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  • Algérie : “Nidaa El Watan” sous le feu des critiques, Berramdane se défend

    Moins de 24 heures après l’annonce officielle de sa création, l’Alliance “Nidaa El Watan” a fait l’objet de critiques auxquelles le conseiller auprès du président de la République a décidé de répondre et mettre les choses au clair.

    Ce dimanche, Nazih Berramdane a dit sans ambages que l’initiative de l’alliance “Nidaa El Watan” (appel de la patrie), lancée 24heuers plus tôt, n’est point un comité de soutien et ne ressemble en rien aux précédentes initiatives comme le prétendent certains mais pilotée par des gens jouissant d’une crédibilité.

    Dans un entretien à la Radio Algérie Internationale, Berramdane est revenu sur le débat suscité par ce nouveau-né en soulignant qu’« il y a ceux qui ont tendance à tout détruire, à couper tous les liens de nature à aboutir à un vrai changement et à s’attaquer à toute initiative».

    Et l’interlocuteur de préciser: «Il y en a ceux qui comparent cette initiative à d’autres plus anciennes…Mais la différence est très vaste car les anciennes avaient pour but de se ranger derrière des personnes et étaient plutôt sous forme de comité de soutien. Ce qui n’est plus le cas pour celle qui vient de voir le jour parce qu’elle est initiée par des gens réputés pour leur crédibilité au niveau national et qui ont répondu présent à l’appel pour servir la patrie».

    Berramdane: «L’Alliance “Nidaa El Watan” voit le jour»

    Nazih Berramdane, conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger a annoncé, samedi, la création d’une alliance nationale des associations de la société civile baptisée “Nidaa El Watan” ou (appel de la patrie).

    Composée de syndicats, d’associations, d’organisations et des acteurs de la société civile, cette alliance a pour but, selon Barramdane, de consolider la cohésion sociale et renforcer le front interne.

    Le conseiller auprès du chef de l’Etat a affirmé la formation dans les jours à venir des associations nouvelles, à leur tête l’Observatoire national de la société civile.

    «Ce projet va permettre l’émergence de quelque 5.000 associations au niveau national», s’est-il félicité, ajoutant que l’Observatoire national de la société civile aura pour tâche de débattre de toutes les questions qui concernent et intéressent la jeunesse algérienne avec la participation de la communauté nationale établie à l’étranger.

    L’interlocuteur a fait également savoir que le nombre des membres du Conseil national économique et social et environnemental est passé de 40 à 60.

    Echourouk, 7 mars 2021

    Tags : Algérie, Nidaa Alwatan, Nazih Berramdane, partis politiques,

  • Algérie : “Nidaa el-watan”, un parti présidentiel est né

    Un nouveau rassemblement baptisé Nidaa el-watan (l’appel de la patrie) brassant des acteurs de la société civile vient d’être crée sous l’instigation d’un conseiller du Président de la République. Composé de syndicats, de plusieurs associations et d’organisations de la société civile, ce rassemblement se veut une force de proposition qui permettra à la société civile de devenir un acteur effectif.

    Des associations et organisations de la société civile ont annoncé, ce samedi à Alger, le lancement de cette nouvelle initiative. Nida el-watan se veut une force de proposition et vise à «renforcer le front national interne et consolider la cohésion sociale».

    Nazih Ben Ramdane, conseiller du président chargé des organisations de la société civile et de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé la création de cette alliance, affirmant que «ce rassemblement va permettre à la société civile de devenir un acteur effectif, notamment à travers de nouvelles lois qui seront promulguées prochainement».

    M. Ben Ramdane a également annoncé, pour les prochains jours, la création d’organismes associatifs, à leur tête l’Observatoire de la société civile. «De nouvelles associations vont être créées. Ce projet va permettre l’émergence de quelque 5 000 associations sur tout le territoire national», a précisé le conseiller du Président.

    Le président de la République, rappelons-le, avait annoncé la création de l’Observatoire de la société civile ainsi que le Conseil supérieur de la jeunesse. Evoquant ce Conseil de la jeunesse, le conseiller du Président a affirmé qu’il jouera un rôle important. «Il aura pour mission de débattre sur toutes les questions qui concernent et intéressent la jeunesse algérienne. Cela avec la participation et l’implication des jeunes Algériens établis à l’étranger, qui auront à jouer un rôle important», a-t-il précisé.

    M. Ben Ramdane a par ailleurs annoncé la révision prochaine des codes de la wilaya et des communes, mais aussi la création de nouvelles instances qui n’existaient pas par le passé. Il a, en outre, fait savoir que le nombre des membres du Conseil national économique et social et environnemental (CNES) est revu à la hausse. Il sera désormais composé de 60 au lieu de 40 membres.

    Le Jeune Indépendant, 6 mars 2021

    Tags : Algérie, Nidaa El Watan, Abdelmajid Tebboune, partis politiques,

  • Algérie : En finir avec les pratiques du passé

    par El-Houari Dilmi


    Alors que le président de la République continue des consultations avec la classe politique, la convocation du corps électoral serait imminente pour les prochaines législatives. La nouvelle loi électorale qui doit être endossée en Conseil du gouvernement, devrait être promulguée sous peu par décret présidentiel. Avec le nouveau découpage administratif et électoral, la nouvelle loi électorale devrait reconfigurer en profondeur le paysage politique et transformer tout le fonctionnement institutionnel du pays. L’essence même du nouveau texte de loi relatif au régime électoral est, justement, de mettre fin à la « corruption politique ». Le financement de la campagne électorale du cinquième mandat avorté de l’ancien président déchu ou la mandature qui vient d’être dissoute a montré toute l’étendue de la collusion entre l’argent sale et la politique, décrédibilisant totalement son image à l’égard des électeurs.

    Barrer la route à l’argent sale dans l’exercice politique et mettre fin au conflit d’intérêt pour ceux chargés d’une responsabilité ou d’un mandat publics, est la quintessence de la nouvelle loi électorale, forte de 313 articles. Le nouveau texte de loi adopte, pour la première fois, la modalité de la liste ouverte aux élections législatives et locales. La «liste ouverte» donne la possibilité à l’électeur de voter pour sa liste de candidats favoris, fournie par les partis et les indépendants, et offre au même électeur la liberté de classer les candidats selon son ordre de préférence. Auparavant, selon la loi électorale de 2016, l’élection des membres des conseils locaux et du Parlement se faisait selon la modalité des listes de partis ou indépendantes, dites « fermées », avec les fameux « têtes de liste » monnayés contre des milliards sonnants et trébuchants.

    Le financement et le contrôle des campagnes électorales est également au cœur de la nouvelle mouture de la loi électorale pour des élections « propres et honnêtes». L’article 87 de la mouture précise qu’il est interdit à tout candidat à des élections nationales ou locales de recevoir, directement ou indirectement, des dons en espèces ou en nature ou toute autre contribution, quelle qu’en soit la forme, d’un Etat étranger ou d’une personne physique ou morale de nationalité étrangère. L’article 113 de la même loi prévoit, également, la création d’une commission de contrôle du financement des comptes de campagnes électorales et référendaires auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). L’Algérie va-t-elle en terminer, une bonne fois pour toutes, avec les mauvaises pratiques du passé et réhabiliter ainsi la chose politique auprès du citoyen désabusé ?

    Le Quotidien d’Oran, 6 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, Abdelmajid Tebboune, consultations, partis politiques,