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  • Six collaborateurs de Bouthier inculpés au Maroc

    Six collaborateurs de Bouthier inculpés au Maroc

    Maroc, Bouthier, pédophilie, pédocriminalité, pédopornographie,

    -Six collaborateurs de l’ex-patron français, incarcéré en France pour « viols sur mineure », ont été traduits devant un juge d’instruction au Maroc.
    -Ils font l’objet de plaintes pour « harcèlement sexuel » à Tanger.

    L’affaire Bouthier prend une dimension internationale. Six collaborateurs de l’ex-patron français, incarcéré en France pour « viols sur mineure », ont été traduits devant un juge d’instruction au Maroc. Cinq d’entre eux placés en détention. En cause ? Des plaintes recueillies sur place pour « harcèlement sexuel » à Tanger, selon les avocates des plaignantes.

    Six jeunes Marocaines avaient déposé une plainte à la mi-juin dans cette grande cité portuaire du nord du Maroc contre l’ex-PDG du groupe Assu 2000. Ce dernier est accusé de « traite d’êtres humains », « harcèlement sexuel », « attentat à la pudeur » et « violences verbales et morales », selon Me Karima Salama, l’avocate de l’une des plaignantes. Les six suspects – cinq Marocains, dont deux femmes, et un Français – sont accusés « d’avoir recruté et d’avoir préparé psychologiquement les filles pour la venue du patron », a expliqué vendredi l’avocate. Les faits présumés se sont produits entre 2018 et avril 2022 dans des succursales du groupe d’assurances français, implantées dans cette ville.

    Menaces d’intimidation
    « Ils justifiaient également ses agissements (de M. Bouthier) déplacés envers elles », a ajouté Me Salama, également membre de l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) qui suit l’affaire. Plusieurs des plaignantes – toutes d’anciennes employées d’Assu 2000 à Tanger – avaient fait état le 17 juin de harcèlement sexuel systématique, de menaces et d’intimidations au sein de l’entreprise française.

    Lire aussi : Pédophilie et tourisme sexuel au Maroc : l’autre épidémie

    En France, la justice a mis en examen fin juin deux hommes, dont un policier, dans l’enquête pour traite des êtres humains et viols sur mineure dans laquelle Jacques Bouthier est incarcéré. Ce richissime homme de 75 ans a été mis en examen en mai à Paris à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte mi-mars, avec cinq autres personnes, notamment pour traite d’êtres humains et viols sur mineure.

    L’ex-chef d’entreprise est aussi poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d’enlèvement et séquestration en bande organisée et détention d’images pédopornographiques.

    TF1, 08 jui 2022

    #Maroc #Bouthier #Pédophilie #Pédopornographie #Pédocriminalité

  • Les liens du réseau Epstein avec l’ancien ministre Jack Lang

    Les liens du réseau Epstein avec l’ancien ministre Jack Lang

    Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, Woody Allen, Association pour la promotion de la politique culturelle nationale, Christophe Degruelle, Gratitude America Ltd, Jacques Renard, Fabrice Parsy, Sylvie Aubry, Jean-Luc Brunel, Ghislaine Maxwell, Virginia Roberts Giuffre, Dylan Farrow,

    Par Kate Briquelet, Erin Zaleski et William Bredderman

    Au printemps 2019, Jeffrey Epstein était persona non grata en Amérique. Le Miami Herald avait publié un article sur les abus commis par le financier sur des jeunes filles mineures, le ministère de la justice avait ouvert une enquête sur son accord secret de 2008, et les procureurs fédéraux de Manhattan établissaient discrètement de nouvelles accusations criminelles contre lui.

    C’est peut-être pour cela qu’Epstein s’est réfugié à Paris, où tout le monde ne fuit pas le riche délinquant sexuel. L’homme politique français Jack Lang, ancien ministre de la culture et ministre de l’éducation, a ainsi déclaré à Franceinfo que lui et Epstein avaient participé à une fête pour les 30 ans de la pyramide du Louvre en mars 2019, soit environ quatre mois avant que le FBI n’arrête Epstein. Lang aurait invité le trafiquant sexuel, qu’il a décrit comme “une personne charmante, courtoise et agréable”.

    Le Daily Beast a ainsi rapporté qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Lang, qui, il y a des décennies, a défendu les relations sexuelles avec des jeunes de 13 ans et, comme Epstein, est ami avec le directeur Woody Allen, qui est aussi en difficulté pour des questions de mœurs.

    Le nom du groupe, l’Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. La mission du groupe, mentionnée dans les documents constitutifs français, est aussi vague que son titre : promouvoir les principaux leaders et réalisations de la politique culturelle durant ces décennies (NDT : ô combien glorieuses décennies …).

    Pourtant, Lang est réputé pour son influence culturelle à cette époque. Un article de 2016 dans la revue d’art Apollo note : “La nomination de Jack Lang en 1981 est, avec le recul, la plus décisive pour façonner la forme que le ministère de la culture a prise aujourd’hui. Les années de Lang à la tête de ce ministère ont été mémorables, colorées, et ont semé la discorde”. Les politiques de Lang “ont également donné un véritable coup de fouet à la créativité et à sa libre expression”, a noté le magazine. Un article du New York Times de 1985 a salué Lang comme une “superstar de la culture française” pour son appel aux jeunes électeurs.

    Avant son arrestation en juillet 2019, la société Gratitude America Ltd. – une organisation à but non lucratif d’Epstein – a financé ce projet parisien obscur et deux autres groupes internationaux : une clinique du sexe à Rome et une compagnie de ballet lituanienne.

    L’organisation française, qui n’a pas de site web ni de présence dans les médias sociaux, a été lancée en 2018, la même année où elle a reçu 57 897 dollars de Gratitude America. Deux des anciens collaborateurs de Lang sont des dirigeants de l’association, tandis qu’un employé actuel du bureau de Lang est un représentant du groupe.

    Jacques Renard, le trésorier du groupe, a été directeur adjoint et chef de cabinet du ministère de la culture de Lang dans les années 1980 et au début des années 1990. Christophe Degruelle, président de l’association, est conseiller municipal à Blois et a travaillé comme chef de cabinet de Lang au ministère de l’éducation nationale de 2000 à 2002.

    Degruelle et Lang ont été photographiés ensemble pas plus tard qu’en 2018, et dans une interview de 2016, Degruelle a déclaré qu’il avait passé les trois dernières années à conseiller Lang en tant que président de l’Institut du monde arabe. “J’ai deux passions dans la vie : la politique et la culture. J’ai la chance d’avoir un équilibre entre l’action publique locale et une activité avec Jack Lang qui répond à mes attentes”, a déclaré M. Degruelle.

    Parallèlement, Fabrice Parsy est nommé agent du groupe dans un document signé par Renard, comme le montrent les archives. Parsy travaille actuellement dans le bureau de Lang.

    Sylvie Aubry, fleuriste et propriétaire de la boutique, est secrétaire de l’association, qui partage son adresse professionnelle dans le 14ème arrondissement de Paris. On ne sait pas si elle est liée à Lang ou à Epstein, ni comment elle est liée aux autres hommes.

    Aucun des responsables de l’association n’a envoyé de message demandant une explication.

    Lang n’a pas répondu lorsqu’un journaliste du Daily Beast lui a envoyé un e-mail pour lui demander son avis ; Parsy a quant à lui plutôt répondu en tant que membre du personnel du bureau de Lang, disant que Lang était occupé à planifier un événement pour l’Institut du monde arabe et qu’il n’était pas disponible.

    Parsy n’a pas répondu aux messages de suivi du Daily Beast.

    Epstein était un grand voyageur à Paris. Lorsque le FBI l’a menotté sur un tarmac du New Jersey l’année dernière, il revenait tout juste d’un voyage dans la capitale française.

    Les autorités françaises ont commencé à enquêter sur Epstein en août 2019, après qu’il se soit suicidé dans une prison fédérale américaine. L’enquête française “se concentrera sur les crimes potentiels contre les victimes françaises commis sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger”, a déclaré à l’époque le procureur de Paris Rémy Heitz, “et sur les auteurs qui sont des citoyens français”.

    Le Petit Livre Noir d’Epstein comportait plusieurs numéros de téléphone français, notamment pour l’architecte d’intérieur Alberto Pinto – qui a décoré le manoir new-yorkais d’Epstein et a rencontré l’une des victimes d’Epstein à Paris – et pour l’Hôtel de Crillon, où Aubry est le fleuriste officiel. Le rolodex contenait également une section intitulée “Massage – Paris”.

    La police a perquisitionné l’appartement d’Epstein, situé avenue Foch et dont le coût s’élève à 8,6 millions de dollars, ainsi que les bureaux de l’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, que les avocats des victimes (et même son propre ancien comptable) ont accusé de procurer des filles à Epstein et qui a déjà été accusé de viol lui-même. En 1988, 60 Minutes a fait un reportage sur les allégations selon lesquelles Brunel aurait drogué des mannequins et aurait violé une femme alors qu’elle était inconsciente. (Brunel a nié toutes ces allégations).

    Le bureau du procureur de Paris a déclaré au Daily Beast qu’il enquêtait également sur la complice présumée d’Epstein, Ghislaine Maxwell, dans le cadre de l’enquête sur ses soupçons de viol et d’abus sur mineurs en France. Maxwell est citoyenne française, elle est née en France et sa famille y a des maisons. Elle est également citoyenne du Royaume-Uni et des États-Unis.

    Après la mort d’Epstein, les médias se sont concentrés sur Maxwell et le lieu où elle se trouvait, et certains tabloïds ont spéculé sur le fait qu’elle se serait terrée à Paris.

    Maxwell est détenue dans un centre de détention fédéral à New York en attendant son procès pour des accusations liées au réseau sexuel d’Epstein. La citoyenne britannique a longtemps nié toute implication dans les crimes sexuels d’Epstein et s’est battue contre les procès des victimes l’accusant d’abus.

    Virginia Roberts Giuffre, une survivante du réseau de trafic d’Epstein, a affirmé qu’Epstein et Maxwell l’avaient amenée à Paris et l’avaient forcée à avoir des relations sexuelles avec eux et d’autres personnes, y compris le propriétaire non identifié d’une grande chaîne d’hôtels.

    Pour sa part, Lang a affirmé qu’il ne savait rien de l’histoire inconvenante d’Epstein. Il a déclaré à Franceinfo qu’il avait rencontré Epstein il y a quelques années, lorsque la princesse Camilla de Bourbon-Deux-Siciles, la duchesse de Castro, aurait fêté le réalisateur Woody Allen – également un ami de longue date d’Epstein – chez elle à Paris.

    Lang, 81 ans, a défendu Allen suite aux accusations d’avoir abusé de sa fille, Dylan Farrow, lorsqu’elle avait 7 ans. Le jour où Dylan Farrow a fondu en larmes lors d’une interview accordée en janvier 2018 à CBS This Morning, Lang a tweeté pour soutenir Allen, en écrivant “#WoodyAllenforever” et (la faute de frappe est la sienne) “Il love you”..

