Étiquette : Police

  • Bruxelles : Policier et gigolo

    Tags : Belgique, bruxelles, Police, PolBru, prostitution,

    Enquête ouverte à la police pour vérifier si un policier sous certificat médical est également un gigolo qui se prostitue sur Internet: «C’était un pari entre amis!»

    La police de Bruxelles Capitale/Ixelles a ouvert une enquête interne : un policier de 28 ans est soupçonné de se prostituer. C’est ce que s’indique sa petite annonce de gigolo où il vend ses charmes « 200 euros de l’heure ».

    C’est le sujet de conversation du moment qui fait jaser au sein de la police de Bruxelles Capitale / Ixelles (PolBru). Suite à l’absentéisme récurrent pour cause de maladie d’un policier de 28 ans qui travaille au sein de la Brigade Territoriale d’Intervention de Polbru, il a été découvert que celui-ci disposait d’un profil de gigolo sur le fameux site de petites annonces à caractère sexuel « Quartier Rouge ». Comment ? Tout bêtement en tapant son numéro de téléphone dans le moteur de recherche de « Google » ! Il apparaît en plus à la fois à visage découvert et dénudé sur sa petite annonce explicite… Une telle activité complémentaire n’est bien entendu pas tolérée au sein de la police. Raison pour laquelle une enquête interne a été ouverte.

    Petite annonce explicite

    « Mesdames, mesdemoiselles et couples, vous êtes au bon endroit (…) Mon rôle ? Vous offrir une compagnie de charme, une compagnie qui vous met à l’aise, qui vous fait du bien, qui vous fait sentir femme. Une seule règle d’or : je serai là pour vous ! Je suis disponible afin de vous accompagner là où cela vous plaira, pour faire ce qu’il vous plaira. Toutes les pistes sont envisageables (…) Toutes les femmes sont belles, aucun critère physique n’est requis ou rédhibitoire », écrit-il !

    « 200 euros de l’heure »

    « Maxime », son pseudonyme de gigolo, précise également ses possibilités et son tarif : « Dîner, échangisme, nuitée, possibilités de douche, trio (femme/femme/homme ou homme/homme/femme), voyage d’affaires à l’étranger, en faisant le gigolo pendant 1 heure ! », plaisantent notamment des policiers de PolBru !

    « Non, bonne journée »

    Sudinfo a contacté l’intéressé, qui nous a d’abord confirmé qu’il était bien « Maxime », le gigolo. Après lui avoir décliné notre identité et notre qualité de journaliste, à la question de savoir s’il acceptait de nous parler de son activité complémentaire de prostitué, notre policier nous a répondu du tac au tac avant de nous raccrocher au nez : « Non, bonne journée ». Puis, « Maxime » s’est fendu d’un message texte pour nous demander de lui répéter notre identité tout en prenant le soin d’effacer sa petite annonce du site Internet « quartier rouge » !

    « Blague entre amis »

    Il nous a finalement rappelés un peu moins d’une heure plus tard pour nous assurer qu’il s’agirait ici d’une « blague entre amis » et qu’il ne se prostitue pas le moins du monde. « On s’est fait un compte pour voir un peu comment ça pouvait tourner pour nous et ce qu’on pouvait recevoir comme type de messages. J’ai fait cela avec des amis, je ne vois pas ce que je peux vous en dire de plus », a-t-il affirmé, tout en nous demandant comme son épouse le lui soufflait à l’oreille : « En quoi cela (nous) regarde ? »

    Nous lui avons rétorqué que ce n’est pas tous les jours qu’un policier se prostitue et « Maxime » nous a (re)pris au mot : « Déjà, si vous regardez bien, escorte et prostitution ne vont pas spécialement de pair, premièrement ! Et, deuxièmement, je ne fais ni l’un ni l’autre étant donné que cela part d’un canular entre amis ». Nous lui avons alors fait remarquer qu’il avait tout de même mis le paquet pour un « canular »…

    « Pour gagner un pari »

