Étiquette : pipeline

  • Gazoduc Nigéria-Niger-Algerie : le coup d’accélérateur

    Tags: Algérie, Niger, Nigeria, Gazoduc, pipeline, gaz,

    Gazoduc Nigéria-Niger-Algérie : 1800 kms restent à réaliser.

    Sur les 4100 kms qui représentent la longueur de ce méga projet gazier devant relier le Nigeria, à l’Algérie en passant par le Niger, le plus gros semble avoir été réalisé.

    Plus de 2300 kms d’infrastructures liées à ce gazoduc sont déjà prêts puisque le ministre de l’énergie Mohamed Arkab annonce qu’il reste 1800 kms à réaliser.

    Ce projet destiné à renforcer la coopération d’un niveau stratégique entre pays africains est destiné à fournir également l’Europe en gaz et à soulager par la même la consommation de certains pays du continent.

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc

  • Fin des élucubrations du projet de gazoduc Maroc-Nigéria

    Tags : Nigeria, Maroc, Algérie, Niger, Sahara Occidental, gazoduc, pipeline,

    Le projet de gazoduc Maroc-Nigéria connait les derniers soupirs du mort, suite à l’élection du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu, dont le principal défi est de faire sortir le pays des dettes extérieures.

    Depuis l’arrêt des travaux du gazoduc euro-maghrébin par l’Algérie, le projet maroco-nigérian a été encensé en long et en large par les médias marocains pour « parasiter » le gazoduc Nigeria-Niger-Algérie, qui est sur le point de terminer ses pipelines.

    Porté haut par la batterie médiatique marocaine pour faire du bruit, le projet était impensable, car traversant 14 pays, dont le Sahara occidental, un pays en état de guerre pour recouvrer son indépendance.

    D’ailleurs les pays européens qui disaient être mobilisés pour le financer ont fait machine arrière. La guerre en Ukraine les a mis tous à terre, et financer un projet pareil serait la dernière chose à laquelle ils penseraient aujourd’hui.

    Face à cette crise énergétique, le haut-commissaire aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré récemment, que la priorité pour les Européens était de « privilégier l’investissement dans les énergies renouvelables et le soutien de projets viables ». Il a également précisé que la réalisation du projet de gazoduc maroco-nigérian ne se fera pas avant l’année 2046, ce qui rend son financement actuellement inutile.

    La chaîne Al-Hurra, qui en a fait un compte-rendu sérieux demeure sceptique quant à sa faisabilité, avant même les déclarations du nouveau président du Nigeria.

    Deux indicateurs ont été relevés dans le rapport préparé par la chaîne américaine « Al-Hurra ». Tout d’abord, le projet de gazoduc dépend de l’approbation de tous les 14 pays par lesquels il doit passer.

    Ensuite, la question du Sahara Occidental constitue un obstacle majeur à la réussite du projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, car les Nations unies considèrent cette région comme une zone contestée.

    Le Nigeria marchera-t-il dans deux projets antinomiques, l’un déjà en cours de réalisation, l’autre dessiné grossièrement sur des feuilles ? La réponse est non. D’autant que le gazoduc algéro-nigérien, passant par l’Etat du Niger, a déjà entamé sa dernière étape avant d’atteindre le continent européen, en passant par le sol algérien, ce qui en fait un projet sérieux et concret.

    De plus, l’Union européenne a exprimé sa réticence à financer le projet marocain, qui coûte environ 25 milliards de dollars, alors que les ressources financières du système d’entrepôt marocain sont insuffisantes pour couvrir les besoins énergétiques du pays.

    En fin de compte, la décision du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu a mis un terme à un projet de gazoduc maroco-nigérian préférant donner la priorité aux projets énergétiques confirmés et stables, plutôt qu’à des projets onéreux et aléatoires.

    Source

    #Algérie #Maroc #Nigeria #Sahara_Occidental #Gazoduc #Pipeline

  • Gazoduc Nigeria-Maroc: La condition insurmontable pour Rabat

    Tags : Maroc, Algérie, Nigeria, gaz, gazoduc, pipeline,

    Apparemment, le projet de Gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc, n’est pas près de voir le jour, du moins pas de sitôt. Alors qu’il a déjà du plomb dans l’aile, une autre condition pourrait le retarder davantage sinon l’enterrer définitivement.

    En effet le ministre nigérian du Pétrole, Timipré Sylva, vient d’énoncer une condition qui pourrait s’avérer insurmontable. Dans une déclaration à l’Agence de presse AFP, le ministre nigérian a affirmé que «la réalisation du projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) est subordonnée à l’approbation de tous les pays qu’il devrait traverser sur la façade atlantique.

