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  • 14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus – Emmanuel Macron, Mohammed VI, Pedro Sanchez, Maroc, NSO Group, Israël, Saad-Eddine El Othmani, Jamal Khashoggi,

    Macron et Mohammed VI font partie des personnes qui ont été espionnées par un logiciel israélien créé par NSO Group.

    Les dirigeants indépendantistes n’ont pas été espionnés avec cet outil. Le Premier ministre, Pedro Sánchez, et la ministre de la Défense, Margarita Robles, ont été les seuls dirigeants espionnés avec Pegasus, l’outil controversé de la firme israélienne NSO Group.

    L’année dernière, avec l’enquête « Project Pegasus » – à laquelle des dizaines de journalistes ont participé avec le soutien d’Amnesty International – on a appris que la liste des personnes susceptibles d’être touchées par le programme d’espionnage comprenait environ 50 000 numéros de téléphone, dont ceux de quatorze chefs d’État, qui avaient été sélectionnés par des clients du groupe NSO comme des personnes d’intérêt. Les pays concernés sont l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, le Kazakhstan, le Mexique, le Maroc, le Rwanda, l’Arabie saoudite, la Hongrie, l’Inde et les Émirats arabes unis.

    Au total, la liste contenait les numéros de téléphone de plus de 600 hauts fonctionnaires et hommes politiques de 34 pays. Parmi les dirigeants internationaux espionnés figurent le président français Emmanuel Macron – qui aurait été surveillé par le Maroc -, le président irakien Barham Salih, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et l’ancien président marocain Saad-Eddine El Othmani.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et président actuel du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et actuel président du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    En outre, il est apparu cette année qu’un logiciel israélien a été utilisé pour espionner la résidence officielle du Premier ministre britannique Boris Johnson dans une attaque qui aurait été perpétrée par les Émirats arabes unis, selon l’enquête du Citizen Lab.

    Espionnage de la famille de Khashoggi

    Des logiciels espions ont également été utilisés pour cibler les téléphones des militants et des journalistes. Amnesty International a constaté que l’utilisation du programme « Pegasus » a « facilité la commission de violations des droits de l’homme à grande échelle dans le monde entier ».

    L’enquête journalistique a également révélé qu’avant et après le meurtre du Saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018 aux mains d’agents saoudiens, le logiciel espion a ciblé des membres de la famille du journaliste. Plus précisément, « Pegasus » avait été installé sur le téléphone de Hatice Cengiz, la fiancée de Khashoggi, quatre jours après son assassinat.

    Pegasus a également espionné le personnel diplomatique américain, ce qui a conduit l’administration Biden à mettre sur liste noire NSO Group, le fabricant du logiciel.

    En Israël, où l’outil a été créé, l’utilisation de « Pegasus » a également fait scandale, après qu’il est apparu, au début de l’année 2022, que la police avait suivi et écouté plusieurs personnalités publiques, dont le fils de l’ancien premier ministre et actuel chef de l’opposition, Binyamin Netanyahou, et des membres de son cercle proche. Ils ont également espionné des directeurs généraux de ministères, des maires, des responsables de manifestations, des activistes, des journalistes et même un témoin dans l’une des affaires de corruption contre Netanyahou.

    Córdoba, 02/05/2022

    #pegasus #maroc #macron #pedrosanchez #espionnage

  • Espagne: Sánchez et Robles ont été espionnés par Pegasus

    Espagne: Sánchez et Robles ont été espionnés par Pegasus – Pedro Sánchez, Margarita Robles,

    Le gouvernement a déposé une plainte auprès de l’Audiencia Nacional et affirme que les intrusions, au cours desquelles un grand nombre d’informations ont été volées, ont une origine « externe ».

    MIGUEL GONZÁLEZ

    L’affaire Pegasus se retourne contre nous. Le président Pedro Sánchez et la ministre de la Défense, Margarita Robles, ont également été espionnés avec le programme israélien qui, en théorie, n’est vendu qu’aux gouvernements et aux organismes officiels. Les intrusions ont eu lieu en mai et juin 2021, sur le téléphone portable de Sánchez, et à cette dernière date sur le terminal de Robles.

    Les pirates ont extrait une énorme quantité d’informations du téléphone du chef du gouvernement : 2,6 gigaoctets lors de la première intrusion et 130 mégaoctets lors de la seconde. Le butin prélevé sur le téléphone portable du ministre de la Défense était beaucoup plus petit, du moins en termes de volume : 9 mégaoctets. Le gouvernement ne sait toutefois pas encore quelles informations ont été volées et à quel point elles sont sensibles, mais dans les deux cas, il s’agissait de ses téléphones institutionnels et non privés.

    Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, qui s’est présenté à La Moncloa aux premières heures de la matinée de mardi accompagné de la porte-parole du ministre, Isabel Rodríguez, a fait état d’ »intrusions consommées » au cours desquelles « un certain volume de données a été extrait des terminaux » et a qualifié les interventions d’ »illicites » et d’ »externes ».

    L’exécutif ne désigne pas l’auteur éventuel de ces attaques informatiques, mais assure qu’elles sont « externes aux organismes de l’État », notamment le Centre national d’intelligence (CNI), la seule agence espagnole qui dispose officiellement du programme Pegasus. « Quand nous parlons d’intrusions externes, nous voulons dire qu’elles sont extérieures aux organes de l’État et qu’elles n’ont pas d’autorisation judiciaire. C’est pourquoi nous les qualifions d’illégales et d’externes », a souligné M. Bolaños.