    Il faut en effet savoir que « Maxime » avait fait certifier, vérifier son profil sur « Quartier Rouge » et qu’il avait payé pour que sa petite annonce soit « Gold » / « Premium » et donc mise en avant par « Quartier Rouge ». À l’heure d’écrire ces lignes, « Maxime » faisait d’ailleurs partie des trois seuls gigolos / hommes qui avaient payé « Quartier Rouge » pour que leurs petites annonces se retrouvent en première position ! « Pour gagner un pari avec mes amis dont vous ne connaissez pas la somme qu’on a mise en jeu, je suis prêt à dépenser un peu d’argent », a soutenu « Maxime ».

    Son épouse confirme

    Suite à son refus de parler de l’objet de ce fameux « pari », c’est son épouse qui a pris le relais au téléphone pour confirmer sa version et répondre à cette ultime et dernière question : « Le pari, en gros, c’était celui qui arrive à trouver un premier rendez-vous sans évidemment aller jusqu’au bout ; c’était une connerie, on parlait des choses un peu taboues que les couples font et, entre mecs, ils ont dit : on va se faire une annonce et le premier qui arrive à trouver un truc sérieux remporte la mise ».

    « Nous sommes tombés de notre chaise »

    « Nous sommes tombés de notre chaise, le chef de corps Michel Goovaerts a immédiatement demandé l’ouverture d’une enquête interne », réagit Ilse Van de keere, porte-parole de la police de Bruxelles Capitale / Ixelles. « Les règles relatives à une activité complémentaire sont claires et figurent dans la circulaire ministérielle du 3 mai 2019. On ne peut pas exercer une activité complémentaire qui est contraire à la neutralité et à la déontologie de la police. Avoir une activité complémentaire de travailleur du sexe ne correspond pas aux valeurs déontologiques que la police propage », souligne-t-elle. « Selon les chiffres de la police de Bruxelles Capitale / Ixelles, environ 7,8 % de nos policiers et policières exercent une activité complémentaire (autrement dit : environ 170 sur environ 2.200 policiers et policières) », ajoute Ilse Van de keere.

    «En tant que policier, il n’est pas interdit d’avoir un job en plus, mais la prostitution?»
    Le président de la commission permanente de la police locale, Nicholas Paelinck, a également réagit sur cette affaire.

    Par la rédaction
    Sudinfo, 02/11/2022

    #Belgique #Bruxelles #PolBru #Policier #Prostitution

  • « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    Maroc, Canada, police – « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    Lamiae Ouarab a grandi avec des parents qui se méfiaient de la police. Longtemps, elle a été sur ses gardes elle aussi.
    La jeune femme de 20 ans, qui est née au Maroc et a immigré au Québec à l’âge d’un an, est retournée presque chaque année dans le pays de sa naissance, croisant de nombreux policiers aux comportements douteux. Elle en a gardé l’impression que la police n’était pas digne de confiance — une perception que ses parents lui ont aussi inculquée.

    «La police, au Maroc, c’est plus répressif, c’est plus corrompu», a observé Lamiae. Elle a été notamment marquée par un geste relativement bénin, mais improbable au Québec. Elle a vu un de ses oncles remettre une poignée de dirhams — la monnaie locale — à un patrouilleur qui a accepté de lui retirer une contravention pour excès de vitesse.

    Alors qu’elle terminait sa cinquième secondaire à l’École des sentiers, à Charlesbourg, et se demandait où elle s’inscrirait au cégep, Lamiae a eu une révélation. Elle voulait faire un métier sans trop de routine et avoir un impact dans la vie des citoyens aux moments où ils en avaient le plus besoin. Pourquoi ne deviendrait-elle pas policière?

    Un soir, assise sur son lit dans sa chambre, elle a discuté avec son père et sa mère de sa volonté de s’inscrire en techniques policières. Ses parents, qui avaient immigré au Québec spécifiquement pour offrir une éducation universitaire à leurs enfants, ne l’ont pas trouvé drôle.

