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  • Espagne-Algérie : Pedro Sanchez mis sous pression

    Espagne-Algérie : Pedro Sanchez mis sous pression

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    Le ministre espagnol de l’Économie, Rafael Clement, a averti que les pertes économiques pour les entreprises exportatrices pourraient dépasser 250 millions d’euros à cause de la crise avec l’Algérie.

    En outre, le ministre de l’Economie durable, des Secteurs productifs, du Commerce et du Travail a pressé le gouvernement central espagnol à résoudre le différend diplomatique entre l’Espagne et l’Algérie, qui maintient les échanges commerciaux entre les deux pays.

    Depuis que l’Algérie a décidé de rompre le traité d’amitié avec l’Espagne le 8 juin et de cesser d’expédier des marchandises, le ministère espagnol de l’Économie durable a affiché son souhait d’un rapide retour politique à la normal et s’est positionné aux côtés des secteurs productifs et des entreprises subitement mises sous pression.

    Dès le début de la crise, le ministre Clément a exigé du gouvernement central une réponse diplomatique rapide et sérieuse pour résoudre la crise des relations avec l’Algérie. En plus de convoquer les Communautés autonomes à rendre compte de l’impact économique de cette situation et des mesures pour atténuer la crise face aux incertitudes des entreprises exportatrices.

    En outre, la Direction générale espagnole pour les Exportations a invité le Comité de suivi à défendre les intérêts productifs et de recenser les secteurs exportateurs les plus touchés, invitant à faire des propositions pour les généraliser à tous les niveaux institutionnels, et ce, après avoir reçu ces dernières semaines des nouvelles informations inquiétantes sur les répercussions de cette crise.

    Le marché algérien est un marché stratégique pour divers secteurs d’exportation, tels que les matériaux verriers, les produits céramiques et les machines mécaniques. Parmi les autres secteurs qui ont été touchés par la crise figurent les produits électriques, les composants de chaussures et de vêtements, les plastiques et les produits chimiques.

    L’Express, 06/09/2022

    #Algérie #Espagne #Pedro_Sanchez

  • Algérie- Espagne: Sanchez prend ses rêves pour des réalités

    Algérie- Espagne: Sanchez prend ses rêves pour des réalités

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, gaz, Maroc, Sahara Occidental,

    Si nul n’ignore que depuis quelques mois, les relations diplomatiques entre l’Algérie et l’Espagne sont animées par de vives tensions au point de se répercuter sur la sphère commerciale, il se trouve que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a évoqué «l’existence de contacts et de concertations pour réorienter les relations avec l’Algérie».

    En effet, celui qui caresse le rêve de se déplacer en Algérie, probablement inspiré par le franc succès de la visite du Président français, Emmanuel Macron, a réitéré sur les ondes de Radio Espagnole Radio Cadena SER, l’engagement de son pays à réformer les relations avec l’Algérie et à surmonter la crise dans laquelle Madrid est plongée depuis des mois. «J’ai toujours soutenu que l’Espagne pouvait avoir d’excellentes relations avec les pays voisins comme le Maroc et l’Algérie, et nous travaillons à réorienter les relations», a-t-il déclaré.

    Il est vrai que, conscient que la brouille avec l’Algérie a mis l’Espagne dans une position peu enviable, le premier ministre espagnol, n’a eu de cesse de faire du pied aux autorités algériennes dans le but de réchauffer les relations diplomatiques entre les deux pays.

    Plus concrètement, Pedro Sanchez, pour la deuxième fois en une semaine, renouvelle les efforts de son gouvernement pour renouer avec la partie algérienne, qui a retiré son ambassadeur de Madrid il y a des mois, suspendu l’accord d’amitié et de bon voisinage avec l’Espagne et stoppé le mouvement d’exportation et d’importation vers et depuis l’Espagne.

    D’ailleurs, se trouvant en Allemagne mardi dernier, Pedro Sanchez a émis le vœu de se rendre à tout moment en Algérie, mais il n’avait pas encore reçu de réponse de l’Algérie, et Sanchez n’a pas précisé dans son discours les contacts et les consultations visant à réorienter les relations avec l’Algérie et à contourner la crise diplomatique. Alger n’a pas donné suite aux agitations du Premier ministre espagnol et ne le fera, probablement pas de sitôt.

    Ce qui est certain, c’est que, sur fond de chaos énergétique en Europe, les craintes de l’Espagne concernant l’approvisionnement en gaz se multiplient, en particulier avec l’arrivée de l’hiver et l’absence de nouveaux contrats avec l’Algérie. D’ailleurs, c’est la raison qui pousse Madrid à faire les yeux doux à Alger dans l’espoir de renouer les relations.

