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  • Algérie : le gouvernement veut développer l’assurance paramétrique

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    L’Algérie a entamé des travaux sur le lancement d’une assurance paramétrique pour couvrir les cultures contre certaines catastrophes naturelles (sécheresse, incendies de forêt, etc.), a déclaré M. Benseidi Abdallah, PDG du réassureur, la Compagnie centrale de réassurance (CCR).

    « Ce projet est toujours en cours », a-t-il révélé dans une interview publiée dans la dernière édition d’ Africa Insurance Pulse qui porte sur le thème principal « Sécurité alimentaire et assurance agricole ». Le Pulse est publié par l’Organisation Africaine des Assurances (OAA) et préparé par Faber Consulting.

    Le projet d’assurance paramétrique est en cours d’élaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a-t-il indiqué en décrivant les innovations en matière d’assurance agricole en Algérie.

    Le gouvernement algérien a déjà mis en place une solution innovante appelée « Crop Yield Index Insurance », développée en partenariat avec la Banque mondiale pour protéger les agriculteurs contre les pertes dues aux faibles rendements des cultures causées par les risques liés aux conditions météorologiques.

    M. Abdallah a également indiqué que la principale compagnie en charge de l’assurance agricole en Algérie est la Caisse Nationale de la Mutualité Agricole (CNMA). Cette compagnie domine le marché algérien de l’assurance agricole (avec un chiffre d’affaires de 2 385 millions de DZD (17,4 millions de dollars) en 2021, soit 55 % du marché.

    « Cependant, son efficacité ne peut être quantifiée car le faible taux de pénétration de ce type de couverture s’explique par d’autres facteurs, pas seulement par la disponibilité des produits d’assurance », a-t-il déclaré.

    En ce qui concerne la contribution du secteur privé, certaines sociétés privées proposent une couverture d’assurance agricole, principalement une couverture traditionnelle. Cependant, leur part reste marginale.

    Cadre réglementaire

    M. Abdallah a déclaré que le cadre réglementaire actuel est considéré comme adéquat pour le développement rapide et financièrement durable du marché algérien de l’assurance agricole. « Cependant, le passage à l’assurance paramétrique nécessiterait l’adaptation et le renforcement de ce cadre réglementaire afin de mieux accompagner le développement de l’assurance agricole », a-t-il ajouté.

    La position du CCR sur l’assurance agricole

    M. Abdallah a déclaré que CCR développe l’assurance agricole et en a fait une priorité stratégique pour l’entreprise. Il a ajouté : « Il s’agit d’un projet à moyen et long terme car, en Algérie, le secteur agricole se développe de plus en plus avec l’implication de grands investisseurs qui créent de la valeur ajoutée dans ce secteur. Le CCR soutient toutes les actions initiées, qu’il s’agisse par des organismes tels que le PNUD ou par des compagnies d’assurance locales souhaitant lancer de nouveaux produits d’assurance agricole sur le marché.

    « L’aquaculture en est un bon exemple puisque la CCR a, ces dernières années, pris les devants en mettant en place la colonne vertébrale d’un produit d’assurance qui ouvrira la porte aux investisseurs désireux de développer de telles fermes. Telle une locomotive, la CCR est mettre tout en œuvre pour que le secteur des assurances en général contribue activement à la protection de la richesse créée par tous les secteurs économiques, en particulier le segment agricole revêt une importance stratégique car il constitue un maillon fort dans la préservation de la sécurité alimentaire en Algérie. « 

    Selon les données de la Banque mondiale, la production agricole intérieure brute de l’Algérie est passée de 5,4 milliards de dollars en 1999 à 11,2 milliards de dollars en 2008 et à plus de 20 milliards de dollars en 2020. En pourcentage du PIB, le secteur s’est amélioré presque continuellement depuis 2011, passant de 8,11 % en 2011 à 15,47 %. % en 2021 et 14,70% en 2022. La légère baisse enregistrée ces deux dernières années s’explique par l’amélioration des recettes pétrolières. Cette évolution positive est le résultat de la politique des pouvoirs publics visant à promouvoir ce secteur, afin d’assurer la sécurité alimentaire tant attendue, a déclaré M. Abdallah.