    Déjà qu’ils se méfiaient de la police, ses parents ne voulaient pas en plus que leur fille adorée gagne sa vie en luttant contre des criminels. De toute façon, le père estimait que sa fille n’avait pas ce qu’il fallait pour devenir policière, se souvient Lamiae.

    Il lui disait : «T’es pas assez grande, t’es pas assez forte», se souvient Lamiae. La réaction parentale a eu l’effet d’une douche froide.

    « C’est sûr que mon moral, mon estime personnelle, ça a beaucoup baissé. Et je suis quelqu’un qui veut vraiment plaire à ses parents. Je suis la fille à papa, alors je voulais vraiment que mes parents soient d’accord avec [mon choix]. »
    — Lamiae Ouarab


    Par l’entremise de sa fille, le père de Lamiae a décliné notre demande d’entrevue.

    «Prends-le, prends le pas, c’est là que je m’en vais»
    Lamiae n’est pas la seule aspirante policière à avoir affronté la réticence parentale. Depuis plusieurs années, les services de police, dont celui de Québec, constatent sur le terrain une méfiance envers la police dans certaines communautés culturelles.

    Né d’une mère brésilienne et d’un père québécois, Laurent Lebeuf, 20 ans, un étudiant de 1re année en techniques policières au Cégep Garneau, a affronté une opposition parentale similaire à celle de Lamiae.

    Sa mère, qui est arrivée au Québec dans la vingtaine, avait une image de la police brésilienne «sous-payée», «corrompue» et «assassinée» par des organisations criminelles, décrit Laurent. Elle ne voulait pas que son fils s’inscrive en techniques policières.

    « Elle était contre ça. Elle préférait que je fasse architecture, génie civil, un autre domaine complètement. Elle a même appelé ma famille du Brésil pour qu’ils essaient de me convaincre de changer d’idée! »
    — Laurent Lebeuf


    Devant l’opposition familiale, Laurent a étudié un an en administration au cégep avant d’abandonner, faute d’intérêt. Il n’a pas tardé à se réorienter en techniques policières. «J’ai dit à ma mère : “c’est ça que je veux faire de ma vie. Prends-le, prends le pas, c’est là que je m’en vais”.»

    Au départ, Lamiae aussi a plié face au refus de ses parents. Au cégep, elle s’est inscrite en soins infirmiers. Elle a fait une session pour réaliser qu’elle n’avait aucunement la flamme, puis une deuxième en sciences humaines.

    Entre-temps, Lamiae a eu un conflit avec ses parents à propos de l’islam. «Ils ne voulaient pas que leur fille perde cette religion-là, dit-elle. Mais je me voyais vraiment pas là-dedans.»

    Lamiae est partie de la maison, déménageant dans un appartement avec son (ex) copain. C’est là qu’elle a senti la liberté de s’inscrire dans le programme de son choix. La sélection n’a pas été difficile : techniques policières au Cégep Garneau.

    Encore fallait-il qu’elle soit admise. Le programme de techniques policières du Cégep Garneau est très sélectif. Chaque année, il y a entre 400 et 500 candidats. Entre 80 et 90 aspirants policiers sont retenus.

    Lamiae craignait que ses difficultés en français nuisent à son dossier scolaire, qui compte pour 60 % de la note attribuée aux candidats en techniques policières à Garneau. Mais elle avait obtenu de bonnes notes dans ses cours au cégep — ce qui était pris en compte dans son dossier.

    Lamiae, une adepte de cross-country, était cependant rassurée par le test physique (40 % de la note). Elle se souvient entre autres d’avoir passé haut la main le fameux «test du bip», très connu dans les écoles québécoises, qui consiste à faire des allers-retours en augmentant la vitesse, jusqu’à l’épuisement.

    Lamiae a été admise au programme de techniques policières en 2019. Elle effectue maintenant sa troisième année. Récemment, elle a senti la passion du métier en faisant des simulations d’interventions policières. «J’ai vu que c’est vraiment ça que je veux faire plus tard.»