    Maghreb Info, 04/09/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental

  • L’Algérie contre l’arrivée de De Mistura dans un jet espagnol

    L’Algérie contre l’arrivée de De Mistura dans un jet espagnol

    Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Algérie, Staffan de Mistura, ONU, Pedro Sanchez,

    L’Algérie met son veto au médiateur de l’ONU au Sahara Occidental pour qu’il ne vole pas dans un avion espagnol

    Alger fait valoir que l’Espagne a été « disqualifiée » pour transporter le médiateur de l’ONU au Sahara en s’alignant sur le Maroc

    Par Ignacio Cembrero

    L’Algérie a opposé son veto au diplomate de 75 ans, Staffan de Mistoura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, voyageant dans la région dans un avion de l’armée de l’air espagnole, comme il est de coutume depuis des décennies lors des tournées d’autres émissaires des Nations Unies. « Etant donné qu’elle a adopté une position partielle » face au conflit, « l’Espagne a été disqualifiée et ne peut en aucun cas être associée aux efforts de relance du processus politique » visant à trouver une solution, a déclaré un haut responsable du gouvernement algérien. « L’envoyé personnel ne peut avoir aucune dette envers un pays qui a renié sa position de neutralité traditionnelle sur la question du Sahara occidental », a-t-il ajouté.

    Cette décision algérienne souligne que, pour l’instant, il n’y a pas eu de rapprochement entre Madrid et Alger malgré la volonté de se rendre en Algérie affichée mardi dernier par le président Pedro Sánchez, lors d’une conférence de presse près de Berlin. La diplomatie algérienne soumet le début de la normalisation avec l’Espagne au gouvernement en précisant qu’il ne reconnaît pas la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole, une mesure que Sánchez hésite à franchir pour ne pas irriter le Maroc.

    De Mistura est arrivé à Tindouf (sud-ouest algérien) samedi à l’aube pour rencontrer le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, et visiter l’un des camps de réfugiés sahraouis dans le désert. Il s’y est rendu sur un vol régulier d’Air Algérie, s’adaptant à son emploi du temps. Le veto algérien complique les déplacements de De Mistura dans la région, et après Tindouf il s’envolera pour Alger pour rencontrer les autorités algériennes, et enfin pour Nouakchott, où il sera reçu par le président mauritanien Mohamed Ould El Ghazouani.

    Depuis qu’il a été nommé par Antonio Guterres, en novembre dernier, c’est le deuxième voyage dans la région de De Mistura. Le 2 juillet, il était à Rabat dont le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lui a fait attendre de longues heures avant de le recevoir. Il prévoyait de se rendre au Sahara occidental plus tard, mais compte tenu des restrictions imposées par les autorités marocaines, qui contrôlent le territoire, il a renoncé le 4 juillet à effectuer ce voyage.

    Ne pas pouvoir se rendre à El Aaiun dans les conditions qu’il souhaitait était la deuxième déception vécue par De Mistura depuis son entrée en fonction. La première a été donnée par Sánchez lorsqu’il a envoyé, le 14 mars, une lettre au roi Mohamed VI du Maroc dans laquelle il s’alignait sur la solution prônée par Rabat depuis 2007 pour régler le différend sur le Sahara : accorder aux Sahraouis une autonomie limitée sous la souveraineté marocaine.

    Ce changement de position de l’Espagne « complique son travail » d’envoyé personnel car il ne peut plus compter sur le soutien du gouvernement espagnol vu, par l’une des parties – le Polisario et l’Algérie – comme un allié du Maroc, d’après des sources diplomatiques non officielles. Aux yeux des Nations unies, l’Espagne est la puissance administrante du Sahara occidental, bien qu’elle ne puisse exercer ce rôle. Cela a été souligné, par exemple, par l’avis du chef du conseiller juridique de l’ONU, Hans Corell, en 2002.

    La lettre de Sánchez au monarque alaouite a déclenché la crise avec l’Algérie. Son président, Abdelmajid Teboune, a convoqué son ambassadeur à Madrid, Said Moussi, pour des consultations le 19 mars. Le 8 juin, il a dénoncé le traité d’amitié entre les deux pays en vigueur depuis 2002, puis les exportations espagnoles vers l’Algérie ont été suspendues.

    El Confidencial, 04/09/2022

    #Sahara_Occidental #De_Mistura #ONU #Maroc #Algérie #espagne #Pedro_Sanchez

  • Espagne-Algérie: Sanchez se met à plat ventre

    Espagne-Algérie: Sanchez se met à plat ventre

    Espagne, Algérie, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Coincé, Sanchez, aidé par ses alliés à l’UE, fait des pieds et des mains pour se sortir du marais dans lequel il s’est mis en décidant unilatéralement de changer la position historique de l’Espagne sur le Sahara occidental pour se rallier aux thèses du Makhzen. Si, comme l’a si bien dit Tebboune, l’Algérie n’a aucun problème avec l’Espagne et les Espagnols, ce revirement brutal et inexpliqué du chef du gouvernent ibérique a fait de lui une persona non grata à Alger qui, à travers son ministre des Affaire étrangères, a conditionné le retour à la normale des relations entre les deux pays par le départ de l’actuel patron de la Moncloa.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exprimé hier depuis l’Allemagne son «souhait d’être reçu en Algérie», confirmant sa volonté de reprendre langue avec Alger, comme le lui ordonne l’Union européenne, en vue de pallier le manque d’approvisionnement énergétique en prévision de l’hiver prochain suite à la menace de la Russie de fermer les robinets du gaz qui alimentaient l’Europe.

