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  • DGED-Maroc : Un message de sympathie pour Khiari Barisa

    DGED-Maroc : Un message de sympathie pour Khiari Barisa

    DGED-Maroc : Un message de sympathie pour Khiari Barisa – Marocleaks, Algérie, Sénat, France, Printemps Arabe, PJD, élections législatives, observateurs,

    Il semble que la DGED marocaine a payé le billet à « la socialiste » Khiari Barisa, Vice Présidente du Senat,- à l’époque en vue de participer en tant qu’observateur aux élections législatives qui ont suivi le tremblement du Printemps Arabe auxquelles s’est « portée volontaire », selon ses propres dires dans un email envoyé à Ahmed Charaï en date du 28 novembre 2011. Ce dernier est un officier de la DGED responsable des médias et de la propagande du régime.

    Après son départ du Maroc, Charaï lui a signifié qu’il voulait la rencontrer au Maroc. « Chère madame, comment ça va? Dommage je n’ai pas pu vous voir à rabat…Une belle victoire pour la démocratie au Maroc! Pour votre déplacement pour le FIFM, je reste à votre disposition au cas ou vous voulez venir sur le vol d’avant 16h30 celui de13h et ce pour pouvoir assister à  la soirée d’ouverture. Amitiès », lui écrit le 28 novembre 2011. Auquel, Barisa Répond :

    « Cher ami, Ne regrettez rien puisque je me suis portée volontaire pour observer les opérations de vote dans le monde rural à 100 km autour de Marrakech. Climat serein, présence des représentants des partis politiques dans chaque bureau de vote et surtout respect absolu des procédures. C’est un modèle pour le monde arabe. Vous pouvez en être fier. Le vainqueur c’est la démocratie. Après tout, il est peut-être préférable d’avoir le PJD en responsabilité que dans l’opposition dans le climat actuel. Il devra forcément composer avec les autres forces politiques. Le tourisme étant une industrie qui fait vivre beaucoup de marocains, il faut donner des signes au monde d’un pays qui sait faire vivre l’alternance démocratique de manière apaisée. En amitié. »

    Un message qui n’a pas laissé Charaï indifférent. Il voulait absolument que son chef, « Sdi Yassine », le directeur général de la DGED soit au courant. « Si Morad, merci de partager le contenu de l’email de la Vice Présidente du Senat, la socialiste Bariza avec Sdi Yassine. D’un autre cote, je te remercie d’avance de changer son billet comme suit: Départ le vendredi 2 Décembre de Paris- Marrakech vol direct a 15h15 et retour le Lundi 5 décembre. Ainsi qu’un billet de retour pour son Mari Saadalah Khiari Marrakech-Paris. Merci bcp », écrit-il dans un courrierl adressé à Mourad El Ghoul.

    SOURCE : Marocleaks, 30/12/2021

    #Maroc #Marocleaks #HackerChrisColeman #BarisaKhiari #PrintempsArabe #PJD #Electionslégislatives #DGED #AhmedCharai

  • Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison – Maroc, Israël, PJD, normalisation, Palestine,

    Il y a quatre jours, au cours d’une réunion en interne du Parti de la justice et du développement (PJD), organisé à Rabat, le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a cherché à recoller les morceaux après la déconvenue sans pareille aux dernières élections, échec qui a mis le PJD à terre.

    Cette réunion l’avait mis en confrontation directe avec les membres de la Commission nationale, du secrétariat général et de l’administration générale du PJD. A cette occasion, il a prononcé un long discours pour répondre aux interventions des participants et réinitier un nouveau cap de la relance du parti.

    L’Algérie a été longuement abordée par Benkirane qu’il a accusé de gaspiller l’argent du pétrole pour s’attaquer au Maroc. Mêlant le discours politique au prêche religieux, il a appelé à revenir à meilleurs sentiments avec les Marocains, mais en mettant en garde que son parti, « en cas de guerre, se mettrait résolument aux cotés de son roi ». Voilà, en fait, où Benkirane voulait en venir et s’y arrêter : « être avec son roi ».

    Pourtant, le roi l’avait rabaissé et Sali comme jamais ne l’avait été auparavant le parti ; lui tout autant que Saad Dine El Otmani, autre leader du PJD, devenu, comme Benkirane, chef du gouvernement du roi. Les deux chefs du part ont été trainé dans la boue, contraint à accepter la « normalisation avec Israël, qui allait pourtant à l’encontre des principes fondateurs du parti, pour finaliser s’en débarrasser comme d’un vieux chiffon et faire en sorte de plébisciter un homme d’affaires réputé proche du Palais et de la DGED, Aziz Akhennouch.

    Concernant la Palestine, il dira, toute honte bue, que « la Palestine n’est pas uniquement une constante du parti », mais qu’elle « fait partie des références religieuses et spirituelles fondamentales du PJD », et que le parti portait cette cause « dans son cœur ».

