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  • Almeria : 4 ans de prison pour le meneur d’une patera provenant de l’Algérie

    Condamné à quatre ans et deux mois de prison à Almeria pour avoir mené une patera avec 29 personnes à bord.

    Des sources judiciaires ont indiqué à Europa Press que l’accusé a reconnu les faits avant le début de la séance prévue à la deuxième section de l’Audience provinciale, devant laquelle le ministère public a modifié son acte d’accusation provisoire pour lequel il avait initialement demandé sept ans de prison.

    Le tribunal provincial d’Almeria a condamné un homme de 52 ans à quatre ans et deux mois de prison pour avoir été le meneur d’une patera parti des côtes algériennes en septembre 2020 avec 29 personnes à bord et intercepté dans les eaux de Cabo de Gata.

    Des sources judiciaires ont indiqué à Europa Press que l’accusé a reconnu les faits avant le début de la séance prévue à la deuxième section de l’Audience provinciale, devant laquelle le ministère public a modifié son mémoire d’accusation provisoire par lequel il demandait initialement sept ans de prison.

    B.H. a ainsi reconnu avoir « directement » favorisé l’immigration « clandestine » en échange d’argent et avoir organisé « tout le nécessaire » pour effectuer le voyage vers l’Espagne depuis Saïdia (Algérie) malgré le fait qu’il ne disposait pas de l’expertise et de la formation technique et pratique nécessaires pour naviguer en haute mer, mettant ainsi en danger la vie des occupants.

    Le navire est parti à 9h00 le 2 septembre avec une embarcation en fibre de verre de sept mètres de long et 2,5 mètres de large avec 29 personnes à bord. Il a été localisé par le patrouilleur Río Jiloca de la Guardia Civil à environ huit milles nautiques au sud de Cabo de Gata.

    La capacité maximale prévue pour cette embarcation était de « six ou sept personnes », puisque dans l’esquif ils transportaient également de l’essence pour faire le plein au moyen d’un tuyau. Le bateau ne comportait aucune mesure de sécurité et traversait une « route où passent chaque jour jusqu’à 70 navires marchands ».

    Diario de Almeria, 29 mai 2021

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  • Immigration clandestine en Espagne : Les Algériens représentent 71 % des migrants

    Apparemment, rien n’arrête les migrants algériens quiaffrontent toutes sortes de dangers, ne craignant rien ni personne et décidés d’arriver à la destination qu’ils ont choisie pour s’y établir.

    En effet, malgré la pandémie qui fait rage en Europe et qui décime ses habitants par milliers, les contaminations qui se poursuivent, les dangers de la mer et la surveillance continue des Garde-côtes aussi bien algériens qu’étrangers, ce sont de vagues de migrants de toutes nationalités qui débarquent sur la rive Nord de la Méditerranée.

    Pour l’Espagne, ce sont les Algériens qui ont la « cote » car ayant été les plus nombreux à débarquer dans ce pays en 2021, c’est par dizaines qu’ils arrivent à bord d’embarcations de fortune ou de navettes rapides qu’ils abandonnent sur les plages.

    Ainsi et selon l’Agence Européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) entre le 1er janvier et le 28 février 2021, ce ne sont pas moins de 887 migrants algériens qui ont débarqué illégalement en Espagne. Ce chiffre est de loin le plus important comparé aux autres nationalités arrivées sur la péninsule ibérique.

    Selon les statistiques de l’agence européenne, les migrants illégaux algériens arrivés en Espagne représentent 71% du nombre total des personnes ayant effectué la traversée vers l’Espagne, le reste c’est-à-dire les 29 % proviennent du Maroc avec 357 migrants clandestins.

    En tout, ce sont 1.234 immigrés qui ont pu rejoindre la péninsule ibérique par voie maritime pendant le mois de février 202, un chiffre qui selon Frontex reflète une baisse significative estimée à 47 % par rapport à la même période en 2020. Cette baisse est due essentiellement aux conditions météorologiques défavorables qui avaient caractérisé les mois de janvier et février ce qui a quelque peu réduit le flux de migrants, les passeurs ne voulant pas s’aventurer par mauvais temps.

    Le corridor algéro espagnol est aussi emprunté par les migrants marocains qui traversent les frontières terrestres près d’Oujda pour ensuite s’embarquer à partir d’Oran en direction d’Almeria (Espagne). Par ailleurs et, pas plus loin que vendredi passé, ce sont 8 jeunes Algériens sans papiers qui ont été interceptés par la police espagnole dans la campagne d’Almeria. L’on rapporte que ces jeunes auraient utilisé une navette rapide qu’ils avaient abandonnée après avoir débarqué sur les côtes espagnoles. La Guardia civil a trouvé cette navette échouée sur une des plages et ses occupant auraient quitté les lieux dans la précipitation de peur d’être interceptés par la police espagnole

    Le Provincial, 15 mars 2021

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  • Au moins 2 700 personnes arrivent à Ceuta à la nage dans un contexte d’escalade des tensions diplomatiques avec le Maroc.