    «Je dirais que j’aimerais être cette personne qui va en Algérie», a, en effet, déclaré Pedro Sanchez hier, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, après avoir assisté en tant qu’invité à une réunion de l’autorité exécutive allemande sur la stratégie de sécurité et d’autres questions telles que la garantie de l’approvisionnement énergétique. Ce souhait du PM espagnol d’être reçu en Algérie conforte la volonté de l’UE de mettre fin à la crise diplomatique née il y a 5 mois due revirement de sa position à l’égard du conflit du Sahara occidental en s’alignant sur les thèses marocaines et s’éloignant du droit international. Ce que lui reproche Alger, qui a décidé de suspendre immédiatement le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération conclu avec l’Espagne le 8 octobre 2002.

    La pression de Scholz

    Pour mieux comprendre la sortie de Sanchez, que beaucoup d’observateurs qualifient d’aveu de défaite, il est important de mettre les choses dans leur contexte. En effet, Pedro Sanchez a reçu hier en Allemagne le «plein soutien» d’Olaf Scholz pour le projet de construction d’un gazoduc d’acheminement du gaz de l’Espagne vers le cœur de l’Europe.

    «La sécurité des approvisionnements fait partie de la sécurité nationale, allemande et européenne», a déclaré le Chancelier allemand, qui ajoute : «L’exécutif allemand travaille déjà sur une stratégie de sécurité nationale, qui envisage la possibilité de faire de l’Espagne un pays de transit pour le gaz de l’Afrique du Nord vers l’Europe du Nord».

    Après quoi, Sanchez a rappelé que «le projet d’étendre le réseau ibérique au-delà des Pyrénées fait partie d’un vieil engagement non tenu envers l’Union européenne», bien qu’il ait évité de blâmer directement la France «pour le goulot d’étranglement» qui empêche l’Allemagne et d’autres pays de l’UE à se libérer du diktat du président russe Vladimir Poutine.

    Cependant, il y a deux façons d’étendre les interconnexions de l’Espagne et du Portugal au reste de l’Europe. L’une passe par la France et l’autre par l’Italie. Et il se trouve que l’une comme l’autre passent par l’Afrique du Nord, plus précisément l’Algérie, premier fournisseur espagnol de gaz naturel qui, en raison de la politique de Sanchez, s’est tournée vers l’Italie. La référence au rôle clé de l’Algérie dans l’approvisionnement en gaz du sud vers le nord de l’Europe a été brève mais frappante dans l’apparition de Scholz et Sanchez devant la presse.

    Lorsqu’un journaliste a demandé s’ils prévoyaient tous les deux de se rendre dans ce pays, Sanchez a répondu: «J’aimerais être celui qui va en Algérie.»

    L’UE s’en mêle

    L’Union européenne, qui s’est mêlée de ce conflit qui concerne un de ses membres, a dès l’entrée de jeu blâmé Sanchez pour avoir créé cette crise diplomatique, en lui ordonnant de relancer le dialogue avec l’Algérie afin de résoudre la crise qui s’annonce pour le prochain hiver, suite à la menace de la Russie de couper les approvisionnements en gaz et surtout à l’incapacité de l’Espagne de répondre aux besoins énergétiques de certains des membres de l’UE, notamment l’Allemagne.

    Le haut représentant de la politique étrangère, Josep Borrell, a pris sur lui d’aider et l’Europe à s’approvisionner en gaz et Sanchez à sortir de la crise qu’il engendrée depuis cinq mois avec l’Algérie et dont les conséquences économiques pèsent lourdement sur l’exécutif espagnol.

    En soutenant que l’Espagne partagerait la position de l’Europe des vingt-sept pour la tenue d’une consultation à même de permettre au peuple sahraoui de s’exprimer au sujet de son avenir, le haut représentant de l’UE agissait en fait pour le compte de Sanchez.

    A. R.

    L’Algérie aujourd’hui, 31/08/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #Pedro_Sanchez

  • Algérie-Espagne : Changement de climat dans la crise

    Algérie-Espagne : Changement de climat dans la crise

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Les efforts diplomatiques tentent d’avancer dans le dégel sans résultats en vue

    Après une période de découragement généralisé, la diplomatie espagnole s’emploie à reconstruire les ponts rompus avec l’Algérie à la suite du changement de politique du président Pedro Sánchez concernant le conflit du Sahara occidental. « J’aimerais être celui qui va à Alger », a déclaré Sánchez cette semaine avec un clin d’œil. Les gestes de bonne volonté ne sont pas seulement publics, mais aussi privés. Désormais, personne ne s’attend à des résultats substantiels à court terme, mais c’est plutôt le début d’un long chemin vers la réconciliation.

    Ce changement de dynamique bilatérale commence à faire son chemin dans les deux capitales. Des sources proches de La Moncloa assurent que des efforts sont en cours et qu’il règne une atmosphère d’optimisme renouvelé quant à l’avenir des relations entre les deux pays, qui entretiennent depuis des décennies un partenariat productif. A Alger aussi s’ouvre une timide porte, du moins vers la détente. « On perçoit un changement d’attitude de la part de Madrid », glisse une source diplomatique algérienne, qui préfère être prudente dans l’évaluation des chances de succès des efforts espagnols.

