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  • Maroc: La mobilisation de la rue marocaine n’affaiblit pas

    Maroc: La mobilisation de la rue marocaine n’affaiblit pas

    Maroc, Israël, pass vaccinal – Maroc: La mobilisation de la rue marocaine n’affaiblit pas

    Le trône du Commandeur des croyants tiendra-t-il face à la grande mobilisation de la rue marocaine, en colère contre l’exigence du port du pass vaccinal, de la détérioration des conditions de vie des citoyens et surtout de la normalisation avec l’entité sioniste au détriment de la cause palestinienne dont le peuple marocain reste attachée.

    Malgré les mesures de durcissement liées au protocole sanitaire et la recrudescence de la répression de l’appareil sécuritaire du Makhzen, les marocains reprennent le cycle des manifestations quotidiennes dont des manifestations nocturnes destinées à mobiliser la population pour renverser ce régime qui ne lésine pas sur les moyens répressifs pour ôter la dignité aux marocains.
    Les slogans scandés et véhiculés ne laissent planer aucun doute sur la détermination des manifestants, à renverser un régime prédateur , féodal et moyenâgeux, devenu une girouette de l’entité sioniste.

    L’annonce de la visite du boucher de Ghaza, lors de l’agression faisant des dizaines de morts parmi les palestiniens civils et aussi quatre femmes marocaines, en l’occurrence Benny Gantz, ministre de la guerre de l’entité sioniste, n’a pas laisser les marocains indifférents.

    Ainsi, et à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le « Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation » a appelé les Marocains à descendre dans la rue à travers le Maroc.

    Le Front a souligné qu’il fallait respecter la position de principe du peuple marocain qui continuait de soutenir la cause palestinienne.

    Algérie54

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    Gantz, « le boucher de Gaza » au Maroc : appels à des manifestations

    Le Front marocain de soutien à la Palestine et au refus de la normalisation organisera le mercredi 24 novembre devant le Parlement à Rabat un sit-in pour protester contre la visite prévue ce soir au Maroc du ministre israélien de la Défense Benny Gantz.

    Le Front a exhorté le peuple marocain à rejeter la normalisation, à travers une forte participation su sit-in.
    « Toutes les organisations qui soutiennent la cause palestinienne et refuse la politique de normalisation marocaine, tous les militants et militantes et l’ensemble du peuple marocain sont invités à exprimer leur refus populaire à l’accueil du boucher de Gaza au Maroc », a-t-il insisté dans un communiqué.

    Selon le site de la télévision libanaise d’information al-Mayadeen, le bureau de Gantz a annoncé que la visite visait à « renforcer la coopération en matière de sécurité et à signer des accords de sécurité » entre les deux parties.
    Cette visite comprend la délégation  la plus haut-placée sur le plan sécuritaire, depuis que les deux parties ont signé un accord pour normaliser leurs relations à la fin de l’an dernier. Elle devrait durer deux jours.

    Un responsable israélien a expliqué que la visite vise à « poser la pierre angulaire de l’établissement de futures relations de sécurité entre Israël et le Maroc ».
    « Nous avons eu une certaine coopération, mais nous allons l’officialiser maintenant. C’est une annonce publique de notre partenariat », a-t-il ajouté, selon al-Mayadeen citant des médias israéliens.

    En août dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid s’est rendu au Maroc et a ouvert une représentation israélienne à Rabat, en présence du vice-ministre marocain des Affaires étrangères Mohsen Jazouli.

    Fin juillet, des milliers de Marocains ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux sous le slogan « No_Welcome to the Sionists_in_my country », pour exprimer leur refus à l’accueil fait officiellement par le Maroc aux premières délégations touristiques venant d’ »Israël », les qualifiant de « criminels de guerre ».

    Al Manar, 23/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Normalisation #Manifestations

  • Maroc: 2ème semaine de mobilisation contre le pass vaccinal

    Tags : Maroc, pass sanitaire, covid 19 -Maroc: 2ème semaine de mobilisation contre le pass vaccinal

    Plusieurs manifestations ont de nouveau eu lieu dimanche à travers le Maroc pour protester contre le pass vaccinal anti-covid mis en place par le gouvernement, selon l’AFP et des médias locaux. A Rabat, la police a quadrillé la place où devait se tenir un rassemblement non autorisé dans le centre-ville, une centaine de manifestants ayant été dispersée dans les ruelles avoisinantes.