    Ce matin, le bureau du procureur de l’État a déposé une plainte auprès du juge de permanence de l’Audiencia Nacional, qui était à la tête du tribunal d’instruction numéro 4, pour qu’il enquête sur ces événements. La plainte ne nomme pas les éventuels auteurs, mais se base sur des faits « vérifiés et contrastés », sur lesquels « il n’y a aucun doute », selon Bolaños.

    Le gouvernement assure qu’il a eu hier entre les mains le rapport du Centre National de Cryptologie (CCN), l’organisme dépendant du CNI qui garantit la sécurité des communications des hauts fonctionnaires. Selon le rapport, il n’y a pas eu de nouvelle intrusion dans les téléphones de Sánchez et Robles depuis juin dernier. « Nous savons que, depuis ces dates, il n’y a pas eu d’intervention ultérieure dans ces deux terminaux, il n’y a aucune preuve qu’il y ait eu une nouvelle intrusion », a insisté le ministre.

    « L’une des conclusions auxquelles le gouvernement est parvenu est que nous allons renforcer les systèmes de sécurité. Nous allons mettre toutes les connaissances et les capacités du gouvernement central à la disposition des gouvernements et des parlements des régions autonomes », a ajouté M. Bolaños.

    L’annonce a été faite à la fin d’un long week-end de vacances dans sept régions autonomes et le jour des célébrations du 2 mai dans la Communauté de Madrid, au cours desquelles la présidente du PP, Isabel Díaz Ayuso, sera au centre de toutes les attentions, et sera accompagnée du nouveau leader du PP, Alberto Nuñez Feijóo. De même, après une semaine au cours de laquelle l’exécutif de la coalition a fait passer au Congrès, à la dernière minute, son plan visant à atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur l’économie espagnole, grâce au soutien d’EH Bildu et avec la colère d’ERC, l’un de ses principaux partenaires parlementaires, en raison du scandale Pegasus, l’espionnage présumé d’au moins 60 dirigeants politiques et sociaux du mouvement indépendantiste par le biais d’un programme auquel seuls les États souverains ont théoriquement accès, et de l’absence de réponse du gouvernement.

    Ces derniers jours, le discours du président Pere Aragonès, qui fait partie des personnes concernées, s’est durci jusqu’à ce qu’à la fin de la semaine dernière, il appelle à la responsabilité de la ministre de la Défense et chef du CNI, Margarita Robles. Au Congrès, Robles a adressé des reproches sévères aux indépendantistes : « Que doit faire un État quand quelqu’un déclare l’indépendance ? En outre, elle a critiqué la CUP, affirmant qu’il était bon pour elle d’ »apparaître comme une victime ».

    [Bientôt, plus de détails].

    El País, 02/05/2022

    #Espagne #PedroSanchez #MargaritaRobles #Espionnage #Pegasus

  • Les eaux du Sahara, un obstacle pour tracer la frontière avec le Maroc

    Les eaux du Sahara, un obstacle pour tracer la frontière avec le Maroc

    Les eaux du Sahara, un obstacle pour tracer la frontière avec le Maroc – Espagne, Sahara Occidental, eaux territoriales, Pedro Sanchez, José Manuel Albares,

    La nécessité de délimiter les eaux territoriales est devenue plus pressante après que Rabat a approuvé deux lois par lesquelles elle a procédé à marquer sur la carte l’extension de sa mer territoriale jusqu’à 12 milles marins.

    La délimitation des eaux territoriales sur la façade atlantique fait partie de l’accord conclu par le gouvernement espagnol avec le Maroc lors de la visite du président Pedro Sánchez à Rabat en juillet dernier. Maintenant, la commission doit se réunir prochainement, avec la date encore dans l’air, pour un obstacle compliqué, les eaux du Sahara occidental. La nécessité de délimiter les eaux territoriales est devenue plus pressante du fait que le Maroc a approuvé début 2020 deux lois par lesquelles il a procédé à la délimitation de sa mer territoriale jusqu’à 12 milles nautiques et de la zone économique exclusive (ZEE) de 200 milles nautiques, ainsi que son plateau continental, « jusqu’au bord extérieur de la marge continentale ou jusqu’à 200 milles ».

    Les deux textes se sont heurtés à la délimitation des eaux territoriales espagnoles dans les îles Canaries, bien que jusqu’à présent ces lois n’aient pas été appliquées, faute de réglementation pour leur exécution. En tout cas, même alors, le gouvernement espagnol a assuré que les deux pays voulaient résoudre la question d’un commun accord et conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La déclaration commune après la rencontre à Rabat entre Sánchez et Mohamed VI vient mettre noir sur blanc dit testament. Elle annonce que « le groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes sur la façade atlantique sera réactivé dans le but d’aboutir à des avancées concrètes ». Cette semaine, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a confirmé au Sénat que ce groupe de travail.

    Ce qu’Albares n’a pas précisé, comme le lui avait demandé un sénateur, c’est si les eaux du Sahara Occidental sont également incluses dans ces discussions, que le Maroc considère comme les siennes bien que le Tribunal de l’UE l’ait déjà mis en garde en septembre dernier dans un arrêt historique du que ce n’était pas le cas, en renversant l’accord de pêche entre le bloc et le royaume. Cette décision a cependant été portée en appel. « L’Espagne ne peut pas négocier un traité avec le Maroc qui inclut les eaux territoriales du Sahara car ce serait violer le droit international, puisqu’il s’agit d’un territoire non autonome », prévient Juan Francisto Soroeta, professeur de droit international public et de relations internationales, à Europa Press à l’UPV.

