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  • Pérou: Démission du MAE pour désaccords avec le président

    Pérou: Démission du MAE pour désaccords avec le président

    Pérou, Pedro Castillo, Miguel Rodriguez, Maroc, Sahara Occidental, Accord d’Escazu,

    Le nouveau ministre des Affaires étrangères du Pérou démissionne lors du dernier coup porté au président

    MEXICO CITY (Reuters) – Le ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Rodriguez, a démissionné après seulement un mois de mandat, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères du pays, après des affrontements publics entre le président officiel et de gauche Pedro Castillo.

    « Je vous écris pour présenter ma démission irrévocable au poste de ministre d’État au Bureau des relations extérieures », a écrit Rodriguez dans une lettre publiée par le ministère des Affaires étrangères sur Twitter.

    « L’objectif était de revitaliser la politique étrangère du Pérou, de corriger les erreurs et d’essayer de renforcer le cours de la vie internationale de notre pays », a-t-il ajouté, sans plus de détails.

    Plus tôt cette semaine, Castillo a sapé l’annonce d’août de Rodriguez selon laquelle le Pérou rompait les relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique partiellement reconnue au Sahara occidental.

    Jeudi, Castillo a tweeté que le Pérou avait réaffirmé la défense de « l’autodétermination » de l’Etat du Sahara.

    Les deux politiciens étaient également en désaccord sur l’Accord d’Escazu, un traité régional sur l’environnement, et sur la participation du Pérou à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

    Le départ de Rodriguez s’accompagne de celui du vice-ministre péruvien des Transports, Luis Rivera, qui a également démissionné vendredi après avoir été condamné à six ans de prison pour corruption.

    Les cotes d’approbation de Castillo, qui est en poste depuis un peu plus d’un an, ont chuté. Il a déjà remanié son cabinet à plusieurs reprises et se bat contre une enquête de corruption menée par le procureur du pays.

    Swissinfo, 10 septembre 2022

    #Pérou #Pedro_Castillo #Miguel_Rodriguez #Maroc #Sahara_Occidental

  • Pérou: 4ème démission du MAE en 14 mois

    Pérou: 4ème démission du MAE en 14 mois

    Pérou, Sahara Occidental, Maroc, RASD, République arabe sahraouie démocratique, Pedro Castillo, Miguel Rodríguez Mackay

    M. Castillo et son ministre des affaires étrangères ont eu une altercation publique sur Twitter lorsque le président a signalé qu’il persistait à défendre l’autodétermination souveraine de la République arabe sahraouie démocratique, un État autoproclamé d’Afrique qui contrôle un tiers du Sahara occidental, dont la majeure partie est contrôlée par le Maroc.

    Avec la démission du ministre des affaires étrangères Miguel Rodríguez Mackay, le gouvernement péruvien a maintenant eu quatre ministres des affaires étrangères en un peu plus d’un an de mandat de Pedro Castillo.

    Le ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Rodríguez Mackay, a démissionné « irrévocablement » après un mois de fonction et après avoir montré des différences de politique étrangère avec le président Pedro Castillo.

    Il est le quatrième chef de la diplomatie péruvienne à passer par le ministère des affaires étrangères depuis l’entrée en fonction du président Castillo le 28 juillet 2021.

    Dans un message publié vendredi sur le compte Twitter officiel du ministère péruvien des affaires étrangères, M. Rodríguez a déclaré avoir pris cette décision « guidé par ses voies et ses convictions » après s’être entretenu avec M. Castillo.

    Mais jeudi, M. Castillo et son ministre des affaires étrangères ont eu une altercation publique sur Twitter lorsque le président a déclaré qu’il persistait à défendre l’autodétermination souveraine de la République arabe sahraouie démocratique, un État autoproclamé d’Afrique qui contrôle un tiers du Sahara occidental, dont la majeure partie est contrôlée par le Maroc.

    Cette prise de position présidentielle a confronté M. Rodríguez, qui avait rompu ses relations avec l’État africain à la mi-août, deux semaines après son entrée en fonction, et après des entretiens avec le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita.

    La décision de M. Rodriguez va à l’encontre d’une décision du gouvernement de M. Castillo, qui, il y a exactement un an, le 9 septembre 2021, avait rétabli les relations avec la République arabe sahraouie démocratique. Les relations bilatérales étaient rompues depuis 1996, lorsque le président péruvien de l’époque, Alberto Fujimori, était au pouvoir.

