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  • Maroc, Etats-Unis, Chine… Stratégie à l’international : AXELERA aux avant-postes !

    Communiqué de presse
    Lyon, le 28 septembre 2015

    Maroc, Etats-Unis, Chine…

    Stratégie à l’international : AXELERA aux avant-postes !

    Calendrier chargé, en cette rentrée, pour AXELERA et les sociétés de la filière ChimieEnvironnement adhérentes du pôle. En ligne de mire, de nombreux déplacements d’entreprises à l’étranger, et autant d’occasions de bénéficier d’opportunités uniques de business. Convaincu que lorsqu’elles « chassent en meute » à l’international, les entreprises françaises réussissent à se faire ouvrir des portes et à nouer des contacts qu’elles n’auraient pas autrement, le pôle multiplie les actions entre l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. Prochain rendez-vous dans quelques jours au Maroc.

    Office Chérifien des Phosphates et KIMIA AFRIKA : perspectives prometteuses au Maroc ! Début octobre, le pôle de compétitivité Chimie-Environnement Lyon & Rhône-Alpes AXELERA accompagne au Maroc une délégation d’entreprises composée de XX adhérents. Organisé par AXELERA dans le cadre de son Plan de Développement International (PDI), ce voyage de XX jours à vocation à favoriser le rapprochement entre le pôle, ses adhérents et les acteurs locaux à l’occasion de différents rendez-vous.

    Premier temps fort de ce déplacement : une réunion lundi 5 octobre entre le comité stratégique d’AXELERA, dont Jean-Manuel MAS et Pierre BECCAT, respectivement Directeur et Président du pôle, et les représentants de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), l’un des principaux exportateurs mondiaux de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés. Une rencontre qui vise à faciliter la collaboration entre OCP et les membres fondateurs et adhérents d’AXELERA, tant en matière de R&D que d’industrialisation et de commercialisation.

    Par ailleurs, de mardi 6 au jeudi 8 octobre, le pôle propose aux membres de sa délégation de « networker » directement avec OCP lors de rendez-vous BtoB, dans l’optique d’identifier de potentiels partenaires locaux et de développer de futures collaborations.

    En complément de ces rencontres, les adhérents d’AXELERA prenant part à ce voyage sont invités à une visite du site de Jorf Lasfar, impressionnant complexe industriel de 1 700 hectares qui produit chaque année 2 millions de tonnes P2O5 sous forme d’acide phosphorique.

    Parallèlement, AXELERA profite de sa présence au Maroc pour participer, avec trois de ses adhérents, au salon des Matières Premières et des Technologies de la Chimie, KIMIA AFRIKA, du 6 au 8 octobre à Casablanca. Une opportunité unique pour les sociétés MIXEL, DE DIETRICH et XXX de se positionner comme fournisseurs de procédés et de technologies et de présenter leurs solutions innovantes aux 4 000 acteurs internationaux de la Chimie et Parachimie, rassemblés à l’occasion de ce rendez-vous incontournable du secteur. Jean-Manuel MAS, Directeur d’AXELERA, interviendra par ailleurs sur le thème « Pourquoi l’usine de demain sera-t-elle forcément éco-efficiente ? » sur le plateau TV du salon, mardi 8 octobre de 12h00 à 12h30.

    Opportunités de business made in USA au salon PITTCON

    En 2016, AXELERA met le cap vers les USA en participant, pour la première fois, au salon PITTCON à Atlanta, du 6 au 10 mars prochains. A la fois salon et congrès, cet événement mondial incontournable des sciences de laboratoire intéresse directement plusieurs adhérents du pôle, spécialisés dans l’instrumentation et l’analyse industrielle. Certains d’entre eux y ont d’ailleurs déjà exposé, mais de façon individuelle. Ces derniers, désireux de promouvoir aux Etats-Unis leurs technologies tout en mettant en avant leur identité régionale, voire nationale, ont sollicité le pôle pour l’organisation d’un espace institutionnel et collectif leur permettant d’optimiser leur visibilité en mutualisant leurs espaces de stand. L’appel a été entendu par AXELERA qui, soucieux de répondre aux demandes de ses adhérents, organise pour la première fois en mars prochain, via son PDI, une action collective lors de ce salon. Les 6 PME EIF, IDEEL, APIX, HEMERA, ETHERA et AVENISENSE co-exposeront ainsi sur un stand collectif de 72 m 2 , en tant qu’acteurs rhônalpins innovants de l’analyse industrielle.

