Étiquette : pédophilie

  • Paul Gauguin : Le sexe et la pédophilie dans les colonies

    L’historien Pascal Blanchard revient sur la vie de Paul Gauguin.

    Pascal Blanchard, Paul Gauguin, polémique sous les tropiques.
    Est-ce que la pédophilie n’aurait pas de sens quand ça se passe dans les colonies?


    « On va poser une question simple et un peu brutale. Vous n’imaginez pas le rapport avec Vincent Cassel et l’affiche du film Gauguin.

    Sa petite amie dans le film semble avoir un âge assez élevé, 18 ans, 19 ans. Dans la réalité, elle avait 13 ans. Il se vantait dans ses courriers à ses amis, il expliquait même qu’il avait d’autres amies pendant la semaine qu’il prostituait également : elles avaient 14, 15, 16 ans, voire un peu moins. Il se vantait aussu que ce n’était pas cher à tahiti, que c’était même trèes agréable car elles faisaient tout pour pas beaucoup d’argent. Ce qu’oublie de dire le film, c’est qu’il était atteint de maladies vénériennes et qu’il a largement essaimé ses maladies là-bas.

    Donc, il a l’air d’être un ange qui découvre un paradis, mais ce paradis était aussi un enfer. Et le film n’en parle jamais.

    La tribune dans Jeune Afrique est très bonne car elle parle d’un sujet dont peronne ne parle : les colonies et le sexe. Que là-bas, tout était autorisé. Tout ce qui était interdit ici, était possible là-bas. Toutes les violences, tous les soi-disant plaisirs, toute la prostitution, toutes les libertés étaient autorisés parce que c’était les colonies. Et encore maintenant.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=wtlsrJLZrGU&w=560&h=315]

    Essayez d’imaginer deux minutes si on faisait un film sur un maori qui débarque en Bretagne, qui couche avec une fille de 13 ans, mais parce qu’il est artiste, son film serait emblématique. On serait tous choqués! Cela nous oblige à penser autrement le monde et à comprendre pourquoi le tourisme sexuel continue à fonctionner dans certains pays ».

    Source : Emission 28 minutes, 30 septembre 2017

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, colonies françaises, France, sexe, abus, viols,


  • Le livre qui brise un silence gardé pendant 30 ans

    Camille Kouchner a publié son livre en début d’année 2021. Elle y révèle l’inceste commis par son beau-père, Olivier Duhamel sur son frère jumeau. Un lourd secret révélé au grand public. La familia grande se considérait comme une tribu, ou liberté et bonheur étaient leur mots d’ordre, jusqu’à ce que le lourd secret gardé pendant 30 ans, détruise au plus près la famille.

    C’est un récit qui dévoile un lourd secret de famille qui pèse depuis 30 ans. Dans ce récit, Camille Kouchner évoque l’inceste commis sur son frère jumeau dans les années 80 alors qu’il n’avait que 14 ans. L’auteur présumé des faits est leur beau-père, Olivier Duhamel. Edité dans le plus grand secret aux éditions Seuil: La familia grande, est publié le 7 janvier. Suite à ces révélations, le Parquet de Paris a ouvert une enquête le 5 janvier 2021.

    Ce silence ronge les jumeaux et bientôt toute la famille. Pourtant, cette figure intellectuelle et politique de gauche ne s’est pas exprimée pour l’instant sur les accusations. La sortie du livre a quand même des conséquences: alors qu’Olivier Duhamel était président de la fondation nationale des sciences politiques à Sciences Po, il annonce le 4 janvier 2021 sur le réseau social Twitter qu’il se retire de ses fonctions. Il supprime son compte le lendemain.

    Ce secret, Camille l’a gardé pendant 30 ans. Elle n’a que 14 ans lorsque son frère se confie à elle : « Il me dit des choses que je ne connais pas. À la fois j’ai rien compris et à la fois, j’ai su que c’était grave. J’ai pris la mesure de ce qui était arrivé à mon frère », confie-t-elle, dans une interview accordée à l’émission La Grande Librairie le 14 janvier 2021. Pour elle, il était urgent d’écrire. Elle a souhaité préserver certains membres de sa famille en changeant leurs noms, exceptions faites pour sa tante, l’actrice Marie-France Pisier, sa mère Evelyne Pisier et son père Bernard Kouchner. À aucun moment, le nom d’Olivier Duhamel n’est mentionné.

    Un secret lourdement gardé

    Dans son livre, l’avocate raconte l’histoire de sa famille, connue des médias et du monde politique. Elle décrit leurs vacances d’été dans leur maison à Sanary dans le Var. Une famille ouverte d’esprit où l’on parle de sexe, d’alcool et de féminisme en toute liberté. Les débats animés et les prises de paroles sont les bienvenues. Tout laisse croire à une famille heureuse lorsque l’on lit les premières pages. Seulement, après le suicide de ses grands-parents maternels Georges et Paula Pisier, le livre prend une tournure plus sombre, tout comme l’a pris sa vie de famille.