    Elle aimerait devenir enquêtrice aux dossiers de violence conjugale à la police de Québec ou à la police de Montréal.

    Depuis qu’elle étudie en techniques policières, Lamiae a fait la paix avec parents. «Ils ont compris ce que je voulais faire, ils comprennent que c’est pour des bonnes raisons, dit-elle. Je leur parle de mes cours et ils voient aussi que ça change, la police.»

    La Voix de l’Est, 20/11/2021

    #Maroc #Canada #Femmes #Sexisme #Police

  • Maroc : les femmes intègrent la brigade motocycliste

    Maroc : les femmes intègrent la brigade motocycliste

    Maroc, femmes, police, brigade motocycliste, #Maroc,

    La première unité de police motocycliste composée exclusivement de femmes vient de voir le jour au Maroc. Elles sont 21, et leur mission sera d’assurer la sécurité dans les grandes villes du pays.

    La première promotion de police motocycliste intégralement féminine vient de prendre ses fonctions au Maroc. Elles sont 21, casque blanc, chemise bleu ciel, pantalon bleu marine et bottes noires à sillonner sur leur moto les rues des grandes villes : Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès, Agadir…

    Stop aux préjugés

    Après la naissance de Miss Moto Maroc, premier moto-club féminin dans le pays, en décembre 2011, les femmes marocaines continuent à briser des tabous.

    Cette fois c’est au sein de la police à moto, corps de métier jusqu’ici strictement masculin, qu’elles évoluent. Pas facile dans un pays où les préjugés ont encore la vie dure et où les métiers dits « physiques » sont encore réservés aux hommes.

    Égalité

    L’entrée des femmes au sein de la police marocaine date de 2001, mais il aura fallu attendre 13 ans (2014) pour qu’elles puissent avoir accès au corps motocycliste des forces de l’ordre.

    Formation égale

    Les lauréates ont suivi leur formation moto, la même que celles des hommes, à l’Institut royal de la police, à Kenitra (près de la capitale Rabat). Des Honda 125 et 250 cm3 aux BMW 650 et 1200 cm3, elles ont évolué sur tous les modèles utilisés par la police marocaine.

    Changer l’image

    Ces femmes motardes de la police marocaine prendront part au rassemblement organisé par l’association Miss Moto Maroc pour la journée internationale de la femme, en 2015.

    Et en France ?

    En France, il a fallu attendre 1981 pour voir une femme intégrer une brigade motocycliste. Christine Vicente, originaire de Ondres (Landes), avait 19 ans quand elle est entrée dans la police des douanes.

    Motomag, 13/09/2021

  • Raids de la police allemande contre des extrémistes islamiques présumés

    BERLIN (AP) – La police a déclaré qu’elle effectuait mercredi des perquisitions dans l’État de Hesse, dans le centre de l’Allemagne, en rapport avec des extrémistes islamiques présumés.

    La police de Hesse a déclaré sur Twitter que les perquisitions avaient lieu « dans de nombreux locaux » à travers l’État.

    L’agence de presse allemande DPA a indiqué que les suspects sont des partisans présumés du groupe État islamique. Elle a cité un porte-parole de la police qui a déclaré qu’il n’y avait pas de menace immédiate d’attentat.

    Associated Press, 14/07/2021

    Etiquettes : Allemagne, police, extrémistes islamiques, Hesse, État islamique,

  • France: 4 policiers sur 10 voteraient pour Marine Le Pen

    Réaction de la syndicaliste policière d’origine algérienne Linda Kebbab

    La syndicaliste policière d’origine algérienne Linda Kebbab a expliqué la motivation des 44% des policiers de l’Hexagone qui se disent prêts a voter pour Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2022.

    44% des policiers et militaires envisagent d’accorder leur voix a Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, a révélé mardi un sondage Ipsos pour le Cevipof, dévoilé par L’Opinion. Dans l’hypothèse d’un second tour face a Emmanuel Macron, la présidente du Rassemblement national (RN) pourrait engranger jusqu’a 60%des intentions de vote des policiers et des militaires contre seulement 20% pour le président sortant, révèle également cette enquête.

