Étiquette : Pays Bas

  • Les Pays Bas peuvent-il encore critiquer le Maroc?

    Tags : Maroc, Pays Bas, migration, expulsion des migrants, droits de l’homme,

    Des députés souhaitent savoir si le Maroc n’a imposé à l’Etat néerlandais le silence sur ses violations des droits de l’homme en échange du rapatriement de ses migrants illégaux. Voici la réponse du Ministère des affaires étrangères aux questions posées à ce sujet:

    Réponses aux questions parlementaires sur le rapport « Les Pays-Bas peuvent à nouveau expulser des migrants vers le Maroc – mais ne peuvent plus critiquer le pays ».

    Au président de la Chambre basse des États généraux
    Ministère des affaires étrangères
    Date 8 novembre 2022

    Objet : Réponses aux questions des députés Piri et Kröger sur « Les Pays-Bas peuvent à nouveau expulser des migrants vers le Maroc, mais ne peuvent plus critiquer ce pays ».

    Question 1
    Connaissez-vous le rapport « Les Pays-Bas peuvent à nouveau expulser des migrants vers le Maroc – mais ne peuvent plus critiquer le pays » ?
    Réponse : Oui.

    Question 2 : Est-il vrai que les premiers documents de voyage ont déjà été délivrés aux personnes désignées pour retourner au Maroc ? Sinon, dans quel délai pensez-vous commencer à expulser les gens?
    Réponse : Il est vrai que des documents de voyage ont été délivrés à des personnes en vue de leur retour au Maroc.

    Question 3 :Comment expliquez-vous que, contrairement aux années précédentes, le Maroc semble vouloir coopérer au retour ?
    Réponse : Les Pays-Bas s’engagent à entretenir de larges relations avec le Maroc. Les relations entre les Pays-Bas et le Maroc sont constructives ; il existe un engagement clair de part et d’autre à progresser sur diverses questions. Cela vaut également pour le domaine de la migration. Les progrès réalisés sur ce thème sont en partie dus à l’intensification des contacts politiques, ainsi qu’au comité conjoint créé spécifiquement pour la coopération en matière de migration.

    Question 4 : Êtes-vous d’accord avec la conclusion de l’article du CNR, qui affirme que le renouvellement des relations s’explique en partie par le fait que les Pays-Bas ne veulent plus offenser le Maroc en critiquant publiquement la situation des droits de l’homme dans le pays ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi le plan d’action bilatéral entre les Pays-Bas et le Maroc accorde-t-il si peu d’attention aux les droits de l’homme ?

    Réponse : J’ai pris note des conclusions du COR concernant l’engagement des Pays-Bas envers le Maroc, mais je ne les reconnais pas. Aucun accord n’a été conclu pour que les Pays-Bas ne critiquent plus publiquement les droits de l’homme. Le gouvernement est engagé dans une stratégie d’engagement constructif avec le Maroc, basée sur un dialogue ouvert et la transparence.
    Ce faisant, elle a investi dans les relations avec le Maroc dans tous les domaines.
    Les Pays-Bas et le Maroc ont convenu d’un plan d’action au niveau officiel en 2021. Dans ce cadre, des accords généraux ont été conclus sur divers sujets d’intérêt pour NL. Par exemple, la migration.
    Mais aussi la police, la justice et la coopération économique. Il a également été convenu de maintenir des contacts fréquents à tous les niveaux, en abordant tous les sujets, y compris les droits de l’homme, dans le cadre du dialogue.

    Question 5 : Connaissez-vous le rapport de Human Rights Watch, dans lequel l’ONG conclut que le régime cherche à étouffer les voix critiques par un « écosystème de répression » ? 3) Quelle est votre réaction à ce sujet ?
    Réponse : Je connais le rapport. Les Pays-Bas accordent une attention particulière à la liberté des médias et à la situation des journalistes dans le monde. Cela vaut également pour le Maroc. Les Pays-Bas restent en dialogue avec les autorités marocaines sur cette question.

    Question 6 : Êtes-vous d’accord avec le fait que les Pays-Bas, qui ont inscrit la promotion de l’État de droit international dans leur constitution, ont une responsabilité particulière dans la dénonciation des violations des droits de l’homme ?
    Réponse : Oui. Les Pays-Bas sont activement engagés dans la promotion – et donc le respect et l’application – de l’état de droit international, dont les droits de l’homme font partie intégrante. Comme chaque situation est différente, il n’existe pas d’approche uniforme pour soulever les violations des droits de l’homme.
    Les Pays-Bas évaluent donc au cas par cas quelle est la manière la plus efficace de discuter des droits de l’homme au Maroc.

    Question 7 : Avez-vous déjà exprimé publiquement des critiques sur le sort des prisonniers politiques du mouvement Hirak du Rif ? Si oui, quand et de quelle manière ? Si non, pourquoi ?
    Réponse : En réponse aux questions parlementaires qui ont suivi la lettre parlementaire sur les relations élargies avec le Maroc (document parlementaire 35 925 V), j’ai répondu aux questions à ce sujet.

