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  • La pédophilie révélée de Michel Foucault, le père de l’idéologie woke et l’universitaire le plus cité de tous les temps

    Matthew Campbell — Sunday Times

    Le philosophe Michel Foucault, modèle phare de l’actuelle idéologie « woke », est devenu la dernière personnalité française de premier plan à devoir répondre d’abus sexuels sur des enfants, de façon rétrospective.

    Un collègue intellectuel, Guy Sorman, a déclenché une tempête parmi les « intellos » parisiens en affirmant que Foucault, décédé en 1984 à l’âge de 57 ans, était un violeur pédophile qui avait des relations sexuelles avec des enfants arabes alors qu’il vivait en Tunisie à la fin des années 1960.

    Sorman, 77 ans, a déclaré qu’il avait rendu visite à Foucault avec un groupe d’amis lors d’un voyage pendant les vacances de Pâques dans le village de Sidi Bou Saïd, près de Tunis, où le philosophe vivait en 1969. Dans une interview accordée au Sunday Times la semaine dernière, il se souvient que
    « De jeunes enfants couraient après Foucault en disant  » Et moi ? prends-moi, prends-moi. »

    « Ils avaient huit, neuf, dix ans, il leur jetait de l’argent et leur disait « retrouvons-nous à 22 heures à l’endroit habituel ». »
    Il s’avère que cet endroit était le cimetière local :
    « Il avait des rapports sexuels ici, sur les tombes, avec de jeunes garçons. La question de leur consentement n’était pas même soulevée. »

    Guy Sorman a affirmé que « Foucault n’aurait jamais osé faire ça en France », le comparant à Paul Gauguin, l’impressionniste dont on dit qu’il avait des relations sexuelles avec les jeunes filles qu’il peignait à Tahiti, et André Gide, le romancier qui s’attaquait aux garçons en Afrique :
    « Il y a une dimension coloniale dans tout cela. Un impérialisme blanc. »

    Guy Sorman dit regretter de ne pas avoir dénoncé Foucault à la police à l’époque ou de ne pas l’avoir dénoncé dans la presse, qualifiant son comportement d’« ignoble » et de « moralement hideux ».

    Mais, ajoute-t-il, les médias français étaient déjà au courant du comportement de Foucault :
    « Des journalistes étaient présents lors de ce voyage, il y avait de nombreux témoins, mais personne ne faisait de telles histoires à l’époque. Foucault était le roi des philosophes. Il est comme notre dieu en France. »

    Avec son col de polo caractéristique, son crâne chauve et ses lunettes, Foucault, fils de chirurgien, a été l’un des premiers intellectuels célèbres du XXe siècle dont on se souvient non seulement pour ses analyses controversées des prisons, de la folie et de la sexualité, mais aussi pour avoir signé une pétition en 1977 pour légaliser les relations sexuelles avec des enfants de 13 ans.

    La biographie la plus connue de Michel Foucault, The Passion of Michel Foucault (1993) de James Miller, décrit son intérêt pour les bains publics gay et sadomasochistes des États-Unis — il a été l’une des premières personnalités de la vie publique ouvertement gay et à mourir du sida — mais l’auteur ne fait aucune mention de ses frasques sexuelles en Tunisie.

    Foucault est le savant le plus cité au monde, souvent associé à la montée des politiques identitaires aux États-Unis, où le rappeur MC Hammer est l’un de ses fans. Daniel Miller écrit dans le magazine The Critic :
    « C’est presque invariablement à Foucault que les départements d’études militantes contemporaines font remonter leurs fondements intellectuels. Au niveau le plus élémentaire, Foucault le célèbre professeur français fournit une signature de sérieux pour des disciplines sans normes ou traditions académiques claires. »

    Miller écrit dans sa biographie que dans les années 1980 des États-Unis, les « foucaldiens », comme on appelle les admirateurs académiques du philosophe, « ont consacré Foucault comme une sorte de saint patron… dont ils invoquaient régulièrement l’autorité afin de légitimer, en termes proprement académiques, leur propre marque de politique progressiste. »
    Guy Sorman, un auteur prolifique, a d’abord diffusé ses affirmations sur Foucault dans Mon dictionnaire du Bullshit, un livre qu’il a publié il y a quelques semaines, et a de nouveau fait référence aux méfaits sexuels du philosophe en Tunisie lors d’un débat télévisé de fin de soirée. L’animateur était stupéfait :
    « Vous parlez de Foucault, selon vous un pédophile, et qu’on ne rappelle pas en général quand on parle de Foucault. »

    Les affirmations de Guy Sorman ont surpris les spécialistes en Grande-Bretagne, où le dernier volume de l’histoire de la sexualité en quatre volumes de Foucault vient d’être publié pour la première fois en anglais. Phil Howell, lecteur en géographie historique à l’université de Cambridge a déclaré :
    « Il est fort possible que cela ait un impact sur lui [Michel Foucault – NdT]. Foucault s’intéressait à la sexualité et a écrit à ce sujet, mais la maltraitance des enfants, c’est une autre histoire. »

    Pour Guy Sorman, le comportement de Foucault était symptomatique d’un malaise nettement français remontant à Voltaire :
    « Il croyait qu’il y avait deux morales, une pour l’élite, qui était immorale, et une pour le peuple, qui devait être restrictive. »

    Il poursuit :
    « La France n’est toujours pas une démocratie, nous avons fait la révolution, proclamé une république mais il y a toujours une aristocratie, c’est l’intelligentsia, et elle a eu un statut particulier. Tout est permis. »
    Il ajoute qu’aujourd’hui, cependant, « le monde change soudainement. »
    Il est loin d’être la seule célébrité française à avoir un sens exacerbé de ce qui est admissible. Ces dernières années, plusieurs témoignages ont donné lieu à des enquêtes criminelles sur des personnalités du monde littéraire et artistique accusées d’avoir abusé sexuellement d’enfants dans la foulée de la révolte étudiante de 1968.

    Le déballage a commencé en 2016, lorsque Flavie Flament, une présentatrice de radio et de télévision, a écrit un livre accusant David Hamilton, le photographe britannique, de l’avoir violée lorsqu’elle avait 13 ans. Elle m’a confié lors d’une interview peu après la parution de son livre :
    « À l’époque, je suçais encore mon pouce. »
    Hamilton s’est suicidé quelques jours plus tard.

    Il y a un peu plus d’un an, Vanessa Springora, 48 ans, éditrice, a décrit dans un livre comment elle avait été préparée, alors qu’elle était une jeune adolescente dans les années 1980, par Gabriel Matzneff, un romancier à la mode âgé d’une cinquantaine d’années à l’époque. Il s’était vanté de sa pédophilie à la télévision et avait remporté des prix littéraires pour les livres qu’il avait inspirés.

    Au moment où cette affaire a fait surface, l’élite parisienne était déjà sous le choc des révélations de Camille Kouchner, 46 ans, fille de Bernard Kouchner, ancien ministre des affaires étrangères, selon lesquelles son beau-père, Olivier Duhamel, 70 ans, intellectuel et expert politique de premier plan, avait abusé sexuellement de son frère jumeau à la fin des années 1980, alors qu’il avait 13 et 14 ans.

    Ni Matzneff ni Duhamel n’ont reconnu les allégations et n’ont été condamnés pour un quelconque délit.

    Les soixante-huitards sont sur la défensive. Luc Ferry, 70 ans, philosophe et ancien ministre de l’éducation, estime que ses contemporains ont beaucoup à se reprocher. Il écrit dans Le Figaro :
    « On avait oublié que la pensée soixante-huitarde favorisait la pédophilie. Chaque adulte avait le droit voire le devoir, affirmaient-ils, de réveiller la sexualité que la bourgeoisie cachait. »

    Ces accusations sont à l’origine d’un nouveau projet de loi en cours d’examen au Parlement, qui criminaliserait toute relation sexuelle avec un mineur de moins de 15 ans — à l’heure actuelle, un enfant victime de viol doit prouver la contrainte.

    La semaine dernière, cependant, un amendement dit « Clause Roméo et Juliette », destiné à protéger les amoureux adolescents, a été discuté. Il ne criminaliserait pas automatiquement les relations sexuelles avec une personne de moins de 15 ans si l’écart d’âge entre les deux « protagonistes » est inférieur à cinq ans.

    Le président Macron s’est fait le champion de cette modification de la loi, qui a suscité des gloussements sur la façon dont Brigitte, sa femme, aurait pu se retrouver dans le pétrin lorsque sa relation avec son futur mari a débuté dans les années 1990 : il avait 15 ans et elle était son professeure, mariée et âgée de 40 ans.

    Quant à Foucault, Guy Sormane pense qu’il ne devrait pas être « censuré » :
    « J’ai une grande admiration pour son travail, je n’invite personne à brûler ses livres, simplement à comprendre la vérité à son sujet, et comment lui et certains philosophes usaient de leurs arguments pour justifier leurs passions et leurs désirs. Il pensait que cela lui permettait de faire tout ce qu’il voulait. »

    Source de l’article initialement publié en anglais le 28 mars 2021 : Sunday Times, UK
    Traduction : Sott.net

    Source : Sott.net

    Etiquettes : Gabriel Matzneff, Olivier Duhamel, pédophilie, inceste, viols, abus, Tunisie, Camille Kouchner,


  • Il a accusé de pédophilie le philosophe vedette Michel Foucault, célèbre intellectuel libéral français.

    Guy Sorman, professeur-écrivain-économiste-philosophe libéral français, a été secoué par une énorme tempête lorsque, au cours du week-end, il a également parlé, dans une interview au Sunday Times britannique et dans un talk-show, de la période où il visitait la Tunisie avec un groupe d’amis à Pâques 1969. Michel Foucault, philosophe français vedette qui enseignait à l’université, a été témoin d’événements qui ont montré que Foucault avait des relations sexuelles et payait pour de jeunes garçons.

    Selon Sorman, le philosophe, décédé en 1984 à l’âge de 57 ans et qui fut l’une des premières victimes françaises connues du sida, vivait dans un village appelé Sidi Bou Said, près de la capitale. D’après les souvenirs de Sorman, les enfants couraient dans les rues du village après Foucault, en lui criant : « Et moi ? Prends-moi aussi ! « Selon le professeur, le philosophe a donné de l’argent aux enfants au vu et au su de tous », en nous donnant rendez-vous à l’endroit habituel à dix heures du soir. « Qui, en fait, était le cimetière du village. » Là, il a fait l’amour sur les tombes avec les garçons. La question du consentement ne s’est pas non plus posée. « – a déclaré Sorman.

    Selon le professeur, qui s’estime donc plus tard « sournois » et « particulièrement sale moralement » pour ne pas avoir fait de rapport et ne pas l’avoir couvert à l’époque dans la presse. « Foucault n’oserait pas le faire en France » Il a ensuite établi un parallèle entre le comportement du philosophe et les actions néfastes d’artistes français légendaires tels que le peintre Paul Gauguin, qui aurait eu des relations sexuelles avec ses modèles mineurs, et le romancier André Gide, qui chassait de jeunes garçons en Afrique du Nord.

    « Il a des proportions coloniales. L’impérialisme blanc » pense Sorman.

    Selon Sorman, un élément important de l’affaire est que le secret de Foucault n’était pas vraiment un secret jusqu’à ce que les médias français le sachent. Par exemple, plusieurs journalistes étaient présents lors du voyage rappelé, et de nombreuses personnes ont été témoins des événements, mais à l’époque, personne n’a pensé à écrire ce qu’il avait vu :

    « Foucault était le roi des philosophes. En France, il était traité comme un roi. « 

    En général, les médias français se caractérisent par un silence raisonnable sur les cas bien connus de la « classe dirigeante », le meilleur exemple est le fait qu’ils ont attendu 1994, l’avant-dernière année de la présidence de 14 ans de François Mitterrand pour révéler le bien -le fameux secret qu’il a une amante et un enfant caché, mais il a caché la famille dans une des ailes du palais présidentiel pendant un certain temps, apparaissant en public avec sa femme et trois enfants officiels.

