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  • Le pétrole à 100 dollars?

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    L’envolée du prix du gaz qui a été multiplié par quatre en quelques mois, entraîne celui du Brent dans son sillage. Un hiver froid pourrait propulser le prix de l’or noir en direction des 100 dollars le baril. Une conjonction de facteurs vient de pousser le prix du Brent au-dessus de 80 dollars le baril, un record depuis 2018, après une hausse de 58% depuis le début de l’année, d’après «Le revenu».

    Selon l’Agence internationale de l’énergie, elle devrait atteindre 96,1 millions de barils par jour cette année, contre 90,9 millions en 2020. Mais ce sont surtout les multiples perturbations de l’offre qui ont mis le feu aux poudres. La production d’or noir a été affaiblie par le passage de l’ouragan Ida dans le golfe du Mexique et par des maintenances et soucis techniques chez certains pays producteurs, selon la même source.

    Selon les spécialistes du bureau d’études Rystad Energy, le surplus de consommation lié à ces deux phénomènes pourrait atteindre 01 million de barils par jour en décembre prochain en cas d’hiver froid dans l’hémisphère nord. Dans le cadre de l’accord de réduction de l’offre de l’OPEP+, le Nigeria avait demandé, le mois passé, un quota de production plus élevé. Une manœuvre qui vise à atteindre certains objectifs financiers en 2022.

    L’OPEP a annoncé le 7 octobre 2021 qu’elle n’augmenterait pas le quota mensuel de la production pétrolière du Nigeria. Le cartel soutient qu’aucun pays membre n’ayant auparavant pas respecté les limitations de production, ne bénéficierait d’une augmentation de son plafond de production pétrolière. Sur les deux derniers mois, le pays a régulièrement dépassé son quota dans l’offre.

    «L’ajustement actuel de l’offre, le Nigeria ne l’a pas rempli. C’est lorsqu’il sera épuisé qu’une demande d’augmentation sera formulée?», a déclaré une source de l’OPEP, au quotidien nigérian This Day Live. Par ailleurs, l’OPEP ajoute qu’aucune demande pour porter à la hausse les bases de référence de production ne sera étudiée dans l’immédiat, jusqu’à ce que les problèmes actuels liés au marché soient solutionnés. Une annonce qui va «renfoncer» le prix du baril.

    C’est déjà une «guerre» qui ne dit pas son nom sur une augmentation de la production et aussi pour une baisse des prix avec cette relance économique, après la crise pandémique. L’Algérie profitera de cette aubaine pour avoir plus de devises, lancer des marchés et relancer l’économie.

    Le Carrefour d’Algérie, 11/10/2021

  • Le baril, l’Opep+, le gaz et la Covid-19

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    Au cours du 2e semestre 2014, le baril de pétrole a subi une chute que peu d’analystes ont prévue. Il a fallu deux ans de tractations pour que l’Opep et ses alliés se décident sur une position et une action communes en 2016 pour défendre dorénavant un prix et un peu moins le quota. Fin 2019, début 2020, la Covid-19 est venue brouiller toutes les cartes et provoquer la débâcle du marché pétrolier avec un prix en dessous de 20 $, jusqu’au sursaut salutaire d’avril 2020 pour tenter à nouveau de maîtriser le marché pétrolier, grâce à une meilleure cohésion, cette fois-ci, au sein de l’Opep+.

    Le plus grand mérite revient, il faut le reconnaître, à l’Arabie Saoudite et la Russie, les deux plus gros producteurs de l’Opep+, qui ont su maîtriser leur ardeur, ou plutôt leur adversité l’un envers l’autre, et contenir les intérêts et ardeurs des autres membres. Le marché est remonté depuis cette date, petit à petit, avec un regard constant sur deux paramètres vitaux : les phases successives de la pandémie et les ouvertures lentes, mais continues, en matière de mobilité liées à une reprise de l’économie mondiale lente aussi. Les producteurs sont aujourd’hui satisfaits par un baril qui dépasse les 80 $, d’autres le sont plus avec un prix du gaz qui casse les tirelires des consommateurs en cette fin d’année 2021.

    – Mais ne faut-il pas aussi faire le point sur les profondes mutations qui ont affecté le secteur énergétique et, par voie de conséquence, le contenu énergétique de l’économie mondiale depuis 5 ans, et plus particulièrement depuis 2020 ?
    – Est-ce que cette période de bouleversement, y compris avec toutes ses facettes géopolitiques, est terminée ? Est-ce durable? Pour combien de temps encore ?
    – Est-ce que la libéralisation accélérée du marché gazier en Europe n’y est pas pour quelque chose dans ce qui se passe actuellement dès que l’offre gaz s’est subitement réduite au détriment du marché européen et à l’avantage du marché asiatique ?
    – Et enfin, est-ce que nous n’assistons pas à un début de prédominance irréversible du gaz naturel sur le pétrole au niveau du marché avec un baril qui dépendra, au courant des prochaines décennies, du prix du gaz naturel ?