    Ce nouveau temps représente une amélioration par rapport à la situation début juin. A cette époque, un mois et demi après avoir retiré son ambassadeur de Madrid, le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, qui réglait les relations bilatérales depuis deux décennies. En pratique, cela signifiait le gel des échanges bilatéraux, à l’exception du secteur du gaz naturel. Puis, de la part de la légation diplomatique d’Alger, il a été ouvertement reconnu aux entreprises espagnoles concernées que toutes les voies de communication « étaient rompues ».

    La normalisation des relations commerciales pourrait être le premier fruit de l’amélioration des relations, si les étapes précitées venaient à se concrétiser. Cependant, le retour au statu quo d’avant la crise semble compliqué. « Pour revenir au niveau antérieur des relations, l’Espagne devrait inverser son virage incompréhensible sur la question du Sahara occidental, une question de sécurité nationale algérienne, et qui représente un soutien clair au makhzen [État profond] marocain », commente-t-il. , membre de la commission des affaires étrangères du parlement algérien. « Les récentes tentatives de Madrid ne peuvent aboutir qu’à une amélioration relative », dit-il.

    « L’Algérie n’a aucune incitation à tourner la page. La guerre en Ukraine a renforcé sa position sur la scène internationale et elle se sent forte », déclare Miguel Larramendi, professeur d’études arabes et islamiques à l’Université de Castilla-La Mancha. Le fait qu’une majorité parlementaire ait rejeté le changement de politique envers le Sahara a créé l’attente à Alger que le nouvel exécutif issu des urnes l’année prochaine pourrait renverser le pari de Sánchez en faveur du Maroc.

    Selon Larramendi, avoir placé le conflit du Sahara Occidental au centre de la politique espagnole envers le Maghreb est délicat car « c’est un jeu à somme nulle ». Or, c’était une situation qu’il n’était pas facile d’éviter, puisque Rabat a appliqué une politique plus agressive ces deux dernières années, basée sur le principe du « vous êtes avec moi ou contre moi ». L’Algérie et le Maroc se livrent une lutte acharnée pour l’hégémonie régionale depuis près de six décennies, mais leurs tensions ont atteint un point d’ébullition l’été dernier, lorsqu’Alger a décidé de rompre les relations diplomatiques.

    Avec les caisses pleines grâce à la hausse du prix des hydrocarbures, et le sentiment d’être l’objet de convoitise des puissances européennes, on ne voit pas bien ce que l’Espagne peut offrir à Alger pour panser une plaie qui était profonde. « Certaines déclarations, comme celles qui accusaient l’Algérie d’être suivie par la Russie, n’ont pas aidé », se souvient Larramendi. Le député Abdessalamn Bashaga partage cette idée : « Il y a eu des déclarations provocatrices de Madrid contre le président [Abdelmajid] Tebun et le gouvernement algérien qui ont rendu les choses plus difficiles ».

    Les institutions algériennes ont la réputation d’être fières et de ne pas prendre les insultes à la légère. Par exemple, contrairement à ses voisins maghrébins, l’Algérie applique une politique de stricte réciprocité dans l’octroi des visas. Par conséquent, il n’est pas facile pour les citoyens européens d’obtenir un permis de voyage dans le pays, ni pour les Algériens de visiter l’UE.

    « Une voie d’ouverture possible pourrait être à travers l’histoire, puisque l’Espagne a aidé l’Algérie dans des moments difficiles, comme dans la guerre de libération nationale. Ou encore stimuler la coopération entre les sociétés civiles des deux pays », suggère Larramendi. La célébration le 5 juillet du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie a représenté une occasion manquée, puisque la diplomatie espagnole a envoyé des félicitations sans âme et tardives.

    Demain samedi, les autorités algériennes auront l’occasion de répondre publiquement aux gestes envoyés depuis Madrid. La nouvelle année parlementaire est inaugurée et plusieurs membres du gouvernement devraient se présenter devant la presse. Les relations avec l’Espagne ont récemment fait les gros titres des médias algériens, les journalistes vont donc sûrement poser des questions à ce sujet. Il faudra voir s’ils décident de répondre, et quel sera le sens de leur réponse.

    El País, 02/09/2022

    #Algérie #Espagne #Sahara_Occidental #Pedro_Sanchez #Maroc

  • Sahara Occidental: Zapatero soutient Sanchez

    Sahara Occidental: Zapatero soutient Sanchez

    Sahara Occidental, Maroc, Espagne, José Luis Rodríguez Zapatero, Pedro Sanchez,

    Zapatero soutient Sánchez sur le Sahara, une « responsabilité » de l’Espagne
    Rabat, 2 sept (EFE) – L’ancien Premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a réitéré vendredi son soutien au gouvernement actuel, Pedro Sánchez, dans son revirement sur le Sahara occidental, un conflit dans lequel l’Espagne, a-t-il souligné, « a une responsabilité et un engagement particuliers ».