    “Pourquoi, en cette étrange époque, devrions-nous mépriser Woody ? Le résultat est le pire : une censure économique, l’interdiction professionnelle d’un grand maître du cinéma mondial”, a déclaré Lang à Franceinfo lorsqu’on l’a interrogé sur ces tweets. Il a ajouté : “Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux Etats-Unis, il y avait une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias”.

    Lang n’est pas étranger à la défense des accusés pédophiles. En 1977, il a cosigné une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement de jeunes de 12 et 13 ans. (Selon certains rapports, les victimes avaient 13 et 14 ans.) “Trois ans de prison pour des câlins et des baisers, c’est suffisant”, lit-on dans la lettre de l’écrivain français Gabriel Matzneff, connu pour ses écrits où il étale son penchant pour les relations sexuelles avec des enfants (NDT : et pas uniquement des adolescents comme le laisse entendre ses défenseurs en France). Parmi les autres signataires figurent les intellectuels français Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Des médias ont récemment qualifié Matzneff de “Jeffrey Epstein de Paris”, après la publication du mémoire de Vanessa Springora qui prétend que Matzneff a commencé à la violer à l’âge de 14 ans. La police française a demandé à d’autres témoins et victimes des abus de Matzneff de se manifester.

    Sur Epstein, Lang a déclaré à Franceinfo : “Je ne suis allé qu’une fois chez lui, avenue Foch, pour un déjeuner. Il est vrai qu’il était souvent accompagné de plusieurs jolies femmes, mais qui n’étaient manifestement pas mineures”. Il s’est dit très surpris d’apprendre les accusations portées contre Epstein.

    Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux Etats-Unis, il y avait une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias.

    Interrogé sur Maxwell, Lang a affirmé qu’il ne se souvenait pas de l’avoir rencontrée mais qu’il connaissait son père, le regretté magnat de l’édition Robert Maxwell. “Robert Maxwell est quelqu’un que tout le monde a rencontré dans les années 1985-1986 lors du maelström autour de la privatisation de TF1”, a déclaré Lang, en référence à la chaîne de télévision nationale française.

    L’homme politique n’était pas le seul visiteur de marque au pied-à-terre d’Epstein.

    Le magnat du cinéma en disgrâce Harvey Weinstein a séjourné chez Epstein à Paris et aurait tenté d’agresser sexuellement une des femmes du financier lors d’un massage non sexuel.

    Pendant ce temps, le majordome français d’Epstein a affirmé que Steve Bannon, l’ancien stratège en chef du président Trump, avait fait appel à Epstein à l’automne 2018. (Bannon a également été repéré entrant dans le manoir d’Epstein à Manhattan dans ce que le média Six Page a décrit comme une “réunion secrète”). L’employé a déclaré à Franceinfo que le prince Andrew, le magnat de Microsoft Bill Gates et son épouse Melinda, ainsi que l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak ont également rendu visite à Epstein à Paris.

    Plusieurs survivants du trafic d’Epstein disent qu’il a abusé d’eux à Paris.

    Juliette Bryant avait 20 ans et aspirait à devenir mannequin quand Epstein l’a attirée d’Afrique du Sud en 2002 en lui promettant des emplois de mannequin à New York. Dans un procès, Bryant dit qu’Epstein l’a abusée pendant des années, la violant à plusieurs reprises dans son complexe des Caraïbes et abusant d’elle dans ses maisons à travers le monde, y compris à Paris.

    Bryant a été “forcé de se rendre chez Epstein à Paris où elle a dû rester avec Ghislaine Maxwell, l’une des principales recruteuses de jeunes femmes d’Epstein, et où Sarah Kellen [l’assistante et la co-conspiratrice d’Epstein] l’a forcée à se faire photographier nue pour Epstein”, selon sa plainte. “Au cours de ce voyage, Juliette a constaté que les jeunes femmes étaient appelées à faire plaisir sexuellement à Epstein”.

    Selon un procès intenté par Teala Davies, elle avait 17 ans lorsque le financier “s’est glissé dans la chambre de Teala” à Paris et l’a violée en 2003. Une autre plainte d’une femme appelée Mary Doe prétend que le trafiquant l’a invitée “à rester dans sa maison à Paris, et s’est arrangé pour qu’elle assiste à un concert accompagnée d’un mannequin mondialement connu”.

    Anouska De Georgiou, mannequin et actrice britannique, a déclaré à NBC qu’Epstein l’avait maltraitée chez lui à Paris, à New York et dans les îles Vierges américaines. Et dans chaque endroit, il y avait ce microcosme d’acceptation, de “oui”, de personnes qui se comportaient comme si c’était normal”, a déclaré De Georgiou.

    Giuffre, qui a été victime de la traite des êtres humains par Epstein de 1999 à 2002, a déclaré que Maxwell et lui-même l’avaient abusée sexuellement en France à plusieurs reprises.

    Dans une déposition de 2016, Giuffre a déclaré avoir eu des contacts sexuels avec Maxwell, Epstein et une troisième personne (dont le nom a été censuré) dans un hôtel surplombant les Champs-Élysées. Par la suite, Maxwell se serait rendu en ville pour recruter une fille pour Epstein.

    Maxwell “s’est approché de cette jeune Française pour me montrer combien il lui était facile de se procurer des filles”, a témoigné Giuffre. “Je n’étais pas très doué pour cela. Et, vous savez… une partie de ma formation consistait à faire venir d’autres filles. Alors elle s’est approchée d’elle. En cinq minutes, elle avait son numéro et cette fille est venue plus tard dans la nuit à l’hôtel et a servi Jeffrey.”

    “Je n’ai pas vu Ghislaine avec elle”, a ajouté Giuffre. “Je sais juste qu’elle m’a raconté ce qui s’est passé et que Jeffrey m’a raconté ce qui s’est passé.”

    Giuffre a déclaré qu’elle avait également été forcée de coucher avec Maxwell, Epstein et une troisième personne dans une résidence du sud de la France avant une fête d’anniversaire.

    Plus tard dans la déposition, M. Giuffre a déclaré que Maxwell l’avait envoyée au propriétaire d’une grande chaîne d’hôtels à l’époque de la fête d’anniversaire de la top-modèle Naomi Campbell. “J’ai été chargé par Ghislaine d’aller lui faire un massage érotique”, a témoigné Giuffre.

    Les enregistrements des vols du jet privé d’Epstein indiquent qu’il s’est souvent rendu à Paris ces dernières années, y compris juste avant son arrestation. Le 19 mars 2019, son avion s’est rendu de New York à Paris, et de là, il a fait des escapades à Nice et à Vienne, en Autriche, comme le révèlent les carnets de vol publiés par le Business Insider.

    Le 2 avril 2019, l’avion d’Epstein s’est envolé de Paris à New York, avant de revenir à Paris le 19 avril. De là, Epstein s’est rendu à Rabat, au Maroc, pour une journée le 25 avril. Il s’est envolé pour New York trois jours plus tard. Son dernier voyage à Paris a eu lieu le 14 juin.

    La “petite amie” d’Epstein, Karyna Shuliak, était à Paris avec lui avant son retour le 6 juillet et a été arrêtée à l’aéroport de Teterboro, a rapporté le New York Daily News. Shuliak, 31 ans, aurait été la dernière personne à parler à Epstein lors d’un appel téléphonique enregistré depuis la prison.

    Les voyages à l’étranger ont été mentionnés dans un procès que le procureur général des îles Vierges américaines a intenté contre la succession d’Epstein, qui s’élève à 634 millions de dollars.

    “La surveillance d’un délinquant sexuel avec ses propres îles privées et les ressources nécessaires pour faire entrer et sortir les victimes par avion et hélicoptère privés ont présenté des défis uniques et ont permis à l’entreprise Epstein de limiter l’examen du gouvernement des îles Vierges”, indique la plainte.

    Epstein, un délinquant sexuel enregistré sur le territoire des Caraïbes, a “induit en erreur le gouvernement concernant ses projets de voyage” avant de s’envoler pour Paris.

    “Le 19 mars 2019, les îles Vierges ont été informées qu’Epstein se rendrait en France pour 10 jours… Son formulaire de notification ne révélait pas ses projets de voyage dans d’autres pays”, indique le procès. “Les autorités policières ont par la suite découvert qu’Epstein s’était également rendu à Vienne et à Monaco au cours de ce voyage.”

    Le United States Marshals Service (USMS) enquêtait sur le voyage non déclaré d’Epstein en Europe quelques semaines avant son suicide et a demandé l’aide des autorités françaises, monégasques, autrichiennes et marocaines, comme l’ont révélé les dossiers obtenus par Muckrock.

    Selon les documents caviardés, une contrôleuse du trafic aérien des îles Vierges américaines a déclaré avoir vu Epstein débarquer de son avion avec des jeunes filles à plusieurs reprises entre juin 2018 et novembre 2018. Le contrôleur a déclaré avoir vu des filles qui semblaient avoir 11 ou 12 ans avec Epstein, et dans un autre cas, une fille qui semblait avoir 16 à 18 ans.

    Mais deux jours après la mort d’Epstein, le service des Marshals américains a fermé l’enquête et annulé les demandes d’assistance de la France et des autres pays.

    source : thedailybeast.com / traduction : strategika.fr

    #JackLang #JeffreyEpstein #GhislaineMaxwell #Pédophilie

  • Maroc : La boîte de Pandore des élites pédophiles françaises

    Maroc : La boîte de Pandore des élites pédophiles françaises

    Maroc, France, pédophilie, tourisme sexuel, Marrakech,

    L’agriculture et le tourisme constituent les piliers fondamentaux de l’économie marocaine. Dans le secteur touristique, le pays s’était fixé pour objectif d’atteindre les 10 millions de touristes à l’horizon 2010 et 20 millions pour 2020.

    Le développement du tourisme entraîne malheureusement une augmentation du nombre de visiteurs mal intentionnés, et notamment de pédophiles. L’appât du gain a poussé les autorités à encourager la tolérance envers les pratiques relevant de la perversion.

    L’exploitation de mineurs à des fins de prostitutions et impliquant des touristes est devenu un acte encouragé en vue d’attirer les touristes qui viennent au Maroc pour consommer la virginité de filles mineures et abuser des petits garçons. Ainsi, dit-on, le Maroc a détrôné la Thaïlande dans les domaines de la prostitution et la pédophilie.

    L’exploitation sexuelle des mineurs dans le tourisme est une réalité dans des villes touristiques comme Agadir, Marrakech et Casablanca. La précarité des familles est l’une des principales raisons qui poussent les enfants à la prostitution. Celle-ci gangrène la société marocaine au point de devenir un fait banal. Marrakech est une des plus grandes villes du pays. Que son économie soit exclusivement fondée sur le tourisme sexuel ne semble plus déranger personne, ce qui en a fait la destination principale des touristes français, y compris des élites dont les frais de voyage et d’hébergement étaient à charge du pouvoir. Rappelons le « ministre poissé », selon les propos de Luc Ferry.