    Une tendance qui, “non”, ne surprend pas la policière née de parents algériens, Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO.

    “Par dépit et par désespoir”
    “De plus en plus de policiers mais aussi de Français votent aussi par dépit et par désespoir, l’inquiétude n’est pas de savoir que ces gens votent extrême droite, mais pourquoi ils le font”, a soutenu la syndicaliste ce mercredi matin sur BFMTV-RMC.

    «Vous avez un panel de partis politiques qui s’offrent a vous et qui font des propositions. Vous en avez un qui vous traite de barbare. Vous en avez un qui vote contre la loi Sécurité globale et particulièrement sur l’article qui interdirait la diffusion des visages des policiers, l’intention de nuire. Vous avez une majorité qui, aujourd’hui ne convainc pas les policiers. Vous avez une droite qui a beaucoup de mal aujourd’hui a s’exprimer. Vous avez une extrême droite qui aujourd’hui parvient, par ses discours et en matière de communication, a attirer beaucoup de Français, pas de policiers, beaucoup de Français», a énuméré la policière.

    “Que les politiques s’interrogent”
    «Quand des policiers me disent “je suis gosse de communiste, je suis gosse d’ouvrier, j’arrive du Nord de la France, j’arrive de l’Est de la France, j’ai baigné dans un esprit de gauche, dans lequel je ne me retrouve pas en tant que policier, dans ces cas-la je vais aller voter pour le seul ou la seule qui a un discours qui n’est pas vindicatif a mon égard”, et ils font abstraction du programme, comme beaucoup de Français», croit savoir Linda Kebbab.

    «J’ai beaucoup de collègues qui me disent: “je suis pas facho, je suis pas raciste, je suis pas extrémiste, sauf que entre celui qui me crache a la figure a longueur de temps, entre celui qui n’est pas un républicain et celle qui, peut-être avec beaucoup d’intelligence, dit qu’elle nous soutiendra, j’y vais”», a poursuivi la fonctionnaire.

    Pour la policière, il faut «que les politiques s’interrogent sur la manière dont ils ont perdu la confiance des policiers, en matière de politique a leur égard et en matière de délitement de la société», a-t-elle conclu sur ce point.

    «Nous policiers, nous ne sommes a l’abri nulle part», a estimé ce mercredi Linda Kebbab.

    Une tribune de militaire suscite une vive polémique
    Rappelons qu’une tribune signée par une vingtaine de généraux en France a suscité de vives réactions et un tollé. Furieuse, la ministre française des Armées a demandé des sanctions contre les signataires.

    «Pour les militaires qui ont enfreint le devoir de réserve, des sanctions sont prévues et s’il y a des militaires actifs parmi les signataires, j’ai demandé au chef d’état-major des armées d’appliquer les règles qui sont prévues dans le statut des militaires, c’est-a-dire des sanctions », a déclaré Florence Parly, lundi 26 avril, sur Franceinfo.

    Aussitôt, la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, candidate a la présidentielle de 2022, les a invités a « se joindre » a elle.

    Echourouk online, 12 mai 2021

    Etiquettes : France, police, extrême droite, Marine Le Pen, Rassemblement Nationale, xénophobie,

  • Prétendue utilisation d’un véhicule du Consulat à Marseille dans un « trafic de drogues »: l’Ambassade d’Algérie à Paris précise

    PARIS – L’Ambassade d’Algérie en France a affirmé mardi n’avoir publié aucun communiqué sur un véhicule présenté comme appartenant à un fonctionnaire du Consulat général d’Algérie à Marseille qui aurait fait l’objet d’une interpellation par la police française pour motif de « trafic de drogues et de cigarettes ».

    « Une séquence vidéo récemment relayée sur les réseaux sociaux, montre un véhicule prétendument appartenant à un fonctionnaire du consulat général d’Algérie à Marseille qui aurait fait l’objet d’une interpellation par la police française pour motif de ‘trafic de drogues et de cigarettes’ », précise un communiqué de l’ambassade.

