Étiquette : pénurie

  • Royaume Uni: Le gouvernement incite à manger des navets

    Tags, Royaume Uni, Grande Bretagne, GB, légumes, pénurie, navets, Espagne, Maroc,

    La ministre britannique de l’Environnement tente d’amener sa population à consommer d’autres types de légumes pendant la pénurie actuelle

    Le gouvernement britannique a encouragé sa population à augmenter la consommation de navets en raison de la situation actuelle dans les supermarchés. Depuis plusieurs semaines le rayon fruits et légumes est complètement vide. Une situation infranchissable qui devrait durer encore au moins trois semaines, mettant la population dans les cordes.

    La principale raison donnée par le gouvernement britannique à cette situation est due aux intempéries actuelles en Espagne et au Maroc, les pays exportateurs. Bien que la réalité puisse être très différente puisque, comme nous l’avons vérifié grâce aux réseaux sociaux, la population de ces pays a fait savoir que les rayons de leurs supermarchés sont bien approvisionnés.

    Les conséquences de Brexi dans la chaîne alimentaire britannique
    Les experts de l’industrie alimentaire ont voulu faire la lumière sur le problème actuel, blâmant entièrement le Brexit. Ainsi, l’augmentation des coûts de transport a poussé les producteurs étrangers à décider d’éliminer ce pays de leur agenda. Tout cela en tenant compte du fait que pendant l’hiver, le Royaume-Uni importe la plupart de ses produits frais.

    Depuis des mois, les experts du secteur veulent avertir le gouvernement britannique des conséquences que pourraient entraîner leurs nouvelles décisions . À tout cela s’ajoute un autre des problèmes que le Brexit entraîne, la pénurie de main-d’œuvre. Les nouvelles réglementations migratoires qui s’imposent entraînent une diminution considérable du nombre de personnes pouvant développer leur emploi dans ce pays.

    La tentative de l’Union nationale des agriculteurs d’arrêter la tragédie du Royaume-Uni
    De même, une tentative a été faite en décembre dernier pour que des personnes de haut rang fassent quelque chose afin de ne pas en arriver à cette situation. On le voit aujourd’hui, les quelques mesures mises en place n’ont pas pu endiguer une pénurie de cette ampleur. Une situation qui a tenté d’être stoppée par l’Union nationale des agriculteurs.

    Actuellement, un peu plus d’informations sont connues sur les accords qui ont été obtenus l’automne dernier. De cette manière, il a été confirmé que lors de ces négociations, les chaînes de supermarchés ont demandé aux fournisseurs de rechercher des alternatives à l’étranger. Tout cela parce qu’ils ne voulaient pas augmenter les paiements des agriculteurs du pays.

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    #UK #Royaume_UNI #GB #Navets #Tomates #Légumes

  • Algérie. Médicaments: Pourquoi ces pénuries?

    Algérie. Médicaments: Pourquoi ces pénuries?

    Tags: Algérie, médicaments, pénurie – Algérie. Médicaments: Pourquoi ces pénuries?

    La pénurie de certains médicaments dont de l’insuline et des anti-cancéreux a fait réagir le ministre de la santé qui a déploré cette «rupture». ««Le ministère a reçu plusieurs réclamations liées aux ruptures de médicaments et de dispositifs», avait indiqué le ministre à «Liberté». Dans un entretien accordé, samedi, à nos confrères «Algérie Eco», du président du syndicat national des pharmaciens d’officines «SNAPO», Belambri confirme qu’il y a une pénurie.

    Belarbi a révélé: «S’agissant de la disponibilité des médicaments, nous avons signalé effectivement la rupture d’une quarantaine de médicaments «strictement essentiels» au ministère de l’industrie pharmaceutique, dont l’insuline rapide, le Varenox, le Paracétamol (soumis à des quotas). Pour l’insuline, en 05 jours 200 mille boîtes ont été libérées et mises sur le marché au niveau des grossistes, nous attendons que les officines en soient effectivement approvisionnées».