    Pendant longtemps, l’opinion publique française a été fondamentalement influencée par le concept que Voltaire a le plus clairement énoncé lorsqu’il a déclaré qu’il existe deux sortes de moralité : une libre pour l’élite et une restrictive pour le peuple. Le duo formé par le général De Gaulle et Jean-Paul Sartre est un excellent exemple de l’enracinement de cette perception. Le général De Gaulle, avec qui, bien sûr, se trouvaient les plus farouches adversaires politiques et idéologiques, a donné l’ordre à la police de ne pas arrêter le gauchiste Sartre, même s’il avait enfreint la loi lors d’une manifestation de rue pendant le soulèvement des étudiants de 68 :

    « Nous n’aurions pas non plus mis Voltaire derrière les barreaux ! ».

    Pas une histoire typique de MeToo

    L’accusation de Foucault est quelque peu différente de l’originale, qui est caractéristique depuis l’époque de Metoo. L’homme célèbre accusé, d’une part, est mort depuis longtemps, il ne peut donc pas se défendre. D’autre part, il ne s’agit pas de ses anciennes victimes, mais d’un outsider qui était en quelque sorte un concurrent de Foucault, car Guy Sorman, comme lui, était un intellectuel français qui avait fait une carrière sérieuse en Amérique.

    Il est vrai aussi que Sorman, s’il n’est pas impliqué dans sa personnalité, risque beaucoup en allant de l’avant. Si ses accusations ne sont pas prouvées, il pourrait facilement devenir un paria dans la vie intellectuelle française et américaine. Foucault reste la principale référence et la star absolue dans la sphère académique des deux pays. D’aucuns en tirent une politique identitaire qui définit également la vie publique américaine et constitue une référence pour une grande variété de courants progressistes.

    Jusqu’à ce que l’un des acteurs survivants apparaisse dans ce voyage de 1969 – ou l’une des victimes locales potentielles, bien que moins viable encore – tout ce que nous pouvons faire est d’examiner les circonstances de l’affaire présumée afin de pouvoir replacer Sorman dans son contexte. revendications.

    Par exemple, un ajout important à l’explication et au traitement des accusations est que Foucault lui-même, comme beaucoup de ses collègues français âgés de 68 ans et son intellectuel, a pleinement encouragé le sexe libre entre enfants et adultes.

    Le cas le plus célèbre a eu lieu en 1977, lorsque trois hommes ont été condamnés à l’emprisonnement en France pour des crimes sexuels non violents contre des enfants âgés de 12 et 13 ans, jusqu’à présent, la plus grande élite intellectuelle progressiste du pays a fait deux pétitions distinctes – en faveur des pédophiles . « Trois ans de prison pour des faveurs et des baisers : c’est beaucoup, beaucoup », a-t-il déclaré dans une pétition signée, entre autres, plus tard par le ministre de la culture Jack Lang et Bernard Kouchner, fondateur de Médecins sans frontières, ministre des socialistes et du centre – gouvernements français.

    Une autre pétition, signée par des noms aussi connus que Foucault, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Jacques Derrida, Roland Barthes, Alain Robb-Grey ou Louis Aragon, soutenait que si la loi française considère les jeunes de 13 ans comme des juges aux multiples décisions de justice, c’est-à-dire qu’elle punit les citoyens, à quel titre ils sont privés de ce droit lorsqu’il s’agit de leur vie sexuelle et affective. Selon les signataires, le droit français devrait garantir le droit des enfants et des adolescents à avoir des contacts avec n’importe qui.

    Cette attitude découle de l’attitude du mouvement réformateur de 68 à la renonciation à tous les tabous bourgeois antérieurs. Le fait n’est pas que les signataires de ces pétitions étaient en pratique nécessairement pédophiles, la plupart d’entre eux considéraient les enfants comme des citoyens égaux sur une base idéologique qui devaient recevoir des droits égaux.

    Lorsque le sujet, pour l’essentiel oublié, des pétitions susmentionnées est réapparu en 2001, l’architecte Roland Castro, qui avait à l’époque joué un rôle important dans les émeutes étudiantes, a déclaré au Guardian britannique, qui n’est pas vraiment à blâmer pour la 68e opposition :

    « Beaucoup de bonnes choses se sont passées avec 68, mais nous devons maintenant faire face à l’époque naïve que nous avons connue. Nous disions tout et son contraire, à la hâte, sans réfléchir. Et bien que nous voulions nous affranchir des anciennes barrières, nous les avons complètement démantelées. « 

    Ainsi, Michel Foucault était certainement un partisan déclaré de la légalisation des relations sexuelles pédophiles, mais en raison de l’esprit de l’époque, il ne s’ensuit pas nécessairement qu’il était lui-même pédophile. Bien entendu, cela ne réduit pas les chances que ce soit le cas.

    En évaluant le cas, ce serait une erreur de ne pas tenir compte de l’attitude pratique, mentionnée précédemment, de l’élite intellectuelle française, indépendante de 68 ans, à l’égard de la séparation de la morale publique et privée et des crimes sexuels contre les enfants. Les Français, qui respectent encore leur élite spirituelle à la manière de l’ancienne classe dirigeante héréditaire, n’ont que récemment commencé à affronter publiquement le fait qu’une minorité notable de cette élite a commis des crimes sexuels horribles sans grand secret.

    Fait intéressant, les squelettes ont commencé à tomber de l’armoire en 2016 avec la découverte d’un prédateur sexuel non français. Alors Flavi Flamen, un célèbre présentateur de télévision français, a accusé dans son livre le photographe britannique David Hamilton de l’avoir violé à l’âge de 13 ans. Hamilton, âgé de 83 ans, s’est suicidé l’année suivante.

    Dès lors, les unes après les autres, les atrocités sexuelles cachées de l’élite française, souvent consignées dans des livres, ont été révélées.

    Par exemple, Camille Kouchner, la fille de l’ancien ministre Bernard Kouchner, a écrit dans son livre de janvier, La Grande Famille, que son père adoptif, Olivier Duhamel, un professeur, intellectuel et homme politique bien connu, a harcelé de force l’auteur de 13 ans. Un frère jumeau de 14 ans, à la fin des années 1980, c’est-à-dire son propre fils adoptif.

    Plus tôt dans le livre, l’éditrice Vanessa Spirangora a raconté comment elle a établi un réseau de relations au début de son adolescence, dans les années 1980, et comment sa relation avec le romancier cool Gabriel Matneff, âgé de cinquante ans, a commencé à l’âge de 14 ans.

    Le fait que Matzneff n’ait pu être généralement déguisé en pédophile que dans les années 2020 donne une image effrayante de l’amnésie de la société française. L’écrivain, qui évoluait dans les hautes sphères, était un ami du couturier Yves Saint Laurent et le président François Mitterrand l’admirait comme un « mélange de Dorian Gray et de Dracula » – il n’était pas seulement pédophile, mais en a littéralement vécu pendant des décennies devant le plus grand public ; il a fait l’objet de ses livres. « Se coucher avec un enfant est une expérience sacrée, une aventure sacrée semblable au baptême », écrivait-il, par exemple, dans son livre Under Sixteen, paru en 1974. Et dans son autobiographie, dix ans plus tard, il a ouvertement déclaré qu’il lui arrivait de coucher immédiatement quatre garçons de 8 à 14 ans lors de ses tournées sexuelles aux Philippines.

    Sorman, qui couvre actuellement la fête, a souligné que Foucault ne devrait pas être mis à l’index après son ouverture : « J’admire son travail, je ne veux pas qu’on brûle ses livres, je veux juste qu’on sache la vérité sur lui, soit que lui et plusieurs autres philosophes ont utilisé leurs arguments pour justifier leurs propres passions et désirs. « 

    Variety Info, 29 mars 2021

    Etiquettes : Guy Sorman, Michel Foucault, pédophilie, Tunisie, #Metoo, #MetooInceste,

  • Catherine Massaut. La pédophilie n’est pas une infraction sui generis

    Les armes juridiques contre la pédophilie
    La pédophilie n’est pas une infraction sui generis. Elle désigne un trouble psychosexuel, rencontré généralement chez l’adulte, qui n’est pas punissable en tant que tel ; seuls les passages à l’acte sont punis. Le terme de pédophilie ne figure pas dans le code pénal : celui-ci énumère les agissements sexuels déclarés punissables par le législateur. La pédophilie s’inscrit de facto dans le Livre second du code pénal consacré aux agressions sexuelles faites sur les enfants mineurs.

    Autrement dit, le droit de la pédophilie recouvre toutes les infractions sexuelles qui portent atteinte à la liberté sexuelle de la victime et dont le consentement est indifférent si elle est mineure. Elle recouvre également des comportements perçus par le législateur comme humiliants et outrageants pour le mineur.

    Sans entrer dans des détails techniques, le 4ème Livre du code de procédure pénale comporte un titre consacré à celle applicable aux infractions sexuelles et à la protection des mineurs victimes et confortent l’hypothèse émise par certaines doctrines comme la mise en œuvre d’un droit d’exception.

    Il convient ici de préciser que l’inceste, à l’instar de la pédophilie, longtemps demeuré sans cadre juridique spécifique, a été intégré au code pénal sous sa forme anthropologique et donc d’infraction spécifique du fait de son contexte intrafamilial (loi du 8/02/2010).

    Les agressions sexuelles
    Il convient de distinguer le viol, qui est un crime passible de la cour d’assises, des autres agressions sexuelles, qui constituent des délits relevant du tribunal correctionnel.

    Ce droit recouvre une très grande diversité de situations jusqu’aux jeux sexuels d’enfants ou d’adloescents< ;

    Le viol
    Le viol consiste, selon l’article 222-23 du code pénal, en tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise. Cela concerne aussi bien les actes de pénétration vaginale ou anale, au moyen d’un organe sexuel, d’un doigt ou d’un objet, que des actes de pénétration buccale par un organe sexuel.

    Le viol est puni de 15 ans de réclusion criminelle. La loi prévoit, dans l’article 222-24, plusieurs circonstances aggravantes, notamment lorsqu’il est commis sur un mineur de moins de 15 ans, lorsque l’auteur est un ascendant, lorsque l’auteur a autorité de droit ou de fait sur la victime ou abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, lorsque la victime a été mise en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion des images à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de communication électronique, ou encore lorsque le viol est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice. Dans ces cas, la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle, voire 30 ans si la victime en est décédée. Si le viol est accompagné de tortures et d’actes de barbarie, il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

    Les autres agressions sexuelles
    Il s’agit de toutes les atteintes sexuelles commises avec violence, contrainte, menace ou surprise, sans acte de pénétration sexuelle. La loi prévoit un certain nombre de circonstances aggravantes énumérées à l’article 222-28 ayant pour effet de porter la peine encourue à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende, parmi lesquels le fait que l’agression ait été commise par toute personne ayant autorité de droit ou de fait sur la victime, par une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, ou lorsque la victime a été mise en contact avec l’auteur par un réseau de communication électronique.

    Cette peine aggravée est portée de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis sur une personne d’une particulière vulnérabilité (article 222-30).

    En tout état de cause, quelles ques soient les circonstances, la même peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende est prévue pour toute agression sexuelle commise sur un mineur ayant moins de 15 ans révolus (article 222-29-1).