    Côté pétrole

    La pandémie est toujours là, sans aucune certitude de la vaincre, en dehors de celle qu’il va falloir apprendre à vivre avec en adaptant nos modes de vie, notre consommation énergétique et nos comportements. La reprise économique aussi est en cours avec une prévision de rebond économique de 6,5% dans les pays du G20 dont la part de consommation énergétique est déjà de 80%, et va croître de 4% en 2021.

    Selon l’Opep, la progression de la demande pétrolière va passer de 90,7 à 96,7 millions de barils/jour entre 2020 et 2021, mais l’Opep+ ne compte pas revenir sur le pacte en cours qui est prolongé jusqu’en décembre 2022 pour lui permettre un meilleur contrôle du marché.

    Du côté américain, l’offre a été sérieusement affectée par les dégâts causés par les ouragans, sans compter la reprise jugée lente de la production de pétrole de schiste, entraînant des stocks qui sont encore loin de ceux d’avant Covid-19.
    Les producteurs de pétrole de schiste ne semblent pas pressés d’accélérer leur production et ont pratiquement la même position que ceux de l’Opep+, mais selon le Financial times, la production américaine devrait augmenter de 800 000 barils par jour en 2022.

    Par contre, au point de vue réserves mondiales, la majorité des analystes et des grandes compagnies pétrolières s’accordent pour prévoir maintenant un peakoil/réserves à l’horizon 2030 et un peakoil/demande probablement plus tôt. On constate d’ailleurs de plus en plus que les capacités additionnelles de production de pétrole ne sont plus détenues que dans quelques pays comme l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats, l’Iran et les États-Unis.

    Côté gaz

    La situation est pareille avec, d’une part, une reprise de la consommation et de la demande, surtout quand le prix était bas, mais d’autre part, des hésitations ayant entraîné des stocks trop bas, notamment en Europe, et l’inverse en Asie avec des achats considérables de pétrole et de GNL.

    Par contre, la situation est différente pour le gaz naturel au point de vue des réserves qui sont encore très importantes à l’échelle mondiale, et de la demande qui poursuivra sa croissance en moyenne à raison de 2% par an sur plusieurs décennies. La situation actuelle du marché gazier et même pétrolier est, certes, liée à plusieurs paramètres qui ont brutalement bouleversé le marché depuis l’hiver 2020-2021, mais qui laissent prévoir aussi d’autres bouleversements dans les échanges :

    – le refus de livrer plus de gaz par la Russie à travers le North Stream 2, tant qu’il n’y a pas eu d’aval définitif de l’UE pour son démarrage. Ni le nucléaire ni le charbon ne pourront remplacer le gaz naturel, d’où qu’il vienne, pour garantir un approvisionnement énergétique au cours de la longue période de transition que l’Europe veut accélérer. L’autre secteur qui risque d’être gravement impacté est celui de la pétrochimie avec un gaz aussi cher.

    – Une très forte demande de GNL sur le marché asiatique suivie d’une très forte augmentation du prix qui a dépassé les 40 $/MMBTU en Asie. Dans cette partie du monde où le charbon est pour le moment la ressource prépondérante, seul le gaz naturel pourra permettre une transition énergétique et une décarbonation continue et acceptable.

    – Des conditions climatiques aux États-Unis qui ont certes affecté les capacités de production, y compris pour le pétrole et le gaz de schiste, et enfin des surprises en matière de production d’électricité renouvelable par l’éolien dont les performances ont considérablement chuté pendant un certain moment. Mais là aussi l’évolution positive du prix du baril va finir par booster la production de gaz de schiste surtout, qui n’a pas dit son dernier mot.

    – Il faut aussi citer les limites des capacités de production de gaz conventionnel en Algérie, ainsi que les incertitudes relatives à l’avenir du gazoduc vers l’Espagne à travers le Maroc. Mais il faut tenir compte aussi des réserves énormes en gaz de schiste qui finiront par être développées, ainsi que celles conventionnelles ou non conventionnelles de la Libye, du bassin est- méditerranéen, d’Afrique de l’Est et de l’Ouest. L’Afrique et la Méditerranée auront, par conséquent, un rôle important à jouer dans les échanges à venir aussi bien vis-à-vis du marché européen qu’asiatique.