    L’inceste, elle l’évoque à partir de la page 105, lorsque son frère jumeau lui confie son secret : « Victor m’a demandé de venir le voir dans sa chambre. C’était après la première fois. (…) je connais mon frère, il est apeuré ». Elle décrit l’emprise que son beau-père a eu sur son frère si jeune. Elle raconte ce qu’elle a ressenti au moment des révélations : « Mon cerveau se ferme. Je ne comprends rien. C’est vrai qu’il est gentil, mon beau-père adoré ». Elle raconte ce dont elle se rappelle et parle même de mémoire traumatique où tout semble flou et irréel. Comme elle le dit si bien, « La culpabilité noie la mémoire ».

    Elle fut la seule à qui son frère avait confié son secret, l’emprise dont il avait été victime. Il lui avait demandé de ne pas en parler pour protéger leur mère. Plusieurs personnes ont commencé à être au courant lorsque Camille et son frère sont devenus fiancés et parents. Pour eux, il était hors de question que l’histoire se répète avec d’autres enfants de la famille. Après avoir expliqué à leurs compagnons respectifs la raison pour laquelle ils évitaient leur mère, l’heure des aveux à celle-ci était venue pour Victor à la naissance du deuxième enfant de sa sœur. « J’ai l’impression que c’est le jour de la naissance de Nathan, le jour de la délivrance, que mon frère a tout raconté à Evelyne… Fin 2008. Fin du secret, le monde s’est écroulé ».

    Une enquête noyée en 2011

    « L’inceste n’est pas une liberté ». Ces mots, elle les adresse à sa mère qui refuse de prendre conscience des actes de son mari et minimise les faits. Leur soutien, ils l’avaient du côté de leur tante Marie France Pisier tandis que leur mère Evelyne Pisier tentait de soutenir son mari : « Il regrette, tu sais, et puis il n’y a pas eu sodomie. Des fellations, c’est quand même diffèrent ».

    Après la sortie de ce livre, le magasine l’Obs a souhaité revenir sur la mort de Marie-France

    Pisier, au courant des faits, en remettant en question les causes de sa mort. Retrouvée noyée dans sa piscine en 2011, la première hypothèse était celle d’un suicide. Julien Kouchner révèle que si elle a souhaité mettre fin à ses jours, c’était sûrement à cause de ce qu’elle savait. Dans les mails recueillis par les enquêteurs après sa mort, elle évoque qu’elle dévoilerait le secret à Bernard, le père de « Victor », laissant place à une nouvelle théorie: celle d’un meurtre pour cacher la vérité. À l’époque, lors de l’enquête, le beau-fils d’Olivier Duhamel avait été entendu par la brigade des mineurs après la découverte des mails. « L’enquête s’est arrêtée. Sous mes yeux le récit d’un inceste » raconte Camille, car son frère a refusé de déposer plainte.

    Camille Kouchner s’adresse directement à celui qui a détruit leur famille, Olivier Duhamel. Elle emploie des mots crus, l’obligeant à se confronter aux actes qu’il a commis. Elle explique juridiquement ce qu’est l’inceste : « On va leur expliquer… Lorsqu’un adolescent dit oui à celui qui l’élève, c’est de l’inceste. Il dit oui parce qu’il a confiance en toi ». À la page 169, on retrouve donc les articles 222-24 et 222-31 du code pénal « Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Les viols et agressions sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis par un ascendant, un frère, sœur, oncle, tante, neveu, le conjoint des personnes mentionnées ».

    Un récit qui libère la parole

    La première fois que l’inceste fut dénoncé, c’était par Eva Thomas en 1986, violée par son père lorsqu’elle avait 15 ans. En 2021 ce tabou se brise enfin grâce à la libération de la parole par la juriste Camille Kouchner.

    Avec plus de 200 000 exemplaires vendus un mois après la publication, ce récit est devenu un succès et un phénomène de société. Un premier tirage de 70 000 exemplaires était prévu.

    Le 15 février, Alexandre Kouchner, demi-frère de Camille Kouchner (nommé Adrien dans le livre) fût invité dans la matinale d’Europe 1 pour s’exprimer sur l’affaire, qu’il décrit comme étant « une affaire de famille, un drame qui s’est transformé en débat de société ».

    Dans ce livre, elle dénonce tous ceux qui étaient au courant, conscients de la gravité des choses et qui auraient pu parler lorsqu’elle en était incapable. Sans donner de nom, elle accuse des personnes hautement placées à Sciences Po ou encore au sein du gouvernement. Suite à la déposition de plainte par Victor, le 26 janvier 2021, l’affaire prend une nouvelle tournure. Le fils adoptif d’Olivier Duhamel a également été interrogé le 13 février 2021, et a affirmé ne pas avoir été victime de son père.

    Suite à la démission de Frédérique Mion (directeur de Science Po Paris), au courant des faits depuis quelques années, c’est tout l’IEP (institut d’études politiques) qui réagit, avec le mouvement « SciencesPorcs ».