    Les atteintes sexuelles
    Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur ayant moins de 15 ans au moment des faits, est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende (article 227-25). Cette peine est portée à 10 ans d’emprisonnement et de 150000 € d’amende, pour certaines circonstances aggravantes, lorsque l’auteur est un ascendant, ou une personne ayant autorité de droit ou de fait, sur la victime, ou ayant abuser de l’autorité que lui confèrent ses fonctions (article 227-26).

    Lorsque la victime mineure est âgée de plus de 15 ans et non émancipée par le mariage, les mêmes faits sont punis de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, s’ils sont commis par un ascendant, une personne ayant abusé de l’autorité que lui confèrent ses fonctions (article 227-27).

    Il est très important de noter que l’adulte ne peut se prévaloir du consentement de la victime pour s’exonérer de sa responsabilité pénale.

    Enfin, sont constitutives d’infractions sexuelles, la corruption sur mineur ainsi que l’usage à caractère pornographique de l’image d’un mineur.

    La corruption sur mineur
    L’article 227-23 punit de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende la fabrication, la transmission, la diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique. Lorsque l’image ou la représentation concerne un mineur de 15 ans, ces faits sont punis même s’ils n’avaient pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation. Les peines sont portées à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende lorsque la recherche et la diffusion de l’image se sont faites par un réseau de télécommunications électronique comme internet. Le fait de consulter habituellement ou en contrepartie d’un paiement un service de communication au public en ligne mettant à disposition une telle image ou représentation, d’acquérir ou de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit est puni de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Il est à noter qu’il a été jugé que la projection à des mineurs de cassettes de nature pornographique a été constitutive du délit de corruption de mineurs. Ces infractions sont punies de 10 ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises en bande organisée.

    Enfin, l’application des mêmes peines est prévue si les images pornographiques concernent une personne dont l’aspect physique est celui d’un mineur, sauf s’il est établi que cette personne était âgée de 18 ans au jour de la fixation ou de l’enregistrement de son image.

    L’usage à caractère pornographique de l’image d’un mineur
    L’article 227-23 punit de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende la fabrication, la transmission, la diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique. Lorsque l’image ou la représentation concerne un mineur de 15 ans, ces faits sont punis même s’ils n’avaient pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation. Les peines sont portées à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende lorsque la recherche et la diffusion de l’image se sont faites par un réseau de télécommunications électronique comme internet. Le fait de consulter habituellement ou en contrepartie d’un paiement un service de communication au public en ligne mettant à disposition une telle image ou représentation, d’acquérir ou de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit est puni de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Il est à noter qu’il a été jugé que la projection à des mineurs de cassettes de nature pornographique a été constitutive du délit de corruption de mineurs. Ces infractions sont punies de 10 ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises en bande organisée.

    Enfin, l’application des mêmes peines est prévue si les images pornographiques concernent une personne dont l’aspect physique est celui d’un mineur, sauf s’il est établi que cette personne était âgée de 18 ans au jour de la fixation ou de l’enregistrement de son image.

    Ce qui est le plus caractéristique est le jeu renforcé des peines complémentaires et/ou des mesures de sûreté comme le suivi socio-judiciaire et l’entrée en vigueur de « la peine après la peine » dénommée rétention de sûreté.

    La première question qui se pose est celle de la prescription de l’action publique, délai au delà duquel la victime des faits de violences sexuelles ci-dessus évoquée ne peut plus déposer plainte ou le parquet ne peut plus exercer ses poursuites contre l’auteur.

    La prescription des crimes et délits ci-dessus énoncés a évolué : de 10 ans elle est passée à 20 puis 30 ans à compter du jour de la majorité du mineur victime : Par dérogation aux règles classiques de prescription (20 ans pour un crime et 6 ans pour un délit, à compter de la commission des faits),les infractions sexuelles sur mineur bénéficient de délais de prescription allongés. Ces délais commencent à courir à la majorité de la victime. Selon l’article 7 du code de procédure pénal, ils sont de 30 ans dans le cas de viol sur mineur ou d’agressions sexuelles commises sur la personne d’un mineur de 15 ans ou d’atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace, ni surprise sur la personne d’un mineur de 15 ans. Ils sont de 20 ans dans les autres cas. Ces délais commencent à courir à la majorité de la victime.

    La deuxième question, au centre du débat, s’agissant des viols, agressions et atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans, concerne le consentement du mineur victime.

    En droit pénal le principe est qu’il appartient au Parquet – partie poursuivante – de rapporter la preuve des éléments constitutifs de l’infraction poursuivie.

    Et partant de là, d’expliquer et démontrer le défaut de consentement du mineur victime d’agression sexuelle.

    De nombreuses jurisprudences et une abondante littérature juridique exposent combien le mineur, sous l’emprise de l’autorité, de la figure paternelle par exemple mêlée à la confiance ne sont pas en mesure de résister aux sollicitations sexuelles d’un adulte même s’il perçoit consciemment ou non ( selon âge ) l’aspect malsain des actes qui lui sont imposés par son agresseur.

    A ce stade il est important de souligner que l’absence de consentement de la victime mineure n’existe pas expressis verbis dans le code pénal et se déduit des conditions dans lesquelles l’acte sexuel lui a été imposé par l’auteur majeur : menace, contrainte, violence ou surprise et qu’il appartient au Parquet, partie poursuivante, d’en rapporter la preuve.

    L’ancienne garde des Sceaux, Nicole Belloubet, avait préconisé dans son projet de loi dédié à la protection des mineurs victimes d’agissements de prédateurs sexuels, le seuil de 13 ans révolus au titre de la présomption de non consentement de la victime, ce qui impliquait ipso facto la culpabilité de l’auteur à condition toutefois que des preuves soient réunies dans le cadre de la poursuite des faits incriminés.

    A présent le nouveau Garde des Sceaux Eric Dupond Moretti propose un seuil à l’âge de 15 ans ce qui d’une part, constitue une protection renforcée du mineur, d’autre part, ce qui harmonise la législation en matière d’infractions sexuelles sur les mineurs de 15 ans, cet âge étant déjà retenu au titre de circonstance aggravante par les textes précités infra.

    Ce projet de loi se trouve actuellement en deuxième lecture sur le bureau de l’Assemblée Nationale, ainsi que le prévoit la Constitution.

    La troisième question concerne le rôle de la mère de l’enfant victime :

    Il est rare que les mères soient complices actives de l’agresseur de leur enfant, mais pourtant certaines d’entre elles participent à leur façon en livrant littéralement l’enfant au prédateur et dans ce cas elles encourent au titre de la complicité de crime ou délit la même peine délictuelle ou criminelle que l’auteur principal. L’affaire d’Outreau en est un parfait exemple.

    Aujourd’hui, la mère de l’enfant qui SAVAIT ce qui se passait sous son toit sans réagir, c’est à dire sans tenter aucune intervention auprès de l’époux, père de l’enfant, beau-père, compagnon ou ami de la famille est poursuivie pour non assistance à personne en danger ( 5 ans d’emprisonnement encourus et 5000 euros d’amende) et/ ou non dénonciation de crime ou délit ( 3 ans d’emprisonnement encourus et 3000 euros d’amende).

    Au plan civil, elles sont déchues de l’autorité parentale.

    L’auteur de ces lignes considère que les mères qui font la sourde oreille ou, pire encore, qui refusent de croire ou nient les révélations qui leurs sont faites par leur enfant désemparé, et ce, par souci personnel et prioritaire de leur confort personnel pour raisons financières, statut social ou par amour pour l’agresseur qui partage leur vie tout en détruisant délibérément celle de leur enfant afin d’assouvir ses pulsions sordides, doivent encourir des peines plus lourdes car en ne jouant pas leur rôle primordial de protection de l’enfant, elles participent à la pulvérisation de la vie de ce dernier.

    Elles sont d’autant plus coupables qu’il existe des structures bien connues d’accueil de femmes et d’enfant en détresse, ce qu’elles ne peuvent ignorer.

    LA TEAM MOORE

    Monsieur Steven MOORE, s’inspirant des pratiques de collectifs Anglais et Québécois qui combattent la pédophilie depuis plus de 10 ans, est à l’origine de la création d’une équipe de bénévoles civils – des citoyens de toutes catégories sociales et professionnelles – qui traquent les pédophiles en utilisant des réseaux sociaux et notamment Facebook.

    Le collectif français a ainsi permis l’interpellation de 26 pédophiles et de 11 condamnations.

    C’est ainsi que les internautes se créent de faux profils d’adolescents dans le but d’attirer et de piéger les prédateurs sexuels pour les dénoncer à la justice. En veillant à ne tenir aucun propos incitatifs, ils conversent en ligne avec les pédophiles présumés, et ce, jusqu’à déclencher la rencontre pour confronter leurs interlocuteurs à leurs messages et à leurs photos souvent très crus.

    Interviewée par France Culture dans l’émission « Les pieds sur terre » ( le 11/11/2020), Nella, chasseuse de pédophiles, déclare : « …Nous créons un profil d’enfant avec notre propre image, notre propre visage modifié par la création d’un filtre pour créer l’illusion, qui nous rajeunit de 20 ans afin de ne pas enfreindre la loi qui protège le droit à l’image…Les familles de victimes sont souvent impuissantes face à notre système judiciaire dont les peines prononcées sont très faibles…je fais vivre l’enfant…ce collectif citoyen permet de mettre une barrière entre le prédateur et l’enfant…nous observons trois règles :

    utiliser nos propres photos afin de n’être pas condamnés pour usurpation d’identité
    ne pas inciter le prédateur
    respecter l’intimité de l’individu démasqué et ne pas l’exposer ni ses conversations sur internet ….
    Les prédateurs affluent…Nous effectuons des captures d’écran des conversations et collectons des informations sur la personne… une fois que les preuves sont réunies, nous provoquons la rencontre grâce à la création de l’illusion de la présence physique de l’enfant…Je me déguise en petite fille pour la rencontre pour entrer dans son champ de vision au RDV… c’est comme si j’avais le pouvoir de couper court à son fantasme, à ce qu’il avait prévu de faire… On nous reproche de faire le travail de personnes qui sont habilitées et de faire un travail qui n’est pas de notre ressort en tant que citoyens lambda » (cf. France Culture précité).

    S’il est patent que ce collectif rencontre des réticences de la part des pouvoirs publics de police et de justice, il demeure qu’il apporte une aide précieuse tant les effectifs dédiés à la cybercriminalité sont faibles ( actuellement 20 policiers en tout sur le territoire national dont il est question de porter les effectifs à 100, ce qui est malgré tout dérisoire).

    A cet égard, le Procureur de Besançon a déclaré récemment sur FR3 :

    « …C’est nouveau et très original… La justice doit s’adapter à notre époque. La Chambre Criminelle de la Cour de Cassation nous autorise à recueillir des éléments parfois obtenus dans des conditions irrégulières… Nous utilisons ces informations comme commencement de preuve… L’enquête et l’interpellation de l’auteur nous a permis de confirmer effectivement les soupçons…J’appelle à la diligence : le bon comportement est de dénoncer la chose à la plate-forme du Ministère de l’Intérieur… Le risque effectivement serait de communiquer l’identité de ces personnes, présumées innocentes tant qu’elles n’ont pas été jugées, notamment par esprit de vengeance, ce qui se passe en Grande Bretagne… » ( ITV FR3 Bourgogne Franche Comté).