    « Bien que les plaques d’immatriculation diplomatiques et consulaires en France identifiant le pays d’appartenance soient bien connues de tous, certains réseaux se sont évertués à porter atteinte à la réputation du personnel de nos représentations », déplore l’ambassade, relevant que « des médias ont ensuite rapporté les termes d’un présumé communiqué de l’ambassade d’Algérie en France démentant les allégations précitées ». « A cet égard, l’ambassade, refusant de se rabaisser au niveau des instigateurs de ces manœuvres malintentionnées au moment où la fake-news est devenue monnaie courante, tient à préciser qu’elle n’a publié aucun communiqué sur ce sujet qui ne concerne point la représentation consulaire de notre pays », conclut le communiqué.

    APS, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, consulat algérien de Marseille, trafic de drogue, interpellation, police,

  • Attentat à Rambouillet : l’assaillant Jamel G., un Tunisien radicalisé pendant le confinement

    Ce ressortissant tunisien de 36 ans arrivé en France en 2009 avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020.

    Qui est l’auteur de l’attaque perpétrée dans un commissariat de Rambouillet ce vendredi? Peu après 14 heures, un homme s’en est pris à une fonctionnaire administrative de l’hôtel de police de la commune des Yvelines, lui assénant deux coups de couteau mortels à la gorge avant d’être abattu par un brigadier présent sur la scène du crime.

    Jamel G., selon les papiers d’identité retrouvés sur lui, était un ressortissant tunisien de 36 ans. Originaire de la région de Sousse, dans l’est de la Tunisie, il était arrivé en France en 2009 et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020, valable jusqu’en décembre 2021, selon le Parquet national antiterroriste (Pnat).

    Selon une source proche de l’enquête, ce chauffeur-livreur de profession vivait depuis quelques années dans une maison excentrée de Rambouillet. D’après un proche de sa famille en Tunisie interrogé par l’AFP, il habitait chez sa tante et avait au moins deux frères, dont un jumeau. Une source policière a toutefois confié au Figaro que le trentenaire résidait chez son père, qui se trouve d’ailleurs actuellement en garde à vue.

    L’homme avait résidé auparavant à Thiais, dans le Val-de-Marne. L’un de ses anciens voisins, interrogé par l’AFP, qui l’a connu à cette adresse deux mois en 2017, se souvient d’un homme «musulman» mais «pas pratiquant», vivant seul et travaillant dans le bâtiment. Il était inconnu des services de police et de renseignements, comme l’a confirmé une source policière au Figaro.

    «C’était quelqu’un de calme, pas particulièrement pieux», a indiqué à l’AFP un cousin, Noureddine, qui reconnaît ne pas avoir pas vu Jamel G. depuis longtemps. L’un de ses beaux-frères a indiqué à un correspondant de l’AFP qu’il était revenu deux semaines en Tunisie récemment. Une cousine trentenaire, Sameh, le décrit comme un homme dépressif, elle indique qu’il était suivi par un psychiatre en France.

    Un changement à partir d’avril 2020
    Sur sa page Facebook, le trentenaire, aux cheveux plutôt courts comme sa barbe, écrit être originaire de M’saken, ville de 60.000 habitants sur la côte est de la Tunisie. Pendant plusieurs années, ses posts publics sont consacrés en nombre à la dénonciation de l’islamophobie ou des propos de différents polémistes.

    Mais à partir d’avril 2020, au moment du confinement, il ne publie plus que de pieuses prières et des versets coraniques. Le 24 octobre, huit jours après l’assassinat du professeur de collège Samuel Paty par un islamiste, il avait changé sa photo de profil et rejoint une campagne intitulée: «Respectez Mohamed prophète de Dieu». Les enquêteurs sont en train d’analyser tous ses supports numériques (téléphones, ordinateurs…). Ils cherchent également à déterminer si Jamel G. a bénéficié d’un soutien, matériel ou idéologique.