    Triste fin de cycle pour Benkirane, qui devrait se retirer de la scène publique. Les Marocains eux-mêmes l’ont sévèrement jugé comme un « vendu », un « félon » et un « opportuniste ». Le score réalisé par le parti lors des dernières législatives marocaines du 8 septembre 2021 qui ont sonné comme une « fin de cycle » et un désastre pour le PJD, qui passe du premier parti du Maroc au 8e, perdant 90 % de ses sièges de députés. Pour un parti « islamiste », la chute avait été brutale et la sanction sans appel.

    Le PJD avait notamment déçu une partie de ses sympathisants en signant, en décembre 2020, l’accord tripartite relatif à la normalisation des relations avec Israël, puis en validant le projet de loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis. Après les élections, plusieurs dirigeants du parti démissionnent de leurs responsabilités et des tensions internes conduisent à la suspension de trois députés. Si on garde en mémoire toute cette déconvenue, on comprend dès lors la « danse du ventre » initiée par Benkirane à l’attention de Sa Majesté…

    L’Express, 10/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #PJD #Benkirane #Palestine

  • WP: Pourquoi le PJD se tourne-t-il vers son ancien leader?

    Tags : Maroc, PJD, Benkirane, islamistes – WP: Pourquoi le PJD se tourne-t-il vers son ancien leader?

    Le parti islamiste marocain vient de perdre le pouvoir. Alors pourquoi se tourne-t-il vers son ancien chef ?
    Le roi avait limogé Abdelilah Benkirane, qui était passé maître dans l’art de rejeter sur le roi la responsabilité des échecs de son gouvernement.

    Après avoir dirigé le gouvernement pendant dix ans, le seul parti islamiste légal du Maroc, le Parti de la justice et du développement, a subi une défaite embarrassante aux élections de septembre. Malgré un parlement élu, le Maroc reste un pays autoritaire où le roi conserve l’autorité suprême. Mais après le triomphe des partis alliés au palais lors des récentes élections, le roi aura désormais encore plus d’influence. Le PJD s’est retrouvé avec seulement 13 sièges au Parlement, alors qu’il en détenait 125 avant les élections. Cette défaite est un revers dramatique pour le parti qui avait d’abord gagné la confiance des électeurs en promettant des réformes démocratiques et économiques progressives après les manifestations du printemps arabe.

    En réaction à cette défaite, les membres du parti ont voté à une écrasante majorité samedi pour reconduire l’ancien premier ministre Abdelilah Benkirane à la tête du parti, en remplacement de Saadeddine Othmani, un homme calme et discret que certains considéraient comme responsable de la baisse de popularité du parti. Alors que Benkirane a mené son parti à des victoires consécutives sans précédent en 2011 et 2016, le roi Mohammed VI l’a démis de ses fonctions début 2017 après l’échec de longues discussions de coalition avec les partis soutenus par le palais.

    L’éviction de Benkirane a été largement considérée comme un signe que le palais s’était lassé de la rhétorique populiste du premier ministre charismatique.

    La montée du PJD

    Lorsque les manifestations qui ont balayé le monde arabe ont atteint le Maroc au début de 2011, le roi a réagi rapidement en convoquant des élections anticipées et en promettant des réformes constitutionnelles qui réduiraient ses pouvoirs au profit du gouvernement élu. Si les réformes étaient en grande partie superficielles, une disposition importante exigeait que le roi choisisse un premier ministre parmi le parti ayant remporté le plus de sièges. Lorsque le PJD a remporté les élections fin 2011, le roi a été obligé de nommer Benkirane premier ministre, malgré des décennies de tensions entre le palais et les islamistes.

    Une fois au pouvoir, le PJD ne s’est pas comporté comme un parti islamiste. Il s’est conformé en grande partie à ce qu’un politologue attendrait d’un parti politique coopté ayant peu de pouvoir institutionnel pratique. Benkirane a consciencieusement fait passer les initiatives du régime par le parlement, y compris la suppression des subventions populaires pour le carburant et le relèvement de l’âge de la retraite. Il n’a pas non plus fait pression pour des politiques socialement conservatrices favorisées par les électeurs islamistes.

    Bien que la nouvelle constitution ait ostensiblement transféré davantage de pouvoirs au gouvernement élu, Benkirane et ses parlementaires ont évité toute confrontation avec le palais au sujet de ses prérogatives. Le Premier ministre a refusé, par exemple, d’affirmer le droit du gouvernement à nommer les dirigeants des grandes entreprises publiques, s’en remettant plutôt au palais.

    Le Maroc a  » militarisé  » la migration pour punir l’Espagne. C’est plus courant que vous ne le pensez.