    Dans son discours d’ouverture de la conférence « Relations entre le Maroc et l’Espagne, hier et aujourd’hui », organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, M. Zapatero a fait l’éloge de la position de M. Sánchez, qui soutient l’autonomie proposée par le Maroc sur ce territoire, en litige entre le pays maghrébin et le Front Polisario.

    Pour l’ancien dirigeant espagnol, qui a déjà soutenu à plusieurs reprises en avril le changement de position de Sánchez sur l’ancienne colonie espagnole, ce changement « n’a pas seulement sa valeur dans les relations entre l’Espagne et le Maroc, mais dans toute la communauté internationale » car « l’Espagne est un pays qui a une responsabilité et un engagement particuliers dans ce domaine ».

    En ce qui concerne les relations entre les deux pays, M. Zapatero a déclaré que « les sociétés espagnole et marocaine ont besoin de plus de compréhension, de dialogue et de rapprochement, et de moins de stéréotypes, afin de pouvoir bénéficier l’une de l’autre ».

    Bien que, a-t-il souligné, il y ait eu au cours des deux dernières décennies des « moments difficiles » dans ces relations, ils étaient « très limités dans le temps » et il n’y avait « aucune volonté de confrontation ». « C’est pourquoi les eaux reprennent rapidement leur cours et nous sommes face à un horizon positif, de compréhension et de bonnes relations, a-t-il ajouté.

    Et il a fait référence à la dernière crise entre les deux pays, qui a commencé en avril 2021 avec le voyage en Espagne du leader du Front Polisario, Brahim Gali, pour être soigné dans un hôpital, et qui s’est terminée en avril dernier avec le revirement de Sánchez concernant le Sahara occidental.

    « Malgré les dernières difficultés survenues récemment, le commerce a continué à se développer, les importations et les exportations ayant augmenté plus qu’avant la pandémie », a-t-il déclaré.

    Pour M. Zapatero, l’Espagne et le Maroc sont « des pays géographiquement proches qui entretiennent des relations étroites et peuvent contribuer à la construction de la communauté internationale pour atteindre le développement et la paix ».

    Dans leurs relations, a-t-il ajouté, « la résolution des conflits, la coopération entre les peuples et les nations et le respect de la diversité, de l’égalité et de la souveraineté des pays » devraient être primordiaux.

    « Il n’y a pas une culture supérieure à une autre, pas une nation supérieure à une autre, pas une religion supérieure à une autre, elles existent toutes pour se comprendre », a-t-il ajouté.

    Accompagné de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner, et de l’ancienne ministre du logement, María Antonia Trujillo, qui vit dans le pays du Maghreb, M. Zapatero a loué dans son discours le traitement qu’il a toujours reçu au Maroc.

    « Les mots d’affection que j’ai toujours entendus pour moi au Maroc, depuis mon premier voyage, et je voudrais réitérer cette gratitude », a-t-il déclaré. EFE

    Swissinfo, 02 septembre 2022 – 13:1302 septembre 2022

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Zapatero

  • Espagne: Pedro Sanchez aurait-il menti au Maroc?

    Espagne: Pedro Sanchez aurait-il menti au Maroc?

    Maroc, Espagne, Josep Borrell, Pedro Sanchez, Sahara Occidental

    Selon Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, el gobierno de España apoya la autodeterminación del pueblo saharaui.
    En una declaración a la RTVE, Borrell dijo : « Nos alegramos de que las relaciones con Marruecos hayan mejorado y, a fin de cuentas, la posición que tiene el gobierno español era y es la que tiene la UE. Es decir, defender la realización de una consulta para que sea el pueblo saharaui quien decida como quiere que sea su futuro. El gobierno español no se ha alejado de esta posición ».

    Reacción del vicesecretario de Institucional del Partido Popular, Esteban González Pons:

    Pons: « L’UE met en évidence la politique internationale erratique de Sánchez concernant le Sahara Occidental »

    Source : PP.ES, 23/08/2022

    Dans une interview à TVE, Borrell a défendu une consultation avec le peuple sahraoui, qui contraste radicalement avec la politique de l’exécutif espagnol

    Le secrétaire adjoint aux institutions du Parti populaire, Esteban González Pons, a déclaré que l’Union européenne, par l’intermédiaire de son haut représentant pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a révélé la politique internationale erratique du gouvernement de Pedro Sánchez concernant le Sahara occidental.

    Dans une interview aujourd’hui sur TVE, Borrell a souligné que la position de l’Union européenne à cet égard est la défense de « mener une consultation afin que ce soit le peuple sahraoui qui décide comment il veut que son avenir soit ». Cela contraste avec les déclarations du roi du Maroc samedi dernier remerciant l’exécutif espagnol pour sa position concernant les « marocains » du Sahara Occidental.

    Pour Esteban González Pons, les déclarations de Borrell confirment que Pedro Sánchez mène avec le Maroc et l’Algérie une politique contraire à celle définie par l’Union européenne, « semant un nouveau malaise dans la politique internationale espagnole ».

