliances qui vont faire jaser dans les chaumières .

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales

  • Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là !

    Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là ! – Elections communales, FLN, RND, résultats

    Les résultats communiqués hier par le chef de l’Autorité électorale, Mohamed Charfi, fait ressortir trois indicateurs majeurs : un taux de participation de plus de 35%, la persistance de la traditionnelle cartographie politique dominée par le FLN et le RND, deux formations qui dominent le champ politique depuis plus de deux décennies, et des Assemblées sans majorité.

    Quatre jours après le déroulement du scrutin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a annoncé le taux de participation estimé à 36,52 % pour le vote des APC et à 34,76 % pour les APW. Manifestement, la cartographie politique du pays n’a pas connu de changements notables dans la mesure où le FLN préserve sa place de leader en dépit de la zone de turbulence qu’il a traversée depuis février 2019.
    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi, lors d’une conférence de presse animée hier au Centre international des conférences (CIC).

    A la lecture des chiffres communiqués par M. Charfi, aucun parti n’a obtenu la majorité absolue dans aucune APW, ce qui ouvre grande ouverte la voie des alliances partisanes pour doter les Assemblées de wilayas d’Exécutifs et travailler sans blocage afin de répondre aux préoccupations des citoyens et réaliser le développement local souhaité.
    Le FLN a eu la majorité relative dans 25 wilayas, le RND majorité relative dans 13 wilayas et les Indépendants la majorité relative dans 10 wilayas.

    Pour ce qui concerne le classement des partis politiques qui ont candidaté à cette échéance, c’est le FLN qui arrive, encore une fois, en tête en remportant 5978 sièges dans les APC. Le parti a réalisé, selon les chiffres de l’ANIE, la majorité dans 124 APC dans 42 wilayas, et une majorité relative dans 552 APC.

    Ces résultats sont-ils de nature à «immuniser» la direction du parti qui fait face à des dissensions en interne où renfonceront-ils la pression sur Baâdji et ses proches ? Les prochaines semaines seront vraisemblablement très animées, voire agitées, dans la maison du FLN.

    Ce dernier est par ailleurs talonné dans le classement des partis par le Rassemblement national démocratique (RND), qui a gagné 4 584 sièges dans les APC avec 331 majorités relatives, ce qui le contraint dans ces cas au jeu des alliances partisanes.

    Arrivent ensuite les listes indépendantes avec 4 430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas, des chiffres qui mériteraient observations et études approfondies pour une compréhension juste et précise de la place que tendent à occuper les listes indépendantes dans le paysage politique et institutionnel du pays.
    En quatrième position, c’est le Front El Moustaqbal qui arrive avec 3 262 sièges réalisant la majorité absolue dans 34 APC et la majorité relative dans 228 autres APC.

    De son côté, le Front des forces socialiste (FFS) n’a pas réalisé les scores souhaités par sa direction, y compris dans ses fiefs traditionnels notamment. Le vieux parti de l’opposition s’est contenté de 898 sièges dans les APC où il a eu la majorité absolue dans 47 APC et la majorité relative dans 65 APC à travers 7 wilayas.
    Aux APW, le FLN est talonné de près par les listes indépendantes avec 443 sièges à travers 10 wilayas, le Rassemblement nationale démocratique (RND) avec 366 sièges à travers 13 wilayas, le Front El Mostakbel avec 304 sièges à travers 12 wilayas, puis par le Mouvement de la société de la paix (MSP) avec 239 sièges à travers 5 wilayas.

    Les structures locales pour trancher la question des alliances
    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a exprimé sa «satisfaction» quant aux résultats obtenus lors de ces élections aussi bien dans les APW que les APC, considérant que «la parti a renforcé son ancrage dans la société à travers le territoire national».

    En ce qui concerne les alliances qui s’imposent dans les assemblées où il n’y a pas de majorité partisane, la direction du MSP a expliqué que l’option est laissée à «l’appréciation des structures locales selon les considérations qu’impose la réalité de toute circonscription».
    Le parti présidé par Makri a souligné cependant qu’il refuse toute alliance avec «ceux qui peuvent être soupçonnés de corruption ou de proximité avec l’argent sale», favorisant plutôt «des alliances de nature à garantir la «cohérence» pour le parti et «la stabilité» pour le pays et les représentations de l’Etat au niveau local.

    L’option du MSP ne semble pas ainsi différer de celle de l’ancien parti unique, le FLN, dont la direction de Baadji, a laissé, elle aussi, le libre choix aux structures locales avec cependant l’insistance à «privilégier» l’intérêt du parti aux «considérations personnelles».

    NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 01/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. En rang serré

    Algérie. En rang serré – Elections communales, FLN, RND, partis politiques

    L’important constat à retenir des dernières élections est celui de la remarquable mue du Front de libération nationale. Non pas qu’il s’agisse du retour d’une dorure d’un blason terni depuis l’indépendance, loin s’en faut, mais de la lente extinction d’une stature d’un front politique né dans le feu que les opportunismes voraces ont profondément perverti jusqu’à être abasourdi par les réclamations de son classement au musée. L’heure présente n’est plus à la déclamation justifiée contre un parti politique pour qu’il se mette en touche, puisque le temps a fait son œuvre et que l’on voit bien que le FLN n’est plus qu’un parti comme un autre après avoir rendu de loyaux services.

    On doit convenir aujourd’hui qu’une stratégie de génie a transporté son aura gonflé avec une relative douceur dans un recoin de grenier. On est obligé de comprendre et sans doute d’admettre qu’il a été une arme propice pour déblayer les lourdes charges dangereuses des conjonctures délicates traversées par le pays et l’histoire dira s’il faut le féliciter pour ses services rendus.

    Son cousin germain, le Rassemblement national démocratique est logé à la même enseigne. L’un comme l’autre aura servi un temps de paratonnerre contre des turbulences décidées à mettre le pays à terre. Dans l’analyse de leurs bilans de plusieurs décennies très mitigés et décriés, il serait injuste de ne pas adjoindre la disponibilité et l’engagement de plusieurs de leurs militants à se mettre aux avant-postes au péril de leurs vies face aux bourrasques terrifiantes qui menaçaient de faire exploser le pays. Ils s’y sont engagés au moment où des armateurs du verbe rasaient les murs en se méfiant de leurs ombres.

    La part des choses est évidemment de mise dans la mêlée des conjonctures et seule la grande histoire peut se targuer de se vêtir de la toge divine pour qu’elle attribue aux faits et aux actes leurs réelles densités.

    Comme attendu, le recyclage s’opère et le militantisme change de carapace pour s’adapter au sens du vent. Peu importe. Le constat est que la marche en rang serré d’avant a finalement disparu.

    par Abdou Benabbou

    Le Quotidien d’Oran, 01/12/2021

    Elections locales: Les résultats préliminaires connus

    Le Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête des élections locales avec 5978 sièges dans 124 APC à travers 42 wilayas, a annoncé mardi le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats préliminaires des Locales du 27 novembre.

    Il est suivi par le Rassemblement national démocratique (RND) avec 4584 sièges dans 58 APC à travers 27 wilayas, les listes indépendantes avec 4430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas et le Front El Mostakbel avec 3262 sièges dans 34 APC à travers 18 wilayas.

    L’Algérie compte 1541 communes et 58 wilayas, dont dix nouvellement créées.

    Le taux de participation aux élections locales du 27 novembre est de 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC) et de 34,76 % pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), a indiqué Mohamed Charfi.

    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi.

    Le Quotidien d’Oran, 1/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #FLN #RND #Partis_politiques

  • Bennani: Le Makhzen est une machine à broyer les partis

    Bennani: Le Makhzen est une machine à broyer les partis. « Au Maroc, la scène électorale n’est plus le lieu de traduction des conflits qui travaillent la société »

    « Au Maroc, la scène électorale n’est plus le lieu de traduction des conflits qui travaillent la société ». La défaite des islamistes aux dernières élections confirme à quel point le système politique marocain est « une machine à broyer les partis », estime la politiste Mounia Bennani-Chraïbi dans une tribune au « Monde ».

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    Tribune. A la suite du triple scrutin – législatif, régional et communal – du 8 septembre, le mythe de l’exception marocaine est une nouvelle fois réactualisé. Depuis l’annonce de l’effondrement électoral du Parti de la justice et du développement (PJD, issu de la matrice islamiste), les uns proclament l’échec de l’islamisme, tandis que d’autres s’émerveillent, encore une fois, face à la « subtilité » de la monarchie marocaine. Alors que lesdits islamistes ont été écrasés dans le sang en Egypte et éliminés après un « coup de force » en Tunisie, des urnes « transparentes » auraient permis de les dissoudre dans le royaume.

    De tels récits occultent l’exacerbation de la crise de la représentation au Maroc. A cet égard, la thèse de l’échec de l’islamisme ne tient pas la route. Premièrement, le PJD ne représente que l’une des tendances politiques à référentiel islamique. A l’inverse de l’organisation Justice et Bienfaisance, très présente dans l’arène protestataire mais qui reste exclue du jeu politique institué, le PJD n’a jamais contesté la légitimité religieuse du roi, commandeur des croyants.

    Deuxièmement, il doit son triomphe aux législatives de 2011 et de 2016 aussi bien à l’électorat sensible à ses valeurs religieuses et identitaires qu’aux espérances qu’il a suscitées auprès d’électeurs avides d’une offre politique alternative. Ceux-là ont misé sur un personnel politique supposé « intègre », susceptible de lutter pour le « changement » et contre la corruption. Troisièmement, le PJD n’a pas perdu son électorat parce qu’il aurait mis en œuvre une politique islamiste qui se serait avérée inefficiente. Aux yeux d’une partie de l’opinion publique, il s’est révélé un parti politique comme les autres.

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