    Pourquoi Benkirane a été démis de ses fonctions

    Alors, en quoi Benkirane était-il une menace pour le palais ? Dans une nouvelle recherche, la politologue Sofia Fenner et moi-même nous appuyons sur des entretiens approfondis et sur l’analyse de la rhétorique et du comportement de Benkirane pour expliquer pourquoi le palais a fait des efforts inhabituels pour le mettre sur la touche début 2017, et pourquoi son retour en politique pourrait créer des maux de tête au roi Mohammed VI.

    Benkirane n’a jamais appelé au changement de régime ni franchi de ligne rouge explicite. Mais son charisme, son style informel et son penchant pour les extraits sonores salaces ont fait du roi un sujet de commérage quotidien, l’impliquant dans les réformes bloquées et les promesses non tenues. Les rois du Maroc se sont longtemps présentés comme étant au-dessus de la mêlée de la politique quotidienne et des gens ordinaires, servant d’arbitre neutre sans se salir les mains. Benkirane a remis tout cela en question.

    Dans une interview très médiatisée de 2016, par exemple, Benkirane a insisté sur le fait qu’il n’était « pas tenu de plaire au roi, seulement à Dieu qui m’a créé et à ma mère. » Le commentaire a fait tourner les têtes et a provoqué la colère du palais, en partie parce qu’il suggérait que le roi n’était pas différent de toute autre personne. Dans une autre interview, Benkirane a expliqué pourquoi il ne s’est pas agenouillé devant le roi, comme le veut la coutume, notant que « le roi est notre roi et nous le tenons en haute estime [mais] les Marocains ne s’agenouillent pour personne d’autre que Dieu ! ». Et lors d’une apparition à un rassemblement du PJD après que le roi l’ait démis de ses fonctions, Benkirane a rappelé au public que « le roi n’est pas un dieu. C’est un homme, et en tant qu’homme, il a parfois raison et parfois tort ».

    Benkirane a également régulièrement fait savoir qu’il n’était « qu’un employé du roi. » Comme il l’a expliqué dans une interview en 2016, « Sa majesté le roi gouverne le Maroc. Le Premier ministre ne fait qu’assister le roi. » Et par conséquent, « celui qui porte la véritable responsabilité du pays, de sa direction et de sa continuité, devant Dieu et le peuple, a-t-il déclaré, est sa majesté le roi. »

    Le pouvoir sans le pouvoir

    Comme d’autres premiers ministres de parlements autoritaires, Benkirane est entré en fonction avec peu de pouvoirs institutionnels, procéduraux ou politiques. Mais grâce à son charisme et à sa rhétorique, Benkirane a néanmoins réussi à exercer un autre type de pouvoir. Ses paroles ont contribué à transformer le roi, qui était une figure normalement à l’écart des discussions publiques, en un sujet de conversation quotidien. Et en parlant sans détour des limites de son rôle, Benkirane a impliqué la monarchie dans des politiques impopulaires et a entravé les réformes démocratiques. Il n’a jamais blâmé le roi directement. Mais ses paroles invitaient les Marocains à le faire – et en effet, ces dernières années, beaucoup ont commencé à le faire.

    L’approche rhétorique de Benkirane était suffisamment menaçante pour que le roi s’engage dans une confrontation publique dommageable pour l’écarter début 2017, intervenant directement dans la politique parlementaire pour le démettre. Son remplaçant, le décidément peu charismatique Saadeddine Othmani, a présidé à la défaite électorale du PJD en septembre.

    Il n’est pas certain que Benkirane soit en mesure de réhabiliter la réputation de son parti après une décennie au pouvoir, présidant à une longue série de politiques impopulaires. La plupart des Marocains considèrent désormais le PJD comme peu différent des autres partis opportunistes qui dominent la scène politique marocaine. Mais le retour en politique de l’ancien Premier ministre charismatique pourrait bien secouer l’arène politique et faire place à de nouveaux défis publics.

    Patrick Snyder

    Patrick S. Snyder est candidat au doctorat en sciences politiques à l’université du Minnesota, où il se spécialise dans la politique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

    The Washington Post, 16/11/2021

    #Maroc #PJD #Islamistes #Benkirane

  • Maroc : Benkirane, El Othmani, deux figures d’un même échec

    Maroc : Benkirane, El Othmani, deux figures d’un même échec -Benkirane succède à Saad-Eddine Al-Othmani

    Après sa défaite aux législatives, le principal parti islamiste du Maroc s’est choisi samedi 30 octobre un nouveau chef, Abdelilah Benkirane, l’un de ses anciens leaders et figure populaire auprès des militants. C’est donc Benkirane qui revient aux commandes du parti à la place du signataire de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste en décembre dernier, en l’occurrence Saad-Eddine Al-Othmani.

