Étiquette : Pfizer

  • Von der Leyen, visée par une plainte pénale déposée à Liège

    Topics : Union Européenne, Ursula von der Leyen, Pfizer, pandémie, coronavirus, vaccin,

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est visée par une plainte pénale déposée par un citoyen belge devant le juge d’instruction de Liège. Il l’accuse de plusieurs infractions pénales liées à la gestion des contrats d’achat de vaccins anti-Covid avec les laboratoires pharmaceutiques, notamment Pfizer. Il lui reproche notamment de s’être arrogée le pouvoir de négocier au nom des 27 États membres sans avoir reçu de mandat, d’avoir communiqué de manière opaque et confidentielle avec le PDG de Pfizer par SMS, et d’avoir effacé ces messages.

    Il estime que ces agissements ont porté préjudice aux finances publiques belges et à la confiance des citoyens dans les institutions européennes. C’est la première fois que la présidente de la Commission européenne est attaquée en justice à titre personnel pour son rôle dans l’affaire des vaccins anti-Covid.

    Le plaignant est un lobbyiste professionnel accrédité auprès des institutions européennes, Frédéric Baldan, qui est assisté par une avocate parisienne, Me Diane Protat. Il a déposé sa plainte le 5 avril 2023.

    Selon le plaignant, la présidente von der Leyen aurait fait preuve d’une grande imprudence en signant le troisième contrat avec Pfizer le 19 mai 2021, portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin pour un montant de 35 milliards d’euros. Ce contrat aurait été largement surdimensionné par rapport aux besoins réels de l’Union européenne, qui a passé au total 11 contrats avec différents laboratoires. La Belgique se retrouve ainsi avec un surplus de 25,1 millions de doses de vaccin, dont près de la moitié provient de Pfizer. Ces doses excédentaires sont soit stockées, soit données aux pays en développement.

    #UE #Ursula_von-der_leyen #Pfizer

  • Vaccins Pfizer: Von der Leyen poursuivie en justice par un lobbyiste belge

    Topics : Ursula von der Leyen, vaccins, Pfizer, covid,

    Un lobbyiste belge a porté plainte contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant la justice belge, l’accusant de plusieurs infractions liées aux contrats de vaccins contre le Covid-19 passés avec Pfizer.

    Selon le plaignant, Mme von der Leyen aurait négocié directement par SMS avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, un contrat portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin, au détriment des finances publiques et de la confiance publique.

    C’est la première fois que Mme von der Leyen est visée personnellement dans cette affaire, qui fait déjà l’objet de plaintes administratives auprès du Médiateur européen et de la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le juge d’instruction belge en charge du dossier pourrait demander la levée de l’immunité de Mme von der Leyen pour mener son enquête.

    L’eurodéputée Michèle Rivasi a qualifié cette affaire de « SMSgate » et a évoqué une enquête en cours du Parquet européen.

    #Von_der_leyen #Pfizer #Vaccins #Covid

  • UE : Qatargate et maintenant Ursula von der Pfizer

    Tags : Ursula Von der Leyen, Pfizer, Parlement Européen, Groupe S&D, Corruption, Maroc, AntonioPanzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Le jeu de mots du titre de cet article est dû au chroniqueur sur Europe 1, Vincent Hervouet… Car il y a un soupçon de corruption entre Albert Bourla, PDG de l’entreprise pharmaceutique Pfizer, et la présidente de la Commission européenne qui se prend, à la faveur de la crise due à la pandémie (Covid-19) et de la guerre en Ukraine déclenchée par l’autocrate Vladimir Poutine, comme la présidente de l’Union européenne – ce qu’elle n’est pas.

    Ce soupçon se trouve renforcé par le refus de la Commission de jouer la transparence prétextant du fait que les SMS échangés entre Pfizer et Ursula van der Leyen seraient introuvables. Même la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, y va de critiques légitimes : « Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence et de normes administratives au sein de la Commission », après avoir déploré « qu’aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textes en question existaient ». C’est une déclaration qui date de juillet 2022.

    Le fond de l’affaire, supposément de corruption en attendant confirmation, repose sur l’achat à Pfizer/BioNTech par la Commission de de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid-19 au prix surévalué de 19,50 € au lieu des 15,90 € à l’origine. En tout, la Commission a passé commande de 10 doses par Européens. La question se pose : pourquoi autant de doses et à ce prix ?

    L’autre interrogation légitime pour toute personne soucieuse de l’indépendance des médias est de connaître les raisons pour lesquelles, après le site d’investigation Netzpolitik, c’est le journal, New York Times qui, s’appuyant sur l’article 42 du droit européen (1), exige la transmission des échanges de SMS. Pourquoi aucun des nombreux journalistes européens accrédités à Bruxelles n’a-t-il pas procédé à cette demande ? Pourquoi aucun des nombreux journaux influents des pays membres de l’Union européenne n’a-t-il engagé cette démarche conforme à l’esprit démocratique dont targuent les institutions européennes ? Y aurait-il une sorte d’« intimité incestueuse » (2) entre ces journalistes et ces mêmes institutions, dont la Commission européenne ?

    Un autre signe éventuel de corruption révélé par le média allemand Weld.de est le financement de 320 millions de dollars accordé par la Commission au laboratoire Orgenesis, dirigé par Heiko von der Leyen, le mari de la présidente… N’y aurait-il pas là encore une situation de conflit d’intérêts ?

    Toutes ces affaires, que la situation de corruption soit avérée ou démentie, montrent qu’à l’échelon national ou européen le système économique ultralibéral porte en lui l’avidité jamais rassasiée de profit maximum sur le dos de l’intérêt général et des peuples. Les profits des compagnies pétrolières – sanctions économiques obligent – qui loin de réduire les capacités économiques russes se retournent contre ses auteurs, et des firmes pharmaceutiques ainsi que des laboratoires n’ont jamais été aussi hauts.

    Seules des régulations drastiques, fortes socialement et démocratiquement, sont en mesure de maintenir dans le droit chemin de l’intérêt public les détenteurs de capitaux.