    Une bonne nouvelle pour bon nombre d’adhérents de la filière, comme en témoigne Franck BACO ANTONIALI, Responsable du Département Analyse Industrielle chez IDEEL (Institut de Transition Energétique) : « PITTCON est le salon mondial de référence en analyse. Tous les acteurs, aussi bien constructeurs qu’utilisateurs, s’y retrouvent chaque année. En 2016, AXELERA organise un pavillon collectif : c’est une belle opportunité pour IDEEL et les autres adhérents du pôle de présenter nos innovations françaises, sous une bannière commune ! »

    La Chine, toujours en ligne de mire

    Enfin, AXELERA poursuit ses actions en Chine, pour permettre à ses adhérents d’y développer toujours plus leurs activités. Côté salons, le pôle emmène notamment 8 de ses adhérents en mai prochain au salon IE EXPO Shanghai, dédié à l’environnement et au recyclage, puis exposera fin octobre 2016 à EXPO ASIA. Parallèlement, plusieurs missions partenariales avec d’autres pôles sont prévues au 4ème trimestre, avec notamment l’organisation de rencontres B2B et des visites de sites industriels.

    A propos d’AXELERA

    Créer de la valeur en faisant émerger des solutions innovantes et compétitives pour l’industrie à la confluence de la chimie, de l’environnement et de l’énergie, et rayonner au niveau international à partir d’un fort socle rhônalpin, telle est l’ambition d’AXELERA, le pôle de compétitivité chimie-environnement Lyon et Rhône-Alpes, créé en 2005 par ARKEMA, le CNRS, ENGIE, IFP Energies nouvelles, SOLVAY et SUEZ environnement.

    AXELERA rassemble et coordonne les acteurs de l’industrie, de la recherche et de la formation en chimie et en environnement, autour de 5 axes stratégiques : matières premières renouvelables, usine éco-efficiente, matériaux et produits pour les filières industrielles, recyclage et recyclabilité, préservation et restauration des espaces naturels et urbains.

    Classé parmi les pôles très performants par l’Etat, labellisé Gold par l’Union Européenne et fort d’un réseau de plus de 300 adhérents, AXELERA a enclenché une forte dynamique d’innovation, avec 232 projets de R&D labellisés par le pôle et financés pour un montant global de 725 M€.

    www.axelera.org

    Contacts presse

    Agence OXYGEN – Manon Weber et Anne Masson – tel. +33 (0)3 67 10 05 68 – manonw@oxygen-rp.com

    AXELERA – François Brunet – tel. +33 (0)4 72 78 86 47 – francois.brunet@axelera.org

    Axelera, 10 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Axelera, investissement, délocalisation, économie, OCP, phosphates, fertilisants,

  • Facteurs d’entraînement du marché mondial des roches phosphatées, analyse du marché 2024, faisabilité des investissements et tendances.

    PAR DANIEL COBBS LE 7 AVRIL 2021

    Le rapport d’étude de « Phosphate Rocks Market » couvre toutes les principales régions et sous-régions géographiques dans le monde et se concentre sur les ventes de produits, le coût, la taille du marché des Phosphate Rocks et les opportunités de croissance dans ces régions. L’industrie du marché des roches de phosphate fournit des données d’étude de marché statut (2013-2018) et des prévisions (2019-2024) et catégorise également le marché des roches de phosphate en dynamique clé, région, type et application.

    L’objectif premier de ce rapport est d’aider l’utilisateur à comprendre le marché en termes de définition, de segmentation, de potentiel de marché, de tendances influentes du marché des roches phosphatées et des défis auxquels le marché est confronté. Des recherches et des analyses approfondies ont été effectuées lors de la préparation du rapport. Les lecteurs trouveront ce rapport très utile pour comprendre le marché en profondeur.

    La roche phosphatée est une roche sédimentaire non détritique qui contient une grande quantité de minéraux phosphatés. Cette roche est également appelée phosphorite ou phosphate naturel. Elle se présente sous la forme de phosphate de calcium et se trouve généralement dans les océans. Le phosphore est obtenu à partir de la roche phosphatée qui est utilisée pour fabriquer des produits chimiques. Il est également utilisé dans différentes industries utilisatrices finales telles que la métallurgie, l’industrie des engrais, l’alimentation animale, l’industrie alimentaire et des boissons, les biens de consommation, le traitement des eaux, etc. Les États-Unis, le Maroc et la Chine sont quelques-uns des plus grands exploitants de roches phosphatées au monde. Les autres pays sont la Tunisie, le Brésil, la Jordanie, le Sahara occidental et la Russie.