    Benkirane, 67 ans, a été élu secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), avec plus de 80% des voix, a l’issue d’un congrès extraordinaire réuni à Rabat, selon le site du PJD. Son élection triomphale, attendue, marque le grand retour sur la scène politique de l’ancien chef du gouvernement islamiste cinq ans après avoir été limogé par le roi Mohammed VI, a estimé Le Monde.

    Le PJD a subi une débâcle historique lors des élections législatives et locales du 8 septembre, qui a conduit à la démission collective de la direction du parti.

    Au pouvoir pendant une décennie, sans jamais véritablement gouverner, ce parti islamiste conservateur s’est effondré, passant de 125 sièges a la Chambre des représentants sortante a 13 seulement (sur un total de 395).

    En conséquence, le PJD a décidé de retourner dans l’opposition après avoir dénoncé des «violations et irrégularités» qui ont selon lui entaché les élections.

  • Maroc: Benkirane plébiscité par les militants du PJD

    Maroc: Benkirane plébiscité par les militants du PJD- Evincé du pouvoir par les urnes, le PJD s’est choisi samedi un nouveau chef, Abdelilah Benkirane, un de ses anciens leaders et figure populaire auprès des militants.

    M. Benkirane, 67 ans, a été élu secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), avec plus de 80% des voix, à l’issue d’un congrès extraordinaire réuni à Rabat, selon le site du PJD. Son élection triomphale, attendue, marque le grand retour sur la scène politique de l’ex-chef du gouvernement islamiste cinq ans après avoir été limogé par le roi Mohammed VI.

    Le PJD a subi une débâcle historique lors des élections législatives et locales du 8 septembre, qui a conduit à la démission collective de la direction du parti. Au pouvoir pendant une décennie, sans jamais véritablement gouverner, ce parti islamiste conservateur s’est effondré, passant de 125 sièges dans la Chambre des représentants sortante à 13 seulement (sur un total de 395). En conséquence, le PJD a décidé de retourner dans l’opposition après avoir dénoncé des « violations et irrégularités » qui ont selon lui entaché les élections. Selon le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, les opérations de vote se sont déroulées « dans des circonstances normales ». C’est le Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral) qui a raflé la mise, avec 102 députés. Son dirigeant, l’entrepreneur Aziz Akhannouch, considéré comme proche du palais royal, a été nommé à la tête du nouveau gouvernement.

    M. Benkirane est vu comme un homme politique charismatique, à la forte présence médiatique, apprécié des militants islamistes mais accusé de « populisme » par ses détracteurs. Proche du mouvement des Frères musulmans, il a co-fondé le PJD dans les années 1990.

    Elu secrétaire général du parti en 2008, il devient chef du gouvernement marocain en 2011, dans le sillage des protestations du « Mouvement du 20 février » — version marocaine du Printemps arabe — qui réclamait la fin de « la corruption et du despotisme ».

    Reconduit à la tête du gouvernement, une première au Maroc, à la suite de sa victoire aux législatives de 2016, il est alors incapable de former une coalition majoritaire en raison d’un bras-de-fer avec son rival Aziz Akhannouch. Il est démis de ses fonctions par le monarque après plusieurs mois de blocage et remplacé en mars 2017 par le numéro deux du PJD, le consensuel Saâd Eddine Othmani. Un épisode qui a fortement fragilisé les islamistes.

    M. Benkirane aura comme tâche de remobiliser un parti islamiste sonné par sa défaite et en plein doute. (Belga)

    RTL, 31/10/2021

  • Maroc:Des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers!

    Maroc:Des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers! Le PJD a secoué les âmes des croyants avec quelques versets, le RNI avec des espèces sonnantes.

    Selon Mohammed Ennaji, le RNI et le PJD ont en commun le fait de brandir la religion comme leitmotiv, les uns comme voie de salut, les autres comme menace contre le progrès! « Autrement dit nous avons affaire à des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers ! », dit-il.

    Dans un commentaire posté sur les réseaux sociaux intitulé « Des gouvernements qui se suivent et se ressemblent », le sociologie et historien marocain se pose la question : « Des libéraux et des islamistes, comment est-ce possible ? ». « Oui plus que possible, évident même, ça saute aux yeux à présent. Le PJD, usant de ce qu’il avait dans sa besace, avait secoué les âmes des croyants avec quelques versets, il n’a été en fin de compte ni efficace ni même pas islamiste ! », écrit-il.

    Il ajoute que « les soi-disant libéraux actuellement au pouvoir ont fait tinter aux oreilles des électeurs des espèces sonnantes qui jusqu’à présent n’ont pas trébuché dans les bourses ! Des engagements dans les deux cas sans suite qui vaille un bulletin de vote même quand il est pitoyablement monnayé ».

    « Mais le fonds que les deux partis ont en partage c’est l’absence de projet. De l’agitation, des mirages, du blabla point barre », souligne-t-il.