    Les documents de la diplomatie marocaine balancés par le hacker Chris Coleman ont révélé comment le cabinet du directeur de la DGED s’occupait de tous les détails des visites de ses illustres hôtes dont les secrets sont soigneusement gardés par les murs de La Mamounia et d’autres luxueux établissements.

    Suite aux scandales de pédophilie et d’inceste suscités par les ouvrages de Vanessa Springola et Camille Kouchner, nombreux sont ceux qui s’attendent à ce que la bombe marocaine explose en révélant les pratiques des élites françaises au Maroc. Il s’agit d’une véritable boîte de Pandore qui risque de briser de nombreuses carrières de personnalités ayant obtenu leurs diplômes à l’Université de Sciences Po.

    #Maroc #Tourisme_sexuel #Pédophilie #France

  • Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

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    Le Brésil devenait célèbre grâce à son football Samba et sa star Pelé, le Japon se fait connaître par son Samouraï, puis par son savoir technologique dans l’électronique, et le roitelet, commandeur des croyants réussira à hisser sa royauté pour devenir non seulement le premier pays producteur du Haschich au monde, mais aussi la capitale de la saga de la pédophilie. Explications

    Eldorado de la pédophilie

    Marrakech, au même titre que Agadir, sont devenues au fil des années, des terres saintes de la pédophilie et du tourisme sexuel, que même le Covid-19 n’a pas empêcher d’éteindre. La pauvreté, l’ignorance et la répression policière imposée au Peuple Marocain par une dynastie moyenâgeuse en a décidé ainsi.

    La royauté enregistre chaque année une hausse de touristes « sexuels ».. Les vols peu chers ont participé à rendre plus accessible cette destination et facilité l’accès aux pédophiles. Soi-disant touristes, businessmen, hommes politiques, ils viennent du Golfe pour beaucoup d’entre eux, pour d’autres d’Europe. Ils profitent de leur séjour ou se déplacent uniquement pour abuser de mineurs dans les villes les plus touristiques du pays.

    Dans la rue les victimes en majorité mineures sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent. Ce miroir aux alouettes piège les enfants qui vivent dans une grande pauvreté. Ce sont souvent des jeunes qui vivent dans la rue et qui vont mendier, être approchés par les touristes, les abuseurs . Face à l’inexistence de chiffres officiels, il est important d’évoquer le câble diplomatique sur Wikileaks citant le ministère marocain de la Justice avançant 1 122 cas d’agressions sexuelles sur mineurs enregistrées en 2008. Il est difficile de dire si elles reflètent la réalité. Toujours selon le ministère, dix étrangers ont été poursuivis en 2009 pour homosexualité, incitation de mineur à la prostitution, participation à l’exploitation d’un mineur et viol violent de mineur.

    Le rapporteur spécial de l’ONU sur le trafic de personnes, Joy Ngozi Ezeilo, l’ONU affirmait le 25 juin 2013 que le « Maroc fait face à un défi considérable en tant que source, lieu de transit et destination de plus en plus importante pour le trafic de personnes ». Aujourd’hui, le Maroc n’est plus un pays de transit, mais un pays exportateur en matière de trafic de personnes.

    Lire aussi : Au Maroc, cette prostitution que vous ne saurez voir
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    Grosso modo, le Peuple Marocain est livré à lui-même, et ce n’est pas « les femmes-mulets » qui vont nous démentir, ou mêmes ces mineures « vendues » pour travailler dans les foyers dans les pays du Golfe.

    Premier pays producteur mondial de Haschich

    La production du Haschich ne cesse d’augmenter, atteignant des chiffres record, dont les revenus sont estimés à 15 milliards de dollars, selon des chiffres d’organisations internationales de lutte contre la drogue (200 millions de dollars par semaine). Les 15 milliards de dollars iront droit dans les comptes du roitelet et ses proches, et qui s’ajoutent aux 900 millions de dollars attribués par les multinationales, en contrepartie des facilités qui leurs sont accordées via l’exonération des taxes fiscales et parafiscales, l’attribution gratuite du foncier, en plus de la main d’œuvre bon marché, au nom de l’IDE profitable aux entités internationales au détriment du Peuple Marocain, via des opérations de transfert des devises. Pour en convaincre son Peuple, le roitelet avait lancé un projet de loi adopté par le parlement d’allégeance, autorisant le soi-disant-usage « médical, cosmétique et industriel » du cannabis.

    Le trafic de la cocaïne emprunte le chemin du Haschich

    Le trafic de cocaïne utilise des filières utilisées par les narcotrafiquants et les contrebandiers. Leurs réseaux, traditionnellement impliqués dans l’importation de cigarettes, puis de haschisch, se sont illustrés dans le transbordement au large de cargaisons de cocaïne chargées dans les Antilles sur des bateaux de pêche ou des porte-conteneurs.

    La drogue est transbordée sur les bateaux des trafiquants marocains au large des îles Canaries ou du Cap-Vert, centres de ravitaillement traditionnels pour les flottilles de pêche de l’Atlantique. Le débarquement a lieu sur les côtes portugaises ou andalouses, suivant les routes habituelles du haschisch. Plus sophistiquée est la pratique qui consiste à décharger la drogue au Maroc, dans un port quelconque de la côte atlantique, puis à la dissimuler dans un transport routier international (TIR) empruntant un ferry à destination du Portugal ou de la Galice. En outre, selon les autorités marocaines, tout bon trafiquant galicien se doit de disposer d’un correspondant dans un port marocain. Agadir, El-Jadida ou Casablanca abritent en permanence leurs bateaux, hors de portée des autorités espagnoles.

    Réseaux marocains, alliés du terrorisme au Sahel

    Les réseaux marocains du terrorisme international, en activité dans la région du Sahel, intouchables chez le commandeur des croyants, bénéficient de largesses offertes par le Makhzen pour blanchir l’argent de la drogue, de trafic d’armes et de la prise des otages, via les banques marocaines et sociétés-écrans. Sur ce plan, des organisations internationales avaient mis l’accent sur des liens de chefs de groupes terroristes en activité dans la région du Sahel avec des narcotrafiquants inféodés au Makhzen.

    49% des marocains souffrent de troubles mentaux

    C’est l’ancien ministre marocain de la Santé le Dr Abderrahman Maaroufi, qui avait annoncé que 49% des Marocains souffrent d’un trouble mental.

    Le ministre marocain confirme les statistiques officielles marocaines selon lesquelles 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus souffrent d’un trouble mental : soit 26,5% de troubles dépressifs, 9% d’anxiété généralisée, 5,6% de troubles psychotiques. Les femmes sont plus touchées que la gent masculine (48,5% contre 34,3%) Au Maroc en estime 70.000 schizophrènes et plus de 3.000 malades dépressifs.

    Ceci résume l’état de santé de marocains dont un nombre important est accroc à la consommation de la drogue douce, dure et les psychotropes, ajoutée aux conditions de vie des plus catastrophiques, boostées par l’absence d’une prise en charge des problèmes du peuple marocain, par un régime à l’agonie, soucieux uniquement de sauver son trône de plus en plus menacé par le marasme des marocains qui ne digère plus de voir leur pays sous domination sioniste suite à la normalisation avec l’entité sioniste.

    Les sociétés offshores du commandeur des croyants

    Le roitelet Mohamed Vi ne s’est pas limité à empocher les revenus du Haschich, mais continue de piller les richesses du peuple sahraoui, et de l’argent du phosphate du peuple marocain, pour les blanchir dans des sociétés offshore. Panama Papers a déjà révélé que l’entourage du roi du Maroc gère, via plusieurs sociétés offshore, un luxueux voilier, un hôtel particulier à Paris, des participations dans une société cotée, en plus des sociétés basées en Afrique relevant de la Royale Holding..

    Lire aussi : Maroc : Mohammed VI aime les îles Vierges

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Kif #Trafic #Cocaïne

  • Agée de 15 ans, sauvée 10 jours après son enlèvement

    Agée de 15 ans, sauvée 10 jours après son enlèvement

    Etats-Unis, pédophilie, prostitution,

    Une jeune fille de 15 ans est sauvée des mains de pédophiles dix jours après avoir été enlevée lors d’un match de basket, alors qu’elle avait quitté son père pour aller aux toilettes : Les policiers ont refusé de l’aider et la fille n’a été retrouvée qu’après que ses photos nues aient été vues sur un site de prostitution.

    -Le père a donné l’alerte après que sa fille soit partie aux toilettes et ne soit pas retournée à sa place lors d’un match des Dallas Maverick à l’American Airline Center le 8 avril.
    -La police de Dallas n’a pas ouvert d’enquête en raison des lois du code de la famille, qui traitent les adolescents disparus comme des fugueurs, sauf s’il existe des preuves d’enlèvement.
    -La victime n’a été retrouvée par la police d’Oklahoma City qu’après qu’une association de lutte contre la traite des êtres humains a trouvé ses photos nues sur un site Web de prostitution.
    -Huit personnes ont été arrêtées en relation avec ce crime.

    Une jeune fille texane de 15 ans a été secourue par la police 10 jours après avoir été enlevée lors d’un match de basket alors qu’elle se rendait aux toilettes, puis victime d’un trafic par des pédophiles.

    Le père de l’adolescente non identifiée a donné l’alerte peu après qu’elle soit partie aux toilettes et ne soit pas retournée à sa place lors d’un match des Dallas Maverick à l’American Airline Center le 8 avril.

    La famille de la jeune fille a déclaré avoir supplié la police de Dallas d’enquêter, mais le service ne l’a pas fait en raison des lois du code de la famille du Texas.

    Ces lois traitent les adolescents disparus comme des fugueurs, sauf s’il existe des preuves d’enlèvement. On ignore si la police a fait des efforts pour retrouver les images de surveillance de l’enlèvement de la jeune fille, dont les détails n’ont pas encore été communiqués.

    La victime n’a été retrouvée par la police d’Oklahoma City que dans un hôtel Extended Stay America, après qu’une association de lutte contre le trafic d’êtres humains a trouvé ses photos nues sur un site de prostitution.

    Mon cœur se brise pour les choses inimaginables que ma fille a dû endurer pendant les 11 jours où elle a été enlevée, et je suis si heureuse qu’elle soit en sécurité alors que nous travaillons à son rétablissement », a déclaré la mère de la jeune fille dans un communiqué.

    Huit personnes ont été arrêtées en relation avec le crime, a rapporté Fox News.

    Elles ont été identifiées comme étant Saniya Alexander, Melissa Wheeler, Chevaun Gibson, Kenneth Nelson, Sarah Hayes, Karen Gonzales, Thalia Gibson et Steven Hill.

    Le père de la jeune fille a immédiatement prévenu le stade et la sécurité après que la jeune fille ne soit pas retournée à sa place.

    Le jour de l’enlèvement, elle a été vue quittant l’arène avec des hommes.

    Les autorités ont demandé au père de rentrer chez lui. Bien qu’il ait demandé quotidiennement l’ouverture d’une enquête, l’avocat de la famille a déclaré que la police de Dallas avait refusé de faire le moindre effort pour retrouver la jeune fille.