    Les données et les informations relatives au rapport sur le marché des roches phosphatées proviennent de sources fiables telles que des sites Web, des rapports annuels d’entreprises, des revues et autres, et ont été vérifiées et validées par des experts du secteur. Les faits et les données sont représentés dans le rapport à l’aide de diagrammes, de graphiques, de diagrammes circulaires et d’autres représentations picturales. Cela améliore la représentation visuelle et aide à mieux comprendre les faits.

    Les données et informations sont présentées par fabricant, par région, par type, par application, etc., et des recherches personnalisées peuvent être ajoutées en fonction des besoins spécifiques.

    Marché des roches phosphatées par les principaux fabricants :
    PhosAgro, Solvay SA, The Mosaic Company, S.A. OCP, JPMC, Prayon Group, Gecopham, GCT, Vale, Yara International ASA.
    Par applications
    Industrie des engrais, alimentation animale, métallurgie, autres (alimentation et boissons, traitement de l’eau, biens de consommation, etc,)
    Par qualité
    Catégorie d’engrais, catégorie d’aliments pour animaux, catégorie industrielle.

    Marché des roches phosphatées par régions : –

    États-Unis
    Europe
    Chine
    Japon
    Inde
    Le marché des roches phosphatées contient l’analyse SWOT du marché. Enfin, le rapport contient la partie conclusion où les opinions des experts industriels sont incluses.

    Points abordés dans le rapport :

    Les points qui sont abordés dans le rapport sont les principaux acteurs du marché qui sont impliqués dans le marché tels que les fabricants, les fournisseurs de matières premières, les fournisseurs d’équipements, les utilisateurs finaux, les commerçants, les distributeurs, etc.

    Points abordés dans le rapport :

    Les points abordés dans le rapport sont les principaux acteurs du marché tels que les fabricants, les fournisseurs de matières premières, les fournisseurs d’équipements, les utilisateurs finaux, les négociants, les distributeurs, etc.
    Le profil complet des entreprises est mentionné. Et la capacité, la production, le prix, les recettes, le coût, la marge brute, le volume des ventes, les recettes des ventes, la consommation, le taux de croissance, l’importation, l’exportation, l’approvisionnement, les stratégies futures et les développements technologiques qu’ils font sont également inclus dans le rapport. Les données historiques de 2011 à 2017 et les données prévisionnelles du marché des roches phosphatées de 2020 à 2024.
    Les facteurs de croissance du marché des roches de phosphate sont discutés en détail dans lequel les différents utilisateurs finaux du marché sont expliqués en détail.

    Le profil complet des entreprises est mentionné. Et la capacité, la production, le prix, les recettes, le coût, la marge brute, le volume des ventes, les recettes des ventes, la consommation, le taux de croissance, l’importation, l’exportation, l’approvisionnement, les stratégies futures et les développements technologiques qu’ils font sont également inclus dans le rapport. Les données historiques de 2011 à 2017 et les données prévisionnelles de 2020 à 2024.

    Les facteurs de croissance du marché sont discutés en détail où les différents utilisateurs finaux du marché sont expliqués en détail.

    Raisons principales d’achat

    Obtenir des analyses perspicaces des parts de marché des roches phosphatées et avoir une compréhension complète du marché mondial et de son paysage commercial.
    Évaluer les processus de production, les principaux problèmes et les solutions pour atténuer le risque de développement.
    Comprendre les forces motrices et restrictives les plus importantes du marché et leur impact sur le marché mondial.
    En savoir plus sur les stratégies de marché adoptées par les principales organisations respectives.
    Comprendre les perspectives d’avenir et les perspectives du marché.
    Outre les rapports de structure standard, nous fournissons également des recherches personnalisées en fonction des besoins spécifiques.
    Table des matières détaillée 2020-2024 Global and Regional Phosphate Rocks Production, Sales and Consumption Status and Prospects Professional Market Research Report.

    Chapitre 1 Aperçu de l’industrie du marché des roches de phosphate

    Chapitre 2 Analyse du marché de la production de roches phosphatées

    Chapitre 3 Analyse du marché des ventes de roches de phosphate

    Chapitre 4 : Analyse du marché de la consommation des roches de phosphate

    Chapitre 5 Analyse comparative des marchés de la production, des ventes et de la consommation.

    Chapitre 6 Analyse comparative de la production et des ventes des principaux fabricants.