    Une vingtaine de personnes ont été interpellées, a constaté un journaliste de l’AFP. Si les opposants au pass vaccinal étaient moins nombreux dans la capitale que la semaine dernière, ils se sont rassemblés en plus grand nombre à Tanger (nord), selon des vidéos diffusées par le média local Analkhabar. « A bas le pass vaccinal! », ont scandé plusieurs centaines manifestants dans la cité portuaire.

    A Casablanca, les protestataires ont été dispersés par la police qui a également procédé à des interpellations, d’après le site d’information Hespress. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de manifestants, ni celui des interpellations.

    #Maroc #Covid19 #Vaccination #Pass_sanitaire #Manifestation

  • Maroc : Manifestations dans les grandes villes

    Maroc : Manifestations dans les grandes villes – « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté, dimanche dans les grandes villes du Maroc, à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, ont rapporté des médias.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, ont constaté les mêmes sources. Des jeunes ont par ailleurs lancé des projectiles contre les forces de l’ordre à la fin du rassemblement.
    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants. A Tanger (nord-ouest), les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ».

    D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass qui est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a recueilli des dizaines de milliers de signatures, fustigeant la mise en place « arbitraire » du pass sanitaire.

  • Maroc: manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: manifestations contre le pass sanitaire – Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, selon les médias locaux et l’AFP.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, a constaté un journaliste de l’AFP.

    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    A Tanger, les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ». D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid, le premier dans un pays du Maghreb. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass. Le pass est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Si une large majorité de la population approuve la vaccination, le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux.

    RTBF, 31/10/2021


    Des protestations éclatent à travers le Maroc contre les passeports vaccinaux

    Des protestations ont éclaté à travers les villes du Maroc dimanche contre le passeport vaccinal COVID-19 requis pour voyager et accéder à des événements en salle, a rapporté l’Associated Press.

    Certains manifestants ont tenté de franchir un cordon de police et les autorités ont répondu en utilisant des boucliers pour disperser la foule. Des images ont montré la police en train d’arrêter des manifestants, dont un certain nombre auraient été blessés, selon l’AP.

    Depuis le 21 octobre, la preuve des vaccinations est obligatoire pour tous les résidents pour entrer sur leur lieu de travail, dans les restaurants et pour les voyages aériens nationaux et internationaux.

    C’est la deuxième semaine que des centaines de manifestants défilent dans la capitale de Rabat pour exprimer leur opposition à l’exigence du passeport vaccinal, a rapporté l’AP.

    « Cela devrait être notre choix ! », ont crié les manifestants devant le bâtiment du parlement dans la capitale.

    Plusieurs centaines de protestataires ont organisé des manifestations similaires dans d’autres villes, notamment à Casablanca, le principal centre économique du Maroc, a rapporté l’AP.

    Quelque 58 % des résidents marocains sont entièrement vaccinés contre le virus, soit le taux de vaccination le plus élevé du continent africain.

    Les autorités marocaines ont signalé environ 14 000 décès liés au COVID depuis le début de la pandémie, a noté l’AP.

    The Hill, 31/10/2021

  • Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)

    Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)- Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs sujets liés à l’actualité française.

    Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs dossiers liés à l’actualité française, en particulier, la justice et son emprise par le pouvoir politique, la détention arbitraire de George Ibrahim Abdallah, le pass sanitaire, la présidentielle française de 2022, dont les premiers éléments annoncent un duel Macron-Le Pen avec un outsider nommé Eric Zemmour, ainsi que les échecs successifs de la diplomatie française, qualifiée par l’invité d’Algérie54, de déclin de l’influence française.

    Algérie54: La justice française est de plus en plus décriée par l’opinion publique française, dans le sillage du verdict prononcé à l’encontre de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ou sa passivité au sujet des accusations du média Blast.info, concernant des pots de vin accordés par le Qatar, à certaines personnalités publiques françaises pour l’attribution de l’organisation de la coupe du monde 2022, quelle lecture faites-vous sur ce sujet ?