    « La politique étrangère, qui n’a normalement aucune conséquence sur la vie immédiate des citoyens, est désormais préoccupante car elle conduit à des prix de l’énergie plus élevés et à des produits plus chers. »

    « Alors que la France a des réunions successives avec l’Algérie pour parler d’énergie, le gouvernement a fermé le robinet de gaz espagnol au moment où nous en avions le plus besoin. Parfois, cela donne l’impression qu’il n’y a pas de ministre des Affaires étrangères et s’il y en a, il devrait appeler Borrell et demander des éclaircissements ».

    Enfin, González Pons a exhorté le gouvernement à s’expliquer sur le mystérieux voyage du faucon espagnol en Algérie. « Nous exigeons qu’ils précisent qui a voyagé, pour rencontrer qui, pour traiter de quoi et avec quel nouveau résultat désastreux », a-t-il conclu.

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Josep_Borrell #Pedro_Sanchez

  • Paris fraternise avec l’Algérie, et Madrid, avec le Maroc

    Paris fraternise avec l’Algérie, et Madrid, avec le Maroc

    Maroc, Algérie, France, Espagne, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    Parcours différent de l’Espagne et de la France au Maghreb : Paris fraternise avec Alger, et Madrid, avec Rabat
    Le président Macron se rend en Algérie dans une semaine, mais ne pardonne pas au Maroc son espionnage avec Pegasus. Le gouvernement Sánchez, en revanche, réduit sa dépendance au gaz algérien

    Par Ignacio Cembrero

    L’Espagne vit une lune de miel avec le Maroc ; La France, en revanche, entretient des relations tendues avec le royaume alaouite. L’Espagne est en crise avec l’Algérie ; La France traverse une étape de grande cordialité avec sa dernière grande colonie africaine. La politique étrangère des deux pays européens les plus impliqués au Maghreb, avec l’Italie, suit depuis des mois des voies très différentes. Le gouvernement espagnol s’est réconcilié avec le Maroc après que le président Pedro Sánchez a renoncé à la neutralité traditionnelle de l’Espagne. Dans une lettre envoyée au roi Mohamed VI le 14 mars, il a soutenu la solution régionale prônée par le monarque pour résoudre le conflit au Sahara occidental. Elle a ainsi déclenché une crise avec l’Algérie, dont le paroxysme a été atteint le 8 juin lorsque le président Abdelmajid Tebboune a suspendu le traité d’amitié hispano-algérien.

    La présidence de la République française s’est fâchée contre le Maroc – et contre Israël – après que, le 20 juillet 2021, le consortium journalistique Forbidden Stories a révélé qu’un des téléphones portables du président Emmanuel Macron, celui de son premier ministre et ceux de 14 ministres avait été la cible de l’espionnage marocain avec le programme malveillant Pegasus. La France a été le premier pays européen à soutenir publiquement le plan marocain d’autonomie au Sahara et l’a réitéré le 22 mars. Son soutien est un peu moins enthousiaste que celui de Sánchez, qui dans sa lettre au roi qualifie la proposition marocaine de « base la plus sérieuse, crédible et réaliste ». Pour la diplomatie française, ce n’est qu’ »une base de discussion sérieuse et crédible ».

    Les autorités françaises n’ont jamais reconnu publiquement le « piratage » de leurs téléphones, bien qu’elles l’aient admis lors de réunions « off the record » avec des journalistes. Il y a des gestes révélateurs de la colère présidentielle. Mohamed VI vit, presque sans interruption, depuis le 1er juin à Paris et dans son château de Betz (département de l’Oise), à ​​environ 75 kilomètres de la capitale. Contrairement à ce qui était habituel lors de ses séjours privés, Macron ne l’a pas reçu à Elíseo. Plusieurs personnalités liées au Maroc, dont l’ancien ministre socialiste Jack Lang, ont tenté d’amener Macron à faire un geste auprès du souverain alaouite. En vain. Il ne l’a même pas appelé pour s’enquérir de son état de santé lorsque, le 16 juin, un communiqué rédigé à Paris par son médecin personnel annonçait qu’il avait le covid.

    Le gouvernement espagnol a révélé en mai que les téléphones portables du président et des ministres de la Défense et de l’Intérieur avaient été infectés par Pegasus au printemps 2021, mais n’a nommé personne et a omis de préciser qu’Arancha González Laya, ministre des Affaires étrangères , également à ce moment-là, il a été attaqué avec un ‘malware’. Les dates de la cyberattaque coïncident avec le paroxysme de la crise entre l’Espagne et le Maroc, avec l’entrée massive d’immigrants marocains à Ceuta. Avec sa prudence, l’exécutif a sans doute voulu éviter de gâcher une réconciliation qui jusqu’à présent n’avait eu qu’une seule contrepartie : une baisse de l’immigration clandestine qui débarque en Espagne, même si depuis le début de la semaine elle a recommencé à flamber aux Canaries avec plus plus de 700 Arrivées. 60% des « sans papiers » qui mettent les pieds en Espagne le font dans cet archipel et viennent du sud du Maroc et du Sahara Occidental, contrôlés par les autorités marocaines.