    Quelque 700 mineurs, des centaines de jeunes et plusieurs familles ont franchi une digue frontalière en l’absence des forces marocaines, après que ce pays a protesté contre l’accueil en Espagne du chef du Front Polisario.

    Au moins 2 700 personnes sans papiers, dont environ 700 mineurs, sont entrées lundi à la nage dans Ceuta depuis la ville voisine de Fnideq, 77 000 habitants, anciennement Castillejos, selon la délégation du gouvernement. L’arrivée a eu lieu sans que les autorités marocaines n’opposent de résistance et après plusieurs semaines au cours desquelles le Maroc a décidé de resserrer la corde diplomatique avec Madrid. Le désaccord est survenu après que les services de renseignement marocains ont découvert en avril dernier que le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a été reçu sous une fausse identité dans un hôpital de Logroño, souffrant de covid-19. La diplomatie marocaine déplore cet acte, avertit qu’elle en prend note et menace le gouvernement espagnol de représailles.

    L’arrivée de 2 700 migrants irréguliers en un seul jour à Ceuta est un événement sans précédent dans la ville autonome. Non seulement en raison du nombre record d’arrivées, mais aussi en raison du contexte sanitaire délicat dans lequel il s’inscrit. Le Maroc a décidé de protéger sa population en fermant les frontières terrestres de Ceuta et Melilla en mars 2020. Et il y a plusieurs semaines, elle a suspendu ses liaisons aériennes avec une quarantaine de pays, à titre de mesure préventive. Maintenant, c’est aux autorités de Ceuta de faire face au problème humanitaire posé par ce phénomène. Et c’est au gouvernement de Madrid et à l’Union européenne de relever le défi diplomatique posé par Rabat.

    En l’absence de confirmation officielle, les entrées irrégulières de lundi représentent un record quotidien qui n’a jamais été atteint, même dans les périodes les plus critiques de forte pression migratoire. Aux îles Canaries, le week-end le plus intense, celui des 7 et 8 novembre, a enregistré 2 000 arrivées. En 2018, année qui a enregistré le plus grand nombre d’entrées irrégulières, le mois de juin a enregistré l’une des semaines les plus compliquées avec le débarquement entre le 21 et le 27 juin de près de 2 800 personnes, rapporte María Martín.

    Le 26 avril dernier, après l’accueil du Ghali en Espagne, 120 jeunes sont déjà arrivés à Ceuta en nage. Cette fois, le nombre a été largement dépassé. « Nous sommes débordés », a déclaré une source dans la ville autonome. « Dans le navire où nous recevons les migrants irréguliers [et où ils doivent servir la quarantaine], il y avait environ 70 personnes dimanche. Je ne sais pas ce que nous allons faire du reste ni où nous allons le mettre ».

    Un habitant de Fnideq a déclaré à ce journal que la passivité de la police marocaine était totale. Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des personnes se baignant sans que personne ne les en empêche. La source susmentionnée de la ville autonome a déclaré : « La police marocaine laisse les migrants venir sur la plage la plus proche de Ceuta. Ils arrivent donc ici tout de suite ». L’absence de surveillance sur les plages marocaines contraste dans un pays où il existe un contrôle policier rigoureux à l’entrée et à la sortie de centaines de communes, dont Fnideq.

    Les arrivées ont commencé à trois heures du matin, lundi. Et cela n’a pas cessé de toute la journée. Ils ont pénétré à la fois sur la plage de Tarajal et dans la région de Benzu. Une partie des nouveaux arrivants a été dirigée vers un navire dans le polygone de Tarajal, près de la frontière, ce qui a permis de maintenir la quarantaine. Selon des sources de la Croix-Rouge, l’enceinte a une capacité d’accueil d’un peu plus de 200 personnes, soit moins de 10% du dernier nombre d’entrées. Les personnes soignées font la queue aux portes, mais le dispositif est complètement débordé. Selon les médias locaux, certaines des personnes qui ont atteint la ville autonome se sont dispersées directement dans les quartiers de la ville, notamment le quartier d’El Principe.

    Depuis la fermeture des postes-frontières en mars 2020, un flux constant d’arrivées s’est produit aux points de convergence des barbelés et de la mer, tant à Ceuta qu’à Melilla. Ce type d’entrée par la natation, la traversée perchée sur les rochers des brise-lames ou par les points faibles de la clôture, tels que les canalisations d’égouts, s’est intensifié pendant l’été et s’est développé en raison de l’impossibilité d’accéder aux villes autonomes par d’autres voies depuis le Maroc. À Melilla, la Garde civile a constaté une plus grande intensité de ce type de traversées qui, toutefois, tendent à être individuelles ou en petits groupes. Jamais, jusqu’en avril, n’avait été enregistrée une entrée collective comme ce lundi par les bords du périmètre frontalier.

