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  • Taleb Alisalem, el saharaui que denuncia la hipocresía de la falsa izquierda española (vídeo)

    Etiquetas : Sahara Occidental, España, izquierda, Psoe, Sumar, Podemos, Marruecos,

    Militante saharaui y autor del libro ‘Sahara Occidental: un viaje a la libertad’

    En el curso de los últimos años, la cuestión del Sahara Occidental ha permanecido en gran medida invisible en los medios de comunicación internacionales, una suerte de «apagón mediático» que Taleb Alisalem, militante y analista saharaui y autor del libro ‘Sahara Occidental: un viaje a la libertad’, aborda con una mezcla de preocupación, pero también de determinación.

    Nacido en 1992 en los campamentos de refugiados saharaui en Argelia, Taleb llegó a España siendo niño y se formó en Cooperación Internacional y Ayuda al Desarrollo. Hoy se dedica a analizar y difundir la situación de su pueblo natal, un pueblo que, según sus palabras, sufre no solo bajo una «feroz ocupación» sino también bajo el peso del olvido internacional, según manifestó Taleb estos días al digital «Nueva Revolución»

    LA «LUCHA OLVIDADA» DEL SÁHARA OCCIDENTAL

    En sus declaraciones, Taleb comparó la situación en el Sahara Occidental con la de Palestina, destacando la similitud en los patrones de ocupación y represión. Expresa su temor de que los acontecimientos en Palestina puedan ser un presagio de lo que podría suceder en su tierra natal.

    «Estamos hablando de más de 50 años de ocupación, con una Comunidad Internacional que ha mirado hacia otro lado», afirma Taleb.

    Desde el 13 de noviembre de 2020, fecha en que se declaró la guerra contra Marruecos, se ha intensificado la frustración y el deseo de acción entre las nuevas generaciones saharauis.

    EL PAPEL DE ESPAÑA: ENTRE LA HISTORIA Y LA POLÍTICA ACTUAL

    Taleb critica una auténtica acritud la postura de España, especialmente la que se ha producido después de la conformación del Gobierno de Coalición entre el PSOE y SUMAR. Acusa al Gobierno de Pedro Sánchez de alinearse con Marruecos y de ignorar su responsabilidad histórica y legal en el proceso de descolonización del Sahara Occidental. Hace un llamado a España para que asuma un papel similar al de Portugal en la descolonización de Timor Oriental.

    DURAS CRÍTICAS A LA «IZQUIERDA» ESPAÑOLA Y A LA DIPUTADA TESH SIDI

    Entre las cosas que hay que destacar en las declaraciones de Taleb, es que este no se muerde la lengua a la hora de referirse la «izquierda» española y al papel servil que está desempeñando en relación con la causa saharaui. Es especialmente crítico con la diputada hispano-saharaui de SUMAR, Tesh Sidi, cuestionando su capacidad para efectuar cambios reales en la situación del Sahara Occidental. «Se han acabado ya los tiempos de las fotos en manifestaciones pro-saharauis», argumenta. Ahora lo que se necesitan «son hechos tangibles».

    INTERESES OCULTOS Y RELACIONES TURBIAS

    Al abordar la cuestión de los intereses entre España y el Régimen marroquí, Taleb no oculta su desconfianza. Se refiere a una serie de acciones y alineaciones políticas que considera «turbias» y «serviles», criticando la implicación de figuras prominentes del PSOE en la estrategia propagandística de Marruecos.

    UN LLAMADO A LA SOCIEDAD ESPAÑOLA

    En sus declaraciones, Taleb realizó, asimismo, un llamamiento a la sociedad española para que trate de entender que la lucha saharaui es una responsabilidad histórica y jurídica de España, más allá de una mera cuestión de solidaridad o ayuda humanitaria. Insta a la ciudadanía a presionar a sus políticos para que el tema del Sahara Occidental logre convertirse en un asunto prioritario en la política nacional española.