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    #Algérie #Assurance_paramétrique

  • Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Fiche sur le Système des Nations Unies au Maroc

    Tags : Maroc, ONU, OIM, PNUD,CINU, UNOPS, UNDAF, PAC, Delivering As One,

    • La famille du Système des Nations Unies (SNU) au Maroc est composée de 16 Agences, Fonds et Programmes, disposant de Bureaux et assurant une présence continue. L’Organisation Internationale de la Migration (OIM), est une organisation partenaire du SNU, présente au Maroc depuis 2001 et disposant d’une Mission à Rabat depuis 2007.
    • A l’exception du FIDA, toutes ces agences fournissent principalement de l’assistance technique (innovations, bonnes pratiques…) qui contribue à développer les capacités nationales à mettre en œuvre les priorités nationales de développement.
    • Le Coordonnateur Résident du SNU est également accrédité en ses qualités de Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de Chargé de la sécurité de l’ONU, de Directeur du Centre d’information des Nations Unies (CINU) et de Représentant, au Maroc, du Bureau des Nations Unies d’Appui aux Projets (UNOPS) dont le Bureau régional pour l’Afrique du Nord, se trouve à Tunis ;
    • Le Coordonnateur Résident des Nations Unies qui représente le Secrétaire Général des Nations Unies dans le pays, assure la coordination des activités opérationnelles des Agences et Institutions des Nations Unies au Maroc et veille à ce qu’elles conjuguent leurs efforts et mettent en commun leurs compétences et leur expertise en faveur du développement du pays.

    Sous l’égide du Coordonnateur Résident, les Nations Unies fournissent une assistance technique, en appui aux efforts du Gouvernement pour le développement économique et social. Les Agences, à travers leurs efforts conjoints, contribuent davantage à l’accélération de l’atteinte des OMD, en tenant compte des priorités nationales. Ces priorités sont consignées dans un document intitulé le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) qui constitue le cadre stratégique de référence pour les interventions coordonnées des Nations Unies au niveau du pays.

    Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF)

    • L’UNDAF est le cadre stratégique commun des activités opérationnelles des Nations Unies au niveau des pays. A ce jour, trois Plans Cadres ont été réalisés ou en cours de réalisation pour le Maroc :

    1. le 1er UNDAF pour le cycle 2002-2006 : Ce cycle  de coopération s’est fondé essentiellement sur les priorités nationales, contenues dans le Plan de Développement Economique et Social 2000-2004, axé sur la bonne gouvernance, la valorisation des ressources humaines, le développement social et la lutte contre la pauvreté à travers la réduction des disparités sociales;

    2. le 2ème UNDAF pour le cycle 2007-2011 : Ce cycle  est Fondé sur le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et les OMD;

    3. le 3ème UNDAF pour le cycle 2012-2016 : L’UNDAFen cours actuellement propose des solutions adaptées aux priorités nationales selon une nouvelle méthode de travail, (Delivering As One ou Tous Unis dans l’Action), qui prévoit davantage de cohérence au niveau des activités opérationnelles.

    • L’UNDAF 2012-2016 a été élaboré en tenant compte aussi bien des priorités nationales que de celles des Nations Unies, dont les OMD que le Maroc s’est engagé de réaliser d’ici 2015, en privilégiant les domaines d’intervention où les Nations Unies disposent d’un avantage comparatif et en mettant l’accent sur la programmation conjointe entre les Agences.

    Cinq principaux domaines ont été identifiés conjointement comme étant prioritaires et répondant aux impératifs de développement. Il s’agit des axes suivants:

    • renforcement de la qualité de l’éducation et de la formation ;
    • amélioration de la santé et de l’état nutritionnel de la population, dont celle de la mère et de l’enfant ;
    • développement socio-économique et réduction de la vulnérabilité et des inégalités ;
    • consolidation de la gouvernance démocratique sensible au genre ;
    • protection de l’environnement et développement durable.

    L’UNDAF 2012-2016 a été signé le 31 mars 2011 par le Ministre des Affaires Etrangères et de Coopération et le Coordonnateur Résident du SNU au Maroc. Un budget prévisionnel de 147 millions de dollars US a été établi (ressources propres et à mobilier). De même un Plan d’Action Commun (PAC) a été signé le 13 décembre 20111 au siège de ce Ministère. Un

    Un Fonds Commun, dont l’objectif est de mobiliser des ressources additionnelles, est également en cours de mise en œuvre.

    A signaler que seulement 47,9% du Budget prévisionnel de l’UNDAF sont disponibles, soit 70.752.500 dollars sur un total de 147.732.000 dollars des Etats-Unis.

    Fiche sur

    l’Initiative « Delivering As One »

    • L’initiative onusienne « Delivering As One »

    Suite au Programme de réformes lancé, en 1997, par le Secrétaire Général des Nations Unies en vue d’améliorer les résultats au niveau des initiatives de développement mises en œuvre par l’ensemble des Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies, ces derniers sont appelés à collaborer étroitement à travers des initiatives dûment harmonisées allant dans le sens d’une gestion plus rationnelle et efficiente du SNU.