    Problème pour l’Espagne et les autorités marocaines

    Cette arrivée massive pose un problème à l’Espagne mais en dégage un autre, majeur, pour les autorités marocaines, puisque la région de Castillejos est fortement touchée par le chômage après les mesures prises par Rabat contre la contrebande et après la fermeture des frontières intervenue en mars 2020 en raison de la pandémie. La ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a déclaré lundi qu’elle n’était pas au courant que l’arrivée de migrants était due à une tentative de Rabat de faire pression sur les autorités espagnoles.

    La vague d’arrivées enregistrée ce lundi rappelle celle du 26 avril. Ce jour-là, plus de 128 personnes, selon les données de la Croix-Rouge, sont arrivées à Ceuta par la plage près de Fnideq. Pendant deux jours de tempête, ils se sont jetés à la mer devant l’inaction totale des autorités de l’autre côté de la frontière. Un habitant de la ville marocaine qui a suivi de près la fuite de dizaines de jeunes en avril a déclaré à ce journal sous couvert d’anonymat : « Ce n’est pas que nos policiers ont collaboré. Je les connais tous et je sais qu’ils ne feraient pas ça. Ce qui s’est passé, c’est que ce week-end-là, il n’y avait pas un seul policier pour surveiller les plages. Tout le monde a remarqué.

    Au moins deux personnes sont mortes pendant l’émigration massive ce jour-là. Ensuite, les négociations entre le ministère de l’Intérieur et Rabat ont permis de stopper l’entrée de personnes à Ceuta avec le déploiement de forces marocaines sur la côte et ont permis le retour rapide d’environ 110 jeunes malgré la fermeture stricte de la frontière. Il ne restait plus que 30 mineurs dans la ville autonome.

    Les événements du mois d’avril ont été un premier coup sur la table par le Maroc, agacé par l’arrivée à Logroño, le 18 avril, du leader du Front Polisario pour être soigné pour un covide en Espagne. Le fait que l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, ait reconnu en décembre la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a conduit le Maroc à faire pression sur l’Espagne, l’Allemagne et l’Union européenne en général pour qu’ils emboîtent le pas à Trump. Jusqu’à présent, la réponse de l’UE a été unanime et appelle les deux parties au conflit à parvenir à un accord mutuellement accepté au sein des Nations unies.

    Au début du mois, une déclaration du ministère marocain des affaires étrangères a reproché à l’Espagne l’ »inaction » de son système judiciaire qui a permis à Ghali d’entrer sur son territoire et a critiqué Madrid pour avoir agi « dans le dos d’un partenaire et voisin ». La diplomatie marocaine a reconnu que l’accueil du Ghali était une « décision souveraine de l’Espagne », mais a prévenu qu’elle en tirerait « toutes les conséquences ». Les neuf partis marocains ayant une représentation parlementaire ont accusé le gouvernement espagnol, dans une lettre commune, de maintenir une attitude « inacceptable et ouvertement provocatrice ».

    L’émigration massive de Fnideq est un soulagement pour les autorités marocaines, dans une région où plusieurs manifestations ont eu lieu ces derniers mois, avec des centaines de femmes réclamant des alternatives économiques à la fermeture des frontières avec Ceuta et Melilla.

    Des centaines de familles dans des villes proches de la frontière comme Fnideq – à côté de Ceuta – ou Beni Enzar, Barrio Chino et Farhana – à côté de Melilla – dépendaient des relations transfrontalières, qui ont été suspendues pendant plus d’un an depuis que les passages officiels ont été fermés en mars 2020 en raison de la pandémie. Rien qu’à Melilla, quelque 35 000 travailleurs transfrontaliers traversaient la frontière chaque jour. Les travailleurs domestiques, les travailleurs qualifiés et les employés du secteur des services laissés de l’autre côté de la frontière ont perdu leur emploi et, dans de nombreux cas, vivent des salaires qu’ils reçoivent encore de leurs employeurs par le biais de services de transfert de fonds certifiés.

    Il a également été mis un terme définitif au portage ou commerce atypique, une forme de contrebande à laquelle Rabat voulait mettre un terme et qui employait des milliers de personnes, dont beaucoup venaient de villes de l’intérieur du Maroc, comme Fès ou Casablanca. À Fnideq, les restaurants et les magasins ont été contraints de fermer. Des dizaines de familles de porteurs ont quitté la ville pour retourner dans leurs villages d’origine dans les montagnes de l’Atlas.

    En février, des centaines d’habitants de Fnideq sont descendus dans la rue jusqu’à quatre vendredis consécutifs pour demander l’ouverture des frontières avec l’Espagne. Les autorités ont arrêté plusieurs jeunes la première semaine. Mais cela n’a pas empêché des milliers de résidents, principalement des femmes, de manifester à nouveau le vendredi suivant, en criant « Honte à vous ! Vous avez tué Fnideq », « Le peuple veut ouvrir la frontière », « Liberté pour les détenus ». La police a alors décidé d’autoriser les rassemblements de protestation, tandis que la justice libérait les prisonniers et que les autorités distribuaient des bons d’alimentation d’une valeur de 30 euros. Mais les manifestations ont continué. « Nous ne voulons pas de l’aumône », ont-ils scandé.