    VÍDEO RELACIONADO: Entrevista de Canarias-semanal a Taleb Alisalem

    Fuente

    #SaharaOccidental #Sahara #Occidental #Marruecos #España #PSOE #Sumar #Tesh #Sidi #Izquierda

  • Espagne : Conspiration de l’Etat contre le parti Podemos

    Espagne : Conspiration de l’Etat contre le parti Podemos

    Espagne, Podemos, services secrets, José Manuel Villarejo Pablo Iglesias, Antonio García Ferreras,

    Les derniers audios de Villarejo placent Ferreras à l’épicentre des conspirations de l’État contre Podemos
    La fuite de conversations dans lesquelles le journaliste admet au commissaire qu’il a diffusé de fausses informations contre Pablo Iglesias, alors qu’il savait qu’elles n’étaient pas crédibles, déclenche une vague de réactions sur les réseaux.

    C’était la campagne électorale de 2016. Unidas Podemos était bien positionné, et la presse fourmillait d’attaques en tous genres contre le parti violet et ses dirigeants. L’une de ces informations concernait l’existence présumée d’un compte au nom de Pablo Iglesias Turrión dans l’Europacific Bank des îles Grenadines, un paradis fiscal, compte sur lequel, selon le compte d’Inda, le gouvernement de Nicolás Maduro aurait versé des milliers d’euros. La fake news avait tous les éléments nécessaires pour réussir : le nom et le prénom du leader de Podemos, un acte illégal et le financement d’un leader bolivarien.

    Si l’accusation n’a pas été portée devant les tribunaux, elle l’a été dans les médias, étant donné qu’elle disposait d’une importante plateforme médiatique, La Sexta, dirigée par Ferreras et Inda dans El Mundo. Ce qui a été révélé ce week-end par Crónica Libre, un média dirigé par Patricia López, une figure clé dans les fuites des audios de Jose Manuel Villarejo, c’est que le journaliste de La Sexta, qui a fait de « plus de journalisme » sa devise, a donné libre cours à l’histoire, tout en sachant qu’elle était fausse. Une révélation qui a généré un large tumulte sur les réseaux, où des voix de Podemos, de la presse et d’autres personnalités demandent la responsabilité de ce qu’ils considèrent comme une preuve irréfutable de la façon dont les égouts du pouvoir ont orchestré le boycott de la possibilité pour Podemos d’accéder au gouvernement.

    Les affaires des amis

    Ce qui a été révélé par les médias de López, ce sont des conversations privées dans lesquelles, dans une atmosphère détendue et amicale, l’ancien colonel de la Guardia Civil et le journaliste avouent leur amitié et leur affection pour Eduardo Inda. Après avoir été accusé en plaisantant de faciliter la montée de Podemos en leur donnant de l’espace dans ses médias, Ferreras choisit de montrer sa loyauté à l’intérêt commun selon lequel Podemos ne doit pas toucher au gouvernement, en admettant qu’il a donné de l’espace aux « révélations » d’Inda sur le faux compte d’Iglesias, même s’il soupçonnait qu’il s’agissait d’un montage.

    Ont également participé à la conversation, dans un restaurant de Madrid, Mauricio Casals, membre du conseil d’administration d’Atresmedia et président de La Razón, l’homme d’affaires Adrián de la Joya et le commissaire José Luis Olivera Serrano. Devant ce public, Antonio García Ferreras se serait souvenu de sa conversation avec Inda : « Eduardo, c’est très sérieux, je suis en train de le faire, mais c’est très délicat et c’est trop grossier ». Dans les audios, le journaliste explique les raisons de son scepticisme : il est étrange qu’Iglesias ouvre un compte avec toutes ses coordonnées, et que le même jour, Maduro lui verse 200 000 euros. « Putain, ils sont beaucoup plus intelligents que ça », conclut-il. Cependant, malgré tant d’objections, La Sexta a reproduit l’histoire d’Inda et les autres chaînes se sont jointes à la diffusion de la fausse nouvelle.

    Mais les conversations amicales se poursuivent et, dans un autre audio informel, toujours devant Villarejo, Ferreras se vante d’avoir dit à Iglesias, en réponse à la colère de ce dernier face aux papiers d’Inda : « Écoute, je vais te dire la vérité, mon expérience. Ce commissaire dont vous parlez, vous savez ce qu’il m’a dit ? Que ce matériel n’était pas bon ».