    Au-delà du succès littéraire, cet ouvrage ouvre les portes sur un phénomène de société. Avec le #metooinceste, ils sont de plus en plus nombreux à témoigner en tant que victimes. Près de 1 français sur 10 aurait subi un inceste. Une relance au niveau politique sur la question du consentement a été engagée avec la proposition de loi d’Annick Billon.

    Bounameaux Chloé

    Buzzles, 19 mars 2021

    Tags : France, Camille Kouchner, La Famila Grande, Olivier Duhamel, pédophilie, pédocriminalité, inceste, #Metoo, #MetooInceste,

  • Christine Ockrent a rompu le silence à propos de l’affaire Olivier Duhamel

    Charles Van Dievort

    Ce scandale d’agression sexuelle la touche de près, l’auteure du livre qui l’a déclenchée n’est autre que sa belle-fille Camille Kouchner.

    Le 7 janvier dernier, la sortie du livre La Familia Grande de Camille Kouchner a fait l’effet d’une bombe. L’auteure y mentionne que son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, a sexuellement agressé son frère jumeau alors âgé de 14 ans. Ce scandale touche de près Christine Ockrent puisque Camille Kouchner, fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisiers, n’est autre que sa belle-fille.

    L’ex-reine du 20 heures d’Antenne 2, qui n’avait jusqu’ici pas réagi à l’affaire, s’est exprimée à ce propos ce jeudi 18 mars. Dans les pages de S, le magazine de Sophie Davant, elle apporte son soutien à ses beaux-enfant. Elle souligne le courage et le talent qu’a Camille Kouchner d’exprimer ce qu’avec son frère elle a longtemps caché. “Nous sommes fiers d’eux et nous les aimons”, confie-t-elle dans le cadre d’un long entretien consacré à sa carrière. Ses propos rejoignent ceux formulé précédemment par Bernard Kouchner qui paralait aussi de courage.

    Pourtant, dans son livre, Camille Kouchner n’a épargné ni son père ni Christine Ockrent. Le premier a été trop absent, la seconde tout sauf accueillante quand elle a intégré la famille. “Notre maison d’enfance, l’appartement que notre mère a quitté, est réorganisée. Notre belle-mère y prend ses quartiers. Rien n’est expliqué, tout doit être compris. Pour nous, fini de rigoler. Les copains ne viennent plus, on préfère ne plus les y inviter”, écrit-elle à propos de l’ambiance familiale dans les années 80.

    DH Les Sports, 18 mars 2021

    Tags : Christine Ockrent, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Bernard Kouchner, Evelyne Pisiers, pédophilie, pédocriminalité,

  • Le paradoxe du politiquement correct : voici comment la pédophilie est tolérée

    Roberto Vivaldelli
    15 MARS 2021


    L’émission de télévision néerlandaise pour enfants, accusée d’être « pro-pédophile », dans laquelle on voit des adultes se déshabiller dans un studio devant un public d’enfants, ces derniers leur posant ensuite des questions sur le corps humain, a suscité l’émoi et l’indignation. Comme le rapporte IlGiornale.it, le programme s’appelle Simply Naked et a été produit et annoncé par le diffuseur public Nos. Le public d’enfants qui assiste à un tel strip-tease, selon les prévisions du programme, est composé de garçons âgés de 10 à 12 ans et, selon les producteurs du programme, il s’agirait de montrer aux enfants comment est fait le corps humain.

    Les Pays-Bas, pays du parti pédophile

    Il n’est pas tout à fait surprenant que cela se passe aux Pays-Bas. Après tout, les institutions néerlandaises semblent être trop garantes et tolérantes vis-à-vis de la pédophilie et de ceux qui la promeuvent. En 2013, une décision choquante d’une cour d’appel a estimé que les activités d’une fondation qui encourageait la pédophilie depuis plus de trente ans ne pouvaient être interdites. En 2019, la Fondation Strijd tegen Misbruik a également demandé l’interdiction du « manuel du pédophile », un livre de plus de mille pages qui explique en détail comment les pédophiles peuvent attirer, soigner et abuser des enfants et comment le faire sans que personne ne le découvre. Le ministre de la justice de l’époque, Ferdinand Grapperhaus, a répondu que les avocats de son ministère avaient conclu qu’une interdiction était « impossible » car le livre choc « ne contient pas de matériel criminel ».

    Et c’est précisément aux Pays-Bas que le « Parti pour l’amour du prochain, la liberté et la diversité » (Partij voor Naastenliefde, Vrijheid en Diversiteit, PNVD en néerlandais), fondé à l’origine en 2006, a été refondé l’année dernière, plus connu sous le nom de « parti pédophile », qui soutient la légalisation des relations sexuelles avec des mineurs et la possession de matériel pédopornographique. En réponse à la renaissance du parti, en octobre dernier, quelques centaines de personnes, grâce à l’association Save All Kids, sont descendues dans la rue à Utrecht contre « l’acceptation et la normalisation de la pédophilie » dans le pays. Une démonstration que le problème est ressenti et qu’une dérive dangereuse existe.