    Face à la pression de la pénurie de l’insuline, le ministère de l’industrie pharmaceutique, par le biais d’un communiqué diffusé dimanche, a souligné: «une série de réunions et d’entretiens avec les laboratoires fournisseurs d’insuline (…) on aboutit à une «baisse de 20% sur le prix des insulines importées, ce qui permettra de réduire considérablement la facture d’importation des médicaments ainsi que le montant des dépenses des caisses de la sécurité sociale pour la prise en charge du diabète.

    Une quantité de plus de 200.000 unités a été réceptionnée le 9 novembre 2021, dont 100.000 ont été distribuées et 100.000 autres sont en cours de libération (…) 250 000 boîtes supplémentaires seront réceptionnées dans les prochaines semaines, ce qui permettra de couvrir largement les besoins du marché national des insulines rapides pour cette fin d’année».

    Le président du syndicat national des pharmaciens d’officines ne comprend pas la pénurie de certains produits fabriqués ici. Pour lui, ces perturbations sont «normales» à cause des réformes et décisions. «Nous pensons que c’est une période transitoire, et nous espérons que la situation se stabilise rapidement, à condition que chaque intervenant tienne ses engagements», a-t-il conclu. Mais ces réformes, décisions et restrictions dans l’importation ne datent pas d’aujourd’hui.

    Depuis le temps, de telles pénuries ne devraient pas exister surtout que notre pays a été secoué par deux vagues du Covid. Aujourd’hui, chacun défend son secteur tout en nous rassurant que de telles pénuries sont passagères, mais des pénuries de médicament engendre la tension, le stress et aussi de la colère. Réguler le marché est une mission de l’Etat.

    B. Nadir

    Le Carrefour d’Algérie, 16/11/2021

    #Algérie #Médicaments #Pénurie

  • Algérie: La danse de l’eau

    Par Madjid Khelassi

    Coupures d’eau , chômage , cherté de la vie, moral des populations mis à bas par le Covid…L’été 2021 prend les allures d’un enfer terrestre pour l’homo algérianus.

    Dans le sud du pays, à Ouargla plus précisément , un mouvement de revendication d’embauche des chômeurs tourne à l’affrontement avec les forces de l’ordre.

    Dans la nuit de lundi dernier , à Bains-romains ( actuelle Hammamet), les habitants de cette localité côtière, ont fermé la route et mis le feu aux poubelles pour protester contre les coupures d’eau.

    A Bab-ezzouar , les habitants ont à deux reprises, fermé l’autoroute qui mène à l’aéroport, pour protester contre l’absence de l’eau de leurs robinets plusieurs jours durant.

    Émeutes de la soif…a dit la presse . Et tarissement de la patience voire de l’espoir d’une vie tranquille pourrait-on dire !

    Bienvenue dans l’Algérie pétrolifère , plus grand pays d’Afrique où l’eau se transforme en feu des colères. Et dans laquelle un grand pan de la société souffre d’une pathologie inguérissable…qui s’appelle le désespoir.

    Désespoir qui mène à la Harga , au suicide , à la perte des repères.

    Bienvenue dans l’Algérie qui a amassé un pactole au temps du pétrole enivrant…pour ensuite le dilapider entre castes et rejetons, entre Neuilly et le Panama.

    Été 2013 : Et l’eau vint à manquer…exacerbant les problèmes de tous les jours , jetant les foules assoiffées dans les rues, sur les routes…prêt à en découdre à cause d’un gosier devenu le catalyseur de leur colère.

    Après la Française des Eaux, l’Algérienne des Eaux, et présentement la SEAAL…Firmes présidant aux destinées de nos déshydratations, on pensait être guéri de la citerne, du jerrican et tutti quanti.

    Que nenni ! Le stress hydrique made in minuit est là. L’effritement du cadre de vie aussi.