    Ma fille a disparu dans la ville de Dallas, c’est une affaire de Dallas, mais ils ont refusé d’ouvrir un dossier pour elle », a déclaré le père, selon la chaîne d’information locale KFOR.

    Six jours après l’enlèvement, la famille a contacté l’association Texas Counter-Trafficking Initiative, qui a retrouvé les photos dénudées de la jeune fille sur un site de prostitution et a alerté la police d’Oklahoma.

    Brian Martinez, porte-parole de la police de Dallas, a déclaré au DailyMail.com que l’affaire a dû être confiée au service de police de North Richland Hills, où vit l’adolescente, car elle a été traitée comme une affaire de mineurs.

    Dans une déclaration au DailyMail.com, le département a déclaré : « Le 8 avril 2022, un officier de police de Dallas qui travaillait sur le match des Dallas Mavericks a été informé de la disparition d’une personne lors du match. L’événement et le lieu ont été fouillés ce soir-là.

    Le Code de la famille du Texas (51.03 b. 3) stipule que les jeunes disparus font l’objet d’une enquête en tant que fugueurs, à moins que les circonstances ne soient involontaires, comme un kidnapping ou un enlèvement. Ces cas, selon le code, doivent être classés là où le mineur réside.

    Un rapport a été généré par la police de Dallas et la police de Dallas a aidé le service de police de North Richland Hills (l’agence principale car c’est là que l’adolescent résidait) et un bulletin sur l’adolescent disparu a été créé et envoyé au département le 11 avril 2022″.

    Des photos nues de la jeune fille ont été publiées sur le site Internet le 14 avril.

    Selon une déclaration sous serment obtenue par la KFOR, Karen Gonzales est la personne qui a pris les photos. Elle a été accusée de trafic d’êtres humains et de distribution de matériel pornographique.

    La victime a été retrouvée dans un hôtel Extended American à Oklahoma City, à 320 km de l’endroit où elle a été enlevée.

    La police a fait une descente dans l’hôtel et a trouvé la jeune fille et le délinquant sexuel Kenneth Nelson dans une chambre qui avait été louée avec la carte d’identité d’une autre personne.

    Un certain nombre de ces personnes ont joué un rôle dans la traite de cette jeune fille à des fins sexuelles, que ce soit en prenant des photos comme l’a fait l’un d’entre eux ou en plaçant des annonces comme l’a fait un autre », a déclaré Gary Knight, porte-parole de la police d’Oklahoma City.

    Plusieurs personnes ont été impliquées, non seulement avec cette fille, mais aussi avec d’autres », a-t-il ajouté. Mais nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retrouver cette fille ».

    La famille de la jeune fille, le cœur brisé, a reproché à la police de Dallas, à l’American Airline Center et à l’hôtel American Extended Stay de ne pas avoir travaillé activement pour éviter une expérience aussi traumatisante.

    Zeke Fortenberry, l’avocat de la famille, a déclaré dans un communiqué : « La vie de cette victime sera changée à jamais. Nous espérons tenir les responsables pour responsables et créer un changement au sein de ces organisations afin que cela n’arrive jamais à un autre enfant.

    Les systèmes et organisations impliqués dans cette affaire ont continuellement laissé tomber la victime. Elle n’aurait jamais dû avoir de contact avec l’homme lors du match des Mavericks.

    La police de Dallas aurait dû s’empresser d’enquêter sur les pistes et de localiser l’adolescente avant qu’elle ne soit envoyée en Oklahoma.

    L’hôtel Extended Stay America d’Oklahoma City a fait passer les profits avant les gens en fermant les yeux sur l’exploitation sexuelle qui se déroulait sous leurs yeux.

    Mail Online, 21 mai 2022

    #EtatsUnis #Prostitution #Pédophilie



  • Maroc : Le Makhzen réprime les manifestations pacifiques

    Maroc : Le Makhzen réprime les manifestations pacifiques

    Maroc : Le Makhzen réprime les manifestations pacifiques – Mouvement de la jeunesse de l’avant-garde démocratique marocain, SAMIR, carburants, essence, diesel gaz, Afriquia, Aziz Akhannouch,

    Le Mouvement de la jeunesse de l’avant-garde démocratique marocain, a fait état hier d’une vague de répression ayant visé des manifestations pacifiques au niveau des villes du royaume ; annonçant dans un communiqué, sa « volonté de mener de diverses formes de lutte légitimes, en vue de défendre la liberté d’expression et le droit à manifester ».

    Ce mouvement a également indiqué que « les membres de notre organisation n’ont pas été épargnés par cette vague de répression », faisant savoir de la convocation de plusieurs d’entre eux qui ont été auditionné par les services de sécurités juste après les rassemblements de contestations, citant le cas d’un membre du comité central ainsi que le secrétaire général dudit mouvement. Dans le même contexte, ce mouvement a réitéré son soutient aux chômeurs, étudiants et élèves pour leur position contre les décisions d’exclusion prises par le ministre de l’éducation et leur combat légitime pour le droit à l’emploi sans conditions » ; affirmant que « la démarche répressive dans le traitement des préoccupations des citoyens Marocains, notamment les jeunes, ne fait qu’à envenimer la situation ». Ce mouvement œuvre pour la libération de l’action politique en « l’arrachant des mains de pensées archaïques en construisant des stratégies à même d’ouvrir l’espace à des concepts modernes pouvant prouver leur efficacité dans la construction d’une réalité nouvelle, basée sur le respect des droits humains ».

    Il est vrai que le Makhzen fait face depuis quelques semaines déjà à une importante une vague de protestation sociale et politique induite par la politique de normalisation du régime marocain, mais aussi par la dégradation de la situation socioéconomique au Maroc. Un front social qui n’est pas prêt de se calmer au regard de hausse des prix, et notamment ceux du carburant. Ainsi, un responsable syndical a indiqué que « les distributeurs des hydrocarbures au Maroc ont engrangé par moins de 38,5 de dirhams soit 4,16 milliards de dollars de bénéfice depuis la libéralisation des prix des hydrocarbures en 2015, au détriment des consommateurs qui ont vu le prix du gasoil et de l’essence s’envoler ».

    En effet, le président du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole, « Samir », Hocine Yamani, a révélé lors de l’assemblée générale du syndicat récemment tenue, que « les opérateurs ont engrangés 8,1milliards de dirhams en 2016 et 9,5milliards de dirhams en 2017 » ; ajoutant qu’ « en 2018 et 2019 les bénéfices ont régressés pour atteindre 6,2 milliards de dirhams, avant de repartir en hausse en 2020 malgré la pandémie, en atteignant les 8,5 milliards de dirhams marocains ».

    En somme la libéralisation des hydrocarbures a fait passer la marge de bénéfice des opérateurs de 7% à 14%, comme l’a souligné ce syndicaliste. Il rappellera que l’unique société distributrice d’hydrocarbures cotée en bourse, a vu ses bénéfices passer de 317 millions de dirhams en 2014 à 840milions de dirhams en 2018 après la libéralisation et en 2017, les bénéfices de cette même société s’élevaient à 993 milliards de dirhams, expliquant ainsi que la marge bénéficiaire à triplé.

    La société marocaine de distribution des hydrocarbures (SMDC) détenue par l’actuel chef du gouvernement compte à son actif plus de 500 stations services opérationnelles soit un total de 20% de la totalité des stations existant dans le royaume. La filiale d’Akwa group, est considérée comme la première en matière de capacité de stockage des carburants au Maroc et selon un rapport de la concurrence du royaume, Afriquia détient 25 % des parts du marché des carburants dans ce pays devançant de loin Vivo Shell et Total.

    Idir Yaghmoracen

    La Sentinelle, 28/12/2021

    #Maroc #Makhzen #répression #libertés #SMDC #Afriquia #Carburants #AzizAkhannouch

  • « Gelé par la peur », le témoignage d’une victime

    « Gelé par la peur », le témoignage d’une victime- Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité

    « Frozen By Fear » : le témoignage d’une victime brûlante définit le jour 2 du procès de Ghislaine Maxwell
    Une femme identifiée uniquement comme « Jane » a raconté à un jury lors du procès pour trafic sexuel de Mme Maxwell comment elle avait été agressée sexuellement par Mme Maxwell et Jeffrey Epstein à l’âge de 14 ans.
    4 points à retenir de la deuxième journée du procès de Ghislaine Maxwell.

    Le premier accusateur du procès pour trafic sexuel de Ghislaine Maxwell a comparu mardi à la barre. Identifiée au tribunal uniquement sous le pseudonyme de « Jane », le témoin a déclaré qu’elle avait été agressée sexuellement pendant des années par Mme Maxwell et son ancien partenaire, Jeffrey Epstein, à partir de l’âge de 14 ans.

    Voici quelques extraits de son témoignage.

    Jane a déclaré qu’elle considérait Mme Maxwell comme une sœur aînée avant d’être agressée sexuellement par M. Epstein.
    Jane a déclaré qu’elle avait commencé à visiter seule le domaine de M. Epstein à Palm Beach, en Floride, à l’âge de 14 ans, après que Mme Maxwell et Mme Epstein se sont liées d’amitié avec elle dans un camp pour adolescents talentueux et l’ont invitée, elle et sa mère, à prendre le thé.

    Elle a dit qu’elle avait d’abord vu Mme Maxwell comme «un peu étrange et excentrique», mais gentille. Bientôt, elle a commencé à parler à Jane de sa vie sexuelle, et Mme Maxwell et M. Epstein ont emmené Jane faire du shopping, y compris chez Victoria’s Secret pour des slips en coton blanc.

    « Je me souviens peut-être de la première fois que je suis allé au bord de la piscine et que je suis sorti et qu’il y avait ces quatre femmes et Ghislaine, toutes seins nus et certaines d’entre elles étaient nues », a déclaré Jane. « J’étais juste choqué parce que je n’avais jamais vu ça avant. »

    Plus tard, a-t-elle dit, Mme Maxwell était présente lorsque M. Epstein a eu des interactions sexuelles avec elle et a agi « comme si ce n’était pas grave ». Parfois, dit-elle, Mme Maxwell participait. Elle a également donné des instructions sur la façon de donner des massages érotiques à M. Epstein, a déclaré Jane. Les abus ont duré des années et impliquaient parfois des groupes de personnes, a-t-elle déclaré.

    Jane a déclaré que M. Epstein l’avait agressée sexuellement pour la première fois dans le pool house de son domaine de Palm Beach.
    Jane a déclaré qu’elle et M. Epstein parlaient de son avenir lorsqu’il a mis fin « brusquement » à la conversation et l’a conduite de son bureau au pool house. Jane a dit qu’il l’avait amenée sur un canapé et a commencé à baisser son propre pantalon de survêtement. Elle a dit qu’il l’avait ensuite tirée sur lui puis avait commencé à se masturber.