    Les années 70 : le manifeste des intellectuels de gauche

    Mais il ne faut pas croire que c’est un cas isolé. Parce qu’il y a une certaine dérive de la pensée dite « progressiste » et ultra-libérale qui entend en quelque sorte dédouaner ou du moins tolérer la pédophilie. C’est le grand paradoxe du politiquement correct, promoteur de la politique identitaire pour la défense de toutes les minorités du monde, mais pas des enfants. Ce n’est pas un thème nouveau, en fait : déjà dans les années 1970, le philosophe français Jean-Paul Sartre signait, avec les noms les plus illustres de la gauche européenne, comme Simone de Beauvoir et Michel Foucault, le Manifeste pour la défense de la pédophilie publié dans Libération.

    Comme l’a rappelé Sergio Romano il y a quelque temps dans le Corriere della Sera, la pétition a été lancée en 1977 après que trois hommes aient été arrêtés pour avoir eu des relations sexuelles avec des garçons de moins de quinze ans et aient été maintenus en prison pendant plus de trois ans dans l’attente de leur procès. Mais les garçons n’avaient pas été violés et étaient apparemment consentants. C’est ainsi qu’est lancée la pétition signée par toute l’élite de la gauche et de l’intelligentsia de l’époque – Louis Aragon, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, André Glucksman, Felix Guattari, Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers – pour demander de supprimer du code des lois que les intellectuels de gauche considéraient comme dépassées et en décalage avec leur temps.

    « Les pédophiles comme victimes »

    Cependant, la propagande pro-pédophilie ne devrait pas se limiter à La Haye. Il existe une tranche du monde progressiste qui promeut une attitude différente à l’égard des pédophiles, décrits non pas comme des criminels mais comme des victimes, notamment dans les pays anglo-saxons, sur les campus ultra-progressistes et dans d’autres circuits « intellectuels ». Comme le rapporte InsideOver, l’université de Würzburg, en Allemagne, a organisé une conférence Ted Talk sur le thème « Future Societys ». Parmi les orateurs présents, Mirjam Heine, une étudiante en médecine, a donné une conférence controversée intitulée « Pourquoi nos perceptions de la pédophilie doivent changer ».

    Dans son exposé, Mme Heine a cité certaines recherches scientifiques qui classent la pédophilie comme « une orientation sexuelle immuable ». Comme indiqué dans le programme de l’événement, l’étudiant a été inspiré par le travail du Dr Klaus Beier, directeur du département de sexologie de la Charité, considéré comme l’un des meilleurs hôpitaux universitaires de Berlin. Selon Heine, personne n’est responsable de son orientation et de ses sentiments sexuels, « mais chacun est responsable de ses propres actions à leur égard. »

    « Comprendre les pédophiles » : la dernière folie progressiste

    La dernière dérive du progressisme libéral est celle qui appelle sans vergogne et à grands cris à « comprendre les pédophiles ». Comprenez leur « trouble ». Comprenez-les. C’est le message du documentaire Pedophile : Understanding the Mental Disorder d’Amazon Prime Video. « Les pédophiles ont longtemps été les personnes les plus diabolisées de notre société », rapporte la description du documentaire. « De nouvelles recherches montrent que comprendre le sort des pédophiles et y remédier est une première étape pour réduire les cas d’abus sexuels sur les enfants. »

    Une pensée isolée ? Bien sûr que non. En Californie, le berceau progressiste de l’Amérique, les démocrates ont parrainé en octobre dernier un projet de loi controversé qui réduirait la peine encourue par les adultes ayant des relations sexuelles consenties avec des mineurs de moins de dix ans. Selon son promoteur, le démocrate Scott Wiener, le projet de loi a été introduit pour mettre fin à la « discrimination à l’encontre des personnes Lgbt ».

    Inside Over, 15 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, #Metoo, #MetooInceste, inceste, Louis Aragon, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, André Glucksman, Felix Guattari, Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers,

  • Singapour . Il viole ses 3 filles depuis 14 ans

    Comment des pédophiles à Singapour ont violé 3 filles pendant 14 ans

    Un homme de 55 ans a été condamné à 33 ans de prison pour l’affaire de pédophilie dont ont été victimes ses 3 filles biologiques. Accusé de viol par un tribunal de Singapour, il a agressé sexuellement ses trois filles pendant 14 ans.

    Comme le rapporte Channel News Asia, mardi (9/3/2021), l’homme, qui ne peut être nommé en raison de la protection de l’identité de ses filles, a été reconnu coupable de quatre chefs d’accusation de viol et de tentative d’actes indécents sur sa plus jeune fille. Huit autres chefs d’accusation sont également examinés par le tribunal.