    Ce Gazoduc devait traverser pas moins de 13 pays.» Or, ce projet devrait aussi traverser le territoire du Sahara occidental, du moins ses eaux territoriales, car aux yeux du droit international ce territoire est non autonome et n’appartient donc pas au Maroc puisque c’est un territoire que se dispute ce dernier pays et le Front Polisario. L’on sait que le représentant du peuple sahraoui ne donnera jamais son accord pour ce projet et pourra même recourir devant les juridictions internationales pour le stopper. Il sera aussi très difficile pour les investisseurs de placer leur argent dans un projet à très haut risque.

    Le ministre nigérian a aussi indiqué que ce projet se trouve actuellement au stade de la planification et de l’étude d’utilité. Ce projet est prévu pour traverser 13 pays de l’Afrique de l’ouest sur l‘ensemble de la côte d’ océan statique. C’est dire qu’il est encor loin d’être si proche de se concrétiser alors que le Maroc fonde d’énormes espoirs sur ce projet et ne cesse de se bomber le torse en le présentant comme meilleur que l’antre projet concurrent devant relier le Nigeria à l‘Algérie en passant par le Niger. Le Transsaharien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est, quant à lui, dans une étape très avancée. Pour l’heure les deux pays, le Ngeria et le Maroc, ont signé des mémorandums d’entente avec sept pays africains. «Ces pays sont la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Léone, le Sénégal, le Ghana et la Mauritanie.

    L’AFP a aussi rapporté que le responsable de la politique extérieur de l’Union européenne, Josep Borrell», a indiqué fin décembre au Maroc que le vieux continent a réduit de 40 % sa dépendance vis-à-vis du gaz russe au débu de la guerre en Ukraine à 10 % actuellement. Borrell a aussi fait une terrible interrogation : « Il faut faire le compte quand le gazoduc sera fini. Est-ce qu’on va encore vouloir utiliser des gaz, du méthane ?» La voie semble donc toute tracée pour le Transsaharien.

    Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a souligné récemment que l’Algérie, en collaboration avec le Niger et le Nigeria, est déterminée à réaliser ce projet dont la phase d’étude est presque totalement achevée comme l’a confirmé le Président Tebboune il y a quelques mois.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 03/03/2023

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #Gaz

  • Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP

    Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP – Gazoduc transaharien, Gaz,

    Le Secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a réitéré lundi à Alger, lors d’un entretien avec le Secrétaire général du ministère nigérian des Affaires étrangères, Gabriel Tanimu Aduda, la volonté de l’Algérie de «concrétiser rapidement» le projet du gazoduc Trans-Sahara Gas-Pipeline (TSGP), a indiqué un communiqué du ministère. Lors d’un entretien au siège du ministère, les deux parties «ont passé en revue les relations de coopération énergétique bilatérale et les opportunités d’investissement et d’échange d’expérience entre les deux pays, notamment l’exploration et la production des hydrocarbures, la pétrochimie, le transport et la commercialisation du GNL ainsi que la production, le transport et la distribution de l’électricité».

    M. Aouissi a réitéré, à cette occasion, «l’intérêt et la volonté de l’Algérie de concrétiser rapidement le projet Trans-Sahara Gas-Pipeline, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)». Le TSGP devra relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Il aura un impact certain sur le développement socio-économique de toutes les régions traversées et permettra leur alimentation en gaz naturel et la création de postes d’emploi.
    Dans cette perspective, les deux parties «ont convenu de réactiver rapidement le groupe de travail mixte en vue de poursuivre les discussions entre les experts des deux pays sur ce projet et d’identifier d’autres axes de coopération». Les deux parties se sont également félicitées du niveau de dialogue et de concertation entre les deux pays, notamment au sein de l’Opep et du Forum des pays exportateurs du gaz (GECF) en vue de contribuer à la stabilité des marchés pétroliers et gaziers dans l’intérêt mutuel des producteurs et consommateurs.

    Les postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens à Tindouf « opérationnels dans les plus brefs délais »(wilaya)

    Les délais de réalisation des projets des deux postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens « Chahid Mustapha Benboulaid » (Tindouf) seront réduits de 24 mois à 12 mois pour être opérationnels dans les plus brefs délais, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya de Tindouf.

    La décision d’écourter les délais de réalisation de ces deux structures a été annoncée lors de la récente visite de terrain de responsables de la Société nationale des travaux publics (SNTP), en compagnie des autorités locales, qui ont décidé de nouvelles mesures pour accélérer la cadence des chantiers en procédant à un roulement de trois équipes pour assurer un travail continu en H24, a indiqué le wali de Tindouf, Youcef Mahiout.

    « Il a été convenu, lors de cette visite, de renforcer l’entreprise réalisatrice en moyens et matériaux de construction, au regard de l’intérêt qu’accordent les pouvoirs à ce projet susceptible de booster les relations économiques et fraternelles algéro-mauritaniennes », a-t-il ajouté.