    Question 8 : Avez-vous déjà exprimé publiquement des critiques sur le sort du journaliste Omar Radi ? Si oui, quand et de quelle manière ? Si non, pourquoi ?
    Réponse : Comme déjà informé à votre Chambre (document parlementaire 35 925), les Pays-Bas ont informé à plusieurs reprises les autorités marocaines que les Pays-Bas ne se reconnaissent pas dans les accusations d’espionnage. Ce faisant, j’ai également indiqué que le gouvernement jugeait décevante la condamnation fondée sur l’accusation d’espionnage.

    Question 9
    Pourquoi n’êtes-vous plus disposé à vous exprimer publiquement de manière critique sur les violations des droits de l’homme au Maroc ? Le ferez-vous à l’avenir ?
    Réponse : Je ne me reconnais pas dans cette hypothèse. Les Pays-Bas et le Maroc ont une relation ouverte et un dialogue égal. Dans ce dialogue, tous les sujets peuvent être abordés, y compris les droits de l’homme. Les Pays-Bas examinent dans chaque cas quelle est la manière la plus efficace de discuter des affaires de droits de l’homme. Voir également la réponse à la question 4.

    Question 10 : Par ailleurs, où en est l’exploration d’un traité d’extradition avec le Maroc, qui fait partie du plan d’action bilatéral entre le Maroc et les Pays-Bas ?
    Réponse : Suite au plan d’action, des discussions ont été entamées au niveau officiel pour explorer la possibilité d’un traité d’extradition. Tant les Pays-Bas que le Maroc bénéficient d’une bonne coopération dans les domaines de l’assistance juridique, de la coopération judiciaire et également de l’extradition.

    Question 11 : Que pensez-vous des déclarations de l’avocat Geert Jan Knoops dans l’article du CNR, selon lesquelles, avec un traité d’extradition, les Pays-Bas donneraient un sceau juridique à l’État de droit marocain ? Considérez-vous que le système judiciaire marocain est indépendant ?
    Réponse : Le gouvernement ne partage pas l’avis selon lequel l’exploration des possibilités d’un traité d’extradition – avec n’importe quel pays – donne un sceau d’approbation juridique à l’état de droit d’un pays concerné.

    Question 12 : Avez-vous reçu des signaux indiquant que les Marocains ayant obtenu l’asile politique aux Pays-Bas et/ou les Marocains néerlandais, dont certains ont critiqué le régime marocain par le passé, sont préoccupés par un éventuel traité d’extradition ?
    Question 13 : Que ferez-vous pour répondre aux préoccupations des citoyens néerlandais d’origine marocaine ?

    Réponse : Je suis au courant des signaux mentionnés par les citoyens néerlandais d’origine marocaine. Pour le gouvernement, la protection des droits de chaque citoyen néerlandais est primordiale.
    Le cadre juridique existant en matière d’extradition contient des garanties suffisantes à cet égard.
    Dans un éventuel traité bilatéral, les extraditions ne peuvent avoir lieu que dans les cas où il n’y a pas de (futures) violations des droits de l’homme.

    Chaque demande d’extradition est évaluée par le tribunal et le ministre de la justice et de la sécurité sur la base de la loi sur l’extradition et d’un traité applicable. Il s’agit notamment de savoir s’il y a double incrimination et si l’exécution peut entraîner une violation des droits fondamentaux des personnes concernées.

    Selon la loi sur l’extradition, une demande d’extradition doit être rejetée s’il existe un soupçon fondé que, si la demande est accordée, la personne réclamée sera persécutée, punie ou autrement affectée en raison de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques, de sa nationalité, de sa race ou du groupe de population auquel elle appartient (article 10). Le présent article s’applique sans préjudice de l’existence d’un traité bilatéral d’extradition.

    Question 14 : Êtes-vous prêt à transmettre l’intégralité du plan d’action bilatéral à la Chambre ? Si oui, dans quel délai ?
    Réponse : La Chambre a été informée des accords conclus dans le cadre du plan d’action par une lettre parlementaire du 14 décembre dernier (35925-V-61). Le plan d’action est un moyen de renforcer la coopération. Je continuerai à informer l’Assemblée des progrès accomplis en ce qui concerne les accords du plan d’action et, plus largement, les relations.

    #Maroc #Pays_Bas #Migration #Droits_de_lhomme

  • Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iranmigrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la même source, depuislors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

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  • Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iran, migrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la m-ême source, depuis lors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

    Il faut plus qu’une ligne d’assistance

    De gauche à droite, on exige désormais dans l’hémicycle que le cabinet fasse plus que simplement ouvrir une ligne d’assistance téléphonique (ce à quoi les partis de la coalition sont désormais également favorables). Le fait que les personnes fuyant la répression ne soient pas en sécurité et ne soient pas libres ici aux Pays-Bas est « trop fou pour être dit », déclare Sjoerd Sjoerdsma (D66), qui parle d’un « problème complexe » qui, selon le pays concerné, se manifeste de différentes manières. Selon lui, il manque « une direction et une coordination, et parfois une priorité politique ».