    Le ministre des affaires étrangères démissionnaire avait également exprimé d’autres différences avec ses prédécesseurs. Il s’est également opposé à l’accord d’Escazú, le traité environnemental le plus important d’Amérique latine, qui accorde une plus grande protection aux défenseurs de l’environnement. Pour que l’accord entre en vigueur, il doit d’abord être ratifié par le Congrès, puis déposé auprès des Nations unies.

    Pour l’instant, M. Castillo n’a pas commenté la démission du ministre des affaires étrangères.

    ICN, 10/08/2022

    #Pérou #Maroc #Sahara_Occidental #RASD

  • Sahara Occidental : Le président pérouan lâche le Maroc

    Sahara Occidental : Le président pérouan lâche le Maroc

    Pérou, Sahara Occidental, RASD, Pedro Castillo Terrones, Miguel Ángel Rodríguez Mackay,

    Le président a publié un tweet malgré le fait qu’il y a un mois, le ministère des Affaires étrangères avait annoncé le retrait de sa reconnaissance et la rupture de toutes relations diplomatiques avec elle.

    Le président Pedro Castillo a souligné que son gouvernement réaffirme sa position de persévérance dans la défense de l’autodétermination souveraine de la République arabe sahraouie, malgré le fait que le ministère des Affaires étrangères ait annoncé le retrait de sa reconnaissance et la rupture de toutes relations diplomatiques avec elle.

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    Par le biais de son compte Twitter, le président a rappelé qu’il y a un an, le gouvernement péruvien avait établi des relations diplomatiques avec ledit État, une décision qui, selon le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Óscar Maúrtua, répondait à « la trajectoire historique » du pays andin en tant que nation « démocratique » et dans le plein respect du droit international ».

    « Un an après avoir établi des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique, nous réaffirmons notre persistance dans la défense de son autodétermination souveraine », a-t-il écrit sur le réseau social.

    Il est à noter que le 18 août, le gouvernement a annoncé sa décision de retirer la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique et de « rompre toute relation avec cette entité », après presque un an d’avoir noué des relations diplomatiques et après s’être entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de Maroc.

    « Parce qu’il n’existe pas de relation bilatérale effective à ce jour, le gouvernement de la République du Pérou décide de retirer la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique et de rompre toutes relations avec cette entité », indique le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

    La décision a été prise après que le ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, qui a pris ses fonctions le 5 de ce mois, s’est entretenu par téléphone avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains expatriés du Maroc, Nasser Bourita.

    « Le gouvernement de la République du Pérou, conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU sur la question du Sahara, valorise et respecte l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et sa souveraineté nationale, ainsi que le plan d’autonomie de cette région différend », a informé l’exécutif.

    Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères a ajouté que les gouvernements péruvien et marocain « sont convenus de renforcer leurs relations bilatérales par la signature immédiate d’une feuille de route multisectorielle qui comprendra des consultations politiques régulières, une coopération efficace dans les domaines économique, commercial, éducatif, énergétique, agricole et des engrais ».

    Le gouvernement a conclu sa déclaration en assurant que la décision sera communiquée à l’Organisation des Nations Unies et qu’elle a été prise « conformément au droit international, dans le plein respect des principes de l’intégrité territoriale des États membres de l’ONU ».

    Perú 21, 08/09/2022

    #Pérou #Sahara_Occidental #Maroc #Pedro_Castillo_Terrones

  • Lobby promarocain en Amérique Latine

    Lobby promarocain en Amérique Latine

    Lobby promarocain en Amérique Latine – Maroc, Sahara Occidental, lobbying

    Argentine 

      JORGE TAIANA, ancien ministre des affaires étrangères

      DANIEL SCIOLLI, gouverneur de la province de Buenos aires, influent personnage politique et ami.

      EDUARDO OURNAKIAN, homme d’affaire, président du conseil d’affaires maroco-argentin

    Brésil

      CELSO AMORIM, actuel ministre de la défense et ancien chef de la diplomatie

    CRISTOVAM RICARDO CAVALCANTI BUARQUE

      EDUARDO MATARAZZO SUPLICY, sénateur de Sao Paulo

    Chili

      PATRICIO ALEJANDRO HALES DIB, ancien président du groupe parlementaire Chili-Maroc

      TEODORO RIBERA NEUMANN, actuel ministre de la justice

    Colombie

      LE GENERAL ALEJANDRO NAVAS RAMOS, commandant des forces armées (vient d’être décoré).