    Alors que le Maroc s’efforce de relancer l’économie dans le nord du pays, la population de la région dépérit face à la fermeture de la frontière, qui a entraîné un flux constant d’arrivées à Ceuta et Melilla par la mer depuis le début de la pandémie et s’est intensifié depuis la fin de 2020. Cependant, ce type d’entrée massive à la nage n’avait jamais été observé auparavant, comme si une autoroute avait été ouverte dans la mer.

    Enfin, en mars, quelque 300 contrats temporaires sont arrivés pour d’anciens porteurs désireux de travailler dans l’industrie textile à Tanger. Mais la situation est loin d’être résolue à Fnideq. Les familles demandent quelque chose d’aussi simple et compliqué à trouver qu’un emploi. Entre-temps, la ville est à nouveau sous le feu des projecteurs des relations diplomatiques entre Rabat et Madrid.

    Augmentation des arrivées également dans le détroit de Gibraltar

    L’entrée à Ceuta coïncide avec une augmentation de l’arrivée de migrants en patera dans les eaux du détroit et de la mer d’Alboran, après des mois de faible activité. En seulement huit heures, de sept heures du matin ce mardi à trois heures de l’après-midi, le sauvetage maritime a secouru 46 immigrants, dont une femme, dans un flot continu qui a commencé à l’aube dans les environs de la zone sud de Tarifa. Il s’agit d’un nombre supérieur aux 33 migrants secourus à Cadix entre le 8 et le 28 avril, selon des sources de la subdélégation du gouvernement à Cadix.

    Les personnes secourues voyageaient à bord de 13 petites embarcations : des jouets gonflables, des kayaks et un canoë. Une vingtaine des nouveaux arrivants sont d’origine subsaharienne et le reste, d’origine nord-africaine. À l’exception de trois personnes qui sont arrivées à Fuengirola (Malaga) et qui ont été transférées dans la capitale de Malaga, la majorité, qui est arrivée sur la côte de Cadix, est en train d’être transférée dans la baie d’Algeciras, où un centre de prise en charge temporaire des étrangers (CATE) fonctionne depuis la crise migratoire de 2018, confirment de la Subdélégation du gouvernement de Cadix. Des sources du Secours maritime expliquent que ce rythme de sauvetages est « beaucoup » plus élevé que ce qu’ils enregistraient ces derniers temps. « Nous constatons une augmentation tant dans le détroit que dans la mer d’Alboran », explique Manuel Capa, sauveteur et délégué CGT du comité d’entreprise du sauvetage maritime. Capa a regretté que cette augmentation des arrivées ait commencé à se produire après que Fomento ait réduit les renforts de personnel qu’ils avaient dans les navires de sauvetage, rapporte Jesús A. Cañas.

    El País, 17 mai 2021

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  • Algérie/ L’espoir, ce vieux vinyle rayé !

    par Madjid Khelassi

    Plus de 30 embarcations, transportant des Harraga algériens, ont été interceptés sur les côtes d’Almeria (Sud de l’Espagne), en seulement 48 heures, et ce durant le week-end qui a précédé l’Aid El Fitr.

    Ces chiffres rapportés par le quotidien espagnol OK Dario, montrent l’ampleur du phénomène migratoire algérien vers la rive européenne de la Méditerranée.

    D’après le Haut Commissariat des nations-unies pour les réfugiés, 2000 Harraga arrivent à rejoindre chaque mois, les rivages sud du continent européen, sur des embarcations clandestines avec pour principales destinations, l’Espagne, l’Italie et la France.

    Son rapport du 12 mai 2021, fait état de 10 000 Harraga depuis janvier 2021.

    10 000 Harraga en 4 mois…Le paradis algérien tant chanté vire à une géhenne quotidienne.

    Chômeurs, ouvriers spécialisés, cadres , médecins, architectes, enseignants, sportifs.

    La panoplie migratoire s’étoffe et se « mixte ». C’est un catalogue multigamme.

    Les personnes qui mettent les voiles, sont certes des personnes touchées par la précarité, voire la pauvreté, mais beaucoup d’entre- eux sont des pauvres qui ne devraient pas l’être. Car disposant d’un capital culturel ou professionnel assez élevé, mais qui ne trouve pas preneur dans l’Algérie réelle.

    On passe ainsi de la migration des précaires à celle des intellectuels. Dramatique équation, qui souligne la faillite de notre système économique et social.

    Pour ces candidats, l’espoir, coincé quelque part, ressemble à un vieux vinyle rayé.

    Donc l’espoir est supprimé. Place à une réalité, qui souvent, se termine par le chavirage tragique d’une felouque voguant vers un ailleurs meilleur.

    El Harga, brûlure contemporaine des déshérités, ou comment on est anéanti par un espoir en congé permanent.

    Dans tous les ports et plages d’Algérie, surgit, chaque soir, un Aladin des mers, qui embarque, moyennant un joli pactole, des milliers d’algériens en classe tous risques, vers un eldorado incertain.