    Agitation dans les réseaux

    Plusieurs années plus tard, ces conversations entre le pouvoir de l’ombre et le pouvoir des médias ont été mises en lumière. Pablo Iglesias a écouté les audios en direct hier dans une émission de la télévision publique catalane, et sa réaction, dans laquelle il a répété : « C’est très grossier, je n’y crois pas, mais je le donne. Un vrai journaliste fait ça ?

    De son côté, Ione Belarra a accusé Ferreras d’avoir fait « des dommages irréparables à la démocratie » avec sa « contribution au discrédit de Podemos ». « Nous ne saurons jamais qui aurait gouverné l’Espagne en 2016″, a-t-elle conclu. De son côté, Alberto Garzón a dénoncé les manœuvres d’ »un bloc réactionnaire au sein de l’État (…) pour court-circuiter un projet de modernisation et de progrès pour l’Espagne ». Le ministre de la consommation a mis en cause les autres partis : « Il y a eu des secteurs sociaux et politiques qui ont détourné le regard parce que ceux qui étaient attaqués étaient Pablo Iglesias, Podemos ou les partisans de l’indépendance. Ils se trompent sur deux points : l’attaque vise réellement la démocratie, et le bloc réactionnaire ne laisse pas d’otages ».

    L’écho de la nouvelle a dépassé les frontières, Jean Luc Mélenchon prenant la parole et comparant l’affaire à celle de Raquel Garrido et Alexis Corbière, une affaire de diffamation dans la presse contre deux députés de la France insoumise. D’autre part, la porte-parole de la présidence argentine, Gabriela Cerruti, a souligné : « Quand nous parlons de #FakeNews, nous parlons de processus qui jouent avec la vie et la liberté des gens, comme dans le cas de Lula, mais aussi avec le vote et le droit de prendre des décisions bien informées ».

    M. Ferreras lui-même, dont les programmes seront examinés de près dans la semaine à venir, n’a pas encore répondu. Les programmes d’information de La Sexta d’aujourd’hui n’ont pas non plus fait état des audios publiés par Crónica Libre.

    El Salto diario, 10/07/2022

    #Espagne #Podemos #Cloacas #Services_secrets


  • Le Sahara occidental : une décolonisation ratée par l’Espagne

     


    Par Quentin Gallet

    Ces derniers temps, la côte nord-ouest de l’Afrique est au cœur de l’actualité. Un conflit gelé depuis plusieurs décennies s’est soudainement réchauffé tandis que nombre de barques la quittent pour rejoindre illégalement les Canaries, l’Espagne, l’Europe. Une crise multiforme qui trouve une de ses origines dans la décolonisation incomplète du Sahara occidental.

    Vaste territoire de plus de 250.000 km2, coincé entre les influences du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, le Sahara occidental relève d’un statut toujours à définir sur le plan du droit international. 

    De premières tentatives sans lendemain

    Cette bande désertique aux marges des actuels Maroc, Algérie et Mauritanie se trouve également à l’est des îles Canaries. Les Espagnols, déjà implantés sur celles-ci, tentent de prendre possession du littoral saharien. Ils traversent le bras de mer et atteignent l’Afrique dans l’optique de sécuriser la très fructueuse pêche au large de l’actuel Sahara occidental. 

    Un fort est bâti dès la fin du XVe siècle par les Castillans : Santa Cruz de Mar Pequeña. La position ne résiste toutefois pas très longtemps à l’attaque des tribus berbères venant du désert. Les relations entre ceux-ci et les Espagnols seront faites d’ententes, de trahisons et de raids. 

    Toutefois, la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, quelques années plus tard, détournera très largement l’attention des Espagnols de ce désert pauvre en direction de l’autre côté de l’Atlantique. 

    L’Espagne dans la course aux possessions africaines

    Bien que la Couronne espagnole s’intéresse surtout à ses colonies américaines, les côtes sahariennes continuent de revêtir, au fil des siècles, un intérêt pour la pêche. C’est dans cette optique qu’est signé, en 1860, le traité de Tétouan avec le Maroc afin que l’Espagne dispose d’un territoire pour développer ses activités. 