    Demander aux grandes entreprises capitalistes de respecter une certaine déontologie, comme aiment à le faire les membres du gouvernement macroniste, relève du vœu pieux. Seules des régulations drastiques, fortes socialement et démocratiquement, sont en mesure de maintenir dans le droit chemin de l’intérêt public les détenteurs de capitaux. Les biens communs, leurs productions et leurs gestions devraient relever de la propriété sociale et nationale sous le contrôle des salariés, des usagers et de la représentation nationale.

    L’attitude complaisante de la très grande majorité des médias européens en général et français en particulier est révélatrice de l’état de soumission à l’égard de l’oligarchie financière. Une démocratie vivante devrait se pencher sur cette question primordiale pour les principes républicains. Les journaux sont considérés comme le quatrième pouvoir. Force est de constater que ce n’est plus le cas, inféodés qu’ils sont aux milliardaires ou à l’État qui leur accorde des subventions pour mieux les contrôler et influer sur l’orientation des débats.

    Enfin, la Commission européenne devrait balayer devant sa porte. Elle qui est si prompte à dénoncer les atteintes aux valeurs démocratiques chez les autres, n’est pas exempte de défauts, entre le Qatargate et les liens « étranges » entre Mme van der Leyen et le PDG de Pfizer.

    Notes de bas de page
    1 « Tout citoyen de l’Union ainsi que toute personne physique ou morale résidant ou ayant son siège statutaire dans un État membre a un droit d’accès aux documents des institutions, organes et organismes de l’Union, quel que soit leur support. »
    2 Expression utilisée par Vincent Hervouet dans sa chronique éditoriale.

    Source

    #Parlement_européen #corruption #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #S&D #Maroc #Pfizer #Ursula_von_der_Leyen

  • Profits en temps de crise

    Profits en temps de crise

    BP, Shell, TotalEnergies, Exon, Chevron, dette, Moderna, Pfizer, ONU,

    Pablo Laixhay , Thérèse Di Campo

    Aujourd’hui plus que jamais, l’inflation bat des niveaux records, les prix des matières premières explosent sur les marchés internationaux, exacerbant les situations de crises alimentaires, et le gonflement des dettes publiques nous promet un durcissement sévère des mesures d’austérité. Il est dès lors impératif de comprendre que la situation actuelle ne découle pas uniquement de la pandémie de covid ou de la guerre en Ukraine, mais prend racine dans le fonctionnement même de notre système économique et qu’elle permet à différents acteurs de tirer froidement leurs épingles du jeu.

    La crise de la dette présente avant le covid en Europe
    Il est important de comprendre que la crise de la dette était là bien avant le début de la pandémie et qu’il serait réducteur de tout mettre sur le dos de cette dernière. Plusieurs indicateurs nous montrent en effet que la crise de 2007-2008 n’a jamais été tout à fait surmontée et que ses effets ont toujours été présents.

    L’Union européenne ne respecte pas les règles budgétaires imposées avec le traité de Maastricht en 1992

    Le traité de Maastricht impose aux États de l’Union plusieurs règles budgétaires dont celle de maintenir un ratio dette/PIB sous la barre des 60%. Or, une rapide observation nous permet de constater que, depuis de nombreuses années, aucun pays de l’Europe n’a respecté ces règles. En 2019, cinq pays, dont la France, avaient des dettes supérieures à 100 % de leur PIB. C’est notamment le cas du Portugal avec 127,4 %, de l’Italie avec 150,8% ou de la Grèce avec 193,3 %, soit le double, voire le triple de ce qu’exige le traité.

    La dette des pays du Sud explose

    Si on se tourne vers les pays du Sud global, on constate également qu’entre 2010 et 2020 la dette publique du Sud a plus que doublé et qu’elle avait déjà dépassé les 3 000 milliards de dollars avant la pandémie. Les signes d’une crise de la dette sont visibles depuis 2015 et de nombreux pays étaient déjà en grande difficulté à l’aube de la crise covid. C’était notamment le cas de l’Afrique du Sud, du Mozambique, de la République démocratique du Congo ou encore de la Zambie qui est entrée en défaut de paiement de sa dette dès les premières secousses.

    L’austérité mise en place après la crise financière de 2007 n’a jamais cessé

    L’austérité, présentée comme le remède aux surendettements des États suite à la crise financière et aux sauvetages des banques, est toujours d’actualité. Malgré la parenthèse du « quoi qu’il en coûte », les coupes budgétaires et les politiques néolibérales ont continué et pèsent toujours sur les populations de l’U.E. Contrairement aux grandes annonces, il n’y a pas eu non plus de changement en termes de réglementation bancaire ni de spéculation sur les marchés.

    Une bulle spéculative gonfle depuis 2018-2019

    En 2019, nous pouvions déjà parler de crise de la dette car les pays étaient lourdement endettés, ils subissaient toujours les politiques d’austérité et les banques privées participaient grandement au gonflement d’une bulle spéculative menaçant l’économie réelle

    Si l’impression que la crise de 2007 a été enrayée peut être ressentie, c’est notamment parce que les banques centrales ont adopté des politiques de baisse de leurs taux d’intérêt d’une part et d’injection massive de liquidité dans l’économie d’autre part [1]. Selon les plans des banques centrales, ces politiques devaient permettre aux banques, aux grandes entreprises et aux autres détenteurs de grands capitaux d’investir massivement dans l’économie et d’aider au redémarrage.

    Cependant, les banques et entreprises ont préféré racheter leurs propres actions afin de rémunérer leurs actionnaires et faire gonfler artificiellement leurs valeurs en bourse. De la pure spéculation qui, nourrissant une méfiance mutuelle et généralisée, a poussé, dès 2019, les banques à réduire les prêts et a entraîné une baisse des investissements et de la production.

    Ainsi, en 2019, nous pouvions déjà, ou plutôt toujours, parler de crise de la dette puisque :

    1. Les pays ont continué à être de plus en plus lourdement endettés ;
    2. Le « remède de l’austérité » n’a jamais cessé ;
    3. Les banques privées ont continué de spéculer entrainant le gonflement d’une bulle qui menace aujourd’hui l’économie.

