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  • Affaire Algérie-Cameroun: Le verdict de la FIFA dans 15 jours

    Affaire Algérie-Cameroun: Le verdict de la FIFA dans 15 jours

    Affaire Algérie – Cameroun : Le verdict de la FIFA dans 15 jours – Bakary Gassama, FIFA, FAF, plainte, verdict,

    La Fédération internationale de football (FIFA) a décidé reporter de 15 jours son verdict dans l’affaire de la réclamation portée par la Fédération algérienne de football (FAF) contre l’arbitre gambien Bakary Gassama, qui a officié le match retour des barrages de l’Algérie contre le Cameroun.

    Cette décision était très attendue, ce jeudi 21 avril, puisque la fédération algérienne de football (FAF) a changé de stratégie dans son dossier, en demandant l’avis de la commission d’arbitrage de la FIFA présidée par l’illustre ancien arbitre italien Pierluigi Collina.

    En colère contre «l’arbitrage scandaleux» de Bakary Gassama lors d’Algérie-Cameroun (1-2, ap) en barrages retour de la Coupe du monde 2022 le 29 mars dernier au stade Tchaker de Blida, la FAF a annoncé le 31 mars le dépôt d’un recours auprès de la FIFA.

    Alors que l’instance dirigeante du ballon rond doit rendre son verdict jeudi 21 avril, la FAF a apporté des précisions le lundi 18 avril en annonçant qu’elle a également saisi la commission d’arbitrage de la FIFA afin de conforter son dossier, ce qui a amené la FIFA de repousser son verdict de deux semaines afin de laisser le temps à la commission d’examiner ces éléments supplémentaires de l’Algérie, a appris le Jeune Indépendant auprès de l’instance du football international.

    «La Fédération algérienne de football a entrepris, conformément aux recommandations de ses conseils juridiques, une demande à la FIFA à l’effet de faire examiner le dossier de réclamation introduit au sujet de la rencontre Algérie – Cameroun, disputée le 29 mars 2022 comptant pour le match-retour des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, par la Commission d’arbitrage de la FIFA», avait indiqué un communiqué de la FAF.

    «Cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l’arbitrage qui nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée», a précisé le texte.

    M. B.

    Le Jeune indépendant, 22/04/2022

  • Maroc : Nasser Bourita, un ministre trop rêveur

    Benjamin Netanyahou et Nasser Bourita ont utilisé la ruse pour arracher un tweet de l’ancien président américain Donald Trump. Pour un rêveur de son espèce, ce dernier l’a considéré comme un jackpot qui lui apportera dans un plateau d’argent, le Sahara Occidental avec ses phosphates et ses côtes riches en poissons. Près de six mois après, le lobby sioniste aux Etats-Unis se bat encore en vue d’amener le président Joe Biden à accepter le fait accompli de la reconnaissance de la chimère souveraineté du Maroc sur ce territoire, reconnu non autonome par les Nations Unies.