    Toutefois, l’Espagne est engagée, avec la France et l’Angleterre, dans une véritable course aux colonies : ces dernières étant signes de prestige à l’époque. Aussi, le territoire cédé par le Maroc va être rapidement augmenté. 

    Dans les années 1880, la situation se précise : le Río de Oro, un protectorat espagnol qui s’étend du cap Bojador au cap Blanc, voit le jour. Dans la foulée, cette possession est reconnue internationalement lors de Conférence de Berlin. L’actuelle Dakhla, alors nommée Villa Cisneros, en est le chef lieu administratif. Quelques années plus tard, le protectorat est étendu au nord jusqu’au fleuve Draa, lequel marque la frontière avec la Maroc.

    Les rivalités coloniales, malgré tout, font que des escarmouches éclatent ça et là. En 1900, la France et l’Espagne s’entendent en signant le traité de Paris qui fixe la frontière entre le Sahara espagnol et la Mauritanie, colonie de la République. 

    Du protectorat à la province

    Dans un premier temps, les Espagnols préfèrent le littoral saharien à l’intérieur des terres, espace propice à des attaques de la part des nomades. En réalité, nous avons au début du XXe siècle, une présence limitée et majoritairement urbaine. Ainsi la ville d’El Aaiún, actuelle Laâyoune, est fondée par les Espagnols à la fin des années 1930. La découverte d’une nappe phréatique, véritable bénédiction en ces espaces arides, est à l’origine de cette installation pérenne. 

    Toutefois, au milieu de XXe siècle, les Espagnols se font plus curieux pour leurs possessions africaines. Poussés par des érudits africanistes, la Couronne fait explorer le Sahara occidental et y mandate des missions scientifiques. Ces campagnes nécessitant des moyens importants, des infrastructures sont développées à travers le territoire. 

    Après la guerre civile espagnole (1936-1939), le régime franquiste, nostalgique de l’empire, entend préciser la définition des possessions du pays. Ainsi, les protectorats dans le nord ouest de l’Afrique sont regroupés dans une nouvelle entité : l’Afrique Occidentale Espagnole. 

    Cette construction coloniale ne durera pas dix ans car un nouveau challenger se manifeste avec insistance. En effet, le Maroc gagne son indépendance en 1956 et, fort de ce succès, des mouvements nationalistes comme l’Istiqlal entendent mettre la main sur ce qu’ils considèrent relever de leur territoire légitime. Les protectorats espagnols au Sahara occidental sont explicitement visés. 

    Francisco Franco est soucieux ne pas déclencher une guerre ruineuse et cède la bande de Tarfaya au Maroc. L’éphémère Afrique Occidentale Espagnole est dissoute et le Sahara espagnol voit le jour. Cette ultime entité regroupe l’ancien Rio de Oro et le Saguia el Hamra. Il s’agit alors de véritables provinces espagnoles avec assemblées et élections pour les Cortes. La capitale est fixée à El Aaiún. 

    L’impossible autodétermination

    Le Maroc n’entend toutefois pas abandonner l’affaire si facilement. Au début des années 1960, le royaume demande au Nations Unies de placer le Sahara Espagnol sur la liste des territoires non autonomes. Dans un contexte de décolonisation, l’objectif est d’attirer l’attention onusienne sur le dossier afin qu’un référendum d’autodétermination se tienne. Le Maroc est alors convaincu qu’un tel vote lui serait favorable. 

    Ainsi, en décembre 1965, l’ONU émet une résolution enjoignant l’Espagne à encourager le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans le Sahara occidental.   

    Le régime franquiste vieillissant finit par accéder à cette requête et annonce la tenue d’un referendum pour le début de l’année 1975. Le nouveau roi du Maroc, Hassan II, s’y oppose toutefois. 

    Sentant des tensions poindre, l’ONU mandate une mission dans le Sahara espagnol. Elle en conclut qu’un très fort consensus existe parmi les Sahraouis pour l’indépendance du territoire. Donc, ni Espagnols, ni Marocains. Un fervent soutien est également mis en avant par les experts onusiens à l’égard du Front Polisario, mouvement politico-militaire se battant pour l’indépendance du territoire. 