    Le Procureur de la République de Dijon approuve l’initiative de TEAM MOORE mais émet des réserves expliquant qu’il appartient à la police et la Justice de faire des enquêtes parce qu’il y a des cadres précis… “Si des gens n’ont pas de compétences pour le faire et procèdent à d’éventuelles interpellations, il peut y avoir des soucis de régularité de la procédure et de régularité et de sincérité des preuves… c’est pourquoi les personnes qui ont des informations sur d’éventuels pédocriminels doivent donner ces informations aux services d’enquête …” (cf FR3).

    Il est vrai que la moindre erreur procédurale dans l’interpellation d’un individu suspect aboutit à la ruine d’une enquête minutieuse, menée pendant des mois et, partant, à sa libération, ce qui est dommageable pour tout le monde, à commencer pour la victime du prédateur interpellé.

    C’est pourquoi Monsieur Steve MOORE affirme: « On voudrait créer des liens avec la police… On n’est pas des activistes aux méthodes de choc… » et réclame la mise en place d’une véritable coopération avec les services de police et de justice qui passe nécessairement par la création d’un statut du collectif qu’il a crée pour agir dans le seul intérêt de l’enfant.

    Catherine Massaut
    Magistrat en pré-retraite

    Tribune juive, 26 mars 2021

    Etiquettes : Pédophilie, viol, abus, agression sexuelle, inceste, #Metoo, #MetooInceste,

  • France : L’Eglise française reconnaît son « aveuglement et sa surdité » face à la pédophilie et annonce une aide pour les victimes | Société

    La Conférence épiscopale de France (CEF) a déploré ce vendredi la « cécité et la surdité » collectives face à la pédophilie en son sein et a reconnu publiquement sa « responsabilité passée, présente et future » dans les abus sur mineurs au sein de l’Eglise catholique nationale, qui auraient pu faire plus de 10.000 victimes selon une commission indépendante. Les hauts responsables religieux français ont promis de s’amender par une série de mesures comprenant une aide financière pour « l’accompagnement » des victimes et une journée nationale en leur mémoire, ainsi que la création d’un tribunal pénal canonique national.

    L’Eglise « veut assumer sa responsabilité devant la société et demander pardon pour ces crimes et pour ces manquements », ont déclaré les responsables de la Conférence épiscopale française à l’issue d’une assemblée plénière à Lourdes. La pédophilie a occupé une bonne partie de la réunion de printemps des évêques, conscients que le rapport que la commission indépendante créée il y a deux ans présentera à la fin de l’été risque de provoquer un séisme dans une société de plus en plus intransigeante face aux abus sexuels sur les mineurs.

    Les conclusions des évêques sont dévastatrices. « Les autorités ecclésiastiques n’ont pas su voir ou entendre et parfois elles n’ont pas voulu voir ou entendre (…). Nous reconnaissons cet aveuglement et cette surdité des évêques et des autres responsables ecclésiastiques « , dit la première et principale des 11 résolutions adoptées, qui tourne autour de la responsabilité de l’Église.

     » Nous reconnaissons qu’ils ont omis de dénoncer, qu’ils ont éludé la justice, face à des faits dont ils avaient connaissance et qu’il y a eu un manque de rigueur dans la gestion des dossiers par certains responsables. Par exemple, dans la nomination des prêtres, ils ont sous-estimé le danger de récidive et il y a eu un sérieux manque de vigilance « , résume le texte, qui souligne le  » devoir moral de reconnaître la situation et d’utiliser tous les moyens possibles pour faire connaître la vérité.  » .



    Pour cela, les évêques ont présenté ce vendredi une série de mesures, qu’ils mettront en œuvre progressivement jusqu’en 2022.

    En ce qui concerne les victimes, l’Église française leur proposera une  » aide financière  » en fonction des besoins de chacune d’entre elles pour les aider à surmonter les abus. Le fonds sera initialement doté de cinq millions d’euros et sera attribué par une commission indépendante dès l’année prochaine. Face aux critiques passées et présentes selon lesquelles l’Église tente de faire le dos rond face à d’éventuelles poursuites judiciaires, M. Moulins-Beaufort a souligné qu’ »il ne s’agit ni de compensation ni de réparation. »



    Ils vont également créer une « équipe nationale d’écoute » des victimes. De manière plus symbolique, ils ont décidé de « consacrer une journée de mémoire et de prière pour les victimes », qui a été fixée au troisième vendredi du Carême – l’année prochaine, ce sera le 12 mars – et un « mémorial » sera créé qui servira à la fois à « garder vivante la mémoire des événements et la manière dont les personnes agressées ont vécu cette épreuve », mais aussi un « lieu pédagogique pour former les générations futures à la vigilance sur les dérives possibles du pouvoir spirituel ». L’idée initiale est, si « c’est possible », d’ériger ce mémorial à Lourdes.

    Améliorer la formation
    En matière de prévention et de réponse aux abus, l’Église s’engage également à améliorer la formation interne, tant pour détecter et écouter les éventuelles victimes que pour prévenir de nouveaux abus, ainsi que pour agir contre les pédophiles religieux. Dans ce sens, les évêques ont décidé de créer un « tribunal pénal canonique interdiocésain ». L’objectif est « de disposer des moyens nécessaires pour agir avec la diligence qui a souvent fait défaut dans ces affaires », a expliqué le vice-président de l’organe, Olivier Lebornge.

    Enfin, les évêques s’apprêtent à envoyer jusqu’à l’été une « Lettre aux catholiques de France » dans laquelle ils reconnaissent « directement » les « fautes et erreurs commises » et « appellent à la vigilance, à l’aide financière aux victimes et à la prière. »



    « Nous avons découvert que notre Église portait le mal dans ce qui pouvait sembler être son activité la plus positive, son œuvre éducative, son service en faveur de la croissance spirituelle des enfants et des jeunes », a déclaré Moulins-Beaufort à l’issue de la rencontre. Les témoignages publics des victimes, a-t-il ajouté,  » nous ont fait prendre conscience que ces drames n’étaient pas des cas isolés que l’on peut attribuer à des fatalités de l’histoire, si c’était là un raisonnement chrétien durable, mais qu’ils étaient beaucoup plus destructeurs que d’habitude. que nous croyions ou voulions croire « .

    Fin 2018, et harcelée par les cas de religieux sur le point d’être jugés pour pédophilie ou pour ne pas avoir dénoncé des abus dont ils avaient connaissance – comme le jadis tout puissant archevêque de Lyon, Philippe Barbarin -, la Conférence épiscopale française a accepté de créer un organe d’enquête indépendant qui étudie les éventuels cas de pédophilie depuis 1950 et « les raisons qui ont favorisé la manière dont ces affaires ont été traitées », afin qu’elles ne se reproduisent plus. C’est ainsi qu’est née la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE), un organe composé d’une vingtaine d’experts -théologiens, juristes, sociologues ou psychologues- qui, depuis un peu plus d’un an, recueille les témoignages des victimes. Selon son président, Jean-Marc Sauvé, au début du mois, 3.000 victimes ont été confirmées, mais « il est très possible qu’il y en ait au moins 10.000 ».

    elpais.com

    Digis Mak, 26 mars 2021

    Etiquettes : Pédophilie, France, Inceste, #Metoo, #MetooInceste,

  • Pédophilie, homosexualité et viols présidentiels…

    C’est une nouvelle année (2020), et beaucoup de choses se sont passées dans le monde depuis mon dernier blog sur le scandale Epstein à la fin du mois d’août 2019. Cependant, comme promis, plutôt que de me concentrer sur les audiences de mise en accusation qui se frayent un chemin à travers le Sénat dans ce qui, j’en suis sûr, sera un acquittement du président Trump… Je voulais montrer comment le trafic sexuel pédophile d’élite par des gens comme Jeffrey Epstein à des fonctionnaires de haut niveau dans le cadre d’un plan de chantage soutenu par les services de renseignement n’est pas nouveau. En fait, cela se passe depuis longtemps, y compris par ceux qui occupent la Maison Blanche depuis des décennies maintenant.

    Pratiquement tous ceux qui sont familiers avec la politique sexuelle connaissent les aventures de John F. Kennedy, légendaires tant par la fréquence de ses rendez-vous galants que par la notoriété des femmes avec lesquelles il a couché, notamment Marilyn Monroe (qui avait également une liaison avec son frère Bobby), Judith Campbell Exner (qui était également la maîtresse du chef de la mafia de Chicago, Sam Giancana) et Mary Pinchot Meyer (ex-femme de l’agent de la CIA Cord Meyer). Il est intéressant de noter que Mary Meyer était en train de faire découvrir à JFK le LSD et une initiative de paix mondiale qui lui coûterait cher lorsqu’elle a été assassinée, comme le raconte Peter Janney dans son livre Mary’s Mosiac.

    Ensuite, il y avait Lyndon Baines Johnson, qui était également connu pour être un coureur de jupons en série. Il rencontrait ses maîtresses (comme Madeleine Brown) dans des endroits comme l’hôtel Driskill à Austin, au Texas, pour une aventure, pendant que sa femme Lady Bird était occupée ailleurs. De nombreuses histoires sur LBJ le dépeignent comme un homme particulièrement intimidant, grossier et vulgaire, pour qui les actes de prédation sexuelle ne seraient pas une surprise. Après tout, nous parlons de quelqu’un qui était connu pour sortir sa grosse bite lors de négociations avec des dirigeants étrangers et pour tenir des réunions avec des membres de son personnel pendant qu’il déféquait sur les toilettes. Le fait qu’il était probablement au courant de la conspiration visant à tuer JFK et qu’il en faisait partie, comme l’a rapporté son ancienne maîtresse Madeleine Brown et comme l’a laissé entendre nul autre que le tueur d’Oswald, Jack Ruby, fait paraître Lyndon Johnson encore pire à mes yeux, comme je l’ai documenté dans un précédent article du blog.

    White House Call Girl Watergate Story (couverture du livre)
    Qu’en est-il de Dick le rusé ? Je suppose que la plupart des biographes considèrent comme acquis que Richard Nixon était aussi conservateur dans ses penchants sexuels que dans sa politique. Après tout, il aurait été horrifié par l’homosexualité déviante qu’il a vue lorsqu’il a visité le tristement célèbre Bohemian Grove, qui organisait d’étranges rituels occultes dans un club exclusif chaque été dans les Redwoods de Sonoma, en Californie. Cependant, des rumeurs concernant un réseau de call-girls à la Maison Blanche ont circulé pendant des années, même dans le camp apparemment austère de Nixon. Un livre affirme même que la véritable raison de l’effraction des plombiers de la Maison-Blanche à l’hôtel Watergate, qui allait déboucher sur un scandale si énorme que Nixon allait démissionner, était de vérifier si le Comité national démocrate disposait de preuves concernant le réseau de call-girls de la Maison-Blanche qu’il pourrait utiliser contre lui, soit lors des élections à venir, soit dans le cadre d’un chantage. Alors, qui sait vraiment ce que Nixon préparait ? Nous passerons sur Gerald Ford, Jimmy Carter et Ronald Reagan, dont les mandats ont été, de l’avis de tous, assez peu mouvementés dans le domaine qui nous intéresse ici. Après les deux mandats de Ronald Reagan, son vice-président, George Herbert Walker Bush père, a été élu en 1988, et sa présidence est en fait très pertinente pour notre enquête.