    Jacob Cohen:La justice en France n’a jamais été réellement indépendante, surtout vis-à-vis du pouvoir politique, et l’opinion publique s’y est depuis longtemps résignée. Le Parquet est hiérarchiquement dépendant du ministre de la Justice. Il peut accélérer une procédure, comme on a vu en 2017 pour saboter la campagne de François Fillon qui menaçait grandement Macron, ou enterrer une affaire pendant des années sans parler de son classement. Des grandes démocraties, seule la France dispose d’un Conseil Constitutionnel dont les membres ne sont pas de grands juristes en fin de carrière mais des personnalités essentiellement politiques. Le Conseil d’État, qui juge du contentieux administratif, est une pépinière pour les cabinets ministériels, ses relations avec le pouvoir sont de nature incestueuse. La crise du covid et les violations des droits ont montré leur complicité avec le pouvoir. Ajoutez à cela la quasi-disparition des médias indépendants, leur rachat par des banquiers ou l’épée de Damoclès que constituent les ressources publicitaires. L’affaire du Qatar est emblématique. Malgré un jugement reconnaissant la validité du versement de plusieurs millions à BHL, aucun politique ni aucun média n’a osé broncher. Le Qatar est intouchable en France, trop d’investissements, de liens et d’implications divers et Bernard-Henri Lévy dispose encore de réseaux suffisamment dissuasifs. La « solitude » de Blast dans cette affaire est terriblement signifiante sur la perte des libertés en France.

    Algérie54: Le site d’information Blast vient aussi de révéler que la France est devenue le mercenaire du Qatar, citant comme exemple le rôle de Paris, à travers Sarkozy et BHL, dans l’assassinat du leader libyen Mouamar El Gueddafi. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Les révélations de Blast sont dévastatrices sur l’abaissement de la France en politique étrangère. L’époque gaullienne paraît relever de la préhistoire. Même Mitterrand et Chirac, avec tout ce qu’on peut leur reprocher, n’auraient pas accepté ce délitement. C’est Sarkozy qui a précipité cette descente aux enfers. Probablement élu avec l’argent versé par Kadhafi, il s’est retourné contre lui au point de l’assassiner et de détruire son pays pour complaire au Qatar, petit pays riche qui rêve de grandeur avec sa diplomatie du chéquier. Comment ce minuscule État caniculaire a-t-il obtenu d’organiser la coupe du monde de football en contradiction avec toutes les règles sportives et climatiques, et avec les médias qui ferment les yeux sur les milliers de travailleurs immigrés qui meurent sur les chantiers ? N’oublions pas l’acharnement de la France à renverser le président Assad, ni l’implication par armes interposées dans les crimes de guerre commis au Yémen. Non décidément, la France ne sort pas grandie de sa nouvelle politique arabe, et aussi sur le plan intérieur, dans la mesure où elle laisse aux « chers amis » du Golfe la possibilité d’infiltrer les banlieues avec des idéologies intégristes.

    Algérie54: Le militant pro-palestinien George Ibrahim Abdallah a bouclé 37 ans de détention. Il attend sa libération depuis 22ans. Pourquoi n’a-t-il pas été libéré malgré la mobilisation des défenseurs des droits de l’homme et des causes justes de ce monde ?

    Jacob Cohen: L’engagement de Georges Ibrahim Abdallah est motivé par la cause palestinienne et les invasions successives de l’armée israélienne au Sud Liban. Membre des FARL qui ont revendiqué l’assassinat en 1982 de l’attaché militaire américain à Paris et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien membre du Mossad. Abdallah est arrêté à Lyon en 1984 et jugé en 1986. Jacques Attali écrivait en 1985 : « il n’est inculpé que de faux et usage de faux. Il dispose d’un vrai-faux passeport algérien ». Les autorités américaines et israéliennes exercent de vives pressions afin de faire alourdir sa condamnation. La cour d’assises spéciale le condamne à la perpétuité pour complicité d’assassinat en 1987. Il y a eu plusieurs tentatives pour le faire libérer, et le renvoyer au Liban, mais elles se sont toutes heurtées à la pusillanimité des autorités françaises face aux réactions hostiles américaines et israéliennes. C’est un scandale de plus qui entache la diplomatie française et qui maintient sans aucune raison cet homme en prison peut-être jusqu’à la fin de ses jours.