    Sjoerdsma et Kati Piri (PvdA) pensent que les diplomates coupables de ces pratiques devraient être expulsés du pays, comme cela s’est produit précédemment avec l’ambassadeur d’Erythrée. Et cela ne suffit pas, dit Piri. ‘Des mesures beaucoup plus sévères doivent également être prises à l’encontre des individus qui, au service d’une puissance étrangère, salissent les autres sur les médias sociaux ou les intimident.’ Elle demande également la création d’un service spécial au sein de la police qui travaille avec l’AIVD et les groupes de la diaspora. Celle-ci pourrait traiter les plaintes pour intimidation ou menaces transnationales avec plus d’expertise.

    Ruben Brekelmans (VVD) pense que les Affaires étrangères devraient être beaucoup plus actives dans ce domaine, en intégrant l’intimidation ou les menaces contre les citoyens ici dans la politique des droits de l’homme. Sa motion à ce sujet a été adoptée à l’unanimité il y a un an, mais rien ne s’est produit depuis. Il en va de même pour sa motion visant à déterminer si les Pays-Bas, à l’instar de l’Australie, peuvent ouvrir un « registre des agents étrangers », qui recense les personnes travaillant pour le compte d’une puissance étrangère.

    De plus en plus de pays

    Entre-temps, la liste des pays qui harcèlent ou menacent leurs (anciens) ressortissants aux Pays-Bas s’allonge. Il est vital que nos politiciens s’attaquent à la répression transnationale et à l’ingérence étrangère d’États autoritaires tels que l’Iran, la Turquie, la Chine, la Russie, le Maroc, l’Érythrée, le Rwanda, le Belarus et d’autres pays similaires », déclarent les représentants de certaines de ces communautés de la diaspora dans un article d’opinion qu’ils ont offert à un journal national.

    Nous voulons participer à la mise en place de cette ligne d’assistance », déclare Habib el Kaddouri de Monitor Long Arm Rabat et l’un des auteurs de l’article. La coordination nationale est essentielle, estime-t-il. Mais il faut aussi donner aux municipalités et à la police, ou développer, les outils pour agir. Selon lui, de nombreuses initiatives de ce type s’enlisent dans des querelles bureaucratiques entre ministères et dans le désir de certains de « ne pas fâcher certains pays ».

    Par exemple, les victimes de harcèlement de la part, par exemple, des autorités chinoises, iraniennes ou marocaines, soupçonnent depuis longtemps que leur misère est dépassée par d’autres priorités, respectivement les intérêts économiques, l’accord nucléaire avec l’Iran ou l’espoir que le Maroc coopère pour reprendre les demandeurs d’asile sans espoir.

    Pour rappel, la sécurité de l’Etat a déniché un espion dans les rangs de la police. Ré Lemhaouli aurait transmis des informations sensibles aux services secrets marocains pour que le pouvoir de Rabat puisse suivre de près ce qui se passe dans la communauté maroco-néerlandaise.

    #Maroc #Pays_Bas #Turquie #Chine #Russie #Maroc #Érythrée #Rwanda #Belarus

  • Conseils sur les phosphates, l’eau et l’agriculture aux Néerlandais au Maroc

    Une délégation de l’ambassade des Pays-Bas au Maroc a effectué une visite d’étude à l’Université polytechnique de Benguerir la semaine dernière.Cette association agricole est étroitement liée à la grande entreprise de phosphate Office Chérifien des Phosphates (OCP). Le Maroc abrite plus de la moitié des réserves mondiales de phosphate minéral.

    Il y a deux ans, l’université marocaine a signé un accord avec Wageningen UR pour l’échange d’étudiants et la collaboration de recherche en agriculture.Selon le Conseil néerlandais de l’agriculture à Rabat, l’usine de phosphate OCP souhaite coopérer avec des entreprises néerlandaises dans le domaine de la technologie agricole au Maroc.

    Les 16 et 17 février, l’ambassadeur Jeroen Roodenburg et quelques collègues de l’ambassade ont visité l’Université Mohamed VI (UM6P) dans l’ouest de Marrakech.Le complexe universitaire ultramoderne se concentre sur les aspects techniques et environnementaux de l’extraction du phosphate, ainsi que sur la recherche et l’éducation dans le domaine de l’agriculture durable.

    L’accent est mis sur le soutien aux pays africains dans l’amélioration de leurs systèmes agricoles, de la sécurité alimentaire et du développement rural.C’est pourquoi l’université se concentre non seulement sur les aspects techniques de l’agriculture, mais aussi sur la grande variété des aspects culturels et sociaux de l’agriculture africaine.Outre le Maroc, les étudiants viennent souvent d’autres pays africains grâce à une bourse de la société de phosphate OCP.