    Profits en temps de crises
    C’est dans cette situation qu’apparaît la pandémie de covid qui, en accélérant les mécanismes de crise, entraîne le ralentissement de l’économie mondiale, l’exacerbation de la hausse du prix des matières premières et l’endettement toujours plus grand des États avec des conséquences considérables pour les populations du monde.

    Or, on constate aujourd’hui que les grandes entreprises, les banques privées et autres détenteurs de capitaux, qui jouent souvent un rôle central dans l’apparition ou dans l’exacerbation des crises, justement s’y retrouvent très bien et, au contraire des populations et des États, voient leurs profits exploser.

    Par souci de concision, concentrons-nous sur trois secteurs en particulier : les secteurs agroalimentaires, énergétique et pharmaceutique.

    Secteur de l’agroalimentaire

    Les prix des denrées n’ont pas attendu la guerre en Ukraine ni le covid pour exploser. Déjà élevés en 2019, ils ont explosé (+33,6% selon FAO [2]) sous l’effet de la paralysie mondiale en 2021 et de la spéculation en 2022. Ils ont alors dépassé les cours atteints en 2008. Cette année-là s’étaient déroulées les émeutes de la faim, une série de mobilisations et d’émeutes populaires ayant eu lieu dans une trentaine de pays. Comme aujourd’hui, les cours des denrées alimentaires avaient alors explosé et les États, devenus dépendants de leurs importations après s’être vus imposer une connexion aux marchés internationaux et l’abandon des soutiens aux cultures vivrières, n’ont pas pu assurer l’alimentation pour leurs populations.

    Ainsi, si les conséquences pour les populations sont importantes, la hausse des prix a permis aux entreprises ayant conquis les marchés de céréales et de l’agroalimentaire de réaliser des profits mirobolants. « Pris ensemble, les milliardaires du secteur alimentaire et agroalimentaire ont vu leur richesse augmenter de 382 milliards de dollars (+45 %) ces deux dernières années » [3]. Deux exemples, Cargill [4] et Walmart, illustrent bien cette situation.

    Cargill a réalisé 4,9 milliards de dollars de bénéfices nets en 2021, la meilleure année pour cette entreprise de 156 ans. Et l’année 2022 battra probablement le record.
    Walmart a réalisé 15 milliards de dollars de bénéfices nets en 2020. La fortune de la famille Walton, qui possède la moitié des actions de l’entreprise, a augmenté de 8,8 milliards de dollars entre 2020 et 2021. Et de plus de 15 milliards de dollars de dividendes au cours des cinq dernières années.

    Secteur de l’énergie

    Ces dernières années furent également plus que bénéfiques pour les entreprises du secteur de l’énergie puisque les bénéfices engrangés par les grands groupes pétroliers ont doublé pendant la pandémie. « Avec la flambée du prix du baril de brut, les majors du pétrole ont amassé 82 milliards de dollars de bénéfices cumulés pour BP, Shell, TotalEnergies, Exon et Chevron » [5]. Ces sociétés annoncent toutes des bénéfices records.

    Profits ici aussi réalisés directement au détriment des populations puisque, outre les impacts environnementaux de la consommation des énergies fossiles, la hausse des prix de l’énergie impacte toutes les chaînes d’approvisionnement de denrées et de transport.

    Secteur pharmaceutique

    On estime que, rien qu’auprès des instances de l’Union européenne, les entreprises pharmaceutiques ont déboursé 36 millions d’euros de lobbying pour perpétuer leurs brevets

    Pour nous pencher sur les profits réalisés par les entreprises pharmaceutiques ces deux dernières années, concentrons-nous sur les deux principales entreprises productrices de vaccins, Moderna et Pfizer.

    Concernant Moderna, celle-ci, après avoir reçu 2,5 milliards de subsides US pour le développement de son vaccin (sans compter les précommandes) a réalisé 12 milliards de dollars de profits sur les vaccins en 2021. En l’espace d’un an, son chiffre d’affaires a été multiplié par plus de 20, passant de 803 millions de dollars en 2020 à 18 milliards en 2021. Ses prévisions pour 2022 avoisinent les 21 milliards de profit, uniquement sur les vaccins.

    En ce qui concerne Pfizer, l’entreprise ayant vendu le plus de vaccins au monde, celle-ci a quasiment doublé son chiffre d’affaires qui est passé de 41 milliards de dollars en 2020 à 81 milliards en 2021. Les profits liés à la vente de vaccins y ont participé à hauteur de 37 milliards de dollars. Pour 2022, Pfizer espère engranger 30 milliards de dollars et monter son chiffre d’affaires à plus de 100 milliards de dollars, soit donc une augmentation de 250% en deux ans.

    Sur base des chiffres d’Oxfam, à eux deux, Pfizer et Moderna ont réalisé en 2021 des bénéfices combinés de 93,5 millions de $/jour, soit plus de 1000 dollars/sec [6]. Et il est important de préciser que nous n’avons pas encore abordé la question des profits personnels réalisés par les actionnaires, les directeurs d’entreprises, etc [7].

    Ce qu’il est essentiel de comprendre ici, c’est comment ces entreprises, qui ont notamment été financées par des fonds publics, ont pu faire des profits aussi faramineux.

    La réponse est simple, ils ont exercé une pression considérable afin de conserver les brevets et donc le monopole de la production. Malgré les subsides ayant permis le financement de la recherche et de la production, malgré les mobilisations internationales et les demandes de l’OMS et de nombreux pays, dont les États-Unis et de nombreux pays à faibles revenus, ces groupes ont toujours refusé la transparence et empêché et ralenti la diffusion des savoirs relatifs au développement des vaccins. On estime que, rien qu’auprès des instances de l’Union européenne, les entreprises pharmaceutiques ont déboursé 36 millions d’euros de lobbying pour perpétuer leurs brevets [8].

    En conservant leur monopole, ils ont pu maintenir des prix artificiellement hauts et générer des profits colossaux.