    Le marché

    Le prix du baril de pétrole et celui du gaz naturel viennent ainsi de traverser un niveau au grand bonheur des producteurs, surtout ceux dont l’économie en dépend, mais il ne faut pas non plus oublier que ce prix en dollar est encore inférieur à celui affiché parce que le dollar a lui aussi chuté depuis 2019.

    Ces prix ont augmenté aussi parce que les ENR et plus particulièrement la production d’électricité éolienne n’ont pas été au rendez-vous comme l’espéraient certains. Sur un autre plan, et l’impact pandémie sur la mobilité étant toujours menaçant, les pays producteurs de l’Opep+ savent parfaitement que la moindre ouverture de vannes sans contrôle, ou encore l’absence de cohésion en son sein, entraîneraient une nouvelle chute des cours qui leur sera fatale. L’autre crainte des pays de l’Opep+ est dirigée vers le pétrole de schiste américain dont les producteurs ont été échaudés depuis 2019, mais qui ne tardera pas à revenir en force avec ce niveau de prix.

    Il est vraiment difficile, par conséquent, de faire aujourd’hui des prévisions pour le marché pétrolier qui finira par être régulé par les trois fondamentaux que sont l’offre, la demande et les stocks, mais fera face aussi, à moyen terme, à des politiques de transition énergétique entraînant une réduction de sa consommation au profit du gaz naturel et des énergies renouvelables.

    Par contre, le gaz naturel poursuivra sa croissance à moyen et long terme surtout dans la génération d’électricité au détriment du charbon dans les principales régions consommatrices d’énergie, dont la région Asie-Pacifique où le gaz ne représente que 10% contre 60% pour le charbon, l’Amérique du Nord avec 33% contre 21% pour le charbon et l’Europe avec 20% contre 16% pour le charbon.


    Abdelmadjid Attar,

    Ancien ministre, ancien P-DG de Sonatrach.

    Le Soir d’Algérie, 07/10/2021

  • Le pétrole se maintient au-dessus des 80 dollars

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    Certains experts estiment très possible un baril à 100 dollars d’ici à la fin de l’année. Ce qui serait une excellente nouvelle pour la santé financière de l’Algérie.

    Les prix du pétrole restaient, hier, au-dessus des 80 dollars à la bourse de Londres. Même s’il a connu un léger recul par rapport à la cotation de mardi le baril de Brent tenait la dragée haute et semblait tout à fait stabilisé à un niveau de prix qu’il n’avait pas connu depuis septembre 2018. Ainsi, en milieu de matinée, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre était en baisse de 0,35% par rapport à la clôture de la veille, à 82,27 dollars à Londres. A New York, le baril de WTI pour le mois de novembre abandonnait 0,44% à 78,58 dollars. Les deux contrats de référence ont cependant atteint en tout début de séance européenne 83,47 dollars et 79,78 dollars le baril, une première pour le Brent depuis octobre 2018 et pour le WTI depuis novembre 2014. C’est dire la force du marché, orientée vers la hausse depuis plusieurs jours déjà. Il faut dire que cette embellie de l’or noir, accompagnée par la fulgurance de la hausse des prix du gaz naturel, constitue une véritable aubaine pour le trésor public qui peut faire face avec aisance aux dépenses de l’Etat. Cet état de fait est susceptible de durer si l’on se fie aux analystes des places boursières qui note les incertitudes concernant les approvisionnements en énergie, qui arrangent les pays producteurs sachant que «les réserves de charbon, de gaz naturel et de brut semblent se resserrer».

    La réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés via l’accord Opep+ lundi «n’a fait qu’exacerber le problème» suite à sa décision d’ouvrir les vannes d’or noir autant que le marché pouvait l’espérer. Suivant son plan de juillet, l’Opep s’est contenté d’une augmentation de la production globale mensuelle de 400.000 barils par jour pour novembre. L’augmentation de près d’un million de barils des stocks de brut aux Etats-Unis rapportée mardi par l’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, contribuait à ralentir l’envolée récente des cours du brut. L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables sur cette évolution hebdomadaire, publiera ses propres chiffres sur les stocks plus tard dans la journée. Les stocks de brut sont scrutés de près par les observateurs et acteurs de marchés, la vitesse à laquelle ils se réduisent aidant à apprécier l’ampleur du déficit entre l’offre, contrainte, et la demande, solide. Le marché du gaz connaissait de son côté une nouvelle séance très active: le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, affichait une hausse de 30,15% à 151,00 euros le mégawattheure (MWh).

    Pour expliquer cette hausse, les analystes évoquent un ensemble de facteurs composés «de prix élevés de l’électricité, de faibles stocks de gaz dans le monde entier, d’une offre limitée en provenance de Russie et la possibilité d’un hiver plus froid».