    Selon lui, « il est impensable que l’Espagne négocie un traité de ces caractéristiques avec le Maroc » malgré le fait que le gouvernement a déclaré que le plan marocain d’autonomie pour le Sahara est « la base la plus solide, réaliste et crédible » pour résoudre ce différend . La lettre dans laquelle Sánchez a transmis cette position du gouvernement « n’a aucune conséquence juridique », souligne Soroeta. Avec cela, note-t-il, le statut du territoire n’est pas changé. En ce sens, il souligne que l’Espagne n’est pas allée aussi loin que les États-Unis l’ont fait avec Donald Trump dans la reconnaissance de la nature marocaine du Sahara. « Cette décision était aussi un toast au soleil puisqu’elle n’a pas non plus de conséquences juridiques » et donc le Sahara continue d’être un territoire à décoloniser.

    Si l’Espagne parvient à un accord avec le Maroc sur la délimitation des eaux territoriales dans lesquelles l’ancienne colonie est incluse, « elle serait passible de poursuites devant les tribunaux internationaux », insiste le professeur de l’UPV, qui est donc convaincu que le gouvernement n’ira pas aussi loin. « Une autre chose est qu’il négocie ses frontières maritimes avec le Maroc, en excluant les eaux juridictionnelles du Sahara occidental de la négociation », souligne-t-il, montrant ses doutes que le Maroc acceptera de laisser de côté les eaux qu’il considère comme les siennes.

    Laissant de côté le Sahara, les négociations pour la délimitation des eaux territoriales ne sont pas toujours faciles. La Convention de Genève sur la mer territoriale et la zone contiguë de 1958 prévoyait la possibilité de régler les différends au moyen d’un accord ou, à défaut, d’opter pour l’équidistance lors de leur délimitation. Cependant, avec la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, à laquelle l’Espagne et le Maroc sont parties, cette deuxième option est supprimée, ne laissant que la possibilité d’un accord ou d’une non-délimitation des eaux, comme cela se produit actuellement entre les deux pays.

    C’est cet accord que le groupe de travail de l’Espagne et du Maroc va essayer de trouver maintenant. S’il n’est pas possible d’y parvenir, ils pourraient explorer d’autres voies, comme une solution diplomatique, non contraignante, et rechercher, par exemple, une figure qui agirait comme médiateur, même si ce n’est pas quelque chose de fréquent, le professeur de Droit public international Elena Conde, de l’UCM. Cette solution « n’est pas juridiquement contraignante » de sorte qu’ »aucune obligation juridique n’en découle, sauf si ce qui a été convenu aboutit à l’approbation d’un traité international », précise-t-il.

    La chose la plus normale à faire dans un litige de ce type est de recourir à l’arbitrage. Il existe également différentes options ici, d’un tribunal arbitral ou d’une personnalité choisie par les parties pour rechercher une solution, en passant par la Cour internationale du droit de la mer, créée en vertu de la convention susmentionnée et dont la mission est précisément de régler ce type de différend, et atteindre la Cour internationale de justice (CIJ), chargée de régler les différends entre États. La clé dans le cas de l’arbitrage, souligne Soroeta, est que lorsqu’il y a recours, les deux parties doivent convenir qu’ »elles respecteront la solution qui leur est proposée ». « Ici la solution, c’est la loi, une norme juridique, donc si elle n’est pas respectée, il y a une responsabilité internationale », pointe le professeur UCM, qui souligne que « dans la plupart des cas, les processus de délimitation aboutissent à un traité ou à une décision juridiquement contraignante ».

    D’autre part, le débat sur la délimitation des eaux s’est accompagné de la polémique suscitée par les projets marocains de prospection d’hydrocarbures au large de ses côtes et près de Lanzarote et Fuerteventura, qui a suscité des critiques et des inquiétudes dans les îles Canaries. A cet égard, Albares a assuré que le gouvernement veillera aux intérêts de l’archipel et qu’il suit ce dossier au jour le jour et pour le moment les données dont il dispose indiquent que la prospection se fait dans les eaux territoriales marocaines. En ce qui concerne la peur des îles Canaries en raison de l’impact environnemental que cela pourrait avoir sur les îles, le ministre a indiqué que c’est l’une des questions que le groupe de travail peut traiter.

    Cependant, Condé ne croit pas que le gouvernement puisse faire grand-chose sur cette question. « Le Maroc peut faire ce qu’il veut a priori, dans le cadre des dispositions de la convention sur le droit de la mer, sur son plateau continental et sa zone d’exclusion économique (ZEE) bien qu’avec certaines limites et en fonction des obligations qu’il a assumées au niveau international, notamment par rapport à la protection de l’environnement », explique le professeur UCM. Si lors de la prospection « un déversement ou un accident se produit, il y a des possibilités de satisfaction et d’indemnisation », reconnaît l’expert en droit international, mais prévient qu’en général celles-ci dépendent « des accords que les entreprises qui font la prospection passent avec les assureurs et les États qui accordent les permis ».

    La Información, 01/05/2022

    #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Frontières #Eaux_terroritoriales

  • Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives

    Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives

    Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives – Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    Imane Kimouche

    Les contrats gaziers conclus entre l’Algérie et ses clients, empêchent le transfert des quantités achetées vers une destination tierce, et imposent que le client soit la partie finale à l’accord, ce qui justifie légalement la dernière position algérienne sur l’Espagne, comme l’a averti l’Algérie si l’Espagne fournissait Le Maroc avec du gaz algérien résiliera le contrat et cessera d’approvisionner l’Espagne, ont déclaré des experts de l’énergie.