    Houle et mal de mer, éléments imprévisibles déchaînés…la traversée vire souvent à l’ordalie marine. Et les rêves, déjà en pointillés, sombrent dans la lagune d’une destinée malmenée.

    El Harga, décision définitive, tourneuse de tête et tueuse…Qu’a cela ne tienne !

    Tous les Harraga vous diront qu’ils préfèrent ça, à l’Algérie (l’ancienne et la nouvelle), qui n’a jamais rien compris au rêves contrariés de ses enfants.

    La Nation, 16 mai 2021

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  • Maroc-Sahara Occidental: arrestations « en pleine nuit » de dizaines de migrants à Laâyoune

    Dans la nuit du 7 au 8 mai, les autorités marocaines ont surgi dans des habitations de Laâyoune, dans le sud du pays, arrêté et déplacé dans une autre ville des dizaines de migrants d’Afrique subsaharienne dont des femmes et des enfants. L’association marocaine pour les droits de l’homme (AMDH) et le groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (Gadem) dénoncent une « opération illégale » visant à éloigner les migrants des zones frontalières.

    Arrêtés en pleine nuit. Des dizaines de migrants d’Afrique subsaharienne ont été arrêtés dans la nuit du 7 au 8 mai à leurs domiciles, à Laâyoune, dans le sud du pays, selon l’association marocaine pour les droits de l’homme (AMDH). L’opération menée par la police marocaine a eu lieu entre « 23h et 4 h du matin ». Des femmes et des enfants auraient également été embarqués.

    Omar Naji, le vice-président de la section de l’AMDH à Nador, contacté par InfoMigrants, parle d’opérations « illégales », « opérées sans ordre ni contrôle judiciaire ». « Des violations graves ont été commises », poursuit-il. « L’arrestation de femmes enceintes et d’enfants est interdite par la loi et contraire à la Convention Internationale des droits de l’enfant que le Maroc a ratifiée ».

    Sur les réseaux sociaux, l’AMDH a déploré le cynisme des autorités qui n’ont pas sécurisé la zone. Cette nuit-là, de nombreux vols, pillages et destructions de biens ont eu lieu aux domiciles des personnes arrêtées. « S’introduire à l’intérieur des maisons à 23h et les laisser ouvertes après les arrestations est de la responsabilité des autorités », dénonce encore Omar Naji.

    Ce n’est pas la première fois que les autorités marocaines procèdent à ce genre d’opérations musclées contres des migrants d’Afrique subsaharienne. Elles sont même « assez fréquentes, selon les périodes », souligne de son côté Camille Denis, la directrice du Gadem, une autre association marocaine qui vient en aide aux migrants dans le nord du pays. « Ce qu’il s’est passé à Laâyoune n’est pas étonnant. Cette opération est sûrement en lien avec la situation aux Canaries ».

    « Eloigner les migrants de la zone frontalière »

    Laâyoune est connu pour être l’un des points de sortie du pays pour les migrants voulant rejoindre l’Europe via les Canaries espagnoles – situées à environ 200 km de là. Les arrivées via l’océan sur l’archipel espagnol se sont multipliées depuis la fin 2019. L’an dernier, 23 023 migrants ont atteint les Canaries, soit huit fois plus que l’année précédente, selon le ministère de l’Intérieur espagnol. Depuis, l’Union européenne a haussé le ton contre le Maroc l’exhortant à mieux contrôler ses frontières.

    « Le but de ces opérations marocaines est donc d’éloigner les migrants de la zone frontalière », résume Camille Denis du Gadem. « Mener une opération à Laâyoune n’est pas un hasard, la ville fait partie des routes migratoires les plus utilisées sur la côte marocaine en 2020. »

    Généralement, les opérations des autorités répondent au même procédé : cibler un endroit précis (domiciles, parcs, carrefours…), mener des arrestations de masse et procéder à des déplacements internes forcés. « C’est comme cela que le Maroc essaye de stopper les départs ».

    Les migrants arrêtés à Laâyoune ont effectivement été déplacés vers la ville de Tantane, plus au nord, explique l’AMDH. « Ils auraient pu être déplacés encore plus haut, vers Agadir. On a déjà vu ça », précise encore Camille Denis.

    Des déplacements forcés pour décourager les migrants

    Une fois déplacés, les autorités peuvent procéder à des expulsions forcées, mais aussi à des libérations. Beaucoup de migrants sont ainsi relâchés dans la nature à des centaines de kilomètres de leur lieu de vie. Ce fut le cas lors de l’opération du 8 mai. « Les autorités ont libéré les migrants là-bas [à Tantane, ndlr] et les ont laissés sans ressources […] Ils doivent rentrer chez eux par leurs propres moyens », dénonce l’AMDH. « Ces opérations sont juste là […] pour montrer à l’Union européenne le bon travail de gendarmes marocains ».

    Le procédé des arrestations/déplacements forcés/retour-à-domicile ressemble surtout à une guerre d’usure visant à épuiser les migrants. « Il y a des traumatismes qui naissent de ces opérations. Les déplacements forcés participent à la précarisation des migrants. Ces derniers peuvent perdre leurs emplois, leur bail, leur logement », précise Camille Denis. Il y a aussi le traumatisme moral. « On parle d’arrestations à domicile, de nuit, d’arrestations au faciès, de violences… Tout cela est très compliqué à gérer pour les personnes de peau noire ».