    Habitué à avoir toutes ses demandes de la part des autorités espagnoles, Bourita a vu dans l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne un nouveau jackpot qui lui permettra d’assommer définitivement le mouvement de libération sahraoui. Encore une fois, son esprit rêveur lui joué un mauvais tour en lui proposant d’utiliser l’arme du chantage à l’émigration pour arriver à ses fins. Une idée qui lui a valu la condamnation de l’UE et la détérioration de l’image du royaume en raison de l’utilisation d’enfants pour investir l’enclave de Ceuta.
    L’arroseur arrosé
    Le rêveur Bourita ne s’attendait pas à ce que le Front Polisario retourne contre lui la dénommée affaire Brahim Ghali. L’arroseur a été bien arrosé. Grâce au chef de la diplomatie marocaine, la cause sahraouie a retrouvé une lumière perdue depuis la proclamation du cessez-le-feu en 1991 et a rendu au président sahraoui l’occasion de se rendre en Espagne quand il le souhaitera. Dorénavant, Ghali pourra narguer le Maroc depuis le territoire espagnol.
    En effet, après la déclaration par vidéoconférene du président sahraoui, le juge de la Cour Suprême Santiago Pedraz a conclu que les accusations présentés par Fadel Breika et l’ASADEDH, deux rejetons de la DGED, n’ont pu apporter le moindre indice de preuves contre Brahim Ghali. « L’accusation n’a pas fourni de preuves, même circonstancielles, pour étayer l’existence de motifs suffisants pour le croire responsable d’un quelconque délit », a-t-il affirmé. Par conséquent, rien ne justifie la prise de mesures coercitives contre le leader sahraoui. Tout en restant libre, il garde son passeport pour quitter le territoire espagnol quand il le voudra.
    La tournue des faits a rendu Bourita nerveux. Ses plans ont tourné au fiasco et l’image du Maroc en a pris un sacré coup. Une nervosité palpable dans ses derniers communiqués agitant la menace d’un éventuel soutien à la cause catalane.
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Brahim Ghali, Espagne, hosiptalisation, Hospital San Pedro, Audiencia Nacional, plainte, ASADEH, Fadel Breica,
  • Sahara Occidental : Qui est Ramdane Mesaoud, l'homme derrière la plainte contre Brahim Ghali?

    1. Découverte. La photo de Ramdane Ould Messaoud.

    Le président de l’ASADEH (Association pour la défense des droits humains) qui est à l’origine de la plainte pour « génocide » contre Brahim Ghali (plainte déjà rejetée une 1ère fois en 2020), est un vieux connu.

    Le monde est petit.

    2. C’est lui, avec d’autres sahraouis à la solde de la #DST et de la #DGED, qui en 2005 avait organisé un sit-in violent à Rabat devant le siège de l’Association marocaine des droits humains, l’AMDH qui est une vraie association de défense des droits de l’homme.

    3. L’un des membres de cette structure fantôme, employé à la wilaya de Laâyoune, Ahmed Lekhra (Ahmed La Merde) avait été à l’origine de la plainte diligentée par les services secrets contre moi pour m’interdire l’exercice de la profession de journaliste pendant 10 ans.

    4. Coutumier de déclarations fracassantes, Ramdane avait accusé dans le passé le @Polisario_ de « financer Al Qaïda avec l’argent de la drogue ».

    Ce qu’aucun service secret étranger n’a jamais relevé. Pas le moindre soupçon. Comme pour l’affaire du Hezbollah

    5. Ce que peu de gens se rappellent ou ne veulent pas se rappeler c’est qu’après ses agitations patriotiques pro-marocaines, Ramdane Ould Messaoud décida un beau jour de fuir le Maroc et de s’installer en Espagne, dont il possède la nationalité.

    6. Depuis l’Espagne, il m’avait appelé pour se solidariser avec moiVisage rigolardet me raconter comment les services secrets avaient monté toute l’opération contre l’AMDH et moi en 2005.

    Il commença alors une très dure campagne de dénigrement contre le Maroc et ses institutions.

    7. En Espagne, il tenta aussi de se rapprocher des positions indépendantistes du Front Polisario qui le rejeta par crainte d’une infiltration de la #DGED. 

    Je me rappelle parfaitement que la presse marocaine l’avait accusé d’être retombé dans le « séparatisme »

    8. Puis, il se passa une chose étrange.

    Quelque temps après, Ramdane Ould Messaoud fut agressé par des inconnus dans la rue en Espagne.

    Il accusa dans un communiqué, non pas le Front Polisario mais plutôt les services secrets marocains.

    Encore une fois tout est dans la presse.

    9. Après, bizarrement, il rentra discrètement au bercail.

    Il vit actuellement à Laâyoune.

    Je connais très bien cet oiseau.

    Je peux vous assurer d’ores et déjà que sa plainte, qui émane de la DGED, terminera dans la poubelle de l’Audience nationale.

    Je prends les paris.