    L’université accorde une attention particulière à l’utilisation efficace de l’eau dans l’agriculture car l’eau est une ressource rare dans une grande partie de l’Afrique ainsi que dans le monde arabe.Il y a beaucoup à gagner dans le domaine de l’utilisation efficace de l’eau et de l’agriculture de précision, et l’expertise néerlandaise est également la bienvenue.

    Ambassade à Rabat, les technologies marocaines, africaines et hollandaises peuvent ainsi être combinées pour améliorer les systèmes alimentaires et offrir une vie agréable aux agriculteurs.

    IEDENEWS, 21 fé 2021 (traduit du néerlandais)

    Tags : Maroc, Pays Bas, phosphate minéral, eau, OCP, Wageningen UR,

  • Pays Bas : La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône

    Pays Bas : La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône

    Tags : Pays Bas, Mocro Mafia, Maroc, Ridouan Taghi,

    La Mocro Maffia, l’organisation criminelle qui contrôle le trafic de drogue aux Pays-Bas, tient la famille royale en échec et a déjà atteint l’Espagne.

    La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône néerlandais.

    La police a jusqu’à présent contrecarré sa tentative de s’installer en Catalogne.

    La police a déjoué la tentative de la maffia Mocro de s’installer en Catalogne pour blanchir l’argent de la drogue. Il a fallu deux ans d’enquêtes, mais finalement, différentes forces de police nationales et internationales, travaillant ensemble, ont réussi à empêcher l’arrivée de cette organisation criminelle néerlandaise en Catalogne.

    Une mafia néerlandaise ? Oui, le crime organisé peut prospérer partout, même dans les Pays-Bas civilisés (idéalisés). Ce groupe de narco-criminels s’est récemment fait connaître au monde entier lorsqu’il est apparu que la princesse Amalia d’Orange, héritière du trône des Pays-Bas, risquait d’être enlevée par eux.

    Selon des messages interceptés, la mafia prévoyait d’enlever la princesse Amalia et le Premier ministre Mark Rutte.

    À tel point que le 14 octobre, le roi et la reine des Pays-Bas, Willem-Alexander et Máxima, ont admis que leur aînée, la princesse Amalia, ne pouvait pas sortir de chez elle en raison de ces menaces et qu’elle ne vivait plus à Amsterdam mais dans la résidence familiale du palais Huis ten Bosch. L’héritière ne quitte la maison que pour aller à l’université à Amsterdam, où elle est en première année d’études.

    Le nom de la princesse est apparu dans des messages de groupes criminels organisés interceptés par la police. La sienne et celle du premier ministre, Mark Rutte. Tous deux ont été placés sous une sécurité renforcée car les forces de sécurité ont détecté des indices selon lesquels des chefs mafieux visaient la princesse et le chef du gouvernement pour un éventuel enlèvement ou une attaque.

    Lors de la « guerre de Mocro » de 2012, des affrontements entre différents clans ont entraîné la mort d’une centaine de personnes.

    Établie aux Pays-Bas et également en Belgique depuis le milieu des années 1980, elle est connue sous le nom de Mocro Mafia, Mocro Maffia ou Mocro-oorlog. Mocro car il est originaire des groupes maghrébins (surtout du Maroc). Mocro est en néerlandais ; en anglais, il s’agit de la mafia marocaine. Aujourd’hui, c’est un commerce énorme et un phénomène (en 2021, une mini-série sur cette organisation mafieuse est sortie dans ce pays).

    Ils ont commencé par contrôler la ville de Rotterdam, l’un des ports les plus importants d’Europe. De là, ils trafiquaient toutes sortes de drogues. Ils avaient des liens avec les mafias nord-africaines pour le trafic de haschisch et autres dérivés.

    Déjà dans les années 2000, la maffia Mocro a établi des contacts avec les cartels de la drogue sud-américains et a accepté de faire du trafic de cocaïne vers l’Europe du Nord. Peu à peu, ils se sont spécialisés dans d’autres activités, de la traite des êtres humains au trafic d’armes, en passant par la contrebande, les cigarettes et l’alcool. À cette époque, ses membres n’étaient pas seulement des Nord-Africains, mais aussi des Antillais et des Néerlandais.

    En 2021, les Pays-Bas ont intercepté 73 tonnes de cocaïne, soit 74 % de plus qu’en 2020.

    Aux Pays-Bas, selon les données du ministère public, 72,8 tonnes de cocaïne ont été interceptées en 2021, soit 74 % de plus qu’en 2020. La grande majorité de cette drogue a été saisie dans le port de Rotterdam.