    Mahiout a souligné, dans ce cadre, que « le même défi relevé par la SNTP lors de la réalisation, en un temps record de 45 jours, de deux postes frontaliers en préfabriqué, le sera encore une fois pour parachever les deux projets dans les délais impartis et de qualité tels que fixé par le cahier des charges ».
    Il a aussi mis l’accent sur le recrutement de la main-d’œuvre locale pour contribuer à la résorption du chômage et la consolidation du développement local dans cette région frontalière.

    « Le projet devra jouer un grand rôle dans le développement des échanges commerciaux et économiques, la dynamisation des conventions bilatérales, notamment en prévision de l’exploitation de la mine de Ghar-Djebilet, et ainsi le renforcement des relations aussi bien avec la Mauritanie que les pays d’Afrique de l’Ouest », a estimé le chef de l’exécutif de wilaya.

    « Ce poste frontalier ouvrira de nouvelles perspectives aux opérateurs économiques pour échanger les produits commerciaux et conquérir les marchés extérieurs, notamment africains », ont souligné, pour leur part, les responsables du secteur du commerce de la wilaya de Tindouf.

    le but de hâter la réception de cette structure dans les brefs délais, les responsables du projet ont été instruits pour accélérer le rythme des travaux et réduire la durée de réalisation, à travers le renforcement des chantiers en main-d’œuvre locale, pour faire de ce projet une portière, dotée des moyens nécessaires, permettant aux investisseurs d’exporter leurs produits vers les pays d’Afrique de l’Ouest.

    Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie via ce poste ont atteint depuis le début 2021 un volume de près de trois (3) millions d’Euro, ce qui incitera à l’extension des activités commerciales entre les deux pays frères, puis atteindre les marchés d’Afrique de l’Ouest, a-t-on fait savoir.

    Une enveloppe de près de 3,5 milliards DA a été consacrée à ce projet, dont l’étude a été confiée à un bureau local, finalisée en temps record.

    Le projet s’étend sur une superficie globale de dix (10) hectares, répartis équitablement entre les deux postes, algérien et mauritanien, regroupant chacun les installations nécessaires, dont neuf structures et blocs dédiés aux procédures administratives, dont le contrôle des mouvements de sortie et d’entrée, celles de Police et des Douanes algériennes, un poste de contrôle de véhicules lourds et un autre de repos des passagers.

    Des structures d’hébergement des éléments de la Police et des Douanes algériennes, d’autres pour les prestations techniques, ainsi que des logements de fonction, sont aussi prévus dans le projet.

    El Moudjahid, 07/12/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #TSGP #Transaharan_Pipeline

  • Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    Algérie, Nigeria, coopération – Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    L’ambassadeur du Nigeria en Algérie, Mohammed Mabdul, s’est penché sur les avantages économiques du partenariat entre les deux pays, ainsi que sur le projet de gazoduc « Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP) », reliant le Nigéria à l’Europe via l’Algérie.

    L’avantage économique de ce projet sera « énorme » pour toutes les parties concernées. « C’est un projet très important qui générerait beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent », a souligné l’ambassadeur, dans un entretien publié avant hier dans le quotidien nigérian « Punch », expliquant que le Nigeria pourrait fournir à travers ce gazoduc 30 milliards M3 de gaz par an, précisant que les réserves de gaz au Nigeria sont « quasi-illimitées ».

    À l’heure actuelle, « l’Algérie fournit la majeure partie des besoins en gaz de la plupart des pays européens. Elle dispose d’un réseau de gazoducs de plus de 2 000 km. Son principal gisement Hassi R’mel, possède la quatrième plus grande réserve de gaz au monde » a-t-il affirmé.

    Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoduc, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigéria en passant par le Niger », a-t-il soutenu.

    Interrogé sur le niveau de mise en œuvre du projet TSGP, l’ambassadeur a indiqué que la réalisation du tronçon traversant le Nigéria « avance très vite et dès qu’il atteindra Kano (région frontalière avec le Niger) il sera connecté à la frontière nigérienne et de là passera vers l’Algérie ».

    Un câble à fibre optique pour booster l’activité économique
    L’ambassadeur se confiera également le projet de câble à fibre optique, qui selon lui vise à renforcer la connectivité Internet entre l’Afrique et l’Europe. Ce projet sera soutenu, selon le diplomate, par la connexion entre trois ports en eau profonde qui seraient construits pour booster l’activité économique de la région. Il s’agit du port en eau profonde à Lagos, d’un port qui serait construit dans une ville côtière en Algérie et un troisième prévu à Gabès, en Tunisie.

    « Les marchandises en provenance d’Europe et d’autres parties du monde transiteraient par ces ports et seraient acheminées via ces réseaux routiers communs. C’est un énorme projet qui créerait une chaîne d’activités pour les transporteurs, les hommes d’affaires, les commerçants. C’est une aubaine pour ces régions de s’épanouir », s’est-il réjoui.