    Le rapport d’Oxfam estime qu’ils ont ainsi facturé « entre 4 et 24 fois plus que ce qu’il en coûterait de produire des vaccins sous forme générique » [9]. Il est également primordial de rappeler que la course entre les États, pour avoir le plus rapidement et en plus grand nombre les vaccins anti-covid, a entrainé une concurrence féroce et que les États les moins riches ont été poussés en dehors de la table de discussions. Pour Pfizer, moins de 1% de leur production a été livrée à des pays à faibles revenus. Pour Moderna, on descend sous les 0,2%. En mai 2022, 87 % de la population des pays à faibles revenus n’était pas complètement vaccinée.

    C’est notamment pour supporter ces coûts que les États ont réalisé des dépenses énormes durant la crise. Crise qui aurait sans doute pu être écourtée avec la coopération des entreprises en question ou être mieux contenue dans les pays n’ayant pas eu accès aux vaccins. Quelques exemples : les États-Unis de Trump ont préfinancé la recherche, les essais cliniques et la production à hauteur de 11 milliards de dollars. Ils ont ensuite financé un plan de relance de 1900 milliards de dollars. Le plan de relance européen proposé par la BCE s’élève à 750 milliards d’euros. Pour relancer l’économie et financer les mesures d’urgence, l’Espagne a dépensé 172 milliards d’euros, 300 milliards pour la France, ou encore 405 milliards pour l’Italie. Cet argent n’est pas tombé du ciel. Ces plans sont financés via l’endettement sur les marchés financiers et les populations devront bientôt subir de nouvelles politiques d’austérité en vue des remboursements.

    Perspectives futures
    Les sommes qui viennent d’être citées amènent à mettre en cause des politiques qui laissent ces entreprises pesant des milliards, profiter ainsi de situations dont souffrent des centaines de millions, voire plusieurs milliards de personnes, que ce soit les transnationales de l’agroalimentaire avec l’explosion des cours des denrées, les multinationales pétrolières avec la hausse des cours de l’énergie ou les entreprises pharmaceutiques durant la crise du covid.

    Début août 2022, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, exhortait « tous les gouvernements à taxer ces profits excessifs et à utiliser les fonds pour soutenir les personnes les plus vulnérables ». Un appel qui ne semble pas avoir été entendu en France. En effet, alors qu’au cours du premier semestre de cette année les entreprises du CAC40 ont réalisé un bénéfice cumulé de 80 milliards d’euros, dont 10 milliards pour Total, les amendements proposés par la gauche et les centristes, afin de réclamer un effort supplémentaire aux grands groupes dans ces temps de crise, ont tous été rejetés par le gouvernement jugeant cette participation inutile, voire contreproductive [10].

    Merci à Christine Pagnoulle et Yvette Krolikowski pour leurs relectures

    CADTM, 1/09/2022

    #Ukraine #UE #Dette #

  • Maroc : Moncef Slaoui, accusé de harcèlement sexuel, vante la politique sanitaire du Makhzen

    Acculé par sa politique basée sur le banditisme et l’agression, le Maroc cherche déséspérement quelqu’un pour vanter sa politique et dissimuler ses échecs à l’intérieur et à l’extérieur.