    Guerre des clans : 100 morts

    La police s’en occupe quotidiennement, mais cette mafia néerlandaise/maghrébine ne fait jamais la une des journaux. C’était jusqu’en 2012, lorsque la « guerre des Mocro » a éclaté. L’élément déclencheur a été le vol d’une grande quantité de cocaïne dans le port d’Anvers. Plusieurs clans se sont affrontés dans une folle escalade de violence qui a coûté la vie à une centaine de personnes.

    La maffia Mocro a de nouveau fait les gros titres, et pas seulement aux Pays-Bas, le 6 juillet 2021. Peter R. de Vries, l’un des plus célèbres journalistes néerlandais spécialisés dans le crime organisé, a été abattu en plein jour dans une rue d’Amsterdam.

    Il est mort quelques jours plus tard. C’était la maffia de Mocro, qui n’appréciait pas que le journaliste diffuse ses affaires à la télévision. De Vries savait déjà qu’il était en danger : il avait été prévenu. Le journaliste avait fait un reportage sur le procès de Marengo contre le trafic de drogue (le procès le plus important à ce jour). C’est précisément en raison de ce travail que le reporter a reçu des menaces de Ridouan Taghi, le chef de la maffia de Mocro.

    Son patron protégé par l’Iran

    Taghi, qui a longtemps été le criminel le plus recherché des Pays-Bas, est désormais en prison après son arrestation à Dubaï en 2019. Outre le meurtre de De Vries, il est également lié à la mort par balle de Derk Wiersum, avocat d’un témoin protégé, en 2019.

    Les tentacules de Taghi et de la Mocro Maffia atteignent la moitié du monde. Le gouvernement néerlandais soupçonne, par exemple, le pivot d’avoir aidé le gouvernement iranien. Les services de renseignement néerlandais affirment disposer de « preuves solides » que l’Iran a utilisé ses tueurs à gages pour tuer au moins deux de ses « ennemis d’État » sur un sol étranger. Téhéran aurait protégé Taghi jusqu’à son arrestation à Dubaï.

    L’une des personnes présumées impliquées dans le meurtre de De Vries a été arrêtée par la police nationale en juillet dernier à Sant Feliu de Llobregat (Barcelone). En raison du haut niveau de dangerosité du détenu, les groupes spéciaux de sécurité opérationnelle ont dû faire face aux fortes mesures de sécurité adoptées par ce tueur à gages.

    20 minutos, 30/10/2022

    #Pays_Bas #Mocro_Mafia #Maroc

  • Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Pays Bas, princesse Catherine Amalia d’Orange, mafia marocaine, menace de kidnapping, Ridouan Taghi,

    Une princesse menacée : le crime organisé met les Pays-Bas en échec

    La princesse néerlandaise Catherine Amalia d’Orange est isolée devant la possibilité d’être kidnappée. Les experts s’accordent à dire que la situation dans le pays est grave et certains parlent même de narco-terrorisme.

    « Il ne quitte pratiquement pas la maison. Il a sûrement entendu certains messages qui circulent. » Ce sont les déclarations avec lesquelles la reine Máxima des Pays-Bas, en visite d’État en Suède le jeudi 13 octobre 2022 , a confirmé les menaces d’un éventuel enlèvement de sa fille et princesse héritière, Catherine Amalia d’Orange.

    Quelques semaines plus tôt, la rumeur avait déjà commencé à faire le tour des médias. Le journal néerlandais De Telegraaf a publié un rapport dans lequel il était indiqué que le Service général de renseignement et de sécurité avait réussi à crypter les appels téléphoniques d’une organisation criminelle, dans laquelle la prochaine cible était l’héritier de la Couronne et le Premier ministre néerlandais. , Mark Rutte.

    « Les politiciens sont tristes et en colère que cela soit allé si loin dans notre pays. La royauté est l’un des symboles les plus importants que nous ayons dans notre société, donc ce que ce groupe criminel organisé veut vraiment, c’est menacer et défier les autorités royales », a déclaré Pieter Tops, universitaire à l’Université de Tilburg, qui a également été professeur au Dutch Police College, en conversation avec DW.

    La « mafia marocaine »
    Mais qui se cache derrière un possible kidnapping de la princesse héritière ? Tout indique qu’il serait l’un des leaders de ce qu’on appelle la « mafia marocaine » : Ridouan Tagui. Le citoyen néerlando-marocain est en état d’arrestation depuis plus de deux ans, après avoir été intercepté par la police à Dubaï aux Émirats arabes unis.

    Il se trouve actuellement dans une prison à sécurité maximale à Vught, dans le sud des Pays-Bas, et est accusé d’être impliqué dans une dizaine de meurtres liés à la drogue. Son nom a également sonné comme responsable de la mort du journaliste Peter R. de Vries , abattu en 2021 dans le centre d’Amsterdam.

    « On soupçonne qu’il (Ridouan Taghi) sera condamné pour une longue période. Les chances sont assez élevées. Mais malgré cela, il est toujours aux commandes et on le croit complètement radicalisé, puisque, dans son esprit, il pense qu’il n’a rien à perdre, et c’est pourquoi il mène une offensive aussi violente contre les autorités du pays », ajoute Tops.