    Les canalisations sifflent , les robinets rotent, et la danse de l’eau vire au « waterboarding »dans le pays des plus grandes nappes d’eaux du monde …qu’on dit « dormantes » dans le Sahara. Mais qui s’en soucie ? Personne…évidemment.

    La Nation, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, pénurie, d’eau, sécheresse, stress hydrique,

  • Algérie, Maroc, Tunisie : Pénurie d’eau au Maghreb

    A l’instar de l’ensemble du Maghreb, des phénomènes météorologiques soudains et violents se produisent en Algérie. Le pays connaît plusieurs épisodes de tonnerre et de grêle qui provoquent des inondations sur des sols secs. En mai 2021, c’est le réservoir de Kaudiet Eserdoune, l’un des plus grands barrages d’Algérie, qui se retrouve à sec. Début juin, on constate que le taux de remplissage des barrages du pays est inférieur à 50%. Les niveaux de précipitations sont en baisse dans le nord du pays, confirme le climatologue Rachid Besoud pour le quotidien algérien l watan : « La vulnérabilité naturelle et climatique de l’Algérie s’accroît ». Des pays comme le Maroc et la Tunisie sont en crise à cause du manque d’eau.

    Rappelons que la consommation d’eau est désormais inférieure à la « limite de réduction », un indice conçu par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark il y a 25 ans, fixé à 1000 mètres carrés3/ habitant/an. Une situation problématique en dessous de ce seuil « La vie sociale et le développement économique sont difficiles ». Les gouvernements du Maghreb entendent lutter contre cette pénurie d’eau en stockant les eaux de surface et en construisant des barrages réservoirs. Le Maroc, très riche, en possède 144, la Tunisie, 34. Une autre stratégie a été adoptée, qui tire parti des 7000 km de côtes : les usines de dessalement de l’eau de mer. Cette fois, l’Algérie est en tête avec 21 stations. La plus grande unité de dessalement marocaine est entrée en service au début de cette année. Si l’approvisionnement en eau peut augmenter et s’améliorer, l’eau est gaspillée, perdue dans des réseaux de stockage et de distribution mal entretenus. En ce qui concerne le retraitement des eaux usées, qui permettrait un bon cycle de la précieuse ressource, les trois pays manquent de stations d’épuration. Mais c’est au niveau agricole et donc rural que les choses sont encore plus dramatiques, et encore plus dans les zones où l’eau est puisée dans les nappes phréatiques, qui ne seront pas rechargées de sitôt. L’inégalité d’accès à l’eau dans les zones rurales exacerbe les relations sociales. En définitive, ce sont les petits agriculteurs qui souffriront le plus de la raréfaction de l’eau.

    « Projet « 3 millions de génomes africains

    Vingt ans se sont écoulés depuis que la première séquence du génome humain a été publiée dans la revue scientifique Nature. Mais parmi tout ce matériel collecté et analysé, les génomes des individus d’ascendance africaine ne représentent que 2% de l’ensemble. Il y a un « préjugé européen ou caucasien » dans ce catalogue d’ADN. Pour rééquilibrer cette pénurie d’informations génomiques, le généticien camerounais Ambrose Vonkam a lancé un projet appelé 3MAG, ou trois millions de génomes africains, qui vise à séquencer l’ADN de 3 millions d’individus issus de plusieurs groupes ethniques du continent africain. Le résultat promet d’atteindre beaucoup plus de variations génétiques que dans le reste du monde. magazine podcast economist Met l’accent sur un fait encore peu connu du grand public, à savoir l’extrême diversité génétique des populations africaines au sein même des groupes ethniques africains, par rapport aux autres groupes ethniques hors du continent. Le pourcentage oublié par le podcast est stupéfiant : 7% des variations génétiques à l’origine des maladies identifiées grâce à ce séquençage génomique proviennent d’échantillons d’ADN d’individus du continent africain. Obtenir jusqu’à 2% sur le génome africain est très prometteur. A été mentionné par Ambrose Wonkam lui-même en février 2021 pour examen. Nature, une récolte spectaculaire de variantes génétiques recueillies à partir de l’analyse des séquences du génome entier de seulement 426 personnes appartenant à 50 groupes ethnographiques en Afrique et jusqu’à présent inconnues. Le projet durera dix ans et s’appuiera sur des programmes et des institutions déjà en cours dans divers pays africains, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