    Las de ces atermoiements, le Maroc décide de franchir purement et simplement la frontière qui le sépare du Sahara espagnol. Environ 350.000 civils encadrés par 20.000 soldats marocains entrent dans les provinces espagnoles. C’est la fameuse « Marche Verte » du 6 novembre 1975.

    La fin du Sahara espagnol : l’avènement d’un confit gelé

    Ce coup de force précipite la fin du Sahara espagnol, alors que Franco est au crépuscule de sa vie. Le gouvernement se résout à signer les accords de Madrid qui abandonne la colonie au Maroc et à la Mauritanie. En échange de cela, l’Espagne conserve des droits de pêches au large des côtes ainsi que des gisements de phosphate. L’ONU ne reconnaîtra jamais ces accords faits sans son aval et sans la volonté populaire sahraouie. Pour l’organisation internationale, le Sahara,  non plus « espagnol » mais « occidental », est toujours en voie de décolonisation.

    De manière prévisible, le Maroc et la Mauritanie, gagnants des accords de Madrid, ne mettront pas longtemps à en venir aux armes pour le contrôle total de l’ancienne possession espagnole. De conflits sanglants éclateront jusqu’à un cessez le feu, en 1991. Il s’agit dès lors de ce qu’on appelle un « conflit gelé ». 

    Toutefois, le status quo est fortement bousculé depuis plusieurs jours avec la reprise des hostilités entre Rabat et le Front Polisario. Une conséquence très actuelle de l’incomplète décolonisation du Sahara occidental. La communauté sahraouie d’Espagne a d’ailleurs manifesté pour que l’ancienne puissance coloniale s’implique dans son droit à l’autodétermination et ainsi clore une histoire conflictuelle de plusieurs décennies.

    Le retour de la question sahraouie dans la politique espagnole

    L’opinion publique espagnole est largement en faveur des Sahraouis et de leur droit à disposer d’eux mêmes. C’est également le cas de certains responsables politiques. L’appel de Pablo Iglesias, chef de file du parti de gauche Unidas Podemos et surtout vice président du gouvernement, à la tenue d’un référendum d’autodétermination a beaucoup fait parler de lui. 

    Cette position venant d’un des cadres du gouvernement espagnol a profondément irrité le Maroc avec lequel la diplomatie de Pedro Sanchez marche sur des œufs : Rabat étant un acteur clef dans le dossier brûlant de la crise migratoire canarienne. En effet, le Maroc ainsi que le Sahara Occidental sont des territoires pourvoyeurs de migrants. Des territoires de passage aussi. Les côtes sahraouies sont le point de départ de nombre de traversées en barques en direction de l’archipel des Canaries. En somme, le Maroc sait qu’il dispose d’un atout majeur face à l’ancien colonisateur du Sahara occidental en pouvant influer sur l’ouverture ou la fermeture des vannes de l’immigration clandestine. 

    La reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario comme la crise migratoire sont des avatars très actuels de la décolonisation ratée du Sahara espagnol. 

    Le Petit journal, 23/11/2020

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, décolonisation, Front Polisario, Pablo Iglesias, Podemos,

  • Sahara Occidental : Le référendum d'autodétermination est la solution (Podemos)

     


    Podemos montre son « soutien ferme » au peuple sahraoui et souligne que le référendum d’autodétermination est la solution

    La formation violette remarque que la question du Sahara occidental répond à quelque chose de « très simple : la justice ».

    Podemos a montré son « soutien clair et ferme » à une solution « pacifique et durable » à la situation du peuple sahraoui, qui implique le respect des résolutions des Nations unies et la mise en œuvre d’un référendum d’autodétermination.

    C’est ce qu’ont déclaré l’eurodéputée de la formation violette, Idoia Villanueva, et le député de Unidas Podemos au Congrès et vice-président de la commission des affaires étrangères de la Chambre basse, Antón Gómez-Reino, après avoir assisté à la réception à la Puerta del Sol de la « marche pour la liberté du peuple sahraoui », qui appelle à la visibilité de leur cause.