    L’expert en affaires énergétiques, Ahmed Machraoui, a déclaré à Echorouk que les contrats gaziers liant l’Algérie à l’Espagne ou à d’autres pays empêchent la revente de gaz vers une autre destination, ce qui signifie que les contrats incluent un article légal confirmant que le client qui achète du gaz doit être le client final. client, et si l’Espagne viole cet article et transfère du gaz algérien au Maroc, cela signifie qu’elle ne respectera pas le contenu de l’accord, ce qui permettrait à l’Algérie de passer à l’étape suivante, qui consiste à résilier le contrat ou à arrêter la fourniture, même si une telle décision conduira à la fois l’Algérie et l’Espagne devant les juridictions internationales, auxquelles il faudra également beaucoup de temps pour traiter le dossier à moins qu’il ne soit soumis en urgence.

    « L’Espagne cherche des manœuvres en soulignant que le gaz transféré au Maroc n’est pas algérien, mais plutôt conclu suite à d’autres accords avec des pays autres que l’Algérie, car le ministère de l’Energie et Sonatrach chercheront à prouver le contraire s’il comparaîtra devant un arbitrage international ». . Si l’Algérie était témoin d’un moratoire sur les livraisons de gaz à l’Espagne, tous les pays européens chercheraient à obtenir des approvisionnements supplémentaires et à accroître leurs approvisionnements, d’autant plus que l’Europe cherche aujourd’hui à s’affranchir du gaz russe et à trouver une alternative dans un contexte international difficile caractérisé par l’absence de grands producteurs et les prix élevés de cette ressource énergétique, qui ont atteint des niveaux records.

    L’expert s’attendait à ce que l’Italie soit la première destination du gaz algéro-espagnol en cas d’arrêt de l’approvisionnement, étant donné que le gazoduc algéro-italien a une capacité de 120 milliards de mètres cubes, alors qu’une grande partie est inexploitée, et que l’Espagne l’approvisionnement atteint aujourd’hui 10 milliards de mètres cubes par an qui peuvent simplement être convertis vers la destination italienne.

    L’orateur a rappelé la possibilité de revoir les prix du gaz dans les anciens accords, car les contrats permettent de renégocier le prix du gaz tous les deux ou trois ans, et le prix du gaz est lié comme référence au prix du pétrole, qui connaît également une hausse, ce qui fait l’hypothèse que la partie algérienne pourrait bénéficier de la hausse des prix lors de la prochaine étape.

    Dans ce contexte, l’expert italien et conseiller principal au Centre de recherche Med-Euro, Daniel Rovanetti, a déclaré à Echorouk que le ministère algérien de l’Énergie a publié un communiqué dans lequel il annonce que l’Espagne fournira du gaz au Maroc à partir de demain, et prévient que « c’est une violation des termes du contrat », ce qui pourrait conduire à l’annulation de l’intégralité du contrat avec l’Espagne, de sorte que l’Algérie pourrait bientôt se retrouver avec une production excédentaire qu’elle pourra vendre à l’Italie », a ajouté Rovanetti.

    L’expert italien a admis que l’Espagne subit une forte pression dans le domaine de l’énergie à la lumière de la guerre russo-ukrainienne et des circonstances actuelles, expliquant que l’Algérie peut utiliser le facteur économique pour faire pression, mais il espère en retour que les deux pays pourront trouver une solution commune.

    Concernant la future révision des prix du gaz par la partie algérienne, l’expert affirme ; « Je pense qu’avant de parler d’un éventuel ajustement des prix avec l’Italie, il faut attendre le développement de ce bras de fer entre l’Algérie et l’Espagne. »

    L’expert italien a affirmé que les transactions gazières aujourd’hui dans le monde sont affectées par des décisions politiques qui dominent le niveau juridique, selon lesquelles les lois sont susceptibles de changer en fonction des interprétations politiques, et il a conclu : « Les relations internationales évoluent aujourd’hui selon la méthodologie de interprétation politique ».

    Echouroukonline, 29/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Gaz #SaharaOccidental

  • Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez – Maroc, Sahara Occidental, gaz, autonomie,

    Par M. Mehdi

    Le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez a rapidement réagi à la menace d’Alger de couper son gaz s’il est acheminé vers le Maroc, via l’utilisation inverse du GME. La ministre ibérique de la transition écologique Teresa Ribeira a annoncé que le gaz qui sera acheminé via le GME, n’est pas algérien. Comment le savoir?

    Il est judicieux de s’interroger sur les objectifs inavoués du gouvernement de Madrid d’aller provoquer l’Algérie sur un sujet sensible, à savoir la confiance mutuelle pour l’édification d’une confiance mutuelle. Pedro Sanchez a démontré, qu’il ne mérite pas la confiance des algériens.

    Une confiance qui devra justifiée à l’égard de ses pairs européens, à la recherche de d’autres sources d’approvisionnement énergétique pour se débarrasser de la dépendance russe. Comment ne pas être solidaire des pays comme la Pologne et la Bulgarie , liés par des traités européens, et se porter volontaire pour soutenir le Maroc. La législation européenne est claire sur ce sujet, la solidarité à l’égard des pays membres de l’Union Européenne passe en priorité, d’où l’incompréhension qui entoure cette question. Pedro Sanchez est-t-il devenu la girouette de Washington? Il n’est pas exclu qu’il soit embarqué dans la feuille de route de l’administration Biden concernant le conflit ukrainien, monnayant du gaz au commandeur en contrepartie de l’envoi de marocains en chair à canon combattre à côte de l’armée ukrainienne, et approfondir ses liens avec l’entité sioniste. Comment expliquer que Pedro Sanchez, incapable de subvenir aux besoins de sa population en gaz, pourrait approvisionner un autre pays. Sur ce registre, il est important d’évoquer la réduction de la circulation des métros de Madrid, comme exemple de ce paradoxe.