    « J’étais figée de peur, je n’avais jamais vu de pénis auparavant », a déclaré Jane. « J’étais terrifiée et me sentais dégoûtante et comme si j’avais honte. »

    L’abus s’est poursuivi et lors de rencontres ultérieures, il a touché ses seins, son vagin et l’a encouragée à toucher ses pieds, ses mamelons et son pénis. L’accusation a demandé à Jane si Mme Maxwell l’avait déjà touchée lors de ces rencontres, et elle a dit oui. « Principalement mes seins », a déclaré Jane.

    L’accusation a recueilli des témoignages suggérant que Jane était vulnérable aux abus parce que son père était décédé.
    Jane a témoigné que son père était décédé peu de temps avant qu’elle ne rencontre Mme Maxwell et M. Epstein. Sa famille avait déposé son bilan et avait emménagé dans le pool house d’un ami. Après quelques visites, M. Epstein a offert de l’argent à Jane en disant : « C’est pour votre mère. Je sais qu’elle a du mal.

    Alison Moe, une procureure fédérale, a demandé à Jane si elle avait déjà parlé de l’abus à des amis ou à sa famille, ou si elle avait vu un conseiller d’orientation grandir. Jane a dit qu’elle pleurait la mort de son père et qu’elle se sentait négligée par sa mère quand, en septième année, elle a vu un conseiller.

    « Je lui ai dit comment je me sentais, à quel point j’étais triste, à quel point ma mère n’était pas disponible », a déclaré Jane.

    Elle a dit que le conseiller a appelé sa mère, qui a répondu à l’appel en la réprimandant et en la giflant. Jane n’est pas retournée au counseling.

    Jane a déclaré qu’elle ne voulait pas que son nom soit utilisé devant les tribunaux pour protéger sa carrière d’actrice.
    Jane a déclaré que « la honte des victimes est toujours très présente à ce jour » dans l’industrie du divertissement, et elle craignait de ne pas trouver de travail si les gens savaient qu’elle avait accusé M. Epstein et Mme Maxwell d’abus sexuels criminels. Cette peur était aussi la raison pour laquelle elle était restée silencieuse pendant tant d’années, a-t-elle déclaré.

    – Lola Fadulu

    La première accusatrice a déclaré qu’elle était « gelée de peur » par les abus d’Epstein.

    La jeune fille de 14 ans originaire de Floride était partie à un camp d’été dans le Michigan en 1994, a-t-elle déclaré, lorsqu’une « grande femme mince » avec un « adorable petit Yorkie » est passée par là.

    La femme s’est arrêtée sur le banc où la fille et ses amis mangeaient de la crème glacée, et les filles ont demandé si elles pouvaient caresser le chien. Au bout d’un moment, les amis sont partis.

    Mais la jeune fille de 14 ans est restée et bientôt un homme l’a rejointe ainsi que la femme assise sur le banc. Il a posé des questions sur ses cours préférés à l’école et a dit qu’il était un bienfaiteur qui aimait aider les gens. Puis il lui a demandé son numéro de téléphone.

    Témoignant mardi dans le procès pour trafic sexuel de Ghislaine Maxwell, l’adolescente de 14 ans originaire de Floride, désormais une adulte identifiée par le tribunal uniquement sous le nom de « Jane », a expliqué aux jurés comment ce qui semblait être une rencontre fortuite avec Mme Maxwell – la femme avec le Yorkie – et Jeffrey Epstein a conduit à des années d’abus sexuels.

    Cet abus impliquait parfois des groupes de personnes, a-t-elle déclaré: « Embras, sexe oral les uns sur les autres, sexe oral sur Jeffrey, plein de rapports sexuels. » Parfois, a-t-elle dit, Mme Maxwell a participé aux actes sexuels.

    Des semaines après la première réunion, Jane a déclaré qu’elle était de retour chez elle à Palm Beach lorsqu’elle a reçu une invitation à rendre visite à M. Epstein chez lui pour prendre le thé. La maison était impressionnante, a-t-elle dit, tout comme M. Epstein et Mme Maxwell, même si leur conduite était parfois déroutante ou accablante.

    « Dès le début, il y a eu beaucoup de vantardises sur le fait qu’ils étaient amis avec tout le monde », a déclaré Jane, ajoutant que Mme Maxwell et M. Epstein s’engageraient dans « l’abandon des noms ». L’effet était de suggérer qu’« ils étaient très bien connectés et riches ».

    Mme Maxwell apparaissait souvent comme une grande sœur – « étrange », a déclaré Jane, « mais agréable. » Mais bientôt, Mme Maxwell a commencé à lui parler de sexe, a déclaré Jane.

    Elle a commencé à se rendre chez M. Epstein en moyenne une fois par semaine ou deux, a-t-elle dit, et Mme Maxwell était une présence constante. Un jour, elle faisait partie d’un groupe de femmes seins nus à côté de la piscine de M. Epstein. Sur un autre, elle a emmené Jane faire du shopping chez Victoria’s Secret pour des sous-vêtements : « des slips en coton blanc, des basiques ».

    Un jour, alors qu’elle avait encore 14 ans, a témoigné Jane, M. Epstein lui a dit qu’il pouvait la présenter à des agents de talent. Puis il a « brusquement » mis fin à une conversation sur ses intérêts et son avenir et l’a guidée dans un pool house, lui prenant la main et disant « Suivez-moi ».

    À l’intérieur du pool house, Jane a déclaré que M. Epstein l’avait conduite vers un canapé ou un futon et lui avait enlevé son pantalon. Il l’a ensuite tirée sur lui et « a commencé à se masturber », a-t-elle dit, parlant d’une voix lente et hésitante. Après avoir terminé, a-t-elle ajouté, il est allé dans une salle de bain pour se nettoyer, puis « a agi comme si de rien n’était ».

    « J’étais figé de peur », a déclaré Jane. Elle a déclaré qu’elle n’avait parlé à personne de ce qui s’était passé à l’intérieur du pool house, ajoutant: « J’étais terrifiée et je me sentais dégoûtante et j’avais honte. »

    Des incidents similaires ont suivi, a déclaré Jane. Alors qu’elle avait encore 14 ans, a-t-elle déclaré, M. Epstein « toucherait mes seins, il toucherait mon vagin ».

    Elle a dit qu’elle l’avait touché « partout », y compris ses pieds, ses mamelons et son pénis.

    Parfois, Mme Maxwell participait à l’abus. Et, a-t-elle dit, parfois plusieurs personnes seraient impliquées. Ces incidents, comme sa première expérience à l’intérieur du pool house, commençaient souvent brusquement, a déclaré Jane.

    Un groupe de personnes socialisait lorsque M. Epstein ou Mme Maxwell les « convoquait » dans sa chambre ou dans une salle de massage. Là, Jane a dit que Mme Maxwell et d’autres se déshabilleraient et que M. Epstein se coucherait. Cela, a déclaré Jane, « se transformerait en cette orgie ».

    – Colin Moynihan

    Le témoin dit qu’Epstein et Maxwell se sont liés d’amitié avec elle en promettant de l’aider dans sa carrière dans les arts du spectacle.

    Le témoin connu uniquement sous le nom de Jane qui a comparu mardi devant le tribunal de district fédéral a déclaré que Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein se sont liés d’amitié avec elle alors qu’elle n’avait que 14 ans, puis l’ont agressée sexuellement pendant des années.

    Son témoignage est susceptible d’être une pierre angulaire dans l’affaire. Jane est la première des quatre femmes que les procureurs ont décrites comme des victimes mineures de Mme Maxwell et de M. Epstein, et qui, maintenant adultes, devraient témoigner sous des pseudonymes ou des noms partiels dans le procès de Mme Maxwell. Mme Maxwell a été accusée d’avoir préparé les quatre filles à être maltraitées par M. Epstein entre 1994 et 2004, alors qu’elles étaient mineures. Elle a plaidé non coupable.

    Dans ses déclarations d’ouverture au jury lundi, une procureure, Lara Pomerantz, a décrit Jane comme une enfant victime d’abus, tandis que l’avocat de Mme Maxwell, Bobbi C. Sternheim, s’est concentré sur sa carrière d’adulte. Elle a décrit Jane comme une actrice et chanteuse qui avait joué dans des publicités, des sitcoms et des films, et qui est aujourd’hui dans un feuilleton.

    « Elle est une pro des rôles », a déclaré Mme Sternheim, affirmant que Jane avait changé son histoire afin d’obtenir des millions de dollars d’indemnisation d’un fonds créé pour les victimes de M. Epstein.

    Selon le compte du gouvernement, Jane a rencontré Mme Maxwell et M. Epstein au camp d’été du Michigan pour enfants talentueux. M. Epstein s’est présenté comme un donateur qui a donné des bourses aux jeunes du camp; et après plus de conversation, le couple et Jane ont découvert qu’ils vivaient tous à Palm Beach, en Floride. Ils ont demandé le numéro de Jane.

    Lorsqu’elle est revenue du camp dans sa maison de Floride, Mme Maxwell et M. Epstein se sont liés d’amitié avec elle – une partie de ce que le gouvernement a dit était un processus de « préparation » pour abaisser ses défenses. Ils l’ont emmenée au cinéma et faire du shopping, et M. Epstein lui a régulièrement donné des centaines de dollars, sachant que sa famille avait besoin d’argent, a déclaré Mme Pomerantz. Il a également payé des cours de chant pour Jane.

    M. Epstein a commencé à agresser sexuellement Jane alors qu’elle avait encore 14 ans, a déclaré Jane. Mme Maxwell était parfois dans la pièce pendant les abus et participait parfois aux activités sexuelles, a-t-elle déclaré. Les abus ont duré des années, a-t-elle déclaré.

    L’avocat de Mme Maxwell, Bobbi C. Sternheim, a reconnu que Jane était une musicienne et chanteuse talentueuse issue d’une famille musicale, et que M. Epstein avait proposé de devenir son bienfaiteur, lui offrant même, ainsi qu’à sa famille, un appartement à Manhattan.

    Mme Sternheim a déclaré dans sa déclaration liminaire que Jane avait participé à des concours de chant et à un concours de beauté, avait posé et joué dans des publicités, joué dans des sitcoms, des émissions de téléréalité, des films – et est aujourd’hui une actrice à succès dans un feuilleton.

    Mais Mme Sternheim a déclaré que lorsque Jane a visité la maison de M. Epstein à Palm Beach, ils ont parlé de musique et d’art. « Il ne s’est rien passé de mal », a déclaré l’avocat de la défense. « C’est ça. »

    – Benjamin Weiser et Lola Fadulu

    Le pilote de longue date d’Epstein a déclaré que la porte du cockpit était restée fermée sur les avions du financier.

    Lorsque Jeffrey Epstein voyageait sur l’un de ses jets privés, la porte du cockpit était toujours fermée pendant le vol, a déclaré mardi l’un de ses pilotes de longue date devant le tribunal fédéral de district de Manhattan, rendant impossible de voir ce qui se passait dans la zone des passagers.

    Larry Visoski, qui a travaillé pour M. Epstein pendant près de 30 ans, a été le premier témoin appelé par les procureurs dans le procès pour trafic sexuel de Ghislaine Maxwell, la compagne de longue date de M. Epstein.