    Evoquant les relations bilatérales, l’ambassadeur les a qualifiées de « très profondes, cordiales et respectueuses », relevant la mise en place de la Commission mixte qui avait défini les relations entre les deux Etats.

    120 étudiants nigérians en Algérie
    La relation entre l’Algérie et le Nigéria est très profonde, cordiale et respectueuse, dira M.Mabdul. Plusieurs accords ont été signés entre les des deux pays. Certains d’entre eux ont été mis en œuvre et d’autres sont en cours de réalisation. « Nous avons, par exemple, l’Accord bilatéral sur l’éducation qui a été signé pour l’échange d’étudiants entre l’Algérie et le Nigéria » dira-t-il.

    À l’heure actuelle, « nous avons environ 120 étudiants nigérians qui suivent divers cours en Algérie. L’avantage est que la première année est consacrée à l’étude du français puisque l’Algérie est un pays francophone. Après cela, ils poursuivent quatre autres années de diplôme et s’ils le terminent avec succès, ils ont la possibilité de poursuivre leur maîtrise pendant deux autres années » a-t-il expliqué.

    Selon l’ambassadeur « l’Algérie est l’un des pays les plus alphabétisés d’Afrique avec un taux d’environ 87 pour cent. Pour combler le vide, certains de leurs universitaires ou académiciens se sont associés à certaines universités du Nigeria. Nous leur fournissons des visas de trois à six mois pour leur recherche et d’autres activités académiques, au Nigéria ».

    Ouverture d’une ligne aérienne vers Abuja
    Par ailleurs, M. Mabdul a souhaité la concrétisation de lignes aériennes reliant Alger à Abuja et Lagos, pour faciliter les déplacements des communautés d’affaires des deux pays.

    « Nous avons également convenu d’un service aérien bilatéral, mais comme le Nigeria n’a pas de transporteur national, nous avons convenu que l’Algérie ouvrirait une ligne aérienne vers Abuja et Lagos afin que nos hommes et femmes d’affaires puissent voyager librement et facilement » a affirmé la même source. Ajoutant : « avant cela, pour se rendre en Algérie, il fallait passer par la Turquie. Ce qui fait six heures de vols jusqu’à Istanbul, puis une correspondance de trois heures jusqu’à Alger ».

    Il expliquera aussi que « les vols vers Doha avec Qatar Airways, durent six heures en plus des cinq heures de plus de Doha à Alger, ce qui fait en tout 11 heures de voyage ». Cette nouvelle ligne, « nous permettra de gagner plusieurs heures de trajets, il faut compter seulement quatre heures de vols pour rejoindre l’Algérie. Un énorme avantage pour nous ».

    Le projet de cette nouvelle ligne a été prévu pour 2020 mais « nous n’avons pas pu conclure l’accord en raison de la propagation de la COVID-19. Nous espérons que cela se réalisera très bientôt » dira la même source.

    Le troisième projet concerne, selon M. Mabdul l’exemption de visa sur les passeports diplomatiques et officiels pour les deux pays. « Il a été signé et cette année, notre Président l’a gracieusement approuvé en février 2021 », a-t-il avoué.

    L’Express, 23/11/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline

  • Algeria Moroccan pipeline in the world press

    Algeria Moroccan pipeline in the world press – Algerian President Abdelmadjid Tebboune took decision ‘in light of the hostile behaviour’ of Morocco, as tensions between Algiers and Rabat continue to grow

    ALGIERS, Oct. 31 (Xinhua) — Algerian President Abdelmadjid Tebboune decided on Sunday to stop natural gas exports to Spain through Morocco, the official APS news agency reported.

    The presidency announced in a statement that Tebboune ordered the state-owned energy company Sonatrach to stop commercial relationship with Morocco and not to renew the gas pipeline contract with Morocco, which ends at midnight of Oct. 31, 2021.

    The statement stressed that the president made the decision due to Morocco’s « hostile » practices towards Algeria that affect national unity.

    Algeria has used the Gaz-Maghreb-Europe (GME) pipeline through Morocco to transfer natural gas to Spain.

    Algerian Minister of Energy and Mines Mohamed Arkab affirmed on Oct. 11 that his country will remain « the faithful and guaranteed » gas supplier to Europe.

    He said the Medgaz gas pipeline, linking Algeria and Spain by sea, guarantees an annual supply of 8 billion cubic meters of gas, noting that the pipeline capacity is due to increase to 10.6 billion cubic meters by December.

    Algeria, producing 1.2 million oil barrels per day and 130 billion cubic meters of natural gas annually, is Africa’s biggest natural gas exporter. It has been using pipelines and tankers to provide natural gas to European countries.