  • Les chrétiens du Maroc écrivent à Aziz Akhannouch

    Les chrétiens du Maroc écrivent à Aziz Akhannouch. Ils voient de l’espoir dans le nouveau gouvernement
    Les récentes élections ont mis fin à la forte influence politique des Frères musulmans, ce qui a redonné de l’optimisme aux chrétiens du Maroc.

    Les chrétiens marocains exigent que le nouveau Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, réponde à leurs demandes de longue date, notamment la possibilité de célébrer des rituels religieux tels que les mariages dans les églises officielles.

    Dans une lettre ouverte adressée au nouveau Premier ministre, les pétitionnaires demandent également le droit de donner des noms chrétiens à leurs enfants, d’enterrer leurs morts de manière chrétienne et de recevoir une éducation chrétienne alternative dans les écoles publiques.

    Les chrétiens ont également souligné qu’ils sont « plus patriotes que jamais » et se sentent obligés de « défendre le Maroc contre tous les ennemis ».

    On estime le nombre de chrétiens au Maroc à environ 30 000 catholiques romains et 10 000 protestants, dont beaucoup sont des migrants africains.

    Saeed, un chrétien marocain, a déclaré à Israël Today : « Le nouveau gouvernement libéral doit tenir compte de la présence des chrétiens marocains sur la carte religieuse. Les Marocains chrétiens doivent pouvoir pratiquer leurs rituels religieux librement et ne pas être harcelés. »

    Il a appelé le nouveau gouvernement à adopter certaines des demandes des chrétiens, qu’il a résumées comme « la permission de donner des noms chrétiens aux enfants, l’enterrement selon les rituels chrétiens et l’éducation religieuse facultative pour les chrétiens marocains dans les institutions éducatives marocaines, ainsi que la pratique des rituels religieux dans les églises plutôt que dans les maisons. »

    Il convient de noter que lors des récentes élections au Maroc, les Frères musulmans ont été renversés, un autre coup porté à ce groupe parmi tant d’autres dans le monde arabe. Cela permet d’être optimiste quant à la liberté religieuse dans le Royaume du Maroc, surtout après l’accord de normalisation conclu entre le Maroc et l’État d’Israël il y a un an. La tendance est à une plus grande ouverture en matière de politique et de religion.

    Israel heute, 24/10/2021

  • Maroc: Benkiran reprendra-t-il du service pour sauver le PJD?

    Maroc: Benkiran reprendra-t-il du service pour sauver le PJD? A la suite de la débâcle inédite durant les dernières élections législatives, le parti marocain de la Justice et du Développement (PJD) s’apprête à choisir une nouvelle Direction, après la démission de son Secrétariat général conduit par Saadeddine Othmani, résultat de sa défaite aux dernières élections.

    Le parti s’apprête à choisir une nouvelle Direction à la suite de la démission de son Secrétariat général conduit par Saadeddine Othmani, après la débâcle aux dernières élections législatives

    Nombre d’observateurs estiment comme fort probable le retour de Abdel-ilah Benkiran, ancien Chef de gouvernement, pour diriger le parti à nouveau

    Académicien : Benkiran demeure la personnalité la plus apte à traiter les carences et lacunes au sein du parti pour redorer son blason et le faire revenir en tête de la scène politique

    Analyste politique : Benkiran est capable d’unifier le parti au cours de la prochaine étape, au cas où il reprendrait le Secrétariat général

    A la suite de la débâcle inédite durant les dernières élections législatives, le parti marocain de la Justice et du Développement (PJD) s’apprête à choisir une nouvelle Direction, après la démission de son Secrétariat général conduit par Saadeddine Othmani, résultat de sa défaite aux dernières élections.

    A l’approche de la tenue du Congrès national du parti au cours du mois d’octobre, et qui aboutirait au choix d’une nouvelle direction, de nombreux observateurs estiment fort probable un retour de Abdelilah Benkiran, ancien Chef de gouvernement, pour diriger le parti à nouveau.

    Un retour qui laisse entrevoir plusieurs questions et interrogations relatives à la capacité de Benkiran à restaurer le PJD après la défaite de la formation politique aux dernières élections et les divergences de points de vue qui ont éclaté entre les dirigeants, divergences ayant atteint le stade d’attaques et d’offenses via les médias.

    Le 8 septembre dernier, des élections législatives se sont déroulées au Maroc et ont été sanctionnés par la victoire du « Rassemblement national des Libres » (Centre) qui a obtenu 102 sièges sur un total de 395 à la Chambre des députés (chambre basse du Parlement).

    De son côté, le PJD (d’obédience islamique), qui avait dirigé les deux précédents gouvernements pour la première fois dans l’histoire du pays, est passé de 125 sièges, aux élections de 2016, à 13 députés seulement actuellement.

    Le parti tiendra un Congrès extraordinaire, le 30 octobre courant, une semaine après la tenue du Conseil national (parlement du parti), le 23 du même mois.