    De nombreux migrants disent être victimes de racisme et de violences policières au Maroc. Outre la capitale Rabat, la police marocaine mène régulièrement des raids dans les forêts situées à proximité de Tanger, où des migrants vivent cachés en attendant de tenter de gagner les côtes espagnoles par le détroit de Gibraltar.

    En juillet 2020, un migrant camerounais avait été tué après que la police avait démantelé un camp illégal dans une forêt, au nord de Tanger.

    Info Migrants, 10 mai 2021

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  • Les garde-côtes espagnols interceptent trois bateaux de « Harragas » algériens

    Lundi à l’aube, les patrouilles du service maritime de la Garde civile espagnole ont intercepté trois embarcations de fabrication traditionnelle équipées de moteurs de 80 chevaux transportant 38 immigrants clandestins de nationalité algérienne, âgés de 16 à 37 ans, partis de la plage d’Ain Franin, au cœur de la forêt de Cristel, à l’est d’Oran, en direction de la côte sud de l’Espagne.

    Selon des sources informées, la Garde civile espagnole a déjoué les tentatives de ces jeunes hommes de pénétrer dans la péninsule ibérique, après que la période de navigation secrète entre la côte d’Oran et son homologue espagnole ait duré environ 17 heures complètes, selon ce qui a été rapporté par le journal local « Alvaro de Ciota » dans la province de Grenade.

    Les « harragas » ou immigrants illégaux étaient répartis sur trois bateaux, le premier était un bateau en caoutchouc, transportant 13 jeunes Algériens, dont un mineur, le deuxième était un bateau traditionnel en bois transportant 14 immigrants, la plupart dans leur quatrième décennie de vie, et le troisième bateau en bois avait 11 jeunes hommes portant des combinaisons de plongée.

    Les mêmes sources ont révélé que les migrants arrêtés ont été interceptés à 20 miles nautiques au sud de Motril.

    Chacun d’entre eux a été emmené sous haute surveillance par les patrouilles des services maritimes jusqu’au port de Motril, dans la région d’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, où des tests ont été effectués sur eux pour s’assurer qu’ils étaient exempts du virus Corona.

    Ensuite, il a été décidé de les transférer dans un centre de la région de « Capilera », supervisé par la Croix-Rouge espagnole, comme le dictent les mesures de précaution visant à freiner la propagation du nouveau virus Corona, en raison de la fermeture continue des centres pour immigrants illégaux en Espagne. Des fuites locales ont indiqué dans ce contexte que toutes les personnes arrêtées par les autorités espagnoles étaient originaires des provinces algériennes de Chlef et de Djelfa.

    Ils ont pris la mer en masse depuis la plage d’Ain Franin après que les barons de l’immigration clandestine aient profité du calme de la mer pour envoyer plusieurs embarcations vers l’Espagne.

    Il s’agit du deuxième incident de ce type en moins de trois jours, après l’annonce par les services de secours maritimes espagnols de l’interception d’une embarcation artisanale transportant dix immigrants clandestins algériens sur les côtes de Carthagène appartenant à la région de Murcie.

    Les immigrés clandestins algériens dont le bateau a été intercepté sont des adultes et sont en bonne santé, précisant qu’ils ont été transférés dans la région « Escombreras » de Carthagène, où ils ont été soumis à des tests pour détecter la possibilité d’une infection par le virus Covid-19, conformément au protocole sanitaire en vigueur.

    Echourouk online, 11 mai 2021

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  • En 48h : 30 embarcations au départ d’Algérie interceptées en Espagne

    Le chiffre fait froid dans le dos, des dizaines de jeunes Algériens ont fui le pays en deux jours seulement. Des experts espagnols en politique migratoire parlent d’un phénomène qui est loin d’être contrôlé en Algérie, et d’une « pression migratoire alarmante » que l’Espagne est en train de subir ces derniers mois.

    Plus de 30 embarcations qui transportaientdes migrants Algériens ont été interceptées en seulement 48 heures, sur les côtes d’Almeria, dans le sud de l’Espagne, ont indiqué les agentsdéployés sur lieux, comme cela a été rapporté hier par le journal espagnol Ok Diaro. La même source, qui cite Ruben Pulido expert en politique migratoire, précise que plus de 150 embarcations ont été interceptées cette année en Espagne, et que cela « représente une augmentation assez remarquable comparé aux données de ces dernières années ».