    Les procureurs fédéraux du bureau du procureur américain de Manhattan ont utilisé le témoignage de M. Visoski, qui a commencé tard lundi après-midi, pour présenter des photographies et des descriptions des nombreuses résidences de M. Epstein et de ses avions privés. Les avions ont longtemps été une source de fascination et de traditions pour le public, car M. Epstein était connu pour voyager avec des politiciens éminents et des célébrités hollywoodiennes ainsi que des jeunes femmes – et des filles, selon certains accusateurs – pour divertir les invités à bord.

    Les noms de certains passagers de premier plan ont été soumis à un contre-interrogatoire mardi, alors qu’un avocat de Mme Maxwell, Christian Everdell, a demandé à M. Visoski s’il se souvenait d’avoir piloté des « personnes assez importantes », nommant Bill Clinton, Donald J. Trump , le prince Andrew, Robert F. Kennedy Jr. et l’acteur Kevin Spacey. M. Visoski a déclaré qu’il se souvenait d’avoir voyagé avec tous sauf M. Kennedy et qu’il ne se souvenait pas s’il avait déjà piloté la famille de M. Trump, qui avait voyagé dans l’avion avant sa présidence.

    Lorsque M. Visoski est arrivé pour la première fois à travailler pour M. Epstein, en 1991, le financier possédait un avion Gulfstream, a-t-il déclaré, équipé de fauteuils en cuir et d’un tapis bordeaux. Le poste de pilotage était séparé par une porte qui était toujours fermée, a déclaré M. Visoski.

    Vers 2001, M. Epstein a acheté un Boeing 727, un avion plus gros dont l’intérieur, a déclaré M. Visoski, comportait plusieurs compartiments, dont une cuisine complète et ce qu’il appelait « la salle ronde », qui avait un canapé en forme de beignet.

    Là aussi, la porte du cockpit était toujours fermée, a déclaré M. Visoski.

    M. Epstein le présentait parfois à des invités alors qu’ils montaient à bord de l’avion. Cela comprenait une jeune femme, une chanteuse identifiée au tribunal comme étant Jane, que M. Epstein a amenée dans le cockpit. M. Visoski l’a décrite comme « une femme mûre, avec des yeux bleu poudré perçants ».

    Les procureurs ont présenté Jane comme l’une des accusatrices mineures de M. Maxwell. Elle est susceptible de témoigner au procès, et les jurés ont reçu une copie de son acte de naissance.

    En contre-interrogatoire par M. Everdell, M. Visoski a confirmé qu’il pouvait regarder les passagers monter à bord des avions. Il a dit que parfois, ils incluaient des jeunes filles voyageant avec leur famille, mais qu’il n’avait vu aucune jeune femme non accompagnée qui avait l’air de moins de 20 ans.

    M. Visoski a dit à M. Everdell qu’il « n’avait jamais vu d’activité sexuelle » sur les vols. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà vu des actes sexuels avec des filles mineures, M. Visoski a répondu: « Je ne l’ai certainement pas fait. »

    Il a également déclaré que M. Epstein n’avait pas exigé que la porte du poste de pilotage soit fermée et qu’il les avait invités à marcher jusqu’à l’arrière de l’avion si, par exemple, ils devaient utiliser les toilettes.

    « Comme en ce moment », a déclaré M. Visoski, tirant des rires de la salle d’audience.

    Au cours de son contre-interrogatoire, on a demandé à M. Visoski quel genre de préavis il pourrait avoir au sujet des passagers de M. Epstein, en particulier s’ils avaient des problèmes de confidentialité et de sécurité. M. Everdell a posé une question précise sur M. Clinton. « S’il devait être sur le vol, vous pourriez être informé de cette information à l’avance », a déclaré M. Everdell. « Vous voudriez vous assurer que l’avion avait l’air bien. »

    « Oui », a déclaré M. Visoski.

    – Rebecca Davis O’Brien

    Le premier jour du procès, les procureurs ont déclaré que Maxwell et Epstein étaient « partenaires dans le crime ».

    Plus de deux ans après que Jeffrey Epstein a été retrouvé mort dans une cellule de prison un mois après son arrestation pour trafic sexuel, Ghislaine Maxwell – la femme qui, selon les procureurs, l’a aidé à recruter, soigner et abuser de jeunes filles – a été jugée lundi à Manhattan.

    Mme Maxwell et M. Epstein étaient « partenaires dans le crime », a déclaré au jury une procureure fédérale, Lara Pomerantz. Mme Maxwell a exploité sexuellement des jeunes filles en développant leur confiance, a aidé à normaliser les comportements sexuels abusifs et les a ensuite « servies » à M. Epstein dans le cadre d’un programme d’une décennie, a déclaré le procureur.

    « L’accusé et Epstein ont fait croire aux jeunes filles que leurs rêves pouvaient devenir réalité », a déclaré Mme Pomerantz devant le tribunal de district fédéral. « Ils les ont fait se sentir spéciaux, mais c’était une couverture. »

    « Derrière des portes closes », a déclaré Mme Pomerantz, « l’accusé et Epstein commettaient des crimes odieux. Ils agressaient sexuellement des adolescentes.

    Le procès de Mme Maxwell, 59 ans, fille d’un magnat des médias britannique et figure de proue de longue date de la scène sociale new-yorkaise, a été largement considéré comme la salle d’audience estimant que M. Epstein avait évité de se suicider en prison.

    M. Epstein a été arrêté en juillet 2019 pour avoir recruté des dizaines de filles pour se livrer à des actes sexuels avec lui dans son domaine de Palm Beach, en Floride, et son manoir à Manhattan, en leur versant des centaines de dollars en espèces après chaque rencontre, a déclaré un acte d’accusation fédéral. Il mourut le mois suivant.

    Mme Maxwell, qui a été arrêtée en juillet 2020, fait face à des accusations comprenant le trafic sexuel d’un mineur, l’incitation et le transport de mineurs à se livrer à des actes sexuels illégaux et trois chefs de complot. Elle risque jusqu’à 70 ans de prison si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation.

    Elle a fermement maintenu son innocence et son avocat, Bobbi C. Sternheim, a déclaré au jury que les preuves ne soutiendraient pas les charges retenues contre son client. Elle a suggéré que les souvenirs des accusateurs de Mme Maxwell n’étaient pas fiables et entachés de « rapports constants dans les médias ».

    Elle a également décrit Mme Maxwell comme un « bouc émissaire » pour les actions de M. Epstein, ajoutant : « Depuis qu’Eve a été accusée d’avoir tenté Adam avec la pomme, les femmes ont été blâmées pour le mauvais comportement des hommes.

    – Benjamin Weiser et Rebecca Davis O’Brien

    4 points à retenir du premier jour du procès de Ghislaine Maxwell.

    Le procès pour trafic sexuel de Ghislaine Maxwell, l’ancienne partenaire amoureuse et employée de Jeffrey Epstein , a débuté lundi devant le tribunal fédéral de district de Manhattan avec les déclarations liminaires et le témoignage de l’un des pilotes qui ont piloté les avions privés de M. Epstein.

    Au cours des prochaines semaines, les jurés devraient entendre le témoignage de quatre femmes qui, selon les procureurs, ont été maltraitées à l’adolescence par M. Epstein.

    Mme Maxwell, la fille d’un magnat des médias britannique, fait face à six chefs d’accusation, découlant de ce que les procureurs disent être son rôle dans l’exploitation sexuelle des femmes. Les accusations comprennent l’incitation d’un mineur à voyager pour se livrer à une activité sexuelle criminelle et le transport d’un mineur dans l’intention de se livrer à une activité sexuelle criminelle.

    Voici quelques points à retenir du premier jour du procès :

    Le jury entendra l’histoire de Jane, qui avait 14 ans lorsqu’elle a rencontré M. Epstein.
    En décrivant comment les preuves montreraient que Mme Maxwell a aidé M. Epstein à trafiquer et à agresser sexuellement des adolescentes, un procureur a esquissé l’histoire d’une accusatrice désignée uniquement par un prénom, Jane.

    Jane a rencontré M. Epstein et Mme Maxwell en 1994, a déclaré la procureure, Lara Pomerantz, aux jurés : une rencontre apparemment innocente qui a commencé à une table de pique-nique avec la réalisation que les deux adultes et l’adolescente vivaient tous à Palm Beach, en Floride. Cela s’est terminé lorsque Jane a fourni son numéro de téléphone.

    C’était le « début d’un cauchemar qui allait durer des années », a déclaré Mme Pomerantz. Elle a déclaré que Mme Maxwell avait aidé à gagner la confiance de Jane lors de ses courses et « avait aidé à normaliser les comportements sexuels abusifs » de la part de M. Epstein.

    Le jury entendrait directement Jane et trois autres femmes qui ont vécu des expériences similaires en tant qu’adolescentes, a déclaré le procureur.

    La défense tentera de montrer que les souvenirs des quatre accusateurs ne sont pas fiables.
    Quelques minutes plus tard, cependant, un avocat de la défense, Bobbi C. Sternheim, a déclaré aux jurés qu’il ne fallait pas se fier aux souvenirs de témoins comme Jane, qui devraient témoigner sous serment au sujet des abus de M. Epstein.

    Elle a suggéré que les accusateurs avaient des souvenirs « peu fiables et suspects » qui auraient pu être « corrompus » au fil des ans ou « contaminés » par des « rapports médiatiques constants ». Elle a également suggéré que les accusateurs étaient motivés par le désir de gagner « un gros lot d’argent » dans le cadre d’une éventuelle action civile contre la succession de M. Epstein.

    « L’histoire de chaque accusateur est mince », a-t-elle déclaré aux jurés. « Ils ont été touchés par les avocats, par les médias, par les choses qu’ils ont lues et entendues et par l’argent, beaucoup d’argent. »

    Une autre stratégie de défense consistera à rejeter la faute sur M. Epstein.
    Mme Sternheim a décrit Mme Maxwell comme un « bouc émissaire » qui n’est jugé que parce que M. Epstein s’est suicidé dans une prison fédérale. Ce suicide, a-t-elle déclaré aux jurés, a laissé « un trou béant dans la poursuite de la justice » pour de nombreuses personnes. Mme Maxwell « remplit ce trou », a ajouté Mme Sternheim. « Remplir cette chaise vide. »

    « Depuis qu’Eve a été accusée d’avoir tenté Adam avec la pomme », a-t-elle dit, « les femmes ont été blâmées pour le mauvais comportement des hommes. »

    L’accusation a utilisé l’un des pilotes de M. Epstein pour planter le décor pour les jurés.
    Le premier témoin à charge n’était pas l’un des accusateurs mais un pilote privé : Lawrence Paul Visoski Jr., qui avait travaillé pour M. Epstein de 1991 à 2019.