    Criminalité transnationale organisée
    Gary Hale, chercheur en politique des drogues et études sur le Mexique au Baker Institute of Rice University, États-Unis, prend ses distances en prenant position quant à la possibilité que Ridouan Tagui soit aux commandes de cette offensive, avec les données qu’au moins elles sont connues. jusqu’à présent. Cependant, l’ancien chef du renseignement de la division de terrain de la Drug Control Administration à Houston, commente exclusivement à DW qu’en Europe, en particulier dans des pays comme l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas, ils sont confrontés à un phénomène appelé « crime organisé transnational ».

    « L’Afrique, au cours des 15 dernières années, est devenue, en plus d’être un producteur, également un point de transit pour les drogues qui viennent d’Amérique latine vers l’Europe », dit-il. Pour cette raison, il n’exclut pas l’influence marocaine sur les réseaux organisés. crime Néerlandais.

    Offensif et contre-offensif
    El académico de la Universidad de Tilburg es de la opinión de que el gran problema de Holanda se origina, principalmente, en el hecho de que, por mucho tiempo, fue ignorado en el país el tráfico de cocaína , lo que ha traído graves consecuencias en l’actualité. Par ailleurs, il explique que, depuis dix ans, le gouvernement central a investi dans une offensive pour stopper le trafic de drogue, mais sans remarquer la contre-offensive des membres de ces organisations criminelles.

    « Certains pensent même que nous sommes déjà confrontés au narco-terrorisme, et cela a rendu la société néerlandaise nerveuse et anxieuse », déclare Pieter Tops. Pendant ce temps, la princesse passe ces jours enfermée dans la maison royale située à La Haye, sous une barrière de sécurité déployée. Il n’a pu rester que quelques semaines dans l’appartement d’Amsterdam où il prévoyait de vivre pendant qu’il préparait son diplôme en politique, psychologie, droit et économie. Le roi Guillaume s’est en revanche contenté de qualifier la situation de « très difficile », après les menaces d’enlèvement subies par l’héritière du trône.

    Source : DW, 18/10/2022

    #Pays_Bas #Mocro_mafia #Mafia_marocaine

  • Maroc : Deux élus s’exilent aux Pays-Bas

    Maroc : Deux élus s’exilent aux Pays-Bas

    Maroc, Pays Bas, Berkane, Conseil Municipal, immigration,

    Deux élus de la commune marocaine de Berkane (Est du royaume) en visite aux Pays-Bas ont décidé de ne plus retourner au bercail.

    Il s’agit de Mustapha Sebbani et Abdelghani Kili membres de la délégation marocaine conduite par le président de la commune Mohamed Ibrahimi aux Pays-Bas, dans le cadre du jumelage entre la commune de Berkane et celle de Zeist, aux Pays-Bas.

    «  Nous avons découvert que chacun cherchait ses propres intérêts et voyait chez les jeunes et les gens modestes une échelle sur laquelle grimper. Nous n’avions d’autre choix que de rechercher la liberté et la justice en dehors de la patrie. » écrit sur sa page Facebook Mustapha Sebbani.

    La fugue des deux élus n’a rien à envier aux fuites des athlètes qui saisissent l’opportunité des compétitions sportives internationales pour échapper aux conditions de vie au Maroc, marquées par la répression quotidienne de l’appareil sécuritaire du Makhzen, et la détérioration du pouvoir d’achat des marocains.

    Echos de la presse néerlandaise sur l’affaire

    Décollage des conseillers du Maroc après une visite de travail à Zeist

    ZEIST – Deux conseillers marocains de Berkane qui ont visité Zeist à la mi-septembre se sont cachés. Ceci est rapporté par RTV Utrecht.

    Il y a eu une amitié entre Berkane et Zeist pendant 18 ans, la visite a eu lieu dans le cadre de ce partenariat. Les conseillers sont toujours portés disparus, mais l’un d’eux a publié une déclaration sur sa page Facebook : « Nous n’avions pas d’autre choix que de rechercher la liberté et la justice en dehors de la patrie ».

    Mustapha Sebbani et Abdelghani Kili arrivent à Zeist le mardi 13 septembre. Ils font partie d’une délégation de la ville marocaine de Berkane. C’est un groupe de 13 personnes : le bourgmestre, les échevins, les conseillers et les employés de la commune de Berkane. Les conseillers Mustapha Sebbani et Abdelghani Kili entrent dans la clandestinité après la visite. Ils pourraient être aux Pays-Bas ou en France.

    De Telegraaf, 08/10/2022

    Des conseillers marocains cachés après une visite de travail à Zeist

    Deux conseillers municipaux marocains, qui étaient en visite de travail à Zeist mi-septembre, ne sont pas rentrés au Maroc. Ceci est rapporté par RTV Utrecht . On ne sait pas où les deux résident actuellement.