    Chapitre 7 Analyse des principaux types

    Chapitre 8 : Analyse des principales applications

    Chapitre 9 Analyse de la chaîne industrielle

    Chapitre 10 Prévisions du marché mondial et régional des roches de phosphate

    Chapitre 11 Analyse de faisabilité des nouveaux projets d’investissement

    Chapitre 12 Conclusions

    Chapitre 13 Annexe

    Et bien plus encore….

    À propos d’Absolute Reports :

    Absolute Reports est une plate-forme haut de gamme pour aider le personnel clé du monde des affaires à élaborer des stratégies et à prendre des décisions visionnaires basées sur des faits et des chiffres dérivés d’études de marché approfondies. Nous sommes l’un des meilleurs revendeurs de rapports sur le marché, dédié à vous apporter une concoction ingénieuse de paramètres de données.

    Contactez nous :

    Nom : Ajay More

    Courriel : sales@absolutereports.com

    Organisation : Absolute Reports

    Phone : +14242530807/+442032398187

    Absolute News Journal, 7 avr 2021

    Etiquettes: Phosphates, roches phosphatées, fertilisants, phosphorite, phosphate de roche, métallurgie, industrie des engrais, alimentation animale, industrie des aliments et des boissons, biens de consommation, le traitement de l’eau, Tunisie, Brésil, Jordanie, Sahara occidental, Russie,

  • Le Maroc, le pays qui contrôle les plus grandes réserves d’un minerai essentiel à la vie

    Le Sahara occidental était une colonie espagnole jusqu’en 1975, et bien que les Sahraouis revendiquent leur indépendance, le Maroc considère ce territoire comme le sien.

    S’il est un minéral qui possède des propriétés essentielles à la vie et qui joue un rôle important dans l’alimentation de la population mondiale croissante, c’est bien le phosphate.

    On en extrait le phosphore qui est présent dans chaque cellule de l’être humain car il est vital dans les processus biochimiques de base du corps.

    Nous pouvons le trouver dans la structure de l’ADN, la membrane cellulaire ainsi que dans les os et les dents et nous l’obtenons à partir des aliments que nous mangeons.

    Si nous nous concentrons sur l’industrie alimentaire, les phosphates sont essentiels pour produire des engrais pour les cultures.

    Et à l’heure où l’on s’attend à ce que les besoins alimentaires de la population mondiale augmentent de 70 % dans les années à venir, on comprend l’intérêt qu’elle présente pour l’avenir de l’humanité.

    Cependant, le phosphate est un minéral rare qui ne peut être synthétisé en laboratoire, c’est-à-dire qu’il ne peut être produit artificiellement. Il doit être extrait des roches phosphatées par des procédés miniers.

    Pourquoi l’absence de phosphore dans l’univers réduit les chances de trouver une vie extraterrestre
    Comme si cela ne suffisait pas, l’exploitation de ce minerai est impliquée dans un conflit géopolitique depuis plus de 30 ans : le conflit du Sahara occidental.

    Le journaliste de la BBC Matthew Davies s’est rendu dans cette région pour découvrir cette industrie.

    Un territoire contesté

    Le Sahara occidental est une zone faiblement peuplée, essentiellement désertique, située sur la côte nord-ouest de l’Afrique.

    Ancienne colonie espagnole, elle a été annexée par le Maroc en 1975. Depuis lors, elle fait l’objet d’un long conflit territorial entre le Maroc et le peuple sahraoui, dirigé par le Front Polisario.

    La République arabe sahraouie démocratique, déclarée par le Front Polisario en 1976, a été reconnue par de nombreux gouvernements et est membre à part entière de l’Union africaine.

    Cependant, le Maroc qualifie ce conflit d’ »artificiel » et considère que le Sahara fait partie intégrante de son territoire.

    6 ressources que vous ne connaissez peut-être pas, nous sommes à court de
    Les Nations unies décrivent ce territoire de près de 270 000 kilomètres carrés, essentiellement composé de sable, comme un territoire non autonome, mais reconnaissent son droit à organiser un référendum d’autodétermination, qui n’a pas encore eu lieu.

    Compromis

    Une bande minée et fortifiée longe le territoire contesté et sépare la partie occidentale, administrée par le Maroc, de la zone orientale contrôlée par le Front Polisario.

    La majorité de la population sahraouie a fui pendant les 16 années d’insurrection – jusqu’à ce que les Nations unies négocient une trêve en 1991 – et vit dans des camps de réfugiés en Algérie.