    Source : Compte Twitter d’Ali Lmrabet

    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, Ramdan Messaoud, Maroc, plainte, DGED, servicios secretos marroquíes,

  • Un citoyen espagnol porte plainte contre le roi du Maroc pour crimes contre l’humanité

    Un citoyen espagnol porte plainte contre le roi Mohammed VI du Maroc pour crimes contre l’humanité devant un tribunal

    Sa plainte concerne également des membres de son gouvernement : le premier ministre, ainsi que les ministres des droits de l’homme et des affaires étrangères, et l’ambassadrice du Maroc en Espagne.

    En exclusivité, h50 a contacté le plaignant, Alejandro Espinosa Solana, un citoyen espagnol qui comprend qu’il n’est pas acceptable que des dictatures corrompues qui affichent un mépris absolu pour leurs propres citoyens et les maintiennent dans la misère ou dans des conflits sociaux internes permanents ou des guerres externes, deviennent des multinationales de l’émigration, et que d’autres pays (dans ce cas l’Europe ou l’Espagne) assument les responsabilités et les obligations de leurs propres pays.

    Alejandro Espinosa est titulaire d’une licence en droit et d’une maîtrise en commerce international de l’Université du Pays basque. En 1992-93, il a travaillé à la Commission européenne à Bruxelles et a été observateur international pour l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans ses missions en Bosnie-Herzégovine (1997) et en Croatie (1998-2002).

    À cette fin, il a déposé une plainte auprès du tribunal d’instruction numéro 2 de Bilbao, dans laquelle il pointe directement du doigt le roi du Maroc, Mohamed VI, et les membres de son gouvernement, ainsi que l’ambassadrice du Maroc en Espagne, qu’il tient également pour responsable des graves événements qui se déroulent aux frontières marocaines.

    Dans le document, auquel ce journal numérique a eu accès, et qui peut également être consulté par tous nos lecteurs, entre autres motifs sérieux, il signale l’existence d’images de policiers marocains qui ouvrent intentionnellement les portes de la frontière, de leur côté : et invitent et incitent les jeunes à traverser à la nage, ignorant le risque grave pour leur propre vie, en fait, il y a eu un décès.

    Dans des déclarations à h50, Espinosa considère qu’ »une politique migratoire inexistante et un manque de contrôle de nos frontières encouragent ces dictatures corrompues dont aucun défenseur des droits de l’homme ne parle dans nos pays occidentaux. À cela s’ajoutent, dit-il, des secteurs politiques et médiatiques irresponsables dans nos propres pays d’accueil / arrivées occidentales, qui ne cherchent que leur propre bénéfice électoral, injectant des mensonges intéressés à leurs électeurs pour augmenter leur quota électoral, auxquels il faut ajouter d’autres également intéressés qui ont fait de la migration leur gagne-pain ».

    Selon M. Espinosa, « aujourd’hui, en Espagne, il n’y a pas d’abondance de travail ni de situation économique confortable, mais nous sommes la porte d’entrée de l’Europe et, en raison du manque de contrôle, de l’absence de critères politiques sérieux, déterminés, d’une politique migratoire inexistante, les arrivées massives en un court laps de temps rendent ces arrivées inacceptables tant par leur nombre que par la qualité de nombre de ceux qui arrivent ».

    Enfin, il souligne que « qualifier de racistes ou de xénophobes ceux qui exercent leur droit d’exprimer leur opinion (et de penser librement) de manière fondée est une insulte que nous ne devrions pas tolérer de la part de ceux qui ne cherchent que leur propre profit politique ou médiatique ».

    h50, 22 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Mohammed VI, crime de lèse-humanité, plainte, Alejandro Espinosa Solana,

  • Mohamed Hajib obtient gain de cause contre l’Allemagne pour la torture subie au Maroc

    Il obtient gain de cause contre l’Allemagne pour la torture subie au Maroc : Mohamed Hadjib fait trembler le trône de M6

    Après une longue bataille judiciaire, l’ancien prisonnier politique marocain Mohamed Hadjib vient d’obtenir gain de cause contre l’État allemand à qui il réclame 1,5 million de dollars pour l’avoir livré en 2010 au Makhzen marocain qui l’a torturé et incarcéré durant 7 ans.