    Algérie54: La tension monte de plus en plus en France au sujet de l’entêtement des autorités à maintenir le pass sanitaire jusqu’en été 2022. Pensez-vous que cette question aura un impact sur les prochaines présidentielles françaises de 2022 ?

    Jacob Cohen:Si le gouvernement maintient le pass sanitaire jusqu’à l’été 2022, ce n’est certainement pas pour des raisons sanitaires, mais pour habituer les Français à accepter son usage qui sera étendu à d’autres fonctions, climatiques par exemple, ou pour introduire l’identité numérique globale prévue depuis des années par l’Union européenne pour permettre un contrôle global des citoyens. Ces derniers ne semblent pas s’en rendre compte, du moins pour le moment, et pas en majorité. A moins d’un bouleversement imprévisible ; révélations mensongères sur les politiques vaccinales, découverte d’une grosse manipulation électorale ou d’une magouille financière, un attentat « islamiste » ,la politique sanitaire ne posera pas de gros problèmes et ne pèsera pas beaucoup sur la campagne électorale. N’oubliez pas que tous les partis politiques l’assument, même si quelques parlementaires, curieusement de droite, émettent quelques réserves qui n’arrêtent pas le rouleau compresseur gouvernemental. Il n’y aura pas non plus grand-chose à attendre de l’opposition citoyenne. La grande majorité des Français, inclus les couches intellectuelles (avocats, médecins, ingénieurs, enseignants, universitaires), acceptent toutes les mesures gouvernementales, soit par conviction, soit par résignation. Ce dernier point ne cessera pas d’étonner les futurs historiens : Comment ce grand pays, à l’histoire politique riche et mouvementée, s’est-il laissé entraîner dans une tyrannie aussi débile ?

    Algérie54:Justement, les prochaines présidentielles risquent de nous sortir un futur président issu de l’extrême droite, si on se fie aux intentions de vote données par les sondages. On avance un duel entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, alors que le président sortant est à créditer d’un mauvais score. Aux dernières informations, on annonce la candidature d’un ancien chef d’état-major des armées françaises en la personne de Pierre De Villiers. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Si je devais parier aujourd’hui sur l’issue du scrutin présidentiel, je miserai sur Macron. Les Français adorent protester et râler, mais au moment du vote ils oublient leurs récriminations et font un choix raisonnable. Macron a un matelas électoral suffisant ,les retraités avec un bon niveau de vie, les travailleurs dynamiques du privé, des relais dans les fonctions publiques ,ainsi que l’appui médiatique et la bienveillance de l’oligarchie pour passer le premier tour. Marine Le Pen était la seule qui aurait pu le menacer au second tour. De nombreuses voix s’étaient élevées, à gauche comme à droite, pour dire qu’elles voteraient pour la présidente du Rassemblement National en cas de duel Macron-Le Pen. Ce qui en soi représentait un bouleversement inédit. La candidature Zemmour, à mon avis, est favorisée par l’establishment sous toutes ses formes pour écarter la menace populiste. Son électorat potentiel vient du RN et de la droite nationaliste. Il est en train de siphonner ces 2 couches et les ramener dans son giron, le giron de l’oligarchie. Son « succès » rend également toute autre candidature comme celle de Pierre de Villiers inutile et vouée à l’échec. Car Zemmour est un homme de l’establishment, financé par des filiales liées à Rothschild, et soutenu par le lobby judéo-sioniste, malgré quelques escarmouches de façade. A mon avis il roule pour Macron, de quelle manière on le verra par la suite, ou il fera en sorte que le système macronien passe le scrutin présidentiel sans encombre.

    Algérie54: Emmanuel Macron cumule les échecs diplomatiques, dans plusieurs régions du monde (Russie, Biélorussie, Chine, Liban) et en Afrique , notamment en ce qui concerne le Mali, et les tensions avec l’Algérie, concernant la mémoire et surtout l’ingérence dans les affaires internes d’Alger. Pensez-vous que le diktat imposé par la France sur ses anciennes colonies est en fin de cycle ?