    Algeria cut diplomatic relations with Morocco in August, citing what it described as the latter’s « hostile » policies.

    Morocco later expressed regret over Algeria’s « completely unjustified » decision to sever diplomatic ties between the two countries

    Xinhua, 21/10/2021

    —————————–

    Algeria to halt gas exports to Spain via Morocco
    Algerian President Abdelmadjid Tebboune took decision ‘in light of the hostile behaviour’ of Morocco, as tensions between Algiers and Rabat continue to grow

    Algerian President Abdelmadjid Tebboune on Sunday ordered state energy firm Sonatrach to halt gas exports to Spain through a pipeline that traverses Morocco, due to tensions with Rabat.

    Algeria, Africa’s biggest natural gas exporter, has been using the Gaz-Maghreb-Europe (GME) pipeline since 1996 to deliver several billion cubic metres (bcm) per year to Spain and Portugal.

    But the GME contract is due to expire at midnight on Sunday, just over two months after Algiers severed diplomatic ties with Rabat over « hostile actions » – accusations Morocco has dismissed.

    Tebboune « ordered the cessation of trade ties between Sonatrach and the Moroccan National Office for Electricity and Potable Water (ONEE), and the non-renewal of the contract, which expires at midnight Sunday », a statement from the presidency said.

    The move would not have a significant impact, ONEE said in a statement on Sunday night.

    « In anticipation of this decision, the necessary measures have been taken to ensure the continuity of the country’s electricity supply, » it said.

    Tebboune took the decision after consultations with the prime minister and the ministers of energy and foreign affairs « in light of the hostile behaviour of the (Moroccan) kingdom which undermines national unity », it said.

    Algerian and Spanish officials on Wednesday said Algiers would, from now on, deliver its natural gas to Spain exclusively through an undersea pipeline to avoid Morocco.

    But experts have said the alternative undersea line, known as Medgaz, has a smaller capacity than the GME, amid growing concern in Spain of gas shortages and soaring energy prices across Europe.

    Spain’s Ecological Transition Minister Teresa Ribera sought to sound reassuring during a meeting in Algiers earlier this week, speaking of « arrangements taken to continue to assure, in the best way, deliveries of gas through Medgaz according to a well-determined schedule ».

    Months of tensions

    Medgaz can carry eight bcm a year, with planned work to increase its capacity to reach 10.5 bcm.

    Algeria has also proposed increasing deliveries of liquefied natural gas (LNG) by sea.

    Maghreb geopolitics expert Geoff Porter told AFP that the shipping option did not make financial sense.

    Algeria and Morocco have seen months of tensions, partly over Morocco’s normalisation of ties with Israel in exchange for Washington recognising Rabat’s sovereignty over the disputed Western Sahara.

    Rabat has rejected the accusations of hostile acts that Algeria has levelled at its neighbour.

    Middle East Eye, 31/10/2021

    ———————————

    Morocco says Algerian decision to end gas supply has ‘little impact’ – 2M TV

    Nov 1 (Reuters) – Morocco said on Sunday that the Algerian decision not to renew a gas supply contract with Morocco has “little impact” on the national electricity system, Morocco state-run 2M television said, citing a statement by the National Office for Electricity and Drinking Water.

    The office also added that necessary arrangements have been made to ensure the continuity of electricity supply and that other options are being studied for sustainable alternatives in the medium and long terms, 2M TV reported.

    Reuters, 01/11/2021

  • Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie : Un mega-projet en quête de rentabilité