    L’homme aurait abusé de sa position et violé violemment la confiance placée en lui, violant des victimes vulnérables, mettant sa fille en danger de tomber enceinte et de contracter des maladies sexuellement transmissibles.

    « L’abus perpétré par le défendeur dans cette affaire ne peut être décrit que comme quelque chose de terrible », ont déclaré les procureurs adjoints Mohamed Faizal et Norine Tan.

    « Il est compréhensible que deux de ses filles souffrent maintenant de cicatrices psychologiques permanentes à la suite de tels actes. Il serait juste de dire que cette affaire est l’une des pires de son genre en matière de délits sexuels », a-t-il ajouté.

    Auparavant, le procureur général avait requis au moins 35 ans et quatre mois de prison, qualifiant l’affaire d’ »acte macabre et prolongé » avec une « série d’actes sales ».

    On sait que l’auteur du harcèlement était un concierge à Singapour. Il a épousé sa femme en 1993 et a trois filles – aujourd’hui âgées de 13, 22 et 26 ans – et un fils de 17 ans.

    Son comportement vicieux a commencé à se manifester après que sa plus jeune fille, qui a également été victime d’un viol, a signalé les agissements de son père à son professeur à l’école. Son professeur lui a alors recommandé de se rendre à la police.

    Après avoir été placé en détention, l’homme a fini par faire l’objet d’une observation et d’une évaluation psychiatriques. L’Institut de santé mentale (IMH) lui a diagnostiqué une pédophilie au vu de ses actes sexuels répétés sur ses trois filles. Il présente également un risque élevé de délits sexuels.

    Selon le rapport de l’IMH, sa fille aînée a souffert d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) à la suite du viol et a nourri des pensées suicidaires pendant l’agression.

    News Today, 11 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, inceste, #Metoo, #MetooInceste, viol, abus,

  • La Hollande tente de normaliser la pédophilie en exposant des enfants de 10 ans à des adultes nus

    La télévision publique néerlandaise prévoit de diffuser un programme danois intitulé « simplement nu » dans lequel des enfants âgés de 10 à 12 ans sont exposés à des adultes nus pour leur poser soi-disant des questions sur leur corps. L’émission, que certains considèrent comme une normalisation de la pédophilie, a suscité des critiques de la part du public et des politiciens.

    Au-delà du fait que les producteurs de l’émission, qui partagent manifestement l’opinion perverse selon laquelle des enfants innocents et purs à cet âge doivent regarder les organes sexuels d’adultes (pour quoi faire exactement ? !), ont assuré que tout cela était « soigneusement produit », l’argument est sans valeur, l’impact sur ces enfants sera à moyen et long terme si cela est normalisé.

    Selon le Daily Mail, les critiques l’ont qualifiée de « dégoûtante », le chef du parti de droite FvD, Thierry Baudet, déclarant qu’elle « s’approche de la promotion de la pédophilie. »

    Le député de gauche Tunahan Kuzu a qualifié l’émission de « ridicule » et a demandé à ses partisans d’écrire au radiodiffuseur national pour se plaindre.

    Le parti conservateur SGP a également demandé au Parlement pourquoi l’émission est toujours diffusée.

    Certains enfants qui ont regardé l’avant-première du programme ont dit des choses comme « ce n’est pas une émission que je dois regarder » ou « je me suis senti un peu mal à l’aise au début ». Ces commentaires montrent clairement que les enfants rejettent naturellement la sexualisation à un si jeune âge, mais si on les pousse continuellement à consommer ce matériel pervers, ils finissent par l’accepter.

    Le but ultime est que les enfants acceptent de voir des adultes nus pour qu’ils finissent par accepter un pédophile cherchant à être intime avec eux : c’est la pire des perversions que les gens ne devraient pas accepter.

    Les médias sociaux favorisent cette perversité

    Le média social Twitter fait tant de bruit autour des prétendus « discours de haine » qu’il censure les conservateurs qui critiquent les drag queens, racontant des histoires aux enfants dans les écoles maternelles, mais dans le même temps, il permet aux utilisateurs qui publient des abus sur les enfants et de la pornographie enfantine de profiter du réseau.

    Le 8 mars, Breitbart a fait état de Lauren Witzke, une ancienne candidate au Sénat de l’État du Delaware, qui a été suspendue sur Twitter pour avoir critiqué un personnage transgenre qui qualifiait les filles de « perverses. »

    « Le dernier tweet avant qu’ils ne me ferment définitivement », a déclaré Witzke. « Traiter les pédophiles de démoniaques viole maintenant les conditions de service de Twitter en tant que ‘contenu haineux’. CONTINUEZ À VOUS BATTRE ! C’est à vous de reprendre le flambeau et de vous battre pour ce qui est juste ! ».

    Fin janvier, le New York Post a rapporté l’histoire d’un adolescent qui a été piégé pour montrer des photos intimes à une personne en ligne. Cette personne l’a fait chanter en menaçant de publier ses photos s’il ne lui envoyait pas du matériel plus sexuel de lui avec quelqu’un d’autre.