    Les deux hommes sont membres du conseil municipal de Berkane, une ville du nord-est du Maroc, au pied des montagnes du Rif. Depuis 18 ans, il y a eu une amitié entre Berkane et Zeist. Dans ce contexte, une délégation de la ville marocaine a visité la municipalité d’Utrecht.

    La délégation comptait treize personnes : le bourgmestre, des échevins, des conseillers et des employés de la commune de Berkane. Contrairement au reste du parti, les conseillers Mustapha Sebbani et Abdelghani Kili ont décidé de ne pas retourner au Maroc avec eux. Au lieu de cela, ils sont entrés dans la clandestinité.

    Échappé

    Leur sort est inconnu. L’un des hommes a publié une déclaration sur sa page Facebook : « Nous n’avions pas d’autre choix que de rechercher la liberté et la justice en dehors de la patrie ». Le conseiller a adapté sa résidence sur la page à Amsterdam, mais on ne sait pas s’il y réside réellement.

    Des reportages sur le duo disparu sont apparus dans divers médias marocains ces derniers jours. Le journaliste marocain Ali Lmrabet écrit sur Twitter que les deux hommes ont fui après être arrivés à l’aéroport pour le voyage de retour au Maroc.

    Le fait que les conseillers restent aux Pays-Bas ou en France circule également dans la communauté marocaine, selon des conversations que RTV Utrecht a eues avec plusieurs personnes.

    La Fondation LOS, un centre de soutien pour les personnes qui résident illégalement aux Pays-Bas, explique au diffuseur régional que cette action n’est pas unique. « On le voit souvent avec des congressistes, des sportifs de haut niveau et des musiciens qui ne rentrent pas dans leur pays après un voyage. Ils ne voient pas d’avenir au Maroc et essaient ici. »

    Sa propre façon

    La municipalité de Zeist dit ne pas être au courant des plans des deux conseillers. Un porte-parole a déclaré que la délégation devait faire ses adieux dans une bonne ambiance le 16 septembre.

    RTV Utrecht a essayé de contacter le conseil municipal de Berkane. Le téléphone n’y répond pas.

    Tensions dans le Rif

    La population de la région du Rif, dans laquelle se trouve la ville de Berkane, est insatisfaite depuis des décennies des mauvaises conditions de vie. Les résidents estiment que la région est désavantagée par le gouvernement et qu’elle devrait offrir de meilleures installations.

    À l’automne 2016, de violentes manifestations ont éclaté après la mort d’un poissonnier à Al Hoceima. L’homme est mort dans un camion à ordures après un conflit avec les autorités au sujet d’un envoi de poisson.

    Il y a dix ans, 12 conseillers de Berkane ont également fui lors d’une visite dans la ville sœur de Bondy près de Paris. En conséquence, le conseil municipal de Berkane a perdu un tiers de ses membres d’un seul coup. Ces conseillers ont disparu dans l’illégalité ou sont allés vivre en famille ou entre amis.

    NOS, 08/10/2022

    #Maroc #Berkane #PaysBas #Immigration



  • Berkane: Deux conseillers municipaux en fuite aux Pays Bas

    Berkane: Deux conseillers municipaux en fuite aux Pays Bas

    Maroc, Berkane, Pays Bas, Conseil Communal, immigration clandestine,

    Deux conseillers municipaux de la ville de Berkane, dans l’Oriental, en visite aux Pays-Bas avec une délégation présidée par le maire, se sont enfuis dès qu’ils ont posé le pied à l’aéroport.

    Selon le site Rue20, l’un des deux membres concernés a écrit sur sa page Facebook : « Nous avons cru à la patrie et nous avons cru à la participation. Alors nous avons cherché la justice, et nous avons pensé la trouver dans la justice, et nous n’avons trouvé que l’injustice, puis nous avons cherché le salut avec la des gens libres, et nous avons trouvé des restrictions… »

    « Nous avons découvert que chacun cherchai ses propres intérêts et voyaient dans les jeunes et les gens simples une échelle sur laquelle grimper. Nous n’avions d’autre choix que de rechercher la liberté et la justice en dehors de la patrie », a-t-il ajouté.

    « Un salut sincère et sincère à tous nos amis fidèles qui nous ont aimés et soutenus. Quant à ceux qui nous critiquent, il vaut mieux qu’ils critiquent ceux qui ont volé leurs rêves et les nôtres », conclue-t-il dans son commentaire.

    Pour rappel, la collectivité de Berkane avait annoncé la visite d’une délégation conduite par le président de la municipalité aux Pays-Bas, à l’invitation de la commune néerlandaise de Zeist.