                                           Algérie, Nigeria, gazoduc, pipeline, #Algérie,

    La première phase du processus de réalisation du gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie vient d’être achevée selon M. Toufik Hakkar, P-DG du Groupe pétrolier Sonatrach. Mais ce processus est toujours à l’état de papier et aucun coup de pioche n’a été donné pour son démarrage, car étant tributaire de plusieurs paramètres à leur la tête la rentabilité.
    « l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains » a récemment déclaré le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale. Mais reste tout de même à évaluer la faisabilité de ce projet est conditionnée aussi par de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et des prix.
    Le TSGP (Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie) reste tout de même un gigantesque projet. C’est en 2006 qu’il a été proposé dans le cadre du NEPAD, une initiative de l’Union Africaine visant à lancer de grands projets économiques structurants sur le continent noir et surtout assoir une intégration économique sur la base du principe de la bonne gouvernance qui favoriserait, à terme, la multiplication des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent. Et ce n’est qu’en 2009 qu’un accord a été conclu à Abuja pour sa concrétisation au temps de l’ancien ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, qui agissait également en tant que PDG de Sonatrach.
    Le TSGP qui doit relier les gisements de gaz naturel du Nigéria au complexe de Hassi R’Mel, via le Niger, reste tout de même un projet pharaonique de 4 128 kms. Sa longueur nécessiterait la mobilisation d’importants moyens financiers et humains.
    A titre d’exemple, le dernier gazoduc Russe, le Nord Stream 2, long de 1 230 kms, a coûté 10,62 milliards de dollars. Etant plus long que le gazoduc Russe, le TSGP nécessitera, au bas mot, la mobilisation de 20 à 25 milliards de dollars pour sa réalisation, selon plusieurs experts.
    Pour que cet investissement soit rentable à long terme, soit sur au moins 25 ans, ce gazoduc doit placer 30 milliards de m3 gaz naturel annuellement sur le marché européen. Et il n’est pas aisé de mobiliser ce gigantesque montant auprès des grandes banques internationales s’il n’y a pas une demande ferme et en grande quantité de gaz naturel en Europe et surtout à un prix qui permettrait un retour sur investissement.
    Le Nigéria renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3. Etant éloigné du marché européen ce pays, considéré comme la première économie africaine a investit ces dernières années dans la liquéfaction de gaz naturel. En 2020, les capacités de GNL du Nigéria étaient de 22 millions de tonnes, soit l’équivalent de 30 milliards de m3 de gaz naturel.
    Proportionnellement aux réserves importantes de ce pays, les exportations de gaz naturel sous forme liquéfiée restent, toutefois, faibles. Et pour augmenter ses parts de marché à l’international, le Nigéria et à l’exemple de l’Algérie et de la Russie, compter sur gazoduc.
    Conscient de l’intérêt que porte le Nigéria pour l’augmentation de ses exportations de gaz naturel, le Maroc a proposé en 2016 un projet alternatif dans l’espoir de torpiller le TSGP et en tirer les dividendes dans un coup de poker.
    Ce projet, perçu comme une fanfaronnade de Rabat par plusieurs experts, consiste à construire un gazoduc reliant le Nigéria à Gibraltar sur une distance de 5 660 kms, soit 1 400 kms de plus que le TSGP. Ce gazoduc sous-marin doit traverser les cotes de onze pays de l’Afrique de l’Ouest. Difficile d’évaluer le coût d’un tel projet quand on sait que le gazoduc sous-marin, Russe, le Nord Stream 2, d’une longueur de 1 230 kms seulement, avait couté plus de 10 milliards de dollars. Il n’y a que le makhzen qui croit à la faisabilité d’un tel gazoduc dont la rentabilité serait impossible à réaliser.
    Le Nigéria et l’Algérie accordent un intérêt particulier au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). La réalisation de ce tube permettrait au Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, d’exporter de grandes quantités de gaz naturel vers le marché européen. Le futur gazoduc aura également des retombés socio-économiques sur le Niger et les autres pays du Sahel, déstabilisés par l’insécurité et le sous développement chronique. Les perspectives des marchés du gaz naturel à travers le monde sont très optimistes.
    La lutte contre le réchauffement climatique passe par la réduction sensible de l’utilisation du charbon et du fuel dans la génération électrique. Une réduction qui ouvre la voie au gaz naturel moins polluant. De leurs cotés, les pays européens doivent sortir de la dépendance d’un ou de deux fournisseurs dans leurs approvisionnement en gaz naturel. Soutenir financièrement et payer un prix acceptable de gaz naturel soutiendraient la réalisation du futur TSGP. Chose qui permettrait, à l’avenir, à l’Union européenne de diversifier ses approvisionnements en gaz naturel.
  • Le prix du gaz a connu une hausse de 640%.

    Le prix du gaz a connu une hausse de 640%: Une bonne nouvelle pour l’Algérie et mauvaise nouvelle pour le Maroc

    Le prix du gaz naturel a connu une hausse de 640% en Europe, en l’espace de 14 mois. Il passe de 1.55 dollar le MBTU au mois de mai 2020, à 13 dollars le MBTU, aujourd’hui, le plus haut niveau depuis octobre 2013, apprend-t-on de l’expert énergétique algérien, Nouredine Leghliel.

    Selon l’expert algérien en énergie et en bourse, établi en Suède, cette hausse est loin d’être éphémère, puisqu’elle intervient en période estivale, connue pour être une période de faible demande par rapport à la période hivernale avec sa forte demande liée aux rudes conditions climatiques dans beaucoup de pays. Connu pour l’exactitude de ses prévisions concernant les fluctuations du marché énergétique, Nouredine Leghliel estime que le niveau atteint aujourd’hui par les prix du gaz, seront durable, soutenu par la demande. De bonne augure, selon lui pour l’Algérie, durant cette difficile conjoncture. L’expert algérien recommande même de faire l’impasse sur le pipeline Maghreb, pour éviter la surenchère et l’hostilité marocaines.