    Les relations de la France avec ses anciennes colonies d’Afrique du Nord se sont détériorées en septembre dernier. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a annoncé une réduction de 50% des visas délivrés aux Marocains (69.400 en 2021 ; 346.000 en 2019) et Algériens (63.650 en 2021 ; 274.500 en 2019) et de 30% aux Tunisiens. « C’est une décision nécessaire car ces pays n’acceptent pas de rapatrier leurs ressortissants » que la France souhaite expulser. Cet été, les consulats de France au Maroc ont refusé des visas à d’anciens ministres, actuels hauts fonctionnaires, hommes d’affaires marocains qui souhaitaient faire du tourisme ou rendre visite à des proches – il y a 1,5 million de Marocains – en France. Ces rejets sont vécus comme une véritable humiliation par les élites du pays, à en juger par leurs commentaires sur les réseaux sociaux. Le Parlement marocain a exhorté le gouvernement à défendre « la dignité marocaine ».

    Le refus français d’accorder des visas Schengen incite les élites marocaines à frapper à la porte de l’Espagne pour les obtenir. En théorie, après un refus d’un Etat signataire du traité de Schengen, six mois doivent s’écouler avant que le demandeur puisse engager les démarches auprès du consulat d’un autre pays. Les consulats espagnols sont plus souples que les français et accordent à ces élites le précieux document de voyage. Ceux qui l’obtiennent devraient, en théorie, entrer dans l’espace Schengen par le pays qui a apposé le visa sur leur passeport. Les Marocains font escale dans un aéroport espagnol puis poursuivent leur voyage vers la France. Ce subterfuge permet à des centaines – peut-être des milliers – de Marocains de contourner la sanction française et provoque un malaise au ministère français des Affaires étrangères, selon des sources diplomatiques. La restriction française sur les visas a également touché l’Algérie, mais avec ce pays il y a des « progrès » concernant les Algériens que la France souhaite expulser, selon le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 28 juillet. Avec les Algériens, le pays le plus inflexible est désormais probablement l’Espagne, bien qu’aucune autorité ne l’ait reconnu.

    Le « progrès » dont parle le ministre français s’inscrit dans une amélioration constante des relations entre Paris et Alger depuis qu’ils se sont fâchés en septembre. Macron a reconnu les crimes perpétrés par l’armée française pendant la guerre coloniale en Algérie, mais en septembre dernier, il a fait un lapsus et s’en est pris au système « politico-militaire » algérien qui tente de profiter d’une « histoire officielle » qui « n’est pas maigre ». sur la vérité. » Il a déclenché une mini-crise avec l’Algérie, qui a appelé son ambassadeur, Mohamed Antar Daoud, pour des consultations, qui est aujourd’hui surmontée. Preuve en est que le président effectuera une visite officielle à Alger le 25 août. Il ne s’est plus rendu à Rabat depuis 2017. Le gaz, l’immigration et la situation au Sahel seront les trois principaux sujets de conversation avec son homologue Tebboune. La France a retiré lundi ses dernières troupes du Mali, pays frontalier de l’Algérie, après avoir combattu pendant plus de neuf ans avec les jihadistes. Macron suit les traces du Premier ministre italien Mario Draghi, qui s’est rendu à Alger deux fois cette année et a fait de l’Algérie le premier fournisseur de gaz de l’Italie, renversant la Russie.

    Avant même le déplacement présidentiel à Alger, les entreprises françaises renforcent la relation énergétique avec l’ancienne colonie. Le Medgaz, seul gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne, sert également à pomper du gaz vers la France. Sonatrach, le mastodonte algérien des hydrocarbures, a renouvelé en juin son accord avec la société française Engie. Le mois suivant, Sonatrach signe à nouveau un accord, d’un montant de 4 milliards de dollars, avec l’italien ENI et le français Total Energies, pour exploiter conjointement le gisement de Berkine, dans le sud-est du pays, pendant 25 ans. Les entreprises espagnoles n’ont cependant obtenu aucun contrat pertinent en Algérie depuis mars et en ont perdu certains qui leur avaient été promis. Ce qui a été pendant des décennies le principal fournisseur d’énergie de l’Espagne a vu ses exportations de gaz diminuer de 42 % au cours des sept premiers mois de cette année. Seuls 24,5 % du gaz consommé cette année en Espagne étaient d’origine algérienne, soit 20 points de moins qu’en 2021. Les États-Unis sont désormais le premier fournisseur de l’Espagne, bien que son gaz naturel liquéfié, transporté dans des méthaniers et regazéifié dans les usines du compagnie Enagas, est plus chère que celle exportée par l’Algérie à travers le Medgaz.

    El Confidencial, 17/08/2022

    #France #Maroc #Algérie #Espagne

  • Espagne-Maroc: Les Canariens râlent

    Espagne-Maroc: Les Canariens râlent

    Espagne, Maroc, Iles Canaries, Immigration, Pedro Sanchez, Oswaldo Betancort,

    « L’accord avec le Maroc que Sánchez a vendu comme un succès pour résoudre la crise migratoire est un échec aux îles Canaries »

    « Alors que Sánchez prend un bain de soleil à La Mareta, le quai d’Arrecife montre l’image la plus triste de l’échec de l’accord entre le gouvernement du PSOE et le Maroc »

    Betancort prévient que les rares ressources policières de l’île sont concentrées sur la garde de La Mareta tandis que la côte reste sans surveillance et sans ressources de soins

    Îles Canaries le 13 août 2022.-

    Le secrétaire exécutif des politiques migratoires de la Coalition canarienne, Oswaldo Betancort, a souligné que le nouvel épisode dramatique qui s’est produit hier soir et ce matin à Lanzarote avec l’arrivée de 317 personnes secourues par Salvamento Marítimo montre « à la fois l’inexistence d’une politique migratoire par l’État espagnol comme l’inutilité de l’accord que le gouvernement de Pedro Sánchez a conclu avec le Maroc ».