    Jacob Cohen:Les indépendances africaines ayant eu lieu il y a 60 ans, on peut même s’étonner de la pérennisation de l’influence coloniale française. Certes la France a fait semblant de quitter ses colonies. Mais l’encadrement économique et financier grâce au franc CFA, la mise en coupe réglée des richesses minières, la nécessaire coopération économique et militaire, les soutiens aux dictateurs complaisants et les facilités laissées aux dirigeants d’acquérir des biens immobiliers et des comptes dans les paradis fiscaux, les assassinats ou les mises à l’écart de nationalistes honnêtes, l’embrigadement des élites dans les obédiences maçonniques françaises. Tout cela a laissé se perpétuer ce qu’on appelle pudiquement la « Françafrique ». On assiste cependant à une accélération de l’histoire vers le déclin de l’influence française. L’heure des comptes est enfin venue. Le Mali a certainement joué un rôle crucial. Ce pays a réussi à se défaire de la « protection » française. Et les menaces des pays voisins encore sous protectorat sont restées sans effet sur la junte. Il faut également noter les implications russe et chinoise qui commencent à produire leurs effets. La France paie ici aussi la déliquescence de ses institutions, de sa diplomatie, de sa souveraineté.

    Entretien réalisé par M.Mehdi

    Algérie54, 30/10/2021

  • Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire. Petites escarmouches avec les forces de l’ordre

    RABAT, Maroc (AP) – Des manifestants sont descendus dans les rues des villes du Maroc mercredi, certains se sont heurtés à la police pour dénoncer la décision du pays d’exiger des laissez-passer de vaccination contre le coronavirus pour être autorisé à travailler et à entrer dans les lieux publics.

    La décision est entrée en vigueur le 21 octobre et stipule que les Marocains doivent fournir une preuve de vaccination pour pouvoir entrer sur leur lieu de travail. Dans une déclaration, le gouvernement a indiqué que les employeurs ont la « responsabilité juridique directe » d’appliquer la décision.

    Le laissez-passer est également nécessaire pour accéder aux services intérieurs tels que les restaurants et les banques, ainsi que pour les voyages nationaux et internationaux.

    Le royaume nord-africain de 36 millions d’habitants a le taux de vaccination le plus élevé d’Afrique, avec plus de 50 % de la population entièrement vaccinée. Au début du mois, le gouvernement a également commencé à administrer des injections de rappel.

    Mais les exigences abruptes et inhabituellement étendues en matière de vaccination ont également suscité de l’opposition, et ont conduit à de grandes foules dans les centres de vaccination, les gens se précipitant pour se faire vacciner.

    Dans la capitale, Rabat, des manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment du parlement et ont scandé des slogans contre la règle, affirmant qu’elle va à l’encontre des droits de l’homme fondamentaux et des libertés civiles. La police a formé une ligne pour empêcher les manifestants en colère de pénétrer à l’intérieur du corps législatif.

    Quelques manifestants ont affronté la police alors qu’ils étaient repoussés le long de l’avenue Mohammed V qui mène au bâtiment du Parlement.

    Parmi les manifestants figurait Nabila Mounib, membre du Parlement et secrétaire générale du Parti socialiste unifié (opposition). Elle a rejoint la manifestation après s’être vu interdire l’accès au bâtiment du Parlement pour s’être présentée sans carnet de vaccination.

    Des scènes similaires se sont déroulées dans d’autres villes marocaines. Des dizaines de manifestants sont descendus dans les rues de Casablanca, la ville la plus peuplée du pays, ainsi que dans les hauts lieux touristiques de Marrakech et d’Agadir. Ils ont crié « Unis contre le col ! » tandis que la police poussait et donnait des coups de matraque à certains des manifestants pour tenter de les disperser.

  • Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque

    Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres.

    Depuis jeudi 21 octobre, le passe sanitaire est obligatoire au Maroc. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres, qui sont aussi les moins vaccinés.

    Le passe sanitaire n’est fourni que si l’on est vacciné, et pas sur simple présentation d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement après Covid. Il est provisoire après la première et la deuxième dose, et peut être invalidé si l’on ne fait pas la troisième injection dans les six mois suivant la deuxième. La campagne pour la deuxième dose ayant commencé en mars 2021, la plupart des Marocains déjà vaccinés doivent se faire injecter la troisième dose en urgence pour garder leur passe sanitaire.