    George H. W. Bush
    Dans un article précédent que j’ai écrit pour ce site web, j’ai couvert un réseau pédophile de trafic sexuel dirigé depuis Omaha, Nebraska par un membre connu de l’establishment du GOP nommé Lawrence King. Vous pouvez voir Larry King chantant l’hymne national lors de la convention nationale républicaine de 1984. Avant qu’elle ne soit perquisitionnée pour fraude financière et corruption, Lawrence King dirigeait également une caisse d’épargne et de prêt appelée Franklin Community Federal Credit Union. Cependant, comme le sénateur John DeCamp et le journaliste Nick Bryant le documentent dans leurs livres respectifs (The Franklin Cover Up) et (The Franklin Scandal), Lawrence King était un pédophile en série vicieux, qui emmenait souvent ses enfants victimes à Washington D.C. pour le compte d’un réseau de trafic sexuel de haut niveau comprenant divers politiciens (dont certains étaient pris au piège dans un système de chantage dirigé par Craig Spence).

    the-franklin-coverup-book-cover-cover
    Comme je l’ai expliqué dans l’article susmentionné, une équipe de tournage britannique était venue à Omaha pour enquêter sur ce réseau pédophile dans le cadre d’un documentaire qui devait être diffusé sur Discovery Channel, qui avait accepté de diffuser le documentaire à une heure de grande écoute. Malheureusement, juste avant sa diffusion à la télévision nationale, le programme a été supprimé et le film jeté à la poubelle. Heureusement, quelqu’un a été assez intelligent pour reconstituer les négatifs originaux du mieux qu’il a pu, et vous pouvez maintenant regarder la plupart des séquences du documentaire « Conspiracy of Silence » sur YouTube. L’impression qui persiste à la fin du documentaire est que le réseau pédophile, qui avait clairement infecté certains membres de l’élite de la société d’Omaha et qui se procurait des enfants en partie dans le célèbre orphelinat de Boys Town, avait des tentacules qui s’étendaient jusqu’à Washington. Et, quelqu’un ayant des relations politiques de haut niveau à Washington ne voulait pas que ce documentaire soit diffusé, où les gens pourraient commencer à poser des questions gênantes. Je maintiens que l’une de ces personnes n’était autre que George H.W. Bush Sr. qui, je crois, était impliqué. Ce réseau pédophile a été opérationnel tout au long des années 1980, et plusieurs victimes se sont manifestées malgré le traitement brutal des tribunaux et des médias grand public. Dans le livre Jeb ! and the Bush Crime Family de Roger Stone et Saint John Hunt, nous apprenons l’implication de George H.W. Bush avec le passage suivant à la page 264 :

    « En mars 1986, un éducateur de Boys Town a interviewé Eulice Washington et a rédigé un rapport très détaillé sur ses allégations concernant les étudiants de Boys Town, Lawrence King, et les orgies pédophiles auxquelles elle avait assisté. Elle a également déclaré à l’éducateur qu’elle avait vu George H.W. Bush lors de l’une de ces orgies pédophiles. Boys Town aurait informé le NSP [Nebraska State Police] et le FBI des allégations d’Eulice Washington, mais aucune action de suivi n’a été entreprise par les deux entités chargées de l’application de la loi.

    Environ deux ans après qu’Eulice Washinton a fait ses révélations sur King et Bush, le département de police d’Omaha (OPD) a enquêté sur Lawrence King et un photographe associé à King pour « pédopornographie ». Mais, malgré le fait que l’OPD ait découvert des pistes et rempli de multiples rapports de crime, l’enquête a été inexplicablement abandonnée. »

    De l’avis général des personnes avec lesquelles Caradori s’est entretenu à l’aéroport Midway de Chicago, la réunion avec Nelson a été un énorme succès, car elle a permis d’obtenir des preuves très utiles et très compromettantes pour étayer ce que les victimes lui avaient dit. Ainsi, par exemple, il a dit au sénateur du Nebraska Loran Schmit (qui présidait la commission bancaire du Sénat de l’État) : « Loran, nous les tenons par les couilles ». Au petit matin du 11 juillet, Gary Caradori et son fils ont décollé de l’aéroport Midway de Chicago à bord d’un avion privé. Peu de temps après, l’avion s’est écrasé dans un champ de maïs du comté de Lee, dans l’Illinois, où les débris étaient éparpillés jusqu’à 1 800 pieds du fuselage. Les enquêteurs du National Transportation and Safety Board (NTSB) ont conclu que l’avion s’était désintégré peu après le décollage, mais le « mécanisme exact » de la désintégration n’a jamais été déterminé. Cependant, au moins un témoin oculaire clé, un agriculteur, a déclaré avoir vu un flash suivi d’une forte explosion, puis avoir vu l’avion piquer du nez dans le sol. Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un sabotage soigneusement orchestré par des agents de renseignement comme le FBI ou la CIA pour empêcher toute preuve de l’implication de Bush dans le réseau pédophile d’être révélée ? C’est en tout cas ce qui me semble, surtout si l’on considère que George H.W. Bush a été directeur de la CIA dans les années 1970 et qu’il a entretenu des liens très étroits avec cette agence pendant toute sa vie d’adulte.


    Le Washington Times, le journal qui a été le premier à révéler l’histoire du « réseau de call-boys utilisé dans un système de chantage » de Craig Spence, a expliqué comment Spence emmenait des prostitués à la Maison Blanche lors de multiples « tournées » tardives. Les responsables de la sécurité de la Maison Blanche ont rapporté que tout cela se passait pendant que George Bush père et Barbara Bush étaient censés dormir profondément et que cela n’avait pas déclenché d’alarme. Oui, bien sûr, j’y ai cru autant qu’à sa promesse de « ne pas créer de nouveaux impôts ». Ces « tournées » nocturnes des call boys ont été facilitées par Donald Gregg, selon Craig Spence. Dans son livre explicitement candide intitulé Confessions of a D.C. Madam : The Politics of Sex, Lies, and Blackmail, Henry Vinson affirme que Craig Spence dépensait environ 20 000 dollars par mois en prostitués masculins provenant d’un service d’escorte appartenant à Vinson. Selon Vinson, Spence et King ont essayé de le contraindre à leur fournir des enfants, ce qu’il n’a heureusement jamais fait. Pendant ce temps, Donald Gregg, selon Vinson, était un habitué de l’un de ses services d’escorte gay, utilisant même sa carte MasterCard émise par le gouvernement pour ses appétits homosexuels.

    Donald Gregg a travaillé pour la CIA pendant au moins 31 ans, a été l’un des architectes (avec George Bush père) de l’Iran-Contra, et a été nommé par Bush père ambassadeur de Corée du Sud. Il ne s’agit donc pas d’un poids léger dans l’orbite politique de Bush. Ce qu’il faut comprendre de George H.W. Bush, c’est que (contrairement à certains anciens présidents) il sait comment garder un secret… beaucoup de secrets. En fait, un des livres définitifs sur la famille Bush s’appelle Family of Secrets par Russ Baker. Un des secrets qu’il a gardé était sa présence à Dallas en tant qu’agent de la CIA le jour où JFK a été assassiné, un autre secret qu’il a gardé était sa participation à la « Surprise d’Octobre », un autre secret encore était son implication dans un important trafic de stupéfiants, et enfin, comme je le crois fermement, était sa participation et la dissimulation ultérieure du réseau pédophile/homosexuel King-Spence. Et ceci n’aborde même pas les nombreuses autres allégations contre George H.W. Bush et George Bush Jr. par une esclave sexuelle contrôlée par l’esprit, Cathy O’Brien, dans son livre Transformation of America. Ensuite, examinons Bill Clinton.

    Bill Clinton
    William Jefferson Clinton est devenu président en 1992, après avoir devancé George Bush lors d’une élection très disputée à laquelle participait l’iconoclaste Ross Perot, membre d’un tiers parti. Au cours de la campagne, Perot a averti que si l’ALENA était adopté… on entendrait un énorme bruit de succion des emplois se déplaçant vers le Mexique, où la main-d’œuvre est beaucoup moins chère qu’aux États-Unis. Il a certainement eu raison sur ce point, mais il n’a probablement pas compté sur l’autre bruit de succion géant qui se ferait entendre sous le bureau de Clinton dans le bureau ovale, suite à la pipe entendue dans le monde entier, après que le scandale Monica Lewinsky ait débouché sur une procédure de mise en accusation. Malheureusement, la majorité des Américains ont largement ignoré les crimes bien plus odieux que Bill Clinton a commis lorsqu’il était à la Maison Blanche. Il y a aussi une histoire bien plus vaste de comportement sexuel prédateur qu’il a manifesté en tant que gouverneur de l’Arkansas.

    Ce que nous savons aujourd’hui, grâce aux nombreuses femmes qui se sont présentées avec leurs propres histoires indépendantes, c’est que Bill Clinton n’est pas simplement un sudiste modeste qui apprécie un peu de sexe consensuel avec des stagiaires de la Maison Blanche et des reines de beauté de l’Arkansas. En plus de tout cela, c’est un violeur en série. D’après ce que nous avons appris jusqu’à présent, il agresse sexuellement des femmes depuis au moins ses études à Oxford et Yale. Et, ce qui ajoute l’insulte à la blessure dans un grand nombre de ces cas, c’est la façon dont ces femmes ont vu leur réputation salie par les médias grand public flagorneurs (qui se sont largement laissés séduire par le charme de Slick Willie). Quelques soldats de l’Arkansas ont même dénoncé publiquement les infidélités sournoises de Bill Clinton. Cependant, Hillary Clinton, de l’avis général, savait ce qui se passait, mais plutôt que de se débarrasser de son mari adultère et violeur, elle l’a soutenu par pur opportunisme politique et pour sa propre dégénérescence morale.

    Ainsi, par exemple, Bill Clinton a violé Jaunita Broaddrick après que celle-ci l’ait invité dans sa chambre d’hôtel lors d’une convention à laquelle elle participait pour discuter (pensait-elle) de ses idées. Elle raconte toute cette histoire sordide dans une vidéo que vous pouvez regarder sur YouTube ici. Ensuite, il y a Kathleen Willey, qui affirme également avoir été agressée sexuellement par Bill Clinton. Selon le livre The Clinton’s War Against Women de Roger Stone et Robert Morrow, il a engendré un enfant illégitime avec une femme noire, qu’il refuse de reconnaître et encore moins de prendre en charge. Dans le même livre, ils affirment également que Chelsea Clinton est en réalité la fille du conseiller en chef de la Maison Blanche Webster Hubbell et d’Hillary Clinton, et je dois admettre que Chelsea ressemble certainement plus à Webster qu’à Bill. Et pourtant, le garçon mulâtre que l’on prétend être la progéniture de Bill et de sa mère noire lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Je me demande combien de personnes dans la presse savent jouer à « Match Game ». Encore une fois, je n’invente pas tout ça. Il y a eu beaucoup d’articles de presse (presque toujours dans les médias alternatifs et la petite presse locale) ainsi que de nombreux livres comme The Secret Life of Bill Clinton-The Unreported Stories du respecté journaliste britannique Ambrose Evans-Pritchard qui ont documenté le traitement cruel de Clinton envers les nombreuses femmes qu’il a abusées sexuellement et violées au fil des ans.