    – Retour de Benkiran

    Il semble que le retour de Benkiran à la tête du PJD est réalisable, dans la mesure où ce parti fût dirigé, depuis 1998, de manière alternative par le tandem Othmani et Benkiran.

    Cette orientation semble se renforcer compte tenu de la situation à laquelle a abouti le PJD après les dernières élections, dans la mesure où il est exclu que Othmani, Premier ministre sortant, continuera à assurer la Direction du, parti en particulier après avoir été la cible de critiques multiples au sein de la formation, lors de son mandat à la tête du parti et du gouvernement.

    Compte tenu de la prévalence de nombreuses voies internes qui s’opposent à son style et à sa méthode de diriger le parti au cours des cinq dernières années et qui conviennent, dans leur majorité, que l’absence de Benkiran du paysage partisan et politique au cours de la phase précédente a impacté et généré une régression inédite du parti.

    L’ensemble de ces facteurs renforcent la probabilité du retour de Benkiran à la direction du PJD.

    Si l’ensemble de ces facteurs et d’autres rendent probable le come-back de Benkiran pour diriger le parti, a-t-il dit, il n’en demeure pas moins que « sa mission ne sera pas de tout repos, cette fois-ci, compte tenu de la détérioration inédite qui caractérise le parti après sa débâcle au cours des dernières élections ».

    – Une personnalité fédératrice

    Compte tenu de la sensibilité et de la délicatesse de la phase que traverse le pays, Benkiran reste la personnalité la plus apte à traiter les foyers de tension et les lacunes au sein du parti pour le remettre en tête du paysage, selon l’académicien marocain Abderrahim Allem.

    Le professeur de sciences politiques à l’Université marocaine a indiqué à AA que « Benkiran et vu ses capacités oratoires et sa personnalité charismatique, il demeure apte à recoller les morceaux et à unifier le parti pour l’extraire de l’ornière et de la situation de dégradation dans laquelle il s’est enlisé ».

    Il a estimé que « son expérience précédente à la direction du parti a montré l’ampleur de respectabilité et d’acceptation dont il bénéficie, que ce soit à l’intérieur du parti voire dans les rangs de la société ».

    Et notre interlocuteur d’ajouter : « Le PJD a remporté plusieurs échéances électorales lorsque Benkiran était en tête du Secrétariat général, la dernière en date était lors des élections de 2016 lorsque le parti avait remporté la victoire avec 1,6 millions de voix ».

    « Les talents et capacités de Benkiran en matière de communication lui permettront de défendre les échecs du parti avant même ses succès. Il dispose d’une capacité à convaincre le public ce que facilitera sa tâche pour restaurer sa formation politique », a-t-il encore dit.

    Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur l’importance de « la capacité communicationnelle de l’homme afin de restaurer l’image du parti », considérant que parmi « l’un des principaux facteurs de l’échec du PJD lors des dernières élections est la politique de silence sidéral qui était suivie par Othmani, politique qui a prouvé son échec ».

    A son tour, l’analyse politique marocain Mohamed Bouden, a relevé que Benkiran a « une forte personnalité et a de nombreux bienfaits sur le parti…Il est quasiment le seul capable d’unifier sa formation politique au cours de la prochaine phase au cas où il assurerait le poste de secrétaire général ».

    Dans un entretien accordé à AA, l’analyste a indiqué que la « personnalité fédératrice de Benkiran, son leadership, son style et sa capacité de mobilisation contribueront sûrement à restaurer le parti pour qu’il reprenne sa place au sein de la société marocaine ».

    – Aplanir les différends : Une priorité

    Bouden estime que « parmi les facteurs figurent sa force intrinsèque sa capacité à aplanir les différends qui ont surgi entre les dirigeants du pays au cours de la dernière période ».

    « Bien que le conflit de Benkiran avec certains dirigeants du parti ait atteint un point irréversible, il n’en demeure pas moins que l’homme est capable de surmonter ces écueils, d’aplanir les différends et d’afficher le parti comme étant unifié, du mois à l’intérieur », a-t-il encore dit.

    De son côté, l’académicien Allem estime que Benkiran demeure « à travers son style de direction du parti auparavant capable de surmonter ses différends avec les autres dirigeants en usant de son expérience antérieure »

    « Ce qui est remarquable c’est que l’homme garde près de lui ceux qu’ils considèrent comme adversaires voire ennemis. Il a auparavant placé de nombreuses personnes qui réclamaient sa tête et sa chute au sein du Secrétariat général du parti », a-t-il expliqué.

    – Une mission difficile

    Il n’est pas dit que « le retour du PJD à son époque d’or est tributaire du seul retour de Benkiran à sa tête, dans la mesure où redorer le blason du parti dépend de l’analyse des causes et facteurs de la défaite par la nouvelle Direction afin de tirer les véritables leçons », selon Bouden.