      GERNEY RRIOS, académicien et journaliste (vient d’être décoré).

      MARIA EMA MEJIAS, secrétaire général de l’Union ds nations sud-américaines (Unasur, jusqu’au 10 mai prochain) et ancienne ministre des affaires étrangères.

    Paraguay

      HECTOR LACOGNATA, actuel conseiller présidentiel et ancien ministre des affaires étrangères

      ALBERTO GRILLON, sénateur

      LOUIS MARIA DUARTE, Professeur universitaire, conseiller juridique au Sénat paraguayen.

      ENRIQUE VARGAS PENA, journaliste

      LEILA RACHID, ancien ministre des affaires étrangères.

    Pérou

      MARTHA CHAVEZ, congressiste (opposition) engagée envers la cause marocaine

      YEHUDE SIMON, ancien Premier ministre et actuel Congressiste (palestino-péruvien, proche du pouvoir)

      ALFONSO JAGUANDE D’ANJOY, professeur à l’Université Ricardo Palma

    Panama

      DEMETRIO OLACIREGUI, Journaliste

    Venezuela

      JULIO CESAR PINEDA, journaliste, ex-ambassadeur en Libye, en Corée et au Kuwait, connaisseur et défenseur de la cause marocaine.

      ISAC COHEN ANIDJAR, rabbin principal du Venezuela (Caracas)

      JOSE RAMON SANCHEZ, député au parlement latino-américain et responsable des relations extérieures de la campagne présidentielle du challenger de HUGO CHAVEZ.

    Nicaragua

      FRANCISCO CHAMORRO, fils de l’ex-présidente VIOLETA CHAORRO, qui a rompu avec les séparatistes à son arrivée au pouvoir en 1990. Les Chamorro possèdent le journal le plus influent du pays El Nuevo Diario.Espagne

      AOUATIF STITOU, Directrice Générale Adjointe de l’Agence de Coopération catalane et responsable des relations institutionnelles. Egalement représentante du Gouvernement catalan au sein de l’Agence espagnole de coopération.

      ANGEL COLOM i COLOM, secrétaire d’immigration du Parti Catalan au pouvoir CiU et Secrétaire Général de la Fondation Neus Catalanes.

    Honduras

      JORGE SHIBLI CANAHUATI LARACH, propriétaire des deux principaux journaux du pays, « La Prensa » et « El Heraldo », fait partie des dix familles les plus influentes du Honduras, propriétaire de très grand intérêt économique.

    Source : Boîte mail de Mourad El Ghoul, directeur de cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED

    Source: Marocleaks, 01/01/2022

    #Maroc #AmériqueLatine #Lobbying

  • VICTOIRES DIPLOMATIQUES DE LA RASD : Après le Pérou, la Bolivie établit ses relations avec la République sahraouie