    Et puis, bien sûr, il y a les dernières allégations concernant le trafiquant sexuel d’élite et pédophile en série Jeffrey Epstein, qui est mort mystérieusement dans ce que je crois être un meurtre destiné à l’empêcher de divulguer ce qu’il savait sur les habitudes sexuelles de personnes comme son bon copain Bill. C’est comme le titre d’un livre qui a été récemment publié sur le scandale Epstein, intitulé Dead Men Tell No Tales. Lisez mon article précédent sur ce que je pense du meurtre d’Epstein et qui le dirigeait réellement en tant qu’agent de renseignement, ce qui a empêché Alex Acosta d’être en mesure de le poursuivre pleinement en tant que pédophile en série en 2008. Concentrons-nous sur Bill Clinton pour l’instant. Nous savons avec certitude que Bill Clinton était un très bon ami de Jeffrey Epstein, et qu’il a volé dans le jet privé d’Epstein surnommé le « Lolita Express » à de nombreuses reprises dans le passé. Encore une fois, pour quiconque connaît l’addiction au sexe de Bill Clinton, il ne devrait pas être surprenant qu’il se rende à des confessions d’élite avec un homme, qui est un proxénète de filles mineures pour les riches, célèbres et politiquement bien connectés. En fait, je serais plus surpris si Clinton ne profitait pas des services d’Epstein dans sa propriété palatiale exclusive en Floride, son île privée, et à bord de son avion « Lolita Express ». Et, naturellement, étant donné qu’Epstein travaillait également dans une capacité de chantage sexuel pour le compte de ce que je crois être le Mossad israélien – capturer Bill Clinton sur une vidéo en train d’avoir des relations sexuelles avec de nombreuses filles, dont certaines de moins de 18 ans, serait un coup très précieux pour n’importe quelle agence de renseignement (même s’il n’est plus le président) étant donné combien vous pourriez ensuite le manipuler pour qu’il fasse votre volonté de peur que la vidéo ne soit divulguée.

    Radio Patriot, 24 mars 2021

    Etiquettes: Pédophilie, viol, harcèlement, Goerge Bush, Bill Clinton,

  • Michael Jackson acusado de pederastia por un nuevo evento documental

    Unas semanas después del evento documental sobre los supuestos abusos de R. Kelly, esta vez se trata de un nuevo largometraje sobre Michael Jackson y las acusaciones de pederastia que siguen rodeando a la estrella, diez años después de su muerte. Este viernes 25 de enero de 2019, la película Leaving Neverland sí se presentará en el Festival de Cine de Sundance, en Park City, Utah.

    Según información de Daily Mail, el documental de cuatro horas dirigido por Dan Reed intenta demostrar la culpabilidad del cantante a partir de los testimonios de Wade Robson y James Safechuck. El primero, un bailarín australiano de 36 años, asegura haber sido abusado por la estrella entre los 7 y los 14 años, cuando acudía a su rancho de Neverland. El segundo, un cuarentón, habría sufrido lo mismo durante varios años cuando era un joven actor de 10 años.

    Los dos testigos no presentaron ninguna denuncia cuando Michael Jackson aún vivía, antes de su muerte en 2009, a los 50 años. Wade Robson incluso había defendido a la estrella durante su juicio en 2005, en el que el Rey del Pop fue acusado de agresión sexual a menores. El niño declaró entonces que había dormido más de veinte veces en su cama, sin que hubiera pasado nada. Un juicio muy publicitado, cuya investigación se inició con la emisión del documental Living with Michael Jackson. El cantante fue finalmente absuelto.

    Archyde, 25 mars 2021

    Etiquettes : Pédophilie, Michael Jackson,

  • Pour Jair Bolsonaro, la légalisation de la pédophilie n’est qu’une question de temps au Brésil.

    Les souvenirs des victimes de pédophilie influencent la politique en France

    Il y a le délire et il y a la réalité. Le premier se trouve dans les théories du complot de QAnon, le mouvement extrémiste américain, et dans les tweets de la droite brésilienne. La réalité se trouve dans des livres comme « Le Consentement », récemment lancé au Brésil, et « La Familia Grande » (toujours sans traduction).

    QAnon affirme que le Parti démocrate des États-Unis, avec le soutien de l’industrie cinématographique et des « élites mondialistes », a créé une secte satanique dédiée à l’enlèvement, à la torture et aux abus sexuels d’enfants. Pour les radicaux qui gravitent autour de Jair Bolsonaro et Olavo de Carvalho, la légalisation de la pédophilie n’est qu’une question de temps au Brésil.

    « Le Consentement » et « La Familia Grande » sont des livres de souvenirs initialement publiés en France, début 2020 et en janvier de cette année. Dans le premier, Vanessa Springora raconte comment, à l’âge de 14 ans, dans les années 1980, elle a été victime de l’écrivain Gabriel Matzneff – un nom respecté dans les milieux intellectuels français, mais aussi un pédophile en série et impénitent. Dans le second, l’avocate Camille Kouchner révèle comment son frère a subi dans son enfance des abus sexuels de la part de son beau-père, le célèbre politologue Olivier Duhamel.

    L’émoi suscité par ces deux ouvrages a été suffisant pour influencer une décision politique. Le 15 mars, la France fixe pour la première fois l’âge de la majorité sexuelle dans sa législation. Lorsque la règle entrera en vigueur, les relations sexuelles avec des enfants et des adolescents de moins de 15 ans seront considérées comme des viols, passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison. Aucun adulte ne pourra prétendre que la relation était « consensuelle ».

    « La Familia Grande » a mis en lumière un fait bien connu : les abus sur les enfants sont rarement signalés, car ils se produisent presque toujours dans la famille ou dans un cercle de connaissances. « Consentement » a incriminé toute une époque. Dans l’environnement cultivé dans lequel vivaient Springora et Matzneff, aucun adulte n’a su protéger la fillette, alors même que les préférences sexuelles de l’écrivain étaient notoires.

    Le livre présente deux raisons à cela : le culte de l’artiste, auquel les limites normales ne s’appliqueraient pas, et « l’esprit de l’époque ». « Lutter contre l’emprisonnement des désirs, contre toute répression, tels étaient les mots clés de l’époque », écrit Springora.

    Elle rappelle comment, dans la seconde moitié des années 1970, les intellectuels français les plus révérés se sont mobilisés pour réduire les peines des pédophiles et empêcher les lois de fixer l’âge de l’âge adulte sexuel. Des manifestes ont été publiés. Parmi les sept ou huit douzaines de signataires figurent des noms tels que Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Louis Althusser, Gilles Deleuze, Michel Foucault et Françoise Dolto (psychanalyste spécialiste de l’enfance).

    La France n’est d’ailleurs pas isolée dans ce mouvement. Dans d’autres pays, comme les États-Unis et l’Angleterre, des groupes composés de sociologues, de politologues et de psychologues ont également acquis une certaine notoriété, qui soutiennent que le « sexe intergénérationnel » peut être une forme de libération pour les enfants. et les adultes.

    Contrairement à ce que prétendent les croisés de l’extrême droite, ces idées n’ont pas gagné de terrain au cours des dernières décennies. La pédophilie a cessé d’être un problème de comportement pour devenir un problème médical – une maladie, comme peut en témoigner l’Organisation mondiale de la santé. Il s’agit de soigner les patients, mais pas de les excuser lorsqu’ils mettent leurs fantasmes en pratique. Plus que jamais, l’attention se porte sur les victimes de violences sexuelles.

    Les hommes qui abusent des enfants dans « O Consent » et « La Familia Grande » sont de vraies personnes, qui font de vrais dégâts. Springora et Kouchner ont mis l’angoisse, la peur et la colère ressenties depuis des années au service d’un objectif : dénoncer la violence insupportable contenue même dans les plus « tendres » caresses d’un pédophile, et déclencher l’action politique . Le changement de la loi française en est le résultat.

    En comparaison, le pédophile des cauchemars de QAnon et des bolsonaristas « idéologiques » est un être abstrait : un mal absolu, une chimère. Les deux groupes ont également utilisé ce monstre pour servir des fins politiques. Mais le résultat, dans ce cas, ne s’intéresse qu’à eux-mêmes.

    KSU The Sentinel Newspaper, 27 mars 2021

    Tags : France, pédophilie, pédocriminalité, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, #Metoo, #MetooInceste, Inceste, QAnon, Le Consentement, Brésil, Jair Bolsonaro, Olavo de Carvalho, Gabriel Matzneff, Vanessa Springora,

  • Abus et lutte de pouvoir à l’école d’élite Sciences Po de Paris

    Sexe, violence et manœuvres de dissimulation, étatisme et élitisme : Sciences Po enseigne aujourd’hui surtout à ses étudiants comment ne pas faire de politique

    Stefan Brändle de Paris

    L’Institut d’études politiques ne manque certainement pas de prestige : de toutes les écoles internationales de sciences politiques, Sciences Po, comme on l’appelle, occupe la deuxième place dans le classement mondial des universités établi par le QS – juste derrière Harvard, et même devant Oxford. Avec François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et maintenant Emmanuel Macron, tous les présidents français ont été diplômés de l’institut depuis 1981.

    Vous chercheriez en vain un campus aussi imposant à Paris : Fondée en 1872 et nationalisée en 1945, la « Grande école » (école d’élite) est répartie sur des campus anonymes dans le quartier intellectuel de Saint-Germain-des-Prés. La première leçon de Sciences Po est que le vrai pouvoir sans partage s’exerce dans les arrière-salles des beaux quartiers de Paris.

    Banc symbolique en bois

    Le bâtiment principal de Sciences Po, surnommé en interne « le 27 », est situé dans la petite rue latérale de Saint-Guillaume, au numéro 27. Dans le vestibule, jeunes et moins jeunes se pressent négligemment devant la « péniche ». Ce long et double banc en bois est une pièce maîtresse symbolique de la République française. Olivier Duhamel, jusqu’à ce mois de janvier à la tête du conseil de fondation de Sciences Po, s’y est un jour fait photographier – avec un regard abyssal et effrayant.

    L’influent constitutionnaliste et faiseurs d’opinion, conseiller de ministres et de présidents, que l’on pouvait voir presque quotidiennement à la télévision française, a tout simplement disparu de la scène. En janvier, sa belle-fille Camille Kouchner l’a accusé d’avoir commis des abus sur son frère (aujourd’hui prescrits) et d’autres agressions sexuelles. Le souverain de Sciences Po a été éliminé par K.O. sous forme de livre.

    Mendacity et omertà

    En février, son protégé Frédéric Mion a également dû démissionner de son poste de directeur de Sciences Po. Le charmeur agile était au courant des accusations portées contre Duhamel depuis deux ans, mais avait gardé le silence à ce sujet. Ce qu’il a initialement nié en janvier. Le comportement de Mion témoignait de la mendicité et de l’omertà qui, dans les élites parisiennes, protègent leurs plus éminents représentants dans de telles affaires.

    Le prédécesseur de Mion, Richard Descoing, avait été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à New York en 2012 après avoir été avec deux callboys, comme l’a révélé un journaliste du Monde dans un livre. Il a été élégamment ignoré. Ils n’aiment pas parler de choses aussi « privées » à Sciences Po. Les demandes de la presse restent sans réponse tandis que les professeurs enseignent à leurs étudiants les vertus de la transparence politique.

    Les étudiantes se sont donc tournées vers les médias sociaux. Sous le hashtag #SciencesPorc, ils dénoncent depuis plusieurs jours les « porcs » qui s’en prennent aux jeunes femmes de l’école. Ces violences, selon les déclarations, concluent de préférence les « soirées d’initiation » humides.

    Enquête sur les viols

    La justice française a réagi rapidement, en lançant plusieurs enquêtes sur des viols dans les antennes de Sciences Po à Paris, Bordeaux, Rennes et Strasbourg depuis février. Mais si les agressions sexuelles sont la preuve d’une « culture machiste » (selon le magazine Marianne) profondément ancrée dans l’université politique, l’école en reste à de belles paroles et à la création d’un groupe de travail.

    La direction intérimaire a actuellement la tête ailleurs : suite aux démissions de Duhamel, Mion et six autres vétérans, les deux postes centraux de l’école – directeur et président de la fondation – sont à pourvoir. Cette joute offre aux étudiants en politique, aux futurs dirigeants de la nation, des leçons d’objet sur la politique obscure des cabinets. Le fait que deux candidats seraient sur la liste restreinte n’a été révélé qu’après qu’ils aient été entendus.