    « Nous devons nourrir le monstre » ou comment les ressources halieutiques de l’Afrique de l’Ouest sont pillées

    Cette 3ème année consécutive, Greenpeace s’efforce d’établir un lien entre, d’une part, les ressources halieutiques au large des côtes d’Afrique de l’Ouest, qui sont de plus en plus rares, et, d’autre part, les besoins des fermes aquacoles d’Europe et d’Asie. Les chaînes d’approvisionnement et les produits de la mer vendus par les grandes chaînes de distribution européennes. L’ONG environnementale publie les résultats d’une enquête menée avec une autre ONG, Changing Markets, sous un titre évolutif : Nourrir le monstre : comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale transforment l’alimentation des communautés d’Afrique de l’Ouest. Cette zone poissonneuse attire les navires de pêche industrielle et les flottes locales. La crise générale est la pêche illégale qui épuise les réserves de protéines dont bénéficie la population locale. Ce qui est changé et expliqué par le rapport de Greenpeace de ce mois de juin, c’est l’importance prise récemment par les usines locales des changements dans l’huile de poisson et la nourriture. Et ce, selon la « campagne » responsable de Greenspace Africa, interviewée par Ibrahima Sisse magazine young africa, « Une goutte d’eau qui brise le dos d’un chameau ». Il y a une dizaine d’années, ces usines ont remplacé les déchets de la transformation du poisson. Maintenant, elles commandent du poisson frais. « petit bassin » Les petits poissons qui se reproduisent de manière très vivante, comme la Sardinelle et le Bonga, vivent près des côtes et sont donc plus faciles à attraper, explique M. Sisse. Ces poissons sont d’excellentes sources de protéines animales pour les populations de Mauritanie, du Sénégal et de Gambie, mais aussi pour leurs voisins de l’intérieur. Leur inconvénient est aussi celui de nombreux métiers traditionnels. Hors d’Afrique, la farine et l’huile finiraient dans les aliments pour l’aquaculture et les élevages de porcs, dans les compléments alimentaires, les cosmétiques et les produits alimentaires pour animaux de compagnie.

    Inside Wales Sport, 21 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Tunisie, eau, pénurie, sécheresse,

  • Le prix du gaz espagnol atteint son plus haut niveau depuis deux mois en raison d’un problème d’approvisionnement

    (Montel) Le prix du gaz au comptant en Espagne a atteint mercredi son plus haut niveau depuis deux mois, à 20,80 EUR/MWh, en raison de restrictions des flux en provenance d’Algérie, ont indiqué des acteurs du marché.

    Les expéditions à l’interconnexion d’Almeria ont été réduites à zéro tout au long de la journée, ce qui a affecté les prix en Espagne, a déclaré un négociant.

    Les flux ont été restreints pendant 48 heures en raison de travaux d’expansion de la capacité de transport qui ont commencé mardi et devaient durer jusqu’à jeudi, selon le GRT espagnol Enagas.

    Mardi, l’Algérie a exporté 124 GWh vers l’Espagne via Almeria…

    Lire la suite depuis la source (abonnés) : Montel, 7 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Espagne, gaz, pénurie, prix,

  • Algérie : Il n’y a pas de fatalité

    Par SALIM KOUDIL

    Et rebelote. A l’approche du mois de Ramadhan, réapparaissent les spéculateurs, les files d’attente et les remontrances des pouvoirs publics. Encore une fois, les mêmes débats d’il y a plusieurs années se répètent, avec des pénuries constatées par-ci, et la hausses des prix partout. L’heure, et c’est devenu une habitude, est aux spéculateurs montrés du doigt et à l’incapacité du gouvernement de réguler les secteurs en relation avec les préparatifs du mois sacré.