    Tous les espaces publics, hammams, restaurants, cafés, commerces, établissements hôteliers et touristiques sont interdits à ceux qui n’ont pas de passe sanitaire. Il concerne les clients de ces établissements, mais aussi leurs salariés, à qui on interdit l’accès à leur lieu de travail et le moyen de gagner leur vie. Cette mesure n’a été annoncée que trois jours avant son entrée en vigueur

    L’entrée dans les administrations publiques est aussi soumise au passe sanitaire, de même que les déplacements entre préfectures et provinces du pays. Il devient très difficile de se procurer un document administratif ou de se déplacer entre deux villes sans le passe, les contrôles de police se multiplient dans les cafés, les rues, les transports. L’amende est de 300 dirhams (environ 10 % du smic marocain) en cas d’infraction.

    Cette nouvelle attaque contre les classes populaires intervient dans un contexte de crise dramatique. L’économie ne s’est pas remise de son arrêt pendant plusieurs mois de confinement, le secteur touristique est toujours exsangue. L’inflation s’accélère : les prix des produits de base, l’huile, les lentilles, la semoule et bien d’autres, ont augmenté de 25 à 50 % depuis septembre.

    Dimanche 24 octobre, des manifestations spontanées, sans appel de partis ou de syndicats, ont éclaté dans plusieurs villes du Maroc contre le passe sanitaire : à Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi, Agadir, Tetouan… Les forces de répression n’ont eu qu’une réponse, les coups de matraques et les arrestations. Le nouveau Premier ministre, le milliardaire Aziz Akhannouch, avait déclaré, après sa nomination le 7 octobre, qu’il allait mettre de l’ordre dans la maison et rééduquer les Marocains. Cette volonté de mettre au pas la population laborieuse commence par l’instauration du passe sanitaire.

    Lutte ouvrière, 27/10/2021

  • Maroc: les conditions d’obtention du pass sanitaire allégées

    Maroc: les conditions d’obtention du pass sanitaire allégées. Le gouvernement marocain avertit que le retour à la vie normale dépend de la vaccination massive

    Le gouvernement marocain a annoncé lundi la possibilité d’obtenir un « laissez-passer provisoire de vaccination » pour les personnes qui n’ont reçu que la première dose de vaccination contre le covid-19, suite aux protestations suscitées par l’imposition du passeport covid pour l’accès aux bâtiments publics et aux espaces privés.

    Dans un communiqué, le gouvernement a appelé les citoyens qui viennent de recevoir la première dose de vaccin à respecter les mesures de précaution en attendant d’être complètement immunisés avec la deuxième dose.

    Le gouvernement a également rappelé que le retour à la vie normale dépend de la participation massive des citoyens à la campagne de vaccination collective.

    Jeudi, le Maroc a imposé, sans préavis, un certificat de vaccination pour entrer dans les bâtiments publics, les écoles, les restaurants, les hôtels, les salles de sport et autres espaces privés, ainsi que pour voyager entre les villes ou en dehors du pays.

    En outre, les autorités sanitaires ont lancé l’administration de la troisième dose de vaccin pour tous les citoyens.

    L’imposition surprise de la vaccination a entraîné un afflux important dans les centres de vaccination, des manifestations à Rabat et le lancement de plusieurs appels sur les réseaux sociaux contre ce document. Des manifestations sont prévues demain dans plusieurs villes du pays.

    L’Association du Barreau marocain a demandé dans une déclaration dimanche l’annulation du certificat obligatoire, mettant en garde contre l’absence « d’une base juridique permettant d’empêcher les citoyens d’accéder à des services publics vitaux ».

    Pour sa part, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH, État) a appelé lundi les citoyens à contribuer de manière « consciencieuse et responsable » à la campagne de vaccination de masse.

    Mais en même temps, la CNDH a demandé au gouvernement d’intensifier la communication avec les citoyens non vaccinés, de trouver des alternatives pour garantir l’accès aux différents services publics et d’alléger les mesures restrictives imposées.

    Devant la Chambre des représentants lundi, le ministre marocain de la Santé, Khaled Ait Taleb, a souligné l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays avec un taux d’incidence de huit cas pour 100 000 habitants, en plus de la diminution continue des décès au cours des treize dernières semaines.

    Le ministre a également noté que 44,8 millions de doses ont été administrées jusqu’à présent, permettant à plus de 21,4 millions de Marocains (57,6 % de la population totale) d’être entièrement vaccinés.