    Le 12 mai dernier, Mohamed Hadjib, se procurera une copie de la sentence de la Cour de Berlin (Verfassungsgerichtshof des landes Berlin, ) qui sera définitive, et contraindra l’Etat fédéral allemand à se soumettre aux exigences du plaignant.

    Il convient de rappeler, que Mohamed Hajib, adepte des réseaux sociaux contre lequel Rabat orchestre une bruyante campagne , serait l’une des causes de la brouille entre le Maroc et l’Allemagne .

    Le germano-marocain qui vit actuellement à Duisburg dans l’ouest de l’Allemagne est devenu une voix critique du Makhzen et de la monarchie sur les réseaux sociaux.

    “Le gouvernement marocain considère les vidéos de Hajib comme une menace majeure puisqu’il est en mesure de faire passer son message à une large audience, ce qui pourrait éventuellement conduire à des mobilisations”, explique Maria Josua, chercheuse au German Institute for Global and Area Studies (GIGA) de Hambourg.

    La Patrie News, 20 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, torture, plainte,

  • Un pilote français affirme avoir été attaché à une cible de tir lors d’un rituel de bizutage

    Un pilote de l’armée de l’air française a déposé une plainte pénale alléguant que, dans le cadre d’un rituel de bizutage, il a été attaché à une cible sur un champ de tir pendant que des avions de chasse le survolaient et tiraient des munitions, a déclaré son avocat à Reuters samedi.

    La plainte n’identifie aucune des personnes soupçonnées d’avoir procédé au bizutage et ne précise pas combien d’entre elles étaient impliquées. Reuters n’a pas été en mesure d’établir de manière indépendante l’identité des responsables de l’incident.

    Le colonel Stéphane Spet, porte-parole de l’armée de l’air française, a déclaré qu’une enquête interne avait été ordonnée par le commandement de l’armée de l’air et que les responsables avaient été sanctionnés.

    La punition la plus sévère a été la restriction à la caserne, a déclaré Spet. Il n’a pas précisé combien de personnes avaient reçu cette sanction, ni pour combien de jours.

    Spet a déclaré que la sécurité du pilote n’a jamais été en danger.

    Le pilote a déclaré dans la plainte, qui a été vue par Reuters, que le bizutage a eu lieu en mars 2019, peu après son arrivée dans une unité de chasseurs de combat sur la base aérienne de Solenzara, sur l’île méditerranéenne française de Corse.

    Le pilote s’est vu mettre une capuche sur la tête, et a été forcé à monter à l’arrière d’une camionnette par plusieurs collègues qui l’ont conduit au champ de tir, selon la plainte.

    Des photos, jointes à la plainte, montrent un homme en treillis militaire, les jambes et les mains liées, attaché à la cible du champ de tir par des sangles en nylon très résistantes.

    Des séquences vidéo, citées dans la plainte et fournies à Reuters par l’avocat du pilote, Frederic Berna, montrent également des jets de combat effectuant plusieurs passages à basse altitude à proximité.

    La plainte allègue que, pendant certains de ces passages, le pilote attaché à la cible pouvait entendre le bruit de munitions réelles tirées depuis l’avion.

    M. Spet n’a pas contesté l’authenticité des images, mais il a déclaré qu’elles donnaient l’impression erronée que les avions dirigeaient leurs tirs vers le pilote attaché à la cible.

    Il a ajouté que les tirs que le pilote a entendus provenaient d’un avion qui effectuait un exercice d’entraînement à un autre endroit, et que la distance la plus proche d’une munition était d’environ un kilomètre (0,6 miles).

    Berna a déclaré que son client ne souhaitait pas que son nom soit divulgué publiquement pour des raisons de confidentialité. Reuters a vu le nom du pilote dans la plainte.