    Le gouvernement de Rabat se dit engagé dans les efforts de l’ONU pour surmonter l’impasse actuelle et « parvenir à une solution politique acceptable, réaliste, durable et mutuellement convenue, basée sur l’initiative marocaine pour le statut d’autonomie du Sahara » qui respecte l’intégrité territoriale du pays et sa souveraineté.

    « Si vous regardez une carte du Maroc, [pour eux] le Sahara n’est qu’une province du sud », explique Stephen Zunes, professeur de politique et d’études internationales à l’université de San Francisco, en évoquant l’histoire complexe de la région du Sahara occidental.

    Mais le territoire abrite des réserves de phosphate et de riches zones de pêche au large de ses côtes, et le Sahara occidental ne semble pas encore avoir exploité de gisements pétroliers offshore.

    Contrôle des mines

    Aujourd’hui, le Maroc contrôle non seulement les principales villes et les riches zones de pêche le long de la côte du Sahara occidental, mais aussi l’extraction du minerai.

    Par conséquent, le contrôle de cette ressource est devenu plus qu’un simple enjeu économique, étant donné les questions juridiques et le différend sur la souveraineté nationale sur le territoire.

    Yahoo News, 25 fév 2020

    Etiquettes : Maroc, phosphates, fertilisants, Sahara Occidental, agriculture,


  • Nouvelle Zélande : Les origines du fert de phosphate sous les projecteurs

    Les origines du fert de phosphate sous les projecteurs

    Les expéditions de roches phosphatées en Nouvelle-Zélande sont critiquées parce qu’elles proviennent du territoire contesté du Sahara Occidental en Afrique du Nord.

    Ballance Agri-Nutrients, basé à Mount Maunganui, s’approvisionne dans la région depuis 1989. Leur première expédition pour cette année transportait environ 56.000 mégatonnes de roche de phosphate extraites dans la région, avec une quantité annuelle attendue entre 150.000 et 200.000 tonnes métriques.

    Le Sahara Occidental est un territoire contesté en Afrique du Nord. Le Maroc gouverne le territoire depuis 1975, date à laquelle l’Espagne a abandonné sa domination coloniale.

    Le Front Polisario, un mouvement de libération nationale représentant le peuple indigène sahraoui, cherche à obtenir son indépendance et considère la domination marocaine comme une invasion de son territoire.

    Les Nations unies ont établi une mission en vue d’un référendum sur l’indépendance en 1991, mais celui-ci ne s’est toujours pas concrétisé. Un cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario qui existait depuis 1991 a pris fin en novembre.

    Ce conflit et la souveraineté contestée de la zone dans laquelle le phosphate a été exploité ont conduit à la popularisation du terme « phosphate de sang ».

    Crucial pour l’agriculture kiwi

    Ballance s’oppose fermement à cette expression, qu’il qualifie de très émotive et d’irrespectueuse. Ils insistent sur le fait que cette terminologie simplifie à l’extrême un sujet complexe.

    Cependant, Mike Barton, de la Campagne pour le Sahara Occidental en Nouvelle-Zélande, soutient le terme.

    « Nous avons dit pillage et butin de guerre – c’est la réalité », dit Mike.

    « Je pense que les entreprises impliquées ont toujours eu un peu de culpabilité à propos de ces choses. Je pense qu’elles savent qu’elles sont sur un terrain instable ».

    Ballance suggère que la production agricole serait réduite de moitié sans lui. En raison de ses propriétés physiques et chimiques, aucune autre alternative n’est censée offrir les mêmes performances que la roche du Sahara Occidental.

    « Elle a une forte teneur en phosphore, ce qui est souhaité », dit Charlie Bourne, directeur des opérations du site de Mount Maunganui.

    « Le superphosphate, que nous produisons, est le meilleur pour la Nouvelle-Zélande. Il est également très faible en cadmium. Il existe d’autres sources de phosphate, mais elles ont une teneur élevée en cadmium.

    « Nous pourrions nous approvisionner auprès d’autres sources, mais ce qui se passerait, c’est que nous empoisonnerions le sol.

    Nous ne verrions pas d’impact immédiat aujourd’hui, mais dans 300 ans, nous aurons pratiquement tué tous nos enfants et petits-enfants. »

    Empêcher l’entrée du cadmium

    Kamal Fadel est le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il suggère que l’affirmation selon laquelle la Nouvelle-Zélande ne peut pas s’approvisionner ailleurs est sans fondement, citant l’exemple de trois entreprises australiennes qui se sont retirées de la roche de phosphate provenant de la région du Sahara occidental.

    « Ils ont été vraiment intransigeants et déterminés », dit Kamal.