    Au moment de l’attaque, l’assaillant aurait crié «Allah Akbar» avant de poignarder mortellement la fonctionnaire de police. Cet élément ainsi que «des éléments de repérages», la qualité de la victime – une fonctionnaire de police, conformément aux mots d’ordre récurrents du groupe djihadiste État islamique (EI), ont conduit le parquet antiterroriste à se saisir de l’enquête après «une évaluation (…) par la Sous-direction antiterroriste (Sdat)», a justifié le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard.

    Le mode opératoire, une attaque à l’arme blanche, a également motivé cette saisine. L’enquête a été confiée conjointement à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Le Figaro, 23 avr 2021

    Etiquettes : Tunisie, France, terrorisme, attentat, commissariat, police, Rambouillet,

  • Sora (Italie)- La police dénonce un quadragénaire originaire du Maroc pour harcèlement et menaces à son ex-conjointe

    « L’homme – explique la préfecture de police – est accusé d’actes de persécution et de menaces à l’encontre d’une femme de son âge. La victime l’avait déjà dénoncé et s’était éloignée de l’homme, fatiguée de subir des violences physiques et psychologiques.

    « Une femme vivant à Sorano s’est adressée au commissariat de Sora pour déposer une plainte contre son ex-conjoint, père de ses deux enfants. Leur relation – lit-on dans le communiqué de presse publié par la préfecture de police de Frosinone – avait toujours été caractérisée par les attitudes colériques de l’homme, découlant de raisons futiles et se traduisant souvent par des violences physiques et psychologiques contre la femme, même en présence d’enfants. Coups de pied, coups de poing, gifles et humiliations étaient à l’ordre du jour et la victime, fatiguée de la situation, avait depuis longtemps décidé de dénoncer l’homme et, par la même occasion, de s’éloigner de lui.

    Après une période de calme apparent, sans plus aucune relation personnelle entre les deux hommes, depuis le début de l’année, les appels téléphoniques pétulants et les SMS intimidants ont commencé à se succéder, amenant la femme à craindre pour sa propre sécurité et celle de sa famille. De menaces voilées, l’ex-partenaire est passé à des menaces de mort contre la quadragénaire et ses parents. L’incident a été examiné par la police du commissariat de la ville de Volsci qui, après une enquête minutieuse, a dénoncé l’homme pour actes de persécution et menaces.

    Sora14.it, 20 avr 2021

    Etiquettes : Italie, Maroc, police, faits divers, harcèlement, menaces, conjoint,

  • Sécurité : Bertrand propose « une peine de prison automatique » pour les agresseurs de policiers

    Invité mardi d’Europe 1, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a reproché à Emmanuel Macron de ne pas assez soutenir les forces de l’ordre. Et assuré que s’il était élu président de la République, il proposerait une peine de prison automatique pour tout personne ayant attaqué « un policier, un gendarme, un pompier, un maire ».

    INTERVIEW

    À droite, l’offensive d’Emmanuel Macron sur la sécurité ne convainc pas. Très critiqué par l’opposition sur son bilan en la matière, le président de la République s’est rendu lundi à Montpellier pour visiter un commissariat, mais aussi un quartier difficile de la ville. Le même jour, dans un entretien au Figaro, il défendait sa stratégie sécuritaire, à un an de la présidentielle, promettant notamment de tenir son objectif de 10.000 policiers supplémentaires d’ici à 2022. Autant d’annonces qui sont loin d’impressionner Xavier Bertrand. Invité mardi d’Europe 1, le patron de la région Hauts-de-France, candidat pour 2022, accuse l’hôte de l’Elysée de ne pas assez soutenir les forces de l’ordre, et présente plusieurs mesures qu’il adopterait s’il était élu.

    « Il faut une riposte de l’État »

    « Nous sommes un des rares pays au monde où tous les jours, il y a des agressions contre l’État, une mise en cause des forces de l’ordre, et qu’il n’y a pas de riposte », regrette Xavier Bertrand, déplorant un « sentiment d’impunité » et un « processus de décivilisation ».