    Berna a déclaré que les photos et les séquences vidéo citées dans la plainte ont été filmées par des membres du service qui étaient présents, et que les images ont ensuite été partagées dans un groupe de discussion WhatsApp. Les membres du groupe de discussion ont ensuite partagé les images avec le pilote qui a déposé la plainte, a déclaré l’avocat.

    À la question de savoir pourquoi son client a attendu jusqu’à maintenant pour porter plainte, Me Berna a répondu que le pilote avait d’abord nié la gravité de ce qu’il avait vécu et qu’il ne voulait pas défier les autorités militaires.

    Il a soulevé la question avec ses supérieurs à la fin de l’année 2020, a indiqué l’avocat, et a décidé de déposer une plainte pénale lorsqu’il a eu le sentiment que l’armée ne répondait pas de manière adéquate.

    Spet a déclaré que le commandement de l’armée de l’air a été informé de l’incident en janvier de cette année, et a ordonné une enquête interne.

    « Les pilotes responsables de cette mise en scène ont été sévèrement punis en avril 2021, avec des mesures allant jusqu’à la restriction dans les casernes », a déclaré M. Spet.

    Berna a déclaré que ni lui ni son client n’avaient connaissance d’une quelconque sanction infligée au personnel de service pour cet incident.

    Dans un communiqué distinct, l’armée de l’air a déclaré qu’elle condamnait toute action portant atteinte au bien-être physique ou mental de son personnel et qu’elle coopérerait à toute enquête criminelle.

    Une porte-parole de la base de Solenzara a renvoyé Reuters à la déclaration de l’armée de l’air.

    La plainte a été déposée auprès du parquet de Marseille le 5 mai, selon Me Berna. L’avocat a déclaré que son client est toujours dans l’armée de l’air et sert en tant que pilote, mais qu’il n’est plus pilote de combat.

    Reuters, 09 mai 2021

    Etiquettes : France, rituel de bizutage, plainte, armée française,

  • Un détenu de Guantanamo dépose plainte à l’ONU pour détention arbitraire

    Un détenu de Guantanamo, Abou Zoubaydah, qui dit avoir été arrêté et torturé après les attentats du 11-septembre, s’apprête à déposer une plainte auprès d’une agence de l’ONU pour sa détention qui dure depuis près de 19 ans, a annoncé jeudi son avocate.

    La plainte, qui vise les Etats-Unis et six autres pays, sera déposée vendredi auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire, un groupe consultatif d’experts indépendants, pour lui demander d’intervenir dans son dossier, a précisé l’avocate Helen Duffy.

    Arrêté en 2002 au Pakistan

    Aujourd’hui âgé de 50 ans, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, dit Abou Zoubaydah, est un Palestinien né en Arabie saoudite, qui était considéré par la CIA comme un responsable de haut rang d’Al-Qaïda ayant participé aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001.

    Selon son avocate, il a été arrêté en 2002 au Pakistan et remis à la CIA, qui l’a détenu dans plusieurs prisons secrètes où il a été le premier prisonnier soumis à la torture, subissant notamment 83 séances de « waterboarding », ces noyades simulées aujourd’hui interdites par les Etats-Unis.

    Il a été transféré en 2003 à Guantanamo, où il est toujours détenu sans inculpation ni espoir d’être un jour libéré, et la CIA a reconnu depuis qu’Abou Zoubaydah n’appartenait pas à Al-Qaïda.

    « Sa détention n’a aucune base légale selon les lois internationales et c’est une offense à tous les principes de respect des procédures », a noté Mme Duffy dans un communiqué.

    Il demande l’aide de 6 pays

    Dans sa plainte, Abou Zoubaydah va demander à l’agence de l’ONU de conclure que les Etats-Unis doivent le libérer.

    Il veut également que les six autres pays qui seraient impliqués dans sa détention : Grande-Bretagne, Thaïlande, Afghanistan, Lituanie, Pologne et Maroc, prennent toutes les mesures pour assurer sa libération, y compris en lui offrant l’asile.