    Le dernier rappelé à sa rescousse n’est autre que Monces Slaoui, le « monsieur vaccin » limogé et expulsé par la société GSK suite à une plainte pour harcèlement sexuel. Les détails dans les dépêches suivantes de la presse américaine sur une affaire qualifiée de « scandale ».
    GSK licencie Moncef Slaoui, responsable du vaccin Covid, à la suite d’accusations de harcèlement sexuel « fondées ».
    Moncef Slaoui, qui était le scientifique en chef du projet de développement du vaccin Covid du gouvernement américain Operation Warp Speed sous l’administration Trump, a été licencié de son poste de président de Galvani Bioelectronics à la suite d’allégations « fondées » de harcèlement sexuel formulées par une femme, a-t-il été annoncé mercredi.
    Le licenciement de M. Slaoui par le conseil d’administration de GlaxoSmithKline – l’actionnaire majoritaire de Galvani Bioelectronics – est intervenu un mois après que GSK a reçu une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui », a déclaré GSK dans un communiqué.
    Cette conduite « s’est produite il y a plusieurs années alors qu’il était employé de GSK », précise le communiqué.
    M. Slaoui, 61 ans, a passé 30 ans chez GSK, où il a supervisé le développement de vaccins.
    « Dès réception de la lettre, le conseil d’administration de GSK a immédiatement lancé une enquête auprès d’un cabinet d’avocats expérimenté pour examiner les allégations », a déclaré GSK. Un porte-parole a précisé que le cabinet d’avocats était Morgan, Lewis & Bockius.
    « L’enquête sur la conduite du Dr Slaoui a confirmé les allégations et se poursuit », a déclaré GSK.
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables », a ajouté GSK.
    Les allégations contre lui ont été faites par une seule femme, selon GSK, qui a déclaré que la société n’était pas au courant d’autres allégations similaires contre Slaoui liées à son mandat.
    M. Slaoui a publié mercredi une déclaration dans laquelle il a exprimé ses « profonds regrets » en prenant acte de son licenciement.
    « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je me sens mal que mes actions aient mis un ancien collègue dans une situation inconfortable », a déclaré M. Slaoui. « Je tiens à m’excuser sans réserve auprès de l’employé concerné et je suis profondément désolé pour toute détresse causée. »
    « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause.Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux que cette situation a impactés », a-t-il dit.
    M. Slaoui a également déclaré qu’il « prenait un congé de ses responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, afin de se concentrer sur sa famille. »
    Galvani Bioelectronics est une société de recherche médicale axée sur le développement de médicaments bioélectroniques pour le traitement des maladies chroniques. Elle est née d’un partenariat entre GSK et Verily Life Sciences, qui s’appelait auparavant Google Life Sciences. Verily est une filiale d’Alphabet, la société mère de Google.
    Jeudi, M. Slaoui a quitté son poste de directeur scientifique de Centessa Pharamaceuticals en raison des allégations de harcèlement, et a démissionné de son poste de président du conseil d’administration de la société de vaccins Vaxcyte.
    Le licenciement de M. Slaoui par GSK est intervenu dix mois après que le président Donald Trump l’eut chargé de superviser les efforts déployés par les États-Unis pour développer des vaccins contre la pandémie de coronavirus.
    Il est marié à Kristen Slaoui, qui était auparavant vice-présidente et responsable du développement commercial chez GSK.
    Emma Walmsley, PDG de GSK, a révélé le licenciement de Mme Slaoui dans une lettre adressée aux employés.
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a écrit Walmsley.
    « Je veux être claire : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré. »
    Elle a également écrit que GSK va retirer le nom de Slaoui de son centre de recherche et de développement à Rockville, dans le Maryland. Ce centre s’appelait The Slaoui Center for Vaccines Research.
    Mme Walmsley a également déclaré qu’elle avait choisi « d’écrire ouvertement à tout le monde parce que ces questions sont profondément importantes pour moi ».
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit la PDG.
    « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera », a déclaré M. Walmsley. « Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû se produire. »
    Walmsley a demandé aux travailleurs de GSK d’informer l’entreprise « si vous avez quelque chose à partager concernant cette situation, une situation que vous avez vécue personnellement ou dont vous avez eu connaissance. »
    Dans sa déclaration, GSK a déclaré que les actions de Slaoui « représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK. »
    « L’entreprise attend de tous les membres de GSK qu’ils se comportent conformément à ses valeurs, en particulier ses dirigeants où ses normes sont les plus élevées. Le harcèlement sexuel et tout abus de position de leadership sont strictement interdits et ne seront pas tolérés. »
    Slaoui a rejoint le mois dernier Centessa Pharmaceuticals en tant que directeur scientifique et conseiller.
    Dans une déclaration jeudi, le Dr Saurabh Saha, PDG de Centessa Pharmaceuticals, a déclaré : « L’équipe de direction et le conseil d’administration de Centessa ont été troublés d’apprendre les nouvelles d’hier concernant le Dr Slaoui. »
    « Centessa s’engage absolument à promouvoir une culture du respect, sans harcèlement ni discrimination d’aucune sorte, et s’engage fermement à maintenir un environnement de travail qui reflète les valeurs fortes de l’entreprise », a déclaré M. Saha.
    Centessa a été fondée par la société de capital-risque Medicxi. Slaoui est un partenaire de Medicxi depuis 2017. CNBC a sollicité un commentaire de la part de la société.
    Slaoui avait également été président du conseil d’administration Vaxcyte jusqu’à ce que les allégations de GSK soient révélées.
    « Sur la base de ces allégations et en alignement avec les valeurs et les politiques d’entreprise de Vaxcyte, le conseil a demandé la démission du Dr Slaoui », a déclaré Vaxcyte dans un dépôt de la Securities and Exchange Commission. « Le Dr Slaoui a accepté et a démissionné du conseil d’administration avec effet immédiat.
    Lorsqu’on a demandé à une porte-parole de GSK si l’entreprise allait partager les détails de son enquête sur Slaoui avec d’autres entreprises auxquelles il est affilié, elle a répondu : « Nous ne partageons rien d’autre que ce que nous avons dit publiquement à l’heure actuelle ».
    M. Slaoui a également conseillé l’Union européenne sur le déploiement de son vaccin contre le coronavirus. Selon un rapport publié le mois dernier, l’UE a demandé conseil à M. Slaoui, qui a déclaré s’être entretenu à plusieurs reprises avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au sujet des stratégies de vaccination.
    La CE a déclaré à CNBC dans un communiqué envoyé par e-mail : « M. Slaoui n’a pas agi et n’agit pas en tant que conseiller de la Commission européenne. M. Slaoui a participé à quelques appels avec le président de la Commission pour discuter des aspects liés au développement et à la production de vaccins et de la manière de traiter les variantes préoccupantes. »
    « M. Slaoui a toujours insisté lui-même sur son indépendance vis-à-vis de la Commission européenne », a déclaré la CE. « La Commission n’a pas l’intention d’engager M. Slaoui en tant que conseiller ou d’utiliser ses services d’une manière autre que l’échange de vues par le biais d’appels ad hoc. »