    Une bonne nouvelle pour l’Algérie qui fait face à une situation économique difficile liée à la chute de ses revenus issus essentiellement des hydrocarbures. Une situation compliquée davantage par l’impact de la pandémie planétaire du Covid-19 sur l’ensemble de l’économie mondiale.

    Le Maroc, premier perdant de la montée du prix du gaz

    L’année dernière, le régime du Makhzen redoublait la surenchère au sujet de la reconduction de l’accord gazier qui le lie avec l’Algérie, à travers le pipeline Maghreb qui approvisionne l’Espagne, via le Maroc, en se référant au bas prix du gaz naturel atteignant le seuil de 1.55 dollar le MBTU.

    A cette conjoncture-là, le Makhzen a actionné sa machine propagandiste en distillant l’information selon laquelle le Maroc est tombé d’accord avec le Nigeria pour la réalisation d’un oléoduc reliant le Nigeria avec l’Espagne via la Gambie et le Maroc, une manière de torpiller le projet moins couteux et stratégique de Medgaz reliant le Nigeria à l’Espagne via le Niger et l’Algérie, et qui sera accompagné des projets aussi stratégiques de la Transsaharienne et de la fibre optique. La machine propagandiste du Makhzen avait été soutenue par des larbins, pseudo-journalistes algériens au service des officines hostiles à l’Algérie, à l’instar du sulfureux Abdou Semmar, voir la vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=4y0tuklRbjo) .
    Le sulfureux Abdou Semmar annonce même que Madrid avait arrêté de s’approvisionner de l’Algérie, au profit du gaz américain et à un degré moindre le gaz russe. La semaine écoulée le Groupe Sonatrach et son partenaire énergétique espagnol Naturgy se sont mis d’accord pour renforcer les capacités d’approvisionnement de l’Espagne, En gaz naturel via le pipeline Medgaz, soit deux milliards de mètres cubes de plus, dépassant les 10 milliards de M3; à compter du dernier trimestre de l’année en cours. Sonatrach n’aura plus besoin du pipeline Maghreb,Pedro Duran Farell pipeline, qui traverse le territoire marocain pour approvisionner l’île ibérique.

    Mauvaise nouvelle pour le Maroc et les médias inféodés au Makhzen

    Cette bonne nouvelle de hausse du prix du gaz, est certainement une mauvaise pour le Maroc, que son chantage et surenchère se sont retournés contre lui et lui jouent aujourd’hui un mauvais tour. Pour l’Algérie, Rabat n’est pas un client fiable, et les autorités algériennes chargées du dossier, doivent absolument tourner la page du gazoduc Maghreb.
    Qu’en est-il des médias algériens ?

    En plus du sulfureux Abdou Semmar, des médias algériens aux agendas connus, n’ont pas soufflé mot. Ces médias alarmistes, lorsqu’il s’agit de traiter les questions économiques du pays, tout en faisant l’éloge au sujet de l’économie marocaine, n’ont rien publié au sujet de la hausse des prix du gaz, atteignant les 640%. A bon entendeur

    Algérie54, 17/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, gaz, Espagne, Medgaz, Maghreb-Europe, gazoduc, pipeline, prix,

  • Medgaz : Le Maroc mis sur la touche

    L’ALGÉRIE ET L’ESPAGNE METTENT LES GAZ POUR LA MISE EN SERVICE DE L’EXTENSION DE MEDGAZ : Le Maroc mis sur la touche

    L’Algérie continuera à fournir du gaz à l’un de ses plus importants clients dans le domaine, l’Espagne à savoir, n’en déplaise au Maroc qui a joué sur le contrat du gazoduc Maghreb-Europe, en voie d’expiration, comme un moyen de chantage à visée politique.

    En effet, le groupe Sonatrach et son partenaire espagnol Naturgy sont parvenus à un accord portant sur l’exploitation de l’expansion du Gazoduc Medgaz, reliant la côte de Béni Saf à l’ouest de l’Algérie et la ville d’Almeria dans la région espagnole d’Andalousie, à partir du quatrième trimestre de l’année courante. Soit, avant l’arrivée à terme du contrat du pipeline Maghreb-Europe, qui démarre du gisement de Hassi R’mel en traversant le détroit de Gibraltar pour finir à Cordoue en Espagne, dont le Maroc n’avait pas l’intention de renouveler le bail.

    En plein accroc diplomatique avec l’Espagne depuis l’hospitalisation du président de la RASD, Brahim Ghali, le Maroc, comme révélé par le journal « El Confidencial Digital » en mai dernier, ne comptait pas prolonger le contrat de ce gazoduc traversant une partie de son territoire. Croyant alors atteindre d’une pierre deux objectifs, l’Algérie et l’Espagne notamment qui sont deux excellents partenaires dans le domaine économique, le Maroc a raté encore son tir sur un autre terrain.