    Villanueva, responsable de la zone internationale de Podemos en fonctions, a salué l’action de ces marches en faveur du peuple sahraoui qui parcourt le pays depuis plus d’un mois pour demander « quelque chose de très simple, la justice ».

    « Une justice qui n’a que trop duré sans devenir réelle et qui doit être basée sur une solution pacifique, durable et dans le cadre des résolutions des Nations unies », a-t-il proclamé.

    Par conséquent, ce soutien « clair et ferme » s’étend également à la nécessité pour l’Espagne de travailler pour cette solution, basée également sur le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    En même temps, il a détaillé que le jugement de la Cour européenne de justice sur la question pendante de l’utilisation des ressources par le Maroc dans le territoire sahraoui sera bientôt connu, de sorte que l’Europe « regarde aussi avec grand intérêt ce moment, en espérant que cette table de négociation pacifique et durable sera possible ».

    CE QUI S’EST PASSÉ À LA FRONTIÈRE DE CEUTA EST « INADMISSIBLE ».

    Pendant ce temps, Gómez-Reino a remercié le soutien « massif » de la société civile à la demande du peuple sahraoui, étant donné que, malgré le moment politique « difficile », il était important de « formuler » une marche sur cette demande.

    Dans la même ligne que M. Villanueva, il a jugé « essentiel » que des mesures soient prises pour avancer vers une « solution » à la question du Sahara occidental dans le cadre des résolutions des Nations unies.

    Il a également tenu à préciser que ce qui s’est passé à la frontière de Ceuta, dans le cadre du conflit diplomatique avec le Maroc, est « inadmissible » et a exhorté à œuvrer pour que la libre autodétermination du peuple sahraoui soit « respectée ».

    El Confidencial digital, 18 juin 2021

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Podemos, 

  • Podemos appelle à l’autodétermination du Sahara en pleine crise migratoire avec le Maroc, qu’il accuse de « chantage »

    Il a également fait appel à la nécessité de « corriger les déficiences » de la politique migratoire « inutile » de l’UE.
    Le gouvernement propose de transférer les mineurs vers la péninsule pour pallier l’effondrement des centres de détention.

    Laya défend l’engagement humanitaire avec le leader du Polisario et affirme que l’Espagne ne l’a pas compris comme une « agression ».

    L’eurodéputée et secrétaire internationale de Podemos, Idoia Villlanueva, a réaffirmé la position de son parti en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui, telle que définie par le droit international, et a défendu le fait de ne pas céder au « chantage » du Maroc, qu’elle a accusé de générer la crise migratoire à Ceuta pour faire « pression » et provoquer des « tensions » en Espagne.

    Il a également demandé un changement de cap dans la politique migratoire de l’UE afin de « ne pas permettre au Maroc et à l’extrême droite lâche et servile » d’utiliser des personnes « pour faire du chantage et diffuser un discours de haine ». Il a ainsi demandé de « mettre fin aux accords migratoires qui sont la honte de l’Europe ».

    Dans des déclarations publiées sur les réseaux sociaux, le leader de la formation mauve a souligné que nous assistons à un « nouvel épisode » dans la « politique de tentative de chantage du Maroc à l’Espagne », peut-être le « plus grave » dans la « crise » qui dure depuis un certain temps dans les relations de voisinage entre les deux pays.

    M. Villanueva a critiqué la décision du Maroc d’utiliser « des personnes et des familles en situation d’extrême vulnérabilité », ses propres citoyens, pour « exercer des pressions » et « générer des tensions politiques ».

    Surtout après que l’Espagne ait accueilli le leader sahraoui Brahim Ghali pour faire face à un grave cas de Covid-19, ainsi qu’à une augmentation des « aspirations expansionnistes » au Sahara occidental et aux « précieuses » ressources halieutiques et minérales, tant sahraouies que canariennes.

    Par conséquent, M. Villanueva a souligné qu’il faut être « clair » et que l’Espagne doit défendre sa souveraineté, ce qui implique de « ne pas céder au chantage » que le Maroc tente d’exercer « au prix de la vie et des droits fondamentaux » de nombreuses personnes, ainsi que d’exiger le respect « strict » du droit international.