    Der Standard, 25 mars 2021

    Tags : France, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, #Metoo, #MetooInceste, La Familia Grance, pédophilie,

  • Kamala Harris critiquée suite à sa décision d’apparaître avec Bill Clinton lors d’un événement féminin

    Par Emily Jacobs

    La vice-présidente Harris est critiquée pour sa décision d’apparaître aux côtés de l’ancien président Clinton lors d’un événement de la Fondation Clinton consacré à l’autonomisation des femmes dans le contexte de la pandémie de Covid-19, compte tenu des antécédents présumés d’abus sexuels de Clinton.

    L’événement de la Clinton Global Initiative aura lieu vendredi et sera accueilli par l’université Howard, dont Mme Harris est une ancienne élève.

    Un communiqué de presse le présente comme « une conversation en tête-à-tête » entre Harris et Clinton « sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les femmes, et l’autonomisation des femmes et des filles aux États-Unis et dans le monde ».

    Après que la nouvelle de l’événement ait circulé mardi, les médias sociaux se sont enflammés de réactions au choix de Mme Harris – notamment en tant que première femme vice-présidente – d’apparaître aux côtés d’un homme accusé par Paula Jones en 1991 de harcèlement sexuel et de viol par Juanita Broaddrick en 1978.

    Clinton a nié les deux accusations, et les deux femmes ont défendu leurs histoires pendant des décennies.

    Deux autres femmes, Kathleen Willey et Leslie Millwee, ont également accusé le 42e président d’agression sexuelle, ce que Clinton a également nié.

    Ce qu’il ne nie plus, c’est sa liaison avec Monica Lewinsky, qui a duré de 1995 à 1996, alors qu’elle était stagiaire à la Maison Blanche et qu’il était le leader du monde libre.

    En réaction à la nouvelle de l’apparition de Harris aux côtés de Clinton, Mme Broaddrick a tweeté son choc, demandant : « Est-ce une putain de blague ? Ce pervers, qui m’a violée, va parler de l’autonomisation des femmes ».

    « Inviter Bill Clinton à parler de l’autonomisation des femmes », a ensuite écrit Broaddrick mercredi après-midi, « c’est comme demander à Jeffrey Dahmer d’animer un cours de cuisine », a-t-elle poursuivi, faisant référence au célèbre tueur en série.

    Mme Broaddrick n’a pas été la seule femme à exprimer son indignation.

    L’une des victimes du trafic sexuel de Jeffrey Epstein a critiqué le vice-président Harris pour avoir prévu de participer à un séminaire sur l’émancipation des femmes avec l’ancien président Bill Clinton, un ami de longue date du pédophile condamné.

    « Wow ! Elle demande à Clinton comment donner du pouvoir aux femmes ??? ». Virginia Giuffre a tweeté mercredi : « Ce n’est pas la bonne personne, ce qu’elle devrait lui demander, c’est ce que diable Clinton faisait sur l’île de #Epstein et dans des jets privés 27 FOIS ! »

    Clinton a fait l’objet d’un examen approfondi en raison de son association de longue date avec Epstein et sa prétendue maquerelle Ghislaine Maxwell.

    Bien qu’il nie toute implication ou connaissance des crimes sexuels horribles de la paire, il est largement entendu que Clinton a maintenu son amitié avec au moins Maxwell aussi récemment qu’en 2014, des années après que la pédophilie d’Epstein soit devenue publique.

    Comme Broaddrick, Millwee a été consternée par la décision de Harris de s’asseoir avec l’ancien président, déclarant au Daily Caller dans une interview mercredi qu’elle ne pouvait pas penser à quelqu’un de plus « mal adapté » pour discuter de l’autonomisation des femmes.

    « Il va monter sur une scène et nous dire comment nous pouvons nous émanciper ? Je ne peux vraiment pas penser à quelque chose de plus effronté. Je pense que cela montre le pouvoir politique que les Clinton ont encore », a-t-elle déclaré au journal.

    « Cela remonte à la politique partisane et je déteste revenir là-dessus, mais je pense que c’est le cœur du problème. C’est effronté. Cet homme s’en est sorti avec tellement de choses au cours des 50 ou 60 dernières années. Et je pense que ça revient à un droit au pouvoir. Il sent qu’il peut faire ce qu’il veut. Rien ne va se mettre en travers de son chemin, et il va passer au bulldozer tout ce qu’il veut ».

    Un porte-parole de Harris n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire du Post.

    New York Post, 24 mars 2021

    Tags : Bill Clinton, Kamala Harris, pédophilie, pédocriminalité, Jeffrey Epstein, autonomisation des femme, Fondation Clinton, Ghislaine Maxwell,

  • Le clergé catholique est-il susceptible d’être plus pédophile que le grand public ? REDUX.

    Cette question est revenue dans un fil de discussion, alors j’ai pensé que je pourrais vous régaler avec un article que j’ai écrit il y a maintenant trois ans sur le sujet, mais maintenant avec quelques mises à jour.

    C’est une question qui se pose depuis que le scandale des abus sexuels sur des enfants impliquant l’Église catholique a éclaté au grand jour. Aux alentours de 2010, de nombreux articles ont été publiés, citant certaines données, selon lesquelles la prêtrise était globalement conforme aux moyennes nationales, certaines personnes affirmant que la situation était en fait pire dans les églises/organisations protestantes, et beaucoup affirmant (en conséquence) qu’il ne s’agissait pas d’un problème catholique en soi, et que les autres dénominations avaient le même taux.


    La réalité pourrait être, comme Andrew Brown l’a supposé, que la notoriété du scandale et la perception du public pourraient être faussées en raison de la dissimulation institutionnelle de l’église catholique. Ou bien, comme l’indique cet article de 2010, « NEW STATS : 10 % des prêtres catholiques étaient pédophiles et le sont toujours, 20 à 200 fois plus que la population générale ».

    Le problème est que les statistiques ne cessent d’empirer pour les catholiques au fil des mois. Depuis que j’ai écrit cet article ci-dessous, bien d’autres choses ont été révélées. Prenons l’exemple de l’Église catholique au Chili, qui enquête actuellement sur 158 personnes, où « [l]es strates entières de l’Église catholique – des évêques aux moines – étaient impliquées dans les crimes ». Et depuis que j’ai écrit ce qui suit (tiré de « L’Église catholique américaine a dépensé 281 611 817 dollars pour des cas d’abus sexuels sur des enfants en 2019 ») :

    Selon un audit annuel de l’Église catholique par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, publié jeudi, le nombre d’allégations d’abus sexuels sur des enfants par des membres du clergé a grimpé en flèche pour atteindre 4 434 entre juillet 2018 et juin 2019.

    C’est beaucoup d’argent qui sort ; je me demande combien ont été dépensés pour le dissimuler et fausser les données. Nous savons également depuis l’année dernière qu’un cardinal a admis que le Vatican détruisait systématiquement les dossiers des prêtres pédophiles catholiques. Tout cela indique que les statistiques sur le clergé pédophile découvert (sans parler de ceux qui n’ont pas été signalés, mais cela correspondrait aussi à la population générale) sous-estiment sérieusement le problème, avec une dissimulation systématique et institutionnelle de la pédophilie à une échelle qu’aucune autre organisation ne peut rencontrer.

    Il existe diverses apologétiques catholiques et des dissimulations de la part d’une organisation ayant un intérêt direct sérieux (puisqu’ils sont coupables jusqu’aux échelons supérieurs – voir le très excellent documentaire Mea Maxima Culpa d’Alex Gibney), nous devons donc être prudents pour démêler la vérité de la manipulation, mais aussi pour ne pas chasser la confirmation nous-mêmes, au détriment de cette vérité.

    Faisons une plongée plus profonde.

    Australie

    La Commission royale, une enquête lancée par Julia Gillard, alors Premier ministre australien, sur les abus sexuels historiques, a révélé ces données au grand jour.

    Les recherches ont montré qu’en Australie, 7 % des prêtres au niveau national ont été accusés d’abus sexuels. Dans le diocèse de Sale, ils sont deux fois plus nombreux, avec 15,1%, et 40% des prêtres de l’ordre de Saint-Jean-de-Dieu sont accusés. Voici quelques statistiques australiennes intéressantes :

    Résultats du projet de données catholiques :

    4 444 – nombre de personnes ayant allégué des incidents d’abus sexuels sur des enfants,
    1.000 – Le nombre d’institutions distinctes auxquelles les plaintes se rapportent,
    78 pour cent d’hommes, 22 pour cent de femmes – sexe de la personne qui a fait la réclamation,
    97 pour cent d’hommes – personnes ayant fait des allégations d’abus sexuels sur des enfants reçus par des ordres religieux, avec seulement des frères religieux,
    11,5 ans pour les garçons, 10,5 ans pour les filles – l’âge moyen des personnes ayant porté plainte pour abus sexuel sur enfant au moment de l’abus présumé,
    33 ans – le délai moyen entre l’abus présumé et la date à laquelle la plainte a été déposée,
    1880 – nombre d’auteurs présumés identifiés dans les plaintes,
    597, soit 32%, étaient des frères religieux,
    572 ou 30 % étaient des prêtres,
    543 ou 29% étaient des laïcs,
    96, soit 5 %, étaient des religieuses,
    90 % d’hommes, 10 % de femmes – âge [ ??] des auteurs présumés,
    500+ – nombre de personnes inconnues ont été identifiées comme auteurs présumés.#

    L’intérêt de ce rapport est qu’il s’agit peut-être de l’étude la plus importante et la plus complète sur les abus sexuels commis par des catholiques, même si elle n’est pas représentative du reste du monde (qui pourrait être bien pire).

    Le Pape

    Le pape aurait déclaré que 2 % des prêtres sont des pédophiles. Mais, comme le rapporte le Guardian à ce sujet :

    Indépendamment de ce que le pape a dit ou n’a pas dit, les défenseurs des victimes d’abus sexuels commis par des clercs continuent d’affirmer que l’Église minimise l’ampleur réelle du problème. Barbara Dorris, directrice du réseau Survivors’ Network of those Abused by Priests, a déclaré dimanche que BishopAccountability.org, un site Web qui tente de documenter les cas d’abus et les dissimulations apparentes, disposait de chiffres suggérant que la proportion de prêtres américains accusés d’abus entre 1950 et 2013 était d’environ 5,6 %.

    « Le pourcentage réel de prêtres prédateurs est bien sûr beaucoup plus élevé », a déclaré Dorris. « Et dans le monde en développement, bien plus vaste, où le déséquilibre de pouvoir entre le clergé et les fidèles est bien plus important et où les évêques jouissent d’un statut et d’une déférence bien plus grands, nous pensons que le taux est encore plus élevé. Personne ne profite du fait que le plus haut responsable catholique du monde déforme la crise en parlant souvent d’abus et rarement de dissimulation. Personne ne profite du fait qu’il minimise la crise en revoyant à la baisse les estimations du nombre de clercs qui abusent des enfants ».

    Le Vatican insiste sur le fait qu’il ne minimise pas les chiffres et qu’il a fait de grands progrès dans la lutte contre le problème. La semaine dernière, François a condamné avec la plus grande fermeté les hauts responsables de l’Église, y compris les évêques, qui n’ont pas « répondu de manière adéquate » aux allégations d’abus commis par des prêtres sous leur contrôle.

    Nous pouvons déjà constater que ce chiffre est bien inférieur aux statistiques australiennes. Soit ces statistiques ne sont pas comparables, et il y a quelque chose dans l’eau en Australie, soit le Vatican minimise les choses.