    • Concernant le Maroc, la nouveauté pour le nouveau Cycle de Coopération 2012-2016, réside dans l’introduction d’un UNDAF allégé, flexible, qui, avec les Plan d’Action Commun (PAC) et la mise en place d’un Fonds Commun, devrait procurer davantage de cohérence entre les activités des différentes Agences, de simplifier les procédures d’exécution des programmes, de permettre une meilleure mobilisation des ressources et, surtout, de permettre aux activités opérationnelles d’accompagner et de consolider l’évolution rapide que connaît le Maroc au niveau du développement. Cette nouvelle approche, basé sur les trois piliers sus-mentionnés (UNDAF allégé, PAC, Fonds Commun) vise la consolidation et la mise en place progressive de l’approche « Delivering as One) ou « Tous Unis dans l’Action ».
      • Les Nations Unies avaient proposé que le Maroc fasse partie des pays pilotes (15 pays proposés initialement) disposés à mettre en place l’initiative « Delivering As One » dans sa globalité (« One UN »), basée sur les quatre principes suivants du processus de réforme des Nations Unies : un seul programme, une seule direction, un seul budget et un seul local. Le Maroc avait refusé cette approche qui n’avait pas encore fait ses preuves, préférant la mise en place
      • progressive des instruments pertinents décrits ci-dessus. 8 pays pilotes appliquent actuellement l’approche « Delivering As One » dans sa globalité.
      • « UN House »
      • Selon le coordonnateur Résident du SNU, la contribution aux frais locaux pourrait être substantiellement allégée à moyen et long terme, si le projet de « UN House », pour abriter l’ensemble des Agences opérant au Maroc, est mis en place. En plus de la quote-part du Gouvernement marocain qui serait réduite, des gains seront attendus au titre des frais de la sécurité et d’efficacité du travail en groupe. A rappeler que la question de « UN House » a été évoquée par le Secrétaire Général Ban Ki-moon, lors de ses entretiens, à Rabat en octobre 2010, avec Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.

      Les contributions

      • Les contributions envers les frais de fonctionnement bénéficient déjà d’une réduction de 50% conformément à l’Accord de siège signé en 1982 ; pour d’autres Agences, la contribution du Maroc se fait sous forme de fourniture des locaux et de personnel, de contributions obligatoires ou volontaires aux Agences (niveau global, dont une partie est déboursée au Maroc), et de contributions volontaires à la mise en œuvre de projets nationaux au Maroc, sous forme de coûts partagés («Government cost-sharing ») ;
      • Les contributions du Gouvernement envers les frais de fonctionnement des agences du SNU s’élèvent à près de 1 million de dollars par an, dont une bonne partie est destinée aux loyers et aux investissements dans l’infrastructure de sécurité.

      • Quant aux contributions aux Activités de programme, 12 millions de dollars ont été collectés par le PNUD en 2010 auprès de ses partenaires nationaux, alors que la contribution propre du PNUD core contribution ») a atteint 1 million de dollars par an en moyenne, ces dernières années. S’agissant des principales Agences des Nations Unies, la contribution du Gouvernement aux programmes, sous forme de coûts partagés (« cost-sharing »), a dépassé 17 millions de dollars en 2010, ce qui montre clairement que le Maroc, pays à revenu intermédiaire, assure en grande partie le financement de sa coopération multilatérale au développement.

      • Notre Ministère a décidé de réduire les contributions aux frais locaux de fonctionnement du PNUD et du FNUAP. Quant à l’UNICEF, il a été décidé de versé une contribution symbolique.

    • Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

      Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

      Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie – ONDH, PNUD, chômage, enseignement, éducation,

      Plus de 83 % des jeunes marocains ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, et 70 % d’entre eux sont tenté par l’émigration, constate un rapport de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) du Maroc en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

      Le rapport sur le développement humain au Maroc intitulé « Etre jeune au Maroc de nos jours », présenté mardi dernier, estime que 83,3% des jeunes marocains (15-29 ans) ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, 71,3% de leurs conditions de logement et 81,6% de leur travail ».

      En parallèle, la jeunesse marocaine affiche fortement son projet d’émigration, selon le rapport, qui précise que 7 jeunes sur 10 sont tentés par l’émigration, ce qui représente le taux le plus élevé de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

      La jeunesse marocaine participe faiblement à la création de la richesse et au développement du pays, regrette-t-on.

      Cela s’explique par « la faiblesse de la population active — le taux d’activité est de 35,1% en 2019 — et une grande partie d’entre eux souffre du chômage, du sous-emploi et du travail informel.

      Selon le même document largement relaté par la presse locale, la difficile transition des jeunes à la vie active et au marché du travail s’explique par une demande d’emploi relativement faible en raison, en partie, du manque d’opportunités d’emploi et des modestes performances en matière de l’éducation.

      La baisse tendancielle du taux d’activité des jeunes marocains pourrait entraîner une perte de création de richesses, une dépréciation de leurs connaissances et de leurs compétences et l’apparition de comportements à risque compliquant leur intégration économique et sociale, met en garde les rédacteurs du rapport.

      « La mobilisation des jeunes dans le processus de prise de décision est l’un des déterminants de succès des programmes et des politiques publiques, et ce, à travers l’institutionnalisation du dialogue entre les jeunes et les pouvoirs publics », concluent l’ONDH et le PNUD.

      APS

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