    Tourmenté par la situation, le garçon, qui avait 13 ans à l’époque, s’est exécuté.

    Le pervers qui l’a fait chanter a ensuite publié les vidéos du garçon sur sa chaîne Twitter où il partage de la pédopornographie et du matériel obscène. Selon le rapport, la chaîne comporte des publicités sur le côté, ce qui signifie qu’elle génère des revenus.

    Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 17 ans, a découvert que les vidéos étaient en ligne parce que nombre de ses pairs et de ses connaissances les ont vues et se sont malicieusement moqués de lui au point de lui faire avoir des pensées suicidaires.

    En grande détresse, il a écrit à Twitter pour demander que les vidéos de ses abus soient retirées, mais Twitter a refusé, affirmant que les vidéos ne violaient pas les règles de la communauté.

    Ce n’est que lorsque la mère du garçon a trouvé de l’aide auprès de fonctionnaires de la Direction de la sécurité intérieure qu’elle a réussi à faire retirer les vidéos, mais c’était après avoir demandé à Twitter de le faire à au moins trois reprises, sans succès.

    Que nous faut-il de plus pour voir les vraies couleurs de Twitter ?

    Source : The BL, 10 mars 2021

    Tags : Pays Bas, pédophilie, pédocriminalité, #Metoo, #MetooInceste, inceste,

  • Pédocriminalité : un journaliste de Libération ramenait son esclave sexuel de 10 ans à la rédaction !

    C’est juste incroyable d’écouter ce témoignage d’une violence folle qui démontre d’ailleurs à quel point la caste journalistique parisienne est totalement dégénérée… Vous comprenez maintenant pourquoi ces mêmes journaux ont défendu pendant des décennies leurs semblables, comme Polanski…

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3ayn9130qN4&w=560&h=315]


    Source : Le Libre Penseur, 9 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, #Metoo, #MetooInceste, viol, inceste,

  • Mat Staver: Le «Q» dans les LGBTQ est synonyme de pédophilie

    Mat Staver de Liberty Counsel est l’un de ces chrétiens conservateurs qui ignorent régulièrement la vérité pour répandre tout ce qui pourrait aider son camp.

    Comme lorsqu’il affirmait en 2019 que la loi sur l’égalité des LGBTQ ouvrirait la porte à la pédophilie .


    Eh bien, maintenant que la loi sur l’égalité est de nouveau en débat, Staver affirme une fois de plus que les libéraux veulent célébrer la pédophilie. Le menteur chrétien professionnel a même affirmé dans son podcast hier que le «Q» dans LGBTQ était synonyme de pédophilie – quelque chose qu’il a déjà fait .

    Maintenant, que signifie LGBTQ? Eh bien, L est pour lesbienne, G est pour gay. Et le B est pour les bisexuels, attirés à la fois par les hommes et les femmes. T est pour les soi-disant transgenres, quelqu’un qui est né biologiquement d’un sexe mais qui veut s’identifier comme un autre sexe.

    Et c’est ce dont nous venons de parler: à quoi sert le Q? Dans la version du projet de loi du Sénat, ils disent spécifiquement que le Q signifie Queer, et Queer ou Questioning est ce que le Q représente, ce qui signifie qu’il est en dehors de la soi-disant orientation sexuelle, en dehors de la bisexualité, en dehors du transgenre .

    Cela inclut l’univers entier. Et cet univers peut inclure ce que l’on appelle des «individus attirés mineurs», ce que nous appellerions la pédophilie. Cela inclut tout dans l’univers.

    Donc, lorsque vous avez HR 5, la version du projet de loi de la Chambre ou le Sénat, et que cela est adopté, l’impact est incalculable.

    Ce n’est pas ce que représente le Q. Personne n’a jamais dit que c’était ce que représentait le Q. Mais Mat Staver est un menteur chrétien, et il se rend compte que s’opposer aux droits civils des personnes LGBTQ est un argument perdant pour sa cause, alors au lieu d’expliquer pourquoi les personnes LGBTQ ne méritent pas les mêmes protections que lui, il décide de jeter les pédophiles dans le mélange. sans aucune raison.

    Staver, comme tant d’autres chrétiens conservateurs, ne comprend pas le concept de consentement légal. Ce n’est pas une question compliquée, mais sa carrière dépend du fait qu’il a menti à ce sujet à d’autres chrétiens qui ne sont pas assez intelligents pour se rendre compte qu’il leur fait des conneries.

    Ils tombent dans le mensonge quand il le dit, tout comme ils tombent dans le mensonge que leurs pasteurs leur disent à l’église.

    Si Staver parlait un jour à des personnes LGBTQ – bonne chance avec ça – il saurait que sa définition n’est pas exacte. C’est précisément pourquoi il ne le fera jamais.