    Pour Betancort, alors même que Salvamento Marítimo secourait plus de 300 personnes, dont plusieurs mineurs, Pedro Sánchez passe l’été au Palacio de La Mareta, à Costa Teguise, « occupant » le peu de personnel de sécurité dont il dispose sur l’île. côte de Lanzarote continue sans surveillance maritime et sans un système d’asile et d’assistance décent et sûr pour les migrants et les services de sécurité et d’urgence qui travaillent de manière précaire sur nos côtes.

    Pour le également maire de Teguise et député nationaliste au Parlement des îles Canaries, ce nouvel épisode dramatique remet une nouvelle fois en cause la politique d’immigration inexistante du gouvernement socialiste de Pedro Sánchez et la relation ratée avec le Maroc ; un pays avec lequel un accord a été conclu dans le dos de l’ensemble de la société et sans l’aval du Congrès des députés et qui a représenté un tournant dans nos relations et notre position vis-à-vis du Sahara Occidental.

    « L’immigration a été utilisée comme excuse et la réalité est que la route canarienne continue d’être la plus dangereuse et la plus fréquentée », comme en témoignent les données du gouvernement central lui-même, qui indiquent une augmentation de 27,3% des migrants canariens arrivant aux Canaries. côtes. Au total, entre janvier et fin juillet, 9 589 migrants sont arrivés aux îles Canaries « et nous avons été témoins de drames douloureux et de disparitions en haute mer ».

    « Et pendant que cela continue », poursuit Betancort, « on nous vend cyniquement un accord avec le Maroc en matière de migration qui, en fait, n’a servi qu’à trahir nos frères sahraouis ».

    De même, le leader nationaliste a critiqué le fait que les quelques policiers qui existent sur l’île « se focalisent et se concentrent sur des tâches de surveillance au palais de La Mareta alors que des centaines de migrants se pressent sans ressources à Arrecife ».

    El perdiódico de Canarias, 13/08/2022

    #Maroc #Espagne #Immigration #Pedro_Sanchez

  • Le mystérieux voyage en Algérie d’un avion officiel espagnol

    Le mystérieux voyage en Algérie d’un avion officiel espagnol

    Espagne, Algérie, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, gaz, Maroc,

    L’appareil est resté au total six heures sur le sol algérien

    Vol mystérieux d’un Falcon du gouvernement de Pedro Sánchez à destination de l’ Algérie au milieu de la crise diplomatique déclenchée entre ce pays et l’Espagne. Un avion DASSAULT Falcon 900 T.18-3 s’est envolé ce vendredi de la base aérienne de Torrejón de Ardoz vers Bilda, une ville d’Algérie .

    Le vol est parti à 11h06 et a atterri en Algérie à 12h20. Six heures plus tard, à 18h07 , le même avion a entrepris le voyage de retour, atterrissant à Madrid à 19h12, selon les données obtenues par L’OBJECTIF . Ce journal a contacté la Moncloa et les ministères de la Défense et de la Transition écologique pour savoir qui voyageait dans l’appareil officiel , mais n’a reçu de réponse d’aucun d’entre eux. Des Affaires étrangères, il a été précisé que José Manuel Albares et son « numéro deux », Ángeles Moreno , n’étaient pas dans l’avion .

    Ce voyage, qui n’était prévu dans aucune des prévisions des ministres du gouvernement de Pedro Sánchez -qui ne confirme ni n’infirme le voyage de l’avion-, se déroule au milieu de la crise du prix du gaz et de la menace d’un coupé dans l’approvisionnement de toute l’Europe par la Russie. Le vol arrive également deux mois après qu’Alger ait suspendu le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne .

    L’Espagne importe 42% de gaz algérien en moins
    Les importations de gaz en provenance d’Algérie ont chuté de 42% en glissement annuel sur la période janvier-juillet, tandis que les achats de cette matière première à la Russie ont augmenté de 15,6% et que les États-Unis se sont imposés comme le principal fournisseur, selon le dernier données publiées dans le Bulletin statistique Enagás de juillet.

    Le 8 juin, Alger a décidé de procéder à la suspension « immédiate » du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne . Le mouvement est arrivé le jour même où le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a justifié au Congrès le virage sur le Sahara pour protéger l’intégrité de Ceuta et Melilla.

    «Les autorités espagnoles ont mené une campagne pour justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridiques, morales et politiques en tant que puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarées remplies par les Nations unies », indique un communiqué publié par l’agence de presse algérienne APS.

    The Objective, 12/08/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Maroc #Sahara_Occidental