    « Ces entreprises ne regardent que du point de vue du profit et n’ont pas pris en considération les aspects juridiques ou les aspects moraux, éthiques de ce commerce. »

    C’est une affirmation contestée par Charlie.

    « Nous payons une prime pour la roche de Boucra en raison de son faible taux de cadmium. Nous pourrions donc faire venir un produit à forte teneur en phosphate, mais il aurait cette hausse de cadmium. »

    La conseillère en communication de Ballance, Megan Clarkin, réaffirme que les problèmes de cadmium restent une raison essentielle de leur utilisation continue de la roche provenant du Sahara Occidental.

    « C’est la différence – le cadmium s’accumule avec le temps. Il ne disparaît pas. C’est ce qui est unique en Nouvelle-Zélande », dit Megan.

    « C’est une chose difficile à faire comprendre parce que d’autres endroits n’ont pas le problème du cadmium que la Nouvelle-Zélande a, donc pour eux ils peuvent changer de source. Nous cherchons toujours d’autres sources et d’autres moyens dans le monde entier, mais la teneur en cadmium est un problème. »

    A la recherche d’une solution

    Ballance assure qu’ils travaillent en conjonction avec un cadre des Nations Unies pour l’exploitation des activités économiques de ressources naturelles dans un territoire non autonome, comme le Sahara Occidental.

    Le cadre insiste sur le fait que les opérations doivent fournir des avantages directs et indirects aux habitants dudit territoire, y compris le développement économique.

    Ballance tient à souligner qu’il y a des milliers de Sahraouis qui vivent et travaillent dans le Sahara Occidental administré par le Maroc.

    « Alors que toutes les parties cherchent une solution, les manifestants ne semblent pas considérer le risque de l’arrêt du commerce pour les moyens de subsistance des Sahraouis qui sont employés par OCP », dit Aimee Driscoll, responsable de la communication de Ballance.

    « Il n’est pas clair comment la perte d’emplois dans une partie volatile du monde ferait progresser la question du statut politique du Sahara Occidental. »

    Ballance s’approvisionne actuellement en roche phosphatée auprès de la compagnie minière Phosboucraa, une filiale de la compagnie marocaine de fertilisants OCP.

    OCP affirme que tous les profits de l’opération fournissant le phosphate de la Nouvelle-Zélande sont réinvestis dans la région.

    Mais M. Kamal conteste cette affirmation, suggérant que l’argent ira au trésor marocain et ne profitera pas à la population locale.

    « Si vous parlez aux gens à l’intérieur du Sahara Occidental lui-même, ils vous diront qu’ils n’ont aucun bénéfice – ils vivent dans la pauvreté », dit Kamal.

    « Notre peuple a beaucoup souffert de l’oppression, de l’occupation et ils vivent dans des camps de réfugiés dans des conditions désastreuses alors que vous profitez de nos ressources. »

    Coast & Country, 29 mars 2021

    Etiquettes : Nouvelle Zélande, phosphates, fertilisants, Maroc, Sahara Occidental, OCP,

  • Maroc : L’OCP augmente ses ventes d’engrais en 2020

    Le géant marocain des phosphates OCP a vendu 11,3 millions de tonnes d’engrais finis l’an dernier, contre 9 millions de tonnes en 2019, grâce à l’augmentation de la production de son usine de Jorf Lasfar. Mais le bénéfice a chuté à 6,26 milliards de dirhams (690 millions de dollars) contre 6,36 milliards de Dh, reflétant une contribution de 3 milliards de Dh au fonds marocain Covid-19.

    Les ventes se tournent vers l’Inde, le Brésil et les États-Unis

    Les ventes d’engrais finis de l’OCP ont été tirées par la demande accrue des destinations clés que sont l’Inde et le Brésil.

    La hausse des volumes a compensé la baisse des prix moyens des engrais finis. L’indice Argus DAP, un composite pondéré des prix fob du DAP des cinq plus grands marchés d’exportation – États-Unis, Russie, Arabie saoudite, Chine et Maroc – s’est établi en moyenne à 92,6 points, contre 101,1 points en 2019 (voir graphique).

    L’OCP reste positif pour 2021, citant des fondamentaux solides en ce début d’année, soutenus par une offre stable et une disponibilité croissante des matières premières. Les prix ont fortement augmenté au cours du premier trimestre de cette année, l’indice Argus DAP ayant atteint 158,5 points la semaine dernière.