    Tous ces facteurs entrant dans la fixation du prix de l’or noir à l’international seront, à en croire les observateurs, renforcé dans les semaines et mois à venir. Certains experts estiment très possible un baril à 100 dollars d’ici à la fin de l’année. Ce qui serait une excellente nouvelle pour la santé financière de l’Algérie.

    Yahia Bourit

    Ouest Tribune, 07/10/2021

  • Algérie.- La solution n’est pas que dans le pétrole

    Algérie, économie, pétrole, #Algérie, #Pétrole, Hydrocarbures,

    En caracolant au-dessus de la barre psychologique des 80 dollars et en se rapprochant de l’autre barre tout autant psychologique des 100 dollars, le pétrole donne, ces dernières semaines, du baume au cœur aux Algériens. Ils sont plus que soulagés de constater cette hausse miraculeuse qui évite un nouvel endettement extérieur, rétablit les équilibres budgétaires et la balance des paiements. Le pays est sérieusement sorti de la zone rouge et le gouvernement peut souffler. Les problèmes de liquidité dans les agences postales, les chantiers à l’arrêts et autres restrictions sur les importations de certains produits nécessaires ne poseront désormais plus de problème.

    L’exécutif peut donc se pencher sur les véritables chantiers des réformes sans avoir à gérer les pénuries.

    Il y a là autant de motifs de satisfaction pour les Algériens. Il reste que l’empressement de voir le bout du tunnel amène des citoyens à afficher leur mécontentement et les petites frictions au sein de la société témoignent d’une fracture sociale provoquée par les sept années de disette. En effet, il est parmi les citoyen qui s’estiment lésés et accusent le gouvernement de mal redistribuer l’argent du pétrole. La flambée des prix, qui usent certains au moment où d’autres roulent carrosses et construisent des villas luxueuses, a donné du pays l’image d’une société coupée en deux. Mais les récentes décisions du président de la République qui consistent d’un côté, à sévir contre les spéculateurs et de l’autre à relever sensiblement le pouvoir d’achat des ménages sont de nature à apaiser le front social.

    En fait, l’on a beau crier à l’injustice ou au scandale, il demeure que le bonheur de tout Algérien, quel que soit son statut, est intimement lié à la rente pétrolière. L’on comprend donc aisément qu’un baril à plus de 82 dollars nous permet d’envisager une solution à moyen terme aux problèmes qui peuvent survenir, sans avoir à gérer un quelconque conflit social. Il nous permet aussi de consommer notre semoule et notre lait aux mêmes prix quoi qu’il arrive au plan international… Bref, le pétrole nous offre l’occasion de continuer à nous critiquer les uns les autres, à nous poser des questions sur la justice sociale, tout en poursuivant dans notre entêtement à ne pas voir les choses en face, telles qu’elles sont : nous ne créons pas assez de richesses, nous n’apportons pas suffisamment de produits de nos champs ou nos usines.

    Cela pour dire que la hausse des cours de ces derniers temps est la bienvenue, mais ce n’est absolument pas la solution aux problèmes de développement du pays…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 07/10/2021

  • L’or noir prend des couleurs

    L’or noir prend des couleurs

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    Un sommet éclair de l’OPEP+ mais rapidement un marché galvanisé et un record dans les cours du brut. Ce mardi, les cours du pétrole atteignaient de nouveaux plus hauts en plusieurs années, au lendemain d’un sommet du cartel et de ses alliés. Pourtant, une seule décision a été prise, celle de reconduire pour les producteurs la stratégie d’ouverture lente du robinet d’or noir.

    Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre était en hausse de 2,03% par rapport à la clôture de la veille, à 82,91 dollars à Londres. C’est une première depuis octobre 2018.

    L’alliance composée des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de dix alliés a en effet confirmé l’ajustement à la hausse de la production globale mensuelle de 400 000 barils par jour pour novembre”.

    “La confirmation d’un plafond de l’offre par l’OPEP+ encourage la frénésie des achats”, estime Louise Dickson, analyste de Rystad.

    Il faut dire que le quota décidé répond à un accord préalable de la part du cartel en août dernier. Cela confirme une unité et une solidarité chez les producteurs, notamment la Russie et l’Arabie saoudite. Pour les experts, cela prouve aussi une convergence dans l’analyse du marché et les projections d’avenir sur la croissance économique mondiale.

    Si cette décision est la suite logique de la politique de l’alliance décidée en juillet, elle n’en a pas moins pris le marché par surprise puisqu’elle “a été adoptée en dépit des appels en faveur d’une hausse plus importante de la production dans un contexte de pénurie énergétique mondiale croissante”, faisait remarquer Lukman Otunuga de FXTM.