    Notre interlocuteur a ajouté que « le retour de Benkiran à la tête du parti soulève une série d’interrogations, notamment, celle inhérente à l’aptitude de l’homme à mener cette mission en temps de défaite en particulier ».

    « Nous sommes face à un homme qui a une capacité à bien lire et interpréter la réalité et les contextes qui l’entourent, en atteste son rejet de se porter candidat lors des dernières élections, bien qu’il ait été investi par le parti », a-t-il poursuivi.

    Et Bouden d’ajouter : « De même, Benkiran, en tant qu’ancien chef de gouvernement qui a une symbolique et un charisme certains accepterait-il donc de mener cette mission à l’époque de la régression et de la défaite? ».

    Il a conclu en indiquant que « les prochains jours seront seuls à nous dévoiler l’aboutissement et le destin du parti dans le paysage politique marocain en cas de retour de Benkiran en tête d’affiche ».

    Anadolou, 23/10/2021

  • Maroc : les islamistes jetés aux orties

    Maroc, partis politiques, islamistes, PJD, élections, #Maroc, #Islamistes, #PJD,

    «Je dois avouer que je ne cherche pas la vérité. J’ai reçu des ordres à cet effet. Ce qui compte : aboutir à des conclusions qui se tiennent. Peu importe leur véracité. Agadir, Mohammed Khaïr Eddine
    La longue parenthèse du gouvernement islamiste a-t-elle été tournée par le Maroc ? La victoire du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et en seconde position le Parti Authenticité et Modernité (PAM), deux partis politiques proches du Makhzen, et la cinglante défaite du parti islamiste PJD marquent un beau tournant pour le peuple marocain quoi que l’on puisse dire. La révolte de 2011 animée essentiellement par le Mouvement du 20 février avait obligé le Palais à composer une nouvelle Constitution et à laisser entrer au gouvernement les islamistes.

    Le nouveau chef du gouvernement, Aziz Akhanouch, patron du RNI et milliardaire, présente un profil inédit. Il réunit toutes les qualités que recherche le roi : l’enracinement dans la berbérité et dans la gestion du pays profond puisqu’il a été ministre de l’Agriculture, dans la modernité en tant qu’homme d’affaires bien équipé pour gérer l’économie et surtout la loyauté à l’égard du monarque.

    La question qui se pose est le genre d’explication à donner sur la sévère défaite des islamistes lors de ces dernières élections alors qu’ils dominaient l’arène politique nationale. Deux manières de voir les choses :

    En 2011, avec la vague du « printemps arabe », l’appareil d’État a été obligé de faire monter au pouvoir la branche marocaine des Frères musulmans pour mieux la discréditer et l’anémier. C’est d’ailleurs ce qu’il avait fait avec l’USFP des années auparavant. Les islamistes ont été plus résistants que prévu. Il a fallu procéder par paliers et commencer par mettre sur la touche le premier Premier ministre islamiste, Abdellilah Benkiran. Après la mise à l’écart de ce dernier, le Palais a choisi un homme effacé et insignifiant en la personne de Saad Dine El Othmani. Ce dernier ne s’est jamais opposé au Makhzen y compris lorsque le Maroc a procédé à un échange d’ambassadeurs avec Israël. À partir du moment où ce parti n’exerçait aucune influence sur le cours des choses, même pas à travers la parole, il ne servait strictement à rien.

    Les partis qui ont gagné sont très riches. Ils auraient acheté massivement des voix dans les zones rurales et dans les faubourgs des grandes villes. Une grande partie du peuple marocain vit dans une pauvreté extrême. Le patron du RNI est milliardaire. Le parti a tiré avantage de moyens de financement privé. Il n’est pas étonnant que les résultats aient été arrangés. Parce qu’il est surprenant de voir le PJD, qui n’a pas arrêté de progresser, s’effondrer brutalement. L’islamisme marocain, comme celui de l’Algérie voisine ou de la Tunisie, s’inscrit dans un phénomène politique et social de longue haleine. Qu’il puisse disparaître du jour au lendemain semble déconcertant.

    Au Maroc, il est impossible de gouverner hors de la ligne fixée par le Palais. Ce dernier fixe la politique dans tous les domaines. C’est lui qui établit les plans et les projets. Et il tient fermement les ministères régaliens. Dans ces conditions, le gouvernement et le parlement n’exercent pratiquement aucune influence. Comme dans les autres pays du Maghreb, c’est le pouvoir qui décide de tout. Au Maroc, on observe aussi la disparition de tous les corps intermédiaires.

    En plus, le roi s’est accaparé la direction de l’islam, il est le commandeur des croyants. La presse d’opposition n’existe quasiment plus. On n’entend plus parler de syndicats. Et toute la gauche a pratiquement disparu. Hassan II a mis en pratique cette culture politique du prince éclairé par ses conseillers qui décide pour toute la société. Il n’avait pas pu la mettre véritablement en pratique parce que les syndicats, les associations et les partis, nés dans la lutte pour l’indépendance, étaient encore puissants.