    Les affaires juteuses de l’épouse de Pedro Sanchez

    Selon nos confrères de Lapatrienews.dz, Begoña Gómez, épouse de Pedro Sanchez, directrice de la Fondation Instituto de Empresa (IE) a bénéficié de contrats juteux au Maroc, suite au revirement de la position du gouvernement espagnol dirigé par son mari, sur la question sahraouie.

    Selon la même source ,les revenus générés par la fonction de directrice de cette dame, les activités de l’IE vont être incessamment étendus à la formation des hauts fonctionnaires marocains.

    Vendre le gaz au Maroc à quel prix?

    Le Maroc, menacé d’effondrement financier pourrait-t-il acheter du gaz à un prix du marché actuel ?

    Certainement pas, Rabat étranglé par une dette extérieure atteignant plus de 90% de son PIB, et les effets néfastes du Covid-19 sur les secteurs clés de son économie comme le tourisme et les effets de la sécheresse, conjugués à la crise ukrainienne qui a débouché sur la hausse des prix énergétiques et des prix de produits alimentaires, ne pourrait nullement acheter le gaz au prix actuel du marché après la rupture de l’approvisionnement du gaz algérien via le GME, décidée par Alger pour répondre aux actes d’hostilité du Maroc.

    Les mensonges du Makhzen au sujet du GME

    Pour mettre à nu les mensonges de Rabat et les médias inféodés au Makhzen, Algérie54 a pris contact avec l’expert international en bourse et énergie, Nouredine Leghliel, qui indiquera sur nos colonnes que le Maroc n’est propriétaire du tronçon du GME qui traverse son territoire long de 540 KM que de 0.68%. Une réponse aux propagandistes du Makhzen qui font croire à leur peuple que le GME est algérien. L’Algérie n’est propriétaire que du tronçon qui traverse son territoire. L’expert Nouredine Leghliel avait à maintes reprises sur nos colonnes,mis l’accent sur les mensonges de l’appareil propagandiste du Makhzen sur les prétendues « découvertes » marocaines des gisements pétroliers et gaziers, et le prétendu et farfelu accord pour la construction d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe, via le Maroc.
    Notre interlocuteur avait aussi alerté sur la mauvaise foi des espagnols déterminés à avoir du gaz algérien à bas prix pour devenir un hub gazier dans le sud de l’Europe.

    Nouredine Leghliel avait prédit une hausse des prix du gaz, avant même la signature de l’accord à long terme entre Sonatrach et Naturgy, un accord avantageux pour Madrid, que Pedro Sanchez travaille pour l’annuler, et priver son pays du gaz algérien.

    Le président Tebboune l’avait déjà souligné au sujet de la confiance trahie par Pedro Sanchez, et qui devrait être dissociée de l’Etat espagnol qui entretient des rapports historiques et stratégiques avec l’Algérie.

    Note

    La section au Maroc de 540 Km + le tronçon sous-marin de 47 Km appartiennent a 100% a la société hispano-portugaise EMPL (Europe Maghreb Pipeline Limited) filiale a 100% de l’espagnol Naturgy (ex-Gas Natural Fenosa) et de la société portugaise Galp Energia tandis que Metragaz est une filiale de EMPL a 99,32%. Metragaz est chargée de l’exploitation technique et de la maintenance de tronçon au Maroc.

    4 centres de maintenance (Aïn Béni Mathar, M’Soun, Aïn Dorij et Tanger) et 2 stations de compression (Frontera et Estrecho).

    EMPL
    Naturgy (Espagne): ……………77.2%
    Galp Energia (Portugal): ………22.8%
    ———————————-

    Metragaz
    Naturgy (Espagne): ………………..76.68%
    Galp Energia (Portugal): …………..22.64%
    ONHYM (Maroc): …………………….0.68%

    Algérie54, 29/04/2022

    #Algérie #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #Autonomie #Gaz #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez

    La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez

    La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez – Maroc, Pedro Sanchez, Sahara Occidental

    En annonçant la rupture d’approvisionnement de son gaz naturel en cas de non-respect des engagements contractuels avec Madrid, l’Algérie vient remet l’Espagne à sa vraie place, lui ôtant ses manœuvres malveillantes.

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait indiqué samedi dernier que l’Algérie respecte son engagement avec son client espagnol, et cela ne veut absolument signifier que l’Algérie est naïve lorsqu’l s’agit de défendre ses intérêts suprêmes.

    Le président Tebboune a bien fait la part des choses en dissociant l’Etat espagnol de son gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. Ce dernier avait déjà annoncé la couleur de l’estocade en indiquant au mois de février dernier à partir des Emirats Arabes Unis que son pays s’engagerait à assurer la sécurité énergétique du Makhzen. Une estocade qu’il confirmera avec son revirement au sujet de la question du Sahara Occidental dont son pays est responsable historiquement, en s’alignant sur la position de l’occupant marocain.

    Aujourd’hui, l’Algérie est en position de force, et son gaz à prix alléchant est très sollicité sur le marché mondial, soutenu par la crise ukrainienne et la décision de Moscou d’exiger le payement de l’achat de son gaz en roubles, pour répondre au gel de ses avoirs par l’Occident.

    Fermer le robinet, c’est mettre à nu les mensonges du Makhzen

    Fermer le robinet du gaz algérien à l’Espagne, mettra à nu les mensonges du Makhzen qui ne cesse d’induire son peuple en erreur en évoquant des découvertes de gisements pétroliers et gaziers par une entité britannique dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas les 250 mille livres Sterling, comme nous l’avons déjà révélé dans plusieurs articles publiés par Algérie54. Les mensonges du Makhzen ne se limitent pas uniquement aux découvertes fantomatiques des gisements pétroliers et gaziers, puisque les médias du Commandeur des croyants diffusent la relance du projet du gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via le Maroc, sachant que le coût du projet avoisine les 30 milliards de dollars, hors de portée de Rabat et du fameux fonds islamique basé à Londres.