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    Friendly Atheist, 3 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, LGBTQ,



  • Pédophilie: la France, 10000 victimes dans l’église dans les années 50 – Icona News

    Depuis 1950, au moins 10 000 enfants ont été abusés sexuellement par des prêtres français, a déclaré mardi le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE). Cependant, les associations de pédophilie disent que ce n’est que la pointe de l’iceberg. La commission devrait publier un rapport sur la question en septembre.

    En juin 2020, la CIASE estimait le nombre de victimes à «au moins 3 000». La commission s’est ensuite appuyée sur les témoignages de victimes qui ont répondu à son appel à témoigner sur les abus sexuels commis par des prêtres.

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    «Au moins 10 000 victimes»

    Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, Jean-Marc Sauve, a déclaré que les statistiques étaient «certainement sous-estimées». « L’appel à preuves ne prend certainement pas le total, et il est possible que ce nombre soit d’au moins 10 000 », a-t-il déclaré, cité par l’AFP.

    Selon France 24, la hotline pour les victimes de pédophilie ou ses témoins, créée en juin 2019, a été appelée 6,5 mille fois au cours des 17 premiers mois. – La question la plus importante pour nous est de savoir combien de victimes se sont portées volontaires. Est-ce 25 pour cent? 10 pourcent? Cuire? Ou moins? Sauve a déclaré aux journalistes.

    Plusieurs associations de victimes de pédophilie ont commenté les propos du président. Ils ont déclaré que jusqu’à 10 000 victimes pourraient s’avérer être un nombre sous-estimé. – 10 000, c’est beaucoup, mais c’est au bas de l’échelle. Nous sommes loin de la vérité, a commenté Jean-Pierre Sautreau, président d’un groupe de victimes de pédophilie en Vendée dans l’ouest de la France.

    En juin 2019, Sauve estimait le nombre de prêtres agresseurs à 1500.

    Une enquête sur l’ampleur de la pédophilie est en cours dans l’Église française Shutterstock

    Rapport de la commission indépendante

    La commission CIASE a été créée par la Conférence épiscopale française et les instituts religieux en novembre 2018. Elle comprenait des représentants de diverses confessions, des agnostiques et des athées issus de milieux juridiques, universitaires et médicaux. Il n’y avait parmi eux aucun clergé ou représentant des victimes d’abus sexuels.

    La commission, qui examine les archives et mène des entretiens environnementaux, devait initialement soumettre un rapport final sur son enquête d’ici la fin de 2020, mais a fixé une nouvelle date limite – septembre de cette année.

    Source : Polish News, 3 mars 2021

    Tags: pédophilie, pédocriminalité, église, moines, prêtres,

  • Serge Gainsbourg, influent et incommode 30 ans après sa mort

    La France célèbre un artiste moderne de génie, mais se demande si certaines de ses attitudes et provocations seraient acceptées aujourd’hui

    Serge Gainsbourg aimait jouer avec l’image du Dr Jekyll et de M. Hyde, et son héritage, trois décennies après sa mort, est interprété sous ce signe ambivalent, à la fois lumineux et inconfortable.

    Gainsbourg a été l’un des derniers artistes totaux que la France ait eu, un musicien, compositeur, interprète et poète dont l’influence à l’intérieur et à l’extérieur du pays n’a cessé de croître depuis sa mort le 2 mars 1991, à l’âge de 62 ans, un homme qui à la télévision pouvait manquer de respect à une chanteuse comme Whitney Houston en lui disant, avec des mots offensants, qu’il voulait coucher avec elle, ou qu’il chantait à son amour pour sa fille adolescente Charlotte en des termes qui pouvaient sembler ambigus.

    « Je pense que maintenant mon père serait condamné pour chaque geste qu’il ferait », a déclaré la chanteuse et actrice Charlotte Gainsbourg, aujourd’hui âgée de 49 ans, au journal britannique The Guardian en 2019. « Tout est si politiquement correct, si ennuyeux, si prévisible. Et tout le monde a peur de ce qui se passera si cela va trop loin. « 

    L’épisode avec Whitney Houston, en 1986, est l’une de ces vidéos qui refait surface périodiquement sur les réseaux sociaux. Gainsbourg dit en anglais, faisant allusion à la chanteuse américaine, assise à côté de lui: I want to fuck her. La chanteuse américaine répond surprise: «My God». Le public rit.

    C’étaient les dernières années de lui, celles de son vrai succès populaire, dans lesquelles il avait pris le masque public du personnage qu’il baptisait Gainsbarre, un alter ego ivre et souscrit au scandale. En 1984, il a brûlé un billet de 500 francs lors d’une interview télévisée pour dénoncer ce que le Trésor prélevait sur ses revenus.

    Beaucoup de commentaires sur le caractère «gênant», comme le dit le magazine Les Inrockuptibles, que Gainsbourg pourrait se révéler en 2021 tournent autour d’une chanson que Serge et Charlotte ont enregistrée pour l’album de 1984 Love On The Beat. La chanson s’intitule Lemon Incest, jeu de mots sur « zeste de citron », zeste de citron. En français, cela ressemble à l’inceste au citron.