    En janvier, M. Slaoui a présenté sa démission en tant que conseiller en chef de l’opération Warp Speed à la future administration du président Joe Biden.
    Il a été critiqué lorsqu’il est devenu le principal rôle de l’opération en raison de ses liens avec l’industrie pharmaceutique.
    Au moment de sa nomination, il siégeait au conseil d’administration de Moderna. M. Slaoui a démissionné de Moderna et a vendu ses actions dans la société, dont le vaccin Covid a été le deuxième à recevoir une autorisation d’utilisation en urgence aux États-Unis. Il a dit qu’il avait fait don de leur plus-value pendant les quelques jours où il avait détenu les actions pendant l’opération Warp Speed.
    Mais il avait refusé de vendre ses actions GSK, les qualifiant de plan de retraite.
    GSK a déclaré mercredi que Christopher Corsico, vice-président senior du développement et membre du conseil d’administration de Galvani, a été nommé nouveau président de Galvani.
    GSK a également déclaré qu’Amy Altshul, son vice-président senior des affaires juridiques, de la R&D et des franchises commerciales mondiales, a été nommée au conseil de Galvani.
    CNBC, 25 mars 2021
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    Moncef Slaoui, ancien chef de l’opération « Warp Speed », est renvoyé du conseil d’administration de l’entreprise en raison d’allégations de harcèlement sexuel.
    Moncef Slaoui, l’ancien directeur scientifique des efforts de développement du vaccin Covid-19 à Operation Warp Speed, a été renvoyé du conseil d’administration de Galvani, une coentreprise entre Verily et le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, en raison d’allégations de harcèlement sexuel, a déclaré GSK mercredi.
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit Emma Walmsley, PDG de GSK, dans une note aux employés. « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera. Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû arriver ».
    Dans une déclaration, GSK a dit avoir été mis au courant des allégations dans une lettre en février. Une enquête a été ouverte par un cabinet d’avocats externe, Morgan Lewis. La société a déclaré que l’enquête « a corroboré les allégations et est en cours ».
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK », a déclaré GSK.
    Le harcèlement présumé s’est produit il y a plusieurs années, alors que M. Slaoui était un employé de GSK, a précisé l’entreprise. 
    Slaoui a dirigé la recherche et le développement, puis les vaccins chez GSK, postes qu’il a occupés de 2006 à 2017. Il a été nommé responsable scientifique de l’opération Warp Speed en mai dernier et a quitté ses fonctions en janvier, puis a été brièvement conseiller de l’administration Biden. Slaoui est récemment revenu à son ancien rôle de capital-risqueur et a annoncé le lancement d’une nouvelle société, Centessa Pharmaceuticals.
    Dans une déclaration faite mercredi après-midi, M. Slaoui s’est excusé auprès de la femme qui a fait part de ses allégations, disant qu’il se sentait « terriblement mal » que ses actions « aient mis un ancien collègue dans une situation malheureuse ».
    Il a également déclaré qu’il prenait un congé de ses « responsabilités professionnelles actuelles avec effet immédiat » pour « se concentrer sur sa famille ».
    Dans sa note aux employés, Mme Walmsley a déclaré qu’elle attendait de tous les membres de l’entreprise qu’ils représentent GSK avec intégrité, y compris les hauts dirigeants. « Nous sommes dans une ère de progrès avec une femme PDG, des rangs croissants de femmes dirigeantes, de nouveaux engagements en matière de représentation diversifiée et une culture qui valorise la prise de parole », a écrit Walmsley. 
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a ajouté Walmsley. « Je veux être clair : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré ».
    Walmsley a ajouté que GSK renommera son Centre Slaoui pour la recherche sur les vaccins à Rockville, Md.
    Stat, 24 mars 2021
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    Nouveaux développements dans le scandale du Marocain Moncef Slaoui après qu’il ait harcelé un employé qui a décidé d’en faire un exemple Une nation tweete à contretemps
    L’expert marocain en industries pharmaceutiques, Moncef El-Slaoui, a présenté ses excuses pour le harcèlement sexuel qui s’est produit dans l’entreprise « GSK », après avoir envoyé un message à son entreprise, Galvani Bioelectronics, à ce sujet.
    Al-Slaoui a annoncé qu’il avait terminé toutes ses responsabilités chez Galvani Bioelectronics.
    Moncef Al-Slaoui
    Et ce après que cette dernière ait annoncé, mercredi, avoir exclu l’expert Moncef Al-Slaoui de son conseil d’administration, en raison de son implication dans le harcèlement sexuel. Comportement inapproprié.
    Al-Slaoui a déclaré à ce sujet : « C’est avec un grand regret que je prends acte d’une déclaration concernant la cessation de mon poste de président du conseil d’administration de Calvani. »
    Il a poursuivi en expliquant : « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je suis horrifié que mes actions aient mis un ancien collègue dans une position inconfortable. Je tiens à présenter des excuses sans réserve à l’employée concernée et je regrette profondément l’embarras qu’elle a causé.
    Il poursuit : « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause. Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux qui ont été affectés par cette situation. Je vais prendre congé de mes responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, pour me concentrer sur les affaires de ma famille. « 
    Galvani Bioelectronics a expliqué que la décision d’expulser l’expert Al-Selawi est intervenue après avoir reçu une lettre de la société  » GSK « . Elle contient des allégations de harcèlement sexuel et de comportement inapproprié du Dr Al-Salawi à son siège, il y a des années.
    L’appréciation de Trump pour « Al-Sailawi »
    Al-Sallawi avait reçu de nombreux éloges et appréciations après sa nomination par le président sortant, Donald Trump, à la tête de l’initiative de la Maison Blanche visant à développer un vaccin contre le virus corona émergent (Covid 19).
    Lors d’une conférence de presse sur la pelouse de la Maison-Blanche, M. Al-Slaoui a déclaré qu’il considérait cette nomination comme un honneur et une occasion de rendre service aux États-Unis et au monde entier, compte tenu de la pandémie qui frappe le monde.
    Biographie de M. Al-Slaoui
    En creusant dans la biographie d’Al-Slaoui Al-Maghribi, un long chemin de réalisations, de défis et de succès se dessine. Car le monde nommé par Trump a bougé entre différents pays et a toujours cru en la nécessité de saisir l’opportunité quand elle se présente, selon ce qu’il a dit dans une interview à la presse.
    Au cours de sa carrière universitaire, le scientifique marocain a supervisé le développement d’un certain nombre de vaccins, tels que le vaccin « Cervarix » pour prévenir le cancer du col de l’utérus.
    Ainsi que le vaccin « Rotarix » pour protéger les enfants contre la gastro-entérite virale, puis le vaccin contre Ebola.
    Al-Sallawi a passé 27 ans à faire des recherches sur le vaccin « Cervarix » pour prévenir le paludisme, jusqu’à ce qu’il soit approuvé par l’Agence européenne des médicaments en 2015, le premier de ce type dans le monde.
    Prime Time, 26 mars 2021
    Etiquettes : Maroc, Moncef Slaoui, Pfizer, vaccination, vaccin, covid 19, harcèlement sexuel,
  • Le vaccin de Pfizer pourrait causer une inflammation du muscle cardiaque (experts israéliens)