    En tout cas, le projet de l’extension Medgaz est sur le point d’être réceptionné et sa mise en service devra donc intervenir avant ou dès l’expiration du contrat de Maghreb-Europe, comme annoncé par Naturgy. Pour preuve, le patron de la société espagnole a récemment effectué une visite à l’ouest du pays en compagnie de son homologue de Sonatrach. Dans un communiqué publié mardi après-midi sur le site web de Naturgy, il a été fait savoir que son PDG Francisco Reynés et le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, sont parvenus à cet accord « lors d’une réunion de travail tenue lors d’une visite à Medgaz à Oran (Algérie) ». Une occasion lors de laquelle, le boss de Naturgy, souligne-t-on, a confirmé « l’excellent avancement du projet d’extension. »

    Ainsi, prenant de court le Maroc, l’Espagne s’est adressée directement à l’Algérie avec laquelle elle a conclu l’accord de mise en service de l’extension de Medgaz afin d’assurer sa sécurité énergétique.

    Sur le plan technique, l’expansion de Medgaz a fait l’objet d’un investissement d’une valeur de 73 millions d’euros. Une fois mis en service, il assurera le transport de 25 % du gaz naturel consommé en Espagne, ce qui renforcera de facto la coopération stratégique entre Sonatrach et Naturgy.

    Il convient de rappeler que le projet Medgaz a été mis en service en mars 2011. Ce qui fait que ce gazoduc d’importance stratégique a servi dix ans.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Espagne, Medgaz, Maghreb-Europe, pipeline, gazoduc,

  • Voici comment "Sonatrach" et la "Naturgy" espagnole anticipent les manœuvres douteuses du régime marocain.

    Le groupe national des hydrocarbures « Sonatrach » et la société énergétique espagnole « Naturgy » ont convenu d’exploiter les capacités supplémentaires de transport de gaz par le gazoduc « Medgaz » à partir de l’automne prochain, avec des quantités s’élevant à 10 milliards de mètres cubes par an, en prévision de la décision défavorable du Maroc de ne pas renouveler le contrat du gazoduc Maghreb-Europe qui passe sur ses terres.

    Un communiqué de la société espagnole « Naturgy », publié sur son site officiel et revu par « Echorouk », indique que le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le directeur exécutif de la société Naturgy, Francisco Reines, ont conclu un accord sur l’exploitation des capacités supplémentaires de transport de gaz par le gazoduc Medgas à partir du dernier trimestre de l’année en cours.
    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et son partenaire espagnol dans le gazoduc Medgaz, Naturgy, ont annoncé que l’extension de Medgaz entrera en service au quatrième trimestre 2021, a indiqué Naturgy mardi 13 juillet 2021 dans un communiqué publié sur son site officiel.
    Francisco Reynés, président de Naturgy, et Toufik Hakkar, président de Sonatrach, sont parvenus à cet accord lors d’une réunion de travail organisée à l’occasion d’une visite de Medgaz à Orán (ouest de l’Algérie).
    Lorsque l’extension de Medgaz, qui a fait l’objet d’investissements de 90 millions de dollars (73 millions d’euros), sera opérationnelle, elle transportera 25% du gaz naturel consommé en Espagne et renforcera la relation stratégique entre les deux entreprises, précise le même communiqué.
    L’accord prévoit que le gazoduc augmentera sa capacité de 2 milliards de m3/an, soit une augmentation de 25%, pour atteindre 10 milliards de m3/an à partir du quatrième trimestre, a précisé la même source.
    L’expansion a nécessité un investissement d’environ 90 millions de dollars (73 millions d’euros) et l’installation d’un quatrième turbocompresseur pour porter la capacité à 10 milliards de m3/an. Une fois l’expansion opérationnelle, 25 % de la consommation de gaz naturel de l’Espagne transitera par Medgaz.
    Après une décennie de fonctionnement continu et un investissement initial de plus d’un milliard de dollars, la mise en service de l’extension de Medgaz renforcera la sécurité d’approvisionnement de l’Espagne, car il s’agit d’une infrastructure clé pour le transport du gaz naturel.
    La société espagnole a souligné qu’ »après une décennie de fonctionnement ininterrompu et un investissement initial de plus d’un milliard de dollars (environ 843 millions d’euros), la mise en service de l’expansion de Medgaz renforcera la sécurité d’approvisionnement de l’Espagne, car il s’agit d’une infrastructure clé pour le transport de gaz naturel ».
    Pour rappel, Medgaz est actuellement détenu conjointement par Sonatrach (avec une participation de 51%) et Naturgy (avec les 49% restants, via le SPV dans lequel BlackRock participe).
    Echourouk online, 14/07/2021
    Etiquettes : Algérie, Espagne, Maroc, Medgaz, Maghreb-Europe, pipeline, gazoduc,