    “Bien que le bond des prix du pétrole soit une bonne nouvelle pour l’OPEP+, la politique du cartel menace d’accroître les tensions entre les principaux consommateurs d’énergie, en particulier ceux qui sont confrontés à une forte inflation”, souligne-t-il.

    Mais ce risque a été mis de côté, en tout cas pour l’instant. Pour d’autres experts, les grands pays consommateurs vont certainement s’unir et faire pression sur le cartel et ses alliés afin de revenir à un meilleur seuil de production et à rouvrir davantage les robinets. La fin imminente de la crise sanitaire et de la pandémie, qui ont plombé l’économie des pays industrialisés, va peser lourdement sur le marché et l’investissement dans le secteur.

    Le retour de la relance économique en Chine et en Inde va peser sur la situation du marché, bien que le cas iranien n’est pas encore définitivement tranché. Toutefois, avec l’hiver précoce et ses grands besoins, les cours garderont des seuils importants.

    La télévision publique saoudienne El-Ekhbariya se félicitait hier du “leadership saoudien au sein de l’OPEP” qui a permis de “surmonter remarquablement l’effondrement des prix en 2020 en raison de la pandémie et de la faible demande de pétrole”.

    S’agissant de l’Algérie, le niveau de production du brut augmentera de 942 000 barils/jour en octobre à 952 000 barils/jour en novembre prochain. Une hausse tranchée dans le cadre des ajustements volontaires de la production de l’OPEP+ lors de ce sommet.

    Pour rappel, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé lundi, par visioconférence, aux travaux de la 33e réunion du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) et à la 21e réunion ministérielle OPEP-Non OPEP.

    Les membres du JMMC ont examiné la situation du marché pétrolier international et ses perspectives d’évolution à court terme, ainsi que l’évaluation du niveau de respect des engagements relatifs aux ajustements de la production des pays de la Déclaration de coopération pour le mois d’août 2021. Le JMMC a ainsi relevé avec “satisfaction” que le taux de conformité global avait atteint 119%.

    Il a été également décidé que la prochaine réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non membres de l’OPEP se tiendra le 4 novembre 2021.

    Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 06/10/2021


  • Algérie: Une bouffée d’oxygène pour le budget de 2022

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    Alors que le Brent flirte avec la barre des 80 dollars le baril, Goldman Sachs a relevé, hier, ses prévisions pour les prix du pétrole brut de la référence européenne, tablant sur un cours de 90 dollars le baril vers la fin de l’année en cours contre une projection précédente de 80 dollars le baril.

    Cette révision à la hausse des précédentes prévisions de Goldman Sachs a été aidée par une reprise plus rapide de la demande de carburant ainsi que par l’impact de l’ouragan Ida sur la production. Les contrats à terme sur le Brent ont atteint un sommet de près de trois ans la semaine dernière, les perturbations de la production mondiale ayant contraint les sociétés énergétiques à retirer de grandes quantités de brut des stocks.

    Les prix du Brent s’échangeaient, hier, vers 13H45, à 79,60 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à 75,52 dollars le baril. A l’origine de cette montée en flèche des cours figure un déséquilibre plus important que prévu entre l’offre et la demande mondiale ; la reprise de la demande mondiale évolue, semble-t-il, plus rapidement que l’offre malgré la levée progressive des restrictions de l’offre par l’Opep+. Plus tôt ce mois-ci, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont accepté de s’en tenir à la décision prise en juillet de supprimer progressivement les réductions de production. L’impact de l’ouragan Ida sur l’approvisionnement a plus que compensé la montée en puissance de la production de l’Opep+ depuis juillet ; la production hors Opep+ et hors schiste continuant de décevoir.

    Pour 2022, Goldman Sachs a abaissé ses prévisions pour les deuxième et quatrième trimestres à 80 dollars le baril contre une précédente prévision de 85 dollars le baril, tenant compte de la possibilité d’un accord nucléaire Iran-Etats-Unis.

    La hausse des prix pétroliers mondiaux est la bienvenue pour une économie algérienne malmenée par la rechute des prix de 2020 ; le Brent chutant à 17 dollars le baril du Brent à la mi-avril de l’année dernière. La reprise des prix du pétrole a redonné des couleurs aux comptes publics. Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prévoyant lui-même un retour à l’équilibre de la balance des paiements vers la fin de l’année en cours, une projection aidée, également, par une hausse sensible des exportations hors hydrocarbures. Le chef de l’Etat a indiqué à ce sujet que les projections tablent sur une valeur d’exportations hors hydrocarbures de 4 à 4,5 milliards de dollars cette année. L’euphorie qui caractérise le marché pétrolier tombe à pic pour le gouvernement Benabderrahmane qui s’emploie à arbitrer sur le budget de 2022, dont les grands axes devraient être discutés dans les prochains jours en Conseil des ministres. Cela fait plusieurs années déjà que les budgets annuels sont arbitrés dans des conditions budgétaires très difficiles en raison de la mauvaise rentabilité du baril de Brent.