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    Après le Pérou , la Bolivie a annoncé le rétablissement de ses relations diplomatiques avec la Rasd.
    À cet effet le ministère des Affaires étrangères de Bolivie a exprimé jeudi sa volonté de renforcer ses « relations diplomatiques » avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD), précisant que la suspension des relations entre les deux pays en 2020 ne reflétait pas l’engagement de la Bolivie dans la lutte contre le colonialisme.
    Dans un communiqué diffusé suite à la visite, à La PAZ, du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère bolivien a réaffirmé son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec la RASD entretenues depuis 1982 et interrompues le 2 janvier 2020.
    La diplomatie bolivienne explique, que la « décision inconsidérée , de rupture des relations RASD-BOLIVIE , a été prise à l’époque de la présidente Jeanine Anez -poursuivie pour génocide-, et ne reflète pas l’engagement universel de lutte contre le colonialisme et la préservation de la paix, traditionnellement soutenue par l’État bolivien ». 
    « La Bolivie maintient son engagement à continuer de travailler avec le gouvernement de la République arabe sahraouie afin de renforcer les relations d’amitié, de respect, de solidarité et de coopération », ajoute le ministère bolivien. Il s’agit d’une nouvelle victoire pour la cause sahraouie, puisque cette décision s’ajoute à celle du Pérou qui a annoncé, le 9 septembre courant, le rétablissement des relations diplomatiques avec la République sahraouie, après 12 ans de suspension. 
    La Bolivie avait reconnu la RASD le 14 novembre 1982, mais leurs relations ont été gelées en 2020 par l’ex-présidente intérimaire Jeanine Anez, suite au coup d’Etat contre le président Evo Morales.
    Jeanine Anez est poursuive aujourd’hui par la justice bolivienne pour « terrorisme, sédition, conspiration , génocide, décisions contraires à la Constitution et manquement au devoir ». Elle est en détention préventive depuis six mois et attend d’être jugée. 
    Cette nouvelle victoire diplomatique sahraouie intervient après la reprise des relations diplomatiques entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Pérou, rompues depuis 1996, du temps du régime autoritaire et corrompu de l’ancien président Alberto Fujimori. 
    Pour rappel , « Les gouvernements de la République du Pérou et de la République arabe sahraouie démocratique, et conformément aux principes et aux objectifs énoncés dans la Charte des Nations et aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, sont convenus le 8 septembre 2021 de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays ».
    Le Pérou qui a reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde, a rompu 12 ans après ses relations avec la république sahraouie durant le règne d’Alberto Kenya Fujimori, un dictateur et un des dix anciens chefs d’États les plus corrompus des années 1980 et 1990, selon Transparency International.
    M. B.
    Le Courrier d’Algérie, 18/09/2021
  • Sahara Occidental : Le Pérou défend le rétablissement des relations avec la RASD

                        Sahara Occidental, Maroc, Pérou, RASD, #SaharaOccidental, #Maroc,

    Li Ministre des Affaires Etrangères du Pérou, Oscar Martua, a défendu, lundi dernier, devant la Commission des affaires étrangères du Congrès péruvien, sa décision de rétablir les relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique.
    « Une décision qui reflète la trajectoire historique du Pérou en tant que pays de tradition démocratique respectant les principes et fondements du droit international», a déclaré Maurtua devant le Congrès péruvien au cours d’une audition sur la reprise des relations entre le Pérou la RASD. 
    Selon EuropaPress, le ministre a indiqué que le Pérou avait agi dans le respect du droit à l’autodétermination des peuples et sur la base de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975. Il a précisé que dans ce document de la CIJ faisant référence à la question du Sahara occidental, il est précisé «qu’il s’agit d’un territoire non autonome et par conséquent il n’y avait aucun obstacle empêchant le peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination, exprimé en 1976 lors de la proclamation de son indépendance». 
    Maurtua a ensuite souligné qu’avec cette décision le Pérou adopte une position selon laquelle les deux parties ((Maroc et Front Polisario) sont perçues sur un pied d’égalité en tant qu’acteurs impliqués dans le processus de dialogue sous l’égide de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique, négociée, équitable et conforme au droit international. 
    Il a réitéré, à ce titre, le soutien de Lima à des négociations directes sous les auspices du secrétaire général des Nations unies rappelant que son pays avait reconnu la RASD comme «Etat souverain et indépendant» le 16 août 1984, à l’époque du gouvernement de Fernando Belaunde. 
    La décision du gouvernement a été saluée par plusieurs hommes politiques au Pérou, notamment par le secrétaire général et fondateur du parti péruvien de gauche, Pérou Libre, Vladimir Cerron, qui a remercié le président Pedro Castillo, pour avoir rétabli les relations diplomatiques avec la RASD. 
    Margot Palacios, membre du congrès péruvien, a également salué le président Castillo pour le rétablissent des relations diplomatiques, après une rupture de 25 ans. 
    A l’international, le membre de la Chambre des représentants de Colombie, German Navas Talero, s’est félicité du rapprochement entre les deux pays, évoquant «une démonstration de respect pour l’autodétermination des peuples» de la part du Pérou. 
    Le Pérou avait reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde avant de rompre ses relations 12 ans après avec la République sahraouie durant le règne d’Alberto Kenya Fujimori. 
    A l’époque, Fujimori, influencé par son conseiller Vladimiro Montesino, acquis aux thèses du Makhzen, avait pris cette décision contre une contrepartie financière, avaient révélé, à l’époque, des sources péruviennes à Lima.