    La situation est alarmante

    L’expert en politique migratoire a déclaré également qu’il s’agit d’une « pression migratoire alarmante », et que « selon des sources algériennes, la situation à l’origine est assez incontrôlée vu que des trafiquants tunisiens aient aussi participé à ces expéditions au départ du sol algérien ». Le spécialiste a également indiqué que le nombre des embarcations interceptées ne reflétait pas le nombre réel de migrants qui arrivent en Espagne, et qu’il « y a beaucoup de bateaux qui sont considérés comme non interceptés, et on ne sait toujours pas où se trouvent ces immigrants illégaux qui étaient à bord ». « Les prévisions pour les mois à venir sont désastreuses et pourraient nous mettre face à la pire vague d’immigration clandestine de ces dix dernières années », selon Rube Pulido, qui a également souligné le manque de moyens et d’effectif dont souffrent les instances spécialisées en Espagne qui se retrouvent dans l’incapacité à faire face à ce phénomène.

    Le Midi Libre, 10 mai 2021

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  • Nouveau drame au large des Canaries : 24 cadavres retrouvés dans un canot à la dérive, l’embarcation venait de la Mauritanie

    XALIMANEWS-Un nouveau bilan a été donné par les autorités espagnoles après la découverte de plusieurs cadavres dans un canot à la dérive au large des Canaries. Le nombre de morts passe de 17 à 24, parmi lesquels deux mineurs. Ce ne sont pas 17 cadavres mais 24, dont deux mineurs, qui ont été retrouvés dans le canot à la dérive au large des îles Canaries, ont indiqué les autorités espagnoles. Repérée par un avion de l’armée espagnole mardi dernier, l’embarcation était à la dérive à 500 kilomètres au sud-est d’El Hierro, la plus petite île de l’archipel espagnol. Un navire de secours en mer avait été envoyé dans la zone.

    Trois survivants, parmi lesquels une femme, avaient ensuite été hélitreuillés vers un hôpital de Tenerife. « Ils étaient si faibles que nous avons dû nous y mettre à plusieurs pour les aider à se tenir debout », a confié à l’Afp Juan Carlos Serrano, un membre de l’équipage de l’hélicoptère. Selon les médias espagnols, les 24 personnes, parties de Mauritanie, sont mortes de faim et de soif après avoir passé 22 jours en mer. Toutes étaient originaires d’Afrique subsaharienne. Le canot a été remorqué mardi par un navire de secours jusqu’au port de Los Cristianos, à Tenerife, où il est arrivé mercredi soir. Les pompiers présents sur le quai ont sorti les corps qui ont ensuite été transportés au funérarium de l’île.

    Près de 2 000 morts en 2020.

    Les arrivées de bateaux de migrants aux Canaries se sont multipliées depuis la fin 2019 et le renforcement des contrôles en Méditerranée. L’an dernier, 23 023 migrants ont atteint l’archipel espagnol, soit huit fois plus que l’année précédente, selon le ministère de l’Intérieur. « L’état de la mer à cette période de l’année et la distance à parcourir (…) rendent cette route particulièrement dangereuse », ont indiqué le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué conjoint. « Les bateaux peuvent dériver pendant des jours, sans nourriture et sans eau », ont-ils ajouté. La traversée depuis les côtes ouest-africaines fait au minimum 100 kilomètres, mais elle est particulièrement dangereuse à cause des forts courants. Les bateaux sont la plupart du temps surchargés et en mauvais état. L’an dernier, au moins 1 851 personnes ont perdu la vie en tentant d’atteindre les Canaries, selon l’ONG Caminando Fronteras, qui surveille ces migrations.

    Avec Infos migrants

    Xalima.com, 2 mai 2021

    Etiquettes : Mauritanie, Iles Canaries, Espagne, migration, pateras,

  • Provenant du Maroc, quatre pateras arrivent à Lanzarote en 24 heures seulement

    Quelque 263 occupants sont arrivés aux îles Canaries dans sept barges le dernier jour d’avril.

    Un nouveau bateau, avec 20 membres d’équipage, a été localisé samedi matin dans les eaux de Lanzarote, après avoir reçu un appel de détresse du Maroc. Comme le rapporte le Consortium pour la sécurité et les urgences, le Centre de coordination des urgences et de la sécurité (CECOES) 1-1-2 du gouvernement des îles Canaries a reçu un appel du Maroc signalant qu’un bateau avec trente immigrants était à la dérive après être tombé en panne de carburant.

    La nuit dernière, un bateau avec 32 personnes à bord a été secouru alors qu’il naviguait vers les îles Canaries, comme l’ont rapporté à Europa Press des sources du Secours Maritime.

    Vers 03h00, le centre de contrôle de sauvetage maritime de Las Palmas a reçu une alerte de la Garde civile signalant un écho suspect, possiblement une patera, à environ 4 miles d’Arrecife (Lanzarote).

    Le centre de contrôle a mobilisé le salvamar « Al Nair », qui s’est rendu dans la zone et qui, vers 3 h 50, a aperçu la yole et a procédé au sauvetage des 32 personnes qui se trouvaient sur le bateau, 28 hommes et 4 femmes, tous d’origine maghrébine.

    Avec eux à bord, le salvamar s’est rendu à Arrecife, où le débarquement a eu lieu vers 04h00 et où ils ont été assistés par le personnel médical du Service d’urgence des Canaries (SUC) et de la Croix-Rouge.