    D’après la même source, la délégation comprenait Mohamed Ibrahimi, chef du Conseil communal, Al-Zahiri Mohamed, deuxième vice-président, Al-Charrak Mohamed, cinquième vice-président, Zahra Hanafi, secrétaire du Conseil, Jabouri Fatima Al-Zahra , présidente de la commission des affaires culturelles, sportives et sociales, Mohamed Amri, vice-président de la commission des équipements, Mustafa Al-Sabbani, Abdelghani Kelly, Rachid Benteferit, Abdellatif Mbarki, membres du Conseil, et Mohamed Gadayen et Latifa Moazin, focntionnaire à la collectivité.

    #Maroc #Berkane


  • Pays Bas: Les diplomates marocains sur le qui vive

    Pays Bas: Les diplomates marocains sur le qui vive

    Pays Bas, Maroc, Fondation Jisr, Fondation Abou Raqraq,

    Deux ONG’s marocaines activant aux Pays Bas ont invité le MAEC à leur rendre visite dans leur pays d’accueil. Un responsable du ministère ordonne alors une enquête sur ces deux ONG’s « pour éviter tout risque ou mauvaise surprise ».

    Voici la réponse à sa requête:

    De : ALI ACHOUR
    Date : vendredi 14 juin 2013
    Objet : associations a Rotterdam
    À : Saaddine Elotmani <elotmanis@gmail.com>

    – Association Abiraqraq : Mustapha Chbab est un acteur associatif très actif. Il a été décoré par SAR la Princesse Lalla Meriem lors de sa visite aux Pays-Bas en 2008. L’association Abiraqraq est active notamment dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe aux enfants de la communauté marocaine à Rotterdam.
    une conférence a été organisée par ladite association sur l’enseignement de la langue arabe. Professeur Fouali Bouali, Conseiller de M. Mustafa El Khalfi, ministre de la communication, est venu du Maroc pour y participer.


    Association Jisr : ses activités sont limitées. Elle défend avec les moyens du bord les intérêts des Marocaine aux Pays Bas, par rapport en particulier au recensement des biens que possèdent nos nationaux au Maroc (les autorités hollandaises veulent savoir si les Marocains auxquels le gouvernement hollandais verse une aide sociale, ont des biens au Maroc (même si une seule maison). Si c’est le cas, l’aide est supprimée.

    Le président de l’association Mohamed SGHIR ne soulève pas de remarques particulières. Son patriotisme n’est pas mis en doute. Il gère son association de façon ordinaire.

    Ali Achour
    Ambassadeur, Chef de Cabinet
    Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération
    Rabat
    Tél. +212537762617
    +212537763941
    Fax : +212537660109


    De : Saaddine Elotmani [elotmanis@gmail.com]
    Date d’envoi : mercredi 12 juin 2013 14:52
    À : ALI ACHOUR
    Objet : Fwd: Tr : Fwd: Demande d’un service

    ———- Message transféré ———-
    De : bwano abdellah
    Date : mercredi 12 juin 2013
    Objet : Tr : Fwd: Demande d’un service
    À : saadine El otmani elotmanis@admin

    —– Mail transféré —–
    De : EL BARKANI >
    À : ABDELLAH BWANO >
    Envoyé le : Mercredi 12 juin 2013 2h38
    Objet : Fwd: Demande d’un service

    Salam Si Bwano, est-ce que tu peut faire une verification auprès du ministere des affaires etrangeres ou des services consulaires marocains en Hollande sur les 2 associations suivantes qui désirent nous inviter.

    • Fondation Al Jisr (Mohamed Sghir )
    • Fondation Abou Rakrak (Mustapha Chbab )
      qui sont à Rotterdam,
      pour éviter tout risque ou mauvaise surprise…

    مع أخلص التحيات
    نورالدين البركاني

    #Maroc #Pays_Bas #Diplomatie

  • Le Néerlandais anonyme devenu une star au Maroc

    Le Néerlandais anonyme devenu une star au Maroc

    Maroc, Pays Bas, Ilias Haddad, football,

    En tant que jeune joueur de l’Excelsior, Ilias Haddad avait le monde à ses pieds. Il a été élu meilleur joueur de la compétition jeunesse Shell et des clubs tels que Feyenoord et le PSV se sont alignés pour lui.

    L’international néerlandais de la jeunesse a choisi l’AZ de Louis van Gaal en 2007 et s’est ensuite retrouvé à Telstar, St. Mirren, CSKA Sofia et FC Dordrecht via des errances. Ce n’est pas devenu une carrière dans le top européen, après quoi il a soudainement eu la chance de jouer au Maroc il y a sept ans. Haddad a réussi à devenir un grand homme là-bas.

    Le défenseur prépare actuellement sa huitième année sur le continent africain. Il a joué entre autres pour l’immensément populaire Raja Casablanca, avec lequel il a voyagé à travers l’Afrique, vu de gigantesques actions atmosphériques et affronté de féroces supporters congolais.

    C’est l’histoire d’un défenseur anonyme de Dordrecht devenu une star au Maroc.