    Elle appelle à une position commune de l’UE

    Le leader de Podemos a également mentionné que « l’ingérence » du Maroc, qui a également eu un conflit avec l’Allemagne, « renforce la nécessité d’une position commune » au sein de l’Union européenne, qui devrait également être présente dans les discussions avec le Maroc et la société civile.

    Il est temps de s’occuper des migrants avec toutes les garanties.

    Face à la crise humanitaire, M. Villanueva a déclaré qu’il était maintenant « temps de s’occuper » de tous les migrants, y compris de nombreux enfants, avec des « garanties » et le respect des droits de l’homme.

    Au niveau communautaire, il a appelé à la nécessité de « corriger les déficiences » de la politique migratoire de l’UE, qui s’est révélée « erratique » et « inutile ». Il a ainsi appelé à aller « à la racine » des conflits et des causes qui conduisent à la migration « forcée », ce qui permet d’éviter les « crises humanitaires » telles que celle vécue à Ceuta.

    Enfin, il a demandé de nouveaux instruments dans la politique étrangère de l’UE, avec une répartition « plus équitable » des responsabilités entre les États membres et un « changement de direction » dans la stratégie déployée jusqu’à présent. Cela « ne signifie pas », selon lui, « plus de Frontex » (l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes), mais plutôt le déploiement de plus de ressources pour des politiques d’asile « efficaces » et respectueuses des droits de l’homme.

    20 Minutos, 19 mai 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Podemos,

  • Podemos demande au Maroc de « respecter la souveraineté de l’Espagne »

    Podemos s’est prononcé officiellement sur l’hospitalisation en Espagne du secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.

    Dans un tweet, le parti de gauche espagnol a indiqué que « le doit respecter la souveraineté de l’Espagne pour accueillir qui elle veut, en l’occurrence le leader du Front Polisario Brahim Ghali pour des raisons humanitaires ».

    « Toute relation entre pays voisins doit être fondée sur le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures », ajoute-t-il.

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Podemos, Front Polisario, Sahara Occidental, Brahim Ghali,

  • Le PP conservateur remporte les élections anticipées dans la région de Madrid, selon un sondage.


    Le principal parti d’opposition espagnol, le Parti populaire, est en passe de remporter les élections anticipées du 4 mai dans la région clé de Madrid, ramenant probablement la conservatrice Isabel Diaz Ayuso au pouvoir dans cette région, portant ainsi un coup au gouvernement central de gauche, selon un sondage d’opinion réalisé mardi.

    Mme Ayuso s’est opposée au gouvernement sur des questions allant des politiques sociales à la réponse à la pandémie COVID-19, notamment en maintenant les bars et les magasins ouverts pour soutenir l’économie madrilène axée sur les services, alors que d’autres régions ont fermé des activités non essentielles.

    Le vote dans la région de la capitale, la plus riche d’Espagne, est considéré comme un test de mi-mandat pour la classe politique fragmentée du pays.

    L’enquête des instituts de sondage Metroscopia montre que le PP d’Ayuso remporte 59 sièges dans l’assemblée régionale de 136 sièges, contre 30 lors des élections de 2019, ce qui signifie qu’elle aurait encore besoin du soutien du parti d’extrême droite Vox pour obtenir une majorité.

    Ayuso, que ses adversaires qualifient de populiste dans le moule de l’ancien président américain Donald Trump, n’a pas exclu un pacte avec Vox, qui obtiendrait 13 sièges selon le sondage, qui a été réalisé du 20 au 26 avril.

    Le parti de centre-droit Ciudadanos, qui a gouverné au sein d’une coalition avec le PP jusqu’à ce que M. Ayuso déclenche les élections anticipées en mars, risque de perdre tous ses sièges à l’assemblée.

    Le Parti socialiste ouvrier espagnol du Premier ministre Pedro Sanchez verra ses sièges réduits de moitié, selon le sondage, et la gauche au sens large, y compris les deux partis d’extrême gauche, Mas Madrid et Unidas Podemos, n’obtiendra que 64 sièges.

    « Les électeurs qui sont en colère contre le gouvernement de gauche comprennent l’élection comme une occasion de punir Pedro Sanchez par le biais d’Ayuso », a déclaré le directeur de Metroscopia, Andres Medina, dans un rapport publié mardi.