    M. Visoski a décrit, à grands traits, le rôle joué par Mme Maxwell dans la gestion des ménages et des propriétés de M. Epstein, décrivant leur relation comme « de couple ». Guidé par des photographies présentées comme preuve, M. Visoski a également décrit le transport de M. Epstein et de ses invités vers diverses résidences de luxe à New York; Paris; les îles Vierges américaines ; Palm Beach, Floride ; et Santa Fe, Nouveau-Mexique

    « À peu près tous les quatre jours, nous étions sur la route en train de voler quelque part », a-t-il déclaré. M. Visoski a dit qu’il ne savait pas toujours avec précision qui volait avec lui dans les avions de M. Epstein.

    – Colin Moynihan

    Le procès pour trafic sexuel de Ghislaine Maxwell, ancienne petite amie et associée de longue date de Jeffrey Epstein, doit débuter lundi. Voici quelques-uns des événements qui ont conduit au procès très attendu :

    7 JUILLET 2019

    M. Epstein a été arrêté à l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey.
    Les procureurs fédéraux ont accusé M. Epstein d’avoir commis des actes sexuels criminels avec des mineurs et des femmes, dont certains n’avaient que 14 ans.

    10 AOÛT 2019

    M. Epstein s’est suicidé dans sa cellule de prison de Manhattan.
    M. Epstein s’est pendu dans sa cellule de prison au Metropolitan Correctional Center ; il n’était pas sous surveillance suicidaire au moment de sa mort. Il venait de se voir refuser la libération sous caution pour des accusations fédérales de trafic sexuel.

    MARS 2020

    Mme Maxwell a poursuivi la succession de M. Epstein .
    Mme Maxwell a déclaré dans le procès que M. Epstein et Darren Indyke, un avocat de longue date de M. Epstein et l’exécuteur testamentaire de sa succession, avaient tous deux promis de payer ses frais juridiques, mais elle a dit qu’ils ne l’avaient pas fait. Ses frais juridiques ont augmenté alors que de plus en plus de femmes ont affirmé qu’elle avait aidé M. Epstein à les recruter pour des activités sexuelles alors qu’elles étaient mineures.

    JUILLET 2020

    Mme Maxwell a été arrêtée dans le New Hampshire.
    L’acte d’accusation énumérait trois victimes mineures qui disent avoir été recrutées par Mme Maxwell de 1994 à 1997 pour des activités sexuelles criminelles.

    JUILLET 2020

    Mme Maxwell demande la libération d’une caution de 5 millions de dollars.
    Ses avocats ont demandé à un juge fédéral de Manhattan de la libérer de prison contre une caution de 5 millions de dollars. La juge Alison J. Nathan du tribunal fédéral de district de Manhattan a rejeté la demande après que les procureurs eurent soutenu que Mme Maxwell présentait un risque élevé de fuite avant son procès.

    DÉCEMBRE 2020

    Mme Maxwell qualifie la prison d’« oppressive ».
    Mme Maxwell a de nouveau demandé à être libérée, cette fois sous caution de 28,5 millions de dollars, arguant que les conditions de sa prison de Brooklyn étaient « oppressives ». Mais une fois de plus, la demande a été rejetée, après que les procureurs eurent déclaré que la probabilité qu’elle s’enfuie était extrêmement élevée. Les procureurs ont également déclaré que les conditions de détention étaient raisonnables, soulignant sa douche personnelle, son téléphone et ses deux ordinateurs.

    MARS 2021

    Mme Maxwell est accusée de trafic sexuel d’une adolescente de 14 ans .
    Un nouvel acte d’accusation accuse Mme Maxwell d’avoir soigné un autre mineur. Elle est accusée de trafic sexuel d’une jeune fille de 14 ans qui s’est livrée à des actes sexuels avec M. Epstein dans son domaine de Palm Beach, en Floride.

    NOVEMBRE 2021

    Mme Maxwell passe en jugement .
    Les arguments d’ouverture sont fixés pour lundi.

    – Lola Fadulu

    Voici les accusations portées contre Ghislaine Maxwell.

    Ghislaine Maxwell fait face à six chefs d’accusation dans son procès fédéral , qui concernent des accusations selon lesquelles elle aurait facilité l’exploitation sexuelle de filles pour son compagnon de longue date, le financier et délinquant sexuel en disgrâce Jeffrey Epstein.

    Les six chefs d’accusation portent sur les récits de quatre accusateurs. Les frais comprennent :

    Un chef d’accusation d’incitation d’un mineur à voyager pour se livrer à des actes sexuels illégaux, dans lequel Mme Maxwell est accusée d’avoir contraint une fille – identifiée comme Victime mineure 1 dans des documents d’accusation – à voyager de la Floride à New York, entre 1994 et 1997, de se livrer à des actes sexuels avec M. Epstein.

    Un chef d’accusation de transport d’un mineur avec l’intention de se livrer à des actes sexuels illégaux, qui accuse Mme Maxwell d’avoir amené la même fille de Floride à New York à plusieurs reprises.

    Un chef de trafic sexuel d’un mineur, qui accuse entre 2001 et 2004, que Mme Maxwell a recruté, attiré et transporté une autre fille – identifiée dans les accusations comme étant la victime mineure 4 – pour se livrer à au moins un acte sexuel commercial avec M. Epstein .

    Et trois chefs de complot, qui sont liés aux autres chefs d’accusation. Les chefs d’accusation de complot dans l’acte d’accusation sont plus vastes, impliquant les quatre accusateurs et foyers aux États-Unis et à Londres. Ces accusations impliquent des accusations selon lesquelles Mme Maxwell aurait travaillé avec M. Epstein pour obtenir des filles mineures pour des actes sexuels, par exemple, en encourageant une personne à faire des massages à M. Epstein à Londres entre 1994 et 1995.

    Mme Maxwell, 59 ans, pourrait encourir une longue peine de prison si elle était reconnue coupable. Le complot en vue de commettre le trafic sexuel de mineurs est passible d’une peine maximale de 40 ans ; les autres chefs d’accusation ont des peines maximales de cinq ou dix ans.

    Lorsque Mme Maxwell a été arrêtée en juillet 2020, elle a également été inculpée de deux chefs de parjure, l’accusant d’avoir menti sous serment en 2016 lors de dépositions dans le cadre d’un procès lié à M. Epstein. En avril, la juge Alison J. Nathan a accédé à la demande de la défense de dissocier les chefs d’accusation de parjure, qui seront jugés séparément.

    – Rebecca Davis O’Brien

    Qui est Alison Nathan, la juge dans l’affaire Ghislaine Maxwell ?

    Lors d’une conférence préparatoire au procès une semaine avant le début du procès de Ghislaine Maxwell, un procureur a indiqué que le gouvernement et la défense étaient toujours en désaccord sur certaines questions.

    Un avocat de la défense a commencé à répondre, mais le juge Alison J. Nathan l’a interrompu.

    « Je ne veux pas de discours », a-t-elle déclaré, ordonnant aux parties d’avoir « une discussion mûre et raisonnable et de parvenir à un accord où un accord peut être trouvé ». Si des différends de bonne foi subsistaient, a-t-elle déclaré, ils pourraient être consignés par écrit, ajoutant: « Je serai ravie de les résoudre. »

    Le moment est venu et s’est passé rapidement, mais il a souligné un fait observable à propos du juge Nathan, 49 ans, maintenant dans sa 10e année en tant que membre du tribunal fédéral de district du district sud de New York : elle a le contrôle ferme de sa salle d’audience.

    « Elle est connue pour son intelligence et son indépendance », a déclaré Daniel C. Richman, professeur de droit pénal à la Columbia Law School. « Elle a une attitude nette et pragmatique envers les problèmes juridiques et la façon dont ils sont présentés et résolus. »

    Dans l’affaire Maxwell, le juge Nathan a déjà renoncé à toute une série de différends avant le procès – certains aussi étroits que la question de savoir si les procureurs pouvaient qualifier ses accusateurs de « victimes » (le juge a décidé qu’ils le pouvaient en décrivant les quatre femmes dont les comptes sont au centre de l’acte d’accusation); et des questions plus importantes, comme celle de savoir si Mme Maxwell, 59 ans, devrait être libérée sous caution. (Le juge a rejeté à plusieurs reprises ses demandes, le plus récemment il y a trois semaines.)

    Mais lorsque les avocats de Mme Maxwell se sont plaints le 1er novembre que leur client avait été réveillé à 3h45 pour une audience devant le tribunal et avait ensuite dû attendre des heures dans un bloc cellulaire froid avec peu de nourriture, le juge Nathan a ordonné que Mme Maxwell soit transportée à et du palais de justice « d’une manière humaine, appropriée et conforme aux protocoles de sécurité ».

    Il y a à peine deux semaines, le président Biden a nommé le juge Nathan à la prestigieuse Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit à New York. La Maison Blanche a noté à l’époque qu’elle serait la deuxième femme ouvertement homosexuelle à siéger dans une cour de circuit fédérale si elle était confirmée par le Sénat.

    Dans au moins deux affaires ces dernières années, le juge Nathan, qui a été nommé en 2011 au tribunal de district par le président Barack Obama, a vivement critiqué le bureau du procureur américain à Manhattan après avoir été accusé de ne pas avoir fourni de preuves potentiellement favorables à la défense avant essai.

    Le 17 novembre, après avoir pris le banc avant une autre journée d’interrogatoire des jurés potentiels, le juge Nathan a brièvement reconnu la nouvelle de son élévation potentielle.

    « Inutile de dire que je suis honorée », a-t-elle déclaré, ajoutant que si elle était nominée, elle continuerait à faire son « travail quotidien, ce qui signifie présider ce procès en terminant et en traitant littéralement des centaines d’autres affaires civiles et pénales sur mon rôle. »

    – Benjamin Weiser

    The New York Times, 30/11/2021

    #Ghislaine_Maxwell #Jeffrey_Epstein #Pédophilie #Pédocriminalité #Procès

  • Maxwell a participé à des rencontres sexuelles avec Epstein

    Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein – Maxwell a participé à des rencontres sexuelles avec Epstein

    NEW YORK, 30 novembre (Reuters) – (Attention au langage fort au paragraphe 10)

    Une femme qui affirme avoir été abusée sexuellement par le financier Jeffrey Epstein à l’âge de 14 ans a déclaré mardi aux jurés du procès pénal de Ghislaine Maxwell que la mondaine britannique avait facilité et participé à certaines rencontres sexuelles.

    La femme, connue sous le pseudonyme de Jane, a témoigné pour le gouvernement au deuxième jour du procès pour abus sexuels de Maxwell devant le tribunal fédéral de Manhattan.

    Au cours du contre-interrogatoire, un avocat de Maxwell a interrogé Jane, aujourd’hui âgée d’une quarantaine d’années, sur le fait qu’elle n’a signalé les abus présumés que plusieurs décennies après qu’ils se soient produits.

    Maxwell, 59 ans, fait face à des accusations de trafic sexuel et à d’autres accusations. Les procureurs affirment qu’elle a recruté et préparé Jane et trois autres filles mineures pour qu’Epstein en abuse entre 1994 et 2004. Epstein s’est tué dans une cellule de prison de Manhattan en 2019 alors qu’il attendait son procès pour abus sexuels.