    Une autre saison de mousson favorable en Inde l’année dernière a soutenu la hausse des ventes, OCP expédiant 1,39 million de tonnes de DAP en 2020, contre seulement 105 000 tonnes en 2019, selon les données exclusives d’Argus. Les importateurs indiens Chambal et IPL ont reçu un total d’environ 800 000 t, selon les données. Les marchés asiatiques ont représenté 18pc, soit 2,04mn t, des ventes totales d’engrais d’OCP l’année dernière, contre 10pc un an plus tôt.

    Les ventes d’OCP en 2020 ont également été tirées par les solides fondamentaux de l’agriculture au Brésil. Les marchés d’Amérique latine ont dominé, représentant 37pc, soit 4,19mn t, en 2020, contre 30pc en 2019. L’OCP a représenté 40 % des importations brésiliennes totales de PAM, soit 1,88 million de tonnes, contre 1,25 million de tonnes en 2019, selon les données commerciales.

    Aux États-Unis, les droits compensatoires appliqués aux phosphates marocains, suite à la pétition du fournisseur américain Mosaic en juin, ont frappé les ventes en Amérique du Nord, qui ont représenté 9pc des ventes, contre 21pc en 2019.

    Baisse des ventes d’acide, hausse des niveaux de roche

    Les ventes d’acide phosphorique ont chuté à 1,8 million de tonnes de P2O5, contre 2 millions de tonnes un an plus tôt. L’OCP a attribué cette baisse à la réduction de la demande en Inde, où la production a été affectée par le blocage du Covid-19.

    La production indienne de DAP, pour laquelle l’acide phosphorique est une matière première essentielle, est tombée à son plus bas niveau depuis 18 mois en avril de l’année dernière, les principales entreprises ayant réduit leur production. La production indienne totale de DAP a chuté de 13 % pour atteindre 4,12 millions de tonnes l’année dernière.

    La chute des prix de l’acide a aggravé la réduction des volumes de vente, et les recettes ont chuté de 14 %.

    OCP a augmenté ses ventes de roches phosphatées à 10,3 millions de tonnes l’année dernière, contre 9,5 millions de tonnes en 2019, mais en baisse par rapport à 11,2 millions de tonnes en 2018.

    La baisse des prix moyens des roches l’an dernier a fait baisser les revenus de 2pc, mais la hausse des volumes vers l’Europe et l’Amérique latine l’a partiellement compensée.

    Amélioration de la marge d’Ebitda, mais baisse du bénéfice
    Le bénéfice d’OCP a chuté à 6,26 Mds Dh l’an dernier, sous la pression d’un décaissement exceptionnel de 3 Mds Dh au deuxième trimestre pour le fonds marocain Covid-19.

    Le bénéfice avant intérêts, impôts, dette et amortissement (ebitda) a augmenté à 18,7 Md Dh, contre 15,3 Md Dh en 2019. OCP a relevé sa marge d’ebitda à 33pc contre 28pc, citant la hausse des ventes et les gains d’efficacité opérationnelle.

    Le chiffre d’affaires a totalisé 56,2 Mds Dh l’année dernière, en hausse de 3,9pc, comme indiqué à la fin du mois dernier.

    Par Harry Minihan

    Indice Argus DAP

    ARGUS, 25 mars 2021

    Tags : Maroc, Brésil, Inde, Etats-Unis, fertilisants, phosphates,

  • Mosaic : Le Maroc et la Russie soumis à des droits d’importation d’engrais phosphatés

    TAMPA, FL / ACCESSWIRE / 11 mars 2021 / Aujourd’hui, la Commission du commerce international des États-Unis a annoncé qu’elle avait terminé son enquête et déterminé que les importations subventionnées d’engrais phosphatés en provenance du Maroc et de la Russie avaient causé un préjudice important à l’industrie américaine du phosphate.

    À la suite de cette décision, le ministère américain du commerce émettra des ordonnances de droits compensatoires sur les engrais phosphatés en provenance de Russie et du Maroc, qui resteront en vigueur pendant au moins cinq ans. Les taux de dépôt en espèces pour ces importations devraient être d’environ 20 % pour le producteur marocain OCP, de 9 % et 47 % pour les producteurs russes PhosAgro et EuroChem, respectivement, et de 17 % pour tous les autres producteurs russes.

    Les employés de Mosaic sont fiers de soutenir les agriculteurs américains en produisant des engrais fiables et de haute qualité », a déclaré Joc O’Rourke, président-directeur général de Mosaic. La décision d’aujourd’hui confirme notre conviction que le commerce équitable est la pierre angulaire d’une économie américaine saine, et que les agriculteurs américains bénéficieront d’une industrie des engrais américaine plus compétitive ».