  • Maroc : L’Union des avocats s’oppose au pass sanitaire

    Maroc : L’Union des avocats s’oppose au pass sanitaire. L’Union rejette également l’exigence de certificat pour le transport interurbain, les lieux privés et publics.

    Depuis le jeudi 21 octobre, trois jours avant la date annoncée, le gouvernement marocain a imposé le pass sanitaire. C’est le premier pays du Maghreb a le faire.

    Le pass sanitaire marocain ne donne pas la possibilité aux non vaccinés de recourir à un test PCR négatif. Ceux-ci ne sont pas pris en compte. Il faut avoir reçu au moins une dose de vaccin pour prétendre à un pass.

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    Dimanche, des avocats ont annoncé leur opposition à la décision du gouvernement sur le vaccin obligatoire contre le COVID-19, selon cet article de Time Turk.*

    L’Union marocaine des avocats rejette également l’exigence de certificat (pass sanitaire) pour le transport interurbain, les lieux privés et publics.

    L’Union des avocats souligne dans un communiqué que l’état d’urgence ne devrait pas être une raison pour « prendre du recul » par rapport aux réalisations et aux décisions en matière de droits humains qui violent la Constitution.

    Selon Time Turk, « Plus de 20 000 soutiennent une campagne de signatures lancée contre le mandat et le certificat de vaccin au Maroc. »

    Timeturk, 24/10/2021

  • Face à une imminente explosion sociale: Le Makhzen instaure la dictature sanitaire

    Maroc, pass sanitaire, coronavirus, covid 19,

    Convaincu d’une explosion sociale imminente, synonyme d’une chute certaine de son régime, le Makhzen impose aux marocains le pass vaccinal, épousant la doctrine de la dictature sanitaire, rejetée par les citoyens de beaucoup de pays au monde, la considérant comme une flagrante atteinte aux libertés individuelles et collectives. A peine installé, le nouveau gouvernement marocain dirigé, par l’oligarque proche de Mohamed VI, Aziz Akhannouch, instaure le 21 octobre un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux espaces publics.
    Annoncé trois jours avant son entrée en vigueur, le pass ne prend pas en compte les tests négatifs et les certificats de rétablissement. Le gouvernement marocain a pris la population de court en annonçant le 18 octobre la mise en place d’un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux bâtiments publics, aux commerces, mais aussi aux hôtels-restaurants, salles de sport et hammams. Celui-ci est entré en vigueur trois petits jours plus tard, le 21 octobre, et conditionne également l’accès aux aéroports et la possibilité de se déplacer entre les préfectures et les provinces. Les salariés non-vaccinés des entreprises concernées ne peuvent par ailleurs plus travailler tant qu’ils n’ont pas reçu au moins une injection. Cette mesure provoque déjà l’ire des marocains qui ont pris d’assaut es centres de vaccination.
    Comment peut-t-on interpréter une telle mesure, où ses dirigeants se vantaient il y a si peu de temps, être le premier pays au Maghreb ayant réussi à avoir vacciné une grande partie de sa population, avançant même le chiffre de 57% des plus de 12ans entièrement vaccinés.Pour beaucoup de marocains,il s’agit d’une décision politique destinée à limiter les déplacements des personnes, dans un contexte socioéconomique marqué par une crise profonde, en vue de mieux cerner une imminente explosion sociale, liée à la détérioration des conditions de vie des citoyens, et la politique du pourrissement initiée par le régime avec ses voisins algérien, espagnol, mauritanien, la reprise des hostilités militaires avec le Front Polisario et la normalisation des relations avec l’entité sioniste contre la volonté du peuple marocain, via un tweet trompeur sans assise juridique, comme le révèle la décision du Congresse américain de s’opposer à l’affectation d’un budget pour l’ouverture d’un consulat américain dans les territoires sahraouis occupés.
    D’ailleurs, il est incompréhensible, de voir le nouveau gouvernement marocain, instaurer le pass vaccinal, au moment où lla situation sanitaire au royaume est marquée par une baisse de la courbe des contaminations et des décès sachant que 21 millions de Marocains ont déjà reçu deux doses de vaccin.
    Algérie54, 23/10/2021