    JERUSALEM, 1er juin (Xinhua) — Une équipe d’experts nommée par le ministère israélien de la Santé a découvert qu’il y avait un possible lien entre l’injection d’une seconde dose du vaccin de Pfizer et des cas de myocardite chez de jeunes hommes, a annoncé mardi le ministère.

    Cette équipe épidémiologique élargie a été créée pour suivre les cas de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, parmi certains Israéliens venant de recevoir leur seconde dose.

    Parmi les 275 cas de myocardite découverts entre décembre 2020 et mai dernier dans l’Etat hébreu, 121 se sont produits peu après l’injection de la seconde dose du vaccin de Pfizer. La plupart des cas sont de jeunes hommes âgés de 16 à 19 ans.

    L’équipe a également trouvé que 9,8% des cas de myocardite étaient survenus peu après l’injection de la première dose.

    A ce jour, plus de 5,45 millions de personnes en Israël, soit 58,4% de la population, ont reçu la première dose, avec plus de 5,13 millions d’entre eux ayant reçu la seconde.

    Le vaccin a été administré jusqu’ici aux personnes âgées de 16 ans et plus. Le ministère de la Santé doit décider prochainement d’élargir ou non la vaccination aux 12-15 ans.

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, Pfizer, inflammation du muscle cardiaque, experts israéliens, myocardite,

  • Campagne contre Pfizer: La France souçonne la Russie

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré avoir reçu des emails proposant de payer pour des vidéos sur les réseaux sociaux critiquant le vaccin Covid-19.

    Par Matthew Dalton

    PARIS – Les autorités françaises de contre-espionnage enquêtent pour savoir si le gouvernement russe est à l’origine d’une tentative de paiement de blogueurs scientifiques et de santé très connus pour semer le doute dans l’opinion publique sur la sécurité du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, a déclaré un responsable français de la sécurité.

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré publiquement avoir reçu ces derniers jours des courriels d’une personne prétendant travailler pour une société de marketing appelée Fazze. Les courriels, dont certains ont été examinés par le Wall Street Journal, proposaient de payer les blogueurs pour qu’ils réalisent des vidéos sur YouTube, Instagram et d’autres plateformes critiquant le vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE, qui a été le vaccin le plus utilisé en France. Un blogueur a déclaré à la télévision française qu’on lui avait proposé 2 050 € (environ 2 500 $) pour une vidéo.

    Le responsable de la sécurité a déclaré que les autorités de contre-espionnage soupçonnent le Kremlin d’être à l’origine de ces courriels. Le responsable a comparé les courriels aux campagnes menées par l’Internet Research Agency, une entreprise russe que les autorités américaines ont identifiée comme responsable de l’effort de Moscou pour interférer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les responsables occidentaux ont déclaré que ces opérations sont une tentative du Kremlin de saper la confiance du public dans les institutions occidentales.

    Le Kremlin n’a pas répondu à une demande de commentaire. Il a précédemment rejeté les accusations selon lesquelles la Russie utilisait des campagnes de désinformation contre les vaccins occidentaux et a nié toute ingérence dans l’élection américaine.

    Fazze a indiqué une adresse à Londres sur son site Web, qui a été retiré mardi. Fazze n’est pas enregistrée en tant que société britannique. Un message sur un site d’emploi russe la décrit comme une filiale d’AdNow, une agence de marketing basée à Moscou. AdNow n’a pas répondu à une demande de commentaire. Les comptes LinkedIn des employés de Fazze, désormais supprimés, montrent que nombre d’entre eux ont été formés dans des écoles russes, telles que l’Université des transports de Sibérie.

    Wall Street Journal, 25 mai 2021

    Etiquettes : France, Russie, Pfizer, vaccin, covid 19, vaccination, campagne de discrédit,

  • L’Algérie dénonce le chantage de pfizer-Il a imposé des conditions « inacceptables »

    Pour la première fois depuis le début de la campagne de vaccination en Algérie, le ministre de la Santé est allé loin lorsqu’il a expliqué la lenteur de l’opération, en raison de l’insuffisance des quantités de vaccins reçus. « Il y a une tension dans le monde, il y a même eu des situations conflictuelles », a-t-il révélé. « L’acquisition du vaccin n’est plus du ressort du ministère de la Santé, qui demeure tout de même habilité a en identifier la nature, s’il est qualifié et enregistré ; mais aussi par rapport aux recommandations du comité scientifique et la corporation médicale, mais elle dépend beaucoup plus des efforts diplomatiques », a notamment indiqué Abderrahmane Benbouzid. Et si les commandes n’aboutissent pas comme c’est toujours le cas, l’Algérie est obligée d’actionner sa diplomatie.

    « Si la commande ne parvient pas, on fait intervenir la partie diplomatique, bien entendu, le ministère des Affaires étrangères, le Premier ministre et pourquoi pas le président de la République pour mettre le poids de la dimension politique vis-à-vis de certains pays avec lesquels nous avons d’ailleurs des relations stratégiques, j’entends par là, la Chine ou la Russie », a-t-il souligné. Abordant le cas de Pfizer, il a déclaré que le géant pharmaceutique, a imposé à l’Algérie des conditions préalables à la fourniture de vaccins ».

    Ces conditions ont été jugées inacceptables par l’Algérie. Selon l’hebdomadaire parisien, Jeune Afrique, la filiale française de Pfizer a indiqué qu’elle n’est pas concernée par les propos de Benbouzid. « En novembre 2020, nous avons convenu d’un accord avec Pfizer, mais il nous a mis dans une situation que nous ne pouvions pas accepter, dans la mesure où il nous a demandé d’acheter un certain nombre de vaccins, de payer d’avance et d’exonérer totalement Pfizer de toutes poursuites dans le cas où le vaccin aurait des travers. Nous ne l’avons pas accepté, nous ne l’accepterons toujours pas », a-t-il soutenu.

    Devant cette situation, l’Algérie va certainement compter sur les Chinois et les Russes, pour s’approvisionner en vaccins. Elle a déjà reçu plus de 600 000 doses (Sinopharm, AstraZeneca et Sputnik V), en attendant l’entrée en production de l’usine Saidal de Constantine. D’ici là, l’Algérie continue d’enregistrer de nouveaux cas confirmés de coronavirus. 377 nouvelles contaminations et 10 décès ont été enregistrés durant les dernières 48 heures, portant le nombre total des cas confirmés depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays à 125 060 et celui des décès à 3 360.