    À propos de The Mosaic Company

    The Mosaic Company est l’un des principaux producteurs et distributeurs mondiaux d’engrais concentrés à base de phosphate et de potasse. Mosaic est un fournisseur unique d’engrais phosphatés et potassiques et d’ingrédients d’aliments pour animaux pour l’industrie agricole mondiale. Pour plus d’informations sur l’entreprise, consultez le site www.mosaicco.com.

    Le présent communiqué contient des énoncés prospectifs au sens de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations comprennent, sans s’y limiter, des déclarations sur les taux de dépôt prévus et les avantages anticipés ou les plans stratégiques pour nos produits. Ces déclarations sont basées sur les croyances et les attentes actuelles de la direction de The Mosaic Company et sont soumises à des risques et des incertitudes significatifs, comme indiqué de temps à autre dans les rapports de The Mosaic Company déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

    Médias

    Ben Pratt
    The Mosaic Company
    813-775-4206
    benjamin.pratt@mosaicco.com

    Investisseurs

    Laura Gagnon
    The Mosaic Company
    763-577-8213
    investor@mosaicco.com

    SOURCE : The Mosaic Company

    Market Screener, 11 mars 2021

    Tags : Etats-Unis, Maroc, Russie, Phosphates, fertilisants, engrais,

  • Sahara occidental: Du phosphate de Laâyoune exporté vers l’Inde

    Dans un communiqué publié sur son compte Facebook ce samedi, l’association pour le contrôle des richesses naturelles et la protection de l’environnement, l’AREN, dénonce la poursuite du pillage de ces ressources au Sahara occidental.

    Elle précise que “le navire HOPA, immatriculé IMO 9684213 et battant pavillon maltais, a été repéré en état de chargement, dans le cadre des opérations de pillage récurrent des richesses naturelles du Sahara Occidental par le régime marocain, d’une cargaison de phosphate sahraoui”, ajoutant que le navire, “dont la charge maximale (DWT) est de 6300 tonnes, a quitté le port de Lâayoune occupée, le 9 février en cours, à destination de Port-Saïd (Egypte), une première destination de diversion, avant de se diriger vers l’Inde.”
    Pour l’association, il s’agit d’une opération illégale de pillage impliquant des entreprises et navires étrangers dans un territoire occupé et en situation de guerre. De ce fait, elle alerte sur cette violation flagrante des chartes et traités internationaux.
    L’AREN a lance, dans ce sens, un appel au Conseil de sécurité pour “assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui afin de lui permettre de recouvrer sa pleine souveraineté sur ses richesses” et “prendre des mesures décisives et coercitives à même de dissuader l’occupant marocain à poursuivre le pillage du phosphore sahraoui, dans la partie occupée Sahara Occidental”.
    L’Egypte, en qualité de membre de l’Union africaine (UA), a également été interpelée sur le respect des engagements découlant de l’acte constitutif de l’UA, “afin de ne pas contribuer à cette atteinte directe à la souveraineté de la RASD, en interdisant à ce navire le passage par le canal de Suez et en procédant à sa saisie comme l’avaient fait l’Afrique du sud et le Panama”.
    Par ailleurs, l’Association a salué la non reconduction par le Groupe allemand Continental du contrat entre sa filiale ContiTech et OCP marocain portant, depuis des années, sur la maintenance des installations de convoyage du phosphate sahraoui sur 100 km. Elle a exhorté, à ce propos, “les compagnies en activité dans les territoires sahraouis occupés, en violation du Droit international, à mettre fin immédiatement à ces activités”.
    Réitérant sa détermination à mener toutes les luttes légitimes pour défendre le droit légitime du Sahara Occidental à exercer sa souveraineté sur ses richesses naturelles, l’AREN a exprimé sa préoccupation “face à l’exacerbation de la souffrance du peuple sahraoui” suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.
    Pour rappel, les participants au forum social de solidarité ont appelé à une intervention de la communauté internationale pour stopper le pillage des ressources naturelles sahraouies.
    Au terme des travaux du forum organisé par l’Union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO), les participants ont également dénoncé la situation du Sahara Occidental occupé, sur fond de saignée de ses richesses naturelles par des sociétés européennes, en violation des chartes et lois humanitaires et internationales, qui accentue et fait perdurer les souffrances du peuple sahraoui.
    Le Jeune Indépendant, 13 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, phosphates, Inde, OCP,