    « Après 19 ans de détention arbitraire, la seule solution légale appropriée serait sa libération et sa réhabilitation », a ajouté son avocate. La réponse de l’administration du président Joe Biden « permettra de tester les engagements qu’il a pris récemment en faveur des règles de droit et des droits humains ».

    AFP

    Vivreici.be, 30 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Guantanamo, ONU, plainte, Abou Zoubaydah, Zayn al-Abidin Mohammed Hussein, Al-Qaïda, terrorisme, torture, ONU, Groupe de travail sur la détention arbitraire, Grande-Bretagne, Thaïlande, Afghanistan, Lituanie, Pologne et Maroc,

  • L’UE engage une action en justice contre le fabricant de vaccins AstraZeneca

    BRUXELLES (AP) – L’exécutif de l’Union européenne a annoncé lundi qu’il avait engagé une action en justice contre le fabricant de vaccins contre le coronavirus, AstraZeneca, qui n’a pas respecté les termes de son contrat avec le bloc des 27 pays.

    Le vaccin d’AstraZeneca a joué un rôle central dans la campagne de vaccination de l’Europe et a été l’un des piliers de la stratégie mondiale visant à fournir des vaccins aux pays les plus pauvres. Mais la lenteur des livraisons a frustré les Européens, qui ont tenu l’entreprise pour responsable d’un retard partiel dans le déploiement du vaccin.

    Le porte-parole de la Commission européenne, Stefan De Keersmaecker, a déclaré que Bruxelles avait lancé une action en justice contre AstraZeneca vendredi dernier « sur la base de violations de l’accord d’achat anticipé ».

    Il a précisé que la raison de cette action en justice était que « certains termes du contrat n’ont pas été respectés » et que « la société n’a pas été en mesure de proposer une stratégie fiable pour assurer une livraison des doses en temps voulu. »

    Le contrat d’AstraZeneca avec l’UE, signé par la Commission au nom des États membres en août dernier, prévoyait une distribution initiale de 300 millions de doses aux États membres, avec une option pour 100 millions supplémentaires.

    Le fabricant de médicaments britannico-suédois espérait livrer 80 millions de doses au cours du premier trimestre de 2021, mais seules 30 millions ont été envoyées. Selon la Commission, la société devrait désormais fournir 70 millions de doses au deuxième trimestre, au lieu des 180 millions qu’elle avait promis.

    AstraZeneca a déclaré dans un communiqué qu’elle « regrette » la décision de la Commission d’engager une action en justice et qu’elle se défendra « fermement » devant les tribunaux.

    « Nous pensons que tout litige est sans fondement et nous nous réjouissons de l’occasion qui nous est donnée de résoudre ce différend le plus rapidement possible », a déclaré AstraZeneca. Elle a déclaré que les livraisons s’améliorent « après une année sans précédent de découvertes scientifiques, de négociations très complexes et de défis de fabrication. »

    « Nous faisons des progrès en relevant les défis techniques et notre production s’améliore, mais le cycle de production d’un vaccin est très long, ce qui signifie que ces améliorations prennent du temps pour se traduire par une augmentation des doses de vaccins finis », a-t-elle ajouté.

    La société a déclaré vouloir continuer à « travailler de manière constructive avec la Commission européenne pour vacciner autant de personnes que possible. Plusieurs milliers de nos employés travaillant 24 heures sur 24 ont été animés par la passion d’aider le monde sans aucun profit. »

    Le vaccin d’AstraZeneca est moins cher et plus facile à utiliser que les vaccins concurrents de Pfizer et Moderna. Son utilisation a été approuvée dans plus de 50 pays, notamment par les 27 États membres de l’UE et l’Organisation mondiale de la santé. Les autorités américaines sont toujours en train d’évaluer le vaccin.