    Pourtant ça ne devrait pas être comme ça. Pourtant les choses auraient du changer. Pourtant l’espoir était immense.

    Le mouvement citoyen déclenché le 22 février 2019 devait signer une rupture avec tout ce qui trainait la société vers le bas. L’éveil de la cité devait réveiller les endormis et ouvrir les yeux à ceux qui ne voulaient pas regarder.

    Il était clair pour tout le monde que faire oublier les turpitudes de 20 ans de règne d’un système ubuesque ne signifiait pas l’élimination de tous les problèmes. Ces derniers existaient, existent et existeront toujours. Ce qui devait s’imposer à tous, c’était de ne plus aborder le présent et l’avenir (en attendant de s’occuper vraiment du passé) avec les mêmes paradigmes d’avant.

    L’heure des lamentations n’a plus sa place, et ce « constat » ne devrait pas être un simple slogan à mettre en avant lors d’une manifestation pour rentrer après chez soi, bien au chaud.
    Le temps est à trouver des solutions palpables aux problèmes concrets des citoyens algériens.

    L’ère n’est pas à se concentrer sur des discussions byzantines sans lendemain, alors qu’il y a de très nombreuses familles qui appréhendent, à juste titre, le mois sacré.

    L’époque ne permet pas les rafistolages et les discours creux, mais, néanmoins, elle permet la recherche d’issues aux impasses constatées.
    Evidemment, ces phrases écrites plus haut ne sont pas destinées à ceux qui se sont autoproclamés (nouvellement ou depuis des lustres) comme « classe politique ». Ils sont trop aphones et inertes pour espérer un quelconque écho de leur part. Ils ne sont signalés présents que lorsque du « bruit » est enregistré. Toutefois, il n’est pas question de fatalité. L’espoir est permis, mais ne peut être mis en cette « classe ». La fougue des citoyens conscients saura faire sortir les clés.

    Reporters, 25 mars 2021

    Tags : Algérie, Ramadhan, prix, pénurie, viandes,

  • Algérie : Eau…raison funèbre

    par Madjid Khelassi

    L’eau sera désormais rationnée…du fait de sa raréfaction cette année. Juste après le mois sacré du ramadan, elle ne coulera dans les robinets qu’un jour sur deux. L’annonce de cette mesure a été faite par le directeur de l’Algérienne des Eaux ( ADE).

    Le rationnement de l’eau potable, est selon lui, dû au faible taux de remplissage des barrages, inhérent à une squelettique pluviométrie cette année. Il ajoute, « si la situation ne s’améliore pas, sur les deux mois à venir, une drastique réduction des plages horaires est inévitable».

    Aussi l’alimentation quotidienne qui se situait entre 10 et 18 heures sur 24, passera entre 6 et 12 heures, voire 1 jour sur 2.

    Face à l’urgence, dit le directeur de l’ADE , plusieurs projets sont à l’étude pour endiguer ou parer à la crise, et les pouvoir publics travaillent sur la réalisation de quatre nouvelles stations pour atténuer le stress hydrique au niveau d’Alger.

    Il estime que le vrai remède est le dessalement de l’eau de mer, et la mise en valeur des ressources prouvées et situées dans le sud, non sans ajouter que l’Algérie dispose de l’une des plus grandes réserves d’eau douce du monde, à savoir la nappe Albienne , d’une capacité de 40 000 milliards de mètres cubes et dont il est possible d’utiliser annuellement l’équivalent de 5 milliards de mètres cubes par an.

    Il poursuit avec le fléau de ce qu’il appelle «les eaux non facturées» qui sont les branchements illicites, et dont l’ampleur dépasse la norme internationale. Il conclut en nous édifiant sur le coût moyen de production du mètre cube qui est de 60 dinars alors que sa commercialisation est fixée à 6,30 dinars !