    « Il faut une riposte de l’État », réclame l’ex-LR. Et le candidat à la prochaine élection présidentielle annonce une mesure concrète qu’il instaurerait s’il arrivait au pouvoir. « Je mettrai en place un texte constitutionnel, et je demanderai aux Français de se prononcer dessus dès l’automne qui suivra les élections », assure-t-il. Et de préciser : « On s’attaque à un policier, un gendarme, un pompier, un maire, il y aura une peine de prison automatique, minimum d’un an non aménageable ».

    « On ne s’en prend pas à ceux qui nous protègent »

    Car selon Xavier Bertrand, les peines actuelles ne sont pas assez dissuasives. « Aujourd’hui, ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre se disent qu’ils vont avoir un rappel à la loi », dit-il. Or, « on ne s’en prend pas à ceux qui nous protègent », martèle l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

    Et alors que le verdict du procès en appel de la violente agression de policiers à Viry-Châtillon, plus clément qu’en première instance, a suscité l’indignation dans une partie de la classe politique et chez les syndicats de policiers, Xavier Bertrand estime que « si ce que je propose était en place, il n’y aurait pas pu y avoir d’acquittement dans ce procès ». Par ailleurs, l’invité d’Europe 1 propose aussi « une majorité pénale à 15 ans ».

    Europe1, 20 avr 2021

    Etiquettes : France, police, violence, Xavier Bertrand, Emmanuel Macron,

  • Un officier de la police royale de Gibraltar originaire du Maroc

    Mojib Benhakim est le premier officier d’origine marocaine à rejoindre la police de Gibraltar.

    Né à Tétouan, il est arrivé à Gibraltar à l’âge de 13 ans sans connaître un mot d’anglais ou d’espagnol. Mais cela n’a pas empêché Mojib Benhakim de devenir plus tard le premier officier d’origine marocaine à être qualifié comme officier de la police royale de Gibraltar.

    « Quand je suis arrivé, je ne parlais que l’arabe et le français, donc je n’ai pas bien réussi mes trois années d’école et, par conséquent, j’ai rejoint le centre de formation. Cependant, pendant le temps que j’y ai passé, je me suis toujours senti insatisfait de ce que j’avais accompli dans la vie, sachant que je n’avais pas encore atteint tout mon potentiel et mon désir de trouver un emploi où je pourrais aider les autres », raconte le policier marocain au site web de la police royale de Gibraltar.

    Il dit avoir envisagé « d’aller à l’université, mais à l’époque, le RGP faisait campagne pour avoir une organisation qui représentait vraiment la communauté et je sentais que je pouvais faire la différence, alors j’ai postulé pour rejoindre le RGP ». Il ajoute qu’il a rejoint les forces de police en même temps que l’agent Abdel Rahmouni, qui est en fait né et a grandi à Gibraltar. « Mais le fait que deux membres de la communauté marocaine aient rejoint les forces de police a été une grande inspiration pour tous les autres membres de la communauté », raconte Mojib. « Cela s’est produit à un moment où les Marocains de Gibraltar étaient encouragés à demander la citoyenneté britannique, et beaucoup de gens étaient très fiers de nous pour avoir été acceptés dans la police. Il y avait un véritable sentiment d’inclusion », dit-il.

    « Les gens me demandent si j’ai subi beaucoup d’abus anti-marocains ou anti-musulmans, mais peut-être ai-je eu de la chance », explique-t-il à propos de l’une des questions qu’on lui pose le plus souvent. « Je peux honnêtement dire que, au sein du PMR, il n’y en a pas eu, absolument pas. En ville, j’ai été victime d’abus de temps en temps, mais mes collègues du GPR ont tendance à réagir plus fortement que moi. Ils ont une tolérance zéro pour quiconque dit du mal de moi. Je me sens très respecté, même par les méchants », décrit-il la réalité de son travail.

    El Faro de Ceuta, 10 avr 2021

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