    Autres recherches

    Les chiffres concernant la population générale varient et semblent se situer entre 0,5 et 5 %. A cela s’ajoutent des problèmes de méthodologie et de définition. Margo Kaplan, qui pense qu’il s’agit d’un trouble et non d’un crime, déclare :

    Nous ne sommes pas tout à fait sûrs, mais les estimations tournent autour d’un pour cent de la population masculine, et celles de la population féminine sont supposées être beaucoup plus faibles. En ce qui concerne le nombre de personnes atteintes de pédophilie qui commettent des délits sexuels et celles qui n’en commettent pas, il y a beaucoup d’hypothèses mais très peu de données, car nous avons très peu de traitement, très peu d’informations.

    Il y a un point important ici : la différence entre avoir des sentiments pour les enfants, et donc être défini comme pédophile, et être pris en train d’abuser des enfants. Dans ce cas, le pourcentage de la population masculine est de 1% (bien qu’il ne soit pas accusé d’abus), et les statistiques concernant les prêtres catholiques réellement accusés sont bien plus élevées. En d’autres termes, il y a une comparaison entre des pommes et des briques.

    Avant la Commission royale, le seul rapport complet sur les abus sexuels, toutes confessions confondues, était l’étude du John Jay College (JCC) of Criminal Justice sur les prêtres catholiques américains. Il n’existe aucun rapport comparable pour aucune autre dénomination, ce qui rend les affirmations difficiles à analyser, surtout s’il y a des lacunes dans la recherche du JJC. Je dois commencer par dire qu’elle a été commandée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, non pas que cela l’invalide automatiquement. La recherche a montré que 4,2% des prêtres avaient été accusés de manière plausible d’abus. La BBC déclare :

    L’étude du John Jay College n’est cependant pas parfaite. Pour une raison quelconque, 40% des allégations se réfèrent à des abus qui auraient été commis au cours d’une période de six ans, entre 1975 et 1980.

    Il semble peu probable que les cas d’abus d’enfants dans le clergé aient été si fortement concentrés sur une seule période. En outre, même s’il y a eu un pic dans les années 1970, un grand nombre des auteurs de ces abus ne sont probablement plus actifs dans l’église.

    Tout ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que les chiffres sont imparfaits – tant pour le nombre de pédophiles actifs au sein du clergé catholique que pour le nombre de pédophiles dans la population générale – et qu’ils sont très difficiles à comparer.

    Le chiffre de 4,2% issu de la recherche du JCC fait référence aux abus sur les adolescents ainsi que sur les enfants pré-pubères. C’est là que se pose un problème de définition : que définit-on par pédophilie ?

    La définition stricte concerne les enfants pré-pubères et non les adolescents (pédérastie). Cela fausse à nouveau les résultats. De nombreux prêtres sont des éphébophiles qui abusent d’enfants post-pubères de 13 à 17 ans. Le fait est que, quelle que soit la manière dont on les découpe, les statistiques du JCC sous-estiment terriblement le problème.

    Le Dr Michael Seto, psychologue clinique et médico-légal au Royal Ottawa Healthcare group, a écrit en 2008 un livre sur la pédophilie dans la population générale. Comme le dit encore la BBC à propos de ses travaux et de ceux du Dr James Cantor, psychologue et spécialiste du comportement sexuel à l’université de Toronto :

    Aujourd’hui, grâce à des données plus nombreuses et à une meilleure méthodologie, il a revu son chiffre à la baisse et l’a ramené à environ 1 % de la population, même s’il précise qu’il ne s’agit encore que d’une supposition éclairée.

    L’un des problèmes est que le terme « pédophile » n’a pas la même signification pour tout le monde.

    « Il est très courant que des hommes ordinaires soient attirés par des jeunes de 18 ou 20 ans. Il n’est pas rare qu’un jeune de 16 ans soit attiré par de nombreux hommes et plus on rajeunit, moins les hommes sont attirés par cette tranche d’âge », explique M. Cantor.

    Il pense que si l’on dit qu’un pédophile est une personne attirée par des enfants de 14 ans ou moins, alors il estime que l’on pourrait atteindre le chiffre de 2 %.

    « Si nous utilisons une définition très stricte et disons que la pédophilie se réfère uniquement à l’attirance pour les enfants pré-pubères, le chiffre est probablement bien inférieur à 1 % », ajoute-t-il.

    Le terme est souvent appliqué à une personne qui abuse sexuellement d’une personne âgée de moins de 16 ans, mais étant donné que dans certains pays – et même dans certains États américains – on peut se marier avant l’âge de 16 ans, cette définition ne serait manifestement pas universellement acceptée.

    Il existe un consensus sur la définition clinique. Michael Seto et ses collègues s’accordent à dire qu’un pédophile est une personne qui a un intérêt sexuel pour les enfants pré-pubères, généralement âgés de moins de 11 ou 12 ans.

    Mais que la prévalence selon cette définition soit de 0,5 %, comme le dit James Cantor, ou de 1 %, comme le dit Michael Seto, vous pouvez être sûr que dans tout grand groupe de personnes – qu’il s’agisse de politiciens, d’artistes ou de membres du clergé catholique – vous trouverez probablement quelques pédophiles.

    Religious Tolerance présente d’autres statistiques sur le clergé catholique :

    Richard Sipe est un psychothérapeute et un ancien prêtre, qui a étudié le célibat et la sexualité dans la prêtrise pendant quatre décennies. Il est l’auteur de trois livres sur le sujet. 6 En extrapolant à partir de ses 25 années d’entretiens avec 1 500 prêtres et autres personnes, il estime que 6 % des prêtres abusent. 4% des prêtres abusent d’adolescents âgés de 13 à 17 ans ; 2% abusent d’enfants pré-pubères. 5

    Je vous rappelle un point précédent : un problème de comparaison des statistiques est que pour les prêtres, il s’agit de personnes qui ont été carrément accusées ; pour la population générale, il peut s’agir de personnes qui ont montré un intérêt sur Internet et dont l’intérêt a été signalé dans des enquêtes. Les prêtres qui font cela n’apparaîtront pas dans les résultats du clergé.

    Réponses de l’Église catholique

    L’église catholique elle-même tente de limiter les dégâts par des efforts valeureux (ou moralement répréhensibles et inquiétants). Cela est compréhensible : ils sont en mode d’auto-préservation. Par exemple, voir ceci :


    1. Les prêtres catholiques sont plus susceptibles d’être pédophiles que les autres groupes d’hommes.

    C’est tout simplement faux. Il n’y a absolument aucune preuve que les prêtres sont plus susceptibles d’abuser des enfants que d’autres groupes d’hommes. L’utilisation et l’abus d’enfants en tant qu’objets pour la gratification sexuelle des adultes est une épidémie dans toutes les classes, professions, religions et communautés ethniques du monde entier, comme le montrent clairement les chiffres sur la pornographie enfantine, l’inceste et la prostitution enfantine. La pédophilie (l’abus sexuel d’un enfant prépubère) chez les prêtres est extrêmement rare, ne touchant que 0,3 % de l’ensemble du clergé. Ce chiffre, cité dans le livre Pedophiles and Priests de l’universitaire non catholique Philip Jenkins, provient de l’étude la plus complète réalisée à ce jour, qui a révélé qu’un seul prêtre sur les 2 252 examinés sur une période de trente ans était atteint de pédophilie. Dans le récent scandale de Boston, seuls quatre des plus de quatre-vingts prêtres qualifiés de « pédophiles » par les médias sont effectivement coupables d’avoir abusé de jeunes enfants. (information mise à jour par la rédaction : dans une interview récente (juillet 2014), le pape François a déclaré que 2 % du clergé de l’Église catholique sont pédophiles, information que le pape dit avoir reçue de conseillers).

    La pédophilie est un type particulier de trouble sexuel compulsif dans lequel un adulte (homme ou femme) abuse d’enfants prépubères. La grande majorité des scandales d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques, qui sont actuellement mis au jour, ne concernent pas la pédophilie. Il s’agit plutôt d’éphébophilie, c’est-à-dire d’attirance homosexuelle pour les adolescents. Si le nombre total d’agresseurs sexuels dans le sacerdoce est beaucoup plus élevé que celui des coupables de pédophilie, il s’élève tout de même à moins de 2 % – un taux comparable à celui des hommes mariés (Jenkins, Pedophiles and Priests.

    Dans le sillage de la crise actuelle de l’Église, d’autres confessions religieuses et institutions non religieuses ont admis avoir des problèmes similaires de pédophilie et d’éphébophilie dans les rangs de leur clergé. Rien ne prouve que les prélats catholiques soient plus susceptibles d’être pédophiles que les ministres protestants, les dirigeants juifs, les médecins ou toute autre institution dans laquelle des adultes sont en position d’autorité et de pouvoir sur des enfants.

    Il y a un peu d’appât à la fin en comparant les prêtres non pas à la population générale mais à « toute autre institution dans laquelle les adultes sont en position d’autorité et de pouvoir sur les enfants ».

    Le fait est que ces affirmations semblent être fausses. La Commission royale montre maintenant clairement que le taux pour les prêtres est considérablement plus élevé, et c’est peut-être l’étude la plus solide à ce jour. Mais même une bonne analyse des données antérieures semble montrer que le clergé a un taux considérablement plus élevé que la population générale.

    Le Catholic Herald, en 2010, a publié un article intitulé et tagué : « Nous avons maintenant de vraies preuves – les abus sexuels ne sont pas un ‘problème catholique’. Mais nous avons encore du pain sur la planche : les médias sont à nos trousses ». Il inclut la conclusion :

    Voilà l’essentiel. C’est un problème que nous partageons avec tout le monde, bien qu’en réalité nous soyons moins coupables que la société dans son ensemble et que nous fassions beaucoup mieux pour reconnaître les abus sur les enfants qui existent.

    Je ne suis pas sûr que leurs statistiques ou leurs conclusions soient particulièrement défendables. On peut comprendre pourquoi ils veulent faire ces affirmations, mais il semble qu’elles ne soient pas soutenues par les données actuellement disponibles.

    Conclusion

    Toute donnée sur la pédophilie du clergé catholique sous-estime considérablement le nombre de cas. Alors que dans le grand public, les personnes accusées de pédophilie sont généralement attaquées en justice et beaucoup plus rarement confrontées à des dissimulations organisationnelles, le problème traditionnel de l’Église est la dissimulation systémique des personnes carrément accusées (je peux vous donner des anecdotes de première main à ce sujet dans mon diocèse local).

    Comme mentionné, les pédophiles dans la population générale sont souvent comptés comme ceux qui ont des sentiments, mais dans le contexte de l’Église catholique, cela ne concerne que les prêtres accusés, signalés et peut-être inculpés.

    En outre, les comparaisons entre la population générale et le clergé posent d’autres problèmes de définition.

    Tout cela signifie que les statistiques catholiques sont largement sous-estimées, et j’en conclus que la pédophilie est un problème bien plus répandu que dans la population générale, malgré les tentatives des organisations de vous dire le contraire.

    Comme le dit Anri, cet article devrait peut-être s’intituler de manière plus évidente : « Le clergé catholique a-t-il plus de chances d’être pédophile, protégé des poursuites pour crimes sexuels et déplacé vers un autre lieu d’opportunité par une énorme et riche organisation internationale qui prétend être la seule vraie boussole morale du monde, que le grand public ? ».

    La réponse est un retentissant.. :

    Oui.

    Oui, ils le sont.

    Et il n’y a aucun moyen de le dissimuler.

    A Tippling Philosopher, 24 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, église, prêtres,