    La Commission a publiquement critiqué l’entreprise à plusieurs reprises et a lancé le mois dernier un mécanisme de résolution des litiges visant à régler à l’amiable leurs différends. Bruxelles a déclaré que son objectif était de garantir la livraison des vaccins en temps voulu.

    Elle a depuis déclaré que son option pour des doses supplémentaires d’AstraZeneca ne sera pas retenue.

    La semaine dernière, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’un nouveau contrat de vaccination allait être conclu avec BioNTech-Pfizer pour 1,8 milliard de doses pour la période 2021-23. Elle a précisé que le contrat garantira des doses pour les rappels, les vaccins adaptés aux nouvelles variantes et, potentiellement, les vaccins pour les enfants et les adolescents.

    Mme Von der Leyen a déclaré que l’UE, qui compte environ 450 millions d’habitants, a « déjà dépassé les 123 millions de vaccinations » et est en bonne voie pour avoir vacciné 70 % des adultes d’ici juillet. Auparavant, l’objectif était fixé à septembre.

    Associated Press, 26 avr 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Astrazeneca, plainte, Commission européenne, vaccin, coronavirus, covid 19,

  • Mosquée de Strasbourg: Darmanin et Schiappa visés par une plainte

    Un bras de fer oppose les ministres et la maire Verte de Strasbourg depuis le vote lundi par le conseil municipal du «principe d’une subvention» de 2,5 millions d’euros destinée au chantier de la mosquée Eyyub Sultan.

    Europe Ecologie Les Verts a annoncé samedi son intention de porter plainte pour diffamation contre les ministres Marlène Schiappa et Gérald Darmanin, qui s’opposent à la mairie verte de Strasbourg sur une possible subvention à la construction d’une mosquée.

    «En accord avec le Bureau exécutif et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, EELV va déposer plainte pour diffamation contre Marlène Schiappa et Gérald Darmanin», a déclaré Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, dans un discours au Conseil fédéral, dont l’AFP a obtenu copie.

    «Nous avons pris la décision hier (vendredi) soir et la plainte sera déposée dans le courant de la semaine prochaine», a précisé le patron des Verts.

    «Gérald Darmanin, le ministre des cantines scolaires, a accusé la majorité EELV, dirigée par Jeanne Barseghian, de ‘financer une ingérence étrangère sur le sol’ français. Sa ministre déléguée a de son côté, affirmé que ‘EELV pactisait avec l’islam radical’. En cause: l’adoption lundi d’une subvention à la construction d’une mosquée», a rappelé le secrétaire national.

    Pour Julien Bayou, «nous avons un gouvernement et son ministre de l’Intérieur et des Cultes qui ment: jamais il n’a alerté la maire du danger que représenterait l’association qui porte le projet. Pour nous c’est très clair : si cette association est dangereuse, qu’il la ferme».

    «Que des ministres usent et abusent des moyens de la puissance publique pour salir leurs adversaires politiques pour des raisons purement électoralistes et/ou pour faire diversion et tenter de déporter le regard de leurs échecs et de leurs carences, nous ne pouvons l’accepter», souligne Julien Bayou. «Que des ministres, plutôt que de s’atteler à leur tâche préfèrent jouer les +community manager+ ou les porte-flingue de Macron, c’est inacceptable !», a-t-il ajouté.

    Un bras de fer oppose Gérald Darmanin et la maire verte de Strasbourg, depuis le vote lundi par le conseil municipal du «principe d’une subvention» de 2,5 millions d’euros destinée au chantier de la mosquée Eyyub Sultan, porté par une association turque, la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG). «Nous considérons que cette collectivité (la mairie de Strasbourg) n’aurait pas dû financer une ingérence étrangère sur notre sol», avait dit le ministre de l’Intérieur mercredi.