    Algérie54, 27/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Gaz #PedroSanchez

  • Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols !

    Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols ! – Sahara Occidental, Algérie, Maroc, Pedro Sanchez, Jose Manuel Albares, PSOE,

    par Rabah Toubal

    La dernière sortie scandaleuse concernant le Sahara occidental, affichée par M. Pedro Sanchez, le chef socialiste du gouvernement espagnol, ne devrait guère étonner les observateurs avertis de l’évolution de la situation politique, économique et sociale en Espagne, qui n’a plus rien à voir avec les positions progressistes exprimées et défendues depuis la création du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1879 et qui se définit comme «un parti politique espagnol de centre-gauche social-démocrate». L’histoire de ce parti est parsemée de reniements, de retournements, voire même de trahisons, qui l’ont largement discrédité et réduit à sa portion congrue, notamment depuis le départ de Felipe Gonzalez, qui a dirigé l’Espagne entre 1982 et 1996. En effet, en 1993, Felipe Gonzalez était au milieu de son quatrième mandat caractérisé par une grave crise politique, économique et sociale. La movida s’essoufflait visiblement. Malgré les années fastes, 1982-1992, où les fonds structurels et de cohésion de la CEE coulaient à flots sur ses nouveaux membres, de la rive Nord de la Méditerranée, comme l’Espagne et la Grèce, ainsi que le Portugal.

    Pour sa part, l’Algérie voisine était confrontée à un terrorisme barbare, qui menaçait les fondements mêmes de l’Etat algérien. Chaque jour, la presse des pays voisins, de l’Ouest, de l’Est, du Nord et d’ailleurs, consacre ses «unes» aux massacres, qui avaient eu lieu dans différents quartiers, villages et villes algériens et annonce «la chute prochaine du régime algérien».Mais notre pays, grâce à la résistance héroïque de son peuple et de sa glorieuse Armée populaire, digne héritière de l’ALN, continue à honorer ses engagements de livraison, dans les délais convenus, de gaz, de pétrole et d’autres produits dérivés, à ses clients de la région et à travers le monde entier, dont l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis d’Amérique et la France étaient parmi les principaux.

    Par ailleurs, après leur échec à Saint-Egidio, les partisans et artisans de ce processus, que le gouvernement algérien a rejeté «globalement et dans les détails», selon la formule historique de M. Ahmed Attaf, ancien MAE algérien, s’agitaient pour réunir «un 2ème Saint-Egidio», en Espagne, avec la bénédiction des autorités socialistes espagnoles, très actives au sein de l’Internationale socialiste, qui était ouvertement hostile au gouvernement algérien et soutenait puissamment le FFS, aidé par le quatuor Felipe Gonzalez, Président du gouvernement espagnol, Javier Solana, MAE, Josep Borell, ministre et Miguel Angel Moratinos, ancien ambassadeur au Maroc, DG Afrique et Maghreb, puis MAE et haut Représentant de l’UE.

    Mais, ni la recrudescence des activités criminelles des terroristes armés, formés et soutenus financièrement par plusieurs pays, ni les incitations de l’OTAN aux populations algériennes à quitter leur pays pour déferler en masse sur les côtes espagnoles, où des infrastructures d’accueil avaient été érigées, n’avaient tenté les Algériens et Algériennes à fuir massivement leur pays, en quasi guerre civile, dans des embarcations de fortune, comme nos enfants, frères et sœurs le font aujourd’hui alors que notre pays jouit d’une stabilité et d’une sécurité que beaucoup de pays du Nord et du Sud nous envient. Ils étaient restés dignes et avaient stoïquement résisté aux offensives barbares et avaient battu les terroristes et leurs soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

    En mai 1996, la page Felipe Gonzalez, et ses manœuvres au sein de l’Internationale socialiste, contre notre pays, qui lui avait pourtant offert l’asile politique, dans les années 1970, alors qu’il était opposant au régime du Général Franco, a été définitivement tournée, avec l’élection triomphale de José Maria Aznar, président du Parti populaire espagnol, qui, à l’instar des Forces armées espagnoles, classait le Maroc comme «la première menace pour l’Espagne, dans la région» et a entretenu, durant ses mandats, des relations difficiles avec la «dangereuse» monarchie alaouite. La récente position de Pedro Sanchez reflète amplement la duplicité et le jeu particulièrement trouble et malsain qui ont presque toujours été ceux des Socialistes espagnols, en particulier, et d’autres pays d’Europe occidentale, en général, vis-à-vis de notre pays, dont l’immense territoire et les richesses de son sous-sol, de sa zone économique exclusive marine et son espace ont toujours fait l’objet de convoitise de la part de ses voisins.

    Contrairement au Maroc, connu pour la vassalité de ses dirigeants envers l’Occident aujourd’hui dominé et mené par l’Amérique de Joe Biden, plus dominatrice et agressive que jamais, comme elle le fait contre la Russie et la Chine notamment. En tout état de cause, la courte visite officielle d’amitié et de réconciliation, que M. Pedro Sanchez a effectuée au Maroc, le 7 avril 2022 et l’accueil royal qui lui a été réservé à Rabat, au moment où le Parlement espagnol était réuni pour condamner avec une résolution, certes non contraignante pour le gouvernement, l’initiative de ce dernier sur le Sahara occidental et les propos* tenus hier par M. José Manuel Albares, chef de la diplomatie espagnole sur les déclarations concernant l’évolution des relations algéro-espagnoles, du Président Abdelmadjid Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec des représentants de médias algériens, vont certainement envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins, déjà lourdement tendues et perturbées par la surenchère dangereuse du Président du gouvernement espagnol.