    Maxwell a plaidé non coupable, et ses avocats ont déclaré qu’elle était un bouc émissaire parce qu’Epstein n’est plus en vie.

    Ils ont déclaré que Jane et les autres victimes présumées, qui devraient également témoigner au procès, ont une mémoire défaillante et des incitations financières à accuser Maxwell.

    Pendant trois heures de témoignage explicite et émotionnel, Jane a déclaré que Maxwell et Epstein l’ont approchée pour la première fois, elle et un groupe d’amis, alors qu’ils mangeaient une glace dans un camp d’été artistique dans le Michigan au cours de l’été 1994.

    Jane, une chanteuse, a déclaré que sa famille avait des difficultés financières après la mort de son père l’année précédente. Elle a déclaré qu’Epstein et Maxwell lui avaient dit qu’ils étaient des bienfaiteurs de son camp et qu’ils accordaient de nombreuses bourses aux étudiants.

    Ils sont restés en contact après le retour de Jane à Palm Beach, en Floride, où Epstein avait également une maison, a déclaré Jane. Elle a déclaré que Maxwell l’emmenait parfois au cinéma ou passait du temps avec elle au bord de la piscine d’Epstein. Elle a dit qu’ils ont parlé de l’école, y compris si Jane avait un petit ami.

    Jane a déclaré qu’elle avait répondu par la négative, et que Maxwell lui avait alors dit : « ‘Une fois que tu les as baisés, tu peux toujours les baiser à nouveau car ils ont des droits acquis’.

    J’ai gloussé parce que je ne comprenais pas ce que signifiait « droits acquis » », a déclaré Jane.

    Les procureurs ont déclaré dans un acte d’accusation de 2021 contre Maxwell qu’un comportement tel que l’achat de cadeaux aux filles et la discussion de sujets sexuels équivalait à les « préparer » à l’abus.

    Pendant que Jane parlait, Maxwell mettait de temps en temps une paire de lunettes, se penchait en avant et prenait des notes sur des Post-it, qu’elle transmettait à ses avocats.

    J’AVAIS HONTE

    Jane a déclaré avoir eu un rapport sexuel avec Epstein dans la salle de billard de sa maison de Palm Beach alors qu’elle n’avait que 14 ans.

    « Il m’a attirée sur lui et a commencé à se masturber sur moi », a déclaré Jane. « J’étais terrifiée, je me sentais dégueulasse et j’avais honte. »

    En d’autres occasions, également à l’âge de 14 ans, Jane a déclaré que Maxwell et Epstein l’emmenaient sur une table de massage dans sa maison de Palm Beach et lui montraient comment Epstein aimait être massé. Les massages se transformaient en activité sexuelle, et Maxwell lui touchait parfois les seins, selon Jane.

    Jane a décrit le comportement de Maxwell comme étant « très décontracté » pendant ces interactions.

    Les avocats de Maxwell ont déclaré que Jane et d’autres accusatrices ont reçu des paiements d’un fonds mis en place par la succession d’Epstein pour indemniser les victimes. Le fonds a démarré à la mi-2020 et a terminé son processus de réclamation en août 2021 après avoir donné plus de 121 millions de dollars à environ 138 personnes.

    Dans sa déclaration d’ouverture lundi, l’avocat de Maxwell, Bobbi Sternheim, a déclaré que les accusateurs pourraient « améliorer » leurs récompenses en coopérant avec les procureurs.

    Sternheim a qualifié Jane d’ »actrice à succès » qui n’a jamais accusé Maxwell de méfaits avant la mort d’Epstein.

    « Elle est une pro pour jouer des rôles et comme ses scripts et ses personnages changent, l’histoire que vous entendrez changera aussi », a déclaré Sternheim.

    Pendant le contre-interrogatoire, Jane a confirmé qu’elle n’a pas signalé les incidents présumés aux forces de l’ordre avant 2019.

    Lorsque l’avocate de Maxwell, Laura Menninger, lui a demandé si elle avait parlé aux membres de sa famille et à ses amis proches du rôle présumé de Maxwell, Jane a répondu : « Je ne sais pas. »

    « J’étais très réticente à donner des détails », a déclaré Jane. « Je ne voulais pas le partager avec eux en premier lieu ».

    Jane a déclaré dans son témoignage qu’elle avait été employée comme actrice pendant 22 ans et que le fonds d’indemnisation lui avait accordé 5 millions de dollars. Elle devrait revenir pour un nouveau contre-interrogatoire mercredi.

    Reuters, 30/11/2021

    #Jeffrey_Epstein #Ghislaine_Maxwell #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Maroc, Sahara Occidental, Algérie – Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), a appelé ce lundi à reconnaître le roi du Maroc Mohammed V « Juste parmi les Nations ». Le responsable français, ancien ministre de la Culture, a fait cette annonce lors de l’inauguration officielle de l’exposition-évènement « Les Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire » à l’IMA, en présence du président Emmanuel Macron et de responsables politiques et religieux.

    Selon les mauvaises langues, le discours mielleux envers le Maroc est en réalité sa manière de remercier le souverain marocain de l’avoir sorti du pétrin de Marrakech. Une histoire qui n’a pas cessé de le poursuivre tel un cauchemar de nuit. Rappelons sa balade dans les rues de Montpellier le 15 juin dernier. Alors qu’il se promenait tranquillement avec sa femme, l’ancien ministre de la Culture Jack Lang a été interpellé par deux femmes et elles l’ont traité de pédophile et de pédo-criminel. La raison? Les casserolles qu’il traîne des riads de Marrakech selon lesquelles il aurait été « poissé » dans les annés 2000 dans une partouze avec des enfants de moins de 15 ans. Il aurait été sortir d’un commissariat de police de la ville ocre par les autorités marocaines. On dit que, depuis lors, il ne sait plus comme rendre l’ascenseur à Mohammed VI.

    A l’instar de ses copains marocains, Jack Lang n’aime pas l’Algérie. Son animosité envers le pays du million et demi de martyrs avait été commenté dans les colonnes du Soir d’Algérie dont voici le texte intégral:

    Chronique du jour : DIGOUTAGE
    Ça va bien, Jack ?
    Par Arris Touffan

    Franchement, je ne reconnais pas le Jack Lang ami zaâma de l’Algérie, qui était à Alger comme chez lui, avec ses potes du gouvernement algérien et les patrons des grandes entreprises d’Etat algériennes. Qu’est-ce qui lui a pris de faire preuve d’une telle véhémence à l’égard de la Franco-Algérienne Leïla Aïchi, investie comme candidate En Marche pour les législatives prochaines ? Il reproche à la candidate ses positions de soutien au Front Polisario. De ce seul fait, Lang s’écrie : «Ces propos sur le Sahara et le Maroc sont inadmissibles. Il faut que son investiture soit retirée et c’est à nos hauts responsables de le faire.» Et il ajoute : «Inadmissible, inconcevable»!
    Et j’en passe des salamalecs à la monarchie marocaine.

    A. T.
    digoutagesoir@yahoo.fr

    Le Soir d’Algérie, 20/05/2021

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #Jack_Lang #Marrakech #Partouze #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Epstein faisait du chantage aux politiciens pour le Mossad

    Jeffrey Epstein faisait du chantage aux politiciens pour le Mossad israélien, selon un nouveau livre (Middle EAst Monitor)

    Le financier étatsunien décédé et délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein et sa petite amie Ghislaine Maxwell étaient des espions israéliens qui utilisaient des filles mineures pour faire chanter les politiciens afin qu’ils donnent des informations à Israël, selon leur présumé maître d’œuvre du Mossad.

    Le couple aurait mené une opération de  » piège à miel  » dans le cadre de laquelle ils ont fourni des jeunes filles à des politiciens éminents du monde entier en échange de faveurs sexuelles, puis se seraient servis de ces incidents pour les faire chanter afin d’obtenir des informations pour les services de renseignements israéliens.Ces allégations sont faites par le présumé ancien espion israélien Ari Ben-Menashe dans un livre qui sera bientôt publié,  » Epstein  » : Epstein : Dead Men Tell No Tales » dans lequel il dit être le contact du père de Ghislaine, Robert Maxwell, qui était aussi un agent d’espionnage israélien et qui a présenté sa fille et Epstein au Mossad.

    « Vous voyez, faire l’imbécile n’est pas un crime. Cela pourrait être embarrassant, mais ce n’est pas un crime », a écrit Menashe dans le livre. « Mais baiser une fille de 14 ans est un crime. Et il prenait des photos de politiciens en train de baiser des filles de 14 ans… si vous voulez bien comprendre… Ils [Epstein et Maxwell] auraient fait du chantage aux gens comme ça. »

    Le suspect étatsunien du trafic sexuel Epstein a révélé ses liens avec l’Israélien Barack.

    Le responsable Ben-Menashe, lui-même un homme d’affaires israélien né en Iran qui dit avoir travaillé pour le Mossad de 1977 à 1987, est un personnage mystérieux qui a été arrêté en 1989 aux États-Unis pour trafic d’armes. Il a été acquitté en 1990, seulement après qu’un jury ait accepté qu’il agissait au nom de l’État israélien. Israël a alors nié que Menashe ait des liens avec ses services de renseignement et a tenté de se distancer de lui, malgré le fait que d’autres rapports de presse, tant aux États-Unis qu’en Israël, aient confirmé qu’il agissait pour le compte du pays.


    Le nouveau livre, qui spécule également que Maxwell a pu travailler pour d’autres gouvernements comme agent double ou triple, dit que malgré les rapports selon lesquels Epstein et Ghislaine se sont rencontrés au début des années 1990 à New York, ils se sont en fait rencontrés plus tôt par l’intermédiaire de son père qui a présenté Epstein au Mossad avant que Ghislaine ne se joigne aux activités plus tard.


    Jeffrey Epstein, qui faisait face à des accusations de trafic sexuel de mineurs, a été retrouvé mort dans sa cellule de prison à New York le 10 août. Selon les rapports officiels, il s’est suicidé, mais il y a eu beaucoup de spéculations et d’allégations qu’il a en fait été tué, beaucoup affirmant qu’il a peut-être été assassiné parce qu’il connaissait les personnes qu’il faisait chanter et les actes qu’ils ont commis.

    Les déclarations faites par Ben-Menashe sont jusqu’à présent sans fondement, mais si elles s’avéraient vraies, elles fourniraient des preuves significatives de l’implication d’Israël dans le chantage exercé sur des hommes politiques et des personnalités de haut rang aux États-Unis.

    Cela ne ferait qu’ajouter aux antécédents déjà révélés de l’État en matière de manipulation des systèmes politiques des nations occidentales, comme on l’a vu dans les révélations de la tentative du lobby israélien de  » faire tomber  » les politiciens britanniques et étatsuniens révélés ces dernières années.

    Middle East Monitor, 06/01/2021

    #Jeffrey_Epstein #Jack_Lang #Pédophilie #Pédocriminalité #Trafic_sexuel