    Selon le bilan fourni hier par le porte-parole du comité scientifique, concernant les dernières 24 heures, 23 patients sont actuellement en soins intensifs, alors que 19 wilayas n’ont recensé aucun cas durant les dernières heures, 21 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, alors que 8 wilayas ont recensé plus de 10 cas. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d’hygiène et de distanciation physique, tout en insistant sur le respect du confinement et du port du masque.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 16 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Pfizer, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,

  • Israël évalue les cas de myocardite liés au vaccin Covid-19 de Pfizer-BioNTech

    Le ministère israélien de la Santé examine un petit nombre de cas liés à une inflammation du muscle cardiaque appelée « myocardite » chez des personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 de Pfizer et BioNtech.

    Le ministère israélien de la Santé examine un petit nombre de cas liés à une inflammation du muscle cardiaque appelée « myocardite » chez des personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 de Pfizer et BioNtech.

    Le rapport non publié du ministère a produit des données sur les effets secondaires du vaccin Covid-19, soulevant des inquiétudes sur le lien possible entre la deuxième dose et les cas de myocardite, en particulier chez les hommes de moins de 30 ans, rapporte Channel 12.

    Sur plus de cinq millions de personnes ayant reçu le vaccin en Israël, environ 62 cas de myocardite ont été enregistrés dans les jours suivant la vaccination, selon le rapport. En outre, 56 de ces cas sont apparus lors de l’administration de la deuxième injection et la plupart des personnes touchées étaient des hommes de moins de 30 ans.

    Reuters a cité le coordinateur israélien de la réponse à la pandémie, Nachman Ash, qui a déclaré qu’une étude préliminaire avait révélé des « dizaines d’incidents » de myocardite chez les personnes vaccinées, principalement après la deuxième dose.

    Ash a ajouté : « Le ministère de la Santé examine actuellement s’il existe un excès de morbidité et s’il peut être attribué aux vaccins. »

    Pour l’instant, le ministère n’a tiré aucune conclusion.

    Réagissant aux derniers développements, Pfizer a déclaré à l’agence de presse qu’il était en contact régulier avec le ministère de la Santé israélien pour examiner les données relatives à son vaccin.

    Pfizer a ajouté : « Les effets indésirables font l’objet d’un examen régulier et approfondi et nous n’avons pas observé un taux de myocardite supérieur à celui auquel on pourrait s’attendre dans la population générale. Un lien de causalité avec le vaccin n’a pas été établi.

    Pharmaceutical Technology, 26 avr 2021

    Etiquettes : Israël, Pfizer, vaccin, coronavirus, covid 19, pandémie, myocardite, BioNtech,

  • Israël examine les cas d’inflammation cardiaque chez les personnes ayant reçu le vaccin Pfizer COVID


    Le ministère israélien de la Santé a déclaré dimanche qu’il examinait un petit nombre de cas d’inflammation cardiaque chez des personnes ayant reçu le vaccin COVID-19 de Pfizer (PFE.N), mais qu’il n’avait pas encore tiré de conclusions.

    Pfizer a déclaré qu’elle n’avait pas observé un taux de cette affection supérieur à celui normalement attendu dans la population générale.

    Le coordinateur israélien de la réponse à la pandémie, Nachman Ash, a déclaré qu’une étude préliminaire a montré que des « dizaines d’incidents » de myocardite se sont produits parmi plus de 5 millions de personnes vaccinées, principalement après la deuxième dose.

    Ash a déclaré qu’il n’était pas clair si ce nombre était inhabituellement élevé et s’il était lié au vaccin.

    La plupart des cas ont été signalés chez des personnes âgées de moins de 30 ans.

    « Le ministère de la Santé examine actuellement s’il existe un excès de morbidité (taux de maladie) et s’il peut être attribué aux vaccins », a déclaré M. Ash.

    M. Ash, qui s’est exprimé sur la question dans une interview à la radio et lors d’une conférence de presse, l’a qualifiée de « point d’interrogation » et a souligné que le ministère de la Santé n’avait pas encore tiré de conclusions.

    Déterminer un lien, a-t-il dit, serait difficile parce que la myocardite, une affection qui disparaît souvent sans complications, peut être causée par une variété de virus et qu’un nombre similaire de cas a été signalé les années précédentes.

    Interrogé par Reuters au sujet de cet examen, Pfizer a déclaré être en contact régulier avec le ministère israélien de la Santé pour examiner les données relatives à son vaccin.

    La société a déclaré qu’elle « est consciente des observations israéliennes de myocardite survenues principalement dans une population de jeunes hommes ayant reçu le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 ».

    « Les effets indésirables font l’objet d’un examen régulier et approfondi et nous n’avons pas observé un taux de myocardite supérieur à celui auquel on pourrait s’attendre dans la population générale. Un lien de causalité avec le vaccin n’a pas été établi », a déclaré la société.

    « Rien ne permet pour l’instant de conclure que la myocardite est un risque associé à l’utilisation du vaccin Pfizer/BNT COVID-19. »

    Israël a été un leader mondial dans son déploiement de la vaccination, avec près de 60% de ses 9,3 millions d’habitants ayant reçu le vaccin Pfizer. Sa base de données nationale a déjà montré que le vaccin était très efficace pour prévenir les symptômes et la maladie grave associés au COVID-19.

    Depuis janvier, peu après le début de la campagne de vaccination, le nombre d’infections quotidiennes est passé d’un pic de plus de 10 000 à seulement 129 avant le week-end.

    Nadav Davidovitch, directeur de l’école de santé publique de l’université Ben Gurion d’Israël, a déclaré que même si une corrélation entre les cas de myocardite et le vaccin était établie, elle ne semblait pas suffisamment grave pour arrêter l’administration du vaccin.

    « C’est une situation qui doit être examinée, et nous devons attendre le rapport final, mais dans une analyse provisoire, il semble que le risque de tomber malade à cause du COVID-19 est beaucoup plus élevé que celui des effets indésirables du vaccin, et que le risque de péri/myo-cardite après le vaccin est faible et temporaire », a-t-il déclaré.

    Reuters, 26 avr 2021

    Etiquettes : Israël, coronavirus, covid 19, pandémie, Pfizer, inflammation cardiaque, myocardite, vaccination,