    Que cherchent les socialistes espagnols, qui, contrairement à leurs homologues portugais, à Timor Est, n’assument pas leur responsabilité historique en livrant le peuple sahraoui, pieds et poings liés à une monarchie absolue rétrograde et expansionniste, avec la complicité active de leurs alliés occidentaux et arabes ?

    Le Quotidien d’Oran, 28/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • Une juteuse affaire attend la femme de Sanchez  au Maroc

    Une juteuse affaire attend la femme de Sanchez au Maroc

    Une juteuse affaire attend la femme de Sanchez au Maroc – Espagne, Pedro Sanchez, APD, Instituto de Empresa, Begoña Gómez, Sahara Occidental

    Remettre le Sahara au Maroc. L’autre facette du pacte de Sánchez avec Mohamed VI : sa femme formera des hommes d’affaires au Maroc
    Le gouvernement va irriguer le Plan Afrique avec des fonds pour améliorer la position de l’épouse de Sánchez dans l’IE

    Le cabinet du Premier ministre cache les revenus de l’épouse de Sánchez dans l’IE car il s’agit d’une « transgression dans sa vie privée ».
    Pedro Sánchez vient de modifier la politique historique de l’Espagne à l’égard du Sahara Occidental. L’opinion publique et l’opposition continuent de s’interroger sur les raisons de cette modification transcendantale, mais la vérité est que, pour l’instant, l’Africa Center, un centre qui dépend de la Fondation Instituto de Empresa (IE) qui maintient l’épouse de Sánchez comme directrice Begoña Gómez, a des raisons de se réjouir de l’accord puisqu’il va pouvoir étendre la formation des entrepreneurs et des cadres grâce à son association avec APD Maroc, un centre marocain de formation de cadres supérieurs. Les portes du monde des affaires sont désormais grandes ouvertes au Maroc pour Gómez après la livraison du Sahara occidental à Mohamed VI par Sánchez. La soumission du premier ministre à Rabat élimine un désaccord diplomatique avec des répercussions sur tous les opérateurs économiques. Et l’Africa Center maintient une « alliance » avec l’APD Maroc, une organisation à but non lucratif pour cadres supérieurs qui opère depuis Casablanca et qui verra son activité croisée avec l’Espagne désormais. La signature de Begoña Gómez par l’IE Africa Center a été rendue publique en août 2018. C’est-à-dire quelques mois après l’accession de son mari au poste de Premier ministre grâce à la motion de censure contre Mariano Rajoy. La position spécifique de Begoña Gómez dans cette institution est celle de « directrice de l’IE Central Africa », comme elle apparaît sur son site web sous une grande photo de l’épouse du président.

    Dans l’espace partenariat du site web, on peut voir un encadré qui met en avant l’alliance avec un important centre d’affaires situé à Casablanca. Il s’agit d’APD Maroc. L’IE précise dans cet encadré qu’ » il continue à étendre ses alliances sur tout le continent « .  » Pour cette raison, l’IE  » s’est associé à APD Maroc, une organisation à but non lucratif pour les cadres supérieurs, qui amène certains des professeurs les plus remarquables de l’IE à donner régulièrement des conférences de haut niveau pour les cadres des meilleures entreprises du Maroc « .

    L’APD Maroc se définit comme le  » premier centre de leadership au Maroc « . « L’APD Maroc a pour mission le progrès de l’économie à travers le progrès des cadres supérieurs », souligne sa documentation de présentation. Créée en 2005, elle compte  » 13 ans entre contacts et échanges privilégiés entre cadres supérieurs « , grâce auxquels  » APD Maroc a organisé plus de 220 événements auxquels ont participé plus de 20 000 cadres supérieurs « . Tout un centre de contacts brutaux dont la première chose dont vous avez besoin est que les portes des relations entre les États ou les diplomates ne soient pas fermées.Et, jusqu’à la soumission de Sánchez pour le Sahara Occidental, ces portes étaient difficiles à franchir. Maintenant, le nouveau « partenariat » entre le Maroc et l’Espagne, comme Pedro Sánchez l’a défini, accélérera tout lien commercial et économique entre les deux pays, ce qui déclenchera sûrement les opportunités d’exploitation de l’alliance entre le Centre Afrique dirigé par Begoña Gómez et l’APD Maroc.

    APD Maroc est une  » association sans but lucratif de droit marocain qui regroupe les dirigeants des entreprises les plus prestigieuses du Royaume « .  » APD est le leader au Maroc en matière de congrès et de formation de haut niveau « , s’expliquent-ils. Et sa mission est de  » promouvoir le leadership et le management à travers des rencontres avec des dirigeants, des experts et des penseurs de renom venant d’horizons divers « . « Elle œuvre également  » pour la promotion des champions marocains dans différents domaines afin de faire connaître les succès de nos compatriotes et d’encourager l’inspiration « , indique sa documentation.APD Maroc organise jusqu’à quatre rencontres mensuelles : conférences, tables rondes, débats de cadres et séminaires de formation animés par des personnalités nationales et internationales. « Dans un espace privilégié de contact, de réflexion et de débat sur des concepts innovants, des approches modernes et des sujets d’intérêt stratégique pour toute personne ayant des responsabilités décisionnelles », précise-t-il.