    263 occupants de sept barges le dernier jour d’avril

    Le dernier jour du mois d’avril s’est achevé aux Canaries avec l’arrivée de quelque 250 personnes, parmi lesquelles plusieurs femmes et enfants, dont un bébé né quelques heures auparavant dans une yole, que le Salvamento Marítimo a secourus des sept barges dans lesquelles ils voyageaient, puis débarqués à Gran Canaria et Lanzarote.

    La journée de vendredi a commencé par l’interception, près de la côte de Tinajo, à Lanzarote, d’une yole avec trois occupants, tous d’origine nord-africaine et parmi lesquels se trouvait une femme, qui affirment que leur bateau, parti d’Agadir il y a trois jours, transportait douze personnes, dont on ignore où elles se trouvent.
    Quelques instants plus tard, le Guardamar Talía est parvenu à secourir, près de la côte sud-est de Gran Canaria, 45 occupants d’un esquif, tous subsahariens et apparemment en bonne santé, parmi lesquels 22 femmes et cinq enfants, dont une fillette née quelques heures plus tôt dans l’embarcation, une naissance qui a alerté les immigrants eux-mêmes lors d’appels téléphoniques passés à l’ONG Caminando Fronteras et aux services d’urgence.

    Après midi, et alors que le nouveau-né, sa mère et le reste des membres de cette expédition étaient déjà sains et saufs à Gran Canaria, le même Guardamar Talía est parti à la rencontre de deux embarcations pneumatiques qui avaient été repérées par l’avion Sasemar 103, qui a été mis à contribution alors qu’elles naviguaient à 88 milles au sud d’Arguineguín avec un total de 117 occupants (52 et 65, respectivement), dont 9 femmes et 4 enfants, selon des sources de l’entreprise publique, qui ont informé Efe ce samedi.

    Après avoir effectué ce service avec succès, un hélicoptère et deux bateaux du sauvetage maritime sont allés à la rencontre de deux nouveaux bateaux aperçus vers Gran Canaria et d’un troisième sur le point d’atteindre Lanzarote.

    Dans le premier des trois bateaux, un esquif en bois repéré par un voilier à 68 kilomètres au sud de Gran Canaria, voyageaient 34 immigrants d’origine subsaharienne, 24 hommes et 10 femmes, qui étaient assistés par l’équipage du Salvamar Macondo.

    Ce même navire Salvamento a également secouru, à trois miles au sud de Gran Canaria, les 26 occupants d’un autre bateau qui avait été repéré par un navire marchand naviguant dans la zone. Les membres de cette expédition étaient 24 Subsahariens, dont 14 femmes, et deux Nord-Africains.

    Enfin, près de la côte nord de Lanzarote, le Salvamar Al Nair a sauvé d’un autre bateau 38 immigrants maghrébins, dont trois femmes et six possibles mineurs qui, après avoir été débarqués à Arrecife, ont déclaré être partis il y a cinq jours de Safi, à l’ouest du Maroc, selon des sources du Consortium d’urgence de l’île.

    Aux 263 personnes secourues ce vendredi près des côtes de Gran Canaria et de Lanzarote se sont ajoutées, après 04h30 ce samedi, 32 autres personnes d’origine nord-africaine, parmi lesquelles 4 femmes et six possibles mineurs qui ont assuré à leur arrivée à Arrecife qu’ils étaient partis il y a quatre jours d’Agadir, selon les mêmes sources du Consortium.

    La Provincia.es, 01 mai 2021

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  • Canaries : Arrivée de 70 migrants à bord de deux bateau provenant d’Agadir et Safi, Maroc

    Salvamento Maritimo (SALVAMAR) et toutes les opérations habituelles ont dû travailler intensément dans la nuit de vendredi à samedi et tôt dans la matinée pour faire face à l’arrivée de deux bateaux en provenance du Maroc dans lesquels se trouvaient 70 personnes au total.

    Comme le rapporte le Consortium pour la sécurité et les urgences, le premier des bateaux localisés par Salvamar a été amené au quai de La Cebolla, à Arrecife, vers neuf heures du soir. Il transportait 38 immigrants, dont 3 femmes et 6 mineurs. Tous étaient en bonne santé générale et n’avaient pas de fièvre, ils n’étaient donc en principe pas porteurs possibles du coronavirus. Dans leur déclaration initiale, ils ont assuré qu’ils étaient à bord depuis 5 jours et qu’ils avaient quitté le port de Safi.

    Par la suite, le Consortium lui-même a signalé l’arrivée d’un deuxième bateau vers huit heures ce samedi matin, également débarqué au même quai de la capitale de l’île. Dans celui-ci, un total de 32 personnes ont voyagé, dont 4 femmes et 6 mineurs éventuels. Comme le précédent, tous les occupants étaient en bonne santé générale et ont déclaré aux personnes qui les ont pris en charge à leur arrivée qu’ils avaient quitté le port d’Agadir 4 jours avant leur arrivée à Lanzarote.

    Cronica de Lanzarote, 01 mai 2021

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