    Les tensions entre la droite et la gauche sont montées en flèche à Madrid, où Ayuso se présente avec le slogan « Communisme ou liberté », et se sont intensifiées ces derniers jours après que le leader de Podemos, Pablo Iglesias, et plusieurs responsables gouvernementaux ont reçu des menaces de mort par courrier. en savoir plus

    Iglesias et Podemos ont adopté le slogan « Démocratie ou Fascisme » après que Vox ait mis en doute l’authenticité des lettres.

    Reuters, 27 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Madrid, PP, PSOE, VOX, Podemos, élections, sondages,

  • Comentario de Pablo Iglesias sobre la condena de los presos políticos catalanes

    Estamos conociendo el contenido de una de las sentencias judiciales más importantes de nuestra historia reciente.

    Oriol Junqueras ha sido condenado a 13 años de cárcel. Jordi Turull, Raül Romeva y Dolors Bassa a 12 y Josep Rull y Joaquín Forn a 10 y medio. Carme Forcadell, ha sido condenada a 11 años y medio de prisión. Los líderes sociales Jordi Sánchez y Jordi Cuixart condenados a 9 años.

    Antes de consideraciones de otro tipo, quiero mandar un abrazo a los condenados y a sus familias. Discrepo absolutamente de ellos, pero en las ocasiones en las que les he visitado en la prisión y cuando he hablado con ellos he podido comprobar su calidad humana y la profundidad moral de sus convicciones. La empatía tiene que ser la emoción que guíe nuestra acción política si queremos vislumbrar algún día escenarios de resolución del conflicto.

    Quiero expresar también nuestro rechazo a los discursos que buscan criminalizar a los catalanes y catalanas que hoy se manifestarán pacíficamente en repudio a la sentencia condenatoria contra sus líderes. El derecho de reunión y manifestación es sagrado en democracia.

    Respecto a la sentencia, queda claro que hay consenso en el tribunal en que no hubo violencia, algo que era evidente para todo el mundo, también para los mayores adversarios del independentismo.

    Pero, más allá de los debates estrictamente jurídicos, esta sentencia pasará a la historia de España como símbolo de cómo no hay que abordar los conflictos políticos en democracia.

    Hoy culmina una etapa crucial de un camino que nunca debimos haber empezado a recorrer: el camino de la judicialización de un conflicto político que debió haberse gestionado siempre por cauces políticos.

    Hoy hay un tribunal que dicta sentencia, pero esta no pone fin al problema político de fondo, que sigue ahí, irresuelto y agravado por las brechas emocionales producto de la manera equivocada en la que se ha abordado la crisis.

    Todo el mundo tendrá que respetar la ley y asumir la sentencia, pero a partir de hoy toca arremangarse y trabajar por reconstruir puentes entre una sociedad catalana dividida y entre parte de la sociedad catalana con la sociedad española.

    Recorrer, con sensibilidad e inteligencia política, el camino de la imprescindible reconciliación, sin excluir ninguna vía que pueda ayudar a ella.

    Las mismas recetas que nos han llevado hasta esta situación no serán las que nos saquen de ella.

    Apelamos a la responsabilidad del conjunto de las fuerzas políticas para abrir una nueva etapa de diálogo que rechace la confrontación y que se marque como objetivo la búsqueda de soluciones políticas y democráticas a un conflicto que nunca debería haber sido judicializado.

    Las apelaciones al diálogo deben dejar de ser un recurso meramente retórico y servir para desterrar la idea de una intervención del autogobierno catalán que se ha demostrado fallida y contraproducente.

    Respetar el voto de los catalanes es también condición de posibilidad de la reconciliación. Nosotros, humildemente, vamos a intentar contribuir a ello.

    Frente a las derechas incendiarias y a un PSOE riverizado que agita el artículo 155 de forma irresponsablemente electoralista, Unidas Podemos tiene que representar otra idea de España basada en la empatía, el diálogo y la fraternidad.

    Fuente : Twitter, 14 oct 2019

    Tags : España, Cataluña, Catalunya, Pablo Iglesias, Podemos,