    Il faut rappeler que le soutien à l’Afrique n’a pas cessé depuis le gouvernement du mari de Begoña Gómez. En 2019, par exemple, le PSOE a annoncé sa décision d’allouer davantage de fonds publics à Plan Afrique. Il s’agissait, en effet, de l’un des projets vedettes en termes de solidarité que Pedro Sánchez a promu au cours de sa législature. Et par coïncidence, ce projet a également été très bien accueilli par Begoña Gómez, l’épouse du président, qui a pu célébrer l’intérêt et l’investissement de l’Espagne en Afrique depuis son poste de directrice de l’Africa Center à l’IE.

    OK Diario, 27/04/2022

    LIRE AUSSI : Espagne: contenu du message de Pedro Sanchez au roi du Maroc

    #Espagne #Maroc #PedroSanchez #BegoñaGomez #Instituto_de_Empresa #IE #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara

  • Espagne: Lorsque le ministre des Affaires étrangères botte en touche

    Espagne: Lorsque le ministre des Affaires étrangères botte en touche

    Espagne: Lorsque le ministre des Affaires étrangères botte en touche – Abdelmadjid Tebboune, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, n’a pas bien saisi la subtilité des propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, estiment un nombre d’observateurs, interrogés par l’APS.

    « Visiblement, le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, n’a pas bien saisi la subtilité des propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lorsqu’il a évoqué la brouille entre les deux pays en pointant du doigt l’aventurisme du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, notamment avec son revirement de position brusque dans le délicat dossier du conflit au Sahara occidental », ont-ils souligné.

    Ce n’est pas la première fois que l’Espagne « mène un jeu dangereux au sujet du conflit au Sahara occidental », ont-ils encore soutenu, relevant « qu’en tant que puissance administrante, elle vient de marquer une seconde trahison à l’égard du Sahara occidental après la première de 1975, en foulant au pied les résolutions des Nations unies ».

    « Le président de la République, qui a toujours soutenu que l’Algérie n’est pas engagée dans le conflit au Sahara occidental, a clarifié la position de l’Algérie vis-à-vis de l’Espagne en réaffirmant les liens étroits entre les deux pays, tout en regrettant la toute nouvelle position du chef du gouvernement qui ne peut en aucun cas être celle du peuple espagnol, et encore moins celle du roi Felipe, qui n’a jamais été pointé du doigt par le chef de l’Etat algérien, bien au contraire », rappellent les observateurs.

    Horizons, 27/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • Algérie-Espagne : Bourde médiatique d’Albares et crise croissante

    Algérie-Espagne : Bourde médiatique d’Albares et crise croissante – Sahara Occidental, Maroc, Pedro Sanchez, Jose Manuel Albares,

    Les relations entre Alger et Madrid connaissent depuis hier un nouveau pic de crispation et semblent s’acheminer vers une crise durable. A l’origine de la contraction inattendue, les déclarations incontrôlées du chef de la diplomatie espagnole qui a dit ne plus vouloir «alimenter des polémiques stériles» au sujet de la divergence de point de vue entre l’Algérie et l’Espagne sur la question du Sahara occidental. Et que l’important est que la partie algérienne respecte le contrat d’approvisionnement en gaz. Une sortie mal appréciée par la diplomatie algérienne, dont la réaction immédiate s’est manifestée en langage cru. L’Ambassadeur Amar Belani a qualifié les propos du ministre espagnol de «lamentables» et «totalement inacceptables».

    Par Lyes Sakhi

    Les tensions entre l’Algérie et l’Espagne ont connu, une nouvelle fois, un pic de crispation après les déclarations, lundi 25 avril, du ministre espagnol des Affaires étrangères.
    Dans une déclaration à la radio Onda Cero, José Manuel Albares a dit ne «pas vouloir alimenter des polémiques stériles» avec l’Algérie après la condamnation par le président de la République, M. Tebboune, du revirement espagnol sur la question du Sahara occidental. «Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles, mais l’Espagne a pris une décision souveraine dans le cadre du droit international et il n’y a rien d’autre à ajouter», a déclaré le chef de la diplomatie espagnole. José Manuel Albares était interrogé sur les propos du chef de l’Etat qui a qualifié en guise de confirmation de la position algérienne, samedi dernier dans la soirée, d’«inacceptable moralement et historiquement» le revirement de l’Espagne en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

    «Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, ndlr) a tout cassé», a fustigé M. Tebboune avant d’assurer que l’Algérie ne «renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne quelles que soient les circonstances». «De toutes ces déclarations, ce que je retiens c’est la garantie totale de l’approvisionnement en gaz algérien à l’Espagne et le respect des contrats internationaux», a souligné lundi M. Albares.

    En réaction, l’ambassadeur Amar Belani, envoyé spécial chargé du Sahara occidental et des pays du Maghreb, a qualifié les propos du ministre des Affaires étrangères espagnol de «lamentables et totalement inacceptables». «Les propos désobligeants tenus par le ministre Albares en réaction à la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune sont lamentables et totalement inacceptables», a-t-il assené.

    Selon le diplomate, ces propos «ne contribueront certainement pas à un retour rapide à la normale dans les relations bilatérales et le ministre espagnol devra en assumer les conséquences». Amar Belani affirme que le ministère des Affaires étrangères espagnol a tenté de faire machine arrière sur les propos qu’il a tenus à l’égard du président de la République. «Son département ministériel a beau démarcher la presse espagnole pour essayer de rectifier le tir, nous disposons de l’enregistrement sonore qui confirme que le ministre a bien tenu des propos offensants qui sont aux antipodes de la correction et de la bienséance protocolaire», ajoute-t-il. Près d’un quart du gaz importé par l’Espagne est venu d’Algérie au premier trimestre 2022.

    Reporters, 26/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Albares #Sanchez