    L’inceste est le mot clé du débat français actuel sur les abus sexuels. Le mobile immédiat est le livre The Big Family, dans lequel l’auteur, Camille Kouchner, révèle les abus incestueux de son beau-père, le politologue bien connu Olivier Duhamel, à son frère alors qu’il était adolescent. Le livre a déclenché une vague de plaintes pour des cas similaires.

    Une lecture attentive des paroles de Lemon Incest apporte un peu de lumière. C’est ce que recommande de faire Chloé Thibaud, née l’année de la mort de Gainsbourg et vient de publier En relisant Gainsbourg, essai qui montre qu’il était un poète avec une connaissance précise de la tradition et de la versification. Thibaud regrette d’avoir critiqué Lemon Incest sans regarder les vers centraux, qui disent: « L’amour qu’on ne fera jamais ensemble / C’est le plus rare, le plus dérangeant / Le plus pur, le plus excitant. »

    «Faire dire à l’amour qu’on ne fera jamais ensemble est très important et les gens n’y prêtent pas assez attention», défend Thibaud, qui dans le livre souligne que Gainsbourg «n’a jamais commis d’actes pédophiles ou incestueux». «Heureusement, aujourd’hui, des problèmes comme l’inceste sont traités et signalés», dit-il. « Malheureusement, une chanson comme celle-ci ne pouvait pas exister, car aujourd’hui il y a une immense censure, le temps est plus radical. » Thibaud ajoute: «Lemon Incest est une chanson, comme Lolita est un roman. Il est important que dans l’art, les limites puissent être franchies, abordées des sujets tabous, provoquer ».
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    Charlotte Gainsbourg, dans une interview au magazine Télérama, déclare: «Un album comme celui-ci ferait-il plus de bruit aujourd’hui? Sûrement. Serait-il possible de l’enregistrer? Il le ferait. Et j’ai aussi. Lemon Incest est une déclaration d’amour pur et innocent d’un père à sa fille. Sans aucun doute, il joue avec les mots et ce qui est interdit, mais sa force n’était-elle pas là?

    « Vous ne pouvez pas prendre quelqu’un d’il y a cinquante ans et lui dire aujourd’hui: » Ce que je faisais était une honte, c’était un scandale.  » C’était une autre fois », raconte Constance Meyer, auteur de La jeune fille et Gainsbourg, un livre dans lequel elle raconte sa relation avec l’artiste au cours des cinq dernières années de sa vie. avait 16 ans et 57 ans.

    «Il faut dire les choses clairement: la majorité sexuelle en France a 15 ans. J’avais 16 ans. C’est moi qui ai approché Serge. Il n’y a jamais eu d’ambiguïté, ni de geste déplacé. Il n’y a pas de sujet », répond Meyer. «Je suis tombé amoureux d’un homme plus âgé, mais c’était légal. Il n’avait aucun ascendant sur moi. Il n’y a pas de problème « .

    Meyer passe presque tous les jours, sur le chemin du travail, devant le cimetière Montparnasse, où Gainsbourg est enterré, et lui parle. Le tombeau est couvert de pots de fleurs. L’autre sanctuaire de Gainsbourguian à Paris est la maison à la façade couverte de graffitis au numéro 5 bis rue de Verneuil, qui devrait bientôt ouvrir en tant que musée.

    «Je le remercie souvent», explique Meyer. «Parfois, je lui demande aussi de m’aider. Je lui dis: « J’ai un peu de souci, donne-moi ton énergie. » Et ça marche. J’ai l’impression d’être connecté avec lui ».

    ENTRE DALÍ ET HOUELLEBECQ

    Serge Gainsbourg avait quelque chose de Salvador Dalí, dont il a appris que la mise en scène d’un personnage voyou et provocateur fait partie de la pièce. Et aujourd’hui il a quelque chose de Gainsbourg, dans l’attitude publique de lui, l’écrivain Michel Houellebecq. Ils partagent l’image délavée et l’admiration pour le dandysme décadent du 19e siècle. Gainsbourg, le fils de Juifs russes qui ont dû porter l’étoile de David pendant l’occupation nazie, a toujours été moderne. Il a parcouru tous les genres de son temps: chanson française, ye-ye, «reggae», disco, «rap». Il a laissé des compositions mémorables pour France Gall, Françoise Hardy ou Brigitte Bardot. Et surtout pour son grand amour, Jane Birkin, la mère de Charlotte, avec qui il a interprété des classiques tels que «Je t’aime moi non plus» ou «L’histoire de Melody Nelson». [Sur la photo, Gainsbourg avec la chanteuse France Gall, pour qui il a composé des chansons à succès, à l’aéroport d’Orly, au lendemain de sa victoire à l’Eurovision en 1965].

    El País, 1 mars 2021

    Tags : Serge Gainsbourg, pédophilie, pédocriminalité, chanson, musique, Charlotte Gainsbourg,