    En attendant que les eaux de mer et du désert nous abreuvent….allez ! À vos bassines , jerricans, tonneaux ,citernes et tutti quanti.

    Chaque nuit, en cleptomanes du sommeil, les populaces, chaparderont leurs heures de rêves au profit d’une eau presque miraculeuse .Chaque soir, ce sera le requiem du robinet dans une eau…raison presque funèbre.

    Certains quartiers seront à vaux-l’eau, d’autres à eau…risque, quelques uns en eau de boudin voire en eau trouble. Certains zigs seront eau…piquet, eau…four et au moulin humide.

    Et d’autres le prennent déjà du bon côté en psalmodiant…que l’on se retrouvera tous dans l’eau…delà !

    La Nation, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, eau, pénurie,

  • Algérie : Le Gouvernement est-il en train de se noyer dans une goutte d’huile?

    Par Amel Benabi

    La tension sur le marché de l’huile persiste et prend même de l’ampleur au fil des jours. En témoignent ces images ubuesques qui enflamment les réseaux sociaux où l’on voit des citoyens jouer des coudes et des épaules devant une grande surface à Sétif en vue d’obtenir un bidon du précieux liquide.

    Sur d’autres images ont voit un citoyen empiler plusieurs bidons d’huile dans son caddie , expliquant benoîtement que « les prix vont doubler » par « la faute des spéculateurs »

    A la vue de ces images qui n’est pas sans nous rappeler les tristes années des pénuries à la fin des années 80, quand le pays était en faillite financière, on se pose la question de savoir comment le gouvernement compte s’y prendre pour en finir avec cette crise de l’huile qui risque d’être la goutte de l’huile qui fera déborder le vase, à quelques jours du mois de Ramadhan, période où ce produit est fortement demandé par les ménages mais aussi par les fabricants de Zlabia.

    Pour le moment, c’est le statut quo sur fond d’échange d’accusations entre les différents intervenants de la filière qui se rejettent la responsabilité de la tension, attisant du coup la colère des citoyens qui n’en peuvent plus face aux augmentations sauvages qui touchent aussi plusieurs produits de base.

    Issad Rebrab, président du groupe agroalimentaire CEVITAL est intervenu hier , lors de son passage au siège de l’AGEX pour rassurer que ses unités tournement à plein régime et que le stock actuel correspond à 130% des besoins du marché.

    Pourquoi alors cette tension, malgré une disponibilité du produit, comme a tenu à rassurer le patron du premier groupe agroalimentaire national qui s’exprimait en présence du ministre du Commerce?

    Si Issad Rebrab s’est bien gardé d’accuser quelque partie que ce soit, Khaled Belbel président de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FNA), pointe du doigt les commerçants de détail qui seraient selon lui à l’origine de la tension actuelle, en refusant de s’approvisionner chez les producteurs.

    Un responsable des commerçants de détail, qui s’est exprimé lundi sur Ennahar TV, rejette les accusations portées contre sa corporation, expliquant que l’imposition de la facturation réduit considérablement leur marge bénéficiaire .

    Ajoutant aussi que « le producteur a répercuté automatiquement l’augmentation des prix de la matière première sur le marché mondial et la dévaluation du dinar sur le prix de vente au détail, il faut que cette augmentation soit partagée entre les différentes parties ».

    Face à cet échange d’accusations entre les différents acteurs de la filière, le Gouvernement donne l’impression d’assister en spectateur impuissant, incapable d’exercer son pouvoir de puissance publique par rapport à une crise qui risque à tout moment de dégénérer, dans le contexte de tensions tous azimuts que vit l’Algérie.

    Il appartient désormais au Premier ministre, face à l’impuissance de son ministre du Commerce, de prendre les choses en main, en convoquant en toute urgence, producteurs, distributeurs, commerçants de détails, association des consommateurs pour les aider à trouver un accord qui puisse permettre au pays de sortir du goulot de la bouteille…d’huile.

    Algérie1, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, huile de table,