    L’Exécutif, qui vient de faire valider son plan d’action par les deux chambres du Parlement, aborde l’année 2022 avec moins de stress ; le cours du pétrole culminant désormais à près de 80 dollars le baril. Cela se traduirait bien évidemment par une baisse des déficits, une hausse des revenus en devises et des recettes de la fiscalité pétrolière libellée en dinar et par accalmie au plan de l’érosion des réserves de change. Ces tendances devraient inciter le gouvernement à réévaluer les budgets dédiés à l’équipement et à l’investissement public ; ceux-ci ayant connu d’importantes contractions ces dernières années. La hausse des revenus des hydrocarbures qui entraînera de facto une augmentation des dépôts du secteur dans les banques permettra également aux banques de renouer avec les bons niveaux de liquidités et, par là même, à l’activité crédit de retrouver des couleurs et de financer l’investissement. Cela ne devrait pas faire perdre de vue au gouvernement l’impératif de conduire les réformes à bon port et d’accélérer l’assainissement des finances publiques afin de rompre avec les pratiques budgétaires d’antan basées sur l’expansion budgétaire et le sempiternel pari sur une hausse des cours pétroliers mondiaux.

    Le Brent s’approche de 80 dollars

    Les cours du pétrole avançaient lundi, portant le Brent à un niveau proche des 80 dollars le baril, encouragés par une offre qui patine alors que les perspectives sont solides pour la demande d’or noir.

    Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,12 dollars à Londres, en hausse de 1,32% par rapport à la clôture de vendredi.

    A New York, le baril de WTI pour le même mois progressait de 1,27% à 74,92 dollars. Le Brent a atteint 79,52 dollars en début de séance asiatique, une première depuis le 23 octobre 2018.

    Après quatre séances consécutives dans le vert, «les acheteurs ne fatiguent toujours pas», constate Hussein Sayed, analyste chez Exinity.

    A l’image de l’ensemble des observateurs de marché, Goldman Sachs met en avant dans une note datée de dimanche une situation actuelle de déficit «plus importante que prévu».

    Du côté de l’offre, la production américaine du golfe du Mexique est toujours amputée de quelque 300.000 barils par jour un mois après le passage de l’ouragan Ida, selon les dernières données du Bureau de régulation de l’environnement et de la sécurité (BSEE).

    La hausse des prix du gaz entraîne par ailleurs un report de la demande vers l’or noir, soutenant encore un peu plus les cours du brut.

    Or la reprise de la demande mondiale est «plus rapide que ce que nous avions prévu», reprennent les experts de Goldman Sachs, de quoi accroître la pression sur les stocks partout sur la planète et soutenir les cours du brut.
    Dans ce contexte, la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés via l’accord OPEP+ lundi prochain «revêt désormais une importance bien plus grande», estime Jeffrey Halley, de Oanda, même si ce dernier ne s’attend pas pour l’instant à un changement dans la politique du cartel.

    Hakim Ould Mohamed

    Reporters, 28/09/2021

  • L'Opep travaille pour un baril à 65-70 dollars – Pétrole : le juste prix ?