    Echourouk Online, 28 mars 2021

    Etiquettes : France, Gérald Darmanin, Strasbourg, Marlène Schiappa, Mosquée de Strasbourg, plainte,

  • Plainte déposée à Moscou contre le groupe de mercenaires Vagner concernant la torture d’un détenu syrien

    Trois organisations non gouvernementales basées en France, en Syrie et en Russie ont annoncé une action en justice à Moscou contre le groupe Vagner, un entrepreneur militaire russe ayant des liens indirects avec l’élite politique du pays, pour la torture en 2017 d’un détenu en Syrie.

    « Ce litige est la toute première tentative de la famille d’une victime syrienne de tenir les suspects russes pour responsables de crimes graves commis en Syrie », la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, et le Centre des droits de l’homme Memorial, basé à Moscou, a déclaré dans une déclaration commune le 15 mars.

    Ils ont dit que le frère d’un citoyen syrien qui a été « torturé, tué, et avait son cadavre mutilé par six personnes en 2017 à Gouvernorat de Homs » a déposé la plainte pénale devant le Comité d’ enquête de la Russie le 11 Mars

    La plainte, qui a été facilitée par la La FIDH, le SCM et Memorial, « exigent l’ouverture de poursuites pénales sur la base d’un meurtre commis avec une extrême cruauté, en vue d’établir la responsabilité des auteurs présumés de ce crime et d’autres, y compris les crimes de guerre », indique le communiqué.

    L’affaire ne devrait conduire à aucune condamnation puisque le groupe Vagner serait dirigé par l’homme d’affaires russe Evgeny Prigozhin, un proche associé du président Vladimir Poutine.

    Bien que les entreprises militaires privées soient illégales en Russie, les observateurs affirment que Vagner a joué ces dernières années un rôle de plus en plus important pour soutenir les ambitions du Kremlin à l’étranger.

    Le groupe est actif depuis plusieurs années dans des opérations de combat dans différentes régions, notamment en Syrie, en Libye et dans d’autres régions d’Afrique.

    Dans leur déclaration, les trois ONG ont cité «de nombreux rapports faisant état de graves violations des droits humains commises par le groupe contre des civils, parfois avec une extrême cruauté».

    « Le statut juridique ambigu de [Vagner] au regard du droit russe et le déni des liens factuels indiquant sa totale dépendance vis-à-vis des autorités russes, est un moyen pour la Russie de se soustraire à sa responsabilité internationale pour les crimes commis » par les membres de l’entreprise militaire ajoutèrent-ils.

    Le communiqué cite l’un des avocats du plaignant syrien qui déclare que la loi russe « contient une obligation pour l’État d’enquêter sur les crimes commis par des citoyens russes à l’étranger ».

    « Chaîne d’impunité »

    Le comité d’enquête « n’a, à ce jour, ouvert aucune enquête sur le crime en question, même si toutes les informations nécessaires ont été officiellement communiquées aux autorités russes il y a plus d’un an », a déclaré l’avocat Ilya Novikov. .

    le président de Memorial Alexandre Cherkasovdéclaré une plainte déposée par le journal Novaïa Gazeta à Moscou un an était « ignoré. » il y a

    « cela nous a forcé,défenseurs des droitshomme,se tourner versautoritésenquête russes.effet, cela est une répétition de ce Il y a 20 ans, lorsque les disparitions forcées, la torture et les exécutions extrajudiciaires commises pendant le conflit armé dans le Caucase du Nord n’ont pas non plus fait l’objet d’enquêtes. Aujourd’hui, nous voyons un autre maillon dans cette chaîne d’impunité », a ajouté Tcherkasov.

    Avec l’Iran, la Russie a fourni un soutien militaire crucial au président syrien Bashar al-Assad pendant la guerre civile en Syrie, qui a commencé par une répression contre les manifestants antigouvernementaux en mars 2011. Plus de 400 000 personnes ont depuis été tuées et des millions déplacées.

    Les États-Unis ont frappé Prigozhin de sanctions pour ingérence dans les élections présidentielles américaines de 2016 et en relation avec le rôle de la Russie dans la guerre civile en Libye.

    Radio Free Europe / Radio Liberty, 15 mars 2021

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