    Aujourd’hui, le Maroc renoue avec l’idéal du bon roi et c’est sur Mohamed VI que retombe cette « bénédiction ».

    Le Matin d’Algérie, 17/10/2021

  • Les élections législatives au Maroc : un revirement de fortune

    Les élections législatives au Maroc : un revirement de fortune

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    Le 8 septembre, les électeurs marocains se sont rendus aux urnes pour choisir un nouveau parlement. Cet article explique pourquoi ces élections étaient si importantes, à quels défis le nouveau gouvernement devra faire face et ce que nous faisons pour relever certains de ces défis.

    Les élections de septembre ont représenté un changement majeur dans le paysage politique marocain. Le Parti islamiste modéré pour la justice et le développement (PJD), le plus grand parti au pouvoir depuis 2011, a subi une sévère défaite, perdant 90 % de ses sièges – passant de 135 sièges à 13. Le Rassemblement national des indépendants (RNI), un parti politique libéral Le parti dirigé par l’homme d’affaires et ministre de l’Agriculture Akhannouch est ressorti clairement vainqueur avec 102 sièges sur 395, suivi par Authenticité et Modernité (PAM) avec 87 sièges et le parti conservateur Istiqlal avec 81 sièges.

    Malgré les circonstances difficiles dues à la pandémie de COVID-19, le taux de participation a été élevé – 50,35 % des électeurs inscrits contre 43 % en 2016. Cette augmentation peut être attribuée à la décision d’organiser des élections législatives, régionales et locales le le même jour dans le but de stimuler la participation. De plus, un système de vote nouvellement introduit a modifié la façon dont les sièges sont attribués. Le nombre de sièges à la Chambre des représentants est désormais calculé sur la base du nombre d’électeurs inscrits – qu’ils aient voté ou non – plutôt que sur le nombre de voix obtenues. Ce nouveau mode de calcul, utilisé dans aucun autre pays au monde, devrait rendre plus difficile l’obtention de nombreux sièges pour les grands partis, au profit des petits.

    Alors que le peuple marocain a puissamment secoué le paysage politique avec ses bulletins de vote, le Maroc est une monarchie constitutionnelle dans laquelle le palais détient toujours de larges pouvoirs. La constitution de 2011 a délégué de nombreux pouvoirs du monarque au parlement et au gouvernement, mais le roi conserve le pouvoir de nommer le Premier ministre du parti qui remporte la majorité des sièges au parlement et nomme les ministères clés. Ainsi, le 10 septembre, le roi Mohammad VI a confié au leader du NRI, Aziz Akhannouch, le mandat de former un nouvel exécutif pour un mandat de cinq ans.

    Une nouvelle fenêtre d’opportunité pour la société civile

    Le succès du nouveau gouvernement dépendra de sa capacité à s’attaquer à certains des maux persistants du pays . Parmi d’autres défis structurels graves – y compris le chômage des jeunes et les conséquences multiformes de la pandémie de Covid-19 – la corruption représente toujours un problème central. La corruption du pays a non seulement un impact négatif direct sur ses citoyens, mais constitue également un obstacle majeur au développement économique et à l’efficacité des services publics. Selon l’ indice de confiance réalisé par l’Institut marocain d’analyse des politiques, environ 66% des citoyens marocains estiment que les efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption sont inefficaces.

    Le nouveau paysage politique et la prochaine « nouvelle génération de réformes et de projets » promus par un nouveau modèle de développement ambitieux annoncé fin mai de cette année, peuvent représenter une nouvelle fenêtre d’opportunité pour la société civile de renforcer son rôle clé dans la transparence et la lutte contre la corruption. Stratégies.

    L’ information et l’intégrité

    Le projet, dirigé par EPD en coopération avec Impact for Development (IFD) et Westminster Foundation for Democracy (WFD), soutiendra la société civile dans cet effort en évaluant, à travers un processus d’analyse inclusif et participatif, l’efficacité des politiques de transparence pour identifier les défis et lacunes. Le projet fera également progresser les efforts de lutte contre la corruption de la société civile en fournissant des outils numériques pour suivre et évaluer la mise en œuvre de ces politiques en collaboration avec les autorités publiques et les institutions indépendantes. Dans ce cadre, l’ INSPIRED La méthode de dialogue politique, développée par EPD, à partir de 2022, ouvrira des espaces de discussions dynamiques entre les acteurs de la société civile et les autorités publiques nouvellement élues pour donner un nouvel élan à la communauté existante travaillant dans le domaine de la transparence et faciliter les échanges entre acteurs partageant les mêmes idées.

    European Partnership for Democracy, 06/10/2021