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    par A. Maktour
    Les barils manquants de la production américaine, toujours affectée par les dégâts occasionnés par l’ouragan Ida, la baisse continue des stocks aux États-Unis et le strict respect des quotas de production de la part des pays engagés dans Opep+ permettent aux prix des deux barils de référence de se maintenir à un niveau qui fait pour le moment les affaires des pays producteurs, malgré quelques frissons lors de la séance d’ouverture de lundi dernier.
    Alors que les prix du gaz suscitent les pires inquiétudes, d’autant que la tendance à la hausse risque de s’allonger au fil des mois jusqu’à la période des grands froids, le pétrole lui aussi traverse une séquence qui conforte les producteurs et investisseurs dans l’industrie pétrolière qui se retrouvent à travailler désormais au maintien du prix du baril de Brent autour des 70 dollars, tel que l’expliquait le ministre irakien du Pétrole dans des propos rapportés par Reuters, jeudi. 
    Bien qu’en devenir encore, la demande de pétrole a augmenté plus rapidement que prévu et cela s’est logiquement répercuté sur les prix, suscitant des inquiétudes chez les trois grands consommateurs que sont les États-Unis, la Chine et l’Inde d’où les appels, notamment des États-Unis, afin que l’Opep augmente sa production plus rapidement que convenu dans le cadre des accords Opep+. 
    Pour l’instant, si l’on doit se fier aux propos du ministre irakien du Pétrole, les 13 membres de l’Opep entendent «juste» éviter que le prix du baril de Brent passe largement autour des 70 dollars en attendant que la production soit rétablie à son niveau d’avant la pandémie, soit vers la fin du premier semestre 2022 selon les projections des pays de l’Opep et leurs alliés dans Opep+.
    Si les prix se maintiennent aujourd’hui au-delà de la barre des 70 dollars le baril de Brent, il faut souligner qu’il le doit en partie aux conséquences du passage de l’ouragan Ida. Aux toutes dernières estimations, ce sont plus de 16% de la production du golfe du Mexique, soit 300 000 barils par jour, qui manquent sur le marché. 
    Il faudrait rappeler également, comme le faisait jeudi une publication américaine spécialisée, que l’ouragan Ida était responsable de la plus importante perte initiale de production d’or noir dans cette région-clé de l’industrie pétrolière des États-Unis à cause d’un ouragan. Au plus fort de la tempête, la quasi-totalité du pétrole brut du golfe du Mexique a été bloquée. 
    La production américaine de pétrole brut est passée de 11,5 millions de bpj avant le passage de l’ouragan Ida à 10 millions de bpj la semaine suivante. Au 14 septembre, l’ouragan Ida avait mis 30 millions de barils de pétrole hors marché au total. 
    Une situation à laquelle est venue se greffer l’information selon laquelle, pour la septième semaine de suite, les stocks de pétrole aux États-Unis n’en finissent pas de rétrécir, selon l’Agence américaine de l’information sur l’énergie. Durant la semaine achevée le 17 septembre, les stocks commerciaux ont baissé de 3,5 millions de barils alors qu’il était attendu que cette baisse ne soit que de 2,45 millions de barils.
    Des données qui ont fouetté encore un peu plus les prix jusqu’à atteindre, jeudi soir, 77,25 dollars le baril de Brent et 73,30 pour le baril de WTI, soit bien au-dessus du prix souhaité par l’Opep. Le marché se resserre donc et si l’on croit l’explication des stratèges de la banque d’investissement Saxo, cela résulte de « la reprise en cours de la demande et du risque que les prix élevés du gaz aient un effet d’entraînement sur les marchés pétroliers en raison du passage à des carburants autres que le gaz naturel ». 
    Une conjoncture qui conforte de nombreux producteurs, à l’instar des trois africains, l’Algérie, le Nigeria et l’Angola. Trois des producteurs de l’Opep qu’une réouverture des vannes n’arrangerait pas, encore plus que les autres pays de l’organisation et leurs alliés dans Opep+. L’Algérie qui, pour le rappeler, attend d’engranger entre 30 et 33 milliards de dollars à la fin de l’exercice pour repartir dans des projets qui lui feraient oublier la mauvaise passe de ces dernières années, notamment celle de l’année dernière dont les effets sur le budget de l’État s’en ressentent à ce jour.
    Azedine Maktour

  • Pétrole : le Brent à plus de 77 dollars, vendredi

    Pétrole : le Brent à plus de 77 dollars, vendredi

    Pétrole, Brent, prix, #Pétrole,

    Propulsés par les perturbations touchant la production alors que la demande s’annonce plus forte, les prix du baril de Brent flirtaient, vendredi, avec leur plus haut niveau de l’année.

    Ainsi, dans la matinée d’aujourd’hui, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 77,52 dollars à Londres, soit en augmentation de 0,35% par rapport à la clôture de jeudi.

    A New York, le baril de WTI pour le même mois progressait de 0,22% à 73,46 dollars.

    Il est à noter que pour sa part, le Brent a atteint 77,74 dollars en début de séance asiatique, s’approchant ainsi de son précédent plus haut à 77,84 dollars enregistré le 6 juillet. Pourrait-il le dépasser ? Cette éventualité renverrait le contrat de référence européen à un niveau plus vu depuis près de trois ans, le 29 octobre 2018, estiment des obsevateurs.

    Algérie, 24/09/2021

  • L’Algérie est éternelle, pas le pétrole

    Algérie, pétrole, prix, dette, déficit commercial, #Algérie,

    Avec un prix du pétrole à plus de 74 dollars, hier, l’Algérie consolide ses agrégats macroéconomique et entrevoit pour la fin de l’année en cours la fin du déficit commercial qui donnait des signes d’endémie, en raison justement du choc pétrolier de 2014. Si la situation actuelle persiste, il sera même possible de s’attaquer à la dette interne et améliorer le niveau des réserves de changes.

    C’est ce que les Algériens souhaitent. Et pour cause, cela permettrait de mener les réformes structurelles annoncées par le gouvernement dans un climat apaisé. Cela est le côté jardin. Il se trouve néanmoins qu’il existe un côté cour à cette situation.

    Contre toute attente ou pour des raisons qui ne se manifestent pas encore, les prix de l’or noir pourraient connaître une variation à la baisse. Il est clair qu’une pareille perspective est de nature à inquiéter les sphères dirigeantes du pays. Cependant, cette inquiétude doit être nuancée.

    De prime abord, il n’y a pas de quoi paniquer. Totalement désendetté, avec en prime des réserves à un niveau encore satisfaisant, le pays est à l’abri d’un « traumatisme financier à plus ou moins court terme. Mais cette assurance n’est que relative en réalité. La raison tient de la trop grande importance qu’a le pétrole dans la structure des recettes nationales.

    Dans le court et moyen terme, il est humainement impossible de redresser la situation avec les seules potentialités du pays. Nos décideurs n’ont d’autres choix que de croiser les doigts et espérer que les machines économiques chinoise, européenne et américaine confirment leurs reprises pour tirer vers le haut les prix de l’or noir, actuellement principale, voire seule, ressource du pays.

    Même si les exportations hors hydrocarbures ont fait un saut historique avec un doublement de leur valeur, elles restent, avec les 5 milliards de dollars attendus pour 2021, un acteur minoritaire dans la création de la richesse.

    Cela nous amène à déduire que dans le combat émancipateur de l’économie nationale, il y a quelques réflexes que tout Algérien doit acquérir.

    Le responsable politique, l’opérateur économique et le simple citoyen doivent absolument intégrer dans leur schéma de pensée que les richesses d’une société est prioritairement le produit de son travail et non pas son sous-sol ou encore les exemptions fiscales.

    Bref, à moins d’une année du soixantième anniversaire de l’indépendance, les Algériens doivent mener une révolution sur eux-mêmes.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 16/09/2021

  • Norvège : L’opposition devrait remporter les élections

    Norvège, élections, pétrole,

    L’opposition norvégienne devrait remporter les élections sur le pétrole et les inégalités

    -Dernier jour du scrutin, clôture des scrutins à 19h00 GMT
    -Les conservateurs perdent le pouvoir après 8 ans
    -L’opposition travailliste et ses alliés devraient gagner
    -Débat pétrole vs climat, inégalités vs fiscalité
    -Des pourparlers de coalition difficiles attendent

    OSLO, 13 septembre (Reuters) – La Norvège votait lundi le dernier jour d’une élection parlementaire dominée par le changement climatique et les inégalités économiques, l’opposition de centre-gauche étant largement censée remplacer un gouvernement dirigé par les conservateurs qui règne depuis huit ans. .

    Le statut de la Norvège en tant que grand producteur de pétrole et de gaz a été au centre de la campagne, bien qu’une transition loin du pétrole – et des emplois qu’il crée – soit susceptible d’être progressive, quel que soit le vainqueur.

    Les sondages d’opinion montrent que le parti travailliste est en passe de remplacer la coalition du Premier ministre Erna Solberg, mais aurait besoin du soutien d’au moins deux autres partis pour obtenir la majorité des sièges, ouvrant la voie à des négociations post-électorales.

    « Nos politiques fonctionnent, l’emploi augmente … nous devons donc les poursuivre », a déclaré Solberg aux journalistes après avoir voté dans sa ville natale de Bergen.

    La personne qui devrait devenir le prochain Premier ministre, le leader travailliste Jonas Gahr Stoere, espère que les travaillistes, le Parti du centre et la gauche socialiste obtiendront à eux deux une majorité et formeront un gouvernement.

    Comme Solberg, il veut donner aux compagnies pétrolières le temps d’adapter progressivement leurs prouesses d’ingénierie pour poursuivre des technologies vertes telles que les éoliennes offshore.

    « Je pense qu’appeler l’heure sur notre industrie pétrolière et gazière est la mauvaise politique industrielle et la mauvaise politique climatique », a déclaré Stoere aux journalistes dimanche après avoir voté le premier jour des élections.

    Mais les sondages montrent qu’il pourrait devenir dépendant soit du Parti rouge, qui veut des réformes sociales basées sur l’idéologie marxiste, soit du Parti vert, qui veut arrêter toute la production pétrolière de la Norvège d’ici 2035.

    Régner en minorité pourrait également être une option pour les travaillistes. Stoere a déclaré que son gouvernement se concentrerait sur la réduction des émissions de CO2 du pays conformément à l’accord de Paris de 2015, mais a rejeté tout ultimatum sur la politique énergétique.

    S’il gagne, Stoere s’est engagé à lutter contre les inégalités en réduisant les impôts des familles à revenu faible et moyen et en augmentant les taux pour les riches.